Sujet: Les Couleurs de la Femme et de l'Homme Lun 25 Fév 2013, 21:59
Bonsoir à tous,
Nous savons que Trois couleurs Primaires sont à la base de toutes les autres : le Jaune (citron) à « Midi ou 12h00 », le Rouge (à 4h00) et le Bleu (à 8 h00).
Nous savons également que la couleur de la Femme n’est PAS ce bleu « primaire » mais bien un bleu (plus) « Clair » et que la couleur de l’Homme n’est PAS ce rouge « vif » mais un rouge « rouge-orangé ou Rouille » telle la couleur sur l'accueil de ce forum ou celle présente sur cette image.
Et c’est uniquement lorsque nous mélangeons, à part égales, ces Trois Primaires que nous obtenons le Noir.
Si l’on trace une droite reliant deux opposés chromatiques tels que le rouge et le vert, cette droite passe par le noir « théorique » central. C’est l’effet du mélange des Complémentaires : pour obscurcir le rouge, on y ajoutera du vert, et inversement.
C’est ce que nous pouvons voir au centre de cette figure triangulaire :
La représentation suivante a le mérite de dévoiler ce qu’il se produit « après » la Fusion des Polarité à l’Horizontale: le Femme poursuit son chemin et passe du Vert, au Jaune vert puis au Jaune (citron) tandis que l’Homme, son Complément, du Rouge au Rouge violacé et enfin au Violet.
Il n’est donc pas anodin que, dans les Eglises prédominent trois couleurs noir/blanc (Prêtres), rouge (Cardinaux) et violette (Evêques) ainsi que leurs associations rouge-blanc ou noir, violet-blanc ou noir.
Sujet: Le rouge et le noir de Stendhal Lun 25 Fév 2013, 22:12
Tient, tout ceci me rappelle cette Grande Oeuvre qu’est « Le Rouge et le Noir » (1830) de Stendhal suivit du « Le Rose et le Vert » (1837)...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Rouge_et_le_Noir
Le rouge et le noir de Stendhal
Le titre du roman est un bon point de départ pour une étude du Rouge et noir : obscur à première vue, il concentre en fait bon nombre des significations essentielles du texte. Il est fondé sur le principe de l’opposition de deux couleurs, comme Le Rose et le Vert, nouvelle que Stendhal écrira en 1837 : le rouge, couleur connotant le sang, la passion, s’oppose ici au noir du deuil, de la mort. Une des interprétations du titre est liée aux jeux de hasard, où l’on peut miser sur le rouge ou sur le noir ; la destinée serait alors un jeu de hasard où l’on peut tomber sur une bonne ou une mauvaise carte.
On retrouve les deux couleurs à divers moments dans le roman. Traditionnellement, le noir est associé à la religion : l’habit que M. de Rênal fait confectionner pour Julien est un « habit noir » ; de même, arrivé aux portes du séminaire, le héros doit laisser ses habits civils chez l’hôtesse de l’hôtel des Ambassadeurs et revêtir son vêtement noir de séminariste. Le séminaire lui-même est décrit selon les procédés du roman gothique, comme un univers noir et terrible, gardé par un portier « vêtu de noir » ; la grande croix de cimetière à l’entrée de la chambre de l’abbé Pirard est « en bois blanc peint en noir », et les tableaux « noircis par le temps » figurant dans la chambre ressortent terriblement sur les murs blanchis à la chaux. Même les yeux du directeur du séminaire sont décrits comme des « yeux noirs faits pour effrayer le plus brave ». Dans l’univers du séminaire, l’opposition entre le rouge et le noir semble remplacée par l’opposition entre le noir et le blanc. Tout contraste en effet de façon frappante et vient souligner la pauvreté et la simplicité de l’univers carcéral où habite Julien. Les couleurs ne reviennent pour Julien que lors des rares excursions à l’extérieur, pour attacher les tapisseries à l’intérieur de la cathédrale ou porter la lettre de l’abbé Pirard à l’évêque de Besançon. Arrivé à Paris, Julien est toujours en habit de prêtre : « ce jeune homme pâle et vêtu de noir » semble d’ailleurs « singulier aux personnes qui daignaient le remarquer » à l’hôtel de la Mole.
Cependant, s’il ne connaît pas encore le rouge du titre, Julien va être l’objet d’une promotion, qui se manifeste directement dans les couleurs de son habit : le marquis de la Mole lui donne en effet la permission de porter un « habit bleu » lorsqu’il ne fait pas directement fonction de secrétaire. Avec cet habit bleu, il est considéré par le marquis comme un égal, pour son plus grand plaisir. C’est la seconde fois du roman que le héros voit son ascension marquée par un habit, la première étant le moment où Madame de Rênal lui confectionne un habit de garde d’honneur pour la visite d’un roi à Verrières, habit également bleu, qui permet à Julien « de quitter, ne serait-ce que pour un jour, son triste habit noir ». Le noir est donc dans Le Rouge et le Noir associé à la religion et au statut subalterne de Julien. Plus loin dans le roman, le héros est débarrassé de son habit noir, mis en dandy avec la plus grande élégance, puis habillé en uniforme de hussards, avant qu’il ne soit mis en prison.
Le rouge est beaucoup moins présent dans Le Rouge et le Noir en tant que véritable couleur, que ce soit celle des habits ou celle de lieux du roman. Il y a cependant une décoration dont le ruban est de couleur rouge, la Légion d’honneur que le chirurgien-major, premier père substitutif de Julien, lègue à son protégé. L’opposition amenée par le titre peut par conséquent être reliée à l’opposition explicitée par le narrateur au chapitre V entre carrière militaire et carrière ecclésiastique. Le rouge, couleur de la légion d’honneur, est le symbole de la carrière militaire quand le noir est celui de la carrière religieuse. Dès lors, la destinée de Julien va du noir (précepteur, séminariste, puis étudiant en théologie lorsqu’il est à l’hôtel de la Mole) au rouge lorsque le marquis de la Mole lui octroie la croix et, plus tard, lui donne un brevet de lieutenant de hussard. Cependant, la couleur rouge est aussi présente au chapitre V du livre premier lorsque Julien pénètre dans l’église de Verrières. Celle-ci est en effet décorée « d’étoffe cramoisie » qui crée, à la lumière du soleil, « un effet de lumière éblouissant, du caractère le plus imposant et le plus religieux ». « Julien tressaillit » à cette vue et s’assoit sur le banc de la famille Rênal. Plusieurs commentaires doivent être faits de ce passage ; en premier lieu, l’église de Verrières est celle, tendue des mêmes rideaux cramoisis, où Julien, à la fin du roman, tentera d’assassiner Madame de Rênal. Le rouge peut ainsi être considéré comme un présage de mort dans le début du roman, qui se réalise finalement à la fin : c’est le sang de Madame de Rênal que fera couler Julien au chapitre XXXVI du livre second. Mais ce passage montre aussi que le rouge a partie liée avec la religion : les rideaux cramoisis qui ont tellement marqué Barbey d’Aurévilly sont ceux de l’église de Verrières où se joue la première scène de dissimulation de Julien qui juge qu’il « serait utile à son hypocrisie de faire une station dans l’église ». Le rouge est ici associé à un dévoilement, symbolisé par la lumière du soleil projetée par les vitraux de l’église. Le héros ne peut être hypocrite et doit se rendre à l’évidence : la mort est liée à sa destinée, comme il le découvre en lisant « un petit morceau de papier, étalé là comme pour être lu » où est mentionnée l’exécution de Louis Jenrel sur un côté, et où figure de l’autre côté les mots « le premier pas ». Le premier pas, c’est dans le roman celui que franchit Julien en se présentant chez les Rênal et qui, inexorablement, va mener à son exécution à Besançon, ce qu’il pressent en remarquant que le nom du condamné finit comme le sien. De même, à sa sortie de l’église, il ne peut pas ne pas remarquer que le bénitier semble rouge : « C’était de l’eau bénite qu’on avait répandue : le reflet des rideaux rouges qui couvraient les fenêtres la faisait paraître du sang. » Encore une fois, en colorant l’eau, le rouge, marque de violence, vient corriger le noir associé à la religion et le rendre sanglant ; la légion d’honneur épinglée sur l’habit noir de Julien à la fin du roman ne peut ainsi amener que du sang, celui de Madame de Rênal tout d’abord, puis celui de Julien décapité.
L’exécution de Marino Faliero par Eugène Delacroix, 1827. Wikimedia
Citation :
« Delacroix racontait que c’était en peignant Marino Faliero qu’il avait trouvé sa théorie des couleurs. Il lui fallait, pour son doge décapité et ses sénateurs, des manteaux d’or, et il avait inutilement employé les jaunes les plus éclatants : ses manteaux étaient restés ternes. Il résolut d’aller au Louvre étudier les Rubens, pour essayer de ravir à cet autre titan le feu du ciel. Il chargea alors sa camérière, sa gouvernante, sa bonne, sa Jenny le Guillou, d’aller chercher un cabriolet.
Jenny vint au bout d’un quart d’heure annoncer que le cabriolet était à la porte. Delacroix, toujours avare de temps, courut au véhicule demandé. Devant la cabriolet, d’un jaune farouche, il s’arrêta court.
C’était un jaune comme celui-ci qu’il lui fallait ! Dans la position où était placée la voiture c’étaient les ombres qui le faisaient ressortir. Or, ces ombres étaient violettes. Plus besoin d’aller au Louvre ; Delacroix remonta chez lui : il tenait son effet.
De ce jour, il traça sur la muraille un double triangle ; le premier, celui qui était superposé à l’autre, portait à ses trois angles les nom des trois couleurs primitives :
jaune / rouge / bleu
Le second triangle, celui qui était dessous, portait à chacun de ses angles le nom des couleurs secondaires :
orangé / vert / violet
se composant du mélange des deux primitives (…) Il découvrit donc, plusieurs années avant Monsieur Chevreul, la loi du contraste simultané des couleurs. »
Alexandre Dumas. Causeries sur Delacroix, 1864.
Invité Invité
Sujet: Écriture "Vieille Europe" : Sara et la couleur Jaune Krist Ven 15 Mar 2013, 22:41
Bonsoir à tous,
Quelles différences y a-t-il entre le jaune du « spectre visible » (ou jaune du 3e chacra) et le Jaune « Kristique » ?
