Exégèses de films (entre autres Hero)

Il n'y a pas véritablement de bon ni de mauvais dans "Avatar". Les trois points de vue et les deux mondes sont simplement représentés au départ dans leur position de clivage, qui les rend tous "déréglés".

Car lorsqu'on y regarde bien, le peuple "na-vi" n'est pas dénué de moralisation dualiste. Mais dans leur cas, cela ne dénote pas de la spéculation dualiste, mais seulement le fait que le potentiel divin, devaïque, énergétique de l'Humanité, le Soi dans son aspect qui aspire à naître, est lui-même orphelin et adultéré par le clivage, par l'absence d'une fécondation causale.

C'est pourquoi "Avatar" associe dans le Couple Sacré la Femme au peuple Na-vi, puisque la Femme représente justement, dialectiquement, le Soi qui pose la question de sa naissance, et attend la réponse de l'Homme, tout en semblant en apparence s'opposer à cette réponse (rejet très "épidermique" de l'humain par le peuple Na-vi).

Mais il n"y a rien à faire: la cause humaine doit féconder l'appel divin, et le Couple Sacré incarne ce rituel essentiel.


L'ensemble des "péripéties" du film ne doit donc pas être abordé sous un éclairage moral, normatif, mais seulement spirituel, comprenant que ce qui se joue est l'intégration des deux mondes et des trois points de vue dans une synthèse dialectique, et que même le militaire est en réalité intégré à sa façon.

En allant plus loin, le militaire comme prédateur, n'est en somme que l'image réfléchie par le miroir du clivage du peuple Na-vi lui-même, dans son rejet épidermique de, somme toute, la fécondation causale.

Le militaire n'est donc pas un "méchant", mais la personnification, la concrétisation-miroir, de la résistance naturelle du potentiel à la fécondation causale.

En effet, par la Féminité, le Soi pose la question de sa naissance, et cette question est en fait la relativisation de l'affirmation de sa naissance. Donc, manifestement, il y aura une résistance apparente à la fécondation causale (qu'on retrouve à la fin de Star Trek 1, lorsque Viger coupe lui-même la communication avant la pénétration du code de déblocage).

Et donc cette résistance apparente à la fécondation causale du Soi appelle sa concrértisation-miroir dans le prédateur.


Seule l'absence de jugement moral de l'éthique universelle permet de faire la synthèse des deux mondes et des trois points de vue.


Il serait donc très risqué selon moi, de vouloir aller trop loin dans une interprétation moralisatrice d'"Avatar", par exemple comme fable écologique militante. Cela fait encore partie de l'illusion dualiste: "La Mère ne prend jamais parti". Elle est avec l'"Elu" parce qu'il peut justement mettre fin au clivage qui réclame toujours de prendre parti à droite, ou à gauche, et qui ne reconnaît pas alors l'évidence de la puissance vitale dans sa signification univoque.

Il faut aller plus loin pour véritablement saisir la substance du film, au-delà de l'illusion morale: c'est à un apocalypse, comme renaissance harmonique collective intégrale, qu'il nous invite, et non pas à un conflit avec des gagnants et des perdants, autour d'un enjeu écologique qui n'est en réalité qu'illusoire: le Sanctuaire des Na-vi n'a pas été détruit PARCE QU'il ne pouvait pas l'être tout simplement.

Tout comme dans Matrix, la venue de l'"Elu" n'est pas hasardeuse, même si au départ on pourrait le croire...

Jamais le Sanctuaire Na-vi n'a véritablement risqué quoi que ce soit. Car il ne peut être menacé, c'est existentiellement impossible! Et c'est d'ailleurs pourquoi les événements chassent les Na-vi de leur arbre-épine, pour qu'ils se rendent là où est véritablement leur place, et y reçoivent la fécondation de l'Homme qui chevauche l'Oiseau fabuleux.

Rien n'est hasardeux en finalisme harmonique. Et "Avatar" décrit le vortex d'une convergence harmonique.

Vortex qui est d'ailleurs précisément nommé dans le film, aux alentours du Sanctuaire Na-vi, engendrant des perturbations électro-magnétiques brouillant les instruments (confrontant la spéculation).


Amitié,

steph

Ce qui touche entre autres dans Avatar, c'est la perfection harmonique de Pandora, et de son peuple. Mais la perfection rencontre sa propre vanité, sa propre négation, si elle ne peut Rencontrer la relativité de l'Etre tel qu'il est, ici et maintenant, dans sa "nécessaire et admirable imperfection".

Je vois aussi que les larmes que j'ai versées en regardant le film, étaient aussi de celles qui voyant cette Harmonie, la pleurent comme si elle était une impossibilité, ou une possibilité perdue.

Or, il faut atteindre le point où l'on sait que c'est possible! Et alors vivre l'Harmonie au lieu de la pleurer.


La Rencontre entre les deux mondes est aussi cela: la possibilité effective de concilier l'Harmonie intérale du pur potentiel avec l'"imperfection" relative de l'Etre ici et maintenant. C'est cela aussi le Couple Sacré.

C'est l'unification de deux visions, causaliste et finaliste. L'unification de la transcendance et de l'immanence.

L'arbre-épine des Na-vi, l'épine du clivage cérébral et psychique, est la confusion entre l'axe vertical de transcendance, "descendu" en partie pour s'amalgamer avec le plan horizontal d'immanence (effondrement originel des mondes avec extériorisation de la Sephirah Malkuth).

Cette "descente" est nécessaire pour permettre l'évolution du véhicule narcissique du Couple Sacré, par la formation du corpuscule spirituel masculin par le facteur mental de la Sophia, prodigué par le corpuscule de sa polarité complémentaire féminine, la Pierre Philosophale. Cette descente correspond à la descente de Lucifer, l'identité collective, qui doit se mettre transitoirement au service des identités individuelles, en permettant le formatage des Hommes par la Sophia (tout cela a été déjà abordé dans d'autres articles)



Le "héro" intervient pour synthétiser les deux visions en une seule, qui représente alors la véritable perception du réel tel qu'il est, dans son Harmonisation du collectif avec l'individuel, du potentiel avec l'Etre, de l'Hommet avec la Femme, de l'humain avec le divin, de la Personne humaine avec le Soi, lorsque l'axe de transcendance est enfin déconfusionné du plan d'immanence.

Dans sa version déoncfusionnée, cet arbre est l'Yggdrasil des nordiques, tout simplement.


