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 Arbre de Vie

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AMBRE

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Lion Tigre
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MessageSujet: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 15:37

Arbre de Vie


Arbre de Vie Arbredevieavecileux5


voici quelques Arbres que j ai escaladé... je suis tombé aussi parfois...sur lesquels je me suis écorché aussi souvent...
pour commencer http://users.swing.be/nombre/Kabbale/arbre_de_vie_kabbale.htm

Kabbale : le Sefer Yetsirah - l'arbre de vie


Le Sefer Yetsirah

Le Sefer Yetsirah ou le livre de la Formation est un des plus anciens traités rabbiniques de philosophie Kabbalistique qui nous soit parvenu. Ce manuel philosophique traite de l'origine de l'univers et de l'humanité.

Il est important de préciser que la langue hébraïque associe des lettres et des nombres : chaque lettre suggérant un nombre et chaque groupe de lettres possède une signification numérique vitale. Le principe de renversement des lettres et de leur substitution par d'autres lettres selon des combinaisons préalablement définies est également utilisé.

D’après, le Sepher Yetzirah, l'esprit humain est fixé sur la vérité et sur la raison tout en étant capable de prendre en compte les développements de l'intelligence par des nombres. Le Zohar représente la vérité absolue et le Sepher Yetsirah fournit les moyens de l'atteindre et de l'utiliser.

Les dix sefirot (Sephiroth ) sont les dix nombres primordiaux. Le terme est dérivé de la racine hébraïque SFR signifiant compter (numération – numérologie). Le terme sefirot signifie qu'il ne s'agit pas de nombres ordinaires mais de « nombres principes» identifiés comme étant les dix dimensions infinies du cosmos, à savoir les six dimensions de l'espace, les deux du temps et celles du bien et du mal.

Les sefirot servent à décrire la naissance du monde. La première sefira est le pneuma divin. De celui-ci sort la seconde sefira, l'air… De l'air sont issus l'eau et le feu. Les 6 dernières sefirot représentent les six directions dans l'espace. Elles sont scellées au moyen de 6 permutations du grand nom de dieu YHW.

Le Sefer Yetsirah nous apprend que « le réel » est constitué par la combinaison des 22 lettres hébraïques, générant les 231 combinaisons binaires, à l'origine de la création du monde.

Le premier groupe de lettres est composé des trois consonnes mères aleph, mem, shin.

Le second groupe est composé des sept consonnes doubles. Elles représentent les sept planètes du cosmos, les sept jours de la semaine ainsi que les sept orifices de la tête de l'homme.

Le dernier groupe est celui des douze consonnes simples placées en rapport avec les douze manifestations psychosomatiques qui se déroulent chez l'homme ainsi qu'avec les douze organes principaux. Elles représentent les douze mois de l'année.

La structure de l'Arbre de Vie

L’Arbre de Vie de la Kabbale représente symboliquement les Lois de l'Univers. Ce schéma est formé de 4 mondes, 10 centres énergétiques (ou numérations appelées Sephiroth), 3 voiles d’existence négative non manifestée, 3 piliers et 22 sentiers. Cet ensemble forme les 32 voies de la Sagesse.

Les 4 mondes sont :
- ATZILUTH : l'Emanation (les archétypes, les concepts, le mental abstrait),
- BRIAH : la Création (le mental concret, les formes pensées),
- YETSIRAH : la Formation (les émotions, les sentiments, l'astral),
- ASIAH : l'Action (la cristallisation).

- D'abord, Kether, Hokmah et Binah, les trois Sephirah originelles.
- Ensuite, Chesed, Geburah et Tipheret, les trois Sephiroth réellement créatrices.
- Après Netzah, Hod et Yesod,
- Et pour terminer Malkut.
On observe ainsi quatre "groupes" de Sephiroth, que l'on a appelés Mondes ou Olanim (singulier Olam) :

Olam Ha'Atziluth, le monde de l'émanation, il regroupe Kether, Hokmah et Binah. C'est le monde le plus proche de l'essence divine, du grand Tout, de l'Unique. Atziluth est le monde du divin, de l'étincelle de vie originelle. Toutefois, comme chaque Sephirah est présente dans toutes les autres, Aztiluth n'est pas seulement présent dans Kether, Hokmah et Binah, mais également dans les sept autres Sephiroth. Cette "parcelle" évoquera toujours ce principe de l'émanation originelle des Sephiroth ainsi que leurs rôles dans la création de l'univers. La couleur associée à ce monde est le blanc.

Olam Ha'Briah, le monde de la création, il regroupe Chesed, Geburah et Tipheret. C'est le monde qui a initié réellement l'univers, après la séparation de Daath. Les créatures de ce monde sont les Archanges. Ce monde de l'esprit, de l'élévation intellectuelle est associé à la couleur bleue du ciel. Son élément est l'air de l'élévation spirituelle.

Olam Ha'Yetzirah, le monde de la formation, il regroupe Netzah, Hod et Yesod. C'est le monde qui a vu la concrétisation de la formation de Malkut qui en est directement émanée. Les créatures sont généralement des exécutrices de la volonté d'entités supérieures formés d'anges de puissance modérée. C’est l'ultime étape avant la formation de la Terre, et donc chaque Sephirah est associée à une planète de notre univers, la Terre étant bien sûr postérieure aux autres corps célestes. C’est aussi le monde de l'émotion, de la psyché. La couleur qui lui est associé est le violet. On lui attribue également une correspondance avec l'élément eau, la source qui nourrit le monde.

Olam Ha'Assiah, le monde de l'action, ne comporte que Malkut, la Sephirah finale. Les créatures de ce monde sont des serviteurs. C’est le monde du corps, le plus terre à terre, c'est le monde matériel. Sa couleur associée est le rouge du sang, le rouge de la terre.

Les 10 Sephiroth sont :
- KETHER : la Volonté, la Couronne (représenté par le Svastika),
- HOCHMAH (ou CHOKMAH) : l'Amour Sagesse (représenté par le phallus),
- BINAH : l'Intelligence et la Compréhension (représenté par la coupe),
- HESED (ou CHESED) : la Miséricorde et la Grâce (représenté par le bâton),
- GEBURAH : la Justice et la Rigueur (représenté par l'épée),
- TIPHERETH : la Beauté (représenté par la croix),
- NETSAH (ou NETZACH) : la Victoire (représenté par la rose),
- HOD : la Gloire (représenté par Hermès),
- YESOD : le Fondement (représenté par le miroir),
- MALKUTH : le Royaume (représenté par la croix aux bras égaux).

Les 3 voiles d’existence négative non manifestée sont :
- AIN : la Négation,
- AIN SOPH : l'Illimité,
- AIN SOPH AUR : la Lumière.

Les 3 piliers ou colonnes sont :
- la Miséricorde (à droite, positif, masculin) gouverné par la lettre "schin",
- la Rigueur (à gauche, négatif, féminin) gouverné par la lettre "mem",
- l'Equilibre (au centre, neutre) gouverné par la lettre "aleph".

Le pilier de la miséricorde (placé à droite appelé Yachin) comporte les Sephiroth de l'aspect masculin, les aspects positifs, à savoir Hokmah, Chesed et Netzah. Il est associé à tout ce qui insuffle la vie et pousse à son développement. Il est souvent représenté comme une colonne de couleur blanche.
Le pilier de la rigueur (placé à gauche appelé Boaz) comporte les Sephiroth réceptacles teintées de l'aspect féminin, les aspects négatifs car ils tendent à restreindre les actions de la Force : Binah, Geburah et Hod. Ce pilier est associé à tout ce qui contient, résorbe et confine la vie afin de mieux la contrôler. Il est souvent représenté comme une colonne de couleur noire. On l'appelle aussi parfois pilier de la sévérité, ou de la Forme en tant que forme du moule dans lequel tout vient s'inscrire.
Le pilier de l'équilibre (placé au centre) représente le devenir théorique de tout être humain. Ce pilier comporte les Sephiroth qui se trouvent marquées d'une union équilibrée entre les deux principes, à savoir Malkut, notre monde, Yesod, la porte vers les sphères plus hautes, Tipheret, l'enfant divin de Chesed et Geburah, et enfin Kether, la Sephirah de l'illumination, parfait équilibre entre ces deux principes qu'elle a elle-même engendrés.
Une dernière structure kabbalistique que l’on nomme également les Mondes peut être établie en sachant que chaque Monde contient l'Arbre de Vie en entier et possède son humeur ainsi que toutes ses créatures :

Sohar, le Monde Parfait. Sohar est un monde où tout est structure, code à respecter, interdit à observer. Les créatures de ce monde sont très pointilleuses sur les principes, sur les rituels répétitifs et rigoureusement codifiés.
Zakaï, le Monde Pur. Zakaï est un monde où la nature de l'univers s'exprime dans sa plus grande pureté. Ainsi, les créatures de ce monde sont souvent très proches de la préservation, de la pureté élémentaire, des chevaliers luttant pour l'honneur, pour restaurer l'intégrité de tout.
Pachad, le Monde de l'Apocalypse. C’est un monde en perpétuel mouvement soumis au cycle des changements. Les lieux sont souvent d'une grande beauté, mais cette beauté n'est jamais que temporaire, et laisse souvent la place à la dissolution, à la pourriture, avant que de ce terreau fertile ne renaissent à nouveau en de sublimes paysages. Les créatures de ce monde sont souvent les ouvrières d’un renouveau permanent avec une humeur changeante, difficiles à cerner. Ils oeuvrent en général en accord avec les cycles de la nature, qu'il s'agisse de cycles ascendants, créateurs, ou de cycles descendants, destructeurs.
Meborack, le Monde de l'Equilibre. C’est un monde constitué de subtiles nuances savamment dosées où toute chose est le résultat de mélanges harmonieux. Les paysages de ce monde sont d’une très grande beauté. Les créatures de ce monde sont toujours soucieuses de cet équilibre attaché au pilier central de l'Arbre de Vie et elles cherchent à rétablir l'harmonie (la perfection) en toute chose.
Aresh, le Monde de l'Adversité. C’est un monde où tout n'est que bataille et furie. Les cinq éléments s'y livrent une guerre qui dure depuis l'aube des temps, et toutes les créatures sont destinées au combat, des combattants redoutables, emportés, qui recherchent dans cette voie le dépassement de soi par l'adversité. Leur but est l'anéantissement de l'adversaire à travers les épreuves, tant physiques que spirituelles.
L'Arbre de Vie présente donc une structure géométrique. Quatre cercles représentant les quatre Olanim s'intersectent les uns avec les autres tout en restant centrés sur un axe vertical entouré de deux autres axes, ces trois segments représentant les trois piliers. A une double structure de Sephiroth, réparties sur trois piliers, et de Mondes (Sohar, Zakaï, Pachad, Meborack et Aresh), vient s'ajouter la structure des Olanim, présents dans chacune des Sephiroth, mais dominants dans certaines d'entre elles quel que soit le regroupement que l'on ait choisi d'adopter.


d autres sources:

http://www.lespasseurs.com/cabale.html

http://www.esoblogs.net/-Kabbale-.html

http://cosmobranche.free.fr/MythesArbre.htm


http://hdelboy.club.fr/fontenay.html

http://www.erenouvelle.com/newseloh.php
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 15:50

Bonjour très chère....

Haha nous voici dans un sujet qui nous aura déja voulu de mombreuses discutions et expérimentations....

Content de retrouver ce thème sur ce forum et j'éspère que ce sujet interpellera, poussera le questionnement...

Amitiés
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 21:41

Arbre de Vie Arbre_10
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MessageSujet: Assiah   Arbre de Vie Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 21:47

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MessageSujet: sepher yetirah   Arbre de Vie Icon_minitimeMar 12 Juin 2007, 15:09

Pour compléter le post....

Extrrait du sepher yetsirah....


SEPHER YETSIRAH

LE LIVRE de la CRÉATION

Le Sepher Yetsirah ou "Livre de la Formation" est un exposé cosmologique retraçant la formation du monde par les lettres hébraïques et établissant les correspondances de celles-ci avec les directions de l'espace, le zodiaque, les planètes et la constitution de l'homme. A cet égard, on peut dire que ce texte compte parmi les plus importants qui soient parvenus jusqu'à nous. On remarquera, qu'en divers passages, il fait appel au symbolisme du dessin et à celui de la construction.

Traditionnellement, le Sepher Yetsirah est attribué à Abraham, c'est-à-dire qu'on rapporte la source de son enseignement à l'origine même de la tradition sémitique. Historiquement, on peut situer sa rédaction entre le IIIe et le VIe siècle de notre ère. Il se range au nombre des textes spéculatifs les plus anciens qui existent et sont rédigés en hébreu.
Le Sepher Yetsirah est le premier et le plus court des trois principaux textes auxquels les Kabbalistes se réfèrent, les deux autres textes sont le Bahir et le Zohar.

Le mot Kabal est traduit correctement par tradition, le sens littéral est reçu dans le sens de transmission et dans le sens d'un reçu.
CHAPITRE PREMIER

SECTION 1
C'est par les trente-deux sentiers merveilleux de la Sagesse que le Seigneur des Armées, Dieu-Vivant et Roi de l'Univers, Dieu de Miséricorde et de Grâce Dieu Sublime séjournant dans l'Éternité a formé et créé l'Univers par trois SEPHARIM :
SEPHAR
SIPPOUR
SEPHER
le nombre
le nombrant
le nombré

Contenus dans Dix Séphiroth (dix propriétés) qui sont un et identiques en Lui.

Dix Séphiroth dans le néant et vingt-deux lettres de fondements :
1. trois lettres mères :
Alef א, Mem מ et Shin ש
2. sept lettres doubles :
Bèt ב, Guimel ג, Dalèt ד, Kaf כ, Pé פ, Rèch ר, Tav ת
3. douze lettres simples :
Hè ה, Vav ו, Zaïne ז, Hèt ח, Tèt ט, Yod י, Lamed ל, Noun נ, Samèh ם, Âïne ע, Tsadé צ, Qouf ק
SECTION 2
Dix Séphiroth BELIMA : Selon le nombre des dix doigts : cinq en face de cinq et l'alliance de l'Unique dirigée au milieu, par le mot de la langue et par le mot de la nudité.
SECTION 3
Dix Séphiroth BELIMA : Dix et non neuf, dix et non onze. Discerne avec Sagesse et pénètre avec Intelligence. Exerce ton esprit sur elle, cherche, note, pense, imagine, rétablis les choses en place et fait asseoir le créateur sur son trône.
SECTION 4
Dix Séphiroth BELIMA : Dont les dix propriétés sont infinies :
1. L'infini du commencement,
2. L'infini de la fin,
3. L'infini du bien,
4. L'infini du mal,
5. L'infini du haut,
6. L'infini du bas,
7. L'infini à l'Orient,
8. L'infini à l'Occident,
9. L'infini au Nord,
10. L'infini au Sud.
Et le seigneur Dieu, roi fidèle, règne sur tous de sa demeure Sainte depuis toujours et pour toujours.
SECTION 5
Dix Séphiroth BELIMA : Leur apparition a l'aspect d'un éclair1 de lumière sans fin. Le Verbe de Dieu circule continuellement en elles,
1 Eclair de lumière = nature vibratoire.
sortant et rentrant sans cesse, semblable à un tourbillon, elles exécutent à l'instant la parole Divine, et s'inclinent humblement devant son Trône.
SECTION 6
Dix Séphiroth BELIMA : La décade d'existence sortie du néant a sa fin liée à son commencement et son commencement lié à sa fin, comme une flamme est liée à un charbon ardent, car le seigneur est seul et il n'a pas de second, il ne peut avoir de second un, et avant un que peux-tu compter ?
SECTION 7
Dix Séphiroth BELIMA : 2 Retiens ta bouche pour ne pas en parler et ton coeur pour ne pas y réfléchir et si ton coeur s'emporte, reviens à l'endroit où il est dit "Et les Haïoth vont et reviennent, car c'est pour cela que l'alliance a été conclue." (Ézéchiel VI 14).
SECTION 8
1 : Dix Séphiroth BELIMA : C'est le souffle (Rouah) de l'esprit du Dieu Vivant pour l'Éternité. Le Verbe ou pouvoir créateur, l'Esprit et le Verbe ce sont ce que nous appelons le Saint-Esprit.
2 : C'est le souffle de l'Esprit, et avec lui sont gravées et sculptées les 22 lettres, 3 mères, 7 doubles et 12 simples, et chacune d'elle est Esprit.
3 : C'est l'eau qui vient du souffle, et avec eux il forma et établit la matière première inanimée et vide, il édifia TOHU 3 la ligne qui serpente autour du monde, et BOHU 4, les pierres occultes enfouies dans l'abîme, il posa le froid dessus, et elles devinrent poussière; comme il est écrit : "Il dit à la neige (froidure) sois la terre" (Job XXXVII 6).
2 Sphère = Cercle = Emanation = Densité
3 Racine primitive de toutes choses.
4 Néant et non néant.
4 : C'est le feu qui vient de l'eau. Il établit par lui le trône de Gloire. Les séraphins, les Ophanim (roues célestes) les Saintes créature vivantes, et les Anges Serviteurs, et de ces trois il fit sa demeure comme il est écrit : "Il fit ses esprits angéliques et ses ministres en agitant un feu ardent" (Psaumes 104 - 4). Il a choisi 3 lettres parmi les simples selon le secret des 3 lettres mères Alef א, Mem מ, et Chine ש (air, eau, feu) Il les scella avec l'esprit, et les attacha à son grand nom et les scella avec les six dimensions.
5 : Il scella la hauteur, l'orienta vers le dessus et la scella avec :
Yod י, Hè ה, Vav ו.
6 : Il scella la profondeur, l'orienta vers le dessous et la scella avec :
Hè ה, Yod י, Vav ו.
7 : Il scella l'Est, l'orienta vers le devant et le scella avec :
Vav ו, Yod י, Hè ה.
8 : Il scella l'Ouest, l'orienta vers l'arrière et le scella avec :
Vav ו, Hè ה, Yod י.
9 : Il scella le Sud, l'orienta vers la droite et le scella avec :
Yod י, Vav ו, Hè ה.
10 : Il scella le Nord, l'orienta vers la gauche et le scella avec :
Hè ה, Vav ו, Yod י.
SECTION 9

