ANTAHKARANA
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 LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?

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AMBRE
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AMBRE

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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeSam 05 Mar 2011, 10:13


Génération narcissique

LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 33760

Jean Twenge, professeur de psychologie à l'université de San Diego , a conduit une étude sur 16 000 universitaires à travers les Usa dont les résultats démontrent suite aux tests psychologiques que 30% étaient de nature narcissisque en comparaison d'une étude de 1982 qui n'en trouvaient que 15%. "ils ont tous 18-19 ans , il y a clairement un changement de générations". Une autre étude, conduite auprès de 35 000 personnes d'âges différents a démontré les mêmes résultats " normalement ce sont les personnes plus agées qui ont les taux les plus hauts , parce qu'ils ont vécu plus longtemps et affirment plus leurs experiences de vie, mais dans le cas présent seulement 3% des 65 ans et + ont démontré des symptomes alors que pour ceux qui avaient 20 ans le taux était de plus de 10% ...

Dans son discours au congrés de la International Society for the Study of Personality Disorders le Professeur Twenge a expliqué que la permissivité des parents, la culture des célébrités et Internet sont probablement les causes de cette émergence de narcissiques en puissance , qui ont un sens démesuré d'eux mêmes, n'ont pas d'empathie, sont souvent matérialistes, et pensent que tout leur est dû. Les conséquences sociales sont un interêt sordide pour la célébrité et l'argent, la chirurgie plastique, et une augmentation des crimes qui attirent l'attention sur eux, comme par exemple "battre quelqu'un et le mettre sur Youtube" .. les arguments exprimés par ceux qui ont été pointés comme narcissique sont qu'ils le savent mais que le monde étant de plus en plus compétitif c'est leur manière d'y compétionner. La majoirté d,entre eux ont des pauvres résultats scolaires , refusant d'étudier parce que déjà assez intelligents selon leur propre perception.
Traduction perso
par Marc Lafontan pour Au bout de la route - article Source

re-visiter ce sujet "Illusion du miroir" et la page un de ce post avec l approche de Marc Alain Descamps
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djéhouti




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MessageSujet: Libérons les enfants de l'école   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Juin 2011, 10:57

Courrier d'une mère excédée par le système éducatif:

ACADEMIE DE GRENOBLE
Education Nationale
IA-IPR – Inspecteurs d’académie – Inspecteurs pédagogiques régionaux
Inspections académiques départementales
Cité administrative
Rue Joseph Chanrion
38032 GRENOBLE Cedex

Département de l’Isère, le 12 juin 2011

Objet : revendication de la libération des enfants

Mesdames, Messieurs les inspecteurs académiques,
Mesdames, Messieurs les proviseurs, directeurs et enseignants de toute catégorie,

Ma fille scolarisée en 4ème au collège de X dans le Nord-Isère se plaint de maux de dos et de migraines depuis qu’elle est rentrée dans le secondaire, cela fait 3 ans. De plus l’ambiance collective lui est de moins en moins supportable. Je ne vise pas un établissement en particulier.
Je constate que ce phénomène est général et il y a des explications à tout cela.
Dernièrement, elle est rentrée des cours fatiguée et énervée parce que son sac avait cédé aux niveaux des fermetures-éclairs et d’une roulette. Pas étonnant lorsqu’on voit le volume de ce sac et son poids. Je l’ai fait peser au bureau de Poste le plus proche, soit 13 kg ! Vous ne pourriez vous-mêmes porter ce sac tous les jours sur le dos.

Je constate que les enfants subissent un asservissement collectif accru à un système défaillant, sans compter qu’ils travaillent nombreuses heures dans l’unique objectif de pouvoir « gagner leur vie » plus tard – Depuis quand la vie se gagne ? La vie EST de toute éternité.
Un enfant éveillé de 10 ans vous demandera : « Pourquoi nous, on n’est pas payé quand on travaille à l’école ? ». Voilà le résultat de vos politiques éducatives.
Vous adultes, descendants de nombreuses générations, êtes les grandes victimes d’un formatage qui date depuis des millénaires et qui se renforce actuellement chez nos enfants. Ces pauvres petits «ânes» au dos bossu (scoliose) qui sont utilisés pour supporter la marchandise et qui devront suivre des séances d’ostéopathie et de kinésithérapie, afin de retrouver la décence de leur corps.
Un cercle vicieux qui vide le porte-monnaie des parents et ruine dans tous les sens du terme la santé publique. « Travailler plus pour dépenser plus »… musique de basse fréquence, devenue une « routine » afin de vous aveugler davantage. Les petits comme les grands répondent à l’appel…
Les enfants se plaignent quotidiennement de l’école, parce qu’ils ne sont pas respectés et écoutés. Je n’investirai pas dans un autre sac onéreux pour terminer la fin de l’année. Les tissus LAFUMA étant de nature rigide n’ont pas fait le poids devant de telles exigences ! Nombreux parents sont consternés.

Pas question non plus de renforcer votre léthargie en achetant aux enfants du secondaire et du tertiaire une valise à roulette, sous prétexte que c’est moins fatiguant à porter. Quand vos enfants partent au collège ou au lycée, on dirait qu’ils partent en voyage pour une semaine !
Il semblerait que les enfants soient vos pantins et votre assurance vie. Sans eux, vous n’êtes plus rien. Vous les « bâtissez » pour leur avenir, d’après vous. Pourquoi focaliser sur un avenir fort incertain lorsque l’on sait que TOUT se vit au PRESENT. C’est la conscience du peuple qui bâtit votre société.

Malheureusement, tout votre système repose sur la peur et l’appréhension de l’avenir. Vous n’avez pas l’impression de manquer quelque chose ? Les enfants, comme vous, sont des êtres magnifiques et profondément connectés à leurs origines stellaires et divines. Ils savent des choses que vous ignorez encore, parce que désinformés.
Ils ont des potentiels qui dépassent votre imagination. Pour la majorité d’entre eux, vous êtes considérés comme des inconscients et des fous. Dès la maternelle, leur refus catégorique de suivre les consignes « simples » et leurs pleures à répétition devraient vous interpeller.

Vous vous prenez pour des êtres supérieurs, pour des « maîtres », avec des titres pompeux que vous décrochez sur papier et parfois médaillés pour nombreux d’entre vous, alors que vous êtes tous au même niveau.

Vous cataloguez certains cas « d’hyper-actifs », « d’autistes » ou de « rêveurs », alors que vous ignorez tout de vous-même. Vous inventez des maladies pour vous plaindre après des dettes nationales.
Dès qu’un enfant ne rentre pas dans votre « moule », il doit consulter des spécialistes. Qui êtes-vous pour diriger la vie de ces enfants qui sont pleins de vie et ouverts d’esprit ? Rien. Vous n’avez aucun droit sur la vie des autres.
Commencez d’abord par vous re-connaître vous-même, en fouinant dans vos véritables origines en tant qu’humains et vous comprendrez la nouvelle génération (depuis les années 70) et ce qui se passe aujourd’hui en France et dans le monde entier.
Si vous continuez à enseigner la thèse de Darwin en sciences humaines à vos enfants et étudiants, sans réellement vous informer, vous allez attirer vers vous du mépris, car les enfants et les adolescents ont des connaissances innées. Vous êtes à côté de vos chaussures.

Si vous limitez vos enseignements sur le cartésianisme et vos politiques économiques et sociales, vous échouerez, où que vous alliez.
Quand on est pas capable de réaliser dans son quotidien que l’homme est de nature multidimensionnelle, fait à l’image du macrocosme et que la planète qui vous abrite et qui vous nourrit contient deux entrées, au niveau de ses pôles, qui se dilatent et se contractent dans des mouvements respiratoires comme toute entité vivante, et bien on retourne à l’école, celle de la Vie, la vraie ! Et pas la falsifiée de toute pièce que certains vous ont inculqué pendant des éons.

Cette planète est comme vous, elle est de nature multidimensionnelle et abrite nombreuses civilisations autres qu’humaines, sur d’autres fréquences, tout comme les autres planètes de ce système solaire et des multivers.
Lorsque nous parents avertis, nous voyons les programmes de l’année, des cartables pleins à craquer, nous sommes dépités. Les cours n’ont pas évolué depuis 35 ans. En Français, nos enfants lisent les mêmes romans et en Histoire, on vous raconte toujours les mêmes inepties.
Vous focalisez leur attention sur un passé écrit et longuement détourné à des fins egotiques et possessives. Les enfants en ont RIEN A FAIRE de vos programmes, d’autant plus que ceux-là ne sont basés que sur des résultats. La course à la réussite, ce n’est pas ce qu’ils recherchent, même s’ils donnent dans un premier temps l’apparence trompeuse de vouloir « ressembler » à papa ! Ils déchantent rapidement.

D’autre part, nombreux enseignants, quelles que soient leurs matières, se révoltent aujourd’hui par des programmes éducatifs obsolètes et inadaptés à la vérité et à la réalité. Les enfants aiment ces professeurs « pas comme les autres » et parlent souvent d’eux à la maison. De votre côté, vous préférez leur adresser des « mises à pied », tels des élèves corrompus qui enfreignent à des règles, plutôt que de voir la vérité en face.

Vous suivez bêtement si je puis dire, un protocole basé sur votre ignorance collective et fier d’être entretenu, voir nourri par la désinformation généralisée.
Croyez-vous qu’il faut un diplôme pour se souvenir de QUI NOUS SOMMES et pourquoi nous sommes là sur cette planète et pas une autre ?

Savez-vous comment s’appelle cette planète ? La Terre ? Bigre, toutes les planètes sont des terres. Vous n’avez pas trouvé autre chose à leur enseigner ? Fouinez, informez-vous, allez vers la véritable connaissance. Vous êtes encore très loin du compte.
Croyez-vous que la vie dépend d’un diplôme, d’une bonne note et d’un bon salaire pour ETRE ?
Qu’est-ce que cela représente pour vous ? La joie ou la prison journalière : métro-boulot-dodo confinée dans des « règles » de vie à suivre pour SURVIVRE, tel l’animal limité à ses instincts ? Que faites-vous de votre paix intérieure en tant que Responsables ?

Vous n’avez même pas été capables de leur enseigner que la vie sur cette planète était en 3ème dimension dissociée (séparée du Tout) et qu’au-delà de cette dimension, des centaines de milliards de civilisations hautement évoluées vous regardent bien tristement.
Le temps est illusoire et il n’existe pas au-delà de cette matrice fragmentée.
VOUS ETES ENFERMES DANS UNE MATRICE en 3ème dimension et vous ne le savez même pas.L’héliosphère de votre système solaire en est une preuve irréfutable. Aujourd’hui, les énergies cosmiques viennent la rompre. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire qu’ils viennent éclater votre bulle, qui n’est autre qu’une ILLUSION systémique.