Oui, je le sais au fond de moi: cet Homme est déjà là, parmi nous. Les temps sont venus, et l'inconscient collectif n'a jamais été aussi prodigue de signification qu'aujourd'hui. L'épine remonte lentement des tréfonds du psychisme, et l'illusion de l'"inconscient" collectif sera bientôt déchirée.

Car seule la conscience existe, partout, toujours.


Amitié,

steph

Il faut garder à l'Esprit que la séparation alchimique entre le "noble" et le "grossier" est encore dans l'illusion du clivage dualiste, si l'on n'y prend garde.

Le grossier n'existe pas.

L'effet de la dualité n'est pas en réalité d'engendrer des déchets, des résidus, de la polution qui serait à ensuite devoir "nettoyer".

L"effet du clivage dualiste est de mettre les "pièces" dans le désordre, simulant un effet tensionnel dualiste, aboutissant à l'illusion d'une souillure, conduisant à la moralisation.

Mais toute "pièce" est essentiellement noble. Et elle peut seulement être soit bien placée, soit mal placée. Et aucune n'est de trop. Une pièce mal placée "disjoncte" parce qu'elle subit une tension due au fait qu'elle n'est pas à sa juste place.


La notion de nécessité n'existe pas en réalité harmonique. Les notions de morale, ou de surplus, non plus. Ni donc les notions de manque ou d'excès, de réussite ou d'échec.


L'illusion du monde est donc qu'il croit être polué, alors que ce n'est qu'une illusion qui masque son potentiel d'harmonisation naturelle, toujours accessible sur le plan énergétique. Illusion qui suggère que des parties de ce monde seraient problématiques: c'est le clivage du refoulement de l'Humanité par elle-même.

Et ce refoulement est lui-même un passage obligé pour accéder à l'authenticité de l'Harmonie collective intégrale, dans la démystification de toutes les illusions.

Il faut donc apprendre à décrypter les histoires, et l'Histoire, avec des yeux éthiques, harmoniques, et non pas moralisateurs et jugeants. Il ne s'agit pas de nier la souffrance, ni de ne pas rester humble devant son insignifiance essentielle, mais de regarder vers l'avant, en intégrant le passé dans le présent.

Et alors on peut VOIR le miraculeux possible dès maintenant.


Lorsqu'alchimiquement on parle de séparer le grossier du noble, on parle seulement de séparer le potentiel de l'Etre, en remettant l'un et l'autre à sa juste place. Croire qu'il faudrait rejeter quoi que ce soit est une erreur.

Et ni l'Etre, ni son potentiel, ne sont plus ou moins nobles l'un que l'autre. Et l'un et l'autre ont leurs propres aspects de lourdeur et de légèreté.


Pour prendre un exemple simple, imaginons un puzzle tridimentionnel, en bois, tel que les chinois (je pense) savent bien les faire.

Imaginons que la forme finale (à atteindre) du puzzle soit une sphère. Mais les pièces, magnifiquement travaillées, ont été emboîtées dans le désordre, et au lieu d'une sphère, au départ on a quelque chose de très "grossier", avec des aspérités irrégulières dans tous les sens.

Cela est le "grossier" apparent (la sphère "noble" existe déjà concrètement, même si sa configuration est encore potentielle, et à rectifier)...

Or, on a là le choix entre deux méthodes.

La première, un peu "trash" et certainement grossière, consisterait à tout passer au tour à bois pour forcer la sphéricité. Et il y aurait alors tout autour plein de copeaux de bois qui traîneraient, et qui feraient penser qu'ils étaient en trop, et qu'ils constituent à présent des déchets à nettoyer et dégager.

Ca, c'est la façon spéculative, victime de l'illusion dualiste.


D'un autre côté, on peut aussi vouloir résoudre le puzzle, en comprenant qu'il suffit de remettre chaque pièce à sa juste place (harmonisation), ce qui aboutit aussi à une sphère. Oui, mais il n'y a pas de copeaux traînant tout partout, et on a visiblement pu voir que la "grossièreté" du départ n'était qu'une illusion issue d'une imbrication mélangée des pièces.

Ainsi, le refoulement doit se comprendre un mélange des aspects de l'Etre nouveau, qu'il doit alors recomposer lui-même pour s'authentifier, et s'émanciper.

S'il croit qu'il doit se délester de quelque chose de "grossier", il est dans l'erreur. L'ego n'est que l'ensemble des excroissances de la sphère mal assemblée: il n'en constitue pas un déchet à larguer.

C'est pourquoi aussi le "rabotage", ou polissage, de la Pierre spirituelle (corpuscule relativiste) n'engendre aucun déchet: les parties "détachées", qui constituaient l'"ombre" (portée sur la sphère par les excroissances des pièces mal placées) sont réintégrées à l'"endroit".


Tout cela pour dire qu'il faut aborder "Avatar", et toute autre oeuvre dialectique, sans jugement, en apprenant à voir qu'aucune faction, aucun aspect, n'est en trop, et que le chambardement global apparent est l'expression de l'accélération du vortex harmonique qui pousse chaque élément à prendre sa juste place dans l'intégration finaliste.



Amitié,

steph

Bonjour à toutes et tous,



on peut aussi remarquer que dans "Avatar", il y a "trop de corps". En effet, dans le cadre du Couple Sacré "héro"-Neytiri, il y a au moins un corps de trop: le corps humain.

Il s'agit bien entendu du Double narcissique associé au départ au prédateur (le "colonel"). Dans "Héro", en effet, Sans Nom est au départ opposé au Couple Sacré dont il est orphelin. Il est lié au "Tueur identitaire" (Saï Bodatta dans l'excellent livre de SF dialectique "Radix", de Dino Attanasio).

Ce n'est que dans la phase blanche de "Hero", que le Double narcissique commence à envisager sa situation autrement, et à entrevoir progressivement sa nécessaire crucifixion comme Sauveur identitaire du Couple Sacré, et non comme Tueur identitaire.

Dans "Avatar", la Femme du Couple Sacré est représentée comme n'ayant pas de Double narcissique. Or, nous savons que la Femme s'incarne aussi et qu'elle est nantie d'un Double narcissique, enfin, une partie du Double puisque celui-ci est en fait unique, et sa pluralité une illusion dualiste.

Et c'est justement l'illusion dualiste qui est démystifiée ici par "Avatar". Car nous savons que la Femme est déjà sublimée dans le Soi, vu son sacrifice originel, et que ce n'est que par une pure apparence dualiste, qu'elle prend corps et semble sensible à la dualité. Son corpuscule spirituel, le Saint Esprit, est déjà parfaitement cohérent.