Telles sont les Dix Séphiroth BELIMA ou dix sphères d'existence sorties du néant. De l'Esprit du Dieu Vivant émana l'air, de l'air l'eau, de l'eau le Feu ou éther, et de l'éther la hauteur, la profondeur, l'Est, l'Ouest, le Sud et le Nord
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeMer 13 Juin 2007, 23:40

Schémas de développement de l'Arbre :


Alliance initiale:

12 intersections

Arbre de Vie Fig11


Prise de pouvoir de la périphérie:

10 intersections

Arbre de Vie Fig12



Développement:


Arbre de Vie Fig14-15


on part d'une double Alliance initiale "superposée".

Il y a sur une des deux Alliances superposées transfert de pouvoir du centre ineffable vers la périphérie (ceci correspond dans la Mythologie à la guerre entre les Titanides et les Olympiens par exemple).

On a alors deux Alliances différentes superposées, Lumière et Ténèbres, et représentant 12+10 = 22 intersections.

La séparation des deux Alliances de Lumière (base 12) et Ténèbres (base 10) donne un developpement de 12 cercles arrangés entre eux pour avoir 22 intersections, selon une polarité verticale qui détermine 10 segments polarisés particuliers (10 réceptacles de la Lumière) : 22 cineroth et 10 sephiroth.

King Salomon Had Ten Wives, Some Say Twenty...


Amitié,

steph
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeJeu 14 Juin 2007, 00:08

Arbre de Vie Fig17-18



On constate que les 9 premières Sephiroth sur 6 niveaux sont internes à l'Alliance interne de l'Arbre.

Par contre, la 10ème Sephirah sur le 7ème niveau est externe à l'Alliance interne de l'Arbre: c'est l'ouverture au libre-arbitre.

C'est la vraie signification des 6 jours de Création et du jour de repos.

L'Arbre permet de centrer quatre grands cercles principaux qui déterminent quatre niveaux de réalisation.


Amitié,

steph
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeDim 24 Juin 2007, 13:58

Temple du Roi Salomon



Le Temple du Roi Salomon
Construit à partir de la géométrie sacrée, le Temple était divisé en trois lieux essentiels en relation aussi bien avec le macrocosme (ou monde cosmique) que le microcosme (ou monde individuel):

Le Vestibule (“Oulam”), relié à la Terre dans le macrocosme et au corps dans le microcosme, humain et inondé par la lumière du jour.
Le Saint lieu (“Hikal”), associé à l'Atmosphère dans le macrocosme et l'âme humaine dans le microcosme, reçoit la lumière du jour réfléchie.
Le Saint des Saints (“Debhir”), représentant le Ciel dans le macrocosme ou l'Esprit dans le microcosme, est plongé dans l'obscurité.
Sur les deux côtés du Vestibule, se tenaient deux colonnes appelées Jakin et Boaz, disposées le long d'un axe “vertical” qui a son équivalent tant dans le macrocosme que le microcosme.


L'axe du microcosme
L'axe symbolise la voie spirituelle suivie par l'être humain qui entend s'élever constamment et atteindre finalement la pleine réalisation. Dans les limites du microcosme, cette direction, appelée “sushumnâ”, s'étend de la base de la colonne vertébrale à la couronne de la tête et se prolonge au-delà. Le long de “sushumnâ” se trouvent les “chakras”, centres subtils de l'individu. Leur éveil successif correspond aux différentes étapes le long de la voie axiale de la pleine réalisation. Le passage d'un état à un autre consiste toujours en une mort dans un cycle précédent et une naissance dans le cycle suivant. Ce processus de mort et re-naissance, appelé initiation, a lieu dans le Temple, creuset du voyage intérieur et image symbolique du Cosmos ou du monde manifesté. Les étapes essentielles du développement de l'être humain peuvent être reliées aux trois domaines mentionnés précédemment:

Le corps est associé à la naissance physique.
L'âme ou la psyché est en relation avec une seconde naissance. Liée au domaine des possibilités subtiles de l'individualité humaine, cette seconde naissance consiste en une ré-génération psychique produisant un être humain centré et correspond l'initiation aux petits mystères accessibles par la porte des hommes.
L'Esprit, rattaché à une troisième naissance, relève de l'ordre spirituel et non plus psychique. Elle donne accès au domaine des possibilités supra-individuelles associées à la porte de dieux et l'initiation aux grands mystères.
Dans la forme traditionnelle hindoue, la porte des hommes donne accès au “pitri-yâna”, la voie des ancêtres ou des êtres d'un cycle précédent, et la porte des dieux s'ouvre sur le “dêva-yâna”, la voie des dieux. Bien que relevant du même processus d'initiation, les deux portes diffèrent néanmoins quant à leurs finalités.

Après sa manifestation dans un certain stade de développement au sein du Cosmos, du Temple ou de la caverne cosmique, l'être franchira l'une ou l'autre porte en fonction du degré spirituel atteint.

La porte des hommes ouvre l'accès à l'état d'être primordial, intermédiaire entre l'homme ordinaire et l'être spirituel. Si l'être n'a pas atteint la ré-génération psychique complète, il re-passera la porte des hommes et se re-trouvera dans un nouveau cycle du monde manifesté.

L'être psychiquement ré-généré pourra alors emprunter la porte des dieux pour passer du monde individuel au monde spirituel et quitter définitivement le monde manifesté. En d'autres termes, la porte des hommes est une sortie-entrée tandis que la porte des dieux représente la seule sortie définitive de la caverne cosmique, but ultime de l'initiation.

dossier complet ici: http://users.skynet.be/lotus/colonne/col0-fr.htm

Selon la kabbale, les nombres, en hébreu Séphiroth (pluriel de Séphirah), révèlent les mystères de la création, en expliquant comment la multiplicité découle de l'unité.

Les Sephiroth sont ainsi classées en d'une part celles qui sont associées au principe masculin, d'autre part celles qui sont associées au principe féminin. Enfin, un troisième groupe rassemble les Sephiroth qui, à l'équilibre entre les deux, ne font pas partie d'un tel couple. Ces trois groupes sont appelés les piliers ou colonnes, en référence aux piliers du temple de Salomon :

Arbre de Vie Templesalomonarbrekabalfp4

http://www.chez.com/t3m/doc-temple-salomon-arbre-kabalistique.htm

· Le pilier de la miséricorde, placé à droite, est appelé Yachin. Il comporte les Sephiroth porteuses de semence, de l'aspect masculin, positif de la création, à savoir Hokmah, Chesed et Netzah. Il est associé au yang asiatique, à tout ce qui insuffle la vie et pousse à son développement. Marqué de la lettre hébraïque Yod (la première du mot Yachin), il est souvent représenté comme une colonne de couleur blanche. On l'appelle aussi parfois pilier de la Force, par opposition à la Forme, en tant que Force créative.

· Le pilier de la rigueur, placé à gauche, est appelé Boaz. Il comporte les Sephiroth réceptacles de la semence, les Sephiroth teintées de l'aspect féminin, négatif de la création, en ce sens qu'elles tendent à restreindre cette création : Binah, Geburah et Hod. Il est associé au yin asiatique, à tout ce qui contient, résorbe et confine la vie afin de mieux la contrôler. Marqué de la lettre hébraïque Beth (la première du mot Boaz), il est souvent représenté comme une colonne de couleur noire. On l'appelle aussi parfois pilier de la sévérité, ou même pilier de la Forme, par opposition à la Force, en tant que Forme du moule dans lequel vient s'inscire la Force de Yachin.

· Le pilier de l'équilibre, le pilier central, est celui auquel le kabbaliste doit tendre in fine. Ce pilier comporte les Sephiroth qui se trouvent marquées d'une union équilibrée entre les deux principes, à savoir Malkut, notre monde, Yesod, la porte vers les sphères plus hautes, Tipheret, l'enfant divin de Chesed et Geburah, et enfin Kether, la Sephirah de l'illumination, parfait équilibre entre ces deux principes qu'elle a elle-même engendrés.

L'Arbre de Vie présente donc une structure géométrique où ces regroupements peuvent être visibles. Quatre cercles, représentant les quatre Olanim, s'intersectent les uns avec les autres, tout en restant centrés sur un axe vertical, entouré de deux autres axes, ces trois segments représentant les trois piliers.

Les colonnes du porche du temple de Salomon
(Résumé)


Dans de nombreuses traditions, le plan du Temple suit la représentation symbolique d'un voyage spirituel couvrant plusieurs étapes: une hiérarchie de différents niveaux d'états d'existence propres au monde manifesté et un état de non-existence associé au Principe immuable à l'origine de la manifestation.

Le but de cet article est précisément de donner une vue d'ensemble de la signification des colonnes du Temple en rapport avec le développement de l'être humain.

Le sol du Temple surmonté d'une voûte évoque à la fois l'image du Cosmos et de la grotte et figure symboliquement la caverne cosmique. En tant que caverne cosmique, l'accès du Temple était strictement réservé aux personnes qualifiées pour l'initiation. Afin d'atteindre l'Universalité à partir de l'individualité, le postulant devait reconnaître le centre de l'axe reliant la Terre au Ciel. Entrant par la porte extérieure de la caverne ou porte des hommes, il mourait au monde profane et re-naissait dans le monde humain pour y entreprendre un nouveau cycle au sein du monde ou de la caverne cosmique. Parvenu au centre du domaine humain, il sortait définitivement de la caverne par la porte intérieure ou porte des dieux. Mourant au monde humain, il re-naissait au monde spirituel.

Les deux portes peuvent être identifiées aux directions du soleil levant aux solstices d'été et d'hiver. Située au nord-est, la première colonne dénommée Boaz était associée à la phase descendante du soleil vers le Sud céleste, la voie du retour au monde cosmique ou manifesté. Située au sud-est et reliée à la phase ascendante en direction du Nord céleste, la seconde colonne appelée Jakin symbolisait l'unique sortie de la caverne cosmique.

Tels deux montants de porte, les colonnes représentaient les axes de la voie recherchée par le postulant en quête de la lumière intérieure au milieu de l'obscurité environnante. Semblables, mais différant par leur localisation, elles étaient certainement associées à un même axe parcouru dans des directions opposées. Cet axe ne pouvait être que l'axe solsticial Nord-sud des pôles célestes ou l'axe nord-sud terrestre, projection du précédent sur l'horizon. Par rapport à tout autre axe, l'axe Nord-sud est considéré comme “vertical” et, par suite, remplit une fonction symbolique centrale. S'élever vers le Nord signifiait sortir définitivement de la caverne cosmique; descendre vers le Sud annonçait le retour au monde manifesté ou la descente aux enfers, ici-bas.

http://users.skynet.be/lotus/colonne/col-fr.htm
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MessageSujet: matéria prima   Arbre de Vie Icon_minitimeMar 31 Juil 2007, 14:40

Pour ceux qui ont été intéressé par le post sur le jardin alchimique, une image est parfois plus parlante....

En voici une tiré de symboles rosicruciens...

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MessageSujet: suite matéria prima   Arbre de Vie Icon_minitimeMar 31 Juil 2007, 14:43

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MessageSujet: Bonjour ami philosophe   Arbre de Vie Icon_minitimeMer 01 Aoû 2007, 12:15

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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeMer 01 Aoû 2007, 12:38

merci Namaste pour ce partage...

Arbre de Vie Anima2uv9

Incarnation de la monade dans les quatre mondes. (A. Kircher, Oedipus aegyptiacus, t. III, p. 15)

Arbre de Vie 171125
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MessageSujet: suite arbre de vie   Arbre de Vie Icon_minitimeMer 01 Aoû 2007, 13:55

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MessageSujet: Les 3 piliers et leurs échelles de couleurs   Arbre de Vie Icon_minitimeVen 03 Aoû 2007, 12:17

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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeVen 03 Aoû 2007, 12:21

Bonjour à tous,

En ligne des extrait du livre de René Guenon sur la Kabbale.

Les dernières pages concernent la gamme Chromatique de l'arbre de vie dans les 4 mondes qui sont aussi appellés couleurs du roi, de la reine, de l'empereur de de l'impératrice.

Car la couleur varie pour chaque émanation dès lors qu'elle se situe en Briah ou Assiah.

Les détails suivront dans un prochain post.
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeDim 27 Jan 2008, 10:18

Après quelques heures de discutions hier avec Sphinx et Namaste ces dernières semaines ,je vous partage ce qui nous a fait "nous rencontrer" ...vous comprendrez ...
Merci à vous deux de toutes les richesses que vous m apportez et de votre patience qui jamais ne vous fait défaut !
Que de chemins découverts et de Maîtres rencontrés au détour de cette porte Sublime ," Daath"...
d où un parfum d éternité ,désormais berce mon âme!
je vous Ambrasse
144000


[color=darkred][size=18]
Axis Mundi
par Sphinx/Steph
avec son autorisation de partage,

[center]
nb:
gardez à l esprit que l arbre de vie n est pas "plat" mais en mouvements torsadés à mettre en rapport avec les spirales formées par notre ADN!
revoir le très bon livre de Greeg Braden!


https://antahkarana.forumactif.com/partages-recherches-eveil-du-soi-f2/les-codes-de-lumiere-font-partie-de-nos-dons-t474.htm?highlight=code+dieu


L’Axe des Mondes (Figure 25) est l’Arbre de Vie dans son développement complet. Quatre mondes d’altération croissante s’induisent successivement sur base des quatre lettres du Tetragramme dans l’ordre hiérarchique Iod-He-He-Vaw:

monde divin d’Emanation- monde spirituel de Création- monde émotionnel de Formation-monde effectif d’Action.





Chaque monde possède une structure et des caractéristiques communes à tous les mondes. Cependant, un niveau existentiel fondamental les sépare.

C’est pourquoi le précepte hermétique “Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut’ est tout-à-fait valable, mais doit être parfaitement compris pour être utilisé avec pertinence!

