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 L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?

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AMBRE
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeMar 25 Jan 2011, 09:56



suite
La plupart d'entre nous sommes extrêmement sensibles à l'idée d'être exploités et colonisés par des gens encore incapables de vivre de manière autonome. La partie instinctive de notre psyché nous signale que nous devons nous éloigner de quiconque commence à tenter de nous envahir, voler notre temps et notre énergie, dérober des parcelles et des fragments de notre corps, notre mental, notre coeur et notre esprit, qui font partie de notre vie privée, de notre intimité, de notre vie professionnelle et familiale ; de ceux qui prennent notre temps et le gaspillent à cause de leur propre fragilité. Envahir autrui et l'imiter provient d'un manque d'identité, où cette dernière n'est pas encore assez solide.

Comme je vous l'ai tous dit à de nombreuses reprises, le moi dérivé n'est pas la même chose que le moi véritable. Chaque âme mérite un moi authentique plutôt qu'une copie artificielle.

La bonne nouvelle est que tout ce dont une personne souffrant de blessures narcissiques impose à autrui (du temps, être vue, regardée, aidée, assistée, soutenue, comprise, estimée, conseillée, etc.) est précisément ce qu'elle aurait besoin de s'offrir avec le soutien d'une personne qualifiée qui ne la laissera pas déraper comme elle le veut... afin d'aboutir à une guérison profonde...

Ce qui consiste à ne pas demander à autrui mais à soi-même... de la compassion, de la confiance,une prise de responsabilité totalement fiable , suffisamment de temps pour travailler sur les problèmes intérieurs, voir sans relâche ses propres blessures, en particulier pour ceux
qui tendent à mettre en avant leurs talents et leurs biens matériels...plutôt qu'accorder suffisamment de temps et de réflexion pour sécher leurs larmes, apprendre à se calmer et à se tempérer, à tenir debout sans assistance, avoir plus qu'une idée passagère de ce qui est approprié et quand, et d'être un vrai individu... un exemplaire original, et non pas une copie ou un moi réduit en pièces.

C'est également un acte de compassion à l'égard de l'esprit de l'enfant intérieur que de rechercher de l'aide dans un lieu confiné avec un professionnel, plutôt que de rechercher ailleurs une nourriture plus globale et à sens unique.

Parfois ceux qui passent leur temps à convoiter et imiter autrui, à user de leur jalousie, tentent de punir l'autre s'il refuse de coopérer et de leur offrir de plus en plus de temps, de leur donner de l'énergie sans se plaindre, d'avoir une vie avec des limites aisément franchissables.

(Comprenez que les personnes dans une telle situation ne peuvent véritablement pas connaître leur propre soi, ce n'est pas méchant, ce n'est pas fait exprès... c'est inconscient... jusqu'à ce que dans la plupart des cas, on leur dise en face, et souvent à plusieurs reprises jusqu'à ce que ça traverse leur armure... Ce qu'ils disent vouloir, ils peuvent l'obtenir, mais seulement en étant authentiques plutôt que la copie de quelqu'un d'autre, et à la seule condition de se donner non seulement ces choses, mais aussi de les accepter de leur propre soi.)

Des tentatives et des violations agressives des limites posées par autrui se produisent car la jalousie attire la personne vers l'hôte, mais quoiqu'il donne, la personne finira par le punir pour ne pas être tout, tout, tout... vidant ainsi l'hôte jusqu'à ce qu'il n'ait plus rien à lui donner.
Parfois la personne demandera à l'hôte, est-ce que ça te vide, est-ce que je te draine ? Et la plupart des hôtes vont rechigner à répondre honnêtement, en partie parce la personne qui envahit les autres n'agit pas non plus avec honnêteté. Encore une fois, ce n'est pas de leur faute et ce n'est pas méchant. C'est l'un des derniers moyens qu'il leur reste d'avoir une identité après avoir subi une blessure narcissique.

Dans le pire des cas : la personne qui a tendance à drainer / s'approprier l'énergie qui n'est pas librement donnée...se tourne vers un autre hôte.

Dans le meilleur des cas : La personne se tourne vers elle-même et demande comment guérir cette soif qui ne peut être étanchée quoi que l'autre donne...ce n'est jamais assez, jamais suffisament bon, et en particulier ça ne permet jamais à l'autre d'être authentique. Les personnes authentiques ont besoin de repos, de répit, de grâce, d'amour, d'attention, de soutien... obtenus honnêtement.

Cette forme agressive de jalousie par imitation n'est pas perçue comme l'acte d'« honorer » ou d'« admirer », car elle dépouille l'autre de son énergie, violant ses limites sans permission, s'immisçant là où on n'est pas invité, faisant irruption en disant : « J'espère que ça ne te dérange pas ».

C'est nocif pour l'esprit ou l'âme d'autrui. Être insatiable, possessif, rivaliser inutilement à moins qu'on participe à un triathlon, imiter les autres comme une forme de « compliment »... n'est pas un compliment. C'est voler des facettes de l'autre car on souffre de ce que j'appelle
un « courant insuffisant », une déficience variable en termes d'énergie et de confiance, ou une incapacité à s'apaiser, s'aider, se soutenir soi-même ? De manière durable.

Cela dérange vraiment les gens. La plupart d'entre eux veulent vivre en paix et disposer d'un espace intime aussi vaste que possible. Pour nombre d'entre eux, il est difficile de poser des limites face à des gens insistants et fragiles à la fois... au moins tant qu'ils ne sont pas drainés. Et puis les limites sont posées, telles qu'elles doivent l'être, et ce pour la cohérence de l'individu.

Être drainé implique qu'on se remette sur pied. Peu reconnaitront avoir été drainés par un adulte, que ce soit un collègue de travail, un ami, un membre de la famille, un voisin... qui est en mesure de guérir mais ne l'a pas encore fait ou ne le fera jamais, obligeant ainsi les autres à prendre beaucoup de temps pour récupérer de ses assauts.

La plupart des adultes apprennent au cours de leur vie à choisir les moments et les activités qui leur procurent de l'apaisement, une personnalité épanouie et stable, des opportunités d'introspection et d'apprentissage, la possibilité d'agir avec une implication concentrée et humble sur ce qui est le plus important, pas forcément pour eux, mais pour celui qui leur parle et s'exprime à travers eux.

Dans un tel cas, la jalousie, l'envie, les comportements intrusifs, l'imitation et l'épuisement d'autrui, l'exigence deviennent des problèmes secondaires. Le problème de fond est un grave manque de respect pour la blessure que le moi véritable a subie... l'ignorer ou la réparer à l'emporte pièce, se sentir un peu mieux et puis perdre sa concentration et oublier jusqu'à ce que ça resurgisse avec fracas ...

On peut s'attendre à une telle jalousie ou de tels comportements intrusifs de la part d'un enfant de 10 ans à l'égard de son frère de 18 ans. L'enfant de 10 ans est simplement immature, il veut agir comme un adulte et montrer ce dont il est capable. A cause de sa naïveté il ne se rend pas compte qu'il voudra bientôt trouver son propre style, suivre sa propre voie, pas celle de son frère. Vouloir exceller fait partie de la nature humaine...mais il faut le faire à sa manière. Ne pas être un mini-clone dont tout le monde dit : « diable il tient beaucoup de Frédéric ». Mais plutôt : « c'est vraiment quelqu'un de bien ».

Les adultes qui tentent d'imiter partiellement ou totalement quelqu'un d'autre disposent également d'un moi original. C'est juste que ce dernier n'est pas encore pleinement développé à cause d'obstacles dus à des blessures. Et même si un adulte pourra trouver charmant un enfant de 10 ans qui veut en avoir 40 du jour au lendemain, ce ne sera pas la même chose avec un adulte qui s'immisce dans les affaires d'un autre adulte.

Et pourtant, traiter ces blessures narcissiques légères à modérées est tellement bénéfique, tout comme la quête pour découvrir son propre soi, gagner en maturité et se soigner... un difficile labeur, qui mérite toutefois d'être entrepris. Cette quête curative provoque également le respect chez ceux qui ont mené ce type d'entreprise difficile, qui ont réussi à redécouvrir leur véritable moi et en prennent désormais grand soin, et aussi... ne s'attachant plus à ceux qui peuvent leur apporter de la joie ou un coup de main temporaire, mais ne sont pas capables de maintenir cette attitude dans la durée.

Au bout du compte, il ne s'agit pas d'obtenir amour, attention ou sympathie. Il ne s'agit pas que les autres pensent que vous êtes formidable dans tel ou tel domaine. Il ne s'agit pas d'être encensé, ou de faire avancer les choses ou de gagner en renommée, ou de faire quelque chose de noble, de grand ou de petit « dans le monde ». Il s'agit de guérir.

Comme nous le savons tous, nous portons tous dans notre psyché tel ou tel complexe ou faille qui peuvent nous rendre la vie misérable, et habituellement lorsqu'on se retrouve dans la tourmente, on recherche partout un moyen de réduire la douleur, un médicament qui agisse, vite.
C'est peut-être le facteur déterminant qui explique pourquoi certaines blessures ne guérissent pas...le manque de patience et d'habileté accordées au temps nécessaire à la guérison ... au lieu de choisir la solution « rapide ». Ce type de blessure nécessite un effort approprié, récurrent et durable pour guérir. Et chaque petit succès comporte des propriétés curatives.

Nous ne connaissons aucun moyen d'accélérer la guérison, mais nous savons que, pour la ralentir, il suffit de ne pas s'y impliquer. Tout comme le corps, la psyché a les moyens de se réparer, mais elle a aussi des délais et des limites...

Ainsi, il existe des médicaments qui soulagent temporairement la douleur mais doivent être pris de manière récurrente...et il y a un médicament qui soigne efficacement et durablement.

Prenez cet exemple : vous êtes à l'hôpital. Vous avez une jambe cassée. Les gens peuvent veiller sur vous jour et nuit. Ils peuvent vous aimer infiniment. Ils peuvent vous aider en faisant le ménage chez vous, en vous apportant de la soupe tous les jours, en vous disant que vous êtes formidable, en vous tenant la main, en vous faisant la lecture, en vous faisant des compliments, en vous disant que bientôt votre jambe sera complètement guérie, en écoutant encore et encore comment vous vous êtes cassé la jambe, combien vous avez souffert, et ainsi de suite.

Mais votre jambe guérira seulement si vos os sont ressoudés, si un plâtre est soigneusement posé, si vous portez ce plâtre suffisamment longtemps, si vous gardez cette jambe en hauteur, si vous évitez d'y exercer de la pression, si vous mangez et prenez les vitamines et minéraux appropriés pour renforcer les os, si vous prenez soin de votre jambe, si vous entraînez votre jambe pour développer la masse musculaire, si vous réparez cet escalier terriblement dangereux duquel vous êtes tombé car une marche a cédé.

Ainsi la carte menant à votre véritable foyer est tracée.
De grands espoirs et de bonnes résolutions attendent ceux qui n'ont pas guéri de la manière décrite. Peut-être ont-ils essayé à plusieurs reprises, et le temps est venu d'essayer à nouveau. Ça serait bon pour eux et pour ceux qui les entourent. Je pense également qu'on peut décider de ne pas entreprendre cette démarche, ou de l'arrêter, ou de ne pas solliciter l'aide qui est proposée ; cependant, dans un tel cas, le prix à payer pourrait être très élevé comparé à l'effort pour mener à bien ce projet, pour apprendre à contrôler plus efficacement le véhicule appelé corps, mental, esprit, âme.

Lorsqu'on est prêt à entreprendre cette démarche et qu'on souhaite donner et recevoir de soi-même... tout ce qui est nécessaire pour guérir, se renforcer et tenir debout par soi-même...
pas seulement les éléments périphériques qui sont souvent illusoires et éphémères... alors on pourra guérir, on pourra se renforcer. On pourra se tenir debout par soi-même, plus orphelin de son véritable soi.

En même temps, nous avons tous le droit de poser les limites qui nous semblent le plus pertinentes, et de dire non, oui, peut-être, peut-être pas, plus tard, et non, jamais...quand bon nous semble, et de demander que ces limites réfléchies soient respectées, sans provoquer flatteries, lamentations ou questionnements par quiconque.

Plus nous guérissons, mieux nous comprenons un « oui dit de tout son coeur » et le plus facilement nous acceptons un « non dit de tout son coeur »... que nous en comprenions les raisons et objectifs ou pas.

A mes yeux, un « non » signifie juste ça : Ce n'est pas à toi d'ouvrir cette porte. Va de l'avant, de nombreuses portes t'attendent. Nombre ne t'ouvriront pas non plus, mais certains le feront. Poursuis ton effort. Et la plupart de ces portes contribuent à ta guérison.

Heureusement, notre force et notre guérison ne dépendent de personne - absolument personne - hormis nous-mêmes.

Dieu merci...

Avec tout mon amour,
Dr
.e


richel
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Juin 2011, 10:06



La victime oubliée :
Les femmes qui aiment les psychopathes


Sandra L. Brown
Traduction : SOTT

« On ne peut prévenir ce qu'on n'identifie pas, on ne peut traiter ce qu'on ne diagnostique pas. Et l'on ne peut enseigner la façon de les repérer à moins de comprendre soi-même la pathologie. »
Des millions de dollars ont été investis dans la recherche et la publication d'études sur les psychopathes, tandis que rien n'a été consacré, aussi bien en termes de temps que d'argent, au « sous-produit » alarmant de la psychopathie - ses victimes. Puisqu'il y a 3 ou 4 fois plus d'hommes psychopathes que de femmes psychopathes, je parlerai essentiellement des femmes victimes d'hommes psychopathes dans cet article.