Et donc la réalité, au-delà de l'illusion dualiste, consiste à voir qu'il n'y a qu'un seul Double, constitué par l'entité centrale, et que seule la masculinité porte la responsabilité DU Double au plan conjugal du Couple Sacré, puisque l'Homme n'est, lui, pas encore sublimé dans le Soi.

Il y a donc dans la représentativité symbolique d'"Avatar" un paradoxe "croisé" entre verticalité transcendante et horizontalité "immanente": l'Homme est représenté comme humain, et la Femme est représentée comme divine, puisque déjà sublimée dans le Soi, et représentant déjà celui-ci.

Ce prardoxe croisé est précisément celui de la relation des deux aspects vertical et horizontal entre eux.

Pour tenter de simplifier la compréhension de cette représentation "croisée": l'héro d'Avatar est l'Homme, représentant l'individualité face au collectif. Et Neytiri, est le Soi conjugal (binaire et quaternaire: la Fille, la Matière transmutée) qui attend la fécondation causale.

La relation du Couple Sacré dans "Avatar" doit donc être lue très dilaectiquement, et comprise comme une Rencontre de Personne à Personne dans la sexuation, mais aussi une Rencontre entre le plan immanent des Personnes et l'axe transcendantal du Soi.


Le Couple Sacré une entité auto-référente, spatio-temporellement émancipée. Sa configuration dialectique interne est totalement paradoxale de façon à réaliser cette auto-référence.

La Femme gère l'humain dans l'immanence, mais renvoie au divin transcendant par son corpuscule Yang parfait, le Saint-Esprit, le représentant sublimé du Soi.

L'Homme gère le divin dans la transcendance, mais renvoie à l'humain immanent par son corpuscule Yin, donc identitairement "récessif".

La Rencontre du Couple Sacré est donc en même temps la Rencontre de deux polarités relativistes équivalentes, et aussi la Rencontre des aspects divins individuel/collectif que ces polarités représentent, et aussi la Rencontre entre le plan des polarités elles-mêmes, et l'axe de transcendance sur lequel son situés les aspects divins (organes sexuels).

Lorsqu'on comprend et visualise la dynamique de cet "enchevêtrement" dialectique du Couple Sacré, on peut saisir la réalité de son auto-référence intégrale.


Dans "Avatar", la Femme du Couple Sacré n'est donc pas montrée incarnée pour stigmatiser le fait qu'elle est déjà sublimée dans le Soi, et qu'elle représente le Soi, dans la Rencontre du "Tout Autre", et du "Tout Autre Sexe".

Neytiri dans "Avatar", est donc à la fois la Femme en tant que polarité sexuée du Couple Sacré, et la Fille comme binarité du couple, le Soi conjugal, mais aussi Principe quaternaire représentatif de l'unité de la Trinité.

Car la Trinité est en elle-même une unité à part entière, dont la réalité unifiée est paradoxalement distincte de la Trinité qu'elle représente: c'est la Fille, la Matière transmutée.

La relativisation dialectique intégrale mène donc au point de la réalisation d'une qualité totalement libre, dans le Principe de la Fille, Unité de la Trinité située pourtant par-delà la Trinité elle-même, à la fois représentative de celle-ci, et pourtant totalement libre, sans relation univoque particulière avec ce Principe trinitaire.

Dans la Fille nous avons le "point de rupture dialectique", là où plus rien ne s'applique, que l'évidence, significative en elle-même, de la puissance vitale, là où la dialectique s'abandonne totalement à elle-même.

Il n'y a plus là que le Sens, comme un sens de rotation qui n'aurait pourtant aucun rapport avec un quelconque sens inverse, forcément illusoire.

Le premier et plus fondamental Principe dialectique, est aussi par-delà le développement dialectique. Ce Principe engendre toute la Connaissance de l'Etre, tout en étant au-delà même de cette Caonnsaissance. c'est la Fille, la Matière pure, dans sa dynamique positiviste absolue.

Il y a un mouvement absolu et éternel. Ce mouvement est la Matière. Ce ne sont pas les polarités dialectiques qui engendrent ce mouvement (ce qui serait l'illusion individualiste), c'est le mouvement qui appelle des causes, qui peuvent s'y joindre, si elles en font le choix.

La neutralisation des polarités relativistes, sexuées, Yin-Yang, dans leur articulation Lien-Séparation, répond au mouvement absolu de la Matière.

Car seul ce mouvement prévaut. C'est celui de la Vie. En son sein, peuvent naître des "immobilités relatives", relevant de l'articulation dialectique. Mais pourtant, toujours, le mouvement absolu de la Matière prévaut, participant, mais se situant aussi au-delà de l'articulation dialectique.

Vouloir neutraliser sa dynamique est d'une part vaniteux et illusoire, et ne peut mener d'autre part qu'à la régression, dans l'extinction personnelle du mouvement, parce qu'on s'en
clive.

Ce n'est pas la dynamique qu'il faut neutraliser: ce sont les polarités, mais pas dans une configuration régressive qui les ferais s'effrondrer l'une dans l'autre, mais bien dans une articulation dialectique parfaitement stabilisée au plan mental (onde mentale d'éternité du Couple Sacré), par leur solidarisation inexpugnable sur la phase identitaire.


Le mouvement absolue de la Matière est le rempart de l'infini, là où il n'y a plus rien d'autre à comprendre, que simplement épouser l'évidence, sans pour autant rejeter tout ce qui a précédé. Car c'est une synthétisation fondamentale qui aboutit à la reconnaissance de ce point limite, et à son intégration.

Alors que paradoxalement le mouvement absolu de la Matière représente la dialectique tout en étant aussi "au-delà", tout aussi paradoxalement on ne peut rejoindre ce rampart de l'infni qu'en ayant intégré la dialectique: car on ne peut rejoindre authentiquement la Source dont on est issu sans suivre une boucle, une trajectoire circulaire dont l'essence est dialectique.

Mais il est vrai qu'au-delà du rampart de l'infini, la dialectique importe ET n'importe plus. Elle constitue la base d'intégration, neutralisée en différenciation (tension), d'une identité particulière au sein du mouvement absolu de la Matière.

Et cette base synthétisée lors du retour à la Source, n'a plus ensuite besoin qu'on y revienne, sauf peut-être dans une optique didactive, auprès d'Etres nouveaux.

Arrivé au point de synthèse, il s'agit donc de tout libérer, tout détacher, ne rien garder, pas même de l'enseignement dialectique, pour que tout puisse se mettre en mouvement. Rien n'est rejeté, tout est intégré, mais ce qui est réalisé, et atteint par cette synthétisation, est aussi au-delà de ce qui est synthétisé.