Ainsi, l’eau est un élément du monde d’Action que nous connaissons bien. Il existe aussi un “principe” eau associé à chaque monde supérieur. L’eau présente ici bas est bien un écho symbolique de Forces supérieures. En ce sens, des caractères communs APPARENTS peuvent être dégagés entre les eaux supérieures et l’eau de ce monde-ci: l’eau physique est un milieu polaire, et une eau metaphysique est aussi un milieu polaire, mais metaphysiquement parlant! L’eau de ce monde-ci N’EST PAS les eaux supérieures:

un ou plusieurs plans existentiels les séparent. On ne saurait donc pas lier univoquement les eaux supérieures et l’eau que nous connaissons: il s’agit juste d’un écho symbolique!



Lorsque j’ai pris l’exemple du caillou lancé dans la mare pour illustrer le travail de manifestation, je me suis servi d’un aspect du monde d’Action pour témoigner d’un aspect d’un niveau existentiel infiniment supérieur. La différence fondamentale qui sépare ces niveaux est qu’un Homme incarné ne pourra jamais extraire une Existence du néant en lançant un caillou dans une mare! Alors que l’Ineffable l’a fait en lançant son “caillou” dans sa "mare”. On comprend donc le lien qui existe entre les choses d’en bas et celles d’en haut:

un simple écho symbolique. Un gouffre existentiel les sépare!



Ainsi, un soit-disant initié a pu affirmer qu’une vue déficiente est un témoignage systématique d’une myopie intellectuelle affectant la Conscience de l’individu. Or, si la déficience visuelle est peut-être un écho symbolique d’une myopie spirituelle de l’humanité, ce n’est pas parce qu’un Homme voit mal qu’il est peu évolué! Il est même possible d’argumenter à l’inverse: un Homme peut éventuellement y voir mal parce que sa Conscience s’est en partie dégagée de ce monde de pures formes, formes dont l’importance est donc réduite, impliquant la diminution de l’acuité visuelle. En ce sens, l’évolution de Conscience aurait impliqué la déficience! Toutes ces considérations sont, au fond, stériles, la règle d’or étant qu’il n’y a pas de rapports univoques entre les Forces supérieures et leurs échos ici-bas: seul un initié au plus haut degré (proche du divin) est capable d’établir de tels rapports avec pertinence!



A mesure que l’on descend l’Arbre, la contrainte augmente. Elle est liée à l’augmentation des repères de la discontinuité, de l’altération d’Existence. L’Ineffable ne possède pas de repères: il est lui-même son repère. La continuité est très logiquement un niveau sans repères particuliers. Le monde d’Action où nous nous incarnons est le niveau possédant le repérage le plus complexe, donc le plus grand nombre de lois, la plus grande contrainte:

celle du choix. Ce repérage nous permet d’Exister à un niveau qui convient à notre nature encore imparfaite. Lorsqu’un Homme meurt, il se trouve dans un monde de liberté plus grande, mais aussi de subtilité supérieure. La structure imparfaite de l’Homme pourra y demeurer un certain “temps”, mais tôt ou tard, l’une ou l’autre imperfection conduira la Conscience vers une autre incarnation qui devrait lui permettre d’améliorer sa structure. Progressivement, la Conscience humaine augmente sa capacité de résister à des niveaux d’Existence de plus en plus subtils. A terme, l’homme peut acquérir l’auto-référenciation parfaite qui lui permet de se passer complètement de repères existentiels et d’Exister au sein de la continuité. Il faut donc comprendre que c’est, au fond, la Conscience elle-même qui, percevant son imperfection, “décide” son incarnation, car elle ne peut résister d’avantage à la raréfaction des mondes supérieurs. En fait, il existe, pour chaque individu, un programme idéal d’évolution qui est déterminé et proposé par le niveau le plus élevé de la Conscience individuelle, c’est-à-dire la référence Iod, qui est l’Unique et qui est donc, en fait, le Dieu Créateur. Ce programme est présenté à la Conscience avant chaque incarnation pour lui permettre de continuer à exister et progresser vers l’absolu. C’est la réitération permanente du “péché” originel qui n’est donc pas seulement originel. Face à ce programme, la Conscience peut accepter de tenter le programme en question, auquel cas elle endosse l’entière responsabilité de sa vie à venir(et des souffrances possibles). Ou bien elle peut décider de disparaître, décision dont elle a, certes, la potentialité, mais qui est très certainement rarement exprimée en vertu de la tendance intrinsèque de la Conscience à vouloir exister (serpent de l’Intention). La Conscience s’incarne donc, et se voile alors afin d’échapper à la polarité divine pour être placée face au choix. C’est, entre autres, le choix de la personnalité incarnée d’accepter le programme prévu, ou de s'en écarter autant que faire se peut. S’il y a écart, il y a acquisition d’une dette metaphysique de structure qui, dans la plupart des cas, pourra être résorbée plus tard: c’est le concept de karma. Il y a donc trois aspects liés qui déterminent la vie d’un Homme: le programme de base initialement prévu, le choix de l’individu incarné par rapport à ce programme, et un principe médiateur permettant de résoudre les déviations (dettes karmiques). Lorsque la dette karmique devient trop importante pour pouvoir être résolue par le système, il y a dissipation de la structure trop altérée de ladite Conscience. Le programme idéal émane du pillier de Force, le choix individuel émane du pillier de forme, et les dettes karmiques sont résolues par le pillier central d’équilibre, de médiation des contraires.



Dans le cas où un Homme, par un choix excessivement incorrect, pervertit trop fort sa Conscience, cette structure dépravée, “hors-Alliance”, ne pourra plus résister du tout à la raréfaction supérieure et se dissipera à la mort physique de l’individu qui sera alors vraiment mort par perte de la mémoire de soi, dissipation totale de personnalité. On constate qu’il ne s’agit pas d’une “condamnation des péchés”: c’est un simple principe logique. Celui qui pose sa main sur un cactus ne considère pas que le cactus le punit lorsqu’il le pique! En fait, tout aspect subjectif de condamnation, malédiction, déchéance, n’est qu’un pur produit d’altération. Quant-à l’aspect de miséricorde divine (aspect He), il est inclus dans l’Alliance: l’Homme a droit à des erreurs. Cependant, il y a, et c’est normal, une limite à ne pas franchir, au-delà de laquelle la misericorde ne peut plus jouer sans risquer de compromettre le poids de l’Oeuvre. En ce sens, la miséricorde serait la marge autorisée de fluctuation de part et d’autre de la progression idéale, dynamiquement équilibrée.



La phase d’involution descend l’Arbre. La structuration de l’Existence remonte l’Arbre vers l’Existence absolue. On peut donc considérer que l’Arbre présente trois aspects: un aspect chronologique de haut en bas, un aspect évolutif de bas en haut, et un aspect fonctionnel. Par exemple, on peut se servir de l’Arbre pour suivre “l’histoire” biologique d’un Homme de la conception (Keter) à la mort (Malkhut). Ou bien suivre l’évolution structurelle du même corps humain à partir des constituants matériels (Malkhut) jusqu’â l’encéphalisation (couple Hoçhmah-Binah: en structure, on n' atteind jamais keter qui est inaccessible; l’encéphalisation qui ne peut atteindre Keter, implique un changement de monde passant par Daath: la Conscience s’incarne sur l’interface cerveau). Le schéma évolutif complet présente l’aspect fonctionnel.



Tiphéreth dans le monde d’Action est superposé au niveau le plus bas

(Malkhut) du monde supérieur de Formation que l’on peut appeler monde de l’âme.

Or, Tiphéreth représente l’apparition du système nerveux central. C’est

pourquoi la présence d’un système nerveux central implique la présence d’une

Conscience au moins primitivement incarnée. Sur la base de Tiphéreth, la

projection ascendante vers le couple Hochmah-Binah représente l’encéphalisation. Le niveau Hochmah-Binah est aussi superposé au monde supérieur, à un niveau plus élevé que Tiphéreth. C’est pourquoi le degré d’encéphalisation est le critère de Conscientisation. Cependant, tant que le niveau Hochmah-Binah n’est pas parfaitement stabilisé (encéphalisation insuffisante), la Conscience ne s’incarne pas complètement. Ce n’est qu’avec l’Homme que le couple Hochmah-Binah complètement stabilisé permet d’ouvrir totalement Daath, le passage subtil vers le monde supérieur, ce qui constitue l’incarnation intégrale de Conscience. La Conscience est le Fruit de la réverbération du couple Netzah-Hod de Formation qui se superpose au couple Hochmah-Binah d’Action.



Daath est toujours associé à la sephira Yesod du monde supérieur. Ce qui est logique puisque Yesod est, au sein de l’Arbre, l’image de l’Ineffable auquel se substitue Daath. Au sommet de l’Arbre, le Daath du monde divin d’Emanation est en relation directe avec le Dieu ineffable qui a manifesté l’Existence. C’est aussi pourquoi Yesod est appelé Fondation. En tant qu’image de l’Ineffable, Yesod représente l’Ego imparfait (subconscient à notre niveau) sur lequel doit être construit le Temple spirituel, et ceci par sublimation dudit Ego. La consctruction du Temple commence sur la base Yesod du monde de Formation et gravit petit-à-petit les échelons vers le Créateur. Cependant, lorsque la Conscience qui achève son périple rejoint enfin le monde divin d’Emanation, elle n’y atteind jamais Keter (inaccessible): elle change de plan par le Daath du monde supérieur et s’unit à l’Ineffable lui-même. C’est donc bien en dépassant le niveau du Créateur que l’Homme parachève son cycle.


Dernière édition par AMBRE le Dim 03 Fév 2013, 10:41, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeDim 27 Jan 2008, 10:19


suite

Keter est toujours inaccessible afin de forcer le système à changer de plan metaphysique au cours de l’évolution. Le plan matériel ne peut atteindre le Keter du monde d’Action (car tous les Keter représentent toujours le Dieu Créateur, de même que tout Iod est toujours un écho de la Volonté divine). C’est pourquoi la matière est obligée de changer de plan si le système veut poursuivre l’évolution. C’est ainsi qu’au sein du monde d’Action on trouvera de bas en haut les quatre cercles de Matière-Vie-Psychologique-Homme. Le cercle de Matière culmine en Tiphéreth qui représente en l’occurence le Keter inaccessible (au fil de l’Arbre, on constate que Tiphéreth est superposé à Keter d’un monde au suivant). Ensuite, sur base de Yesod, le cercle de la Vie s’élabore et culmine en Daath qui représente le passage au plan de Conscience (la vie ne pouvant de toute façon pas atteindre keter). Le cercle Psychologique se base sur Tiphéreth (syst. nerv. cent.) et culmine en Keter qui ne peut pas être atteint. Et intervient donc ici le passage complet vers un niveau supérieur (monde de Formation) qui caractérise l’Homme. Le cercle de l’Homme se base sur Daath d’Action, c’est-à-dire plus exactement Yesod de Formation. La possible évolution spirituelle humaine doit alors mener l’Homme vers des sphères toujours supérieures (construction du Temple). Le cercle de l’Homme culmine en Daath de Formation, exprimant la nécéssité d’un franchissement metaphysique vers le monde de Création appelé monde de l’Esprit. Ensuite intervient l’ultime étape de retour au Divin (Temple prêt à recevoir l’Alliance).



Dans le sens d’involution, on trouvera successivement une série de principes d’élaboration de l’Oeuvre. Ces principes peuvent être envisagés comme des parties progressivement différenciées et spécialisées de la Conscience initiale qui siège en keter supérieur. Il s’agira de fonctions divines supérieures au sein d’Emanation; d’entités archangéliques en Création; et d’entités angéliques en Formation.



Au sommet de l’Oeuvre siège la Volonté divine primordiale Eyeh Asher Eyeh: “Je Suis celui qui Est” (Celui qui s’adresse à Moise au Buisson Ardent). Cette fonction divine exprime simplement, absolument, complètement la manifestation d’Existence. L’Ineffable a manifesté son Existence et la première “parole” prononcée est logiquement “Je Suis’. La suite de la phrase “Celui qui Est” reflète le caractère encore absolu de l’Existence à ce niveau.



En Hochmah se situe IHVH, le Tetragramme sacré, le Dieu vivant générateur du cycle. Tout se met en mouvement circulaire par l’influence de IHVH. Il se trouve sur le pillier de “miséricorde” car le concept du cycle implique le retour au Iod. Le cycle IHVH, qui pourraît apparaître comme une onde porteuse neutre, vierge de Valeur, comporte en fait un aspect de miséricorde car puisque le cycle implique le retour, il implique l’accomplissement de l’Oeuvre, d’où l’aspect de miséricorde. Il ne faut pas oublier que l’onde, à travers le cycle, est la première forme existentielle sur laquelle se basera toute l’évolution: en ce sens, l’onde donne déjà le “ton” pro-existentiel et il est donc normal de trouver IHVH sur le pilier de Force.



En Binah, sephira de compréhension, se trouve Elohim. La traduction d’Elohim est, littéralement, Lui les Dieux. La source de ce pluriel est la suivante: IHVH est situé sur le pilier de droite, de Force, qui conserve toujours l’Alliance (sur ce pilier se succèdent d’ailleurs les lettres mères Aleph,Mim et Shin). Elohim, au sommet du pillier de gauche, associé à l’eau, représente le commencement de l’altération véritable, le passage de la perfection de base 12 à l’altération de base 10. Or, cette altération est responsable de la présence des 10 sephiroth (du monde divin notamment). C’est pourquoi Elohim symbolise et amorce, en fait, le système des dix sephiroth du monde divin. Et donc Elohim doit à la fois témoigner de l’unité divine d’une part, et de la pluralité des fonctions divines en manifestation: “Lui, les Dieux. Elohim peut être

comparé à Shiva dans la Trimurti hindoue. Il s'agit dans l'un et l'autre cas d'un attribut divin "inférieur" à l'attribut existentiel absolu, mais qui prend pourtant une importance

majeure par rapport à tous les autres attributs. On a déjà vu qu'il contient en fait

tous les attributs puisqu'il amorce le pillier de forme (base 10). Mais on notera aussi que c'est à partir de Binah, donc Elohim en Emanation, que commence la séquence de Pi sur l'Arbre: Gimmel 3, Aleph 1, Dalet 4. Or, le 3 est placé avant la virgule, dans Pi....!!!





Le principe musical se fonde sur l’onde sonore qui, an tant qu’onde, se fonde sur le principe IHVH. Afin de créer le message musical, l’onde doit varier en fréquence et amplitude, c’est l’écriture sur l’onde, la fonction d’Elohim. Mais cette écriture, pour rester harmonieuse (équilibre) nécéssite l’usage d’un instrument de musique permettant d’émettre une série de notes de fréquences déterminées: il s’agit du Verbe. Bien entendu, il ne suffit pas de posséder l’instrument et de savoir en sortir les notes: encore faut-il pouvoir jouer avec la sensibilité appropriée un air musical structuré. Toute élaboration humaine véritablement artistique est obtenue par ce procédé. Pour le peintre, le principe IHVH détermine l’onde lumineuse; la modulation de l’onde introduit les différents tons (Verbe) qui seront contenus par le pinceau (instrument) de l’artiste. On trouvera toujours un milieu féminin ouvert fécondé par la volonté de l’artiste: le milieu gazeux de l’air pour le musicien, la toile pour le peintre, la portée pour le compositeur, etc.



En fait, si IHVH est l’onde porteuse, Elohirn est l’écriture de l’information sur l’onde porteuse. C’est pourquoi IHVH, le Tetragramme Sacré, ne peut pas être prononcé: il ne s’agit pas d’un mot, mais d’un principe structurel. Il est le principe structurel du cycle porteur sur lequel l’information (les mots) peuvent être placés (par Elohim) et véhiculés (par IHVH). IHVH et Elohim sont deux fonctions (noms) divines, mais IHVH n’est pas un mot et ne peut donc pas être phonétisé. Lorsque vous utilisez le symbôle chimique de l’acide chlorhydrique HCl, vous dites H C L et non pas quelque chose comme “Hacle”. Tentez de dire “Hacle” à un chimiste et voyez s’il comprend de quoi vous parlez! HCl est un principe structurel: il n’est donc pas un mot et n’est donc pas phonétisé. Par contre, acide chlorhydrique et chlorure d’hydrogène sont des mots prononçables: Hcl, acide chlorhydrique et chlorure d’hydrogène sont trois noms de la même molécule, mais HC1 n’est pas phonétisé car ce n’est pas un mot, ni un groupe de mots grammaticalement articulés!