Pourquoi les représentants et adeptes des Eglises (patriarcales) ont-ils proscrit le Jaune Pâle (ou jaune citron/citrique/christique) au profit des jaunes « de basse fréquence » (~ 536-508 Hertz) exclusivement ?
Pourquoi la rouelle, étoffe de couleur jaune (ou rouge) fût-elle imposée aux Juifs comme signe distinctif depuis le Moyen-Age à la suite du concile de Latran de 1215 ?
Pourquoi parle-t-on (préférentiellement) de (seulement) 3 oeuvres alchimiques, celles : au noir, au blanc et au rouge alors que l’oeuvre au JAUNE, 3ème étape du processus, n’est pas une étape d’alchimisation « secondaire » mais bien celle faisant partie intégrante d’un « Quaternaire » ?
Couleur de vie et de spiritualité, le jaune est une des couleurs avec le plus de charge symbolique dévoyée à dessein de nuisance (couleur de la prostitution, de la jalousie, des menteurs, des trompeurs, des malades, des hérétiques, etc.) pour cacher simplement son lien « direct » avec la Femme et sa provenance de la Source.
Comment cela ?
SÁRA, Gente Dame, Princesse, autrement dit, LA Femme porte en elle, le « sárga » ou couleur « Jaune Kristique ».
SÁRAporte en elle la couleur SÁR(G)A via le LOGO-graphe du VERBE à savoir la lettre « G », consonne qui véhicule (comme déjà indiqué à différents endroits du forum) les Idéogrammes de :
- la « PIERRE Angulaire » sous la « Tente de Dieu* » ; - « iGe/éGi » (qui se lie dans les deux sens) et signifient, respectivement, (le) VERBE/du CIEL ; - áG = Branche - éG = Ciel
Quelles sont les voyelles qui peuvent être associées au « G » en vue de former un mot ? I + G + e = iGe = (Le) Verbe ;
Cette écriture antique se lisant de droite à gauche - tout comme l’Hébreu et l’Araméen qui s’est transmis aux Arabes -, j’en fais de même. Cela donne ainsi :
E + G + i= éGi = « du Ciel » - éG = Ciel (macrocosme) ; - I (iota) atome christique (microscopique) présent en nous.
Il est dit dans un proverbe qui ne date pas d’hier que : « Dieu a fait la langue hongroise si difficile pour protéger ce pays des méfaits de la mondialisation ». Mais l'est-elle vraiment « difficile » ou au contraire, est-elle justement (trop) « simple et précise » ce qui créa la grande peur du Vatican ?
Les humains ont la prérogative de choisir, reconnaître et honorer leur interprétation de la réalité, leur définition du Christ et de Dieu et d’agir en conséquence.
Rappels de faits importants :
- Les Jésuites sont à la base des (tentatives) de falsifications des Róvás : ils essayèrent d’introduire dans les Róvás de (faux) glyphes « solaires » (égyptiens) en forme de scarabées qui référaient les entités intrusives de type scarabée justement (ou Nécromitons insectoïdes qui donnèrent naissance aux hybrides « Hommes-en-Noir »).
- La lettre « J » a donné nom aux entités liées à ces Nécromitons : Jéhovah (YHWY), Jéhoviens, Judas, Juifs (guerriers ou Juifs Templiers qui ne sont pas identiques aux Hébreux d’origine !), Jésuites, etc.
- « Úr » désignait « la Lumière Kristique » (spectre entier de 15 couleurs) et signifiait « Dieu ».
- Les « Róvás » n’appartiennent à AUCUNE obédience religieuse, ils sont un « Langage Universel Libre ». Par conséquent, le « mot » SÁRA, désignant LA Femme n'est pas (exclusivement) un nom juif (templier) ou hébraïque !
Avant de continuer, il est important de comprendre que les différences de fréquences qu’irradient les couleurs ne peuvent être captées qu’à l’aide des Sens Supérieurs (ceux s’ajoutant aux 5 sens primaires) :
Citation :
Couleurs métamères, une fonction de l'œil
L'étude de la décomposition de la lumière nous apprend que les couleurs pures sont monochromatiques et que chaque teinte à une longueur d'onde spécifique, mais aussi qu'une teinte peut être obtenue par superposition de deux ou plusieurs longueur d'onde.
Ainsi l'œil humain est incapable de distinguer par exemple si un jaune est monochromatique, c'est-à-dire formé d'une seule longueur d'onde, ou une superposition de vert et de rouge donnant la teinte à mi-distance : du jaune. Cette illusion permet d'afficher une couleur jaune sur un écran électronique alors que ceux-ci n'émettent en fait que les couleurs rouge, verte et bleue. De même, une lumière blanche dont on aurait atténué certaines ondes dans les violets et les bleus paraîtra jaune. La superposition des deux extrémités du spectre, le violet et le rouge, n'aboutit pas à la couleur à mi-distance le vert mais à une nouvelle gamme de couleur non incluse dans le spectre : la zone des magentas.
Pour expliquer la sensation de couleur équivalente d'une lumière monochromatique et d'une superposition de plusieurs ondes, il faut faire appel à la physiologie de l'œil. Les cellules sensibles de la rétine, les cônes, transforment tout rayonnement de lumière visible en trois impulsions nerveuses de valeurs variables qui sont acheminées vers le cerveau. Toute lumière, même monochromatique, excite chacun des 3 types de cônes et est donc pour ainsi dire codée par 3 valeurs. Cette décomposition ne permet donc pas de différencier une lumière monochromatique et une autre polychromatique qui excitent toutes deux les cônes de la même façon, envoient ainsi les mêmes impulsions nerveuses au cerveau et produisent donc la même sensation de couleur. Autrement dit, physiquement les deux lumières sont différentes par leur composition (spectrale) mais l'effet physiologique pour la vision et par suite la sensation subjective de couleur sont les mêmes.
Des lumières de compositions spectrales différentes qui produisent la même sensation de couleur sont appelés couleurs métamères.
Donc attention à ne pas mettre dans le même panier et étiqueter, expédier comme « dangeureux(-se), mauvais(-e) » tout ce qui à trait à cette couleur jaune ! Car s’il y a la lumière dite « congelée » (cf. les NDE) avec une polarité inversée, qu’il est impossible à détecter dans des conditions « normales », la Lumière Kristique existe elle aussi.
Attention également à ne pas être emporté par préjugés et manipulations sournoises et confondre la couleur jaune « des Papes et membres du Clergé » ainsi que celle des (faux) alchimistes-franc-maçons (cf. le « Livre Jaune ») avec le Jaune de la Femme « situé DERRIERE » le BLANC « du Midi » que d'ailleurs ces « hauts placés » veulent camoufler et annihiler A TOUS PRIX ! Car le « Soleil à midi » n’est PAS JAUNE (monochrome) n’est-il pas ?
Il me fut permis à différentes reprises d’expérimenter les couleurs dites « invisibles à l’oeil » et de découvrir les Couleurs « hors du spectre des 7 couleurs primaires » (ou couleurs de l’arc-en-ciel).
« Au-delà » de la 12e (couleur) blanche Solaire du Midi apparaît le Turquoise Pâle, puis le Jaune Pâle et ENFIN, le « Rose » Pastel (ou rose bonbon comme je l’ai appelé, c'est-à-dire le magenta). Ces Trois couleurs « supplémentaires » sont TOUTES liées à la Femme/Sára.
Invité Invité
Sujet: Un total de 15 Couleurs Kristiques Ven 15 Mar 2013, 23:33
Conclusion
Un total de 15 Couleurs traduit le spectre de couleur ENTIER de la Création : (Quinze, ce chiffre a été dévoyé par les instances régressives tels les Jésuites/Hommes-en-Noirs ! Cf. le Reiki et les Jésuites : https://antahkarana.forumactif.com/t69p30-reiki-nouveaux-horizons)
- 7 premières couleurs : Rouge, Orange, Jaune, Vert, Bleu, Indigo, Violet. - 8e centrée : l’Or, - 7 suivantes : Argent, Bleu foncé cintré de noir, Argent Noir, Blanc, Turquoise Pâle, Jaune Pâle, Rose Pastel (rose bébé/bonbon ou magenta)
Citation :
18 juin 2008.
Coucou à vous,
Au tout début de la méditation, regardant sous moi, je vois monter d'en bas vers moi, ce que j'ai pris dans un premier temps pour un tourbillon d'énergie, pour constater quand cela s'est rapproché qu'il s'agissait des spirales d'ADN (?!!)
Au loin, à l'horizon comme un levé de soleil composé du Blanc Kristique comme noyau et du bleu turquoise Divin comme rayons se lève le Soleil. Je me dis : Ho mon Dieu, c'est tellement Eclatant et tellement Brillant qu'il est impossible que les gens ne voient pas sa Lumière !
(...) Je vois "voletant" à gauche de moi un bébé bien en chairs "assis dans les airs". Je me mets presque à rire ayant eu une discussion sur les bébés le jour précédent... un rayon rose se trouve à côté du bébé... (...)
Ce total de « 15 » est bien entendu confirmé par le magyar dont le mot « SZÍN/couleur » possède une ValeUr Energétique globale de quinze : SZ(32) + Í(15) + N(22) = 5+6+4=15
Revenons un instant à ce « Jaune Pâle citron/citrique/christique » et analysons-le en rapport avec le LOGO-graphe « C inversé » (par rapport à la lettre latine) désignant la « Femme » (= NŐ) et la coutume antique hébraïque de porter un Chapeau « Cornu » (vers le haut, telle l’image de la queue de l’Oiseau sur les toiles en soie de Fuxi et Nuwa*) et l’ancêtre du Citron, le CEDRAT, le Fruit de la TORA de Dieu.
Tient ne serait-ce, à nouveau, que pur hasard que la « Vitamine C » (découverte par Szent Györgyi) porte le nom du symbole par excellence de la FEMME avant d’être devenu, à posteriori, celui des fruits citriques (jaune soleil) « C » ?
Citation :
Ainsi il existe 4 livres :
- La Tora de Dieu est un texte oú il n’y a que des lettres, plus exactement UN SEUL GRAND MOT sans coupure, ni ponctuation de perception sémantique. Ce texte est vu comme l’ensemble des noms de Dieu. - La Tora de Moïse est le texte généralement connu, constitué des mots que Moïse a produits par l’introduction des coupures. - La Tora des hommes consiste à produire de nouveaux mots et de nouveaux sens à partir du précédent. - La Tora du Messie est le texte que nous lirons quand nous serons capable de lire les lettres blanches entre les lettres noires.]