Amitié,

steph

Pour conclure ce qui précède: c'est le point où la dialectique se dialectise elle-même.


Pour en revenir à "Avatar", "ceux qui viennent du ciel" représentent Gilgamesh, le neo-cortex , qui doit sonder au fond du cerveau reptilien, en passant par le limbique, afin de retirer l'épine du clivage de la dualtié, de la confusion des polarités, entre les deux hémisphères cérébraux, permettre la fusion.

Le "ciel" représente donc ici la "volatilité", mais aussi forcément l'adultération spéculative, de l'intellect centralisé dans le neo-cortex. Pourtant, de cette spéculation, de cette inconsistance, peut paradoxalement surgir une authenticité, incarnée par l'oiseau dialectique et celui qui le chevauche.

Car lorsque l'inconsistance intellectuelle initiale du neo-cortex est finalement circularisée par le facteur mental de la Sophia, elle voit naître une nouvelle réalité de conscience, dont la cohérence peut alors se confronter, sans risque de spéculation cristallisée, à la plongée vers la "fleur" épineuse et magnifique tout au fond de Pandora, le cerveau reptilien.

Si dans Abyss, Cameron avait utilisé la pression abyssale pour décrire le processus, il utilise ici la dépression, et la raréfaction d'air associée, dans un symbolisme équivalent.

Dans les deux films, il y a un problème respiratoire, ce qui est corrélé à l'"asphyxie" mentale de la crucifixion christique.


L'entrelacement des "synapses végétales" qui permet le tranfert définitif d'un corps à l'autre dans "Avatar", est la Fée bleue de Pinocchio, qui peut faire de la marionnette (simulation intellectuelle livrée à la spéculation causale) un "vrai petit garçon" (une cause cohérente, répondant à l'appel du Soi en épousant sa polarité complémentaire).


Amitié,

steph

Lorsque les polarités sexuées sont en confusion, et que dès lors l'axe de transcendance s'amalgame en partie dans le plan de l'immanence, surgit alors l'épine de clivage au point du Tao.


En effet, j'ai déjà précisé que l'axe de transcendance est du pur temporel, et peut être résumé au point central du Tao lui-même, même si il existe bel et bien en tant qu'axe.

Mais lorsqu'il s'amalgame, se "vautre" sur le plan d'immancence, par immaturité de l'Etre nouveau, alors de l'immanence afflue en contrepartie vers la transcendance verticale et y constitue l'épine de clivage, qui cristallise le potentiel. L'axe transcendant est figé.

Cette épine doit être ôtée pour permettre l'union discriminée des polarités. Car le clivage est une fausse Sépraration confusionnelle.

L'épine de clivage est associée de près au double narcissique.

On peut dire que l'Arbre du jardin à l'Est d'Eden, d'abord axe transcendant de la Connaissance dialectique du Lien et de la Séparation, devient sous l'effet de la psychose confusionnelle humaine, l'épine cilvante de la pseudo-connaissance morale dualiste de l'illusion du "bien" et du "mal".



Amitié,

steph

En fait, le problème du refoulement originel de la complémentarité est que cette complémentarité est perçue initialement comme exclusive, et s'opposant alors aux interactions harmoniques multiples entre les Personnes humaines sexuées, jusque dans la sexualité.

Or, le fait est que la phase identitaire N'EXCLUT RIEN: toutes les configurations possibles, harmoniques, sont libérées, lorsque la phase est intégrée.

Il est donc faux de penser qu'un Couple Sacré est exclusif. Sa cohérence et sa fidélité ne sont pas jurée, promises, scellées par volonté narcissique.


Le Couple Sacré s'unit dans l'évidence de sa réalité, reconnue et partagée par les polarités sexuées, dans la libération totale des interactions collectives harmoniques (parce que la phase est reconnue et promulguée spontanément).

Le Couple Sacré ne rejette donc à priori aucune relation de moindre potentiel que lui, d'où la nécessité de la sublimation narcissique, et d'un passage par une forme de "prostitution" Sacrée (la polarité féminine doit pouvoir achever elle-même son cycle narcissique librement, sur base de la promesse de la polarité masculine d'aller jusqu'au bout de sa propre sublimation narcissique).

Paradoxalement, nous sommes donc addictés à des relations sexuelles exclusives, parce que nous nous sommes emprisonnés dans l'idée que la phase identitaire est exclusive, ce qui est faux, et constitue en soi un refoulement de cette phase identitaire, avec l'apparition naturelle d'une addiction sexuelle en retour.

Et nous y avons perdu transitoirement la faculté de nous rencontrer intérieurement, harmoniquement, énergétiquement, avec tous et toutes les autres, quel que soit le potentiel de ces rencontres.

Vouloir rendre la phase identitaire exclusive, consiste pratiquement à nier la dynamique Sacrée, et donc finalement à vouloir posséder toutes les phases dans une approche régressive.

C'est paradoxalement corrélé: lorsqu'on veut attacher excusivement, on devient addicté globalement. La convoitise exclusive de la particularité renvoie inexorablement à la dépendance à la totalité (car si on convoite une particularité, pourquoi pas toutes?).

Un être humain, sexué, encore dans le refoulement de la complémentarité, et donc dans la convoitise narcissique de la particularité, est forcément soumis à une symbiose généralisée vis-à-vis de tous les partenaires sexuels potentiels. Et l'"amour libre" (sexuel narcissique) n'est dans tout cela, encore qu'une surcouche de refoulement.

Aucune Personne humaine dans cette situation n'est donc fiable: jurer fidélité (amoureuse-sexuelle) à quelqu'un consiste manifestement à lui avouer d'emblée qu'on n'est pas apte à l'être véritablement, mais qu'au contraire, l'addiction généralisée reste présente, même si elle peut être "contrôlée" un temps, qui est plus ou moins celui que prend la passion narcissique pour se consummer, et/ou peut-être aussi les responsabilités parentales pour se libérer (et encore...).

Un couple authentique est un couple qui ne s'est jamais rien promis, et qui pourtant continue à affirmer sa réalité par sa seule vérité.



Or donc, pour accéder au Couple Sacré, il faut qu'il soit mis fin à l'exclusivité relationnelle, à la convoitise de la particularité, qui est une conséquence du mirage archaïque, dans son refoulement originel de la complémentarité.