En Hesed prend place le Nom divin El. Il s’agit de la position de miséricorde extrême. Sa valeur est 31.



En Guébourah, l’on trouve Yah, le principe divin d’extrême rigueur. En effet, si IHVH est miséricordieux car il implique la fermeture du cercle, la fonction Yah (IH) est une translation sans fin vers le néant car aucune structuration n’est possible sur IH uniquement. Le couple El-Yah est donc le niveau d’évaluation émotionnelle le plus élevé de l’Oeuvre: c’est le jugement suprême.



En Tiphéreth, le centre d’équilibre, d’union des contraires, on trouve logiquement le Nom composé IHVH-Elohim.



Au niveau régulateur Netzah-Hod sont associées les Armées de IHVH et les

Armées d’Elohim, exprimant la modulation d’équilibrage permanente et universelle générée par ce niveau.



En Yesod, la Fondation, on trouve El Hai Shaddai (31,15,314), le Dieu Vivant Tout-Puissant, dont la valeur est 31+15+314=360. Il s’agit du cercle balisé, fondement de tout le système. Le cercle est une image de son centre; le centre est l’Ineffable; Yesod est l’image de l’Ineffable dans l’Arbre; donc le cercle se trouve en Yesod.



En Malkhut est situé Adonai (Seigneur) qui vaut 65. Adonai est utilise en remplacement du Tetragramme imprononçable. Or, dans la suite des décimales de Pi on constate qu’Adonai (65) est lié à IHVH (26):



3,14159 265

En vertu d’une “coïncidence” (mais rien n’est jamais fortuit dans l’Oeuvre!), le sigle qui, en français, désigne le matériel génétique est ADN (Acide Désoxyribo Nucléique). Or, le système génétique est codé par quatre bases formant des codons de trois bases. Il y a, en tout, 4 exposant 3 soit 64 combinaisons possibles. Or, Adonaï est constitué par les lettres ADNI, le Iod final exprimant le possessif. Considéré sous cet angle, Adonai signifierait “Mon ADN”. Or, Adonai vaut 65, soit une unité de plus que les combinaisons des bases de l’ADN. Ne pourrait-on y voir l’ajout de l’unité divine? Certes, nombre de lecteurs resteront sceptiques et c’est bien normal. Cependant, lorsqu’on considère d’une part que les 64 combinaisons de l’ADN codent, an fait, une vingtaine d’acides aminés, généralement reconnues selon vingt-deux fonctions amines principales, briques de la matière vivante, et d’autre part que le Verbe Créateur comporte vingt-deux lettres, on peut légitimement commencer à se poser des questions! En outre, l’utilisation de codons de 3 places pour le système génétique universel (1) qui comporte 4 bases fait forcément songer à 314 et à IHVH (trois lettres différentes pour 4 fonctions de lettres). En outre les bases de l’ADN sont associées 2 à 2:



A-T, G-C



et les lettres du Tetragamme le sont aussi: I-H, V-H. L’influence du cycle IHVH est d’ailleurs évidente dans l’ADN qui se présente sous la forme d’une double hélice, une échelle hélicoïdale (Arbre de Vie!).



Le monde de Création se superpose au précédent et commence, en fait, au niveau de IHVH-Elohim. En Création, c’est l’Archange Metatron, le plus grand Initié après Dieu. Les valeurs des lettres qui composent le Nom Metatron sont respectivement:

40 9 9 200 6 50



Le total vaut: 40+9+9+200+6+50=314



Si l’on s’en tient aux chiffres significatifs, la fin du Nom est une suite présente dans les décimales de Pi (suite qui contient précisément IHVH 26 et Adonai 65):



9 2 6 5

Pi= 3, 1 4 1 5 9 2 6 5



Si l’on somme ces 4 dernières lettres, on obtient 9+200+6+50= 265



Notons encore que 2+6+5=13, l’Ineffable.



Les deux premières lettres valent 40+9=49, et 4+9 13, l’Ineffable.



Et 13+13= 26, soit IHVH
En outre, 40 et 9 sont deux valeurs qui représentent l’Alliance du Feu (9) et de l’Eau (40): 9 X 40= 360. Or le Nom Metatron comporte 6 lettres, associées à la Tête divine à laquelle il est superposé au niveau d’Alliance des contraires Tiphéreth.



Suivent les Saints Esprits du Visage Raziel et Zaphkiel. Puis le “Bien cosmique” Zadkiel et le “mal cosmique” Samael. Entre ces deux pôles latéraux siège Michael (“Mon Ange”), le capitaine des Armées, chargé de maintenir l’équilibre contre les forces négatives. Suivent les Archanges “régulateurs" Haniel et Raphael.



En Yesod se trouve Gabriel, l’ultime vecteur de la Grâce divine, le messager, le dispensateur de la Connaissance (Yesod correspond à Daath, et Daath, porte de l’Ineffable, est aussi appelée la Connaissance cachée). Gabriel est aussi psychopompe, c’est-à-dire qu’il accueille et dirige les Ames de ceux qui, par décès ou par “méditation”, pénètrent dans les mondes supérieurs. Pour information, Gabriel est l’Hermès de la mythologie grecque, Hermès Trismégiste, Trois fois Maître (initiateur, vecteur de la Connaissance), en vertu des trois pilliers de l’Arbre. Le terme hermétique vient de là et désigne la Connaissance cachée ne pouvant être révélée qu’au moment approprié et aux Hommes prêts à la recevoir.




Dernière édition par le Dim 27 Jan 2008, 10:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeDim 27 Jan 2008, 10:41


suite
Sandalphon est le seul niveau où les mondes de Création et d’Action sont en contact. Comme il s’agit de Keter, c’est un niveau inaccessible dans le monde d’Action.



Le Nom de la plupart des Archanges se termine par le Nom divin de miséricorde El, et ce afin que, malgré le début de libre-arbitre émanant d’une première séparation du monde divin, aucune entité Archangélique ne puisse agir au-delà de la Volonté divine, même Samael, le Prince des Ténèbres.



En Formation opèrent des entités angéliques positives et négatives, et le degré de libre-arbitre y est déjà plus conséquent.



Voyons maintenant où se situe généralement l’Homme au sein de l’Arbre. En Malkhut de Formation qui correspond à Tiphéreth d’Action, se situe le niveau de base de la Conscience: l’Inconscient, l’instinctuel pur. En Yesod de Formation (Daath d’Action) se trouve le subconscient egotiste, la fondation du Temple. Le niveau Netzah-Hod de Formation se superpose au couple Hochmah-Binah d’encéphalisation du monde d’Action. Il est le siège des activités psycho-volontaires et involontaires. Il constitue le plan initial de la conscience totalement incarnée. C’est à ce niveau qu’existe la majeure partie de l’Humanité incarnée. Il s’agit d’une Conscience de base fortement soumise aux influences des niveaux inférieurs subconscients et instinctuels.



La première “étape” du passage au Moi supérieur est le franchissement du miroir de la Conscience: le Moi apparaît comme l’Image de l’Ego à travers le miroir de Conscience. Cette phase est appelée “Eveil” par les initiés. Les valeurs inférieures qui constituaient jusque là la nourriture de la Conscience (sentimentalisme, préjugés, instincts, morale sociale, etc) sont alors dépassées. Cependant, cette libération des valeurs communes peut, chez certains Hommes, ne pas être associée à la spiritualité. Ils atteignent le niveau du Moi, mais restent tournés vers le bas afin de continuer à satisfaire leur Ego, au lieu de se tourner vers le haut en quête de Valeurs plus subtiles et pertinentes. Car le seuil de l’Ame Hesed-Guébourah de l’Emotivité supérieure se trouve juste au-dessus. Puis apparaît le seuil de l’Esprit couronné par le niveau messianique d’Alliance des contraires: il se situe au centre de l’Arbre sur le pilier central et réalise ainsi la conciliation haut-bas et droite-gauche.



A mesure que l’Homme progresse en spiritualité, sa perception du destin varie. Il le subit tant que l’éveil n’a pas eu lieu. Il le maîtrise par l’équilibre du Moi supérieur. Il peut agir son destin par l’obtention de valeurs plus pertinentes au seuil de l’âme. Au-delà, le destin individuel s’harmonise de plus en plus avec le dessein divin jusqu’à l’union divine. L’augmentation de l’influence de l’Homme sur son destin est en rapport avec la libération croissante d’Existence lors de la remontée. Quant-au libre-arbitre, il décroit très logiquement. Liberté d’Existence et libre-arbitre sont deux aspects inversément proportionnels car, pour Exister de manière supérieure, il faut être définitivement pour l’Existence, et le choix ne se posant plus, le libre-arbitre est, non pas absent ou abdiqué, mais tout simplement inutile.



L’ouverture de l’Alliance permet aux lois du néant d’agir au sein de l’Oeuvre. Un aspect de cette immiction est le principe d’entropie (perte de structure-mémoire). En corollaire à l’entropie, une certaine lacune de sens, de signification peut apparaître: c’est l’origine du concept hasard. Car un Homme peut fort bien considérer que les événements de sa vie sont le fruit d’un certain hasard. Ceci parce qu’il ne reconnaît aucun sens à ces événements. Suivant la personnalité de l’individu, il aura plus ou moins l’impression de pouvoir lutter contre ce hasard et d’organiser sa vie afin de lui donner lui-même un certain sens. Or, tout initié sais que rien n'est fortuit, que toute chose possède une vérité profonde. Car, puisque le néant n’Existe pas, et que seule l’Existence affirme sa pertinence, alors tout élément, même altéré, de ladite Existence, est significatif. C’est pourquoi il est primordial de tenter de comprendre chaque événement, même celui qui présente, en apparence, un vide total de sens. Tout initié se rend rapidement compte de l’apparition d’un principe de synchronicité dont l’origine n’est autre que la référenciation absolue et universelle de keter. Cette synchronicité augmente à mesure de l’évolution spirituelle. Au bout du chemin, elle est totale puisque l’individu est alors en parfaite harmonie avec l’Existence même.



L’absence apparente de synchronicité dans la vie de certains Hommes ne signifie nullement qu’elle n’y est pas agissante. Ce n’est pas la synchronicité qui augmente avec l’évolution spirituelle: c’est la faculté de reconnaître et de comprendre cette synchronicité agissante dans la vie. C’est donc, au fond, par la polarisation correcte ou incorrecte de sa Conscience, que l’Homme voit un soit-disant néant à l’oeuvre par le hasard, ou bien l’Existence à l’oeuvre par la synchronicité. On peut ajouter que le fait de croire au hasard et d’être confronté à l’incohérence (apparente) de celui-ci fait partie de l’apprentissage humain du côté négatif. L'Homme qui, confronté à ce vide de sens apparent, s'applique à vouloir donner lui-même un sens à son Existence, démontre par cela son choix pour l'Existence, et la synchronicité finira donc par se révéler à son esprit.



La Conscience humaine est, comme toute chose, référencée par l’unité auto-référente de Keter: c’est la partie divine unique présente en chaque Homme. Lorsque la Conscience se polarise correctement, dans le sens de la reconnaissance de la synchronicité (Keter-Iod) qui fait partie intégrante de ladite Conscience, alors cette dernière obtient le Vaw en tant qu’image du Iod reconnu et son cercle s’engage naturellement vers la fermeture (évolution spirituelle). On pourrait considérer que toute l'Humanité passée, présente et à venir, n'est que l'incarnation, à divers "noeuds" de l'espace-temps, de la même et unique étincelle d'origine divine (Adam Kadmon).



La règle est de toujours considérer que le néant n’est qu’apparence car il n’est réellement qu’inexistant. Le seul néant que l’on doive considérer, est le néant possible de l’échec de l’Oeuvre. Si l’Homme opte pour le néant, alors il ne referme pas le cercle metaphysique et la structure de la Création est livrée à l’anéantissement. Ce n’est que dans ce cas, et à l’échéance, qu’un véritable hasard démantèlerait l’Oeuvre. L’Existence reprendrait ses billes et plus aucune référencîation n’étant assurée, toute Existence manifeste serait impossible. Ceci peut aussi se produire au niveau individuel.



Il ne faut pas confondre la reconnaissance de la synchronicité avec le fatalisme: celui qui observe la synchronicité désire s’associer de plus en plus consciemment aux desseins supérieurs. C’est donc en prenant une part de Conscience de plus en plus active que l’Homme épouse véritablement la synchronicité qu’il a reconnue: le choix correct qu’il a posé devient une option permanente, active, légitimant toujours d’avantage le projet divin, ce qui n a rien à voir avec le fatalisme qui est un attribut des lois du néant. L’Homme est initialement soumis à un destin corrupteur duquel il doit s’extraire par choix: le choix est ce qui permet à l’Homme d’échapper à son destin (néant). L’Homme qui opte pour l’Existence est donc tout sauf fataliste! Mais la reconnaissance de la synchronicité implique la révélation de la pertinence de l’Oeuvre, et donc l’adhésion, puis la participation active à la Volonté divine:

la libération du destin ne passe donc pas par une Volonté egotiste d’être maître de son destin (volonté de puissance), mais par la sublimation egotiste de reconnaissance de la pertinence d’une Volonté supérieure dont les desseins sont altruistes. L’assimilation du paradoxe est que la libération du destin implique la reconnaissance et l’accepation d’une Volonté existentielle

supérieure.



Il faut donc comprendre que lorsque l’Homme commet le mal, il suit précisément son destin corrupteur, et ne saurait donc pas "étonner Dieu". Il ne peut l’"étonner" qu’en faisant le Bien, c’est-à-dire en échappant à son Destin: l’Homme ne surprend Dieu que lorsqu’il épouse en Conscience les desseins de celui-ci. A ce moment, il accomplit vraiment l’Intention divine. Plus simplement, pour échapper à son destin, l’Homme doit commettre un acte qui ne soit pas inscrit dans ce destin. Or, tout acte humain est le fruit d’une motivation egotiste livrée par le subconscient à la Conscience. Cette dernière, qu’elle évalue ou non ladite motivation, devient responsable de l’acte car elle avait l’opportunité d’évaluation et de décision. Le problème du "Je” souvent abordé par les philosophes, s ‘énonce donc comme suit: en tant que principe décisionnel, la Conscience pare tout acte volontaire humain d’un aspect "Je" inaliénable. Cependant, si la Conscience, trop jeune ou trop altérée, abdique ses facultés de décision, elle ne se fera alors que l’écho d’une Volonté autre, à savoir la Volonté du destin corrupteur organisé par les lois du néant. C’est pourquoi Adam (Conscience), qui rejette le péché sur la femme (subconscient), est cependant, au fond, le seul vrai responsable car c’est la Conscience et non le subconscient qui possède la faculté de Volonté décisionnelle.




Dernière édition par le Dim 27 Jan 2008, 10:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeDim 27 Jan 2008, 10:41


suite et fin

Lorsque l’Homme commet un acte qui ne soit fondé sur aucun aspect egotiste, donc un acte fondamentalement altruiste, il commet alors vraiment un acte au-delà de son destin corrupteur: c’est la sublimation qui permet la libération.