Voici l'image d'un juif portant le chapeau en « C » et tenant, en main, LE Fruit :
Citation :
Le chapeau juif, connu aussi sous les noms de coiffe juive, Judenhut en allemand et de pileus cornutus (calotte à cornes) en latin, était un chapeau pointu en forme de cône, blanc ou jaune, porté par les Juifs dans l'Europe médiévale et parfois dans le monde islamique.
D'abord porté traditionnellement et volontairement[et ce n’est pas sans raison. Les Anciens avaient bien connaissance de cette couleur représentant la Femme ou Saint Esprit !], il fut imposé aux hommes juifs quelques années après le concile de Latran qui exigeait en 1215 que les Juifs soient reconnaissables par leurs vêtements afin de pouvoir les distinguer des chrétiens [en bleu, alors que les Zoroastriens étaient vêtus de rouge.] Le chapeau peut avoir pour origine, comme le bonnet phrygien auquel il ressemble parfois, la Perse, où un chapeau similaire était porté par les Juifs babyloniens.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapeau_juif
Citation :
Cédrat
Le Cédratier (Citrus medica L.) est une espèce d'arbres de la famille des Rutacées. Son fruit, le cédrat, est un agrume. Le nom de son fruit lui vient de la particularité de son écorce épaisse et rugueuse qui sent le cèdre.
Ancêtre du citron, le cédrat est un gros fruit ovale et bosselé parfois verruqueux qui peut mesurer jusqu'à 25 cm de long et peser 4 kg. Sa pulpe acide verte ou jaune est peu juteuse, le parfum de son zeste est très agréable.
(…) Le cédratier (Citrus medica) est une espèce voisine du citronnier. Originaire d'Asie du Sud et plus précisément d'Inde, le cédrat est le premier agrume à se diffuser dans l'ensemble des régions de l'Asie, puis de l'Europe dès leIIIe siècle av. J.-C..
Le cédrat dans le judaïsme ou „ Etrog” : http://fr.wikipedia.org/wiki/Etrog
L'"Etrog" (Hébreu אתרוג) est l'une des variétés de cédrat, un citrus de la famille des oranges et des citrons (Citrus medica var. Etrog). Il constitue l'une des Quatre espèces utilisées lors d'une cérémonie particulière de balancement durant la fête juive de Soukkot, les trois autres étant le loulav (branche de dattier), le hadass (branche de myrte), et la aravah (branche de saule). (Voir les Quatre espèces pour une description complète et le symbolisme de cette cérémonie.)
Le Lévitique 23:40 se réfère à l'"etrog" comme un pri etz hadar (פרי עץ הדר), litt. "le fruit du bel arbre" ou "d'un bel arbre", à moins que Hadar ne désigne une espèce particulière. L'hébreu moderne traduit par "cédrat", sur base de la définition rabbinique de l'etrog comme étant le fruit référé par la Torah. Le nom arabe du fruit, itranj اترنج cousine avec l'hébreu. Le itranj est lui aussi favorablement mentionné dans les hadith.
Le etrog est un fruit à croissance lente. L'arbre pousse à partir de plants âgés de 2 à 4 ans, et donne ses fruits vers 3 ans. Ceux-ci sont oblongs, et peuvent atteindre 15 cm de long. La pelure est épaisse, rénitente, odoriférante et couverte de protubérances; la pulpe est blanche et subacide[cf. le SAV/VAS]. Lorsqu'on l'achète avant Soukkot, il est typiquement vert, et vire au jaune profond au cours de la semaine de la fête.
D'après la Halakha, l' etrog utilisé pour la mitzvah des Quatre espèces doit être sans défaut, de forme et état parfait. Un etrog qui possède encore un pitom à son bout (le pitom est une petite excroissance tombant généralement au cours du processus de croissance) est considéré comme particulièrement précieux. Les détails exacts quant au "meilleur" etrog possible sont consignés dans les grands ouvrages de Halakha. Du fait de la rareté des etroguim "parfaits", leur prix peut monter jusqu'à 1000 €. De nombreuses histoires rapportent l'histoire d'humbles gens dans les shtetls d'Europe de l'Est dépensant des sommes princières pour avoir le privilège de posséder un etrog casher pour Soukkot. C'est aussi l'un des ressorts du film israélien Les Ushpizzin.
La forme du fruit, également appelée Guidoul, est particulièrement importante, ainsi que la propreté de la partie supérieure du fruit. Différentes autorités de la loi juive se disputent quant à la définition exacte de "la partie supérieure de l'etrog". On admet généralement qu'il s'agit du tiers supérieur du fruit.
La mitzvah première de l'usage d'un etrog est le balancement des Quatre espèces juste avant la cérémonie du Hallel. Après la fête, certains bouillissent la pelure du fruit pour en faire de la confiture, des fruits confits ou des cakes aux fruits.
Les naturalistes modernes considèrent que l' etrog proviendrait du nord de l'Inde, et serait arrivé dans les pays du bassin méditerranéen via les Mèdes ou les Perses; d'où le nom de l'arbre, "Citrus medica", et du fruit, "Malum medica", ou "Malum persica".
Il serait possible que les Juifs aient pris l'arbre avec eux de Babylone en Eretz Israël, lors du retour de l'exil à Babylone. Cependant, cette théorie a été rejetée par d'autres spécialistes (Isaac, Science 129:179-85, 1959). Andrews (Agr. Hist. 35(1):35-46, 1961) a pour sa part associé le mot biblique hadar à l'Assyrien "adaru" (citron), ce qui indiquerait fermement que l' etrog se trouvait en mains juives aux temps bibliques.
Citation :
Un cultivar est une variété de plante (arbres compris) obtenue en culture, généralement par sélection, pour ses caractéristiques « réputées uniques ». Il peut s'agir de qualités esthétiques, techniques, de vitesse de croissance (pour les arbres par exemple), d'adaptation à un biotope ou de résistance à certaines maladies.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cultivar
Invité Invité
Sujet: Re: Les Couleurs de la Femme et de l'Homme Ven 15 Mar 2013, 23:51
Aux Chapeaux Cornus "en C, vers le haut" succéderont les chapeaux "pointus", style triangle isocèle, puis ceux que j'appelle "les soucoupes volantes" mais tous, toujours "jaunes" :
Invité Invité
Sujet: L'Homme, la terre verte Mar 30 Avr 2013, 00:04
Citation :
p. 221 : entretien 36
A Joseph : - tu es « celui qui construit ». Répare les fosses, et tu pourras construire dessus. Remplis-les avec des pierres ! Sur des planches ne peut être bâtie de maison. Le mot de ton chemin n’est pas « c’était », ni « ce serait bien », et en aucune façon, « c’est bon ». Le mot qui construit « QUE CE SOIT ». « C’était » - est l’omission. « Ce serait bien » - l’incapacité. « C’est bon » - la suffisance.
QUE TON MOT SOIT « QUE CE SOIT » !
Ton ciel est vert, car la terre est verte. La loi de gravité lie et élève. C’est avec joie que que je t’ai parlé.
Si nous, nous ne pouvons dire de mots, les pierres parlent.
Michel Pastoureau, Bleu. Histoire d’une couleur Annie GEFFROY En feuilletant le livre, on appréciera d’emblée la beauté des illustrations, toujours précisément référencées. Puis, au fil de quatre chapitres diachroniques, on suivra sur la longue durée, de l’Antiquité à nos jours, les mutations de la couleur. Ou, plus exactement, des systèmes socio-symboliques qu’elle accompagne, concrétise et organise. La couleur, ça sert d’abord à classer, c’est-à-dire à distinguer et opposer des objets, des fonctions, des personnes. Ce principe structuraliste de base est valable pour tout champ d’étude ; encore faut-il arriver à dégager, de la prolifération du réel documentaire, un système simple, quelques axes et valeurs, un « ordre ». Quel est donc celui des couleurs en Occident ?
– De l’Antiquité au 12e siècle, le système de base est tripolaire : le blanc s’oppose au noir et au rouge, qui est « la » couleur par excellence. Ce très ancien système chromatique sert, par exemple, au regroupement trifonctionnel des classes dans la Rome antique, et on le retrouve au Moyen Âge dans la littérature, les fables, les contes (la plus ancienne version du Chaperon rouge remonterait à l’an mil, p. 82). Le lexique des bleus est, en latin, imprécis et instable. Cela ne veut pas dire que les Romains ne voyaient pas le bleu : la rétine humaine n’a pas changé de structure ! Mais la couleur bleue est « silencieuse », c’est-à-dire non intégrée à un système de valeurs (et plutôt associée aux barbares, Celtes et Germains, p. 27).
– Le bleu change de statut au 11e siècle. Il se fixe, dans l’iconographie, comme couleur du manteau de la Vierge. D’abord religieux et marial, il éclate dans les vitraux gothiques (p. 52). Puis il entre en politique : les armoiries familiales des Capet (fleurs de lys sur fond d’azur) deviennent l’emblème du roi de France vers 1130 (p. 60). Le rouge reste impérial et papal, mais le bleu devient royal : c’est la couleur du légendaire roi Arthur. Sa vogue peut même se mesurer : vers 1200, l’azur n’est présent que dans 5 % des armoiries ; vers 1400, la proportion est de 30% (p. 57). Le rouge a gagné un nouveau contraire (p. 83). Les teinturiers en bleu détrônent, dans la corporation, ceux du rouge (pour une belle « mise en roman » de cette lutte dans l’Albigeois vers 1440, voir M. Bleys, Pastel, Paris, Gallimard, 2000).
– Entre les 15e et 17e siècles, le bleu devient une couleur « morale ». Les lois somptuaires prolifèrent, qui régissent entre autres le vêtement, « premier support de signes dans une société alors en pleine transformation » (p. 88). Il y a des couleurs interdites, et des couleurs prescrites, notamment pour marquer ou stigmatiser. Mais on ne stigmatise pas en bleu : ni prescrit ni interdit, le bleu est libre (p. 93). La Réforme protestante, qui est iconoclaste mais aussi « chromoclaste » (p. 100), assure la promotion du noir vestimentaire. Le bleu en profite et devient une couleur « honnête ». Une nouvelle sensibilité chromatique s’installe : le noir et le blanc quittent l’univers des couleurs. Quand Newton prouve scientifiquement le fait (expérience du prisme, 1666), la mutation culturelle avait anticipé ce changement (p. 208). Et on peut encore voir dans la non-couleur de beaucoup d’objets industriels autour de 1950 (noir des voitures, blanc des appareils ménagers) la marque de cette éthique protestante du capitalisme.