En dépit du fait que les psychopathes dévastent tout et tout le monde sur leur passage, y compris les femmes et les enfants qui les aiment, pourquoi les cliniciens n'ont-ils pas jugé bon d'étudier et de parler, dans leurs écrits, de la source la plus évidente de compréhension de ce problème : les personnes ayant survécu à des relations intimes avec des psychopathes ? L'étude de toute maladie implique la collecte et l'analyse minutieuse de ses symptômes, et la psychopathie est assurément une maladie sociétale. Même notre système judiciaire rassemble des informations sur les criminels en recueillant sur place des récits de témoins directs. Alors, à nouveau : pourquoi n'existe t-il pas d'informations cliniques sur - et encore moins d'intérêt pour - les compagnes des psychopathes ?

Je pense qu'une des réponses est : les thérapeutes ne les reconnaissent pas comme victimes de la psychopathie car, en général, ils ne reconnaissent pas leurs compagnons comme psychopathes ! Les rares fois où des victimes de psychopathes sont identifiées, elle sont mises dans le même sac que les survivantes de violences domestiques plus typiques ; ou bien étiquetées « co-dépendantes », accro aux relations/sexe ; et/ou encore étiquetées comme souffrant du Trouble de la personnalité dépendante. Ces explications données aux relations amoureuses pathologiques, explications inexactes et souvent fondées sur des préjugés, n'aident pas les victimes à trouver un traitement spécifique à leur dynamique relationnelle atypique et aux symptômes qui en résultent, pas plus qu'elles ne contribuent (comme elles le pourraient) à nos connaissances en matière de psychopathie elle-même. Il est grotesque que, dans le milieu médical, les victimes ne soient pas plus plus facilement identifiées ou mieux comprises, et que cette source abondante d'informations vitales ne soit pas exploitée.

J'en suis venue à étudier la pathologie de façon indirecte - je ne cherchais pas à travailler sur les relations Cluster B (c'est-à-dire les troubles de la personnalité narcissique, antisociale, histrionique et borderline ; il existe 3 clusters [groupes - NdT] dans lesquels classer les troubles de la personnalité, en se fondant sur des caractéristiques communes). Mon but était seulement de conseiller des victimes de crimes. Toutefois, ce travail m'a menée à une carrière dans le domaine de la psychopathologie et, aujourd'hui, après avoir passé 20 ans à « traiter » des personnes souffrant de troubles de la personnalité, j'ai acquis une nouvelle appréciation de la profondeur des ravages permanents causés par ce que Otto Kernberg appelle les « troubles graves de la personnalité ». Ces troubles sévères affectent non seulement celui qui en souffre, mais aussi les membres de sa famille, ses compagnes/compagnons, amis, enfants, voire même les thérapeutes eux-mêmes. Aujourd'hui encore, je suis bouleversée quand je vois que les progrès thérapeutiques des personnes souffrant de troubles de la personnalité sont mesurés au millimètre près, tandis que la dévastation qu'ils laissent derrière eux se mesure en kilomètres.

Après des années passées à travailler avec des personnes souffrant de ces troubles, mon centre d'intérêt a évolué : j'ai réalisé qu'il serait beaucoup plus productif de consacrer mon temps et mon énergie aux personnes qui ne reconnaissaient pas le pathologique en approche dans leur vie. Le problème était clair : les femmes devenaient victimes parce qu'elles ne reconnaissaient pas la différence entre une diversité de personnalité normale et les signes et symptômes de la pathologie. En dépit du fait que la plupart des individus souffrant de troubles de la personnalité peuvent se dissimuler pendant un certain temps sous un masque de santé mentale, il y a des signes et symptômes que les non-professionnels peuvent apprendre à détecter, afin d'éviter certains des événements les plus dévastateurs connus de notre société. J'ai remarqué que les expériences avec des « hommes dangereux » dont ces femmes tentaient de guérir découlaient en grande partie de deux types de pathologie : les narcissiques et, à l'autre bout du spectre antisocial, les troubles de la personnalité antisociale, les sociopathes et les psychopathes. Alors, j'ai commencé à donné des cours d'éducation à la psychopathologie pour le public. Dans l'un de mes premiers livres, How to Spot a Dangerous Man Before You Get Involved [Apprendre à repérer un homme dangereux avant de s'engager - NdT], je me suis focalisée sur les effets que peuvent induire les troubles de la personnalité Cluster B sur une relation. À cette occasion, j'ai inventé l'expression "relationships of inevitable harm" [« relations entraînant un mal inévitable » - NdT]

En conseillant les victimes d'individus souffrant de troubles de la personnalité, en les entendant raconter des choses qui me faisaient dresser les cheveux sur la tête, je me suis demandée pourquoi les autres thérapeutes ne s'étaient pas donné la peine d'étudier les personnes qui étaient exposées aux relations les plus dangereuses sur la planète ! Les programmes de prévention de la violence existaient pourtant depuis les années 1970, alors pourquoi ce groupe de victimes potentielles d'homicides n'était-il pas mieux identifié, pour lui faire bénéficier de programmes de prévention ou, à tout le moins, de traitements ? Pourquoi personne n'avait jamais pensé à rassembler les précieuses données que seules ces victimes pouvaient fournir ?

En tant que l'un des premiers thérapeutes à avoir étudier de façon approfondie les aspects cliniques caractérisant les compagnes de psychopathes, j'ai découvert avec fascination que ces femmes avaient en commun certains traits de personnalité. Les histoires de leurs dynamiques relationnelles étaient comparables, et les symptômes post-relationnels identiques. En même temps, en dépit de l'erreur de catégorisation thérapeutique mentionné plus haut et de l'incompréhension sociétale concernant ces victimes, il s'est avéré que les femmes qui aimaient les psychopathes ne correspondaient à aucune de ces catégories ! Il était ironique de constater qu'il y avait tant de similarités entre elles, mais qu'aucune de ces similarités n'avaient quoi que ce soit à voir avec les catégories dans lesquelles on les avait rangées !

L'Institut que j'ai fondé a conduit une enquête de fond sur 75 femmes dans le monde entier (et a continué à enquêté sur nombre d'autres femmes depuis). Cette étude intensive a recueilli des données, des récits relationnels, des symptômes, des traits de personnalité et des comportements caractéristiques chez ces femmes, ainsi que les dynamiques de leurs interactions avec des compagnons pathologiques. Ces recherches centrées sur les victimes ont mis en avant le problème (il était temps) de leurs dynamiques relationnelles singulières et leur symptomatologie post-relationnelle, souvent masquée. (Pour plus d'informations, lire Women Who Love Psychopaths: Inside the Relationships of Inevitable Harm with Psychopaths, Sociopaths & Narcissists. 2nd ed. Sandra L. Brown, M.A.). Elle ont également mis en avant certains aspects inhabituels que seuls les psychopathes peuvent amener, ou perpétrer, au sein d'une relation intime. Cette étude offre un aperçu choquant de la dynamique caractérisant le mode de vie pathologiqu
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Juin 2011, 20:45

Citation :
La liste suivante ne présente pas tous les traits caractérisant ces femmes, seulement les traits les plus développés, qui sont probablement des facteurs qui ont contribué à leurs relations avec des psychopathes :

  1. Extraversion et recherche de stimulation. (Les psychopathes sont eux aussi des extravertis et recherchent la stimulation). En d'autres termes, avant la relation, il s'agissait des femmes les moins dépendantes qu'on pût trouver sur la planète !

  1. Investissement dans la relation. (La victime s'investit énormément, que ce soit émotionnellement, spirituellement, physiquement ou financièrement, dans toutes ses relations, pas seulement les relations intimes).

  1. Sentimentalité

  1. Compétitivité. (Elle est peu susceptible de se laisser distancer, relationnellement. Elle campe sur ses positions. À nouveau, rien à voir avec le type co-dépendant.)

  1. Faible évitement du danger. (Elle ne s'attend pas à souffrir, elle voit les autres selon sa propre vision d'elle-même. En d'autres termes, elle n'est pas du genre à chercher à recréer une relation abusive subie dans l'enfance. En fait, le plus souvent, ces femmes n'ont jamais subi d'abus quels qu'ils soient dans leur enfance.)

  1. Coopération

  1. Hyper-empathie. (Possiblement génétique).

  1. Responsabilité et ressource/ingéniosité


Je pense qu'on peut tous s'accorder pour dire qu'il s'agit là de femmes remarquables à tous les égards ! Ces qualités exceptionnelles ne semblent pas problématiques au premier abord, mais certains de ces traits se sont avérés plus développés que la moyenne à hauteur de 97%, ce qui prouve que le mieux est parfois l'ennemi du bien. Quand on additionne tout cela :

Trop d'empathie + attachement fort + sentimentalité forte + faible évitement du danger

... on obtient un mal inévitable. Voilà des femmes fabuleuses qui aiment profondément, qui ont un grand cœur, qui tirent un maximum de leurs relations et qui ont tendance à faire confiance sincèrement car elles croient que tout le monde ici-bas est aussi bon et loyal qu'elles. Qui plus est, ces super-traits les rendent capables de s'accrocher à cette croyance en dépit de certaines des preuves les plus effroyables du contraire.


Les pièges de l'empathie


Définition et Ambiguïté

Une étymologie étonnante

Définition du dictionnaire Le petit Robert : de en- "dedans" et -pathie "ce qu'on éprouve"
en- Élément, du latin in- et im-, de in « dans », servant, avec le radical substantif qu'il précède, à la formation de verbes composés (devient em- devant b, m, p) : emboîter, emmancher, emprisonner, enterrer.
-pathie, -pathique, -pathe Groupes suffixaux, du grec -patheia, -pathês, de pathos « ce qu'on éprouve » : antipathie, apathique, névropathe.
Philosophie, psychologie: Faculté de s'identifier à quelqu'un, de ressentir ce qu'il ressent.

Définition du dictionnaire de psychologie Doron-Parot (Puf):
Selon Carl Rogers: L'empathie consiste à saisir avec autant d'exactitude que possible, les références internes et les composantes émotionnelles d'une autre personne et à les comprendre comme si l'on était cette autre personne

(Naturellement nous prendrons soin de ne pas résumer tout le travail remarquable de Carl Rogers sur la communication à cette simple phrase. Mais c'est justement ce point qui est source d'ambiguïté: "comme si l'on était cette autre personne").

Ambiguïté

L'empathie est prônée par de nombreux spécialistes de l'aide et de la communication. Pourtant, dans le même temps, ces mêmes professionnels de la communication invitent souvent à trouver la bonne distance, à ne pas trop s'impliquer, à ne pas mettre d'affectivité.

Ceci nous donne un ensemble d'informations ambiguës car contradictoires:

Se mettre à la place de l'autre génère forcément de l'affectivité!
Garder ses distances conduit forcément à ne pas comprendre l'autre.

Cela produit des discours maladroits où l'on entend qu'il faut comprendre, écouter, humaniser (car on sent bien qu'il est urgent de progresser sur ce point) mais en même temps qu'il faut ne pas trop s'investir et garder ses distances (car il faut aussi prendre soin de soi, éviter le stress, l'attachement)

Tout cela est un peu vrai.. et aussi, en même temps, très faux. Il s'agit de concepts mal précisés. Même de nombreux professionnels s'y embrouillent. Ils en ont certainement l'intuition mais cela reste confus et les ballotte dans une oscillation entre trop et trop peu

Pour vraiment comprendre l'autre

L'illusion du miroir

Écouter l'autre pour se mettre à sa place (tout en restant soi-même) est un leurre. Se mettre à la place de l'autre, ne peut permettre de le comprendre.

Cela fait penser à Narcisse qui, voyant son image se refléter dans la fontaine, croit voir une autre personne et en tombe amoureux. Puis, dans sa stupéfaction il en oublie même de boire et meurt de soif devant sa fontaine. Il fut alors transformé en la fleur "Narcisse" dont l'étymologie nous ramène au grec narké qui a donné narcose. La fleur était reconnue comme pouvant endormir même les divinités (Dictionnaire Larousse de la mythologie grecque et romaine de Joël Schmidt)

Celui qui s'adonne à l'empathie ne fait que du narcissisme relationnel. Croyant accéder à une compréhension de l'autre, il ne voit que lui-même... et encore! il ne voit qu'une image erronée de lui-même. En effet, si plus tard il vit une situation équivalente à celle de son interlocuteur d'aujourd'hui, il vivra une expérience très différente de ce qu'il avait imaginé.

Plutôt s'ouvrir sans se mettre à la place

Se mettre à la place de l'autre est un "jeu" compliqué et dangereux. L'autre s'y sent incompris (ça peut même le rendre agressif... ou déprimé!). Quand à nous, nous croyons l'avoir compris et nous ne saisissons que de l'illusion... ce qui en découlera sera donc inadapté. En plus nous nous chargeons d'un poids qui ne nous appartient pas en tentant de "ressentir" ce que vit l'autre.

Nous pouvons faire beaucoup mieux en nous ouvrant simplement à notre interlocuteur.

Plutôt que de nous mettre à sa place, nous pouvons mettre du soin à l'entendre exprimer ce qu'il ressent, pense, ou vit à la place où il est. En laissant notre imaginaire et nos hypothèses de côté, nous pourrons mieux le comprendre.