Si la couche d’ozone disparaît en parallèle, c’est pour mieux vous oxygéner l’esprit. Celle-ci ayant été conçue uniquement dans le but de vous polluer la conscience et d’empêcher votre éveil. Même les astro-physiciens les plus brillants commencent à voir clair. On vous a fait croire que ces bulles vous protégeaient des rayonnements cosmiques et solaires. C’est cela la croyance. En réalité, ils transforment les chenilles que vous êtes pour la majorité d’entre vous, en papillons…belle perspective.

Aujourd’hui nombreux parents et enfants éveillés connaissent leurs origines galactiques et sont consternés de voir que vous ne répondez pas à leurs appels. Ils sont fatigués de vivre dans un système falsifié de toute pièce, pour remplir l’ego de certains au Pouvoir qui passent leur temps à divulguer des messages supra-luminiques afin de vous faire adhérer à leurs croyances. Les médias et vos télévisions font la même chose parce qu’ils sont sous leur coupe.

Vous avez à faire à une génération galactique, il est de votre intérêt de vous y éveiller. Les Mayas vous ont averti que des changements profonds s’opéraient actuellement sur cette planète et dans tout ce système solaire.
Vos beaux discours de citoyenneté et de prévention à l’école et dans les enseignements supérieurs, quels qu’ils soient, noient le poisson dans l’eau.
Les élèves réagissent par la violence et font des blocus à répétition dans les établissements. Ils défilent dans les rues pour revendiquer leur mal-être et sont parfois de plus en plus violents entre eux.
Ils viennent mettre fin à un formatage collectif. Il viennent mettre fin au Pouvoir qui a littéralement mis en esclavage cette humanité et sa conscience. Ils revendiquent leur libération. Seulement, étant donné que personne ne les comprend, ils adoptent un comportement agressif.
Ma fille de nature douce et réservée se retient en classe et explose une fois rentrée à la maison. Elle dit travailler pour faire « plaisir » aux professeurs et non pour elle ! Ses intérêts et passions sont portés ailleurs.

Nous sommes au bord d’une anarchie nationale, voir mondiale. Observez ce qui se passe. Tout ceci étant bien entendu orchestré depuis longtemps par vos gouvernements, de manière à officialiser un Nouvel Ordre Mondial, qui viendrait balayer tous vos acquis. En réalité, celui-ci a de multiples visages et existe depuis la conception de votre race. La vérité explose au grand jour. Réveillez-vous chers citoyens de la planète bleue !
Vous êtes dans le pétrin car Esclaves, vous l’êtes tant que vous cautionnerez vos politiques quelles qu’elles soient.
Savoir dire NON, c’est savoir se libérer au risque de tout perdre. Que voulez-vous ? Subir avec vos enfants et petits enfants ou vous libérer ? Il faut faire un choix et MAINTENANT.

Nos enfants ne sont pas des robots. Il suffirait que vos établissements scolaires soient dans un premier temps et à partir de la rentrée prochaine tous équipés d’ordinateurs (portables ou non) sans Wi-Fi (ondes de basse fréquence mutante et atrophiante pour l’ADN) et d’une protection d’écran pour ne pas abîmer leurs yeux.

Vos classes pourraient être équipées de casiers, tout prêt des bureaux, pour les autres affaires (quelques livres et notes écrites) afin que le dos des enfants ne subissent pas leurs poids. Ainsi, ils ne courraient pas après les classes à partir du secondaire. Ils auraient une place fixe à l’année. Ce qui signifierait que les effectifs seraient moins nombreux et les établissements moins grands.
Les après-midis seraient consacrés à des activités en plein air (nature et découvertes, sport, arts divers…) pour toute classes et sections confondues. C’est aux enfants de choisir ce dont ils ont envie de faire en collectivité. Ils peuvent largement apprendre et expérimenter tout en s’amusant.

Vous me direz : « le Gouvernement ne donne pas assez d’argent aux académies pour équiper tous les établissements ». Mais le souhaitent-ils vraiment ? L’argent du contribuable est dilapidé pour l’armement subtil (ondes destructrices et mutantes par satellites et la nanotechnologie pour les vaccinations), ce n’est pas nouveau. Croyez-vous encore naïvement, comme des moutons dociles, à des politiques protectionnistes et préventives ? Nos enfants, ils les enferment et les tuent à petit feu, à commencer par la nourriture.

D’autre part, un enfant qui travaille 7 heures par jour n’a nul besoin et l’envie de travailler à la maison le soir, surtout lorsqu’il rentre entre 17h00 et 18h00. Et vous, appréciez-vous de faire faire les « devoirs » à vos enfants, lorsque vous rentrez épuisés ou énervés de votre travail ? J’en doute. Il faut être honnête avec soi-même. Si ce n’est pas une mise en esclavage et de la spoliation, c’est quoi ?

L’enfant est regardé comme un adulte, il doit se plier selon votre système aux exigences des adultes qui sont eux-même inconscients de leur asservissement. Autrement dit, vous bafouez l’équilibre même de vos progénitures. Vous formatez vos enfants à votre image : des êtres déséquilibrés et irrespectueux envers toute vie.
Des mentalités basées sur le contrôle, le profit et les projections de tout type sont vouées à l’auto-destruction.
En tant qu’enseignants et parents, vous les aidez à construire une « personnalité » très jeunes, qui en réalité signifie leur dépendance au pouvoir, à l’argent, à la séduction et à la réussite. Vous nourrissez leur orgueil, la violence et la destruction. Et après vous parlerez de « lutter contre » tout cela, alors que vous êtes entièrement responsables. Vous luttez contre vous-mêmes.

La Vie n’est rien de tout cela. Jusqu’à 3 ans, l’enfant est vrai et spontané. Il est JOIE. Il se fiche de la personnalité. Il vous rappelle à chaque instant que vous êtes coupés du Tout. Il meurt à petit feu lorsqu’il rentre à l’école, parce que vous l’obligez à adhérer à vos croyances (par nature fausses). A 7 ans, l’enfant n’atteint pas l’âge de raison, mais plutôt l’âge de la « prison mentale ».
A quand la nouvelle « école » libérée ? A quand des horaires de travail allégées pour tous ? A quand l’épanouissement en collectivité par d’autres moyens que du bourrage de crâne ? La collectivité, oui, mais à différents niveaux car elle n’est pas indispensable dans l’évolution de chacun.

Vous pourriez, par exemple, dès septembre proposer à nombreuses familles les cours à domicile assistés par ordinateur (sur réseau). Cela vous coûterait bien moins cher en matériels d’une part, et cela éviterait à de nombreux enfants de se lever trop tôt (à partir de 6h00). La fatigue accumulée pendant la semaine les rend nerveux. Le CNED propose cela mais à des prix abusés. Les après-midis pourraient également être consacrés à des activités de pleins airs, de nature et découvertes ou artistiques… telles pré-citées. Ces enfants rejoindraient ainsi leurs camarades.

L’école devrait être libre et gratuite pour tous. Il faut répondre aux besoins et aux envies réelles des enfants et non leur imposer un système bridé basé sur des formatages, pour soi-disant obtenir un métier. L’humain est de nature POLYVALENTE et le fait de le diriger très tôt vers un métier particulier l’enferme déjà entre quatre murs. Vous le limitez sans vous en rendre compte.
A 4 ans, des enfants savent déjà enregistrer des fichiers. A 6 ans, ils savent télécharger sur internet. Nos enfants maitrisent la technologie et sont de véritables artistes. Ne les sous-estimez pas. Ne leur manquez pas de respect pour autant en les accablant de travail, parce qu’ils ont des facilités. La violence physique et verbale diminuera lorsque l’équilibre de chacun sera respecté.

Enseignez des matières naturelles et instructives telles que l’astro-physique (les enfants aiment avoir le nez dans les étoiles et s’intéressent naturellement à leurs formations…), le langage vibratoire des minéraux (leurs fréquences guérissent les atrophies ADN et leur nature programmable permet d’en sou-tirer des informations précises), la fréquence des couleurs, leurs rôles sur l’humain et dans l’environnement, le langage vibratoire de la flore et de la faune, la physique quantique et subatomique qui leur permettrait d’appréhender les différentes dimensions d’existence et les formes de vie (des centaines de milliards de civilisations extra-terrestres), les mathématiques simples, les énergies de la pensée et des langages (un humain est un émetteur et un récepteur d’ondes), les lois universelles qui régissent la vie dans les multivers et sur les planètes, l’histoire des nombreuses civilisations E.T. qui ont séjourné sur cette planète (responsables d’exogénèses), etc…Toutes ces matières répondraient à l’épanouissement de nos enfants (et des parents) et favoriseraient leurs nouveaux potentiels, tout en s’amusant avec eux dans l’instant.

On est bien loin de vos programmes, n’est-ce pas ? La connexion, par exemple, avec nos amis et familles de l’espace est instantanée, il suffit d’y penser pour qu’eux reçoivent vos ondes. Nombreux de vos scientifiques ne l’ont pas encore compris car même vos lois sur la physique et la relativité sont limitées.
Pourtant, vous utilisez au quotidien des technologies extra-terrestres sans le savoir : disque dur, écran tactile, Internet, nanotechnologie, lasers et ondes diverses…Je vous convie à vérifier toutes ces informations une par une. A l’inverse de vous, vos gouvernements traitent en coulisse avec certaines races extra-terrestres qui ne sont pas forcément de votre côté. Un jour, vous devrez apprendre à distinguer celles qui vous soutiennent, des autres.
Alors, Mesdames, Messieurs les inspecteurs académiques, Mesdames, Messieurs les proviseurs, directeurs et enseignants de toute catégorie, qu’allez-vous faire ?

Si vous refusez de changer les données sous prétexte que vous êtes impuissants face à vos conditionnements, c’est que vous vous sous-estimez gravement.

Soyez le changement et la transformation que vous voulez voir.

Ouvrez votre cœur et faites la paix avec l’ego qui vous empêche de voir au-delà de vos propres limites.
Soyez certains que ce courrier fait déjà le tour de la France et a franchi l’Atlantique. Vous voyez bien que le temps et l’espace ne sont qu’illusoires…
Avec tout mon respect, je vous souhaite bon courage pour ce qui arrive.