Cela ne veut pas dire que la Personne complémentaire n'est pas particulière, mais que la convoitise de cette particularité la rend hors d'atteinte et en dilue dialectiquement la perception dans une addiction à la globalité.

C'est donc l'ouverture inconditonnelle, intérieure, à la globalité, et le détachement de la possessivité particulière et exclusive, qui permettent de percevoir la véritable particularité authentiquement associée.

Un peu comme si réellement ouvert intérieurement à n'importe quel complémentaire, sans distinction autre que la complémentarité elle-même, permettait de reconnaître enfin l'unique associée au meilleur potentiel complémentaire.

(je l'ai déjà dit ailleurs: toutes les portes doivent être débloquées, libérées, possibles, pour reconnaître celle par laquelle on doit passer)


Ce qui imprègne initialement le peuple Na-vi, dans "Avatar", qui témoigne en fait initialement de la conscience archaïque dont l'unique expérience est celle d'une fusion collective harmoniquement pure, seulement potentielle au fond, est le rejet de la phase identitaire, de la fécondation de l'Harmonie collective par de véritables causes individuées.

Il est d'ailleurs évident que le peuple Na-vi ne présente guère une empathie naturelle à l'égard des autres peuples. Ils sont tout autant dans le clivage que les autres. Certes, on les a déjà passablement "ennuyés", mais s'ils résidaient véritablement dans une conscience réellement collective, ils ne produiraient aucun symptôme du moindre clivage existentiel, ce qui n'est pas le cas.


Nous avons donc affaire à une sorte de miroir déformant, neutralisant, entre les prédateurs Na-vi, purement collectivistes et par ce fait, clivants, et les prédateurs militaires venus du cile, purement individualistes, et par ce fait, clivants.

Dans cette configuration, le cerveau repitilien et le neo-cortex ne peuvent pas se Rencontrer pour unifier la conscience.

Le neo-cortex doit donc s'unir d'abord au cerveau limbique, l'assimiler, en le traversant, pour atteindre le cerveau reptilien.

Dans "Avatar", le cerveau limbique est d'abord représenté par la distance spatiale: il faut traverser l'espace pour aller de la Terre jusqu'à Pandora. La traversée de l'espace représente celle du cerveau limbique. C'est aussi la traversée du désert dans l'Exode de Moïse, mais aussi l'espace dans 2001, Odyssée... du neo-cortex dans le cerveau limbique. (faire le lien entre Neo dans Matrix, et le NEO-Cortex)


On pourrait dire que le point de vue spéculatif est naturellement celui du neo-cortex, alors que le point de vue contre-spéculatif est fondé en premier lieu sur le cerveau limbique. Mais le clivage amalgame ces deux points de vue.

Le neo-cortex n'est pas assez affirmé, discriminé du cerveau limbique, et de ce fait, il y a conflit apparent, confusionnel, entre les deux.

Ce n'est que lorsque le neo-cortex s'affirme totalement par une discrimination d'avec le cereveau limbique, en une alliance intégratrice avec celui-ci, que la conscience peut remonter jusqu'au cerveau reptilien sans risque de se faire engloutir, submerger, par le Prédateur Sacré, le potentiel spirituel.

Pour s'affirmer par rapport au cerveau limbique, le neo-cortex doit pouvoir se laisser former pour constituer un fonctionnement mental circulaire. Le neo-cortex est chargé de recevoir complètement le corpuscule spirituel (Esprit d'Horus), qui alors peut féconder l'onde mentale au niveau du cerveau limbique, et au bout du compte, atteindre et libérer le potentiel au centre du cerveau reptilien, par le retrait de l'épine de clivage.

Tout cela se joue dans "Avatar". L'arbre-épine devait être ôté, et peu importent les motivations réelles des agents de ce retrait, c'est la convergence harmonique qui le réclamait, utilisant toutes les ressources à sa disposition.

En somme, ce ne sont pas les événements catastrophiques qui appellent le "Chasseur", l'"Elu", l'"Homme qui chevauxhe le Dragon, qui guide le Jaguar". Ce n'est pas l'invers non plus.

La venue du "héro" d'"Avatar" est combinée à la précipitation des événements sur Pandora, parce que la Présence de l'Elu est corrélée harmoniquement à l'amplification naturelle du vortex: on ne voit jamais l'un sans l'autre. Le vortex appelle l'Elu, et la réponse de l'Elu valide l'augmentation de puissance du vortex harmonique, qui alors produit inévitablement des catastrophes apparentes.

Le but est de parvenir à une véritable unité de conscience des trois points de vue de conscience, représentés par les trois parties du cerveau, et les deux polarités hémisphériques.


Amitié,

steph

Pour confirmer ce qui précède à propos d'"Avatar", il est clairement dit, dans le film, que la forêt de Pandora est entièrement interconnectée par synapses, et la comparaison est faîte avec le cerveau humain.

Nous sommes bien dans une allégorie intrapsychique, cérébrale, renvoyant au mythe de Gilgamesh, tout comme dans le films "Abyss" du même réalisateur.

Je me suis procuré "Titanic", toujours de James Cameron, que je n'ai vu qu'une fois il y a bien longtemps, et pour lequel je n'avais pas partagé l'engouement généralisé à l'époque, afin de l'aborder avec ma conscience dialectique actuelle.

On peut y présupposer le Couple Sacré, naturellement, mais jusqu'à quel point de profondeur symbolique, pratiquement?



Amitié,

steph

En somme, le coûteux minerai convoité dans "Avatar" n'est autre que... la Pierre Philosophale, bien entendu. Désolé, cela ne m'avait pas pas encore "flashé", malgré l'évidence...

C'est bien la Rose abyssale de Gilgamesh, portant épine à transcender pour la "saisir".


L'accès à la Pierre Philosophale se trouve donc sous l'épine du clivage (le minerai est sous l'arbre), ce qui est logique, puisque le Saint Esprit Féminin ne peut être reconnecté par la polarité masculine, qu'une fois le clivage intersexuel levé (et donc le clivage inter-hémisphérique également levé).


Amitié,

steph

Je pense que quelqu'un l'avaité dékà évopqué dans un autre sujet de ce forum, et je rappelle ici que "LadyHawke" est un très beau film sur le Couple Sacré. Mais cela fait bien 15 ans que je ne l'ai pas revu.


"La Lance de la Destinée", qui m'avait été signalé par une amie il y a plus de 2 ans, est un téléfilm en 6 épisodes qui est clairement centré sur la symbolique du Couple Sacré.