Notre imaginaire nous est cependant très utile pour être créatif. Notre capacité à émettre des hypothèses nous est aussi très utile dans la résolution de problèmes... mais à deux conditions: d'une part, avec une rigueur mathématique, nous ne devons pas confondre hypothèses et certitudes... d'autre part avant de conclure, apprenons à lire tout l'énoncé.

Une vraie qualité d'écoute s'opère de façon active. Il serait maladroit d'être passif et de simplement laisser parler. Il est plus efficace d'aider notre interlocuteur à exprimer ce qu'il a à dire grâce à des questions pertinentes, sans conditions de réponse, et non indiscrètes. Ceci amènera la précision et la concision optimum pour le plus grand bonheur de chacun.

Cliquez ici si vous souhaitez en savoir plus sur cet aspect de la communication. Vous pourrez aussi découvrir la technique d'écoute thérapeutique qui en découle: le guidage non-directif

Être distinct sans être distant

J'entends souvent des stagiaires se préoccuper de garder la bonne distance (dans le management, dans la conduite de réunion, dans les entretiens individuels, dans l'accueil, dans l'aide et l'accompagnement, dans les soins, dans la prise en charge des personnes âgées, dans la fin de vie etc...) Que de domaines concernés!

Ceux qui se préoccupent d'humaniser les rapports humains recherchent cette distance optimum un peu comme l'alchimiste recherche la pierre philosophale... ils semblent ne jamais la trouver et ils oscillent seulement entre le trop proche et le trop loin (c'est à dire entre le copinage et l'indifférence).

Ils ne la trouvent pas car le problème de la distance et trop simple pour les esprits compliqués: La bonne distance c'est PAS DE DISTANCE DU TOUT.

Le zéro de la distance produit l'infini de la qualité. Mais "distance zéro" ne signifie surtout pas "se mettre à la place". Car se mettre à la place, c'est aboutir à une sorte de fusion... qui amène la confusion. Si la bonne distance c'est pas de distance du tout, il est par contre fondamental d'être distinct.

Nous mettrons donc un soin tout particulier à ne pas confondre distinct et distant autant qu'à ne pas confondre proche et fusionnel

Être distant, c'est se mettre en rupture (se couper) de son interlocuteur. Il en résulte bien sûr qu'on ne le voit plus.
Se mettre à la place, c'est se mettre en fusion (ne faire q'un) avec lui. Il en résulte alors qu'il disparaît et qu'on ne le voit pas non plus.

Pour voir l'autre, ce qui est important, c'est de s'individualiser. Être pleinement SOI face à quelqu'un à qui on accorde d'être pleinement LUI.

Affectivité et chaleur humaine

La chaleur humaine sans l'affectivité

Il n'y a jamais assez de chaleur humaine et toujours trop d'affectivité. Nous avons bien remarqué que l'excès d'affectivité est nuisible à la qualité de la communication, de l'aide et surtout de la psychothérapie.

Mais le problème est que l'affectivité et la chaleur humaine sont mal différenciées dans l'esprit de beaucoup de monde (y compris dans l'esprit de nombreux thérapeutes et professionnels de la communication).

Alors pour se libérer de l'affectivité, malencontreusement, certains suppriment aussi la chaleur humaine... et le résultat est toujours insatisfaisant. Où alors, voyant que cela pose problème, ils reviennent à la chaleur humaine... mais réintroduisent l'affectivité.

La chaleur humaine c'est quand on est ouvert à l'autre sans avoir besoin de lui.
L'affectivité c'est quand on a besoin de l'autre ou qu'on a peur de l'autre. Besoin de lui pour combler un de nos manques, pour nous rassurer. Peur de lui quand il risque d'aggraver un de nos manques et de nous déstabiliser.

Bien différencier la chaleur humaine de l'affectivité, permet d'être chaleureux sans ambiguïté, et d'avoir une communication plus efficace et plus sereine.

Si on est thérapeute, cela permet d'être plus efficace et plus rapide car un patient a besoin de la chaleur humaine de son thérapeute pour oser lui livrer ce qu'il a de plus précieux, intime, douloureux en lui. Mais il a besoin évidemment aussi que son thérapeute ne soit pas dans l'affectivité, sinon ça brouille sa recherche et peut même avoir des effets très néfastes.

L'empathie source d'affectivité

La chaleur humaine réchauffe alors que l'affectivité étouffe. Nous comprenons alors bien pourquoi l'affectivité est indésirable.

L'affectivité est d'autant plus indésirable qu'elle nous expose à l'envahissement. En nous mettant à la place de l'autre, nous nous exposons à ressentir une expérience qui ne nous correspond pas et pour laquelle nous ne sommes pas prêts.

Au contraire, en étant proche et distinct, nous sommes à même de comprendre l'expérience de notre interlocuteur, de nous enrichir de ce qu'il en a fait sans pour autant en subir la pression émotionnelle. Nous pouvons aussi mieux l'aider ou l'accompagner quand il vit une expérience douloureuse.

Nous devenons ainsi capables d'entendre cette expérience sans la dramatiser ni la banaliser. Nous devenons capables d'en saisir la juste mesure: celle de l'autre (qui n'a forcément que peu à voir avec la nôtre). Nous pouvons ainsi humaniser profondément notre communication qui s'ajuste à la réalité de l'autre.

L'inconvénient majeur de l'empathie est qu'elle produit au contraire une sorte d'état fusionnel, générant illusion, confusion et affectivité. Il n'en résulte aucune chaleur humaine, mais par contre beaucoup de stress et d'incompréhension.

Conclusion

Le poids des mots

Au fond peut-être ne devons-nous pas attacher trop d'importance au fait qu'une chose, une idée, une attitude soit désignée par un mot plutôt qu'un autre. Au fond, ce qui importe c'est ce que nous en faisons! Les mots ne sont peut-être qu'une convention?

Pourtant, quand je rencontre autant de professionnels de l'aide et de la communication avoir personnellement (et même promouvoir dans leur entourage) des propos et des attitudes qui produisent l'inverse des effets attendus... je pense que la précision du langage est ici particulièrement nécessaire.

Et puis les mots ne sont pas seulement une convention. Quand on les étudie, on peut remarquer que souvent ils contiennent dans leur étymologie, dans leur construction, un aspect profond de ce qu'ils désignent.

Se remettre aux commandes

J'ai bien conscience qu'avec cet article j'invite quelques personnes à se remettre en cause par rapport à l'empathie.

Mais se remettre en cause c'est se remettre au commandes de sa vie. C'est ne pas croire ce qui est dit parce qu'on nous le dit (même si on prétend nous donner des "preuves"). C'est plutôt confronter ce qu'on sait à l'expérience et en mesurer l'efficacité sans complaisance.

Les remises en cause sont sources de progrès
. Elles ne sont pas destruction du passé, mais ajustements, ajouts, discernement accru, enrichissement. Ce qui importe, ce n'est pas d'avoir raison. Ce qui importe, c'est que l'aide, le communication, la psychothérapie, l'accompagnement soient efficaces au delà des croyances de chacun.

Thierry TOURNEBISE
http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/empathie.htm

:aa:


Dernière édition par douceur le Mar 21 Juin 2011, 23:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Juin 2011, 22:11

Citation :
Ce qui importe, ce n'est pas d'avoir raison. Ce qui importe, c'est que
l'aide, le communication, la psychothérapie, l'accompagnement soient
efficaces au delà des croyances de chacun.

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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Juin 2011, 22:40



............ l'empathie


Pour Naomi Feil, l'empathie, c'est marcher dans les pas de l'autre............

Nicole Poirier parle d'aller à la rencontre de l'autre, de percevoir comment la personne a envie qu'on l'accompagne

Quand a Carl Rogers, il parle de la compréhension de l'autre, de l'art de percevoir le sentiment, avec les notions d'authenticité, de non jugement.........


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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Juin 2011, 23:35

Citation :
Définition du dictionnaire de psychologie Doron-Parot (Puf):

Selon Carl Rogers: L'empathie consiste à saisir avec autant d'exactitude que possible, les références internes et les composantes émotionnelles d'une autre personne et à les comprendre comme si l'on était cette autre personne

(Naturellement nous prendrons soin de ne pas résumer tout le travail remarquable de Carl Rogers sur la communication à cette simple phrase. Mais c'est justement ce point qui est source d'ambiguïté: "comme si l'on était cette autre personne").
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Juin 2011, 14:13

Je découvre... cet intérêt pour ces femmes de psychopathes! qu'elles soient connues, reconnues, accompagnées...

Sujet intéressant a partager, à faire suivre..
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Juin 2011, 23:57

Citation :
DIFFÉRENCE ENTRE MANIPULATEUR ET PERVERS NARCISSIQUE

Après avoir lu beaucoup de commentaires d'internautes, je me suis aperçu que beaucoup d'entre vous confondent manipulateur et pervers narcissique.
Il n'y a rien de plus faux !
Un manipulateur n'agit pas forcément dans le but de faire du mal alors que le pervers narcissique prend plaisir à faire souffrir.
La manipulation n'est alors qu'une des caractéristique de sa personnalité.

Pour être sûr de vous, vous pouvez aller voir ce blog qui explique clairement la personnalité du pervers narcissique :

http://pervers-narcissique.blogspot.com/

Citation :
Ce blog a été créer pour venir en aide à toutes les personnes qui en ressentent le besoin, ainsi que pour comprendre cette psychopathologie. Vous pouvez également parler de votre vécu. Si des psychiatres ou autres spécialistes viennent sur ce blog, nous les remercions de nous laisser des commentaires afin de nous aider à mieux connaître la perversité narcissique.

profil du pervers narcissique

Ruses, stratégies et tactiques des pervers narcissiques

Le pervers a en général beaucoup d’imagination, et il est difficile de recenser, ici, les milliers de ruses et tactiques, dont il dispose dans son arsenal.

L’induction (suggérer l’idée à l’autre)

La grande force du pervers narcissique est l'art de l'induction.

Il s'applique à provoquer chez l'autre des sentiments, des réactions, des actes, ou, au contraire, à les inhiber. Il fonctionne en quelque sorte comme un magicien maléfique, un hypnotiseur abusif, utilisant successivement injonctions et séduction. Evitant d'exprimer à l'autre ce qu'il pense, de l'éclairer sur ses intentions, il procède par allusion, sans jamais se compromettre. Pour mieux duper, il suscite chez l'autre un intérêt pour ce qui va faire l'objet de la duperie, qu'il va rendre aussi alléchant que possible sans jamais en parler ouvertement. Etalant connaissances, savoir, certitudes, il va pousser l'autre à vouloir en savoir plus, à convoiter l’objet en question et à exprimer son désir de se l’approprier.

Il procède de la même façon s’il a l'intention a priori de refuser quelque chose. L'autre, qui n'avait pas l'idée de demander quoi que ce soit, va se sentir pris à contre-pied sans savoir exactement pourquoi : il se promettra alors de ne jamais demander quelque chose, il doutera de sa propre honnêteté, ou même se sentira suspect, entrant inconsciemment dans le jeu du pervers narcissique. Ce dernier, pour prendre l'ascendant sur sa « victime », assortira volontiers son discours d'un message moralisateur et s'affichera comme un être « noble et pur », contraignant l'autre qui ne veut pas être repoussé à s'identifier à cette morale, que cela soit dans l’acceptation ou le refus de la chose suggérée.

Faisant parler le pervers narcissique, Alberto Eiguer écrit : « Il faudrait que vous agissiez de sorte qu'il ne reste aucun doute que vous êtes moi... et que tout ce que vous faites, dites ou éprouvez, confirme que je suis le seul, moi, le plus grand et cela même au prix de votre propre disqualification ». On touche ici au fondement de l'induction narcissique.

Inhiber la pensée critique de la victime

Lors de la phase d'emprise, la tactique du pervers narcissique est essentiellement d'inhiber la pensée critique de sa victime. Dans la phase suivante, il provoque en elle des sentiments, des actes, des réactions, par des mécanismes d'injonction ou d’induction. « Si l'autre a suffisamment de défenses perverses pour jouer le jeu de la surenchère, il se met en place une lutte perverse qui ne se terminera que par la reddition du moins pervers des deux. Le pervers essaie de pousser sa victime à agir contre lui (et à la faire agir d’une façon perverse) pour ensuite la dénoncer comme « mauvaise ». Ce qui importe, c'est que la victime paraisse responsable de ce qui lui arrive ». (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 122).

Emploi de messages paradoxaux

Le pervers narcissique se complaît dans l'ambiguïté. Par ses messages paradoxaux, doubles, obscurs, il bloque la communication et place sa victime dans l'impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisqu'elle ne peut comprendre la situation. Elle s'épuise à trouver des solutions qui seront par définition inadaptées et rejetées par le pervers dont elle va susciter les critiques et les reproches. Complètement déroutée, elle sombrera dans l'angoisse ou la dépression (voir Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », « La communication perverse », p. 111).

Calomnies et insinuations

« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » (Beaumarchais).

Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d'y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d'allusions voilées, insidieuses. À la longue, il réussira à semer le doute, sans avoir jamais prononcé une phrase qui pourrait le faire tomber sous le coup d’une accusation de diffamation.