La mère, une ancêtre Atlante de retour.

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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Juin 2011, 22:40

Plan-de-Cuques : des vigiles pour surveiller la cantine


À la rentrée 2011, les enfants de l'école Malraux vont filer droit. Exit les "tatas". Des agents d'une société de sécurité vont prendre le relais des agents municipaux.





Bousculades, bagarres, grossièretés, insultes…, les interclasses sont souvent propices à ce genre de débordements. A fortiori, le temps libre de la cantine. A Plan-de-Cuques, le maire (sans étiquette) a trouvé la parade. "Les femmes de service se plaignaient, n'y arrivaient plus, alors on va les soulager", explique Jean-Pierre Bertrand.



Un appel à marché a été lancé auprès d'une société privée de sécurité, MD2, basée à Istres. Des bras musclés pour surveiller des gamins de 6 à 11 ans, qui sont loin d'avoir le profil de voyou, c'est le tableau qu'on devrait avoir à la rentrée dans les écoles Malraux 1 et 2 et en partie à Robert-Debré.



Neuf agents de cette société vont se charger de la surveillance de l'intercantine et du service des repas. Un contremaître devrait assurer la liaison entre la société et la mairie. Quelque peu surpris, la plupart des parents se disent très partagés sur cette décision. "Il me semblait que ça fonctionnait avec les "tatas". Nous venons d'Allauch, intervient cette maman, là-bas ça n'existe pas".



Sandrine, elle, s'interroge sur la compétence de ces personnes qui vont prendre la relève des agents municipaux. "Quels contacts auront-ils avec les enfants, ont-ils eu une formation psychologique ? C'est inconscient de faire ça. Les parents ont besoin d'être rassurés sur ce point-là".

"Il y aura un coordonnateur avec le Bafa", répond le maire dont la nature de la société ne semble pas le déranger. "Il s'agit de surveillance, pas de sécurité. Elle va faire de l'encadrement. Elle peut aussi créer une filiale, une société annexe, pour faire ce genre de travail".



Sollicitée, MD2 n'a pas voulu pour l'heure répondre à nos questions, ni indiquer si elle intervenait dans d'autres établissements scolaires. "Le contrat porte sur 9 personnes, mais nous allons faire embaucher 5 ou 6 personnes de la commune", ajoute le maire.



Sur ce point également, MD2 n'a pas confirmé.



Pour les "tatas", cette décision découle directement du mouvement social qui a affecté le personnel communal cet hiver. "À la cantine, on était 2 pour surveiller 180 à 200 gamins. On nous a octroyé deux personnes en plus. Quand il y a des absences ailleurs, les "tatas" sont envoyées dans d'autres écoles. On est toujours en sous-effectif, explique Giovanni Favaloro, délégué départemental du syndicat SDU 13 FSU.



Conséquences graves



"Par ailleurs, ajoute le délégué, les agents ne se plaignaient pas de faire trop d'heures, elles ne demandaient pas la suppression du travail du soir pour nettoyer les classes mais leur paiement en heures supplémentaires". Le personnel s'est mis en grève à plusieurs reprises cet hiver pour obtenir davantage de moyens et la revalorisation de son statut.

"Résultat, les agents perdent leur travail dans les écoles pour un temps de femmes de ménage dans les locaux communaux. Alors que certaines ont passé des diplômes pour exercer cette fonction, (Éducation nationale, Bafa, secourisme…). On leur a même dit qu'elles étaient vieillissantes, usées et fatiguées".



Pour le maire, la situation sociale n'a rien à voir avec cette décision. "Il ne faut pas confondre les "tatas" des maternelles qui ne sont pas concernées avec les agents municipaux des écoles. Elles ne perdent pas leur boulot, on les redéploiera pour nettoyer les bâtiments communaux, c'est le boulot qu'elles faisaient au départ. La situation dans les cantines était difficile. il fallait jongler avec l'absentéisme, il fallait d'être plus efficaces". Pour le syndicat, "c'est une première dans une école primaire. Même dans les banlieues difficiles personne n'a osé faire cela. S'il manque du personnel il suffit d'embaucher".

"Je ne sais pas si ça existe ailleurs, nous sommes des précurseurs", note le maire.



Bien que controversée, cette décision a été entérinée hier soir au conseil municipal. Et risque de faire date.



Corinne MATIAS

source: http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-des-vigiles-a-l-ecole-pour-surveiller-les-enfants-de-quoi-vous-mettre-la-puce-a-l-oreille-78101884.html


Je crois que ce fait est un exemple concret de leur projet. A diffuser.
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Aoû 2011, 10:05

LES ENFANTS DU VERSEAU -

POUR UN NOUVEAU PARADIGME
Marilyn FERGUSON





Marilyn FERGUSON, journaliste-écrivain aux Etats-Unis, a écrit en 1974 "la révolution du cerveau" puis elle lança fin 1975 un bulletin bi-hebdomadaire traitant de santé, psychologie, psychiatrie, états de conscience, rêves, méditation... qui lui valut une avalanche de lettres, articles, appels et elle s'aperçut que beaucoup plus de personnes qu'elle ne le pensait exploraient ce nouveau paradigme qu'elle avait à peine esquissé.

Pendant 3 ans, elle a écrit, repensé et révisé "les enfants du verseau" qui est paru en 1980 aux Etats-Unis et en 1981 en France.

Un gigantesque réseau, tel celui d'internet, s'est progressivement mis en place, plus étendu qu'une réforme, plus profond qu'une révolution, atypique car non dépendant d'un leader ou d'une structure pyrmidale, mais consitué de millions d'initiatives individuelles qui essaiment au gré du vent comme le phénomène de pollenisation pour féconder le monde nouveau, un monde meilleur.



Chacun peut faire partie de ce réseau, quelle que soit sa condition sociale, raciale, culturelle, la diversité engendrant au contraire davantage de possibilités dans la création du monde d'aujourd'hui et de demain. Chacun a à coeur de dépasser ses vieilles limites, l'inertie du passé, sa peur de l'avenir pour atteindre, pour lui et la collectivité, des niveaux d'accomplissement qui semblaient jadis impossibles. Chaque problème à résoudre est ressenti comme un défi, comme une occasion de renouveau plutôt que comme un stress. Tout peut être envisagé et résolu autrement, nous avons toujours le choix, dans toutes les circonstances, toujours.

Tout simplement, des millions d'hommes et de femmes qui ne se regroupent pas de façon traditionnelle (partis politiques, associations, clubs, fraternités,...) vivent jour après jour, en expérimentant l'inconnu, dans une nouvelle perspective du monde susceptible de déclencher une cruciale contagion de changement et de transformation dans tous les domaines de la société. Il s'agit donc d'une révolution d'un nouveau style, que certains appellent "la révolution silencieuse" visant le retournement de conscience d'un nombre critique de personnes (la fameuse "masse critique") pour provoquer un renouveau de la société, sans attaquer ses institutions qui se périmeront d'elles-mêmes de par leur désuétude et inutilité qui apparaîtra de plus en plus nettement.



Le paradigme est un cadre de pensée (du grec paradeigma : exemple), une sorte de structure intellectuelle permettant la compréhension et l'explication de certains aspects de la réalité. En termes plus clairs, c'est une nouvelle façon de penser les vieux problèmes. Par exemple, la théorie de la relativité d'Einstein constitua le nouveau paradigme qui a supplanté la physique newtonienne. Les nouveaux paradigmes sont à peu près toujours accueillis avec froideur et même moquerie et hostilité. Ils apparaîssent comme des hérésies et suscitent l'attaque. Cependant, bien qu'après leur difficile adoption, rétrospectivement, chacun s'accorde sur leur caractère "évident et inévitable", ce qui n'est pas le moindre des paradoxes !!!

Le nouveau paradigme de l'ère du verseau (celui de ce nouveau millénaire, faisant suite à l'ancien paradigme de l'ère des poissons dont l'influence décline jour après jour) encourage l'individu autonome dans une société décentralisée en nous considérant comme des intendants responsables de nos ressources extérieures et intérieures. Ceci aussi est en analogie avec le réseau internet par lequel chacun, petit ou grand, riche ou pauvre, peut avoir droit à la parole et exprimer sa vision du monde, ce qui n'était pas possible auparavant, les médias étant réservés aux puissants.

A chacun de prendre son pouvoir, d'exprimer sa vision des choses et alors seulement nous constaterons l'énorme décalage de ce que l'on cherche à nous imposer de l'extérieur et de ce que nous voulons réellement, de l'intérieur. Inutile de vous dire que cela ne plait pas à tout le monde, à tous ceux qui tirent actuellement les ficelles et nous imposent leur vision qui n'est pas notre vision du monde.

Nous ne sommes pas des victimes, des pions limités et conditionnés, impuissants à changer les choses. Nous sommes capables d'invention, d'imagination, d'expérimentation de solutions alternatives afin de choisir enfin ce qui est le meilleur pour nous. Nous pouvons choisir notre système de santé (médecine allopathique ou médecine douce, vaccination ou non-vaccination, comment accoucher...), le programme de l'éducation de nos enfants, notre système économique, si nous voulons ou pas que notre pays entre en guerre dans tel conflit, sans toujours signer des chèques en blanc à des représentants politiques qui ne font que ce qu'ils veulent en toute impunité, servant leurs propres intérêts avant de servir la collectivité de ceux qui les ont porté au pouvoir dans un système appelé "démocratie" qui n'en a vraiment que le nom (vous vous souvenez de la pub pour canada dry ? :-)

Voici un exemple concret d'une vision "nouveau paradigme". C'est la photo du Machu Pichu au Pérou que vous observez ci-dessous dans votre vision "normale". En cherchant autre chose qu'une montagne, en changeant de perspective, qu'apercevez-vous de nouveau ? Réponse en fin d'article




Ce dessin est l'illustration de l'approche "nouveau paradigme". Personne ne peut nous persuader de la présence de "l'objet découvert" mais une fois révélé, il est désormais tellement tangible chaque fois qu'on regarde la photo qu'on se demande comment on a pu le manquer auparavant.

Chaque prise de conscience se traduit par une expansion du cadre de pensée, par une façon neuve de percevoir les rapports entre les choses. La plupart de temps, nous ne regardons qu'avec un seul oeil, l'oeil de l'habitude, le changement ne consiste pas en un acquis de connaissances mais en un regard neuf...avec les deux yeux !!! Le processus qui conduit à la prise de conscience peut être à ce point accéléré que le déploiement de nouvelles possibilités peut nous étourdir, voire même nous effrayer. Pourtant, il n'y a rien à craindre, ces changements de conscience sont vécus positivement comme un éveil, une libération, une transformation, une unification.