Je ne vais pas en faire une exégèse détaillée (et disons que l'ensemble aurait pu être synthétisé en moitié moins de temps que ses 4h30 de longueur), mais aborder seulement quelques points essentiels.

La Lance elle-même n'est pas un objet qu'on puisse trouver et s'approprier, mais représente la rigidité de la phase identitaire du Couple Sacré, entre les deux polarités sexuées. C'est le diamètre identitaire qui perce le flanc du centre christique.

La séparation initiale des jumeaux est essentielle. Il s'agit leur clivage primordial, du refoulement de la complémentarité, et de ce fait c'est leur confusion qui les entraîne dans l'illusion morale du "Bien et du Mal".

Mais c'est aussi le passage inévitable vers l'intégration de la Séparation dialectique qui promulgue la réalité du Lien Sacré.


Tout commence chronologiquement dans un passé où "la Mère des jumeaux" est assassinée au moment de leur séparation, symbolisant le mirage archaïque attaché au Corps de la Mère et à sa perte illusoire.

La fille de l'héroïne est le potentiel véritable du Couple Sacré, symbolisant simplement la Fille, le quatrième Principe qui personnifie l'unité de a Trinité du Couple Sacré, sa réalité ulitme en somme. Et il y a en fait un lien entre la "mort" de la Mère et la renaissance de la Fille, qui porte dans le film le même nom qu'elle.


Dans cette oeuvre, il faut donc comprendre que le Double narcissique est montré comme séparé de la polarité sexuée masculine (qui est le père de la petite-fille, divorcé de l'héroïne, donc lui aussi sous le coup du clivage, du refoulement originel de la complémentarité).

Selon les oeuvres considérées, le Double est montré comme distinct (cf Héro), ou comme confondu à la polarité masculine, ce qui est une approche également valable, puisque c'est la responsabilité masculine de mettre fin à une confusion qui ne persiste plus que par son immaturité personnelle (la Femme est déjà sublimée dans le Soi, même si les apparences suggèrent parfois le contraire).


Ce n'est donc pas un combat entre le Bien et le Mal qui est représenté par ce film, mais l'évolution "intestine" d'un Couple vers l'intégration du Double narcissique (le jumeau dans le film), par la crucifixion du Double au centre de la croix dialectique du Couple Sacré.

Et ceci pour permettre à la Fille, quatrième Principe, de vivre et de s'épanouir en tant que Matière transmutée.

Lorque vers la fin du film, l'héroïne tue son "jumeau" par la Lance (ou plutôt qu'il se tue sur la Lance...), elle (la Lance)crucifie en fait le Double sur l'autel central de l'oiseau mental, conjugal, en le transperçant par la rigidité affirmée de la phase identitaire, mettant fin à la menace que ce double faisait, en apparence, peser sur la survie de la Fille.


Car il faut garder à l'esprit que le Double narcissique ne s'oppose pas, en réalité, à l'avènement du Couple Sacré, puisqu'il en permet l'évolution, justement. Le seule problème est qu'il peut aussi permettre au Couple Sacré de dévoluer, et à un certain point d'évolution, il doit être crucifié au centre du Tao, rendu au collectif, lors de la fusion sublimatoire du Couple Sacré.


Amitié,

steph

Le "problème" a toujours été d'aboutir à l'incarnation d'un Homme capable de résister à l'Esprit d'Horus, comme dans la BD dont je ne rappelle plus le nom (dont on a fait un film, paraît-il).

Un Homme capable de chevaucher le Dragon, de supporter un adombrement Michaélique intégral. Un "Fils" en somme.

Un tel Homme est inévitablement chevillé à la Matière. Il n'aura probablement jamais expérimenté de décorporation, ni accidentelle, ni assistée, au cours de sa vie, malgré une spiritualité puissante et précoce (ce n'est pas un englouti par la matérialité), tellement l'ancrage doit être parfait et résistant, et tellement la "mission" est essentielle, et doit impérativement préserver son libre-arbitre personnel, pour qu'il puisse servir de base d'ancrage dans la densité et ""pirater" le système de l'intérieur".

Car pour un tel Homme, il ne s'agit rien de moins que de permettre la pénétration des énergies archangéliques dans la sphère de libre-arbitre, afin d'y fermer la porte de ce libre-arbitre, et modifier en profondeur les références du paradigme terrestre.

Un tel Homme s'incarne forcément en cohérence de phase, ce qui sera signalé au cours de sa vie par la régularité de l'axe zodiacal avec ses Ames Soeurs et Initiatrices (initiation féminine exclusvie et pure).


La destinée de cet Homme n'est pas de se faire aspirer par le Souffle de l'Esprit, mais de l'amener à lui, pour l'incarner dans le Monde, s'il l'accepte, et s'il le peut. Il est venu pour intégrer et RESTER.


Mais jusqu'ici, tout Homme ayant prétendu à supporter l'Esprit d'Horus, a sombré dans la psychose régressive. D'Alexandre à Napoléon, en passant par tant d'autres (ceci pour faire la transition avec le film "La Lance de la Destinée" où il est question de Napoléon), tous sont devnenus mégalomanes, et destructeurs, ayant perdu leur vision sacrée dans leur confrontation perdue avec la puissance vitale, initalement leur alliée.

Par immaturité, instabilité, la puissance vitale n'a fait que gonfler, chez ces Hommes, la baudruche inflationniste de leur ego, ne leur permettant pas d'intégrer l'Esprit d'Horus, et de poursuivre la "vision de l'Oiseau" jusqu'à son terme (on retrouve aussi une telle inflation egotiste chez Nietzsche, par exemple).

Cette perte de la "vision de l'Oiseau" est signalée dans le film "Alexandre", lorsqu'il remarque que l"Aigle" ne suit plus sa route.


L'Esprit d'Horus ne sert pas à unifier coercitivement l'Humanité par le sang et feu de la guerre, ce cela ne forme jamais une véritable unité, mais par l'Harmonie du Conflit intérieur christiquement centralisé (au point du Tao).

Seule une Humilité intégrale permet de véritablement supporter et intégrer l'Esprit d'Horus, l'adombrement christique.


Amitié,

steph

Il est probable que tous ces Hommes, souvent illustres, initiés certainement pour beaucoup, ont dérapé d'une façon ou d'une autre au moment du franchissement cardiaque, épreuve redoutable pour la masculinité, et pouvant conduire à une psychose régressive, si l'ancrage Matériel (la Reconnaissance de l'Altérité) est insuffisant.