Il usera du pouvoir de la répétition et ne cessera pas de semer le doute sur l’honnêteté, sur les intentions de l’adversaire qu'il veut abattre s'appuyant sur la tendance humaine à croire « qu’il n’y a pas de fumée sans feu ».

Vous encenser pour mieux vous couler

Il commence par vous encenser. Vous êtes le meilleur, le plus doué, le plus cultivé… Personne d'autre que vous ne compte pour lui (il n'hésite d'ailleurs pas à dire la même chose successivement à plusieurs personnes). Ces éloges et ces protestations d'attachement lui permettent de mieux « vous couler » ensuite en jouant sur l'effet de surprise, et de vous atteindre d'autant plus que vous ne vous attendiez pas à l'attaque et qu'il a en outre pris soin de choisir précisément le moment où vous pouviez le moins vous y attendre.

Se valoriser sans cesse et dévaloriser l’autre

Les narcisses cherchent à évoluer sous les feux de la rampe, à choisir des situations où d'autres pourront les admirer. Ils veulent capter l'attention de leurs semblables qu'ils considèrent, par ailleurs, comme de simples faire-valoir, victimes potentielles qu’ils n'hésiteront pas à critiquer en public, souvent insidieusement.

Séduction, jeu sur les apparences

Contrairement au pervers de caractère, qui irrite son entourage par ses revendications et nie radicalement l’autre, le pervers narcissique, lui, réussit à créer un élan positif envers lui. Comme toute personne manipulatrice, il sait se rendre aimable.

Il change de masque suivant les besoins, tantôt séducteur paré de toutes les qualités, tantôt victime faible et innocente. Il a un souci scrupuleux des apparences, donnant le plus souvent l’image, valorisante pour son ego, d’une personne parfaite, image qui cache son absence d’émotion, d’amour, de sincérité et d’intérêt pour tout ce qui n’est pas lui. Il ne s'intéresse pas à la réalité, tout est pour lui jeu d'apparences et de manipulation de l'autre. Il excelle à susciter, amplifier et faire alterner chez l'autre regrets et peurs.

Fausse modestie

Lors de l’utilisation de la technique de l’induction (voir plus haut), il se présente bien volontiers comme une personne modeste, n’osant pas proposer ses solutions ou l’objet de sa duperie (l’appât), l’objet qu’il veut soumettre à la convoitise de l’autre.

Comme un rusé paysan, il est capable parfois de se faire passer pour bête et naïf, prêchant le faux pour savoir le vrai. Un très bon moyen de guerre psychologique pour tirer les vers du nez d’une personne trop pleine de certitudes.

Confusion des limites entre soi et l'autre

Le pervers narcissique n'établit pas de limites entre soi et l'autre. Il incorpore les qualités de l'autre, se les attribue pour pallier les faiblesses de sa véritable personnalité et se donner une apparence grandiose. Ces qualités qu'il s'approprie, il les dénie à leur véritable possesseur, cela fait partie intégrante de sa stratégie de la séduction. « La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l'autre. Cette séduction est narcissique : il s'agit de chercher dans l'autre l'unique objet de sa fascination, à savoir l'image aimable de soi. Par une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre. Pour J. Baudrillard, la séduction conjure la réalité et manipule les apparences. Elle n'est pas énergie, elle est de l'ordre des signes et des rituels et de leur usage maléfique. La séduction narcissique rend confus, efface les limites de ce qui est soi et de ce qui est autre. On n'est pas là dans le registre de l'aliénation - comme dans l'idéalisation amoureuse où, pour maintenir la passion, on se refuse à voir les défauts ou les défaillances de l'autre -, mais dans le registre de l'incorporation dans le but de détruire. La présence de l'autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement Moral, p. 94).

Utilisation de fausses vérités énormes ou crédibles

La communication perverse est au service de cette stratégie. Elle est d'abord faite de fausses vérités. Par la suite, dans le conflit ouvert, elle fait un recours manifeste, sans honte, au mensonge le plus grossier.

« Quoi que l'on dise, les pervers trouvent toujours un moyen d'avoir raison, d'autant que la victime est déjà déstabilisée et n'éprouve, au contraire de son agresseur, aucun plaisir à la polémique. Le trouble induit chez la victime est la conséquence de la confusion permanente entre la vérité et le mensonge. Le mensonge chez les pervers narcissiques ne devient direct que lors de la phase de destruction, comme nous pourrons le voir dans le chapitre suivant. C'est alors un mensonge au mépris de toute évidence. C'est surtout et avant tout un mensonge convaincu qui convainc l'autre. Quelle que soit l'énormité du mensonge, le pervers s'y accroche et finit par convaincre l'autre. Vérité ou mensonge, cela importe peu pour les pervers : ce qui est vrai est ce qu'ils disent dans l'instant. Ces falsifications de la vérité sont parfois très proches d'une construction délirante. Tout message qui n'est pas formulé explicitement, même s'il transparaît, ne doit pas être pris en compte par l'interlocuteur. Puisqu'il n'y a pas de trace objective, cela n'existe pas. Le mensonge correspond simplement à un besoin d'ignorer ce qui va à l'encontre de son intérêt narcissique. C'est ainsi que l'on voit les pervers entourer leur histoire d'un grand mystère qui induit une croyance chez l'autre sans que rien n'ait été dit : cacher pour montrer sans dire. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement moral, page 94)

Il use d'un luxe de détails pour éteindre la vigilance de ses proches. « Plus le mensonge est gros, plus on a envie d'y croire. »

Se poser en victime

Lors des séparations, les pervers se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.

Il peut se faire passer pour faible, pour le « chien perdu sans collier », prendre la mine de chien battu, les yeux tristes, dont voudront alors justement s’occuper les femmes maternelles, dévouées, celles ayant une vocation de dame patronnesse, celles n’existant que par le dévouement à autrui, celles qui deviendront souvent leurs future victime. Cela afin de mieux faire tomber dans ses filets

Il a d’ailleurs un talent fou pour se faire passer pour une victime. Comme il a un talent fou, pour se faire passer pour malade ou irresponsable ou tirer profit d’une maladie (imaginaire ou réelle), d’un accident, user ou abuser d’un handicap réel etc.

Création d’une relation de dépendance

L'autre n'a d'existence que dans la mesure où il reste dans la position de double qui lui est assignée. Il s'agit d'annihiler, de nier toute différence. L'agresseur établit cette relation d'influence pour son propre bénéfice et au détriment des intérêts de l'autre. « La relation à l'autre se place dans le registre de la dépendance, dépendance qui est attribuée à la victime, mais que projette le pervers [sur l’autre]. A chaque fois que le pervers narcissique exprime consciemment des besoins de dépendance, il s'arrange pour qu'on ne puisse pas le satisfaire : soit la demande dépasse les capacités de l'autre et le pervers en profite pour pointer son impuissance [celle de sa victime], soit la demande est faite à un moment où l'on ne peut y répondre. Il sollicite le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu'elle était » (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 115).

Le plus dur pour la victime est de ne pas rentrer dans le jeu, en particulier le jeux des conflits artificiels, provoqués par le pervers.

Dissimulation

Le pervers agit à l’abri des regards. Les maltraitances sont rarement sous le feu des projecteurs, mais plutôt perpétrées dans le secret des alcôves. Les pervers sont les professionnels de la double vie et de la double personnalité.

Mimétisme

Ce sont de véritables caméléons, aptes à mimer les attitudes et les paroles de son interlocuteur pour susciter chez lui l'illusion d'un accord parfait, d'une entente exceptionnelle qui ne cesse de s'approfondir. Le mimétisme est d’ailleurs l'une des techniques employée par la Programmation neuro-linguistique.

Diviser, cloisonner ses relations

Par prudence, il divisera et cloisonnera ses relations, afin qu’on ne puisse pas recouper ses mensonges ou que ses victimes ne risquent pas de se s'allier contre lui. Sa technique, dans ce domaine, finit par être magistrale.

Le principe d’autorité

Il utilise son pouvoir de séduction, ses talents de comédien, son apparence de sérieux, toutes les facettes de ses « personnalités » pour s'imposer. Il aime arrêter toute discussion par quelque phrase définitive, utilisant le principe d’autorité : « Je suis malade ! », ou bien « Tu te rends compte de ce que tu me demandes ! », « Je ne peux pas discuter avec toi pour l’instant, tu vois bien que je suis pris ».

Contradictions ou contradictions apparentes

Un jour, relâchant sa vigilance, content et fier de son coup, le pervers narcissique pourra même se vanter auprès de tiers auxquels il prête ses propres pensées, de son succès, l'autre l'avait mérité, puisqu’il « n'avait qu'à ne pas être si bête et si naïf ».

Mais même quand les contradictions de son comportement éclatent semant alors le doute sur sa personnalité, ses intentions ou sa sincérité, il parvient le plus souvent à rattraper ses erreurs et à restaurer la belle image de lui-même qu'il a laissée se fissurer par manque de prudence. Il affirmera alors, par exemple, qu’il a plaisanté et qu’il ne cherchait qu’à tester son interlocuteur.

La plupart du temps, on lui pardonnera malgré tout, parce qu'il sait se rendre sympathique et surtout parce qu’il a toujours une explication pour justifier un comportement soudain contradictoire. L’erreur « désastreuse » sera mise sur le compte d’une faiblesse momentanée, d'une fatigue, d’un surmenage, d’une maladie. Finalement, on se dira que toute personne « parfaite » est faillible.

« Le pervers narcissique, […] aime la controverse. Il est capable de soutenir un point de vue un jour et de défendre les idées inverses le lendemain, juste pour faire rebondir la discussion ou, délibérément, pour choquer. » (Marie-France Hirogoyen, Le Harcèlement moral, page 108)

Tactique du harcèlement moral pervers

Isoler quelqu'un, refuser toute communication, ne pas lui transmettre de consignes, multiplier les brimades, ne pas lui donner de travail ou un travail humiliant, au contraire, lui donner trop de travail ou un travail largement au dessus de ses compétences etc... les cas de figure du harcèlement moral, du bizutage ou du mobbing, telles sont les tactiques du harcèlement moral, pouvant se décliner à l’infini.

Selon la définition la plus courante « Le harcèlement moral est un ensemble de conduites et de pratiques qui se caractérisent par la systématisation, la durée et la répétition d'atteintes à la personne ou à la personnalité, par tous les moyens relatifs au travail, ses relations, son organisation, ses contenus, ses conditions, ses outils, en les détournant de leur finalité, infligeant ainsi, consciemment ou inconsciemment, une souffrance intense afin de nuire, d'éliminer, voire de détruire. Il peut s'exercer entre hiérarchiques et subordonnés, de façon descendante ou remontante, mais aussi entre collègues, de façon latérale ».

Tactiques ultimes (sur le point d’être confondu)

Si un emballement peut conduire le pervers narcissique à commettre des actes de violence, il évite soigneusement de se faire « emballer » par la police et la justice. Pour cela, il maîtrise l'art de « l'emballage » des faits dans le discours. Pour paraphraser Philinte, dans « Le Misanthrope » : « Toujours, en termes convaincants, ses dénégations sont dites ». Acculé, il peut se faire passer pour fou, irresponsable de ses actes, car on sait que les fous peuvent tout se permettre (article 122-1 du nouveau code pénal).

http://profil-pervers-narcissique.blogspot.com/
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Juin 2011, 00:04

Test du manipulateur à tendance pervers

Vous souhaitez savoir si vous êtes un manipulateur pervers ou comment les reconnaître?

Il faut au moins une dizaine de caractéristiques du test ci-dessous pour être un manipulateur pervers :


1 - Il culpabilise les autres, au nom du lien familial, de l'amitié, de l'amour, de la conscience professionnelle, etc...

2 - Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités.

3 - Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions.

4 - Il répond très souvent de façon floue.

5 - Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations.

6 - Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.

7 - Il fait croire aux autres qu'ils doivent être parfaits, qu'ils ne doivent jamais changer d'avis, qu'ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et aux questions.

8 - Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres: il critique sans en avoir l'air, dévalorise et juge.

9 - Il fait faire ses messages par autrui ou par des intermédiaires (téléphone au lieu du face à face, laisse des notes écrites).

10 - Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux règner et peut provoquer la rupture d'un couple.

11 - Il sait se placer en victime pour qu'on le plaigne (maladie exagérée, entourage "difficile", surcharde de travail, etc...)

12 - Il ignore les demandes (même s'il dit s'en occuper).

13 - Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins (notions d'humanité, de charité, de racisme, "bonne" ou "mauvaise" mère, etc).

14 - Il menace de façon déguisée ou fait un chantage ouvert.

15 - Il change carrément de sujet au cours d'une conversation.

16 - Il évite ou s'échappe de l'entretien, de la réunion.

17 - Il mise sur l'ignorance des autres et fait croire à sa supériorité.

18 - Il ment.

19 - Il prêche le faux pour savoir le vrai, déforme et interprète.

20 - Il est égocentrique.

21 - Il peut être jaloux même s'il est un parent ou un conjoint.

22 - Il ne supporte pas la critique et nie les évidences.

23 - Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres.

24 - Il utilise très souvent le dernier moment pour demander, ordonner ou faire agir autrui.

25 - Son discourt paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes, ses actes ou son mode de vie répondent au shéma opposé.

26 - Il utilise des flatteries pour nous plaire, fait des cadeaux ou se met soudain aux petits soins pour nous.

27 - Il produit un état de malaise ou de sentiment de non-liberté (piège).

28 - Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d'autrui.