Lorsqu’en phase de corruption, la Conscience prend Conscience de l’altération des valeurs existentielles et décide de s’y opposer, elle doit comprendre que la raison même de cette altération était de l’amener à ce point de décision. La Conscience ne peut alors qu’accepter la nécéssité transitoire du destin corrupteur, tout en commençant à s’opposer activement aux lois du néant qui composent ce destin afin de s’en libérer. Une Conscience parfaite n’est pas attachée à la conservation de l’Existence (egotisme), mais à l’augmentation de l’Existence (altruisme) qui passe par la nécéssité transitoire d’une immiction de lois du néant. Il ne s’agit donc pas d’une adhésion au destin corrupteur (fatalisme), mais d’une opposition à son altération des valeurs, malgré une compréhension de sa nécéssité transitoire: la Volonté divine est alors entièrement comprise et acceptée dans son fondement altruiste. Car en acceptant l’altération transitoire des valeurs existentielles, Dieu s’est sacrifié, puisqu’Il représente lui-même ces valeurs: Il s’est sacrifié pour l’Existence de l’Homme.



Le hasard est à associer à l’entropie (perte de sens), et la synchronicité à la négentropie (augmentation du sens). A noter que la simple conservation de sens (de structure) ne suffit pas et mène à la perte de sens:

ce qui ne peut se sublimer à terme et progresser, et se retourne alors dans une contemplation et conservation de la structure acquise, est voué à la cristallisation structurelle vers le néant (comme la femme de Loth changée en statue de sel parce qu’elle s’est retournée). L’Ineffable est sublimatif permanent et ne court donc aucun risque de cristallisation consécutive à un retour sur soi excessif, egotiste. C’est pourquoi il est Existence absolue, inaltérable.



Les contes initiatiques présentent le plus souvent l’accomplissement de l’oeuvre comme étant réalisée par un seul héros. Ce concept est correct, mais il requiert certaines explications. Il semblerait, à première vue, assez injuste qu’un seul Homme profite de l’Oeuvre (comme un seul spermatozoïde féconde l’ovule). Prenons un exemple pour y voir plus clair.



Lorsqu’une troupe théatrale désire faire une représentation, elle attend la venue d’un public. Or, pour qu’une réelle représentation ait lieu, la salle ne peut pas être vide, car il ne s’agirait, dans ce cas, que d’une répétition générale de plus. Donc, un certain public est nécéssaire. Or, il suffit qu’une seule personne se soit déplacée pour qu’une vraie représentation ait lieu, car il y a bien un public en cette unique personne.

Cependant, il est clair que la troupe sera bien plus heureuse de jouer devant une salle comble (bien qu’elle soit déjà très reconnaissante à l’unique qui est venu).



Le fait qu’un seul Homme achève son cycle est une condition nécéssaire et suffisante pour que l’Oeuvre soit validée. Car tout Homme est individuellement une image parfaite de Dieu. Cependant, il est clair que l’Intention divine espère le plus grand nombre de réussites, et chacun est attendu par Dieu avec le même désir. Mais si un seul Homme accomplit l’Intention, alors ce seul Homme sera ~sauvé~ et justifiera pleinement la Création. En ce sens, il se peut que la Création soit déjà justifiée, mais elle ne saurait avorter tant qu’un Homme possèdera une opportunité d’accomplissement. il faut aussi noter que chaque Homme, au moment de se libérer, devient lui-même l'Elu pour son peuple intérieur...



L’ascension spirituelle se réalise selon sept ‘petites demeures” d’une part, et sept ciels ou grandes demeures d’autre part. Cette ascension peut se réaliser en incarnation même, et la Conscience doit alors se désincarner partiellement afin de gravir les échelons supérieurs. Cependant, ce voyage n’est pas sans risque de grave perte d’équilibre, éventuellement irréversible, au plan psychologique par exemple. Ainsi, une légende veut que quatre rabbins tentèrent l’ascension: le premier y laissa la vie, le second perdit la raison, le troisième y perdit la Foi, et seul la quatrième parvint jusqu’au plus haut niveau avant de redescendre. On retrouve 314, c’est-à-dire le cycle ouvert sur le choix: trois échouent, mais le quatrième réussit car il dépend d’un choix correct. La signification est que l’on ne doit entreprendre cette expérience que si l’on a atteint le niveau d’équilibre supérieur nécéssaire pour résister à la raréfaction de balisages discontinus des mondes supérieurs (influence croissante de la continuité).



Certains pourraient penser qu’il serait possible d’atteindre la continuité dans l’autre direction: non pas en ôtant progressivement le balisage discontinu, mais en l’augmentant à l’infini. C’est une erreur car, dans un principe de manifestation, donc temporel, on ne saurait atteindre l’infini en question: on n’obtiendrait que des niveaux de plus an plus altérés et pénibles sans espoir aucun d’atteindre le but. Alors qu’en supprimant le balisage, l’infini est parfaitement accessible dans un contexte temporel, puisqu’il est toujours un référent sous-jacent.

suite
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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeMer 15 Déc 2010, 18:28

L’Arbre et la Source

Logo et Credo de Metahistory


John Lamb Lash

Traduction par Dominique Guillet de l'essai "Tree and Well. The Logo and Credo of Metahistory".

Durant des millénaires et dans de nombreuses cultures, l’imagination humaine a dépeint un arbre cosmique émergeant d’une source sacrée. Un sceau cylindrique, de la vallée de l’Indus, aux alentours de 2000 av. EC, représente l’adoration de la Déesse qui demeure dans le puits. Est agenouillé devant Elle le shaman cornu, le Chasseur ancestral qui représente un aspect de l’orientation primordiale religieuse de notre espèce, à savoir la révérence en présence des pouvoirs générateurs de vie de la Nature Sacrée. Les bourgeons coniques à l’extrémité des rameaux de l’Arbre Sacré ont notoirement une apparence de champignons. La Source est symbolisée par le cercle à la base de l’arbre.

Ascension et Descente

La mythologie Nordique présente la même image éternelle dans l’histoire du poète-shaman, Odin (ou Woden) qui doit rester pendu durant neuf nuits et neuf jours afin de recevoir la révélation sublime. Il monte dans l’Arbre pour s’abandonner à son flux de courants cosmiques émanant de ses branches et de ses feuilles. Grâce à cette épreuve, il acquiert les runes, un alphabet secret composé de symboles divinatoires. Les runes représentent les formules génératrices de tous les langages possibles, de toutes les expressions verbales et écrites par lesquelles la connaissance humaine puisse être capturée et transmise. Au travers de cette épreuve, le shaman Odin “pendu à l’arbre” acquiert le pouvoir magique du langage mais sans, pour l’instant, l’accès à la sagesse transcendante qui fera du langage son instrument.

Pour acquérir cette seconde faculté, Odin doit descendre dans les mondes souterrains, à la racine de l’Arbre et boire à l'eau miraculeuse de la Source de Mimir. Le nom Mimir est corrélé au Latin memor et c’est pourquoi la Source de Mimir a été appelé la “source de la mémoire”. Voici ce qu’en dit Ralph Metzner:

«Il était dit que de boire de cette source conférerait la connaissance des commencements et des origines des choses - des humains, de la vie, des mondes... Dans les traductions Allemandes, le terme utilisé pour décrire la Source de Mimir est marchenreich, “empli d’histoires” - ce qui suggère que de boire de cette source était une expérience qui impliquait à la fois la faculté de vision et la faculté de raconter des histoires. Les histoires nous racontent notre passé et les visions nous parlent de notre futur. Boire de la Source de Mimir est, ainsi, pénétrer dans un état de conscience de remémoration, par lequel nous puissions nous souvenir de nos origines évolutives, de notre relation aux royaumes des plantes et des animaux, et de notre nature primordiale en tant qu’enfants de la Terre». (“Green Psychology”. Page 155).

Le logo de Metahistory dépeint “une source emplie d'histoire” et l'arbre du langage qui en émerge représente l'expression très ramifiée (multi-culturelle, multi-raciale) de ces histoires dans leur forme verbale et écrite.

En’Owkin: la Suspension de la Croyance

Metahistory est “une expérience qui implique à la fois la vision et la narration” et même un peu plus. Notre capacité d’être des vecteurs authentiques et véridiques de la sagesse innée de notre espèce est entravée par le conditionnement. Pour l’humanité moderne, la communion avec la Nature Sacrée (la Déesse dans l’Arbre) a été subjuguée par la socialisation: c’est à dire par l’éducation, par le conditionnement racial et politique et, peut-être surtout, par des siècles d’endoctrinement religieux. Encombrés par nos habitudes culturelles de pensée et de jugement, nous n’avons plus accès à la source de vie de la mémoire ancestrale. Notre conditionnement paralyse notre capacité de puiser aux ressources innées de la matrice biogénétique spécifique à notre espèce humaine. Incapables de découvrir le plein bénéfice de notre intelligence propre, nous en sommes réduits à suivre un ensemble de comportements qui ne reflètent pas la vraie promesse de la “sapience” humaine.

«Nous avons tous des systèmes de comportements acquis et culturels qui ont imprégné notre subconscient. Ces systèmes agissent tels des filtres sur notre vision du monde. Ils influencent nos comportements, nos structures de langage, nos gestes, les mots que nous utilisons et aussi la façon dont nous rassemblons nos pensées. Il nous faut trouver les moyens de remettre tout cela en question, continuellement.»

Ainsi s’exprime Jeanette Armstrong, auteur et artiste Okanaga, en conversation avec Derrick Jensen (“Listening to the Land”). Elle explique que son groupe Amérindien, les Okanagan de Colombie Britannique, ont une tradition de longue date appelée En’owkin. Cette tradition implique un processus de résolution des conflits grâce auquel toutes les parties acceptent de remettre leurs vues en question. «Pratiquer le processus d’En’owkin», dit Jeanette Armstrong, «me demande constamment de me discipliner à la déconstruction de ce que je crois et de ce que je perçois quant à la façon dont les choses fonctionnent et de remettre en question continuellement ce que je crois et d'accroître continuellement mes connaissances et ma capacité de compréhension.»

Cette phrase unique pourrait constituer “l’ordre de mission” d’un des aspects de Metahistory: la métacritique, à savoir l’analyse radicale et la déconstruction des croyances.

Tout comme l’En’owkin, la pratique de Metahistory implique un travail gigantesque de déconstruction et de déconditionnement. Pour que nous puissions accéder librement à la connaissance unique et innée de notre espèce, il nous faut nous engager à nous libérer de la distorsion et à lutter contre la désinformation. Tous les jours, nous entendons parler d’événements qui “font l’histoire”. Chez Metahistory, bien souvent, c’est tout le contraire qui nous importe: c’est de défaire l’histoire, de déconstruire les histoires qui ne reflètent pas le don sacré de nos facultés d’autoguidance.

Le Voyant à Un Oeil

La sagesse qui nous connecte à toutes les autres espèces, sur la Terre et dans l’entièreté du Cosmos, prend sa source dans l’imagination poétique et visionnaire mais, pour libérer nos pouvoirs d’imagination, il est nécessaire de faire taire notre mental conditionné. «La connaissance véridique s’acquiert par la discipline de l’apprentissage; elle n’est jamais donnée.» (Metzner, ibidem, Page 155). Selon le mythe Nordique, lorsqu'Odin arriva à la Source de Mimir, le gardien de la source le soumit à une épreuve. Le géant exigea d’Odin un acte d'abandon avant de lui permettre de boire de la Source. Odin dut donc abandonner un de ses yeux afin d'accéder à l'illumination par la mémoire mystique. C'est ainsi que ce shaman devint connu comme le Voyant à Un Oeil.

Le mythe nous enseigne par là que nous devons abandonner notre mode de vision et de compréhension unilatéral, à savoir le processus mental exclusif du cerveau gauche, afin de mettre en oeuvre les facultés poétiques et visionnaires de l'autre oeil, la conscience du cerveau droit. Il est curieux de constater que la mentalité de cerveau gauche, lorsqu'elle mise au silence, ne s'en va pas. Selon les Eddas Nordiques, «lorsque le géant Mimir, ou d'autres dieux de shamans en quête de connaissances, buvaient de la source, ils pouvaient voir que l'oeil d'Odin les regardait» (Metzner, ibidem). Immergé au fond de la source, l'oeil sacrifié (la faculté rationnelle, l'oeil gauche d'Odin) continue de voir.

Il apparaîtrait, à ce point, que l'enseignement supérieur de ce mythe propose une conception surprenante: si nous regardons avec assez d'intensité dans le puits de la sagesse ancestrale, la pensée rationnelle de cerveau gauche, avec laquelle nous sommes tellement identifiés et sur laquelle nous comptons exclusivement pour connaître le fonctionnement du monde, sera là, nous renvoyant notre regard. Le mythe convie ici une leçon clé de survie: la rationalité n'est pas exclue de la connaissance profonde et transrationnelle de l'antique voyance, même si les limites rationnelles de la cognition doivent être dépassées afin que cette connaissance profonde puisse être vécue. Ce paradoxe fut spécifiquement appréhendé dans la tradition des Gnostiques, les enseignants spirituels Païens, qui affirmaient la complémentarité fondamentale des modes visionnaire et rationnel de connaissance.

Une Dérive vers la Démence

Le cours de l’expérience humaine, depuis 6000 ans, a été le témoin d’un déclin permanent de la capacité humaine d’accéder aux ressources poético-visionnaires symbolisées par l’Arbre et la Source. Pour des raisons qui sont éminemment difficiles à appréhender, la sagesse primordiale, préservée dans les traditions shamaniques biorégionales, a dégénéré ou a été éradiquée. A sa place, a émergé une autre orientation religieuse, un système dogmatique et totalitaire de croyances représenté principalement par les doctrines des credos Abrahamiques, à savoir le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam.

Pourquoi la culture moderne de toute la planète est-elle dominée par des histoires qui ne reflètent pas la sagesse visionnaire authentique nécessaire pour guider l’humanité sur son chemin propre d’évolution?

Pour une raison ou pour une autre, durant le processus pluri-millénaire durant lequel nous sommes devenus aliénés de nos origines en la Nature Sacrée, l'idéologie religieuse a remplacé la sagesse poético-visionnaire en tant que récit d'orientation de notre espèce. Des histoires qui nous portent préjudice et qui nous induisent en erreur, qui incitent les êtres humains à se battre entre eux et qui nous poussent même à nous auto-détruire et à détruire notre environnement, ont été imposées à la race humaine par des personnes dévoyées qui ont introduit ces histoires pour servir leurs propres fins égoïstes, l'acquisition de pouvoir et de privilèges, ainsi que la prétention à une autorité divine et suprahumaine. L'agression, au service du pouvoir et de la possession, a été promulguée comme la forme la plus élevée de comportement humain. La violence fondée sur la foi religieuse a été, et continue de l'être, la force sociale modelante qui est dominante dans notre histoire.

Les systèmes de croyances, qui dominent couramment le monde, procèdent de dieux mâles célestes qui entérinent l'agression territoriale, le génocide, le contrôle par la violence, ou la menace de la violence, et la destruction totale des écosystèmes naturels. Sous certains égards, l'idéologie religieuse, qui adombre de tels comportements, constitue une perversion pathologique chez notre espèce - très littéralement, une dérive vers la démence.

Presque tous les aspects de la société moderne encouragent l'égoïsme et la séparation, divisant les êtres humains les uns contre les autres, en une lutte Darwinienne pour la survie. Ces comportements sont renforcés et encouragés par les scénarios scientifiques, religieux et culturels qui sont le reflet d'une soif insatiable de domination et de contrôle. Les histoires dominantes de notre époque conduisent l’espèce humaine vers la discorde et l’auto-immolation.
Il nous faut ainsi nous poser la question suivante. Comment est-il possible que notre faculté de connaissance primordiale, l'héritage sacré symbolisé par l'Arbre et la Source, ait put être complètement subjuguée par des inclinations pathologiques? Si la sagesse primordiale acquise par Odin est innée, et à ce point essentielle pour notre nature et notre intégration dans le grand plan universel, comment a-t-elle pu être éradiquée par des conceptions qui sont manifestement trompeuses et étrangères à notre chemin réel?