Amitié,

steph

Sphinx a écrit:

Un tel Homme s'incarne forcément en cohérence de phase, ce qui sera signalé au cours de sa vie par la régularité de l'axe zodiacal avec ses Ames Soeurs et Initiatrices (initiation féminine exclusvie et pure).

Qu'entends-tu par axe zodiacal, des signes opposés ?
et cette initiation, pourquoi exclusive ?

Bonsoir Athena,


oui, signes zodiacaux en opposition, donc complémentaires, idéalement placés pour représenter les deux vivants sacrés immanents: Le Lion, et le Verseau, la Femme et l'Homme (cf Avatar).


Initiation féminine exclusive, car l'initiation masculine est forcément pervertie et régressive.

La seule voie spirituelle authentique est, pour l'Homme, celle que la Féminité lui propose.

La Femme est déjà sublimée dans le Soi, c'est pourquoi elle est initiatrice. Elle s'initie elle-même à mesure qu'elle-même initie.


La voie initiatique masculine (impliquant des instances initiatrices masculines donc), est une réminiscence de la fracture atlante, qui a consisté en une tentative d'éviction totale de la Féminité par une caste spirituelle régressive, et une telle voie ne peut qu'être fondamentalement corrompue, sans réalisation véritablement possible.

Le but de l'initiation masculine est d'astreindre, détourner, et utiliser les énergies Féminines, sans égard ni respect pour la Personne de la Femme. Dans tous les cas, même les mieux travestis.

Aucun Homme n'est apte à conférer l'initiation authentique. Dans toute narration symbolique véritable, au final, le "libérateur" ne peut agir sans l'avalisation, l'appui et l'expansion de la Femme, pour initier le Monde. Pratiquement, c'est la Femme qui initie le Monde.

Fondamentalement, toute initiation ne peut être qu'harmonique, comme résultat d'une convergence naturelle. La Femme en tant que représentante du Soi, et du collectif, est le seul vecteur valable de l'initiation.

Tout comme les médecins ont voulu déposséder les sages-femmes de leur prérogative initiatrice de la vie, certains pseudo-maîtres ont voulu déposséder la Féminité de sa prérogative initiatrice de la spiritualité.


La seule ambition légitime que peut avoir un Homme sur son chemin spirituel, est de devenir l'"Eternel Amant de la Divine Amie par delà le rempart de l'infini", au terme d'une évolution balisée exclusivement par des initiatrices féminines, Ames Soeurs protectrices, mais confrontantes.


Amitié,

steph

Sphinx a écrit:

Le "problème" a toujours été d'aboutir à l'incarnation d'un Homme capable de résister à l'Esprit d'Horus, comme dans la BD dont je ne rappelle plus le nom (dont on a fait un film, paraît-il).

Superbe film dont voici la bande annonce qui résume bien le thème : IMMORTEL

Film à la musique envoûtante dont voici un extrait : Horus pop mix

Sphinx a écrit:

La destinée de cet Homme n'est pas de se faire aspirer par le Souffle de l'Esprit, mais de l'amener à lui, pour l'incarner dans le Monde, s'il l'accepte, et s'il le peut. Il est venu pour intégrer et RESTER.

Souvent on parle de "notre Ange individuel" sans trop savoir de "qui" il s'agit.
Le thème est plutôt vaporeux.
Celui qui s'est uni à son Ange sait qu'Il est un Feu absolument divin qui n'a rien de vaporeux mais plutôt un Feu qui dissipe les brûmes.

Ton Ange (individuel) est cette part de toi qui ne s'est pas incarnée et qui est placée là où tu l'as laissé avant de plonger dans l'Espace-Temps.
Il est ta moitié qui te rendra ta Mémoire et ta Hauteur au sein de l'incarnation. Chacun sa Hauteur (et sa profondeur qui est proportionnelle) sachant que nous ne partons pas tous du même cercle de Lumière.
Ton Ange t'attend là où ni le temps ni l'espace ne séparent.
Fusionner avec notre Ange signe la mort de notre double narcissique et ses illusions sachant que notre Ange est un feu de conscience qui dissipe l'inconscience du double narcissique.

Un homme incarné est toujours un enfant haut comme 3 pommes car il n'a que les 3 chakras inférieurs d'actifs. L'Energie de notre Ange active nos chakras supérieurs faisant de nous un être à nouveau entier mais également un être Actif dans ce plan. L'Ange délivre l'homme enraciné dans la Matière ce qui par extension délivre la Matière en y insérant de la conscience. Cette mission nous l'avons accepté avant de plonger sous l'O.

Ton Ange est celui qui t'appelle à t'élever pour prendre de la hauteur.
Sa force non émotionnelle est celle qui t'est indispensable pour sortir la tête de l'O.
Il est celui qui te mène au Christ qui Lui te mène au Père.
Notre Ange individuel est relié au Saint-Esprit dont il est le fils - nos Anges sont reliés entre eux et peuvent interagissent ensemble pour atteindre un individu.

Notre Ange est notre complément tant désiré que l'on cherche à travers nos semblables.
En avoir pleinement conscience n'est pas nécessaire pour que se fassent les Retrouvailles.

Bonjour Ambre et MyrÂme,


Merci pour tes références video et audio, MyrÂme.


La Nature Angélique, ou Devaïque, représente le potentiel harmonique du Couple Sacré. C'est l'Oiseau, le "langage des Oiseaux" étant le langage angélique, qui est la dialectique.

Or donc, la Nature angélique renvoie effectivement à "notre part manquante", qui est en fait non pas l'Ange lui-même, mais la Personne de notre polarité sexuée complémentaire, qui "habite" le corps devaïque avec nous.

L'Ange est la troisième Personne synthétique du Couple Sacré, consitutant la Trinité, et renvoie de ce fait effectivement à Christ.

(cf: "Petit Bestiaire du Couple Sacré" - Nature angélique ou Devaïque)

L'individualité, représentatrice identitaire du Soi, est toujours conjugale. La Personne humaine sexuée se croit erronément être une individualité, parce que complétée artificiellement par le Double narcissique.


Ambre,

l'image que tu montres est effectivement la représentation dialectique du clivage des corps sexués par le Double narcissique, issu de la confusion centrale des polarités complémentaires lorsqu'elles sont en cours de séparation.

J'ai posté des schémas explicatifs à ce sujet, en réponse à une question de ta part, si tu t'en souviens bien. Merci pour cette image parfaitement représentative du processus de dualisation, permettant de faire évoluer le véhicule conjugal vers la synthèse différenciée, ou l'annihilation régressive.