29 - Il nous fait faire des choses que nous n'aurions probablement pas faites de notre propre gré.

30 - Il est constamment l'objet de discussions entre gens qui le connaissent, même s'il n'est pas là.

http://manipulation-perverse.blogspot.com/
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Juil 2011, 00:31

La perversion narcissique
Du psychopathe au PN histoire d'une évolution


Le peuple humain outragé par l'élite perverse ! Le peuple humain brisé par l'élite perverse ! Le peuple humain martyrisé par l'élite perverse ! mais Le peuple humain libéré par l'élite juste, noble et courageuse ... quand pourrons nous dire cela Jean Faggiani ?

Dans ce chapitre nous allons nous intéresser à la perversion narcissique et à ses implications et conséquences sur l'humanité.

Il s'agit d'une réflexion rudimentaire et béotienne, tous vos éclaircissements à ce sujet et vos apports pour en corriger les imperfections sont les bienvenus.

Démocratie : système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté appartient au peuple.
« La démocratie c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. » Périclès, elle s'oppose à l'aristocratie, à la ploutocratie, à l'oligarchie, au népotisme.

Un lien existe me semble-t-il entre ces 6 événements ;

La valorisation des tendances négatives ; narcissisme, égocentrisme, orgueil ... à la place de l'humilité, de la modestie, de la simplicité ...

La montée en puissance des élitismes, du culte des stars, des célébrités, la valorisation du concept de VIP, la valorisation du pouvoir, de la richesse.

la dévaluation progressive de l'image du peuple, la réduction du peuple au rang d'objet dans les médias

La montée progressive des injustices, des humiliations et de la violence au sein et envers le peuple

La valorisation, l'exaltation et la normalisation des conduites perverses, par les médias

et l'emprise des marchands sur la société humaine et ses médias.


La manipulation marchande

Sans que nous ne nous rendions compte de rien, les marchands ont mis la main sur tous les médias de grande influence, et agissent envers le peuple comme le manipulateur narcissique envers sa proie.

Le manipulateur narcissique séduit sa victime en se montrant attentionné, prévenant, attentif.

La séduction perverse qui peut se mettre en place sur plusieurs années consiste à influencer, fasciner l'autre jusqu'à ce qu'il perde toute sa spontanéité, le privant de toute parcelle de liberté. Il sera amené à penser, a décider, à agir autrement que par lui-même, et suivant les désirs du manipulateur.
Tout cela sans qu'il s'en rende compte.

Par une manipulation subtile et par des manoeuvres successives, la victime sera amenée à accepter l'emprise sans qu'elle soit consciente qu'il y a pour elle menace. Elle se trouve alors ligoté psychologiquement.

Nous pourrions ajouter une quantité d'autres similitudes entre l'attitude du manipulateur narcissique et l'attitude du marchand à travers sa nouvelle vitrine qu'est la télévision.

Pour le marché, l'être humain ne représente qu'une puissance d'achat ou de travail, il est considéré comme un objet. Il s'agit donc d'un système pervers car tout pervers narcissique considère autrui comme s'il s'agissait simplement d'un objet.

L'exaltation des conduites sexuelles perverses par tel ou tel présentateur vedette de la télévision (partouzes, voyeurisme, échangisme prôné par certains), les conduites perverses évidentes de certains autres présentateurs (frottisme, vexations sous forme de plaisanterie, tripotages imposés par quelqu'un ayant de l'autorité), où les émissions dans lesquelles l'humiliation est devenue une norme (le maillon faible, l'île de la tentation etc.) ne sont que le reflet d'une mise sous tutelle du peuple par un système pervers, présenté par des pervers narcissiques ou des vénérateurs de la perversion (certains présentateurs de jeux semblent « se tire la bourre », à celui qui dominera le plus sont public ou ses invités considérés comme des objets).

À l'échelle individuelle, le pervers narcissique choisi une proie naïve, la séduit, puis en maniant la suggestion, le chaud et le froid, la culpabilisation sournoise, la met progressivement sous sa dépendance pour en faire au mieux un fan au pire un esclave. Ces mécanismes sont simples : il humilie sa victime et, à la moindre réaction, lui dit qu'elle n'a pas le sens de l'humour qu'elle ne comprend pas la plaisanterie.
Il l'a culpabilise sans qu'elle s'en rende compte l'obligeant ainsi à agir selon sa volonté. Il crée en elle un système de dépendance qu'il prétend être le seul à savoir soulager. Il génère en elle du stress et s'érige ensuite comme celui qui calme, qui gère, qui apaise, ou qui permet d'oublier.
Il offre des « cadeaux » que la victime doit payer en retour ; soit en acceptant les désirs du pervers, soit en acceptant d'être humilié pour faire grandir le sentiment de puissance du pervers, soit en acceptant de vénérer le pervers.

N'avons-nous pas là l'impression de voir certain présentateur de jeux télévisés, qui parviennent même à pousser le cynisme en laissant croire à leur « public victime », être les généreux donateurs de leurs gains, alors qu'en réalité ce sont eux et leurs maisons de production qui engrange les véritables gains sur le dos de leur victime le peuple.

N'avons-nous pas l'impression de voir à l'oeuvre le « système manipulateur marchand actuel » engendrant de plus en plus de dépendant, d'accroc, que la communauté doit soigner ?

Il s'agit en fait d'un pur mécanisme de manipulation narcissique, érigée en véritable système.

Quelques exemples de perversité normalisée depuis la prise en main des valeurs par le système champ.
Les jeux d'argent sont par principes immoraux puisqu'il s'agit de gagner beaucoup sans véritablement travailler, (1500 € en cinq minutes autrement dit 18 000 € de l'heure pour répondre à quatre questions idiotes de « qui veut des millions », ils opposent en fait à la morale humaine prescrivant de mériter son salaire, de travailler pour gagner de l'argent.

Non seulement le système marchand a introduit les jeux vénaux à la télévision mais il en a truffé la plupart des programmes. Les marchands poussent en même temps la perversité en demandant à des journalistes d'être les vendeurs de leurs jeux, de devenir de simples boutiquiers, ce qui permet aux marchés de corrompre un peu plus le système des journalistes le rendant de plus en plus inaptes à sa vocation, c'est-à-dire critiqué les puissants et les systèmes pervers pour défendre le peuple dont ils devraient être au service dans une démocratie réelle. Le marché intègre des êtres humains censés défendre l'humanité de la manipulation dans la manipulation elle-même.

Pour la psychiatrie, certains types de sexualité sont considérés comme perverses, déviantes. C'est le cas du sadomasochisme, du voyeurisme, de l'exhibitionnisme.
Si la psychiatrie considère ces conduites sexuelles comme déviantes ce n'est pas pour rien, c'est parce qu'elles maltraitent les victimes, c'est-à-dire les personnes vulnérables, à l'origine non-perverses entraînés dans ces pratiques par des pervers manipulateurs et habiles contre leurs convictions, leurs capacités psychiques, et contre le véritable sens qu'ils veulent donner à leur existence.
Comment se fait-il alors que ces conduites déviantes soient régulièrement prescrites, mises en avant, par certains présentateurs de télé comme si elles étaient des conduites normales. C'est exactement par le même subterfuge, que les pervers entraînent leurs victimes dans leur conduites perverses, en leur faisant croire « qu'il est normal de vivre ses fantasmes », « d'aller jusqu'au bout de sa sexualité », en les culpabilisant en leur disant « qu'ils sont ringards, démodés » etc.
Seulement, seuls les pervers sortes indemnes de ces pratiques perverses. En effet, ils sont les seuls à être suffisamment dépourvus de sensibilité, de morale, de sentiment de culpabilité, de regrets, de remords, pour vivre dans la perversion sans en être touché puisque la perversion ne peut pas toucher les pervers narcissiques immergés naturellement dans celle-ci. Le pervers ne risque pas de détruire son image, car dans la perversion il est à son image ce qui n'est absolument pas le cas des personnes vulnérables et normalement névrosées entraînées dans ces pratiques démoralisantes (un névrosé à des fantasmes comme tout le monde mais il s'interdit à les mettre en acte).

Le risque est aussi grave pour les victimes du pervers narcissique individuel que pour les victimes d'un système pervers narcissique global.

Vidée de sa substance, vidée de son sens, au bord de la dépression, et maintenu dans cet état par le pervers sadique pour jouir du spectacle, la victime finit par s'autodétruire.

Les grands pervers psychopathes comme Hitler finissent toujours par tuer l'objet qu'ils disent aimer (Hitler a conduit le peuple allemand jusqu'au suicide), quand aux « petits pervers narcissiques », ils maintiennent leur victime en état de dépendance et de vénération, ils génèrent un manque perpétuel et un épuisement psychologique et physique afin de l'utiliser à leur seule fin et de la dépouiller en permanence.
Nous pouvons dire cela du marché qui depuis qu'il est au pouvoir (le début des années 90), stresse continuellement l'humanité naïve et vulnérable, en réduit une part à l'état d'esclave (la cohorte des ouvriers du monde qui travaille aujourd'hui pour un simple salaire de survie), une autre part à l'état de fan destiné à vénérer l'élite perverse pour lui donner une bonne image d'elle-même, une autre part du peuple sensible à cela, est orienté vers les dépendances « jeux, sexe, drogue, consommation ».

De même que le pervers, efface l'image que la victime a d'elle-même pour mettre la sienne à la place, le système pervers efface l'image que le peuple a de lui-même, pour mettre la sienne à sa place (c'est pourquoi il n'est plus question du peuple à la télévision depuis les années 90, l'élite ayant pris toute la place).


L'inversion des rôles

Il faut soigner les pervers plutôt que leurs victimes.

Curieusement et bien que la psychiatrie (Freud), nous explique que le véritable malade c'est le pervers, le narcissique, le névrosé correspondant à la normalité, la psychanalyse semble délaisser totalement le cas du pervers narcissique pour ne s'intéresser qu'à ses victimes.

Une étrange pudeur semble s'être installée dans les esprits les plus critiques et les a empêchés d'essayer de percer les secrets de la relation entre deux individus caractérisés par l'emprise de l'un sur l'autre ; étonnante ou omission, et ceci d'autant plus que le narcissisme a été considéré, à l'origine, comme une perversion. Sigmund Freud en 1914 dits avoir emprunté le terme « narcissisme » a P. Näcke (1899) lequel l'avait trouvé chez H. Ellis (1898) ; ces deux derniers le considèrent comme une perversion. Alberto Eiguer ; le pervers narcissique et son complice.

Une chose d'emblée paraît remarquable dans le trio ; pervers légal, victimes sans preuve, psychothérapeute, c'est que les psychothérapeutes malgré le fait qu'ils comprennent tout à fait les mécanismes du pervers et les souffrances de la victime, continuent de soigner les victimes souvent légèrement névrosées et sensibles (c'est-à-dire tout à fait normale aux yeux de l'humanité) au lieu de mettre en garde l'humanité et ses victimes potentielles des mécanismes et de la dangerosité de ces pervers sans symptômes

Ce sont les pervers qui rendent ce monde invivable et violent pour les névrosés sensibles c'est-à-dire pour le commun des mortels, ce sont les pervers qui poussent les plus fragiles d'entre nous vers l'alcool, la drogue, l'anorexie, la perversion sexuelle, le suicide sous toutes ses formes par leurs attaques perverses, et pourtant la plupart des psychothérapeutes semblent ne se préoccuper que des victimes sans rien faire pour mettre hors d'état de nuire les bourreaux.

Depuis les débuts de la psychanalyse, le névrosé est considéré à juste titre comme la normalité et le narcissisme et la perversion, comme la véritable anormalité, et pourtant ce n'est que du névrosé dont parle la psychanalyse, c'est la victime que l'on cherche à restaurer pour les remettre d'aplomb, pour le remettre au travail et en circulation dans un monde entièrement voué aux perversions imperceptibles.
Aujourd'hui il me semble, la médecine et la psychanalyse travaille de façon générale pour le pervers narcissique. (Le pervers narcissique stresse et épuise sa victime pour mieux l'abuser, exactement comme le marché aujourd'hui qui rend fou une grande partie de l'humanité, l'épuise et l'essore, tout en demandant aux médecins de freiner les arrêts maladie consécutifs à ces attaques perverses indiscernables.
Nous sommes exactement dans le même mécanisme que les gourous des sectes, qui stressent et fatigue leurs adeptes tout en les empêchant de se soigner).

Depuis la grande émergence du système de consommation et de la prépondérance du marchand et de son « élite », même le système psychanalytique semble avoir été embrouillé par la perversion narcissique et ses moyens de séduction.

http://mecaniqueuniverselle.net/perversion/index.php
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Juil 2011, 00:52

Le cas Picasso

Nous pouvons trouver un symbole de ce brouillage de conscience dans la manipulation réussie par Picasso sur la psychiatrie et sur le psychanalyste Jacques Lacan. En effet, par ses techniques de séduction sur son entourage, Picasso pervers notoire est parvenu dans un premier temps à rendre quasiment folle une de ses nombreuses victimes en l'occurrence Dora Maar, et à convaincre son ami psychothérapeute que c'était elle effectivement qui était à soigner dans la mesure où elle était au bord de la folie et du suicide, épuisé et vidé par les humiliations et les manipulations du peintre catalan. Un psychothérapeute clairvoyant, aurait dénoncé les agissements du bourreau en même temps qu'il soignait sa victime.