– Enfin, du 18e au 20e siècle, le bleu triomphe. L’invention, vers 1720, de la gravure en couleurs prépare la réorganisation du système autour de la triade rouge/ bleu/ jaune, futures couleurs primaires (p. 121). Les bleus se diversifient. Côté matériel, la guerre des deux bleus tinctoriaux (pastel européen contre indigo exotique) se lit dans les règlementations étatiques et les luttes coloniales. Vers 1710, une fraude commerciale donne naissance à un nouveau pigment, le bleu de Prusse (p. 133). Goethe (Traité des couleurs, 1810), réaffirme contre Newton la forte dimension anthropologique de la couleur : « Une couleur que personne ne regarde n’existe pas » (p. 138). Et c’est lui aussi qui, avec l’habit bleu de Werther (1774), lance le bleu romantique, celui de la « petite fleur bleue » de Novalis, couleur de la mélancolie et du rêve qui aboutira vers 1870 au « blues » anglo-américain.
3. Le bleu politique s’affirme d’abord en France : entre 1789 et 1794, il passe des armoiries à la cocarde, de la cocarde au drapeau et aux uniformes. M. Pastoureau détaille l’épisode (p. 141-158), et montre que le tricolore est d’abord celui du drapeau américain, qui procède lui-même du tricolore anglais fixé en 1603. Puis le bleu politique se mondialise en couleur de la paix et de l’entente (ONU, Europe). Côté vestimentaire, le noir se transforme en bleu marine, autour de 1930, sur presque tous les uniformes (marins, mais aussi policiers, pompiers, facteurs, p. 163), et le bleu civil s’impose via le jean (vêtement sage plutôt que rebelle, p. 164-169).
4. L’ouvrage se termine sur un assez triste constat : le bleu serait-il, aujourd’hui, « une couleur neutre » ? C’est la couleur préférée de la majorité des adultes, disent les sondages (mais pour bien les interpréter, voir p. 170-174). Autres mutations, la mer est devenue bleue et le bleu devenu froid : « comme nos sociétés occidentales contemporaines » (p. 181). La bibliographie « très sélective » qui clôt l’ouvrage… compte tout de même plus de 150 références ! Parmi elles, le Dictionnaire des mots et expressions de couleurs, d’Annie Mollard-Desfour (Éditions du CNRS). Sortant du bain anthropologique concocté par le maitre-teinturier Pastoureau, l’amateur de mots sera bien armé pour s’orienter avec profit dans le proliférant lexique de la couleur en français.
http://mots.revues.org/9833
Citation :
Le travail de Michel Pastoureau est intéressant car pour entreprendre cette histoire de la couleur bleu, il prend en compte toutes les autres couleurs qui l’entourent sans en isoler aucune et comme il le dira lui même : « pour entreprendre cette enquête sur la couleur, le travail de l’historien est double…, d’une part il lui faut essayer de cerner ce qu’à pu être l’univers des couleurs pour les différentes sociétés qui nous ont précédés, leurs lexiques, leurs nominations, la chimie des pigments, les techniques de teinture, les systèmes vestimentaires, les codes qui les sous-tendent,…… les instances moralisatrices, les spéculations d’hommes de science, les créations des hommes d’arts ».
Le présent livre pose les jalons d’une histoire de la couleur bleue en commençant par les peuples de l’Antiquité donc de manière chronologique nous commencerons notre découverte au Néolithique. Il faut savoir que le bleu dans l’Antiquité et pour les peuples qui vécurent à cette époque n’est pas placé sur un piédestal contrairement aux civilisations du 20ème siècle. Cette couleur compte peux compte tenu du fait que pour les grecques elle est une couleur de deuil et pour les romains désagréable et dévalorisante. Pour Rome elle est la couleur des barbares des Celtes et des Germains. Or cette couleur aujourd’hui est la couleur préférée des Européens loin devant le vert et le rouge. La première observation que l’on peut faire c’est qu’au fil des siècles la tendance pour les codes de couleurs s’est renversé, le livre présent ce renversement et insiste sur ce fait marquant. Il montre d’abord le désintérêt du bleu dans les sociétés de l’Antiquité et du Haut Moyen Âge, et insiste sur un revirement à 180 degré pour les sociétés du 12ème siècle et la valorisation qu’elles accordent au tons de bleu notamment dans le domaine du vêtement et de la vie quotidienne. Le livre insiste aussi sur les enjeux socio-économiques, artistiques, religieux lié à la couleur bleu jusqu’à la période romantique et met en valeur le triomphe du bleu à l’époque contemporaine. Parler du bleu c’est parler des autres couleurs comme je l’ai dis plus haut, opposer au bleu ses contraires mais aussi des couleurs auquel il a été associé pendant longtemps notamment le vert et le noir. Le jaune et le blanc ont fréquemment été mis en couple avec le bleu et enfin le rouge qui fut pendant longtemps son contraire, son complice et surtout son rival dans l’industrie de la teinturerie au 12ème siècle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Bleu
Invité Invité
Sujet: Bleu, Histoire d'une couleur Ven 03 Oct 2014, 23:30
Citation :
suite
[...] La seconde constatation c’est que le bleu n’a pas sa place dans cette organisation, non pas que cette couleur n’existe pas mais sur un plan symbolique et social elle ne joue pas dans la même cour que les trois couleur citée c’est à dire le blanc/rouge/noire. Je remarque aussi qu’entre le milieu du 12ème et le milieu du 13ème siècle le système provenant de la protohistoire s’articulant autour des trois couleurs « primaire » prend fin de manière assez brusque en quelques décennies. Cette trinité est chamboulée en grande partie par les théories scientifiques faisant place à un schéma passant de trois couleurs à un système à six couleurs autour du quelle nous vivons encore en grande partie aujourd’hui.
[...] Tant en Grecque qu’en Latin, le terme bleu est difficile à nommer faute d’un ou plusieurs termes de bases comme je l’ai dis plus haut contrairement à la couleur blanche, noir, ou rouge. Les mots qui qualifient à l’époque grecque le bleu sont « Glaukos » et « Kyaneos ». Ces termes désignent sans doute un minerai ou un métal, sa racine n’est pas grecque et son sens est longtemps resté imprécis. Dans les récits homérique « l’Iliade et l’Odyssée » il n’existe pas moins de soixante adjectifs qualifiant le paysage et le décors et seulement trois qui parle de couleurs. A l’époque classique le terme « Kyaneos » désigne une couleur sombre tel que le bleu foncé mais aussi le violet, le noir, le brun etc.… En fait les termes de cette époque semblent désigner plus souvent un sentiment, une idée de couleur qu’ils n’indiquent sa coloration.
Mais à l’inverse pour qualifier la couleur bleue de certains objets minéraux, végétaux, les auteurs grecs emploie parfois des termes de couleurs qui ne correspondent pas au lexique grammatical de la couleur bleu. Par exemple on utilisera pour citer la couleur de la fleur d’iris le terme de rouge (erythros) ou le vert (prasos). D’où cette question historique que l’on s’est posé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème : les Grecs voyaient-ils le bleu comme nous le voyons aujourd’hui ? Oui car l’appareil servant aux Grecs de l’antiquité est absolument identique à celui des Européens du 20ème siècle. Ce problème de pouvoir nommer le bleu se retrouve aussi dans le Latin classique et plus tard en latin médiéval.
[...] Dans l’Eglise à partir de l’époque carolingienne et même avant (dès le 7ème siècle lorsqu’un certains luxe fait son apparition dans l’église), l’or et les couleurs brillantes s’emparent des tissus et du vestiaire cultuels. Ils faut savoir qu’à cette époque la liturgie est en grande partie placé sous le contrôle des évêques et les rares discours livresque sur la symbolique des couleurs n’ont pas de portée pratique, soit ne valent que pour certains diocèses. Ainsi les instances religieuse interdisent de manière très générale les vêtements rayés, bariolés ou trop voyants et cette tendance continuera dans ce sens jusqu’au concile de Trente. La couleur dominante dans le milieu du christianisme est le blanc, symbole d’innocence de pureté, du baptême, de la conversion, de la joie, de la résurrection, de la gloire et enfin de la vie éternelle. En l’an mille des textes font leurs apparitions ici et là glosant sur un nombre de couleurs (sept, huit, douze), supérieur à celui dont se sert alors le culte chrétien et dont il se servira par la suite. Chose étonnante c’est qu’aucun discours n’est fait sur la couleur Bleu. Même le cardinal Lothaire Conti de Segni futur pape sous le nom d’innocent 3 qui écrira les discours liturgiques les plus important et les plus dominant jusqu’au concile de Trente n’y fera pas allusion. C’est une chose troublante car les écrits d’innocent 3 deviendront des autorités à l’époque et repris par de nombreux auteurs au 13ème siècle. A cette même époque pourtant une révolution à lieu dans l’art des vitraux d’église, dans l’émail, dans la peinture, dans les vêtements et les étoffes, mais le bleu reste banni du système liturgique qui comme le pense Michel Pastoureau est un système né prématurément que pour accorder une place importante au bleu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Bleu
Invité Invité
Sujet: Les couleurs : le Jaune Mer 10 Déc 2014, 20:41
Post remonté
Douceur a écrit:
Bonsoir à tous,
Quelles différences y a-t-il entre le jaune du « spectre visible » (ou jaune du 3e chakra) et le Jaune « Kristique » ?
Pourquoi les représentants et adeptes des Eglises (patriarcales) ont-ils proscrit le Jaune Pâle (ou jaune citron/citrique/christique) au profit des jaunes « de basse fréquence » (~ 536-508 Hertz) exclusivement ?
Pourquoi la rouelle, étoffe de couleur jaune (ou rouge) fût-elle imposée aux Juifs comme signe distinctif depuis le Moyen-Age à la suite du concile de Latran de 1215 ?
Pourquoi parle-t-on (préférentiellement) de (seulement) 3 œuvres alchimiques, celles : au noir, au blanc et au rouge alors que l’oeuvre au JAUNE, 3ème étape du processus, n’est pas une étape d’alchimie « secondaire » mais bien celle faisant partie intégrante d’un « Quaternaire » ?