Il semble inconcevable qu'un tel retournement puisse être advenu mais il est, cependant, irréfutable. Le cours de l'histoire, durant les 6000 dernières années, nous présente un exemple après l'autre et il n’est que de se tourner vers les médias quotidiens si tant est que des preuves actuelles en soient nécessaires. Un des défis de Metahistory est d'élucider les causes originelles de cette perversion spécifique à notre espèce humaine, et de dessiner la trajectoire de ce tournant fatidique. Bien que la problématique soit loin d'être résolue, certains principes ont été développés et validés subséquemment. Katherine Keller, par exemple, qui est professeur de théologie à l'Université de Drew dans le New Jersey, a développé un certain nombre de concepts métahistoriques sur le problème du détournement de l'espèce humaine:

«Nous n'avons aucune raison de croire que, de tout temps, la vie ait été fondée sur la domination du plus faible par le plus fort, et nous n'avons pas plus de preuves que les êtres humains aient toujours vécu dans l'état d'être défensif qui caractérise la vie moderne... Au sein d'un groupe dans lequel les mâles guerriers s'imposent et dominent le village ou la tribu, tous les membres du groupe vont commencer à développer une nature d'être différente de ce qu'elle était lors d'époques antérieures, une nature d'être qui est le reflet des défenses que la société elle-même configure... C'est ce que nous pouvons voir, encore aujourd'hui, dans des situations dans lesquelles les mauvais traitements se transmettent d'une génération à une autre. A maintes occasions, nous voyons que la perpétuation de la douleur - destruction et mauvais traitements - procède d'une blessure antérieure... Comme ce sont les personnes, qui incarnent cet état de défense, qui vont dominer ces sociétés, cette sorte de défensive qui lèse l'individu, détruit la communauté et tue l'environnement, va proliférer comme un cancer» (Entretien avec Derrick Jensen. Ibidem. Pages 273/274).

Si la société moderne, dans son ensemble, est impulsée par un système de domination enraciné dans une lésion originelle, “une blessure antérieure”, il serait donc très éclairant de déterminer comment cette blessure s'est manifestée. C’est à partir de plusieurs angles d’approche que Metahistory explore ce problème extrêmement grave.

Le Guérisseur Blessé

Dans la vallée de l'Indus, en Islande et dans de nombreuses autres régions du globe, le shaman était le personnage central dans la narration des modes par lesquels la sagesse ancestrale est continuellement sollicitée (descente à la Source) et renouvelée (ascension vers la conscience cosmique, exprimée dans le langage du discours poético-visionnaire: l’Arbre Sacré). Mais l'histoire narrée par le shaman ne se réduit seulement pas à cela. Un thème secondaire, mais non moins signifiant, dans la tradition shamanique, concerne la blessure du voyant. Cet événement pourrait-il être corrélé, d'une certaine manière, avec la blessure originelle (non pas le péché originel) à laquelle Katherine Keller et d'autres ont fait référence?

Joan Halifax, très réputée pour faire revivre les traditions ancestrales, a sous-titré son ouvrage sur le shamanisme “Le guérisseur blessé”. Elle écrit que «des récits du voyage intérieur de tourmente et de détresse du shaman, chanté et mis en poésie, condensent le symbolisme personnel au travers d'une lentille mythologique qui englobe l'expérience humaine plus générale». (Page 19). Il est clair que la blessure primordiale du shaman est un événement d'importance essentielle pour la destinée humaine, une destinée que nous tentons d’élucider avec Metahistory.

Il nous faut élucider, par différentes voies, l'éradication de l'orientation religieuse shamanique originelle de notre espèce et son remplacement par un système de croyances totalitaires. La transition de l’orientation religieuse shamanique originelle de notre espèce vers la domination de systèmes de croyances totalitaires doit être retracée à partir de nombreuses directions différentes.

Vision Originelle

Quel que soit ce qui est advenu à la quête visionnaire propre à notre espèce et qui a, d’une certaine manière, généré un terrible détournement du cours de l’expérience humaine, il ne peut être connu qu’en recouvrant l’histoire réelle permettant de le décrire. Le théologien et éco-philosophe Thomas Berry insista sur le fait que nous vivons dans un moment crucial de l’évolution humaine qui requiert de «ré-inventer l’humain au niveau de l’espèce». (Cité dans Metzner, ibidem). Un tel acte de ré-invention n’est possible qu’en accédant aux ressources de la vision originelle symbolisée par l’Arbre et la Source.

Il y a moins d’un siècle de cela, la Déesse de la Vallée de l’Indus dans l’Arbre était encore une image vivante, incarnée et ressentie. Les facultés visionnaires étaient cultivées par des pratiques shamaniques, préservées dans les biorégions, de diverses cultures indigènes de par le monde. La machi, la shamane des Mapuche du Chili, se tient en transe dans l’arbre sacré en battant son tambour cérémonial. La photo ci-contre est celle de la Déesse de la Vallée de l’Indus dans l’Arbre incarnée sous une forme humaine. Elle nous offre le témoignage d’une continuité millénaire qui est, de nos jours, menacée d’être brisée par un coup final et dévastateur. Les traditions shamaniques se meurent sur toute la planète. Nous sommes témoins, au 21ème siècle, d’une extermination délibérée de la petite poignée restante de shamans qui représentent cette continuité.

Alors que j’écris ces lignes, les San Bushmen du désert de Kalihari ont été finalement déplacés de leur habitat par les agents du développement des multinationales. Relocalisés dans des camps où ils ne peuvent plus survivre en comptant sur les savoir-faires qu'ils ont développés depuis 16 000 années, ils reçoivent des rations de nourriture industrielle et de la bière en cartonnages de deux litres. Leurs adolescents portent déjà des walkman et sont atteints du sida. Un journaliste de CNN interviewa une femme de la tribu qui refuse de quitter la terre de ses ancêtres. Elle est de petite taille et semble frêle, tout comme les Bushmen le sont par nature. Son visage doux est tendu, tel un masque de douleur indicible et violente mais ses yeux lancent des éclairs de défi farouche lorsqu'elle dit dans un Anglais haché qu'elle ne partira pas, qu'elle ne sera pas enlevée par la force, qu'elle mourra là où elle est plutôt que d'aller dans un camp de relocalisation...

Réfléchissant sur l'appel de Thomas Berry pour un mythe spécifique à notre espèce humaine, Ralf Metzner observe que «Je considère que cela signifie que les paradigmes culturels existants ne peuvent pas solutionner adéquatement les problèmes auxquels nous faisons actuellement face et cela signifie donc que nous devons puiser à la sagesse évolutive de l'espèce humaine dans ses relations avec les autres espèces et les écosystèmes. La survie de l'espèce humaine et son mode d'adaptation au monde naturel sont menacés. Tous les systèmes de vie de la biosphère sont dans une impasse dangereuse de par les conditions que nous avons créées». (Ouvrage cité. Page 171). De par son cadre favorisant l'imagination et la déconstruction, Metahistory met en exergue l'importance de la narration pour une réorientation cruciale de l'humanité vers un mode de vie harmonieux et soutenable. «L'espace participe de l'endroit tout comme le temps participe du récit» (Metzner. Page 183). Nous sommes des histoires vivantes dans un double sens: nous vivons des histoires (nous en sommes les acteurs) et nous sommes des histoires qui vivent. Toutes nos histoires personnelles sont entrelacées avec l'histoire qui embrasse toute l'espèce humaine mais nous avons perdu le fil-clé du récit de cette suprême aventure. Metahistory est une approche, une préparation pour recouvrer ce fil.

Pour Célébrer et Aimer

Quelle que soit la forme de la vision originelle que nous recherchons, elle doit révéler le mystère de la blessure du shaman, à savoir l'événement unique qui a désorienté notre espèce au point que nous risquons de perdre totalement notre chemin. La découverte de la blessure est la seule façon d'éliminer le schéma de domination et de violence infligée qui, de nos jours, se propage de lui-même dans les vagues de la douleur qui se répand de la blessure. La poétesse et nouvelliste Chickasaw, Linda Hogan, a dit que «notre régénération procède souvent de la perte, de la douleur et des cendres; nous sommes tels des sequois géants, avec une vie nouvelle émergeant de nos êtres tombés» (Entretien avec Derrick Jensen. Page 122). Ces paroles expriment la douleur qui fonde le processus rédempteur de guérison à l'échelle de l'espèce. Ensemble, l'Arbre et la Source représentent la puissance du langage comme instrument de notre connaissance primordiale, la sapience qui nous rend humains.

Le commentaire de Linda Hogan sur le langage pourrait bien être le credo de Metahistory. «L’histoire est la chose essentielle que nous ayons. D'une certaine manière, c'est la seule chose que nous possédions. Certaines personnes qui ont besoin de guérison vont voir un thérapeute auquel ils racontent l'histoire de leur vie. Ils perçoivent alors cette histoire d'une manière différente, changent de schémas de vie et cela les guérit. Les histoires fournissent un raccourci vers le monde de l'émotion, un chemin direct vers le mythique et l'inconscient...

Le langage est. Il a de la force. Quelqu'un comme N. Scott. Momaday dirait que le langage est une entité, un être vivant. Il se peut que tout langage soit une prière ou un chant. Octavio Paz écrivit que lorsque l'on va vers des modes plus primitifs de pensée, le mot et le sujet sont une même chose. Il n'y a pas d'abîme entre le mot et ce qu'il évoque.

Vus de cette façon, les mots possèdent un grand potentiel de guérison, sous tous aspects. Et nous avons besoin de les apprendre, de trouver un moyen d'évoquer tout d'abord le problème, la vérité, contre la destruction, et ensuite de trouver un moyen d'utiliser le langage pour remettre les choses à leur place, de vivre dans le respect, de chanter et de célébrer la Terre, d'aimer.»


John Lash Septembre 2002.

Traduction de Dominique Guillet.

http://www.liberterre.fr/metahistoire/mythe-gaia-sophia/arbresource.html

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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeMer 12 Jan 2011, 17:53

L’arbre de vie

Extrait d’un article de Fred Hageneder dans „Die andere Realität“ (L’autre réalité), Munich, Janvier 2001

Pourquoi partout dans le monde les arbres sont-ils si intimement liés à la formation spirituelle et au développement de l’homme? Que représentait l’arbre pour les sages du vieux monde puisqu’il tenait une position centrale dans leur cosmologie? L’archéologie et la mythologie nous ont donné beaucoup d’indices à propos de ces questions et l’ensemble de ces indices nous présente une image remarquablement unifiée, internationale et panreligieuse.

Dans les enseignements ésotériques, l’arbre est un symbole parfait de la vie elle-même: l’arbre de vie. Il représente également la totalité de l’univers: l’arbre du monde. Son tronc s’enracine dans le sol et l’énorme couronne porte la multitude des créatures. Dans ses graines se trouve toute sorte de plantes et d’animaux. En Egypte antique, en Mesopotamie et en Grèce même les étoiles faisaient parti de ses fruits. L’arbre de vie accorde de la nourriture et des curatifs à toutes les créatures. Il est immortel et il accorde également l’immortalité aux âmes humaines, ou par ses fruits (que, par exemple, l’Héraclès grec vole aux Héspérides; ou que la déesse germanique du printemps Iduna donne aux Ases) ou par sa sève (en Perse antique Haoma, en Inde Soma, dans la tradition celtique germanique: l’hydromel du chaudron sacré). Cette sève accorde également la toute-connaissance et l’éclaircissement. Il y a environ 2600 ans le haut prêtre perse Zarathustra disait au sujet de l’arbre de vie: „Pour l’âme il est le chemin au ciel“.

L’arbre vital et l’arbre mondial, ayant beaucoup de ramifications, sont la structure invisible et spirituelle du cosmos. Sa structure matérielle est perçue en forme sphérique et elle fait des mouvements circulaires. La nature spirituelle de l’arbre du monde est en particulier soulignée dans la kabbala juive et dans le Veda de l’Inde antique: dans les deux traditions l’arbre du monde croît d’en haut (du monde spirituel) vers en bas (vers le monde matériel).

Dans la matière la forme de l’arbre apparaît maintes et maintes fois, non seulement dans la végétation, mais également dans la géographie (les deltas de fleuves par exemple) ou dans la structure du système nerveux et des veines. Particulièrement dans le cerveau humain, les réseaux ressemblent à une couronne d’arbre, avec la colonne vertébrale comme tronc – ceci avait déjà été noté dans les scripts égyptiens aussi bien que dans la tradition indienne du yoga (de kundalini).

Dans la plupart des mythes, l’arbre de vie est gardé par un dragon ou par un serpent qui symbolisent l’esprit de la terre (la terre préserve le cadeau de la vie). En outre, le serpent agile est une image pour la vie, la sève est le vif-argent qui circule dans l’arbre.

Les traditions islamiques, juives et chrétiennes parlent du jardin du paradis avec l’arbre de vie au centre, une image archétypale qui peut être reconstituée depuis le mythe mesopotamique du jardin d’Éden. Le serpent aussi est connu dans ces traditions. Mais l’histoire du premier couple humain inondé par la culpabilité et le péché est uniquement proclamée par l’église chrétienne. En vérité, l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance étaient UN, ici, autant que parmi les indigènes d’Hawaii. L’arbre de vie alimente tous les êtres, cela inclut la nourriture pour l’esprit et la nourriture pour l’âme. Ainsi l’arbre de la connaissance („du bon et du mauvais“, en termes chrétiens) est simplement un autre aspect de l’arbre de vie. L’arbre du monde EST tout. C’est pourquoi les Chamans de Sibérie recherchent l’arbre du monde pour atteindre le monde de l’esprit ; c’est pourquoi Odin a appris les runes de l’arbre à son peuple ; c’est pourquoi la formation des druides avait lieu en forêt ; c’est pourquoi Bouddha cherchait l’arbre pour son éclaircissement ; c’est pourquoi n’importe où sur terre des personnes priaient sous des arbres.

Les premiers pères d’Église, aussi, ont su des choses. Au 3° siècle, l’évêque de Rome, Hippolyte, a publiquement loué l’arbre du monde comme „base solide de l’univers, le centre calme de toute chose, le fondement du monde, la charnière cosmique“. Mais seulement 100 ans plus tard a commencé la destruction systématique des plantations sacrées par l’Église de Rome. L’arbre du monde est „l’arbre de l’éclaircissement“ pour les bouddhistes, „l’arbre de vie“ pour les juifs et „l’arbre dégoûtant de la tentation“ dans le christianisme. Durant les seize siècles suivants ceci a influencé le rapport occidental avec la nature. Au début du 21° siècle, la science et la politique essayent de substituer la totalité de l’arbre de vie par un autre, créé par l’homme, entièrement artificiel et synthétique – au moyen de la génétique.

http://www.spirit-of-trees.de/baumdeslebens_fr.html

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MessageSujet: Re: Arbre de Vie   Arbre de Vie Icon_minitimeDim 03 Fév 2013, 10:33

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Citation :
LES TEXTES DE LA KABBALE