Voici quelques lignes à ce sujet extrait du livre de Nicole avril chez Plon :

La rupture signifiée (mais qui n'en sera pas véritablement une car le pervers ne libère jamais sa victime et c'est ce qui l'a rendu folle), Dora Maar refuse de prendre dans les salons la pose avantageuse de l'« ex-maîtresse de Picasso ». Elle se noie dans la jalousie, le chagrin, la colère. Lacan viendra l'arracher à l'enfermement et aux électrochocs de Sainte-Anne et la fera entrer dans un tolérable « après ». Tolérable, la vie le serait davantage si Picasso ne venait de temps à autre raviver les blessures en infligeant à l'abandonnée de perverses humiliations. Quelques années après leur séparation - elle ne l'a plus revu ni n'en a eu de nouvelles -, on lui livre un énorme et très lourd colis. L'envoi est de la main du peintre. L'emballage est d'une complication extravagante pour mieux protéger le contenu qui se révélera, au bout de longs efforts, être une misérable chaise, lourde, massive, encombrante, sans valeur ni utilité. Colère et chagrin de la destinataire : elle comprend la perversité de l'expéditeur qui la fait rêver un instant d'un faux retour en grâce, et peut ensuite vérifier qu'elle reste trop dépendante de lui pour se débarrasser de l'horrible cadeau (qu'effectivement elle conservera). Dora Maar signale brièvement les cris de plaisir que lui arrachait Picasso dans leurs ébats, mais ce sont les cris de malheur qui résonnent le plus fort dans le roman de Nicole Avril. Comme pour signifier que, si Picasso était un génie, il avait aussi le génie du mal

Nous sommes aujourd'hui encore dans la même mécanique, les psychothérapeutes font entrer les victimes du marché dans un « tolérable après » comme s'ils admettaient le tribut de victimes innocentes réclamé perpétuellement par le Minotaure.

Il est temps me semble-t-il, que les psychanalystes, les psychologues et psychiatres, prennent l'attitude de Thésée et d'Ariane face au Minotaure et désigne volontairement leur corporation pour aller combattre et terrasser le monstre. Le fil d'Ariane correspond aux mécanismes stéréotypés de la perversion narcissique et du sadisme, le révéler au grand jour correspond à la mise à mort du monstre qu'il soit homme ou système (le marché aujourd'hui agi à l'échelon mondial comme un pervers narcissique envers sa victime).

Si comme le soutient P. Recamier, le pervers est un psychotique sans symptômes, il n'est pas sans victimes et ce sont ses victimes potentielles et futures qu'il est du devoir du psychothérapeute de protéger, en mettant hors de nuire le pervers narcissique, même s'il recèle un artiste (et je ne sais pas si Picasso survivra a l'échelle du temps de l'histoire de l'art) car tout pervers fini par conduire vers la mort ses victimes.

Pablo Picasso meurt à Mougins le 8 avril 1973. Des éclairs déchirent le ciel. Il a 92 ans. Comment a-t-il pu les quitter? S'interrogent ses proches, lui qui répétait : Dans la vie, il est beaucoup plus facile de commencer que de s'arrêter. Le matin de l'enterrement, Jacqueline, folle de douleur, interdit l'entrée du cimetière de Vauvenargues à la famille du peintre. Deux jours plus tard, Pablito, le fils de Paulo, fait une tentative de suicide. L'année suivante, c'est au tour de Paulo, devenu alcoolique, de mourir d'une cirrhose. En 1977, Marie-Thérèse Walter se pend dans son garage. Neuf ans plus tard, Jacqueline Roque travaille sur la rétrospective des oeuvres de son mari, puis se tire une balle dans la tête. Voyageurs sans bagages, ombres fidèles, fantômes en sursis, ils ne pouvaient se résoudrent à vivre un seul jour sans lui.

Rien n'est à exalter dans ce type de fin , quelle gloire peut en tirer Picasso, ce n'est que la conséquence de l'emprise redoutable d'un pervers sur ses diverses victimes et de l'effet dévastateur d'un pervers banal incapable d'émanciper son entourage, de l'élever pour lui offrir les moyens de grandir après lui.

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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Juil 2011, 14:24

Citation :
(...) L'exaltation des conduites sexuelles perverses par tel ou tel présentateur vedette de la télévision (partouzes, voyeurisme, échangisme prôné par certains), les conduites perverses évidentes de certains autres présentateurs (frottisme, vexations sous forme de plaisanterie, tripotages imposés par quelqu'un ayant de l'autorité), où les émissions dans lesquelles l'humiliation est devenue une norme (le maillon faible, l'île de la tentation etc.) ne sont que le reflet d'une mise sous tutelle du peuple par un système pervers, présenté par des pervers narcissiques ou des vénérateurs de la perversion (certains présentateurs de jeux semblent « se tire la bourre », à celui qui dominera le plus sont public ou ses invités considérés comme des objets).

(...) N'avons-nous pas là l'impression de voir certain présentateur de jeux télévisés, qui parviennent même à pousser le cynisme en laissant croire à leur « public victime », être les généreux donateurs de leurs gains, alors qu'en réalité ce sont eux et leurs maisons de production qui engrange les véritables gains sur le dos de leur victime le peuple.

Humiliation, violence, cruauté

Mise à mort en guise de divertissement


Vidéo (plus qu'étonnante car elle introduit la notion d' "état agentique" - provenant du mot agent -!)
reprenant ce jeu de la mort, ici :

http://www.acjlv.org/articles/le-jeu-de-la-mort-documentaire/

Citation :
" L"emprise de la T.V. sur la plupart des individus dépasse celle d'autre système d'emprise comme l'emprise que peut avoir la religion dans nos sociétés. "

Le Jeu de la mort est un documentaire mettant en scène un faux jeu télévisé (La Zone Xtrême) durant lequel un candidat doit envoyer des décharges électriques de plus en plus fortes à un autre candidat, jusqu’à des tensions pouvant entraîner la mort.

La mise en scène reproduit l’expérience de Milgram réalisée initialement aux États-Unis dans les années 1960 pour étudier l’influence de l’autorité sur l’obéissance : les décharges électriques sont fictives, un acteur feignant de les subir, et l’objectif est de tester la capacité à désobéir du candidat qui inflige ce traitement et qui n’est pas au courant de l’expérience. La différence notable avec l’expérience originelle est que l’autorité scientifique est remplacée par une présentatrice de télévision, Tania Young.

Selon les premières estimations, le taux d’obéissance est de 81 % ; le documentaire compare ce résultat aux 62,5 % obtenus lors de l’expérience originale, mais oublie de préciser que plusieurs reproductions de l’expérience, aux États-Unis ou en Europe, ont donné des taux supérieurs à 80 %.

* Les participants reçoivent 5 injonctions dans la version de France Télévisions au lieu de 4 dans la version de Milgram, dont : o L’injonction « nous assumons toutes les conséquences », présente seulement dans des variantes de l’expérience originale o La présence d’un public (qui intervient à la cinquième injonction) ; * La mise en jeu fictive d’une somme d’argent (même si les candidats étaient avertis qu’ils ne gagneraient rien, l’argent est une raison invoquée dans la quatrième injonction) ; * Contrairement à l’expérience de Milgram, une femme perçue comme séduisante représente l’autorité, ce qui pourrait influencer davantage les résultats ; * Le rôle de la télévision (qui a notamment incité 6 % des candidats de La Zone Xtrême à dire qu’ils avaient considéré qu’il était impossible que la télévision laisse souffrir un être humain).

http://www.acjlv.org/articles/le-jeu-de-la-mort-documentaire/
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Juil 2011, 15:15

Dans ce sujet les messages expliquent surtout la manipulation... et beaucoup moins les raisons qui poussent à en être la victime (mot utilisé par convention mais qui ne reflète pas la réalité).

Certes, lorsqu'une personne est victime d'une manipulation, c'est par définition qu'elle ne s'en rend pas compte. Cependant, surtout dans le cadre d'un couple, il est rare que la victime ne s'aperçoive pas de sa condition. Car tout le monde sait bien qu'il y a toujours un "gentil narcissique" qui vient prendre "sa dose" en venant expliquer les choses à la victime. Au passage et à une autre échelle, c'est ce qui se passe ici sur le forum. Ohhh miroir mon beau miroir....

Donc, dire que dans un couple la victime ne soit pas alertée de l'état déficient du manipulateur semble être une erreur. Alors pour quelles raison ne s'y soustrait-elle pas ?

Est-elle conditionnée à être directement victime ? C'est sans doute bien bien plus subtil.

Le mental d'une personne est en réalité "programmé" pour toujours prendre une position supérieure, la symétrie inverse, c'est à dire la position dominée s'explique par l'identification directe au dominant, ce qui revient au même. Ce "programme" est l'héritage de la prédation organisée... elle-même l'ayant d'ailleurs héritée à son tour de quelque part. Alors lorsque la victime voit le manipulateur dans l'erreur, égotiquement elle lui pardonne ses atteintes, car au fond d'elle elle se croit supérieure à lui. Ainsi, plus le manipulateur commet de fautes, plus la victime lui pardonne (elle se sent égotiquement supérieure)... et plus elle l'aime... narcissiquement s'entend.

Seulement, bien trop souvent la victime n'a pas les capacités mentales admirées du manipulateur auquel elle se complaît inconsciemment à entrer en confrontation dans le jeu de la domination. Dans un premier temps elle va user de toutes ses possibilités intellectuelles, de douceur, de maîtrise de soi et d'abnégation pour arriver à ses fins, c'est à dire à contrôler (à prendre inconsciemment l'ascendant) sur l'autre, sur celui qu'elle admire. Comme souvent elle n'y arrive pas, car contrairement à son mental enfermé dans la morale celui du manipulateur plus libre se joue des conventions contraignantes, elle se dit que finalement elle juge narcissiquement avantageux à "laisser lomber". Souvent la réaction de prise de contrôle ratée se manifeste alors par une tentative de domination ultime en initiant la rupture. Généralement le prétendu "amour" qu'elle portait au manipulateur depuis le début va subsister aussi longtemps que va durer son amertume (réaction égotique) à ne pas avoir réussit à le contrôler. Parfois aussi la colère est aussi une tentative réactionnelle de prise de contrôle. L'autre alternative, celle de la dépression, ne viendrait que confirmer qu'un objectif n'a pas été atteint, et il devient alors difficile d'en sortir. Et comment sort-on de la dépression ? En reprennant le contrôle sur un autre. D'ailleurs, à quoi reconnait-on les personnes réellement évoluées, éh bien elles sont rarement en dépression !

On remarquera aussi que l'armerturme égotique de la victime est parfois si tenace qu'elle en devient latente et produit des effets à la moindre occasion. Cela peut se traduire par un préjugé péjoratif sytématique sur des personnes avançant les qualités des narcissiques sans pour autant en produire les réels défauts, ou encore à "poster" de longs messages sur les forums, surtout lorsque l'amertume est ré-activée.

Donc, si le narcissique est un psychopathe nécessitant des soins, il en est bien de même pour la victime.

Hum... dans tous les cas, je prends rendez-vous direct chez un psy.
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Juil 2011, 13:54

Citation :

Donc, si le narcissique est un psychopathe nécessitant des soins, il en est bien de même pour la victime.

comme de fait!
et cette rubrique du forum a été ouverte dans ce sens Sursis avec cette petite phrase en début de post:

Citation :
je vous propose pour commencer un livre qui propose des solutions!
la thèse de Steph va dans ce sens aussi, et je ne voie donc pas le pourquoi de ce genre de petite phrase à l égard de certaines de tes "amies" , alors qu il me semble que ces longs posts sont ici pour susciter une "réflexion"...que tu utilises et récupère pour régler des comptes privés .
Je ne trouve pas celà constructif et suis certaine , mais celà je n' engage que moi, que si nous entreprenons des recherches dans ce sens , c est que nous avons pris "conscience" de nos "états" de victimes, consentantes ou pas!
Là est le véritable débat pour ma part.
La qualité qu est à mes yeux "L intelligence du Coeur" n' est elle que féminine?
Les trois piliers de la Rigueur ,de la Miséricorde et de la Conscience sont de mise pour s' ouvrir à l' autre ...surtout sur un sujet aussi brûlant!


Citation :
On remarquera aussi que l'armerturme égotique de la victime est parfois si tenace qu'elle en devient latente et produit des effets à la moindre occasion. Cela peut se traduire par un préjugé péjoratif sytématique sur des personnes avançant les qualités des narcissiques sans pour autant en produire les réels défauts, ou encore à "poster" de longs messages sur les forums, surtout lorsque l'amertume est ré-activée.

Pour ma part, et selon ma compréhention de ce sujet, ce ne sont pas des défauts, mais un état d être problématique, où sont à prendre en compte des tas de critères déjà évoqués sur ce sujet.

Un peu de modération s' impose.


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Belle fin de journée
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Juil 2011, 16:07

Certainement que des histoires personnelles viennent ce greffer sur beaucoup de thèmes, et ce sujet concerne beaucoup de personnes. Je sais bien que plusieurs vont s'y reconnaître. D'ailleurs c'est en étant touché emotionnellement que l'on saisis toute la valeur de mes interrogations.

Si mon message est bien écrit en tenant compte de l'état psychologique de certains lecteurs, affirmer que je cherche "à régler des comptes" ne reflète pas sa teneur.