Couleur de vie et de spiritualité, le jaune est une des couleurs avec le plus de charge symbolique dévoyée à dessein de nuisance (couleur de la prostitution, de la jalousie, des menteurs, des trompeurs, des malades, des hérétiques, etc.) pour cacher simplement son lien « direct » avec la Femme et sa provenance de la Source.
Comment cela ?
SÁRA, Gente Dame, Princesse, autrement dit, LA Femme porte en elle, le « sárga » ou couleur « Jaune Kristique ».
SÁRAporte en elle la couleur SÁR(G)A via le LOGO-graphe du VERBE à savoir la lettre « G », consonne qui véhicule (comme déjà indiqué à différents endroits du forum) les Idéogrammes de :
- la « PIERRE Angulaire » sous la « Tente de Dieu* » ; - « iGe/éGi » (qui se lie dans les deux sens) et signifient, respectivement, (le) VERBE/du CIEL ; - áG = Branche - éG = Ciel
Quelles sont les voyelles qui peuvent être associées au « G » en vue de former un mot ? I + G + e = iGe = (Le) Verbe ;
Cette écriture antique se lisant de droite à gauche - tout comme l’Hébreu et l’Araméen qui s’est transmis aux Arabes -, j’en fais de même. Cela donne ainsi :
E + G + i= éGi = « du Ciel » - éG = Ciel (macrocosme) ; - I (iota) atome christique (microscopique) présent en nous.
Il est dit dans un proverbe qui ne date pas d’hier que : « Dieu a fait la langue hongroise si difficile pour protéger ce pays des méfaits de la mondialisation ». Mais l'est-elle vraiment « difficile » ou au contraire, est-elle justement (trop) « simple et précise » ce qui créa la grande peur du Vatican ?
Les humains ont la prérogative de choisir, reconnaître et honorer leur interprétation de la réalité, leur définition du Christ et de Dieu et d’agir en conséquence.
Rappels de faits importants :
- Les Jésuites sont à la base des (tentatives) de falsifications des Róvás : ils essayèrent d’introduire dans les Róvás de (faux) glyphes « solaires » (égyptiens) en forme de scarabées qui référaient les entités intrusives de type scarabée justement (ou Nécromitons insectoïdes qui donnèrent naissance aux hybrides « Hommes-en-Noir »).
- La lettre « J » a donné nom aux entités liées à ces Nécromitons : Jéhovah (YHWY), Jéhoviens, Judas, Juifs (guerriers ou Juifs Templiers qui ne sont pas identiques aux Hébreux d’origine !), Jésuites, etc.
- « Úr » désignait « la Lumière Kristique » (spectre entier de 15 couleurs) et signifiait « Dieu ».
- Les « Róvás » n’appartiennent à AUCUNE obédience religieuse, ils sont un « Langage Universel Libre ». Par conséquent, le « mot » SÁRA, désignant LA Femme n'est pas (exclusivement) un nom juif (templier) ou hébraïque !
Avant de continuer, il est important de comprendre que les différences de fréquences qu’irradient les couleurs ne peuvent être captées qu’à l’aide des Sens Supérieurs (ceux s’ajoutant aux 5 sens primaires) :
Citation :
Couleurs métamères, une fonction de l'œil
L'étude de la décomposition de la lumière nous apprend que les couleurs pures sont monochromatiques et que chaque teinte à une longueur d'onde spécifique, mais aussi qu'une teinte peut être obtenue par superposition de deux ou plusieurs longueur d'onde.
Ainsi l'œil humain est incapable de distinguer par exemple si un jaune est monochromatique, c'est-à-dire formé d'une seule longueur d'onde, ou une superposition de vert et de rouge donnant la teinte à mi-distance : du jaune. Cette illusion permet d'afficher une couleur jaune sur un écran électronique alors que ceux-ci n'émettent en fait que les couleurs rouge, verte et bleue. De même, une lumière blanche dont on aurait atténué certaines ondes dans les violets et les bleus paraîtra jaune. La superposition des deux extrémités du spectre, le violet et le rouge, n'aboutit pas à la couleur à mi-distance le vert mais à une nouvelle gamme de couleur non incluse dans le spectre : la zone des magentas.
Pour expliquer la sensation de couleur équivalente d'une lumière monochromatique et d'une superposition de plusieurs ondes, il faut faire appel à la physiologie de l'œil. Les cellules sensibles de la rétine, les cônes, transforment tout rayonnement de lumière visible en trois impulsions nerveuses de valeurs variables qui sont acheminées vers le cerveau. Toute lumière, même monochromatique, excite chacun des 3 types de cônes et est donc pour ainsi dire codée par 3 valeurs. Cette décomposition ne permet donc pas de différencier une lumière monochromatique et une autre polychromatique qui excitent toutes deux les cônes de la même façon, envoient ainsi les mêmes impulsions nerveuses au cerveau et produisent donc la même sensation de couleur. Autrement dit, physiquement les deux lumières sont différentes par leur composition (spectrale) mais l'effet physiologique pour la vision et par suite la sensation subjective de couleur sont les mêmes.
Des lumières de compositions spectrales différentes qui produisent la même sensation de couleur sont appelés couleurs métamères.
Donc attention à ne pas mettre dans le même panier et étiqueter, expédier comme « dangeureux(-se), mauvais(-e) » tout ce qui à trait à cette couleur jaune ! Car s’il y a la lumière dite « congelée » (cf. les NDE) avec une polarité inversée, qu’il est impossible à détecter dans des conditions « normales », la Lumière Kristique existe elle aussi.
Attention également à ne pas être emporté par préjugés et manipulations sournoises et confondre la couleur jaune « des Papes et membres du Clergé » ainsi que celle des (faux) alchimistes-franc-maçons (cf. le « Livre Jaune ») avec le Jaune de la Femme « situé DERRIERE » le BLANC « du Midi » que d'ailleurs ces « hauts placés » veulent camoufler et annihiler A TOUS PRIX ! Car le « Soleil à midi » n’est PAS JAUNE (monochrome) n’est-il pas ?
Il me fut permis à différentes reprises d’expérimenter les couleurs dites « invisibles à l’oeil » et de découvrir les Couleurs « hors du spectre des 7 couleurs primaires » (ou couleurs de l’arc-en-ciel).
« Au-delà » de la 12e (couleur) blanche Solaire du Midi apparaît le Turquoise Pâle, puis le Jaune Pâle et ENFIN, le « Rose » Pastel (ou rose bonbon comme je l’ai appelé, c'est-à-dire le magenta). Ces Trois couleurs « supplémentaires » sont TOUTES liées à la Femme/Sára.
Invité Invité
Sujet: Les couleurs spirituelles Dim 29 Mar 2015, 22:57
Les couleurs spirituelles
Stephen Jourdain qualifie ces couleurs de spirituelles, car elles ne relèvent pas du domaine sensoriel, bien qu'elles le gouvernent, leur règne étant universel : « Ces entités qualitatives » habitent « le dedans » et « ce qu'on appelle « le dehors ». Elles habitent « Partout ».
Il ne les voit pas avec ses yeux physiques, mais avec son moi spirituel. Il en parle comme s'il s'agissait d'entités qui lui sont aussi intimes que ses êtres les plus chers mais dont l'identité réelle et la compréhension échappent à l'intelligence humaine : « ne me demandez pas qui elles sont », « je les connais comme je connais mon épouse, mes enfants ».
Ces lumières lui semblent si intimes qu'il hésite à en parler, comme par pudeur, essayant de se justifier comme il peut, sans vraiment convaincre. Il ne voit pas en quoi ces renseignements pourraient nous être utiles et craint de faire des erreurs dans leur interprétation, alors qu'il les considère comme primordiales et qu'il les connaît mieux que sa femme et ses enfants.
Une autre raison de son hésitation est peut-être la peur de choquer son interlocuteur :
« Je vais vous dire des choses qui vont vous paraître choquantes. Inacceptables. »
ou de se faire passer pour une personne déséquilibrée :
« Vous allez penser : « Est-il devenu fou ?! » . S'agit-il d'une crise de folie... ?», tant la révélation de leur secret dépasse l'entendement.
Ces couleurs déclenchent des émotions qui dépassent en intensité et en qualité celles que l'on a pu connaître jusqu'alors et élèvent l'être au-dessus du marasme des soucis les plus graves car elles sont ressenties « comme un coup de poignard de joie pure. ».
Ces « mères-couleurs » sont considérées comme des déesses créatrices qui engendrent tout ce qui existe sur les plans matériel et spirituel, qu'elles gouvernent et maintiennent dans leurs états. L'être, la « Conscience », « Esprit » et même l'« Ultime » sont engendrés par ces « matrices » maternelles. Elles sont à l'origine de tout. elles sont premières « A TOUT » et avant tout, au-delà des concepts « elles sont antérieures à l'existence et à l'inexistence ». « Elles sont les mères du Un ».
Les couleurs spirituelles jouent donc un rôle primordial dans l'expérience spirituelle de Stephen Jourdain puisqu'elles sont l'origine et le ciment de tout ce qui existe, y compris l'être auquel elles se sont assimilées car « elles sont l'être ».
Une de leurs fonctions est de permettre à l'être d'accéder à sa véritable nature, de se réaliser. L'Éveil ne s'obtient donc pas par une volonté délibérée de l'individu, mais s'octroie à titre de faveur délivrée par ces médiatrices d'illumination.
Elles sont aussi porteuses de sens. Elles sont appelées « les matrices du sens ». Pour Stephen Jourdain le sens n'est pas le fruit d'une acquisition naturelle, il relève du « miracle » accompli par ces matrices.
Ces couleurs sont tellement essentielles que si elles étaient appelées à se retirer d'une personne, celle-ci mourrait immédiatement. Elles sont donc indispensables, vitales et Stephen Jourdain leur voue un culte dévotionnel. passionnel, « Un amour sans borne, une reconnaissance sans borne, une soumission absolue ».
Cette armée de couleurs significatives se diversifie en fonction de leur tâche à accomplir en une variation de signes créateurs, caractérisés par une couleur spécifique qui leur est propre et pouvant effectuer différents travaux : La couleur qui caractérise le versant de l'éveil correspondant à « une certitude infinie d'être » et coïncide avec la « couleur » - signe « vert-émeraude ». Si cette couleur n'est pas présente « La certitude infinie d'être » n'existe pas; La couleur « rouge-violet » est celle de « l'Imaginaire », elle entrouvre « les portes de la vraie dimension spirituelle ».