Des millions de personnes sont en train de s'apercevoir qu'ils n'ont pas à attendre que le monde, que les autres changent. Leur vie et leur environnement se transforment à mesure que change leur état d'esprit. Aujourd'hui, chacun peut s'ouvrir réellement aux autres, exprimer sa vision des choses sans avoir peur d'être jugé et nous avons alors souvent l'agréable surprise de découvrir que notre voisin ou collègue de travail en est arrivé de son côté aux mêmes conclusions sans oser en parler autour de lui.

Rien se sert de s'acharner à répéter que la société est pourrie, à la critiquer constamment et à combattre toutes les injustices. C'est peine perdue, c'est le pot de fer contre le pot de terre. La nouvelle société, le nouveau paradigme n'est pas une contre-culture, ni une réaction au sein de l'ancienne, mais un projet émergent, un nouveau mode de vie qui fonctionne mieux, que chacun peut vivre au quotidien sans changer les institutions et qui va faire tâche d'huile car les résultats sont là. De la même façon que chacun peut devenir acteur sur internet et déserter son poste de télévision où il ingurgitait passivement sa dose de conditionnement et de violence quotidienne. Rien ne sert de lutter contre la télévision-poubelle ! Il suffit de ne pas l'ouvir et de mobiliser ses forces vives dans des actions positives et évolutives. Une multitude de nouvelles initiatives vont un jour fusionner dans une nouvelle société, sans violence, sans lutte, sans guerre, et ce qui n'aurait plus d'utilité périra de sa belle mort comme un fruit mûr tombe de l'arbre sans avoir besoin de le secouer. C'est aussi simple que cela, certains diront : "c'est trop simple !" pour justifier la perpétuation des habitudes car rien n'est plus difficile à changer qu'une habitude...


Nous sommes actuellement rendus au point où tout peut basculer d'un côté ou de l'autre, tel l'enfant prêt à sortir du ventre de sa mère, poussant de toutes ses forces, dans la souffrance et les difficultés, qui entrevoit la libération au bout du tunnel qu'il doit traverser, sachant également que, s'il reste bloqué au milieu, il risque la mort. Tout accouchement est une lutte pour la vie, une volonté de vivre autre chose que l'existence végétative dans le ventre de la mère et nous sommes pareils à ce bébé, somnolents dans l'ancien paradigme, et devant maintenant prendre la décision de VIVRE et non ingurgiter passivement la nourriture prédigérée dont les médias nous gavent en permanence. De cette naissance réussie, si nous oeuvrons en assez grand nombre vers le nouveau paradigme, s'instaurera un monde de paix, d'harmonie, de coopération et d'amour que nous recherchons tous plus ou moins consciemment mais que les structures limitatives et contrôlantes de l'ancien paradigme nous empêchent de vivre pour l'immense majorité d'entre nous bien qu'individuellement nous réalisions que nous pouvons chacun changer cela sans attendre que l'autre commence.



La découverte de la liberté a peu de sens si nous ne nous donnons pas plein pouvoir pour agir, pour être libre de faire quelque chose et pas seulement être libérés de quelque chose. La peur diminue, la responsabilité augmente. On devient moins sûr de ce qui est bon pour les autres. La conscience de réalités multiples nous fait perdre notre attachement dogmatique à un point de vue unique et rigide. Une vision du monde plus bienveillante rend autrui moins menaçant. Les ennemis disparaissent. On s'engage dans un processus plutôt que dans des programmes. Désormais, sans intrigue et manipulation, nous pouvons passer de l'intention à l'action, de la vision à la réalisation.

Celui qui découvre l'importance accrue chaque jour du rôle des réseaux et leur impact considérable (dont internet "le réseau des réseaux) peut y voir l'élan vers une transformation aux dimensions du monde. Le réseau engendre suffisamment de pouvoir pour transformer entièrement la société, sans violence, sans combat, juste par l'expérience et le partage de solutions alternatives. Le réseau est un système ouvert, cohérent dans sa diversité, capable de transformations sans fin, sans dirigeants ni dirigés où chacun est acteur de son destin et de celui de la collectivité, comme un fragment de l'hologramme qui reflète l'hologramme dans son ensemble.

Ce mode d'organisation sociale s'adapte mieux biologiquement, est plus efficace et plus "conscient" que les structures hiérarchiques pyramidales que nous connaissons actuellement. Le réseau est flexible, malléable, chaque membre étant un maillon important de la chaîne du réseau et si un maillon cède, d'autres maillons transmettent l'information. le réseau n'est pas compétitif, il coopère, il est enraciné dans la population, il s'auto-régénère, s'auto-organise voire s'auto-détruit s'il l'estime nécessaire. Le réseau a pour fonction le soutien mutuel, la transmission d'informations, d'expériences, des mises en contact sur des sujets d'intérêt communs entre des personnes qui ne se connaissaient pas, cette "nouvelle famille" étant fondée sur l'adhésion profonde à des valeurs et hypothèses partagées qui sont souvent des liens plus solides que les liens du sang. Le réseau est à la fois intime et expansif. Il peut maintenir, tout en s'étendant, sa qualité personnelle et locale. Un réseau fonctionne de façon semblable à un cerveau, l'information circulant de façon non linéaire, simultanée et chargée de sens.


La création du nouveau paradigme est un réseau de nombreux réseaux dont la vocation est la transformation de la société. Son centre est partout et nulle part, sa vie ne dépend d'aucun en particulier, il n'y a pas deux réseaux strictement identiques et chaque réseau évolue lui-même souvent assez rapidement.Leur projet essentiel étant la redistribution du pouvoir. Beaucoup de réseaux sont indétectables car n'ayant ni statuts, ni cotisation, ni réunion régulière, les échanges se faisant de façon informelle et spontanée, sans règlementation.


Aldous Huxley écrivait avec beaucoup de lucidité que la transformation de la société vers un gouvernement décentralisé pouvait être obtenue le plus efficacement par une action simultanée sur plusieurs secteurs-clé d'activité : économique, politique, éducatif, psychologique, santé,...

Le pouvoir du processus reconnait que le seul acte de réclamer notre autonomie nous transforme. Chaque pas que nous faisons sur la route de la liberté et de la responsabilité rend le pas suivant plus aisé. Les buts, les programmes et les emplois du temps sont moins importants que l'engagement lui-même. Le pouvoir d'incertitude facilite l'innovation, l'expérimentation, le risque. Comme l'a dit Théobald, "il n'existe pas de route sans risque qui aille vers l'avenir ; nous devons choisir quel ensemble de risques nous désirons courir." Une société qui récompense la diversité et les dons de tous ses citoyens récoltera une moisson plus riche qu'une société conformiste.



Le pouvoir de l'alternative réside dans la reconnaissance du fait que nous avons plus de choix que nous l'avions pensé. En imaginant de nouvelles posssibilités, nous pouvons refuser les options étouffantes et inacceptables que nous avons connu dans le passé. De même, une société peut devenir consciente d'elle-même, de son propre conditionnement, découvrant collectivement qu' "il ne faut pas que cela se passe comme cela". Le principal problème étant qu'il ne vient pas à l'esprit, tant des personnes que des sociétés, qu'elles ont toujours le choix.



Teilhard disait : "Nous nous apercevons que, dans la grande partie engagée, nous sommes les joueurs, en même temps que les cartes et l'enjeu. Rien ne continuera plus si nous quittons la table. Et rien non plus ne peut nous forcer à y rester assis." Le boycott économique se pratique de plus en plus quand nos valeurs ne sont plus en phase avec certaines entreprises et que nous ne souhaitons plus que notre argent, notre énergie, les alimentent. Inversement, nous allons diriger nos dépenses vers des commerces locaux, vers des activités saines, vers toutes les entités avec lesquelles nous partageont nos valeurs.


Prenons l'exemple de l'éducation des enfants et étudiants. Dans l'optique du nouveau paradigme, le nouveau concept d'éducation peut-être appelé "éducation transpersonnelle", fondée sur les capacités transcendantes des êtres humains. On encourage l'étudiant à être éveillé et autonome, à questionner, à explorer tous les coins et recoins de l'expérience consciente, à chercher du sens, à tester les limites externes, à rechercher les frontières et les profondeurs du soi. Ce type d'éducation est l'équivalent de la médecine holistique : l'éducation de toute la personne célébrant l'individu et la société, la liberté et la responsabilité, l'unicité de la personne et son interdépendance, la coopération plutôt que la compétition, le mystère et la clarté, la tradition et l'innovation.

Ce paradigme élargi s'intéresse davantage à la nature de l'apprentissage qu'aux méthodes d'instruction, le chemin est plus important que le diplôme, c'est un processus de transformation qui se produit dans le cerveau lors de l'intégration d'une nouvelle information ou de la maîtrise d'une nouvelle habileté. L'esprit critique est encouragé de même que le discernement, l'étudiant est incité à se poser des questions sur le contenu de l'information, Les divergences d'opinion avec l'enseignant sont admises et discutées et l'étudiant peut apprendre certaines choses à l'enseignant. Structure fluide, la pédagogie est évolutive et adaptée aux étudiants, à leur manière d'intégrer. L'expérience intérieure est encouragée, l'exploration des sentiments, l'imagerie, le cerveau droit créatif. Beaucoup d'expériences et d'expérimentations dans la classe et à l'intérieur de la classe, "on sort du mental". Soucis du lieu, de la décoration, des couleurs, de l'éclairage, du confort des élèves. Les activités communautaires sont encouragées pour développer la coopération.


Historiquement, les "efforts de paix" ont eu pour but de terminer ou de prévenir des guerres.Tout comme la santé n'est pas la lutte contre les maladies, la paix n'est pas la lutte pour éviter ou terminer des conflits. Elle est bien plus que cela, elle est un état d'esprit, tout comme la santé. Un homme en bonne santé n'a pas besoin de médecin, un monde en paix n'a pas besoin de "ministères de la défense", d'OTAN, d'ONU...Sans transformation personnelle, les nations et les populations qui les composent sont à jamais condamnés à vivre dans les conflits.


Rien ne sert de lutter et vaincre l'obscurité, il suffit de mettre de la lumière, c'est amplement suffisant, mais cela paraît également trop simple...Il suffit de reformuler le problème, passer du "contre" au "pour", du négatif au positif. Il suffit de favoriser la communauté, la santé, l'éducation, la solidarité, le partage, la conscience de ne former qu'UN comme toutes les cellules du corps forment un individu, pour être engagés dans un processus de paix, une paix durable.