Cette affirmation est spéculative et gratuite, sauf à le démontrer le contraire, ce qui n'a pas été fait, car tout simplement il ne peut l'être en l'absence de motif. "Régler des comptes" suppose "punir" après avoir subit une forme "d'injustice".

Nous n'avons en réalité que ce dont nous avons besoin pour notre évolution. Il n'y a donc pas d'injustice, tout vient de Soi. Je ne pense pas être stupide au point de me contredire.

La "punition" est l'expression d'une toute puissance. La qualifier chez l'autre dans une spéculation exprime sa propre toute puissance.

Ta réponse Ambre ne vient pas du tout infirmer le fond de mon message et n'enlève aucunement sa pertinence. La bonne question, serait plutôt d'examiner si elle le confirme.

Après avoir consenti une incitation à la retenue sur un autre sujet, c'est à dire à l'occultation de mon expression dialectique, je prends note de l'orientation que tu souhaites donner à ce sujet. Du coup, je ne vois plus vraiment ce que j'ai à y faire.

Je terminerai juste par ce rappel puisé dans mon précédent message :

"Souvent la réaction de prise de contrôle ratée se manifeste alors par une tentative de domination ultime en initiant la rupture. Généralement le prétendu "amour" qu'elle portait au manipulateur depuis le début va subsister aussi longtemps que va durer son amertume (réaction égotique) à ne pas avoir réussit à le contrôler."
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Juil 2011, 18:46

Bonsoir Sursis,

Citation :
Après avoir consenti une incitation à la retenue sur un autre sujet, c'est à dire à l'occultation de mon expression dialectique, je prends note de l'orientation que tu souhaites donner à ce sujet. Du coup, je ne vois plus vraiment ce que j'ai à y faire.


je te renvoie à nos échanges privés ainsi qu' à ma réponse en mp cette après midi et ne désire aucunement "vérouiller" ce sujet cher "Prédateur narcissique un brin pervers... qui veut changer tout ça !" .
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Juil 2011, 19:32

Merci de ton attention pour m'avoir répondu en MP, j'apprécie ton tact.

Que dire... que j'aurais souhaiter que tu le fasses sur le forum ?

Je n'en sais rien. En voulant me préserver plusieurs personnes ne sauront pas le fin mot de l'explication. Enfin, certains auront déjà compris. Et puis, c'est ton forum, et sans toi je ne pourrais même pas écrire ces lignes.

Je file sur le MP.

Bisous.
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeVen 05 Aoû 2011, 21:40


Les liaisons dangereuses, ou quand un ex-conjoint abusif crie à la secte/ le témoignage de Marie, ICI
ET MISE AU POINT DE LAURA ICI
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Nov 2012, 18:00

Citation :


Beaucoup d’encre coule inutilement sur la question de si les personnes narcissiques sont vraiment mauvaises.

Eh bien, oui, de toute évidence elles le sont. Mais elles n’entrent pas dans notre concept traditionnel du mal.

Dans notre concept traditionnel, quelqu’un de mauvais l’est parce qu’il aime le mal et désire être mauvais. Il fait le mal par plaisir, juste pour faire le mal.

Les personnes narcissiques ne sont pas comme ça. Elles font le mal pour la même raison qu’un alcoolique boit – parce que ça le fait se sentir bien. La douleur reste réprimée.

En effet, est-ce qu’un alcoolique aime le whisky ? Non ! C’est une relation d’amour-haine. Il sait que ça le tue. Mais ça a une emprise sur lui. Il est accro au « high ».

Les personnes narcissiques sont acco au « high » qu’elles reçoivent lorsqu’elles blessent les autres.

Oui, elles agissent bien par méchanceté, parce qu’elles vous blessent. Ce n’est pas accidentel : elles vous blessent exprès et autant qu’elles le peuvent. Mais c’est seulement parce que vous blesser les fait se sentir bien.

Comme pour tout toxicomane, leur addiction ne constitue pas une excuse. Cela ne leur donne aucun droit de maltraiter les autres. Cela ne les libère pas de leur responsabilité pour ce qu’elles font pour obtenir leur prochain « high ». Si, par exemple, elles volent quelqu’un pour se payer une bouteille de whisky, elles ne peuvent pas prendre l’addiction comme excuse. L’addiction est juste une tentation, pas une excuse.

Les personnes narcissiques savent que si vous tuez, vous êtes un tueur ; si vous mentez, vous êtes un menteur ; si vous agressez, vous êtes un agresseur ; et ainsi de suite.
Donc, elles inventent un fantasme élaboré pour rester en déni de ce qu’elles sont – de ce qu’elles ont fait.

Elles ne peuvent pas supporter de savoir qu’elles sont mauvaises, tout comme vous ou moi ne pouvons pas le supporter.
Donc elles s’assurent de l’IGNORER, à tout prix. D’où la pensée pervertie et la façade soignée.

Les placer devant le fait qu’elles agissent par méchanceté est inutile si tout ce que ça fait est de gonfler leur satisfaction de soi. Ce qui importe est que confronter les personnes narcissiques à ce qu’elles sont brise le sort qu’elles jettent sur vous. Maintenant, vous n’êtes plus naïf.

http://narc-attack.blogspot.be/2008/03/malignant-narcissism-and-evil.html
Ceci est la suite du dossier ouvert en page 1
Le pervers narcissique
Le discours paradoxal
DIRE TOUT ET LE CONTRAIRE DE TOUT

L'usage diffamatoire de la dévalorisation, de l'humiliation,
du dénigrement par l'entretien de la polémique systématique,
se posant en martyr pour sortir indemne et victorieux


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Sphinx




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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Nov 2012, 18:43

Bonsoir Nathalie,


En fait, selon moi, il n'existe pas de Personnes humaines mauvaises. Dans tous les cas, les conduites volontairement irrespectueuses envers autrui sont toujours le résultat d'une addiction profonde et virulente.

Il y a perversion narcissique parce qu'il y a faille narcissique. Et cette faille narcissique provient d'un traumatisme.

Faille narcissique = faille de conscience, puisque narcissisme = conscience.

Donc, d'une façon pratique, un traumatisme va ouvrir une brèche dans la continuité de conscience de la Personne. Par cette brèche qui restera ouverte, la Personne pourra être manipulée par des instances régressives diverses, et même par d'autres êtres humains régressifs ayant trouvé la méthode pour pirater à distance le psychisme des Personnes fragmentées.

La crise de perversion narcissique, car il nous faut parler de crise, survient souvent aux mêmes heures, dans les mêmes conditions, et se traduit par une modification soudaine, inattendue, hors contexte, du caractère de l'individu, ce qui traduit la prise de contrôle par une entité régressive, qui tient la personnalité en otage depuis l'inconscient, à travers la "fenêtre" de la brèche de conscience.

Mais dans certaines conditions particulières, le timing peut changer, et la brèche forcée à d'autres heures et selon d'autres modalités.

La crise se réalise avec l'assentiment, quelque part, de la Personne contaminée, mais il peut y avoir oubli partiel ou même parfois complet, de ladite crise. La Personne contaminée porte en partie la responsabilité de sa manipulation, car elle en a fait le choix, lors du traumatisme. Et même si, vu les conditions de ce traumatisme, il semble qu'elle n'avait "pas vraiment le choix", ce choix a malgré tout bel et bien été fait et détermine la participation personnelle à ce qui se passe.

Mais à partir d'un certain degré d'addiction, la possibilité de reprendre et de changer ce choix devient probablement hors de portée.

Il faut garder à l'esprit que la régression existentielle fait retourner l'être vers la symbiose intégrale du foetus, et au-delà même, du pur potentiel. Cette condition est donc celle d'une addiction sans cesse plus forte et sans cesse plus refoulée.

Le seul mode relationnel qui finisse par être disponible pour une telle Personne, du moins lors des crises, est donc le mode refoulé de l'extorsion pure et simple, de tous les besoins, dans tous les domaines, l'autre étant intégralement perçu comme un simple objet de réparation possible, même si seulement transitoire, de la faille narcissique et des sensations virulentes de manques qui en naissent.

De ce fait, toute forme de demande est considérée comme absolument impraticable au regard de la faille narcissique, et seuls la malipulation, l'extorsion, l'autoritarisme subistent comme démarches possibles vis-à-vis d'autrui.

Un "pervers narcissique", lors d'une légère phase d'honnêteté, m'a dit un jour: "Ce que tu n'exiges pas, tu ne le reçois pas!"


Bisouxxx,

steph
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Nov 2012, 19:33



Citation :
La crise de perversion narcissique, car il nous faut parler de crise, survient souvent aux mêmes heures, dans les mêmes conditions, et se traduit par une modification soudaine, inattendue, hors contexte, du caractère de l'individu, ce qui traduit la prise de contrôle par une entité régressive, qui tient la personnalité en otage depuis l'inconscient, à travers la "fenêtre" de la brèche de conscience.

Mais dans certaines conditions particulières, le timing peut changer, et la brèche forcée à d'autres heures et selon d'autres modalités.

merci Steph,
cet extrait va til dans le sens de ta réponse:
extrait de « Love Bite » d' Eve Lorgen: déjà évoqué sur ce forum

Citation :

Les blessures non guéries, les traumas, les vulnérabilités émotionnelles, laissent des ouvertures pour les entités qui leur permettent de nous manipuler. Il est donc important d’avoir un bon « système immunitaire émotionnel ». Très souvent aussi, les personnes ayant beaucoup d’énergie, sont ciblées par les entités négatives. Les personnes travaillant dans l’actualité alternative, la spiritualité, la conscience… ont beaucoup plus de chance d’être affecté par des expériences de « Love Bite ». C’est, pour Eve Lorgen, un type de « guerre spirituelle »

Ces choses là ne doivent pas rester secrètes, car ce sont les prises de conscience qui déterminent l’issue de cette guerre. Pour être transmutés, les traumas doivent être reconnus et intégrés. De ce fait, les vrais guérisseurs sont « en première ligne » et subissent le plus d’attaques.

Le vampirisme énergétique : si l’on est déconnecté de sa propre énergie psychique, on devra la chercher chez les autres. C’est la même chose que font les entités avec nous. Celles qui nous entourent sont coupées de leur propre énergie, sont désalignées avec le divin, et ainsi, ont besoin de notre énergie émotionnelle. Notre champ d’énergie a besoin d’être renforcé pour être moins vulnérable à la prédation (des techniques comme la méditation peuvent aider). Les « failles » ou « trous » de ce champ énergétique doivent se résorber.

Comme nous sommes une source d’énergie, le « côte sombre » cherche à nous enfermer en terme de limitation de conscience, et à nous entraîner vers un vide énergétique, de même qu’une personne vampirique cherche à conserver son auto-contemplation en détruisant l’équilibre autour d’elle. En nous se trouve une peur profonde qui est liée au principe entropique de l’univers, mais qui nous rend vulnérable car cette partie de soi est, comme le dit Castaneda, « l’esprit du prédateur » que les « ombres » nous ont implanté, il y a très longtemps.
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Nov 2012, 20:06


Précisément. L'être régressif ne vit plus QUE par le clivage intrapsychique. Si on ôte le clivage intrapsyhique, l'être régressif ne peut plus du tout perpétuer son existence: il ne peut plus qu'être dissout dans le pur potentiel.

C'est pourquoi le mode comportemental du pervers narcissique, qui sert à nourrir les entités qui le contaminent, procède par clivage: dévalorisation, provocation, falsification, duperie, extorsion, stratagèmes,etc.

Car le clivage EST UN DRAIN énergétique, psychique.

Comme la morale est un clivage, et même LE clivage fondamental, juger moralement ne sert à rien qu'à perdre de l'énergie psychique. C'est pourquoi notre justice perd de l'énergie à juger, là où elle ferait mieux de protéger toutes les Personnes.

Et cela veut dire aussi qu'il est vain de vouloir juger le prevers narcissique! Cela ne fait que participer au vampirisme énergétique, et nous fait perdre de l'énergie psychique! Le Pervers narcissique a "gagné" lorsqu'il nous a amené à le juger!


A force de patience, de respect, de constance, et avec le concours éventuel de certaines médications, comme des anti-psychotiques, il est possible de rétablir une communication globalement sereine avec une Personne ayant des probèmes nets de perversion narcissique.

Ce n'est probablement pas toujours le cas. Mais on peut du moins essayer un temps, sans trop se laisser dévorer. Il faut garder à l'esprit que la perversion narcissique gagne toujours. L'idée n'est donc pas de spéculer sur comment avoir le dessus, car c'est impossible! Dès qu'on est dans le jeu, dès que la perversion nous a provoqué et nous a fait entrer dans le jeu narcissique, elle est d'emblée gagnante sur tous les plans! Donc, seule la position de la Proie, tenue assez régulièrement pendant un certain temps, hors de tout jeu narcissique, peut finalement avoir plus ou moins de l'effet sur la contamination. Mais peut-être jamais définitvement, sauf réintégraiton en Christ.



Amitié,

steph


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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Nov 2012, 20:19

Sinon, il y a eu au départ de l'Oeuvre, les énergies de "rejet" du Père. Car la Procréation est l'Art du refoulement. Ces énergies portent en elles l'Amour du Père, sous forme du choix existentiel. Elles permenttent à l'être nouveau de s'éloigner de la référence du Père, afin de s'authentifier par lui-même à travers le choix existentiel.