Mondes de lumière, transcrit par A.K. Edwards relate l'expérience spirituelle de prisonniers d'opinion incarcérés dans des mines de sel en Sibérie. Éprouvés par des conditions de vie extrêmes, implorant la grâce divine, ils eurent la révélation d'une Voie de Lumière. Dans cet état de conscience modifié, ils y décrivent comme S. Jourdain, un univers de couleurs significatives qualifiées de couleurs-tonalités. La radiation bleue se révèle à leur âme comme la couleur-tonalité créatrice. Bleu est l'essence qui soutient l'être, il est la fondation sous-jacente à toute manifestation.
Un certain type de « « couleur »-signe » accompagne l'être pendant un certain temps, puis lorsqu'une évolution ou un changement doit s'opérer, passe le relais à une autre « « couleur »-signe », afin de mener à bien la mission en cours pour préparer la prochaine étape, une matrice engendre la Conscience, une autre l'Etre, et ainsi de suite pour l'Esprit, la Créature.
Ce lien d'amour qui existe entre la créature et ces couleurs semble les unir pour toujours de façon indéfectible. « Entre l'Impression d'Enfance et ces « couleurs » - signes, il y a continuité, consubstantialité ». Ce lien devient perceptible si l'être retrouve cet esprit de réceptivité et d'ouverture qui caractérise la perméabilité du cerveau de l'enfance et comme nous le rappelle S. Jourdain : « Quand vous étiez enfant, vous vous trouviez près des portes de leur royaume».
Pour retrouver cette sensitivité pré pubertaire, il faut redécouvrir le chemin intérieur qui mène à l'habitat, où résident ces « couleurs spirituelles ». Ainsi, faisant acte d'une présence vigilante, au seuil de leur demeure, leurs radiations colorées finiront par rayonner par l'entrebâillement de la porte de l'esprit où existe un « Irréel Pur (...) l'habitat des « couleurs spirituelles » créatrices ».
Stephen Jourdain part du postulat que l'étendue obscure de l'« en-deçà des yeux » fermés appartient au monde de « l'Imaginaire », c'est-à-dire de « l'Esprit », qui est « de nature METAPHYSIQUE ». C'est donc par une observation attentive avec les yeux invisibles de l'esprit dirigés vers l'amont des paupières closes que l'on accède à cet univers immatériel. Petit à petit, de la surface noire de notre espace mental, se distingueront des anfractuosités et se développeront des formes géométriques. Les matrices de couleurs chatoyantes seront précédées par des « vagues blancheurs » de lumière diffuse ou une « volée de phosphènes », avant de se déployer et se répandre dans l'espace illimité. Ainsi, le lien jusqu'alors invisible avec les « mères-couleurs » aura été rétabli.
Le docteur Francis Lefebure (1916-1988) avait effectué des études très intéressantes sur les phosphènes. Il avait attribué à ces sensations lumineuses subjectives (c'est-à-dire non créées par un rayon lumineux direct), des propriétés énergétiques qu'il pensait être à la base d'expériences parapsychologiques ou les effets concomitants d'une recherche spirituelle. Les lecteurs intéressés par les surprenants résultats de ses travaux pourront les compulser dans ses nombreux ouvrages.
D'autre part certains aspects lumineux de l'expérience spirituelle de Stephen Jourdain ressemblent aux effets obtenus par la pratique du yoga. Dans son livre, Yoga, méthode de réintégration, Alain Daniélou explique que des régions du corps, correspondant à des centres nerveux réels, sont des foyers d'énergie importants qui peuvent être stimulés par des exercices de concentration de l'attention. Lorsqu'ils sont ainsi réveillés, ils se mettent en mouvement et s'éclairent libérant leur énergie. C'est alors qu'ils révèlent leurs couleurs et leurs pouvoirs particuliers.
Il y a une similitude avec les renseignements donnés dans le livre cité ci-dessus et la description que fait Stephen Jourdain concernant le phénomène qui s'est développé au niveau de son plexus solaire. Il parle d'une lumière inconnue qui se développe dans sa poitrine, sous la forme d'une fleur et qui l'envahit jusqu'à l'intérieur de sa tête. Cet éblouissement dépassait son intériorité et inondait le monde extérieur.
Dans le yoga, ce centre d'énergie a pour nom « Le centre du son spontané (anâhata chakra) ». il a une couleur « rouge flamboyant » et ces centres sont aussi représentés sous la forme d'une fleur ...de « lotus ».
La métaphore de l'épanouissement d'une fleur est réutilisée pour décrire l'ouverture d'un « œil immatériel » à l'intérieur de son esprit, associée à l'apparition de ses visions.
Dans le yoga, on le nomme « le centre de commande (âjnâ chakra) » et selon les conseils yoguiques, « en concentrant la pensée sur cette lumière, on atteint très sûrement la suprême réalisation ».
Pascal Boyer, « L'expérience del'illumination dans l’œuvre de Stephen Jourdain ».
Le corps d'arc-en-ciel : http://bouddhanar.blogspot.fr/2009/11/le-corps-darc-en-ciel.html
Les lumières spirituelles : http://bouddhanar-8.blogspot.fr/2007_04_01_archive.html
Le cœur dans le Dzogchen : http://bouddhanar-8.blogspot.fr/2007/03/le-cur-dans-le-dzogchen.html
Invité Invité
Sujet: Art figuratif Jeu 23 Juin 2016, 16:43
Dim 29 Mar 2015, 22:57 a écrit:
Ces « mères-couleurs » sont considérées comme des déesses créatrices qui engendrent tout ce qui existe sur les plans matériel et spirituel, qu'elles gouvernent et maintiennent dans leurs états. L'être, la « Conscience », « Esprit » et même l'« Ultime » sont engendrés par ces « matrices » maternelles. Elles sont à l'origine de tout. elles sont premières « A TOUT » et avant tout, au-delà des concepts « elles sont antérieures à l'existence et à l'inexistence ». « Elles sont les mères du Un ».
Les couleurs spirituelles jouent donc un rôle primordial dans l'expérience spirituelle de Stephen Jourdain puisqu'elles sont l'origine et le ciment de tout ce qui existe, y compris l'être auquel elles se sont assimilées car « elles sont l'être ».
Une de leurs fonctions est de permettre à l'être d'accéder à sa véritable nature, de se réaliser. L'Éveil ne s'obtient donc pas par une volonté délibérée de l'individu, mais s'octroie à titre de faveur délivrée par ces médiatrices d'illumination.
Elles sont aussi porteuses de sens. Elles sont appelées « les matrices du sens ». Pour Stephen Jourdain le sens n'est pas le fruit d'une acquisition naturelle, il relève du « miracle » accompli par ces matrices.
Ces couleurs sont tellement essentielles que si elles étaient appelées à se retirer d'une personne, celle-ci mourrait immédiatement. Elles sont donc indispensables, vitales et Stephen Jourdain leur voue un culte dévotionnel. passionnel, « Un amour sans borne, une reconnaissance sans borne, une soumission absolue ».
Cette armée de couleurs significatives se diversifie en fonction de leur tâche à accomplir en une variation de signes créateurs, caractérisés par une couleur spécifique qui leur est propre et pouvant effectuer différents travaux : La couleur qui caractérise le versant de l'éveil correspondant à « une certitude infinie d'être » et coïncide avec la « couleur » - signe « vert-émeraude ». Si cette couleur n'est pas présente « La certitude infinie d'être » n'existe pas; La couleur « rouge-violet » est celle de « l'Imaginaire », elle entrouvre « les portes de la vraie dimension spirituelle ».
Mondes de lumière, transcrit par A.K. Edwards relate l'expérience spirituelle de prisonniers d'opinion incarcérés dans des mines de sel en Sibérie. Éprouvés par des conditions de vie extrêmes, implorant la grâce divine, ils eurent la révélation d'une Voie de Lumière. Dans cet état de conscience modifié, ils y décrivent comme S. Jourdain, un univers de couleurs significatives qualifiées de couleurs-tonalités. La radiation bleue se révèle à leur âme comme la couleur-tonalité créatrice. Bleu est l'essence qui soutient l'être, il est la fondation sous-jacente à toute manifestation.
Art figuratif, 1985
Invité Invité
Sujet: Re: Les Couleurs de la Femme et de l'Homme Jeu 23 Juin 2016, 16:50
... la couleur de l'Homme :
Citation :
dialogues avec l'ange - p. 221 : entretien 36
A Joseph :
- tu es « celui qui construit ». Répare les fosses, et tu pourras construire dessus. Remplis-les avec des pierres ! Sur des planches ne peut être bâtie de maison. Le mot de ton chemin n’est pas « c’était », ni « ce serait bien », et en aucune façon, « c’est bon ». Le mot qui construit « QUE CE SOIT ». « C’était » - est l’omission. « Ce serait bien » - l’incapacité. « C’est bon » - la suffisance.
QUE TON MOT SOIT « QUE CE SOIT » !
Ton Ciel est VERT, car la Terre est VERTE. La loi de gravité lie et élève. C’est avec joie que que je t’ai parlé.
Si nous, nous ne pouvons dire de mots, les pierres parlent.
... les couleurs de la Femme :
Invité Invité
Sujet: Un Verseau Jeu 23 Juin 2016, 17:12
Inspiration d'un Verseau (d'un Verseur d'Eaux) reçue au travers d'un œil de Poisson, signe qui m'était octroyé par les astrologues tropicalistes ou "saisonologues".
Invité Invité
Sujet: Poisson dans Cube Noir Dim 26 Juin 2016, 18:09
Lorsqu'à l'âge de l'adolescence, l’on vous demande de dessiner votre signe astrologique (tropical), voici comment un authentique Verseau qui s’ignore représente le Poisson : strié, en noir et encadré d’un cube noir saturnien morbide.
Le Jaune pour le Soleil et le Noir pour Saturne, "Soleil de la nuit, astre du malheur" sont les deux seules couleurs associées à ces planètes depuis l’origine !
Toutes les autres planètes (Lune, Mars, Mercure, Jupiter, etc.) sont passées par différentes couleurs… qui n’ont jamais fait l’unanimité.