AVANT-PROPOS

À la base de toutes les religions et de toutes les philosophies, on retrouve une doctrine obscure, connue seulement de quelques-uns et dont l'origine, malgré les travaux des chercheurs, échappe à toute analyse sérieuse. Cette doctrine est désignée sous des noms différents suivant la religion qui en conserve les clefs ; mais une étude même superficielle permet de la reconnaître partout la même quel que soit le nom qui la décore. Ici le critique montre avec joie l'origine de la doctrine dans l'Apocalypse, résumé de l'ésotérisme chrétien ; mais bientôt il s'arrête, car derrière la Vision de saint Jean apparaît celle de Daniel et l'ésotérisme des deux religions, Juive et Chrétienne, se montre identique dans la Kabbale. Cette doctrine secrète tire son origine de la religion de Moïse, dit l'historien et, saluant son triomphe, il s'apprête à donner ses conclusions, quand les quatre animaux de la vision du Juif se fondent en un seul, et le Sphinx égyptien dresse silencieusement sa tête d'Homme au–dessus des disciples de Moïse. Moïse était un prêtre égyptien, c'est donc en Égypte que se trouve la source de l'ésotérisme symbolique, dans ces mystères où toute la philosophie grecque à la suite de Platon et de Pythagore vint puiser ses enseignements. Mais les quatre personnifications mystérieuses se séparent de nouveau et Adda Nari la déesse indoue se dresse et nous montre la tête d'ange équilibrant la lutte entre la Bête féroce et le Taureau paisible avant la naissance de l'Égypte et de ses mystères sacrés.
Poursuivez vos recherches, et sans cesse cette origine mystérieuse fuira devant vous : vous traverserez toutes ces civilisations antiques si péniblement reconstituées, et quand enfin, las de la course, vous reposerez votre esprit en pleine race rouge, sur la première civilisation qu'a produite le premier continent, vous entendrez le prophète inspiré chanter les habitants divins de l'orbe supérieur qui révélèrent à ceux-ci le secret symbolique du sanctuaire.
Laissons là ce Protée insaisissable qui s'appelle l'origine de l'Ésotérisme, et considérons la Kabbale dans laquelle, avec un peu de travail, nous pourrons retrouver le fonds commun, la Religion Unique dont tous les cultes sont des émanations. Pour savoir ce qu'est la Kabbale, écoutons un homme profondément instruit, aussi savant que modeste et qui ne parle jamais qu'une fois sûr de ce qu'il avance : Fabre d'Olivet.
Il paraît, au dire des plus fameux rabbins, que Moïse lui-même, prévoyant le sort que son livre devait subir et les fausses interprétations qu'on devait lui donner par la suite des temps, eut recours à une loi orale, qu'il donna de vive voix à des hommes sûrs dont il avait éprouvé la fidélité, et qu'il chargea de transmettre dans le secret du sanctuaire à d'autres hommes qui, la transmettant à leur tour d'âge en âge, la fissent ainsi parvenir à la postérité la plus reculée. Cette loi orale que les Juifs modernes se flattent encore de posséder se nomme Kabbale, d'un mot hébreu qui signifie ce qui est reçu, ce qui vient d'ailleurs, ce qui se passe de main en main.
Deux livres peuvent être considérés comme la base des études kabbalistiques : le Zohar et le Sepher Jesirah. Aucun d'eux n'a été, que je sache, complètement traduit en français ; je vais m'efforcer de combler une partie de cette lacune en traduisant le Sepher Jesirah le mieux qu'il me sera possible. Je prie le lecteur de pardonner d'avance les erreurs qui pourraient s'être glissées dans mon travail.

avec l aimable autorisation de Jean-Marc Lozach.

https://antahkarana.forumactif.com/t883-les-textes-de-la-kabbale
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MessageSujet: Rêve d'Arbre Roux se déracinant   Arbre de Vie Icon_minitimeMar 05 Fév 2013, 00:39

Bonsoir à tous,

Deux à trois jours après avoir commencée à décrire les Logographes du (véhicule) MeRKaBaH* et entamé une analyse sur YHWH**, je fis un rêve « d’Arbre ».

** Dans « ...la Vérité qui fâche... » :
https://antahkarana.forumactif.com/t564p120-savoir-de-quoi-on-parle?highlight=Ecriture+++Vieille+Europe+++++YHWH#25360



Alors que je me trouvais dans la maison de mon ami « András » (= André), regardant par la fenêtre de sa demeure, je vis « soudain, sans crier gare » un grand Arbre se déraciner de toute sa hauteur et tomber en ligne droite, directe, sur sa maison.

Consciente au moment précis oú tout cela se déroulait, que cet Arbre, en fait « écrasait/détruisait » la « croix de Saint André » (le seul apôtre à avoir été crucifié en « X »), annihilant du même coup le X unique, je sortis et vis que cet « arbre » avait des « particularités » que je ne (re)connaissais pas !

S’il avait un tronc large de plusieurs mètres de diamètre (à l’image, ci-dessous, de l’arbre coupé), démontrant une existence de plusieurs centaines d’années, je ne comprenais pas :

Arbre de Vie 1791910

- pourquoi ses branches latérales avaient littéralement été « sciées », le faisant ressembler plus à un « pin piquant vers le ciel » qu’à un arbre centenaire aux branches « lourdes d’histoires » ?

- pourquoi et comment « une seule et unique simple petite racine » d’à peine 1 m de longueur et de 5 cm de diamètre avait pu le maintenir « debout » pendant « plusieurs siècles » !??? (car vraiment aucune, mais aucune autre racine, même pas de fins filaments n’apparaissaient sous son tronc déraciné !!!)

- pourquoi ses feuilles (qui n’étaient pas des « aiguilles » malgré sa trompeuse apparence -je me suis approchée et ai vu ces feuilles « en forme de feuilles de chêne »-) et toutes ses branches, tronc compris étaient entièrement « ROUX » ????

Doutant malgré cela de bien distinguer sa véritable couleur, je vérifiais si cette arbre n’était pas « fané » ou/et roussi par l’automne, mais non. Me retournant, je constatais que tous les autres arbres de cette clairière étaient d’un vert « vif profond ».


A mon réveil, je Savais que cette couleur rousse/orange/rouille était « la clé » de la provenance et de la compréhension de l’Arbre de la Kabbale...



Quelques jours passèrent sans qu'éclaircissements sur ce point précis ne viennent mais étrangement pendant ce laps de temps, mes pensées sans cesse se portaient vers mes ami(e)s juifs/juives et ce alors, que rien ne m'y incitait.

Soudain un jour, un flash survint au cours duquel je réalisais que nombres de ces amis juifs « européens » avaient une peau blanche, des yeux clairs (bleus, verts) et des cheveux roux (??) contrairement à mes amis juifs israéliens à la peau matte et aux cheveux et yeux d’un noir de jet.

De fils en aiguilles, mes pas me dirigèrent vers les juifs Ashkénazes portant en-eux, comme je le découvris, cette disposition à la « rousseur » (vs les juifs « Séfarades » que l’on peut lier à la déesse espagnole Séphira constituant une branche du judaïsme qui suit le judaïsme liturgique espagnol et portugais).

Citation :
Les Ashkénazes, Ashkenaze ou Achkenaze (de l’hébreu אַשְׁכְּנַז désignant Achkenaz, un des arrière-petit-fils de Noé) sont les Juifs provenant d’Allemagne, de Pologne, de Russie, de l’ancien Empire austro-hongrois et plus généralement d’Europe centrale et orientale. Ils ont une langue qui leur est propre, le yiddish, qui est une langue voisine de l’allemand enrichie d’emprunts à l’hébreu, au polonais et au russe. Leur liturgie a probablement été influencée par les cultures environnantes dans ces pays. Le mot ashkenaz désignait les terres qui s’étendaient au-delà du Rhin c’est-à-dire l’Allemagne ou le monde germanique et d’Europe centrale. Chez les auteurs hébreux du Moyen Âge, ce même mot désigne les pays germaniques et d’Europe centrale, terres où des Juifs commençaient à s’installer. Il est emprunté au chapitre 10, verset 3 du livre de la Genèse : « Les fils de Gomère : Ashkenaz, Riphat et Togarma » (trad. Louis Segond), renvoyant ainsi à la généalogie populaire. Au pluriel, on dit ashkenazim (pluriel régulier de l’hébreu), et ashkénaze dans le cas d’un adjectif (ashkenazic en anglais).

Dans la Bible, Ashkenaz désigne à l’origine les Scythes et leur pays (voir plus loin), l’assimilation avec l’Allemagne a été sans doute facilitée par la consonnance entre Gomer, le père, et Germanie.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ashk%C3%A9naze

Mais quel rapport avec l’Arbre Kabbalistique me direz-vous ?

Et bien, il s’est avéré que ce sont les enseignements d’Isaac Luria, né de père Ashkénaze et de mère Séfarade (tous deux européens) et connu sous le nom de « Ari » qui signifie « lion » en hébreu [lion au pelage « roux »] qui ont donné naissance à l’Arbre Kabbalistique constitué de « cercles » et ayant supprimé « Da’ath *», le « Coeur de l’Arbre de Vie ».

Ce mystique juif est tenu pour le plus grand et le plus célébre kabbaliste. Il est le fondateur de l’école kabbalistique de Safed, ville du nord d'Israël située en Haute Galilée.

Citation :
Isaac Luria

Rabbi Isaac Ashkenazi Louria ou Loria (Jérusalem 1534 - Safed 1572), rabbin et kabbaliste, (...) fut même identifié par certains Sages comme étant le Machia`h ben Yossef [ou encore le Messie] .

(...) En 1569, à la suite d'un appel intérieur, il s'installa à Safed. Jouissant rapidement d'une forte réputation de poète mystique, il commença à enseigner la Kabbale en académie, et à prêcher dans les synagogues. S'intéressant particulièrement aux idées de Moïse Cordovero**, il étudia la Kabbale avec lui jusqu'à la mort de celui-ci.

Lui-même mourut à Safed, à l'age de 38 ans, au cours d’une épidémie, deux ans après son Maître Moïse Cordovero.

Isaac Louria fut extrêmement révéré, ses disciples le créditaient de nombreux miracles, et le considéraient comme un saint (elohi, “divin”, n’est pas un terme honorifique fréquent dans le judaïsme. Il n’apparaît en réalité que pour lui.)

Son œuvre

Isaac Louria n’a rien écrit lui-même, tout ce qu’on connaît de lui a été consigné par ses disciples, les comptes-rendus étant souvent contradictoires et peu fiables. On considère les plus probantes comme étant celles de Haïm Vital (1542-1620).

Parmi ses œuvres, mentionnons :

Livre de l'Arbre de Vie (Sefer Ets Hayyim)
Livre des visions (Sefer haHetionot)
Livres sur les réincarnations (Sefer haGilulim)
• Choulhan Aroukh Shel haRav Yitzhak Louria, commentaire sur l'ouvrage de Yossef Karo
• Or’hot Tsaddikim
• Patora de Abba

http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Louria

Citation :
Moïse Cordovero

Rabbi Moïse Cordovero (Moshé ben Yaakov Cordovero), né en 1522, en Espagne et mort en 1570, à Safed (Israël), connu aussi par le surnom de Ramaq (acronyme de Rabbi Moshe Qordovero) est un rabbin et philosophe, l’un des plus grands kabbalistes du judaïsme.

(...) La tradition veut qu’en 1542, âgé de 20 ans, une “voix céleste” engage le Ramaq à étudier la Kabbale aux côtés de son beau-frère, Salomon Alkabetz, rabbin, mystique et poète, auteur, entre autres, du Lekha Dodi. Moshe Cordovero est donc initié aux arcanes du Zohar, et le maîtrise bientôt complètement, mais il y déplore un manque de structure et de précision dans les enseignements.

Il s’attelle alors à la rédaction de deux ouvrages qui feront sa célébrité : Or Yakar [Lumière précieuse, un commentaire du Zohar en seize volumes.] et Pardes Rimonim [Champ de grenade. La grenade présente une symbolique particulière dans le Judaïsme : d’abord coriace, elle contient une multitude de grains, chacun procurant un délicieux goût en soi] achevé en 1548.

Vers 1550, Moïse Cordovero fonde une académie d’études kabbalistiques à Safed, qu’il dirige jusqu’à sa mort, 20 ans plus tard. Il étudie avec Isaac Louria à l’arrivée de celui-ci à Safed, et a comme disciples de grands kabbalistes, parmi lesquels Haim Vital, qui répand plus tard les enseignements de la Kabbale lourianique, et Eliyahou di Vidas, auteur du Reshit Hokhma.

Selon la tradition, il reçoit également de fréquentes visites du prophète Élie.

Au sujet de Da’ath :

Citation :
(...) Si la majorité des kabbalistes ignorent, ou passent sous silence cette Sephirah, les mystiques de Safed on souvent violé cette « règle de dix » en posant le principe d’une onzième Sephirah, Da’ath s’interposant sur le sentier reliant Binah et Chesed. Cordovéro posait le principe que Da’ath jouait le rôle d’harmonisateur au sein de l’Arbre.

Le mot Da’ath se traduit littéralement par « connaissance », mais il porte également le sens d’union et de relation, comme dans le verset « Adam connut sa femme Ève » ; וְהָאָדָם יָדַע אֶת־חַוָּה (Genèse, 4, 1). Ainsi, la Kabbale représente souvent Da’ath comme un principe de connaissance gnostique – une connaissance expérimentale et empirique plutôt qu’épistémologique – une union du sujet et de l’objet… Ne dit-on pas qu’expérimenter Dieu, c’est connaître Dieu ? Da’ath est le nœud entre l’intellect pur et les émotions.

(…) Symbolisme.

Dans Spiritualité de la Kabbale, Virya écrit à son sujet :

« Da’ath est la science, le savoir ou plus exactement la Gnose de Dieu, elle est l’équilibre entre la Sagesse et l’Intelligence, entre l’intuition et la cogitation.

Dans l’homme Daath se place entre les deux hémisphères du cerveau, c’est pour cela que dans la Bible il est écrit : « Et c’est pourquoi je demande à ceux qui recherchent l’Éternel qu’ils contemplent et méditent, et qu’ils l’aient comme un souvenir entre leurs yeux ».

Dans la conscience humaine Daath est l’acquisition définitive d’une nouvelle richesse de l’être qui servira à mieux s’attacher et se diriger vers la vraie source de Sagesse, la Hockmah Ilaah (Sagesse suprême).

(…) Da’ath forme ainsi avec la Triade Supérieure le Premier Quaternaire, un Quaternaire essentiellement spirituel, car de celui-ci va émaner l’ensemble des Forces se manifestant ensuite dans la Création (les trois autres Quaternaires).

Da’ath constitue la porte – la fracture – par laquelle se réalise le phénomène de la réalisation, engendrant l’Illusion de l’Espace et du Temps.

La seconde lettre du mot, en hébreu, est Ayin (ע), seizième lettre de l’alphabet hébreu qui symbolise l’œil, l’expérience, le savoir, la perception.

La troisième lettre est le Tav (ת), dernière lettre de l’alphabet hébreu qui symbolise un sceau.

Ainsi, le mot se lit : Daleth (ד), la porte ; Ayin (ע), la perception ; Tav (ת), la fin de l’œuvre. Au travers de la connaissance, on peut obtenir une vision, une perception du chemin, du monde, de toute la création.


(...) Les mages actuels dérivent presque tous leur système Sephirotique des travaux de la Golden Dawn qui considérait Da’ath comme une non-Sephirah remplissant le vide, géométrique, philosophique et énergétique, entre la Triade supérieure formée par Kether, Binah et Hokhmah et les 7 Sephiroth inférieures de l’Arbre. C’est du moins le cas dans la structure de l’Arbre telle que donnée par le Ari.

Il en va tout autrement dans la version du Gra dans laquelle aucun « vide » n’existe où placer Da’ath qui se pose naturellement comme un principe unificateur et équilibrant sur le Sentier reliant Binah et Hokhmah, d’une part, et Kether et Tiphereth, d’autre part.

Les deux schémas qui suivent posent clairement ces différences. Dans celui du Ari, Da’ath est positionnée au centre précis des sentiers reliant Binah et Chesed d’une part, et Hokhmah et Guebourah d’autre part. Cet Arbre est celui de la Chute où Da’ath, même si elle n’y est pas clairement indiquée, joue le rôle de gardien des mondes supérieurs. On remarque la formation d’un Pentagramme inversé, pointant vers le bas, qui, sans tomber dans l’interprétation morale, signifie sans doute clairement le caractère d’Arbre après la Chute, la Brisure des Vases. Tiphereth a chuté et se place entre Guebourah et Netzach et Chesed et Hod.

La version du Gra offre une vision de l’Arbre d’avant la Chute où Tiphereth se situe à la place de Da’ath, comme point d’équilibre harmonieux entre Binah et Hokhmah.

Arbre de Vie Daath010

https://antahkarana.forumactif.com/t883p15-les-textes-de-la-kabbale


Aujourd’hui, suite à ce rêve, il ne fait plus aucun doute pour moi, que l’Arbre Kabbalistique disparaîtra au profit du Véritable Arbre de Vie... « au double X » .