Si on interprète ces énergies comme la séparation requise pour s'authentifier au même titre que le Père, mais dans une identité différente de Lui, afin de pouvoir le Rencontrer au final (fête de l'enfant prodigue), alors c'est l'option de la progression intégratrice qui l'emporte.

Si on interprète ces énergies comme l'exclusion dévalorisante du Père, le bannissement comme châtiment d'un "péché originel", alors c'est l'option de la régression désintégratrice qui l'emporte.

Dans tous les cas, la Prédation est un élément fondamental de la Vie. Il y a simplement que lorsque cette Prédation est exportée, par l'effet de la dualisation de l'expérience d'être, alors elle peut devenir pénible, mais uniquement si c'est l'option de la régression qui l'emporte. La Prédation est en fait le Conflit identitaire en Christ, lorsque ce Conflit est exporté par la confusion des polarités sexuées du Couple Sacré.

Pour celui qui a reconnu l'Amour du Père dans son "rejet", la Prédation est visiblement un élément qui est problématique parce qu'encore non-intégré, mais qui fonde la vraie Vie lorsqu'il est intégré en Christ, dans la discrimination des polarités sexuées du Couple Sacré.

Ce n'est pas l'esprit du Prédateur qu'a semé l'"ombre" à l'origfine, mais plutôt la propagande de la version désintégratrice, à propos des énergies de "rejet" du Père... Et cette propagande travestit la Prédation en ce qu'elle n'est pas fondamentalement...

La psychose morale commence là! Le délire moral commence là! Et tout cela mène finalement à la perversion narcissique. La propagande de la régression cherche uniquement à nous convaincre que l'être est fondamentalement mauvais (d'où le "bannissement" par le Père). Perdu dans cette psychose, l'être est fragilisé, et peut être plus aisément fragmenté, et contaminé.


Amitié,

steph
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Nov 2012, 22:20

Pour en avoir rencontré quelques-unes sur mon chemin, j'ai toujours été frappée à quel point les personnes qui font le mal autour d'elles, sont persuadées d'être dans leur bon droit et d'agir pour le bien des autres, prétendent ne pas comprendre pourquoi les autres ne les aiment pas et n'apprécient pas ce qu'elles font ...
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MessageSujet: Re: L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?    L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Nov 2012, 10:02


Interview de Barbara E. Hort sur le vampirisme psychique

L'illusion du miroir: pervers narcissiques, qui sont-ils ?  - Page 2 U2

Les Faims Malsaines – A la rencontre du vampire psychique en nous-mêmes et chez les autres


Dans cette émission « La boîte de Pandore » présentée par Kaleah, Barbara Hort aborde le sujet du vampirisme psychique. Barbara Hort, Ph.D, est depuis 20 ans psychologue jungienne à Portland, dans l’Oregon. Elle a étudié les aspects vampiriques des relations avec l’éclairage des théories jungiennes des archétypes et du transfert.

Kaleah introduit le sujet en évoquant son histoire de couple, lorsqu’elle vivait en Arizona. Elle avait un petit ami qui semblait attachée à elle d’une manière très peu saine. Une femme clairvoyante voyait alors une « corde psychique » se déployer entre elle et son petit ami (voir à ce propos le DVD « Couper la corde psychique » *). Peu après, elle eut une session de guérison. Son petit ami, qui l’attendait dans une pièce adjacente, fut tout d’un coup désorienté et énervé, débarquant violemment dans la salle. Les jours d’après, elle reçut trois emails. Un d’un ex-petit ami, un de son ex-femme, et un autre de sa fille. Kaleah n’avait plus eu de nouvelles d’eux depuis au moins deux ans. Ils semblaient tous vouloir se reconnecter à elle. L’énergie psychique est une chose bien réelle et nous ne la comprenons pas, ce qui fait que nous n’arrivons pas à nous protéger.

Barbara E. Hort évoque alors l’importance des mythes traditionnels et de leurs équivalents modernes. Dans l’expression « vampirisme psychique », le terme « vampire » est métaphorique. De vrais vampires existent-ils ? Tout est possible, mais dans notre cas, il faut le voir comme une métaphore. Les métaphores et les mythes sont pour les êtres humains une manière de parler de choses trop complexes pour être énoncées concrètement.

Plus concrètement, on peut dire qu’un vampire psychique est un type d’énergie qui vit probablement en nous tous. C’est universel, on retrouve cela dans toutes les cultures. Déjà les babyloniens parlaient de monstres suceurs de sang. C’est une énergie potentielle qui est plus active chez certains que d’autres. Comme le rappelle Barbara Hort, « quand on entre dans le monde on cherche l’amour, ou sinon, le pouvoir« . Quand on se met à chercher le pouvoir, le « vampire psychique » s’active en nous. Il se réveille à chaque fois qu’on risque de manquer d’amour. On se met alors à chercher le pouvoir sur quelqu’un pour avoir l’amour de façon détournée. C’est une imitation de l’amour. On prend plus qu’on ne donne.

Quand on ne peut pas générer son propre sang, on doit se nourrir de celui de quelqu’un d’autre. Cela se produit quand quelque chose s’est cassé, brisé, ou déconnecté en nous, et qu’on ne parvient plus à avoir suffisamment d’énergie pour désirer vivre. Ainsi, sous certaines circonstances, ou avec certaines personnes, on utilise plutôt le pouvoir que l’amour. C’est une appropriation du pouvoir et de l’amour des autres, qui s’en voient dépossédés. Mais de la sorte, nous ne sommes pas réellement « nourris », nous remplissons juste momentanément un creux qui devra être de nouveau rempli. D’où le fonctionnement par compulsion, par addiction. Cette nourriture psychique est un « plat » spécial qui n’est pas réellement une nourriture destinée à nourrir un être.

Dans les légendes, les vampires sont censés vivre pour toujours. Cela suppose qu’ils soient surhumains, et on en vient alors au sujet du narcissisme, en termes cliniques. C’est lorsque une personne n’a jamais été aimée pour ce qu’elle est réellement, dans son entièreté, et qu’elle a besoin d’être « différente », « spéciale » ou de réaliser un objectif inapproprié pour exister.

Il peut y avoir des vampires qui séduisent les autres avec leur pouvoir, leur argent, leur influence… et qui se voient entourées de personnes qui lui donne volontairement leur sang. C’est un vampirisme plutôt masculin, ce qui n’empêche pas certaines femmes d’être de tels vampires. Chez les femmes, on trouve plutôt un vampirisme où la vulnérabilité est employée. Une fois prisonnier de cette mise en scène, on ne peut plus en sortir. C’est le « pouvoir » de la faiblesse – certains hommes aussi utilisent cette technique. La force vitale est dérobée sous ce masque de force ou de faiblesse.

C’est un jeu inconscient – c’est pourquoi dans les légendes, les vampires sortent la nuit. Le vampirisme est un type d’énergie qui s’active dans l’inconscient et qui peu à peu s’infiltre dans toute la personnalité jusqu’à se trouver derrière chaque action. C’est alors que des relations déséquilibrées et malsaines se mettent en place. Les vampires offrent quelque chose en échange de la force de vie, mais ce qu’ils offrent est vide ou mort : l’échange n’est pas égal. On assiste alors à l’épuisement spirituel de la personne qui a accepté le cadeau empoisonné. Tout cela se produit inconsciemment. On n’est pas conscient de l’énergie vampirique en nous-mêmes.

Barbara Hort, à propos de la situation de l’âme, explique qu’il y a trois mondes. Le monde matériel (des instincts, etc), le monde spirituel (des idées, de l’énergie, etc), et l’endroit où ces deux mondes se rejoignent : c’est là que se trouve l’âme. C’est l’esprit dans la matière. Le vampirisme intervient à chaque fois qu’il y a un déséquilibre, par exemple quand quelqu’un est trop porté vers la matière (accumulation insensée d’objets, etc), ou trop porté vers l’esprit (déconnexion d’avec le corps…).


Comment savoir que l’on est vampirique, ou qu’on subit du vampirisme ? Il y a des signes, comme à chaque fois que l’on se sent moins bien, ou que l’on sent un malaise, notamment au plexus solaire. Être ridiculisé, méprisé, etc, font partie de ces techniques vampiriques pour créer un sentiment de mal-être. (Note : certains auteurs évoquent quatre types de vampirisme, deux « autoritaires » et deux « névrotiques » : intimidateur, interrogateur, indifférent et plaintif. Dans tous les cas, c’est une recherche d’attention et d’amour de façon détournée). Les comportements d’addiction (besoin de toujours plus d’argent, nourriture, alcool, etc) sont des signes d’un désir vampirique destiné à remplir un vide qui ne peut jamais être comblé. (Note : Voir la vidéo très intéressante du Dr. Gabor Maté : Le pouvoir de l’addiction et l’addiction au pouvoir. Il explique que les comportements addictifs servent à retrouver un sentiment de bien-être fusionnel propre à la petite enfance).


C’est pourquoi Barbara Hort a appelé son livre « Les faims malsaines ». On cherche à se nourrir de quelque chose… n’importe quoi, comme un bonbon… pour calmer ce manque profond de nature émotionnel et spirituel. Comment savoir si l’on est soi-même vampirique ? De la même façon : si l’on se retrouve à « manger » des choses qui en réalité ne nous nourrissent pas… Si l’on fait les choses à l’excès, par devoir automatique, en raison de cet inconfort…

Quand on peut déceler des éléments de vampirisme en soi, c’est le signe qu’on peut s’en détacher, ce qui va de pair avec l’élévation de la conscience. Mais la plupart du temps, ce n’est pas le cas. Dans les mythes, les vampires n’ont pas d’ombres. En thérapie, c’est cette ombre que l’on veut reconnaître pour guérir. Cette ombre n’est pas forcément mauvaise, elle est constituée au départ de bons instincts qui se sont détournés. Il y a des façons productives d’utiliser l’énergie de l’ombre, une fois qu’elle est amenée à la lumière.

Pourquoi, traditionnellement, quand on se fait mordre dans un vampire, on devient soi-même un vampire ? Kaleah explique d’ailleurs que certains de ses patients se demandent, « comment savoir si je ne suis moi-même pas la personne narcissique dans la relation ? » Le vampirisme est transmissible. Lorsqu’une personne se retrouve avec si peu d’énergie, elle est tellement impuissante qu’elle doit se nourrir de quelqu’un d’autre à son tour. C’est la métaphore de la morsure, qui n’est pas sans rappeler celle de la décapitation, c’est-à-dire le fait d’être coupé de son corps, de ne pas habiter avec sa conscience la mémoire de son corps.

Maintenant, il y a un temps pour analyser une relation de vampirisme, et un temps pour agir. C’est à ce moment-là que l’on doit se demander ce qui nous fait avancer, ce qui nous « nourrit » réellement. C’est pourquoi dans la légende, on tue un vampire en lui enfonçant un épieu en bois vert dans le coeur. Cette métaphore indique que l’on doit aller au coeur des choses, et se demander : que veut-on faire de sa vie ? que prévoit-on de faire avec soi-même ? A notre époque, nous avons perdu les connaissances que nous apportaient les mythes, car nous n’avons plus l’habitude de tisser des ponts entre la dimension de l’imaginaire et le monde concret. Autrement, nous verrions que ces mythes expliquent quoi faire lors d’un cas de vampirisme psychique.

Que faire quand on s’aperçoit que l’on est embourbé dans une relation vampirique ? Ce serait une mauvaise idée de confronter directement un vampire. Les vampires n’aiment pas les affrontements directs, ils ne peuvent pas et ne veulent pas porter à la lumière leur énergie vampirique. Ils ont besoin de soutenir l’illusion et de conserver la source de nourriture – la ou les personnes dans lesquelles ils puisent leur substance vitale. L’énergie vampirique est une énergie primitive. Affronter un vampire serait comme de retirer la proie d’un animal affamé, il montrerait ses crocs. Cela ne fonctionnerait pas avec un vampire.

Du point de vue de Barbara Hort, quand quelqu’un a une relation avec une personne vampirique, il cherche une relation de pouvoir. Il se met alors lui-même à opérer sur le mode du pouvoir. Il faut donc commencer par se changer soi-même avant de changer les autres. Trouver sa propre source d’énergie saine, indépendamment de la relation, permet de rompre la relation malsaine de pouvoir. Barbara Hort cite alors un film avec Tina Turner qui illustre cette danse de la codépendance : quand on joue un jeu, on se fait prendre au jeu. Quand on se pense impuissant, quand on cherche à être « sauvé », etc, on entre dans une relation de pouvoir. Pour en sortir, il est nécessaire de puiser dans les ressources de son corps, de son âme, et de son esprit. Cela permet d’être neutre et clair, de dire par exemple : « Voici la façon dont tu fonctionnes mais je ne vais plus fonctionner comme cela. »

Des activités comme l’art, le sport, la méditation ou un apprentissage quel qu’il soit, permettent de réellement nourrir l’âme avec une vraie nourriture. Cela n’a pas besoin d’être quelque chose d’exotique ou de spirituel, mais cela doit rallumer la flamme intérieure afin de se régénérer, se recentrer. C’est seulement en vivant dans son centre que l’on peut dire : « Je suis comme cela, et toi, tu es comme cela. »

*« corde psychique »

*(Note : Voir la vidéo très intéressante du Dr. Gabor Maté : Le pouvoir de l’addiction et l’addiction au pouvoir. Il explique que les comportements addictifs servent à retrouver un sentiment de bien-être fusionnel propre à la petite enfance).
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