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Sujet: Symbolique des couleurs en Inde Dim 26 Juin 2016, 18:36
Bonjour à tous,
Etant donné qu'il est impossible de regarder une oeuvre artistique qui n'est pas la nôtre sans y incorporé ses propres vécus, ses diverse expériences, sa culture, son enfance, etc.*, je vous propose, et comme nous sommes issus ici en majorité du monde occidental, de nous tourner vers la symbolique des couleurs en Inde, pays des milles couleurs.
Et ceci afin d'essayer de voir ce qui pourrait échapper à nos yeux... à la vision souvent très étroite.
* Exemple:
Si des français ou belges regardent le tableau colorée du Verseau ci-dessus posté, ils y verront sans aucun doute et vu la conjoncture actuelle quasi tous, les mondes musulmans : Arabe (Vert) et Turc (Rouge).
Mais si ce sont des hongrois, ils y verront tout naturellement les couleurs du drapeau hongrois : Rouge (Blanc) Vert.
Pour nous, indhus, toute la vie est un rituel, les couleurs ont donc une signification particulière :
Le bleu : c’est la couleur de l’azur, du ciel, des océans, des rivières. Elle représente la sagesse divine, la vérité, le courage, la capacité à lutter contre le mal, des sentiments purs.
Certaines de nos divinités sont représentées dans l’imagerie populaire avec la peau bleue, telles : Krishna, Rama, mais également Kali et Shiva. Rama et Krishna protègent le monde et combattent le mal. C’est également la couleur de Vishnu. Par ailleurs, cela signifie également que ces déités ont la peau foncée, la couleur bleue est une façon de la représenter.
Dans nos tenues vestimentaires : Le bleu est la couleur des Shûdras (castes d’agriculteurs, artisans, tisserands). Mais également la couleur du sari des femmes de pêcheurs. C’est une couleur qui était évitée par les castes plus élevées (le procédé d’obtention de l’indigo étant considéré comme particulièrement impurs).
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Le vert : Les eaux primordiales vertes donnant la vie à Vishnu porteur du monde est une tortue au visage vert. La déesse de la matière philosophale qui naît de la mer de lait à le corps vert.
Pour les muslims en Inde, le vert est le salut. Le patron des voyageurs de l’Inde qu’on appelle Khidir est représenté assis sur un poisson géant et générant les fleuves.
Dans nos tenues vestimentaires : Le vert est une couleur associée aux festivités. Pour cette raison, une veuve ne portera pas de vêtement de couleur verte. Dans l’Etat du Maharashtra, le vert symbolise la vie et la joie.
Jadis la couleur de la caste des Vaishya (marchands). Elle est aujourd’hui surtout une signe d’appartenance à la communauté musulmane. Des saris verts sont portés aussi dans certaines tribus de l’Inde pour le mariage.
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Le jaune : En Inde, la couleur jaune correspond au Centre, au soleil, et à l’élément lumière. Couleur de l’immortalité, elle est donc divine. Elle symbolise aussi la connaissance et l’instruction. Elle signifie une connaissance des Vedas. C’est également la couleur des rois en Inde.
Le safran : Incarne le combat, la pureté et la recherche de la vérité, le chemin vers le Nirvana. C’est la couleur sacrée de l’hindhuisme.
Dans nos tenues vestimentaires : Le jaune et le safran sont liés à la religiosité, à l’ascétisme, C’est également la couleur de la robe des moines boudhistes. Les shâddus, les renonçants au monde, portent des vêtements couleur safran. Le safran est également associé à la caste des kshatriyas (guerriers Rajpoutes). Au Rajasthan la tradition veut qu’une mère porte un sari jaune ou un voile jaune 7 jours après la naissance de son enfant si elle a donné le jour à un héritier. La couleur jaune est portée le jour de la Vasant Panchami (fête en l’honneur de Sarasvati, déesse de la connaissance et des arts), symbole de renouveau.
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Le orange : Symbolise le point d’équilibre, de l’esprit et la libido, la fidélité. A mi-chemin entre le rouge et le jaune donc entre raison et tempérance. Si l’équilibre tend à se rompre vers le jaune, il y a révélation de l’amour divin. C’est également la couleur du feu et donc de la purification.
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Le rouge : Le rouge est une couleur propice à la réalisation de projets, c’est la couleur de la victoire, de l’amour. C’est une couleur bénéfique donneuse de vie. Le rouge est une des couleurs de la Shakti, symbolisant l’énergie. Dans l’Inde ancienne, Vishnu qui représente l’amour divin était vêtu de rouge. Lors des pûja et autres cérémonies, un tilak (point) de couleur rouge est apposé au front des participants.
Dans nos tenues vestimentaires : Le rouge couleur de la caste des Kshatriyas (nobles guerriers). Elle est de bon augure c’est également la couleur traditionnel des saris de mariage. Lors de la crémation le corps des femmes est enveloppé dans un tissu rouge.
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Le rose : Symbolise la sagesse divine (rouge) blanc (amour).
Dans nos tenues vestimentaires : c’est une couleur portée par les jeunes filles comme du reste toutes les teintes pastelles. Alors que les couleurs franches sont par tradition portées par les femmes mariées.
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Le violet : Dans les rites Tantriques les accouplements rituels entre yogis se font dans une chambre éclairée d’une lumière violacée. La couleur violette stimule les glandes sexuelles de la jeune femme alors que le rouge active celles de l’homme.
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Le blanc : symbolise la paix, la pureté, la virginité et la connaissance C’est également la couleur du deuil en Inde. Par oppositions à Vishnu, la couleur de Shiva est le blanc et pour les soufis (branche mystique de l’Islam). Cette couleur correspond à la lumière intérieure.
Dans nos tenues vestimentaires : C’est la couleur traditionnelle des brâhmanes et des prêtres, la caste la plus élevée (la teinture étant pas essence considérée comme impure). C’est également la couleur du deuil et des saris portés par les veuves.
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Le noir : Dans le monde indien, c’est une couleur qui symbolise la pureté originelle. L’immortel. Krishna est noir tandis que le mortel Arjumand est blanc. C’est le soi universel opposé au moi individuel. Le noir est associé à la mort, au mal et à la nuit. Chez les Soufis, c’est le chemin menant vers la béatitude.
Dans nos tenues vestimentaires : C’est la couleur portée par les musulmans en Inde, ainsi que le vert et le bleu uni ou indigo. Dans de nombreuses castes, il est interdit de porter du noir.
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Le marron : symbolise la discrétion, l’effacement.
Si des français ou belges regardent le tableau coloré du Verseau ci-dessus posté, ils y verront sans aucun doute et vu la conjoncture actuellequasi tous, les mondes musulmans : Arabe (Vert) et Turc (Rouge).
Mais si ce sont des hongrois, ils y verront tout naturellement les couleurs du drapeau hongrois : Rouge (Blanc) Vert.
Versus
Citation :
Le vert : Les eaux primordiales vertes donnant la vie à Vishnu porteur du monde est une tortue au visage vert. La déesse de la matière philosophale qui naît de la mer de lait à le corps vert.
Pour les muslims en Inde, le vert est le salut. Le patron des voyageurs de l’Inde qu’on appelle Khidir est représenté assis sur un poisson géant et générant les fleuves.
Dans nos tenues vestimentaires : Le vert est une couleur associée aux festivités. Pour cette raison, une veuve ne portera pas de vêtement de couleur verte. Dans l’Etat du Maharashtra, le vert symbolise la vie et la joie.
Jadis la couleur de la caste des Vaishya (marchands). Elle est aujourd’hui surtout une signe d’appartenance à la communauté musulmane. Des saris verts sont portés aussi dans certaines tribus de l’Inde pour le mariage.
Citation :
Le rouge : Le rouge est une couleur propice à la réalisation de projets, c’est la couleur de la victoire, de l’amour. C’est une couleur bénéfique donneuse de vie. Le rouge est une des couleurs de la Shakti, symbolisant l’énergie. Dans l’Inde ancienne, Vishnu qui représente l’amour divin était vêtu de rouge. Lors des pûja et autres cérémonies, un tilak (point) de couleur rouge est apposé au front des participants.
Dans nos tenues vestimentaires : Le rouge couleur de la caste des Kshatriyas (nobles guerriers). Elle est de bon augure c’est également la couleur traditionnel des saris de mariage. Lors de la crémation le corps des femmes est enveloppé dans un tissu rouge.
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Sujet: Le sinople désigne le vert Mar 28 Juin 2016, 13:09
Le symbolisme du sinople (vert)
Publié le 6 mars 2011 par Dictionnaire des Symboles
En héraldique, le sinople désigne le vert dont il partage le symbolisme, mais curieusement, son étymologie est tirée de la couleur rouge de la terre de Sinopis — aujourd’hui Sinop — port turc situé sur les rives de la Mer Noire. On appelait à l’origine la couleur verte des blasons prasine ou simplement vert, et si le sinople passa brusquement du rouge au vert, il est possible que ce fut dans le but d’éviter la confusion de cette dernière teinte avec le vair des fourrures [1]. A moins que la raison en soit plus ésotérique. La question reste posée.
Le sinople est représenté en imprimerie par des lignes parallèles obliques allant de la gauche vers la droite [2].
A l’époque médiévale, le sinople est l’émail le plus rarement utilisé sur les écus. Il semble même inconnu ou presque des armoriaux d’Espagne, du Portugal, d’Italie, de la Pologne, d’Autriche, de Hongrie, de la Bohème, etc… et de la France méridionale. On le rencontre surtout en Normandie, en Bretagne, en Artois, en Flandre et en Île-de-France où il figure sur 5 à 6 % des champs et des meubles héraldiques [3].
Couleur de la résurrection et de la régénération, couleur de l’espérance : Osiris et Lazare ont le visage traditionnellement teint en vert. Le sinople est d’ailleurs la couleur de l’Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem [4].
Le vert se trouve au centre du spectre de l’arc-en-ciel décomposé traditionnellement [5] en 7 couleurs : violet, indigo, bleu, vert, jaune, orangé, rouge. Le vert apparaît comme la résultante, non seulement du bleu et du jaune, mais aussi comme la résultante de toute la gamme des bleus et indigo qui le précède et la résultante de toute la gamme des jaune-orangé-rouge qui le suit [6]. Nous nous trouvons en présence de deux séries de couleurs et, entre les deux, le vert, qui correspondent aux trois mondes des cosmogonies archaïques et antiques. La gamme des jaune-orangé-rouge (couleurs chaudes) représentent le Ciel, le Soleil, le monde ouranien ; la gamme des bleu-indigo-violet (couleurs froides et sombres) représentent les mondes souterrains, les eaux primordiales, l’intérieur de la Terre-Mère, l’utérus, le monde chthonien encore appelé Enfers. Enfin, le vert correspond quant à lui, à la Surface de la Terre avec sa verdure et sa végétation [7], c’est-à-dire à l’Entre-deux. On comprend mieux dès lors pourquoi Osiris et Lazare sont représentés avec le visage vert, eux qui sont revenus du royaume des morts à la surface terrestre.