Voulons-nous passer d'un paradigme de pouvoir, de profit égoïste, de manipulation à un paradigme de paix, de partage, de solidarité, de tolérance ? Il semble qu'une très grande majorité de la population mondiale soit pour...et pourtant rien ne semble vraiment changer dans les actes, mis à part quelques gestes de bonne volonté par ci, par là. Chacun peut commencer, sans attendre que nos gouvernements donnent l'exemple, il est posssible de tendre la main à quelqu'un dans notre quartier ou de parrainer une personne ou un groupe de personnes dans des pays défavorisés. Une goutte d'eau dans un océan ? Mais quand des milliers puis des millions de gouttes d'eau se réunissent c'est un flot ininterrompu d'eau qui jaillit à partir d'une goutte initiale. Tout début est invisible, il s'agit d'un mouvement intérieur, d'une révolution de conscience.



Nous ne pouvons passer sous silence le problème de la faim dans le monde où plusieurs millions de personnes meurent de faim chaque année, (un Hiroshima tous les 3 jours !) ce qui est absolument terrifiant et pourtant tellement ancré dans les habitudes que cela ne choque plus grand monde, en tout cas beaucoup moins qu'un acte isolé qui tue quelques dizaines de personnes dans un pays occidental sur-médiatisé, sauf si la télévision a "le mauvais goût" de nous montrer un reportage à l'heure où nous nous empiffrons ce qui crée un sentiment de malaise, d'ailleurs vite oublié. Quand on sait qu'il faut 16 kilos de maïs pour obtenir un kilo de viande, pourquoi continuer à manger de la viande, outre le problème des souffrances animales ? Une meilleure répartition des ressources permettrait de résoudre une grande partie des problèmes de mal-nutrition mais chacun ne voit que midi à sa porte. Pourtant, l'acte d'acheter ou de refus d'acheter telle ou telle marchandise est assimilable à un vote permanent. S'il n'y a plus d'acheteur de viande, il n'y aura plus d'élevage en vue de la boucherie que l'on connait. C'est aussi simple que cela. Vous avez dit trop simple ?

Un groupe de personne qui grossit chaque jour s'est engagé dans un "Projet de la Faim" rassemblant 750.000 personnes en moins de 2 ans, tous fermement décidés à agir personnellement pour contribuer à leur niveau à trouver et appliquer des solutions à ce problème monstrueux de la faim dans le monde. Un monde dans lequel la faim aura disparu sera un monde non simplement différent ou meilleur mais transformé. Et ceux qui y prennent part seront transformés par leur propre participation, en trouvant des solutions, en donnant d'eux-mêmes.


Notre liberté individuelle réside dans le choix non pas d'une destination mais d'une direction. On ne s'engage pas dans le voyage transformatif parce qu'on sait où il nous mènera mais parce que c'est le seul voyage qui ait un sens. Nous sommes poussés toujours plus profondément dans la forêt, vers une issue plus radicale qu'aucune imaginée jusqu'ici : être libéré avec autrui et non être libéré d'autrui. Après une histoire de séparation et de méfiance, voilà que nous convergeons vers la clairière. Nos métaphores de la transcendance ont parlé de nous avec plus de vérités que nos guerres : la clairière, la fin de l'hiver, l'irrigation des déserts, la guérison des blessures, la lumière après l'obscurité.


Notre passé n'est pas notre potentiel. A toute heure, nous pouvons libérer l'avenir. L'un après l'autre, nous pouvons re-choisir, nous éveiller, quitter la prison de notre conditionnement, aimer, prendre la route qui ramène chez soi, celle de la souveraineté individuelle. L'éveil apporte sa propre mission, unique à chacun de nous, choisie par chacun de nous. Chacun est une graine, une promesse silencieuse, une personne en devenir qui a un rôle unique et important à jouer dans la création du nouveau paradigme. C'est donc le moment d'agir, c'est le seul moyen de faire bouger les choses.

***** Pour la photo du Machu Pichu, c'est une tête d'indien avec sa coiffe.




« Un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis est capable de changer le monde. D'ailleurs rien d'autre n'y est jamais parvenu .»
Margaret Mead.

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LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Oct 2011, 09:21



Citation :

http://fr.sott.net/articles/show/5565-Je-refuse-de-scolariser-mes-enfants-je-me-retrouve-au-tribunal

Je refuse de scolariser mes enfants : je me retrouve au tribunal

Sylvie Martin-Rodriguez
Sapientia
mer., 05 oct. 2011 10:28 CDT


Une salle de classe (DURAND FLORENCE/SIPA)
Les enfants de Sylvie Martin-Rodriguez, 8 et 12 ans, n'ont jamais mis les pieds à l'école. Cette maman préfère se charger elle-même de leur instruction et de leur éducation. Mais depuis quelques temps, les ennuis judiciaires s'accumulent.

Nos enfants ne sont pas scolarisés, par choix : nous sommes contre le système scolaire. Contre l'absence totale de respect des rythmes des enfants, contre l'enfermement, la violence, la discrimination, etc.

L'Éducation nationale en France est synonyme de l'échec scolaire d'un nombre conséquent d'enfants. C'est aussi la discrimination, c'est la violence, c'est l'arbitraire, les petits Français font partie des élèves les plus stressés du monde...

Non, mes enfants ne sont pas exclus socialement

Il arrive qu'on nous demande si l'on se sent capable d'instruire nos enfants aussi bien qu'à l'école. Je préfère retourner la question : "Comment être sûrs que nos enfants ne recevront pas la même éducation que les élèves scolarisés ?" Car pour faire pire que l'école, il faudrait le vouloir très fort quand même... Le fait est que nous sommes sûrs que nos enfants sont instruits et continueront à l'être.

Certains nous reprochent d'exclure socialement nos enfants. Je ne comprends pas : qu'est-ce que cela veut dire ? Nos enfants ne sont pas socialement exclus. Ils ont des copains, voyagent avec nous, ils vivent une vie plutôt sympa. Pourquoi craindrions-nous de les exclure socialement, alors qu'ils ne le sont pas ? Ce n'est pas seulement une spéculation, c'est un fait.

L'Éducation nationale ne supporte pas que nous ne lui obéissions pas au doigt et à l'œil. Nous refusons catégoriquement qu'elle teste nos enfants de quelque manière que ce soit.

La loi précise que l'Éducation nationale doit, via ses agents, venir contrôler l'enseignement que nous donnons à nos enfants ; nous sommes tout à fait disposés à le leur montrer. Mais il leur faudra nous croire sur parole, parce que faire l'école à la maison est un choix légal, et qu'elle n'a pas le droit de nous soupçonner de lui mentir simplement parce que nous ne mettons pas nos enfants à l'école. Sinon, cela s'appelle de la discrimination.

Le faux-argument de la "dérive sectaire"

Il nous est souvent demandé ce que nous répondons face aux accusations de dérives sectaires.

Je réponds : où, quand, comment ? Je réponds : est-ce que les personnes qui parlent du sujet sont venues chez NOUS ?

Je réponds qu'à ma connaissance, la Miviludes n'a pas trouvé de famille étant dans cette situation, et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir cherché et de lui avoir posé des questions très précises. Si on étudie - comme je l'ai fait - les rapports de la Miviludes depuis 2003, on s'aperçoit qu'aucun cas avéré de dérive sectaire d'un enfant non-scolarisé n'est exposé avec précision. Il est parfois fait état de "suspicion" ou de mentions assez vagues. Quand j'ai demandé à cette institution et à l'Éducation Nationale des détails, notamment les sources, les jugements, personne ne m'a jamais répondu.

Et quand bien même ? Admettons qu'ils en trouvent ? Et alors ? Quel serait le rapport avec les autres familles qui font ce choix ? Fliquer un choix légal parce que certains feraient n'importe quoi de ce choix fait-il partie de la législation française ?

Lorsqu'un enseignant est accusé d'un délit, à juste titre, flique-t-on tous les enseignants de France ? Remet-on l'existence de l'école en question ? Lorsqu'un journaliste commet un délit, flique-t-on tous les journalistes de France ? Remet-on en cause le métier de journaliste ? Non.

Alors pourquoi remettrait-on en cause le choix de l'instruction en famille parce que certaines "dériveraient" ? Parce que nous sommes moins nombreux ?

Je réponds que, moi, je ne fais rien de mal et je ne veux pas être comparée ou soupçonnée de quoi que ce soit, simplement parce que je fais un choix que ne fait pas la majorité, et qui dérange certaines institutions.

Je réponds que j'ai le droit de faire ce choix et que je ne me laisserais pas calomnier sans réagir.

Je réponds que cette histoire de dérives sectaires, c'est LA formule magique, utilisée par l'Éducation nationale pour calomnier les familles afin de se refaire une réputation. Étant donné que certains médias, Le Figaro.fr notamment, donne la parole au président de la Miviludes sans même vérifier si ce qu'il dit est vrai, la rumeur passe et la formule magique est prête : école à la maison = secte = parents bourreaux = preux chevaliers de l'Éducation nationale.

D'ailleurs, leur circulaire censée leur détailler comment contrôler les familles IEF (instruction en famille) est un véritable manuel de chasseur de secte. Je ne suis pas sûre que ce soit très légal.

Le 15 novembre prochain, j'irai au tribunal

Comme nous exigeons, sans fléchir malgré les menaces, compétence et respect de notre famille et de la loi, ce qui ne fait visiblement pas partie de ses priorités, l'Éducation nationale est coincée.

Elle n'hésite pas à nous envoyer au Tribunal correctionnel, en nous accusant d'un délit que nous n'avons même pas commis.

En effet, on nous reproche d'avoir "omis de scolariser nos enfants" après une mise en demeure de l'inspecteur d'académie, mise en demeure que nous n'avons jamais reçue. Il nous est reproché de faire obstacle au contrôle, alors que nous nous opposons aux "modalités" de contrôle qu'ils veulent nous imposer, alors que la loi ne les prescrit pas et qu'elles vont à l'encontre de nos choix pédagogiques et de notre liberté d'enseignement.

Je tiens à préciser quelque chose d'important : si nous avions reçu cette mise en demeure de scolariser nos enfants, nous n'aurions pas "omis" de les scolariser, nous aurions "refusé", haut et fort, de le faire. Car nos enfants sont instruits et il n'y a aucune raison d'être dans l'obligation de les scolariser.