Amitié,

steph

Pour en revenir à la question de l'initiation féminine:

il est impossible à l'Homme, qui doit assumer la verticalité transcendantale, d'acquérir un point de vue assez élevé, sans intégrer par ailleurs un ancrage immanent suffisamment puissant.

On ne peut lancer un pont sans fondations.

Or, seule la Féminité peut procurer cet ancrage immanent à l'Homme. C'est donc par la Reconnaissance de l'Altérité, de la réalité de la Personne de l'Autre dans sa complète différenciation dialectique, sexuée, que l'Homme trouve la stabilité lui permettant de mettre en oeuvre la "vision de l'Oiseau".

Et il ne peut valablement rien réclamer ni prendre à ce titre! Il peut seulement recevoir de la Féminité, qui est sa seule initiatrice véritable.


Ayant intégré le Carré d'Hathor, dans l'Humilité de la Demeure d'Horus, il peut s'envoler au plus haut pour Rencontrer le Maître-Oiseau lui-même, au coeur de l'Astre indicible, sans risque de chuter comme Icare, protégé par son ancrage authentique assuré par la Femme reconnue comme égale et complémentaire (passant encore à ce stade par la Mère planétaire, au centre de la Terre).


Alors, par la hauteur de la vision, l'Homme en retour ouvre le véritable potentiel procréateur au Couple Sacré, et l'offre ainsi en retour à la Femme. La "faculté de Procréer avec les Dieux", comme dans la présentation d'"Immortel" (Ad Vitam). Procréation cosmique du Couple Sacré.


Amitié,

steph

Encore un petit retour à "Avatar", pour faire le rapport entre l'axe zodiacal du plan de l'immanence, entre le Verseau et le Lion, représentant l'Homme et la Femme, et l'expression symbolique du film qui initialement, présente une relation entre une Personne humaine et une Personne féline.


A ce titre, le film "La Féline (Cat People)" dont une brève analyse est faite dans le sujet "Compléments sur le Couple Sacré" (si ma mémoire est bonne), parle bien entendu du Couple Sacré. A noter que l'analyse que j'ai faite à l'époque reste valable, mais n'est pas assez profonde, et j'en ferais actuellement une exégèse beaucoup moins dualisée, dans une corrélation dialectique des deux couples principaux du film (couple humain et couple spirituel divin "prédateur", devant parvenir ensemble à une identification synthétique, désamorçant la prédation du potentiel en confusion). Je le ferai peut-être à l'occasion.


Amitié,

steph

Nous avions remarqués avec une autre flamme jumelle féminine que nos signes astrologiques étaient opposés avec nos flammes jumelles masculines, avec par contre le même ascendant pour chacune des polarités respectives.

C'était sur un axe différent du zodiaque pour chacun des couples. Peut-être était-ce un pur hasard et que cela n'a rien à voir avec cet axe dont tu parles, mais l'on avait trouvé cela amusant. On se demandait si cela arrivait fréquement, que ce soit avec la flamme jumelle, ou une âme soeur...pas encore de stats à ce sujet. Ceci dit, les opposés s'attirent et se complètent au niveau astrologique concerant les couples, ça semble donc logique !

Etrange que la Femme soit représentée par le Lion, symbole que je trouve plutôt masculin, encore une distorsion de nos représentations...mais dans Avatar, c'est elle la féline en effet...et à la fin l'Homme se fait Lion aussi !!

En tout cas,

ce qui est certain est que toutes les initiatrices d'un Homme (Ames Soeurs) jusqu'à sa Flamme Jumelle, sont alignées sur une même rangée comme l'exprime la chanson "Race You" dont j'ai réalisé une exégèse dans le sujet sur la "Musique d'Extase".

Elle sont donc toutes alignées en rangée dans l'axe zodiacal de l'Homme (mais pas forcément nées le même jour, ni dans le même décan).

Si c'est un Verseau, elles seront toutes Lionnes, se présentant les unes après les autres pour baliser et ajuster progressivement la focale identitaire de son corpuscule spirituel, précisément sur le cap de sa FJ.

La proportion du signe du Lion semble être assez importante sur ce forum (je ne parle pas seulement de la section dialectique, mais de tout le forum). Mais je ne dispose pas de statistiques pour le confirmer ou l'infirmer.



Amitié,

steph


NB: on peut probablement considérer que l'axe zodiacal puisse impliquer des relations d'Ames Soeurs situées à la limite des signes adjacents à celui qui est positionné directement dans l'axe.

AMBRE a écrit:

La discontinuité du temps a pour but de nous procurer des d’informations permanentes dans des « ouvertures temporelles » imperceptibles qui nous arrivent sous la forme d’intuitions, de suggestions et de prémonitions.

En effet AMBRE, celui qui s'est uni à son Ange possède deux consciences reliées entre elles. Si la conscience humaine est assujettie à l'espace/temps, celle de l'Ange est au-delà pouvant ainsi "procurer des d’informations permanentes dans des « ouvertures temporelles » imperceptibles qui nous arrivent sous la forme d’intuitions, de suggestions et de prémonitions."

Je voudrais ajouter que toute montée vibratoire est également une montée dans le temps (futur). Ainsi toute montée vibratoire fait de l'homme un visionnaire, un prédicateur voire un prophète.
Précisons que si la montée vibratoire mène au point de Rencontre qui se situe à la limite entre le Temps et l'Eternité, la conscience va englober Le Temps ce qui signifie la ressouvenance de la fondation de ce monde éphémère ainsi que son extinction par la fin du Temps.

.

C'est exact, celui qui s'émancipe spirituellement accède à la "fin des temps", et englobe le temps apparent.

Cela, je l'ai déjà écrit il y a 15 ans dans "La Substance de Pi".



Amitié,

steph

Sphinx a écrit:

Or donc, la Nature angélique renvoie effectivement à "notre part manquante", qui est en fait non pas l'Ange lui-même, mais la Personne de notre polarité sexuée complémentaire, qui "habite" le corps devaïque avec nous.

Tout dépend où l'on se situe en conscience.
Si l'on se place au niveau de conscience du chakra racine, il s'agit bien de la Personne de notre polarité sexuée complémentaire. Mais si l'on se place au niveau de conscience du chakra du coeur, il s'agit bien de l'Ange lui-même.

L'Ange n'existe pas par le fait que l'un rencontre l'autre dans le temps mais Il existe avant même que l'un et l'autre ne s'incarnent.

Je dirais donc que l'Ange nous contact dans l'incarnation à travers la Personne de notre polarité sexuée complémentaire mais que l'union avec l'en-je se réalise en Soi.