Frédéric Portal nous donne d’autres exemples de divinités associées à la couleur verte :
« Ganésa [Ganèsh], dit-il, est le dieu de la sagesse et du mariage ; le vert est consacré à Ganésa, comme à Janus, comme au Jannès égyptien, comme à saint Jean l’évangéliste et à toutes les divinités du paganisme qui représentent l'union du bien et du vrai dans les actes de la vie… Sur un monument du Musée Borgia à Vélitri, Vischnou Krichna est peint en vert et paraît au milieu de bois et de près ; non loin est un marais où nagent des poissons et des crocodiles qu’il dompta. La régénération extérieure était figurée par les eaux, les poissons et la couleur verte. Le premier degré était encore représenté par le singe Hanouman, de couleur verte, qui transporta Vischnou-Rama sur ses épaules en traversant la mer ; enfin, dans son incarnation en tortue, Vischnou a le visage vert. La tortue est le symbole de la stabilité dans la création de l’univers et la régénération de l’homme ; dans l’Inde et au Japon le monde est représenté posant sur une tortue. Ce symbole reparaît en Grèce dans la Vénus de Phidias. Vénus avait la couleur verte pour attribut, elle était le symbole de la régénération. »[8]
Le vert est la couleur de l’Islam, symbole de la Création, de la Régénération, et de la Sainteté. Le manteau du Prophète était de couleur verte, et d’après le Coran, les bienheureux sont représentés dans le paradis, habillés de vêtements vert [9].
Correspondances symboliques d’après Vulson de La Colombière [10]
Vertus spirituelles Vertus mondaines Planètes Eléments Complexions de l’homme Pierres précieuses Jours Mois Métaux Arbres Fleurs Oiseaux Âges de l’homme
Charité, Espérance Honneur, courtoisie, civilité, amour, joie et abondance Mercure Terre Flegmatique Emeraude Mercredi Avril et mai Vif-argent (Mercure) Laurier Semper-virens (« toujours vert ») Perroquet Adolescence
Vulson de la Colombière ajoute : « Ceux qui portent cette couleur dans leurs armes sont obligés de secourir les paysans et laboureurs, mais particulièrement les pauvres qui sont oppressés ».
[1] Jean-Marie Thiébaud, De sinople, Gé-Magazine n°112, 1993, p. 37.
[2] Marc de Vulson de la Colombière, La Science héroïque, Paris, 1644, p. 35.
[3] Michel Pastoureau, Traité d’Héraldique, Grands Manuels Picard, Paris, 1979, p. 117.
[4] Jean-Marie Thiébaud, De sinople, op. cit., p. 37.
[5] 6 couleurs auraient suffi ; l’indigo a sans doute été ajouté pour obtenir le chiffre 7. Nous avons ainsi 7 couleurs tout comme nous avons 7 jours dans une semaine et 7 merveilles du monde. Le vert est alors couleur charnière reliée au chiffre 4, lui-même symbole du signe de croix et du creuset des alchimistes.
[6] Georges Lanoë, Le roman du Lys, Paris, 1911, p. 25.
[7] Ibid.
[8] Frédéric Portal, Des couleurs symboliques, Paris, 1837, cité in G. Lanoë, Le roman du Lys, op. cit., pp. 27-28.
[9] Georges Lanoë, op. cit., p. 31.
[10] Marc de Vulson de la Colombière, op. cit. pp. 35-36.
Dernière édition par douceur le Mer 29 Juin 2016, 13:11, édité 1 fois
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Sujet: Gueules, le rouge Mar 28 Juin 2016, 13:18
Le symbolisme du Gueules
Publié le 4 janvier 2011 par Dictionnaire des Symboles
Le Gueules correspond au rouge dont il partage la symbolique. Il est représenté en imprimerie par des lignes parallèles verticales. Son étymologie ne fait l’unanimité, mais la plus probable la fait provenir de la racine latine gula désignant le gosier. Francisé en goule puis en gueule, il désigne peu à peu la bouche des animaux [1]. Le terme engoulant en héraldique désigne l’acte d’avaler (ou de régurgiter ?) un personnage ou une autre figure, comme par exemple, sur les armes des Visconti, la guivre (ou vouivre) d’azur ondoyant en pal et engoulant un homme de gueules. Engoulant pourrait être synonyme d’engloutissant.
Couleur du sang, le rouge symbolise la vie et, comme lui, il fascine. Couleur particulièrement voyante, il figure sur plus 79 % des drapeaux nationaux [2]. Couleur de Mars, dieu de la guerre, on le trouve sur les champs de bataille, sur les écus et les bannières, les uniformes. Le rouge s’oppose au noir chez Stendal. Il désigne l’Armée, et le noir, le Clergé. Le rouge symbolise aussi l’âme, le cœur et la passion, la libido [3]. Il est couleur de régénération, de résurrection. De nombreuses sépultures du paléolithique ont révélé des corps saupoudrés d’ocre rouge, preuve d’une croyance de la vie après la mort. En alchimie, le Grand Œuvre passe par les étapes de l’œuvre au noir, de l’œuvre au blanc et, enfin, de l’œuvre au rouge. Le rouge est la couleur de l’aube. Il symbolise le combat entre les ténèbres et la lumière ( v. le symbolisme du coq). Il est aussi la couleur du feu.
Vulson de La Colombière dans La science héroïque, dépeint le Gueules ainsi :
Cette couleur a eu divers noms ; Martial l’a appelée dans ses œuvres Rutile ou Ruffe. Et Ovide l’a nommée Crocée, comme qui dirait d’un rouge safrané. Quelques vieux hérauts l’on nommé bellic, vermillon, couleur de sang et d’écarlate, et rouge. Et le nom de gueules lui a été donné, comme dit Le Feron « pour ce que toutes les bêtes dévorant leur proie ont les gueules sanguinolentes et de rouge exubérantes ». Quelques uns disent que ce nom de gueules vient du mot Gulud, qui en langue hébraïque signifie une plaque de peau rouge, ce que je trouve plus vraisemblable que l’étymologie de quelques uns qui donne le mot latin Cuseulum (qui est la graine avec laquelle on teint en écarlate). Platon dans son Timée dit que le gueules approche des rayons ou flammes de feu, et de l’humeur mixtionnée de sang. (…) On lui fait aussi représenter le Jour du Jugement, pour ce qu’on croit que le monde sera condamné par le feu. Ceux qui portent cette couleur [dans leurs armes] sont obligés de secourir ceux que l’on voudrait oppresser par injustice.[4]
Correspondances symboliques d’après Vulson de La Colombière
Vertus spirituelles Vertus mondaines Vices Planètes Zodiaque Eléments Complexions de l’homme Pierres précieuses Métaux Arbres Fleurs Oiseaux Jours Mois Age de l’homme
Justice, charité et amour ardent envers Dieu et son prochain Vaillance, fureur, noblesse, hardiesse et magnanimité Cruauté, colère, meurtre, carnage Mars Bélier, Lion, Sagittaire Feu Cholérique Rubis Cuivre, laiton ou airain dont on fait la mine rouge Cèdre Pivoine, oeillet, claveline Pélican Le mardi et le samedi Mars et juillet ; selon certains : octobre La virilité
Notes et références ____________________________ [1] Jean-Marie Thiébaud,Le symbolisme des métaux et des couleurs – 1 – de Gueules, Gé-Magazine n° 110, pp. 36-37. [2] Michel Pastoureau, Traité d’Héraldique, Grands Manuels Picards, Paris, 1979, p. 117. [3] Jean-Marie Thiébaud,Le symbolisme des métaux et des couleurs – 1 – de Gueules, Gé-Magazine n° 110, pp. 36-37. [4] Marc de Vulson de la Colombière, La Science héroïque, Paris, 1644, pp. 34-35.
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Sujet: L’azur, couleur saphirique et céleste Mar 28 Juin 2016, 13:33
Le symbolisme de l'azur
Publié le 7 août 2010 par Dictionnaire des Symboles
Héraldique
L'azur désignait anciennement le lapis-lazuli encore appelé "pierre d'azur". Le terme vient de l'espagnol azul ou de l'arabe populaire lazurd.
Selon Vulson de La Colombière [1], l’azur était nommé « couleur saphirique et céleste » ou encore « couleur turquine ». C’est le bleu, teinte préférée des français d’ancien régime, du fait qu’elle représente le Ciel « qui est la plus haute de toutes les choses créées, le Tribunal de Dieu, et le séjour éternel des bienheureux ». Préférée aussi parce qu’elle figure sur le champ des armoiries des rois de France. L’écu se blasonne ainsi : d’azur à trois fleurs de lys d’or. Au Moyen Âge, jusqu’en 1376, il était d’azur semé de fleurs de lys d’or — semé, c'est-à-dire que les lys étaient innombrables —. En l’honneur de la Sainte-Trinité, Charles V les a réduites à trois.
« Cette couleur signifie Justice, Humilité, Chasteté, Loyauté et Félicité éternelle. Des vertus mondaines, elle signifie louange, beauté, douceur, noblesse, victoire, persévérance, richesse, vigilance et récréation ». Vulson lui donne ensuite comme correspondance zodiacale les Gémeaux, la Balance et le Verseau, et pour planètes, Vénus et Jupiter. Pour les jours de la semaine, il lui attribue le Mercredi et le Vendredi ; quant au mois, l’azur correspond à Septembre. Son Elément est l’Air, son métal est l’étain, sa pierre précieuse est la turquoise, son arbre : le peuplier ; sa fleur : la violette ; son animal à quatre pattes : le caméléon ; son oiseau : le paon. Chez l’homme, l’azur aime les sanguins et la jeunesse. L’auteur ajoute enfin : « Les anciens Héraults disaient que ceux qui portent cette couleur dans leurs armes, sont obligés d’assister et de secourir les fidèles serviteurs des Princes, qui sont privés de leurs salaires ».