En ce qui concerne le déroulement du contrôle, nous sommes prêts à discuter tous ensemble, à montrer toutes nos ressources, à expliquer en long et en large notre manière de faire, l'état des connaissances des enfants. Nous avons même proposé à l'inspecteur de l'Éducation nationale de venir plusieurs jours d'affilée s'il le voulait. Ce qui n'empêche pas l'inspecteur d'académie, son supérieur hiérarchique, de nous accuser de faire obstruction au contrôle.

À noter que les agents de l'Éducation nationale refusent de s'informer sur l'apprentissage informel que nous pratiquons. Ils viendraient donc contrôler un sujet qu'ils ne connaissent pas.

Voici une vidéo qui explique un peu plus dans le détail le litige qui nous oppose à l'Éducation nationale :


Convoqués au Tribunal Correctionnel parce qu'ils... par Sylviemartinrodriguez


Nous ne sommes pas les seuls à nous retrouver devant la justice suite aux mensonges de certains inspecteurs d'académie. D'autres familles vivent la même angoisse, pour les mêmes raisons.

Les inspecteurs de l'Éducation nationale n'ont pas l'habitude de faire face à des familles qui se rebellent face à leurs multiples abus. Mais de plus en plus de ces familles en ont marre de leur manque de respect et commencent à relever la tête.

Plutôt que de se concentrer sur la loi et le respect minimum dû à ceux qu'ils côtoient, ils se concentrent sur la façon dont ils vont pouvoir les faire plier, peu importe la loi, tellement vexés que certains leur rappellent qu'ils ne sont pas au-dessus des lois et que ce qui se passe dans leurs écoles est loin de leur permettre de donner des leçons à qui que ce soit.

Au bout du compte, nous risquons 7.500 euros d'amende et 6 mois de prison ferme. Nous verrons bien s'ils sont prêts à mettre des parents qui n'ont rien fait, dont les enfants sont instruits et heureux, en prison. En tous cas, je suis prête à aller jusque là.

Mais nous ne cèderons pas quoi qu'il arrive. Nous sommes dans notre droit, nos enfants sont instruits (ce que demande la loi), nous acceptons le contrôle de l'enseignement (ce que demande la loi). Nous resterons plantés là-dessus, quoi qu'il nous en coûte. Nous médiatiserons autant que possible, pour que tout ceci ne reste pas dans l'anonymat.

Nous sommes bien décidés à défendre notre liberté d'enseignement et à faire en sorte que ce ne soit pas un vain mot. Chaque jour qui passe dans le stress et l'angoisse renforce notre détermination.

Jusqu'à preuve du contraire, les parents, c'est nous.
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Oct 2011, 20:04

pour rappel sur ce sujet LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...

Citation :
"Une psychiatre sociale affirme que l’école est à la racine de la plupart des problèmes mentaux dans le monde.
par Shaun Kerry, M.D.

En tant que psychiatre sociale, j’examine la société un peu comme un médecin examine un patient. L’un des maux les plus troublants que je rencontre est notre système scolaire, qui - sans jamais s’en rendre compte - nuit à la majorité de nos élèves.
C’est ma conviction que notre système scolaire est la cause la plus fondamentale des problèmes sociaux auxquels notre société est aujourd’hui confrontée. Loin d’être chère, la solution à ce problème ne coûterait rien.
D’un point de vue psychiatrique, nos caractéristiques mentales primordiales comprennent les émotions, le jugement, le sens des priorités, l’empathie, la conscience, les relations interpersonnelles, l’estime de soi, l’identité, l’indépendance, la capacité de se concentrer, et un certain nombre de fonctions du cerveau dans son ensemble qui défient toute description. Je vais placer toutes ces caractéristiques sous l’expression ’pleine conscience’ [NdT : ’mindfulness’]. Le niveau de compréhension en lecture, les facultés en mathématiques, les scores aux tests standardisés ont une place bien moins haute dans la liste des priorités.
Il y a une forte hausse de l’incidence des maladies mentales immédiatement après que les enfants commencent l’école. Cela suggère que quelque chose dans notre système scolaire est en conflit direct avec la psyché humaine. Le film oscarisé American Beauty capture l’essence même du dysfonctionnement social dans le monde d’aujourd’hui, et a le pouvoir de représenter de nombreuses choses qui ne peuvent pas être exprimée de la même façon à l’écrit. Je vous invite à voir ce film. Notez que la plupart des personnages de ce film souffrent d’un trouble majeur de la personnalité. En restructurant nos écoles, de nombreux troubles pourraient être évités. Je vais vous montrer comment.
Premièrement, nous devons vaincre notre obsession de relier la réussite scolaire à un emploi du temps. Chacun a une personnalité tout à fait unique, et par conséquent, apprend à un rythme différent. Certaines personnes sont prêtes à apprendre à lire à 3 ans, tandis que d’autres sont plus aptes à apprendre à lire à 10 ans. Dans les écoles, nous gavons les élèves de matières directement dans leur gosier. Nous négligeons de prendre conscience, cependant, que les enfants apprennent bien plus vite et plus efficacement s’ils sont réceptifs et désireux d’apprendre la matière. Les enfants peuvent maîtriser les bases de la lecture, l’écriture et l’arithmétique bien plus rapidement si nous leur autorisions à apprendre ce qu’ils veulent apprendre quand ils veulent l’apprendre.
Avant 1850 environ, l’école comme nous l’entendons aujourd’hui - n’était pas considérée comme cruciale pour le développement des jeunes esprits. Certes, certains enfants allaient à l’école, mais seulement à chaque fois qu’ils le voulaient.
L’enseignement en classe était loin d’être obligatoire, et pourtant les enfants apprenaient à lire, écrire, et exécuter des opérations arithmétiques. En effet, le bureau du sénateur Kennedy avait une fois publié un document indiquant qu’avant la mise en œuvre de la scolarité obligatoire, le taux d’alphabétisation était de 98%. Ensuite, le chiffre n’a jamais dépassé 91%.

Forcer les gens à apprendre n’a aucune valeur, et est extrêmement dangereux. Les devoirs, les notes, le travail inutile, et la compétition sont au cœur des problèmes qui affligent nos écoles. La motivation à apprendre doit venir de l’intérieur de l’élève. Nous devenons souvent si préoccupé par répondre aux demandes des autres que nous perdons le lien avec ce que nous ressentons et ce que nous sommes. J’ai rencontré et travaillé avec de très nombreuses personnes qui sont intellectuellement bien développées, mais qui ont perdu tout contact avec leur moi intérieur.

Comme les enfants, tout le monde est curieux et avide d’apprendre. Avant de fréquenter l’école et d’être soumis à ce processus de coercition, les enfants parviennent à apprendre une langue complexe (dans les familles bilingues, deux langues) et une quantité abondante de choses sur leur environnement. Il n’y a pas de raison à ce qu’un tel apprentissage ne continue pas sans les effets négatifs de l’institutionnalisation rigide et des notes normalisées des devoirs, qui semblent constituer la base de l’éducation moderne. Plutôt que d’entraver la croissance de nos enfants, nous devons fournir un environnement qui les nourrira, et facilitera l’apprentissage continu.



Shaun Kerry, M.D.
Diplomée, American Board of Psychiatry and Neurology
La réforme de l’école - une approche intelligente [NdT : School Reform - A Mindful Approach]

(Source : School-survival, trad. jsf)

NB: revisiter aussi le livre de Alice Miller proposé sur un autre post:

"L'opinion publique est loin d'avoir pris conscience que ce qui arrivait à l'enfant dans les premières années de sa vie se répercutait inévitablement sur l'ensemble de la société, et que la psychose, la drogue et la criminalité étaient des expressions codées des expériences de la petite enfance…Ma tâche est de sensibiliser cette opinion aux souffrances de la petite enfance, en m'efforçant d'atteindre chez le lecteur adulte l'enfant qu'il a été."
— Alice Miller
ce thème en complément:

"La transmission des savoirs ne suffit pas
La crise de l'école montre partout la limite des systèmes d'enseignement qui visent exclusivement l'entraînement de l'intellect et la transmission des savoirs abstraits. L'absence d'un pluralisme pédagogique véritable prive notre pays des expériences et de l'émulation qui pourraient le conduire à considérer des voies de changement insuffisamment explorées jusque-là. L'école Steiner-Waldorf, depuis 75 ans, est fondée sur l'idée de la liberté de l'homme, convaincue que l'amour, la confiance et l'enthousiasme, aux lieu et place de l'ambition, la crainte et la compétition, dotent les enfants de la sérénité et des forces qui leur seront indispensables pour avancer dans un monde incertain, y réaliser leur projet d'existence, en contribuant au progrès de l'homme.

Croire en chaque enfant
Accueillir l'enfant à l'école, cela signifie le reconnaître dans sa personne individuelle, établir avec lui une relation de confiance et de responsabilité dans la continuité. Lorsque ces bases sont posées, l'école peut alors répondre aux besoins fondamentaux de l'être humain en développement qui lui est confié. La tâche de l'enseignant devient alors de favoriser l'épanouissement de chaque enfant dont il a la charge, de l'accompagner vers la découverte de sa voie originale."
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Déc 2011, 10:32

Enfants Actuels ???

une nouvelle conscience planétaire -


Conférence de Sylvie Simon



Nous sommes arrivés à une époque où nous devons choisir entre la survie de la Terre et le pillage quotidien de ses richesses, dont cet ouvrage fait le bilan. En même temps, nous observons l'émergence d'enfants qui pensent et agissent en dehors des normes, contestent nos institutions, sont passionnés par les technologies modernes. Le regard qu'ils portent sur le monde est bien différent du nôtre, et ressemble à s'y méprendre à celui des physiciens quantiques qui nous parlent de la solidarité de l'homme avec l'univers et de l'appartenance de tout au Tout. On les appelle " Enfants actuels ", d'après la couleur de leur aura décrite par des voyants. Seraient-ils venus pour aider l'humanité à évoluer ? L'ambition de ce livre est de tenter de répondre à cette question en réfléchissant sur les mutations actuelles de la Terre et de ses habitants et l'arrivée massive de ces enfants.

Biographie de l'auteur
Sylvie Simon est l'auteur de nombreux ouvrages sur les phénomènes dits " paranormaux " et l'ésotérisme, ainsi que sur la désinformation en matière de santé et d'écologie. Chez Alphée, elle a déjà publié La Mémoire de l'au-delà.
vidéo réalisé par Christophe GUYON


POUR LES ENFANTS DU MONDE ENTIER....
à ceux que nous avons été,
à ceux qui seront
les Hommes de demain...


si vous n' avez pas le pemps de visionner toute la vidéo sur

Le marketing de la folie - Sommes-nous tous fous ?

allez directement à la 3 ème partie de la vidéo , et constatez ce que nos enfants sont en train de subir avec nos consentements tacites...

Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas!

LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 14_FILLETTE-ROSE-PLAGE
Pour les enfants du monde entier Yves Duteil


Meilleures pensées pour l'avenir...
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Déc 2011, 12:58

Je te remercie pour cet article, notamment sur la phase transitionnelle, je ne comprenais pas du tout ce qui m'arrivait depuis quelque temps. Ces sensations nouvelles que j'avais du mal à expliquer. Mais tout se rejoint, je ne me suis jamais sentie aussi bien, tellement en paix avec moi même, tellement unie à ce monde et à ces êtres qui y vivent. Je me suis souvient encore comment j'étais adolescente et enfant, le genre à se cacher du monde, à se laisser vivre dans les le petit univers que je m'étais créé. Maintenant c'est tout l'inverse, je n'ai qu'une envie c'est d'être proche de ce monde qui m'entoure. Je me sens tellement bien, je ne peux cesser de le dire, car c'est vrai. Je vous souhaite a tous de ressentir ce bien être. Il y a une telle énergie autour de nous, il suffit d'y être un peu attentif. C'est de plus en plus fort car à travers les mondes, nombreux êtres se réveillent et nous vibrons aujourd'hui ensemble. Nous vibrons ensemble car nous aimons l'humanité. J'ai foi plus que jamais. Ressentez la cette énergie mes amis. Je vous envoie beaucoup d'amour et mes pensées les plus positives. :bisouxxx:
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeSam 04 Fév 2012, 10:14


POUR RAPPEL URGENT!!!!!!!!!!!!!!
VOIR LA PAGE1 POUR LES ENFANTS dits doués et hyperactifs,surdoués et créatifs etc...

LE RITALIN

Le methylphenidate, dont le Ritalin est la marque commerciale la plus vendue, n’est pas un médicament anodin. Le Ritalin est classifié avec les amphétamines et la cocaïne dans la quatrième édition du ¨Diagnostic ans Statistics Manual¨ (DSM) de l’Association Psychiatrique Américaine. Encore une fois, il n’existe pas de données établissant clairement le mécanisme par lequel le methylphenidate exerce ses effets sur le psychisme et le comportement chez l’enfant. On ne possède pas non plus de preuves concluantes des effets à long terme de la consommation de Ritalin ou autres drogues psychotropes utilisées dans le traitement du THADA.

Le Ritalin est prescrit, comme d’autres psychostimulants, pour améliorer la concentration et l’effort tout en minimisant l’impulsivité et augmentant la docilité. L’efficacité est toutefois de courte durée, 7-18 semaines, forçant ainsi le médecin à réviser la posologie. Il n’existe pas de dose scientifiquement testée chez la clientèle enfant. Le médecin prescrit donc cette drogue sans aucun barème établi.

Les psychotropes ne sont pas sans danger ou effets secondaires. L’abus chronique du médicament (utilisation à long terme) peut entraîner une accoutumance prononçée et une dépendance psychique accompagnée d’anomalies du comportement.

Les effets indésirables sont:

- diminution de l’appétit;
- difficulté à s’endormir;
- effets néfastes sur la cognition (créativité et spontanéité diminuées);
- image de soi pauvre;
- nervosité;
- instabilité émotive;
- tics moteurs;
- etc.

voir la troisième partie de ce reportage: Le marketing de la folie - Sommes-nous tous fous
?

https://antahkarana.forumactif.com/t2775-le-marketing-de-la-folie-sommes-nous-tous-fous?highlight=sommes+nous+tous+fous

un autre lien
http://dangerritaline.wordpress.com/2011/03/02/les-dangers-de-la-ritaline-methylphenidate-ritalina%C2%AE-rilatine%C2%AE-ritalin-la%C2%AE-concerta-lp%C2%AE-attenta%C2%AE-metadate%C2%AE-methylin%C2%AE/


Dernière édition par AMBRE le Sam 04 Fév 2012, 10:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeSam 04 Fév 2012, 10:30

Les enfants indigos sont une supercherie pompée chez Jung et l'archétype de l'enfant éternel, une vulgarisation de sa théorie, une systématisation, une fausse originalité mise à la sauce new-âge de bas étage (il y a un new-âge bien discernant et lucide) et pire une dissociation avec le vieillard ce qui contribue à un pervertissement des qualités de l'enfant.
On observe des enfants différents à chaque transmutation de la conscience collectif observe scientifiquement Jung. Alexandre le Grand en est un par exemple qui signe l'avènement de l'ère du Bélier en plein coeur d'un monde typé Taureau, hautement matriarcale. Les enfants indigos, c'est une systématisation unilatérale parce qu'elle dit que ces enfants apparaissent seulement maintenant. C'est faux dans le sens que des vagues d'enfants ont déjà eu lieu dans le passé. On est bien dans un mythe de "le passé est révolu, on évolue et on ne peut qu'évoluer, la preuve!". C'est partiellement vrai parce que ces enfants ont des traits typés "verseau". Là est le neuf. D'un point de vue psychologique, il est faux de considérer comme valable toute la pseudo-théorie sur les enfants indigos. L'approche de Jung, Pinterovic', James Hillman, Marie Louise Von Franz sur le Puer Aeternus va directement à la moelle et explique le phénomène, l'archétype et son essence de manière plus nuancée, circonstanciée et exacte. Je crains que ce soit un simple phénomène new-âge qui s'auto-proclame narcissiquement lui-même soit un simple-copié de leurs théories, mis en couleurs, avec des termes spiritualistes pour attirer les excellents consommateurs du développement personnel.
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Fév 2014, 10:48

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Comment Vivre dans ce Monde Lorsque l’on est Hypersensible?

Citation :
Ce monde n’est pas rose et nous en avons tous conscience. Notre vie est faite de « contraste » entre ce que nous appelons le « bien » et le « mal », le « négatif » et le « positif », ce que nous aimons et ce que nous n’aimons pas. Chaque jour de notre vie, de notre naissance à notre mort, nous utilisons nos 5 sens qui nous procurent soit des sensations agréables, soit désagréables. Toute notre vie est gérée à travers ces 5 sens principaux (même si nous verrons plus bas que d’autres sens peuvent se rajouter). Toutes nos réactions sont basées principalement sur ce que nous voyons, entendons, goûtons, touchons ou sentons.


Pour rappel, voici quels sont nos 5 sens :
La vue, l’ouïe, le goût, le toucher, et l’odorat.
Lorsque l’on est « hypersensible », cela veut dire que tous nos sens sont exacerbés. Je suis par exemple une vraie hypersensible et je confirme, tout est accentué et ressenti beaucoup plus fort au niveau de mes 5 sens (et même de mon « 6ème » sens dont je parlerai plus bas). J’ai par exemple une vue extrêmement performante (supérieure à ce qui est exigé pour un pilote), je suis très sensible aux odeurs (bonnes comme mauvaises), le bruit m’irrite très vite, je suis très sensible au toucher (j’ai immédiatement des frissons si l’on me touche et je suis très sensible aux massages), je ne supporte pas beaucoup de matières sur ma peau, une trop forte lumière me rend extrêmement inconfortable, je ne supporte pas la sensation de faim, je réagis très vite émotionnellement, et j’ai absolument toutes les caractéristiques de l’hypersensible citées ci-dessous. En clair, l’hypersensible ressent tout, perçoit tout, voit tout, d’une manière beaucoup plus élevée et intense que la plupart des gens. On estime à 15-20% la part de la population qui serait hypersensible.
Les caractéristiques de l’hypersensible
Hypersensibilité au bruit (qui agresse ses oreilles trop sensibles, qui l’empêche de se concentrer, de penser).
Ne supporte pas la sensation de faim
Ne supporte pas les endroits trop peuplés
Hypersensibilité aux textiles (ne supporte pas certaines matières sur sa peau, ou les étiquettes des vêtements)
Hypersensibilité aux aliments ou textures d’aliments
Très réceptif au toucher (sensible aux caresses et massages)
Très sensible à la lumière (certaines lumières peuvent vraiment le rendre inconfortable)
Indignation contre l’injustice
Recherche de sens (cherche à comprendre et expliquer tout)
Sentiment d’être aliéné et seul
Volonté d’être original, et de ne pas pouvoir ou vouloir entrer dans la norme
Profonde aspiration à vouloir apporter quelque chose au monde grâce à sa créativité
Vouloir continuellement apprendre de nouvelles choses
Les informations nerveuses circulent très vite, ce qui rend l’hypersensible hyper-réactif, il réagit à tous les stimuli, sans vraiment filtrer.
Il « voit » tout, « entend » tout, ressent tout, ce qui peut être parfois difficile à gérer
Il est envahi par une quantité très importante d’idées, de paroles, d’informations et de perceptions, ce qui est aussi souvent difficile à gérer.
Il est sensible aux ambiances. Il peut être perturbé et affecté par tous les conflits, les tensions et les problèmes psychologiques des personnes qui l’entourent, même s’il n’est pas responsable ni concerné.
Il est extrêmement empathique : Il a la capacité de se mettre à la place des autres et de ressentir leur souffrance. Il est envahi par les sentiments et les émotions des autres et de lui-même. Il ressent tout très fortement. L’affectif prend beaucoup de place dans sa vie.
Intensité émotionnelle : il a facilement les larmes aux yeux, il est « à fleur de peau ».
La tristesse, la joie, la colère peuvent prendre chez lui des proportions démesurées. Il peut passer rapidement du rire aux larmes.
Colères soudaines pour des raisons qui peuvent paraître « ridicules » pour l’entourage. Mais l’hypersensible est pourtant sincère. Il ressent fortement les choses et son entourage a souvent du mal à comprendre ses débordements (ne percevant pas les mêmes choses que lui).
Il a besoin d’amour parce qu’il est sensible, émotif et qu’il vit beaucoup dans l’affectif.
suite et source
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MessageSujet: Libération des introjects méprisants   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeJeu 08 Mai 2014, 10:38

"ALICE MILLER" Extrait du Drame de l’enfant doué, dernier chapitre a écrit:


Mais si le patient a pu, a plusieurs reprises, vivre cons­ciemment (et non pas uniquement au travers des inter­prétations de l’analyste) la manipulation dont il a été victime comme enfant et le désir de vengeance qu’il porte en lui, il sera capable d’entrevoir les manipulations actuelles et il aura moins besoin de manipuler les autres. S’il a vécu, dans le transfert, la dépendance et l’abandon de son enfance, il pourra faire partie d’un groupe sans pour autant en être dépendant ni lui être totalement inféodé. Il risquera moins d’idéaliser les êtres humains et les systèmes s’il a senti qu’autrefois il considérait toute parole de sa mère ou de son père comme étant la vérité suprême. Il peut arriver qu’en écoutant une conférence ou en lisant un livre, il éprouve la fascination et l’admiration de jadis, mais dans un même temps il découvrira le vide et la tragédie qui se cachent derrière cette fascination. Il ne se laissera plus impressionner par des mots fascinants et incompréhensibles, car c’est en vivant ses sentiments qu’il sera devenu lui-même. Enfin, il sera beaucoup plus sensible a la douleur de l’autre, même si celui-ci la nie, ayant vécu jusqu’au bout les souffrances de son destin et la tragédie de son enfance. Prenant ses propres sentiments au sérieux, il ne se mo­quera plus de ceux des autres, quels qu’ils soient. Il ne se laissera plus entraîner dans le cercle vicieux du mépris.