Extraits du Zohar édités sur la page 1 de « Ou l’utilisation des rêves dans la démarche kabbalistique » :
https://antahkarana.forumactif.com/t883-les-textes-de-la-kabbale


Citation :
Selon Zohar I, 183b, « rien ne se matérialise dans le monde qui n’ait été d’abord révélé à une personne dans un rêve » et Zohar I, 251b, « les édits de la Cour Céleste sont d’abord montrés aux enfants de l’homme dans les rêves, ensuite après un court laps de temps, les choses arrivent ».

(…) Toujours selon le traité Berakhot 55b, il y a trois sortes de songes qui s’accomplissent : un songe matinal, un songe d’un ami qui nous concerne, un songe interprété au milieu même d’un songe.

(…) « Dans un rêves, une vision de la nuit, … alors Il ouvre les oreilles des hommes… afin qu’Il puisse guider l’homme dans sa conduite » (Job 33, 16-17). Les rêves nous sont donnés afin de guider notre conduite et nous aider à retourner vers Dieu. Le Zohar III, 105b nous dit : « quelqu’un qui n’a rien de révélé par ses rêves est appelé démon ».
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MessageSujet: La génétique éclaire le débat sur l'origine des Juifs   Arbre de Vie Icon_minitimeVen 15 Mar 2013, 22:03

La génétique éclaire le débat sur l'origine des Juifs
Publié le 16 janvier 2013


Arbre de Vie Jerusa10
Palestinienne, 1900

Les Juifs d'Europe trouvent leur origine dans un mélange d'ascendances, dont de nombreuses proviennent de tribus du Caucase qui se sont converties au judaïsme, selon une étude de génomes publiée jeudi.

Cette enquête, selon son auteur, devrait régler un débat de plus de deux siècles.

Les juifs d'origine européenne, les Ashkénazes, représentent environ 90% des plus de 13 millions de juifs dans le monde aujourd'hui.

Selon l'hypothèse dite «rhénane», les Ashkénazes descendent des juifs qui ont fui la Palestine après la conquête musulmane en 638 après J.C.

Toujours selon cette hypothèse, ils se sont installés dans le sud de l'Europe, puis, à la fin du Moyen-Age, environ 50 000 d'entre eux se sont déplacés de la Rhénanie, en Allemagne, vers l'Europe de l'Est.

Certains estiment cependant cette hypothèse invraisemblable, car le scénario est impossible en termes démographiques.

Cela supposerait un bond de la population des juifs d'Europe orientale de 50 000 individus au 15e siècle à environ huit millions au début du 20e siècle.

Le taux de natalité aurait été ainsi 10 fois supérieur à celui de la population locale non-juive. Et cela malgré les difficultés économiques, les maladies, les guerres et les pogroms qui ont ravagé les communautés juives.

Pour tenter d'y voir plus clair, une étude publiée dans la revue britannique Genome Biology and Evolution a comparé les génomes (qui forment le patrimoine génétique) de 1287 individus non apparentés descendants de huit groupes de population juifs et de 74 non juifs.

Le généticien Eran Elhaik (École de Santé publique Johns Hopkins, Baltimore, États-Unis) a passé au crible ces données, à la recherche de mutations dans le code ADN liées à l'origine géographique d'un groupe.

Ces indicateurs ont déjà été utilisés dans le passé pour faire la lumière sur les origines des Basques ou des Pygmées d'Afrique australe.

Parmi les juifs d'Europe, le généticien a trouvé des signatures ancestrales qui pointaient clairement vers le Caucase et aussi, mais dans une moindre mesure, vers le Moyen-Orient.

Ces résultats, a déclaré Eran Elhaik, viennent appuyer la théorie rivale de l'hypothèse rhénane, connue sous le nom d'«hypothèse Khazare».

Selon cette théorie, les juifs d'Europe orientale descendent des Khazars, un mélange de clans turcs qui se sont installés dans le Caucase dans les premiers siècles de notre ère et, influencé par les juifs de Palestine, se sont convertis au judaïsme au 8e siècle.

Les juifs khazars ont construit un empire florissant, attirant des juifs de Mésopotamie et de l'Empire byzantin.

Ils ont tellement prospéré qu'ils ont essaimé en Hongrie et en Roumanie, plantant les graines d'une vaste diaspora.

Mais l'empire khazar s'est effondré au 13e siècle, attaqué par les Mongols et affaibli par des épidémies de peste noire.

Les juifs khazars ont alors fui vers l'ouest, s'installant dans le royaume polonais et en Hongrie, où leurs compétences en finances, en économie et en politique étaient très appréciées. Selon l'hypothèse khazare, ils se sont finalement répandus en Europe centrale et occidentale.

«Nous concluons que le génome des juifs d'Europe est une mosaïque de populations anciennes, incluant des Khazars judaïsés, des juifs gréco-romains, des juifs de Mésopotamie et de Palestine», a expliqué Eran Elhaik.

«La structure de leur population a été formée dans le Caucase et sur les rives de la Volga, avec des racines qui s'étendent à la région de Canaan et aux rives du Jourdain», a-t-il poursuivi.

Selon Eran Elhaik, l'histoire esquissée dans les gènes est étayée par les découvertes archéologiques, par la littérature juive qui décrit la conversion des Khazars au judaïsme, ainsi que par la langue.


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MessageSujet: L’origine des Sephiroth   Arbre de Vie Icon_minitimeMer 22 Mai 2013, 20:34

L’origine des Sephiroth

Une discussion avec Melmothia m’a interpelé sur l’origine des Dix Sephiroth. Tout d’abord, la réponse à cette question me semblait si évidente que j’ai répondu par un tour de passe-passe kabbalistique : « oh ma bonne dame, les dix sephiroth, ben c’est le Sepher Yetsirah ». À y réfléchir ce court-circuit me déplaît, et je me suis rendu compte que je n’avais jamais essayé de brosser ne fut-ce qu’un très bref historique de la doctrine des Émanations. J’espère qu’ici cet oubli sera réparé.

Dans le courant de la Kabbale, un des concepts les plus importants est sans conteste celui des Émanations ou Sephiroth (singulier : sephirah ) par lesquelles Dieu se révèle. Ces Émanations sont des attributs ou des caractères archétypaux que la littérature kabbalistique décrit souvent comme des « sphères », des « régions » ou des « vases » contenant l’énergie émanée de Dieu, de l’En-Soph () l’infini et sans limite, inconnaissable par nature. Ce n’est qu’au travers de ces Émanations que l’on peut accéder à une connaissance (partielle) de Dieu et de Sa création.

Les 10 Sephiroth sont selon la représentation traditionnelle :

1. Kether ou Kether Elyon, la Suprême Couronne

2. Hokhmah, la Sagesse

3. Binah, l’Intelligence

4. Gedoulah ou Hesed, la Grandeur ou l’Amour

5. Guebourah ou Din, la Puissance ou le Jugement

6. Rahamim ou Tiphereth, la Compassion ou la Beauté

7. Netzach, la Victoire

8. Hod, la Majesté

9. Tzaddik ou Yesod Olam ou Yesod, le Juste, le Fondement du Monde ou la Fondement.

10. Malkhuth, le Royaume.


Arbre de Vie Eso_se11
Arbre de Vie tiré du Pardes Rimmonim
de Moïse Cordovéro (16e siècle).

Les noms des dix Sephiroth semblent avoir leur source dans I Chroniques 29, 11 :

« À toi, Éternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté ; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi, Éternel, est le royaume et l’élévation, comme Chef sur toutes choses » (traduction Darby).

Ce sont là les 7 attributs associés au 7 Sephiroth inférieures. Au 13e siècle, Isaac l’Aveugle de Narbonne, que certains veulent pour père de la Kabbale, fera le rapprochement dans son Commentaire du Sepher Yetsirah, avec ce passage des Écritures pour parler de la doctrine des Sephiroth.

Le Sepher Yetsirah (ou Livre de la Formation) est une autre source de la doctrine des Émanations. En effet, ce bref traité kabbalistique nous parle des « 32 Sentiers de la Sagesse » par lesquels Dieu a créé le monde. Ces Sentiers comprennent les 22 lettres de l’alphabet hébraïque et 10 numérations, ou Sephiroth terme dérivé, selon G. Scholem, de l’hébreu « sapar », compter.

Plus tardivement, nous trouvons le Sepher ha-Bahir, traité dans lequel les Sephiroth ne sont plus perçues comme des nombres mais comme des éons, des logoï ou des attributs (middoth en hébreu) qui servent d’instruments à la création. Le Bahir identifie ces attributs aux 10 ma’amoroth ou 10 Paroles par lesquelles le monde fut créé (voir le Pirke Avoth 5:1. Traité Avoth).

Cette vision fait écho au Talmud où nous lisons : « Par dix choses le monde fut créé, par la sagesse et par l’intelligence, et par la raison et la force, par la rigueur et par la puissance, par la justice et par le jugement, par l’amour et par la compassion » (Talmud : Traité Haguiga, 12a).

Avec Azriel de Gérone (13e siècle), nous obtenons un développement philosophique du système des Émanations que l’on pourrait résumer en trois traits fondamentaux :

1° les Sephiroth sont des manifestations finies de En-Soph

2° En-Soph est Infini, Parfait, Inconnaissable

3° les Sephiroth et En-Soph ne font qu’un.

En outre, les Émanations sont au nombre de 10 car elles sont limitées par les expressions de l’existence du monde « physique » de la création à laquelle elles participent : la substance, la longueur, la hauteur, la profondeur, le temps, le lieu…

Cette dernière idée se rapproche fortement de la théorie aristotélicienne des catégories de l’être. Si Dieu est inconnaissable, le monde a été créé par les Dix Paroles et selon Luzzatto :

« En-Sof est la Volonté telle qu’Il aurait pu la vouloir, celle qui n’a ni terme ni mesure, ni fin ; les Sephiroth sont ce qu’Il a voulu avec limite et qui constitue des attributs particuliers qu’Il a voulu ».

Le Zohar, ce volumineux et cryptique traité de la Kabbale, ne parle pas explicitement des Sephiroth, mais utilise une foule de termes différents que l’on peut rapprocher des qualités des Sephiroth (dans le folio 176b on les retrouve citées par leurs initiales, cependant, il semble que ce soit là un ajout tardif – du 16e siècle – dans la version du Codex de Mantoue). Cependant, le Zohar nous offre une explication quant à la structure de l’Arbre de Vie : les Sephiroth sont disposées en son sein selon la forme d’une Mishkal, ou balance, avec ses deux plateaux (les deux colonnes de gauche et de droite) et son centre. Ainsi, chaque Sephirah est un équilibre de la force et de l’énergie des deux Sephiroth qui la précèdent.

La source la plus claire semble bien être le Patah Eliyahu – une prière récitée lors de certaines liturgies juives – que l’on retrouve dans le Tikkunei Zohar (folio 19a), une œuvre postérieure au Zohar lui-même. Les références aux Sephiroth n’apparaissent souvent que dans les additions (tosaphoth) ou dans les commentaires (comme dans la traduction du Baal haSoulam par exemple). Daniel Matt, auteur d’une traduction anglaise contemporaine du Zohar écrit ainsi : « les commentateurs aiment à trouver des références aux Sephiroth que n’ont pas toujours voulu les ba’alei ha-Zohar (les auteurs du Zohar). Mais, les gloses sont plus innocentes, n’ajoutant pas de Sephiroth mais réduisant la poésie du Zohar en persistant à vouloir nommer les différentes Sephiroth là où le texte original n’y fait une subtile allusion ». En outre, les spécialistes sont presque tous unanimes pour dire que le Zohar « utilise rarement le terme Sephirah ou le nom même des Sephiroth » (Sperling et Simon, traduction 1931, 384).

La doctrine des Sephiroth sera développée par Isaac Louria. Il sort du cadre de cet article de décrire plus avant celle-ci et nous renvoyons le lecteur à notre travail La Kabbale lourianique. Qu’il nous suffise de dire ici que selon Louria, la création d’un monde fini par nature est une indication de l’auto-limitation de Dieu par voie du Tsimtsoum, ou retrait, contraction. Par cet acte, Dieu préserve un espace libre à sa création qui se déroule alors par l’épanchement de Sa lumière au travers des « vases » (Sephiroth).

Ce processus ne s’est pas déroulé correctement, menant au « bris des vases » et à la chute dans la matérialité, mais cette imperfection devrait, selon Louria, se conclure dans un tikkun, une réparation apparaissant alors comme la réalisation d’une parousie de Dieu au sein de la création rétablie dans sa perfection originelle.

Isaac Louria donne une autre classification des Sephiroth, omettant Kether et ajoutant Da’ath (Etz Chaim 23:5,8), que voici (Etz Chaim 23 : 1, 2, 5, 8; 25 : 6; 42 : 1) :

1. Hokhmah

2. Binah

3. Da’ath

4. Hesed

5. Guebourah

6. Tiphereth

7. Netzach

8. Hod

9. Yesod

10. Malkhuth

Moïse Cordovéro, quant à lui, mettra l’accent sur une structure basée sur les Quatre Mondes (Pardes Rimonim 3 : 1 et Or Ne’erav 6 : 1) et il organisera les Sephiroth selon l’ordre suivant : Atsiluth (Émanation) comprend Kether et Hokhmah ; Briah (la Création) comprend Binah ; Yetsirah (la Formation) comprend Tiphereth, Hesed, Guebourah, Netzach, Hod et Yesod (qui sont les 6 directions du monde) ; et enfin Assiah (L’Action) comprend Malkhuth. Chacun de ces 4 niveaux, calqué sur les 4 mondes, se voit attribué une des lettres du Tétragramme divin YHVH.

« Les trois premières Sephiroth doivent être considérées comme une seule et même chose. La première représente la « Connaissance », la seconde le « Connaisseur » et la troisième « ce qui est connu ». Le Créateur est Lui-même connaissance, connaisseur et chose connue… Ainsi, toutes les choses de l’univers ont leur forme au sein des Sephiroth et les Sephiroth ont leur source dans ce qui les émane » (Cordovéro, Pardes Rimonim).

Le diagramme ci-dessous représente l’ordre des Sephiroth selon Cordovéro. Chaque Sephirah y étant représentée par l’initiale de son nom :

Arbre de Vie Eso_se12
Moïse Cordovero, Pardes Rimmonim, 1592
Il est à noter que les diverses représentations des Sephiroth disposées sous la forme d’un arbre, bien qu’elles soient privilégiées par la tradition, ne sont pas les seules. Il y a déjà celle-ci-dessus de Cordovéro, on trouve également une représentation dite « cœur de Dieu » où Tiphereth est au centre d’une roue constituée des autres Sephiroth, sans parler de la Menorah ou chandelier à sept branches. Quoi qu’il en soit, l’Arbre demeure le schéma le plus parlant, ne serait-ce qu’au vu de sa symbolique dans la Kabbale et le Judaïsme.

Arbre de Vie 17_32010

En-Soph et les 10 Sephiroth
Arbre de Vie Eso_se10
Représentation extraite d’un manuscrit anonyme

Au fil des siècles, de la Cabale Chrétienne de Reuchlin au contemporain new-age navrant et réducteur, en passant par l’occultisme syncrétique de Crowley, la doctrine des Sephiroth sera étoffée, trahie, pervertie, embellie, complexifiée, dénaturée. Chacun tirant la « couverture » à soi, ajoutant ici ou là des attributs angéliques, voire démoniaques ; discourant sur les vertus magiques de telle Sephirah ou de telle autre ; rédigeant des pages absconses sur les interactions plus ou moins fumeuses de l’énergie (comme si l’Arbre de Vie était un tableau électrique) ; bref, d’une théorie limpide, d’un saphir, si l’on permet ce jeu de mot, l’on nous a bâti une tour branlante que personne aujourd’hui ne peut plus comprendre. Le brouillard est aujourd’hui tel que certains en arrivent à reproduire une interprétation des Sephiroth tirée d’un jeu de rôle !

Pour conclure donc, nous invitons le lecteur à revenir à la source, à s’imprégner de la simplicité d’un système qui pose comme principe que le monde fut créé par 10 « numérations », ni plus ni moins.

http://www.kabbale.eu/l-origine-des-sephiroth/
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