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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Oct 2014, 12:17

« Tous ces jeunes que je trouvais intelligents mais
qui n'arrivaient pas à se fondre dans le moule et qui décrochaient, ça m'indignait ! »

LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 4481410_4_7980_celine-alvarez_8403e97fad7bc0b498e0611f9018f023

Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire

L'ancienne enseignante a démissionné de l'éducation nationale, mais n'a pas renoncé à diffuser les outils de l'école de demain

Ne dites pas d'elle qu'elle est « professeure » : cela efface son sourire, assombrit son humeur. D'abord parce que l'année scolaire qui vient de débuter se fera sans elle : Céline Alvarez n'a pas repris, ce 2 septembre, le chemin de l'école maternelle Jean-Lurçat de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) où elle avait entrepris, en 2011, de croiser la pédagogie Montessori avec la recherche en sciences cognitives.

Faute de pouvoir élargir l'expérimentation, elle a pris la lourde décision de donner sa démission. Ensuite parce que ce n'est pas pour « professer », comme elle dit, que cette jolie trentenaire a passé en candidat libre, il y a cinq ans, le concours de l'enseignement. Et elle le justifie sans s'embarrasser de fausse modestie : « C'était pour infiltrer le système et parvenir à le changer, pas pour enseigner. Je me laissais trois ans pour proposer un environnement de classe faisant l'effet d'une bombe pédagogique, explique-t-elle, trouver les bons outils permettant de révéler spontanément tout le potentiel des enfants, et réussir à les diffuser auprès des enseignants. »

Les trois années sont passées, et le « couperet » est tombé juste avant l'été : le projet piloté par Céline Alvarez, d'autant plus inédit qu'il avait vu le jour dans la ville de naissance des premières zones d'éducation prioritaire (ZEP), et non dans les quartiers huppés de la capitale où les écoles Montessori, toutes privées, font le plein d'élèves, ne sera pas étendu.

« Manque de recul », « manque d'évaluation »...

Au rectorat de Versailles, les arguments avancés sont un peu confus : « manque de recul », « manque d'évaluation », « manque de cadre »… On y renvoie la balle, un peu gêné, à « la DGESCO », la Direction générale de l'enseignement scolaire chargée d'appliquer la politique du ministre de l'éducation. Sous la droite, celle-ci s'était enthousiasmée pour cette première classe Montessori ouverte dans le public, qui plus est en banlieue, avec le concours de l'association Agir pour l'école. Une époque semble-t-il révolue.

Et pourtant, c'est bien « l'effet d'une bombe » que l'on a pu ressentir en entrant, ce printemps, dans la classe multiniveau – mêlant petite, moyenne et grande sections – de Céline Alvarez. Pas seulement parce que les enfants savaient lire à 5 ans (parfois avant), maîtrisaient le sens des quatre opérations, comptaient jusqu'à 1 000 et même au-delà…

Pas seulement parce que la salle colorée regorgeait d'un matériel en libre accès (« lettres rugueuses », « cabinet de géographie »…) inconnu de la plupart des écoles, vers lequel les enfants pouvaient se tourner au moment précis où ils en éprouvaient l'envie, « pour ne jamais rater la fenêtre de tir permettant d'entrer dans les savoirs », expliquait la jeune femme lors de notre première rencontre. Non, c'est surtout l'entraide, l'empathie, la joie, la curiosité que manifestaient ces tout-petits qui retenaient l'attention.

suite et source >Le Monde
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Oct 2014, 15:22


Voici la vidéo de Ken Robinson qui a fait un exposé inoubliable à TED sur le développement des capacités naturelles des enfants pour la créativité et l’imagination, et sur la façon dont notre système d’éducation scolaire public actuel travaille afin de tuer cette créativité.


Retour quelques année en arrière, Ken Robinson expose ses pensées sur l’éducation au public. Robinson explique d’une façon fascinante ses idées, sa vision de la créativité et la manière dont nous devrions repenser l’éducation, tel un vrai présentateur. Il se demande pourquoi il y a pas de danse à l’école, et pourquoi l’art n’est-il pas au même niveau que les mathématiques. Est-ce moins important? Depuis ce discours en 2006, l’éducation a-t-elle changé? Avons-nous repris quelques-uns des conseils ou inspirations de Robinson afin d’améliorer le système éducatif actuel? Ou les enseignants ne stimulent encore qu’un seul côté du cerveau, en y balançant des informations que l’étudiant oubliera quelques jours plus tard? S’il y a tant de question, c’est qu’il y a encore beaucoup à faire afin d’améliorer le système actuel.
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MessageSujet: Bonne synthèse!   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Déc 2014, 22:37

Haut potentiel: 
ces esprits décalés qui boostent la société


LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 00011795_normal
la chanteuse Giédré, les artistes des" jours Maboul" 
allient talent, charisme et univers décalés. (© Festival en Othe)


Par Lucie Lavigne



Les personnes à haut potentiel ont un cerveau qui fonctionne à plein régime, une sensibilité exacerbée, et une impression de vivre perpétuellement en marge. 

Et si cette différence nourrissait la société de demain ?

Le cerveau d’un HP est en ébullition permanente. Les IRM effectuées sur ces personnes confirment cette forte activité, avec une multitude de connexions neuronales qui se traduisent par une pensée en arborescence : une idée en entraînant une autre, puis une autre... Alors que chez les non-HP, seule une zone spécifique du cerveau s’anime par fonction, par exemple celle du langage pour traiter une information.
Chez le surdoué, penser, c’est vivre. Il n’a pas le choix. Il ne peut arrêter cette pensée puissante, incessante qui, sans relâche, scrute, analyse, intègre, associe, anticipe, imagine, met en perspective… Aucune pause. Jamais. Alors, il pense sur tout, tout le temps, intensément. Avec tous ses sens en alerte, explique la psychologue et auteur de livres sur le sujet, Jeanne Siaud-Facchin (1). C’est un petit vélo qui tourne sans cesse dans la tête. J’ai toujours vécu à cent à l’heure, en utilisant ce petit vélo au maximum, ce qui m’a permis de créer mon école, confirme Véronique Meunier, 49 ans, qui a réussi à réaliser ses rêves malgré les critiques dont elle a fait l’objet. Il y a vingt ans, elle a donc créé Les Ateliers de la Chaise Musicale, une école de musique bruxelloise, caractérisée par sa pédagogie différente, davantage axée sur des activités ludiques et créatives que sur un apprentissage basé sur la compétition. L’école proposant aussi un éveil musical dès l’âge de 7 mois. On me disait qu’un bébé n’en avait rien à faire de la musique, que je faisais cela pour l’argent, que c’était délirant. Et moi, j’étais convaincue qu’il s’agissait d’un moyen de renforcer les liens parents-enfants et d’un bénéfice à apporter aux petits.

Penser sur le mode Wikipédia

Cette arborescence de la pensée, c’est comme Wikipédia, explique encore la directrice de la Chaise Musicale. Je consulte le site pour comprendre un mot ou un événement, comme le krach boursier, et je me retrouve dans le fin fond de l’Australie dans les années 60, sans savoir comment j’y suis arrivée. Ce sont des hyperliens sur tout et c’est comme ça dans ma tête également. La comparaison avec la plateforme de cette encyclopédie participative en ligne est édifiante. Les cerveaux des HP tournent non seulement à plein régime, mais ils créent aussi une multitude de liens entre les choses, que d’autres ne perçoivent pas forcément. Avec une difficulté qui consiste quelquefois à expliquer aux non-HP ce qu’ils perçoivent comme évident. Côté bonus, il s’agit d’un moteur qui leur permet d’être extrêmement créatifs, innovants et de se surpasser. Quel est le bénéfice de cette différence ? Une capacité à pouvoir travailler plus vite et facilement sur différents sujets à la fois. Cela me permet de produire plus au niveau professionnel. Mais je suis aussi très attentif à des détails que d’autres ne perçoivent pas forcément, avec une capacité à m’émerveiller facilement et un besoin de trouver sans cesse de nouvelles idées. J’ai tendance à un peu charger la barque pour ne pas m’ennuyer, explique Serge Ruyssinck, 48 ans, qui cumule son job de réalisateur à la RTBF à la gestion d’événements pour la chaîne et à des prestations pour Eurosport, à Paris.

Une sensibilité accrue

Il y a quelques années, Serge Ruyssinck a poussé la porte d’un centre d’évaluation des personnes à haut potentiel, parce qu’il se rendait compte de sa mauvaise gestion émotionnelle, particulièrement dans sa vie privée. Guère étonnant : l’hypersensibilité est l’une des caractéristiques de cette différence.Avant, je me laissais submerger par mes émotions. Je n’acceptais pas que les autres soient moins rapides que moi, cela m’irritait lorsqu’on ne comprenait pas vite ce que je racontais, confie le réalisateur, qui estime s’être “ assagi ” en saisissant mieux les différences comportementales et émotionnelles propres aux HP. Aujourd’hui, son sens de l’empathie lui permet d’être à l’écoute de ses collaborateurs au niveau professionnel, mais aussi dans ses relations amicales. Un atout, selon lui. Mais pour en arriver là, il faut parfois avoir fait du chemin.J’étais quelqu’un de très empathique, une éponge à émotions, je ressentais la souffrance d’autrui, même s’il ne l’exprimait pas, explique de son côté Véronique Meunier, révélée HP dans la foulée d’une demande de diagnostic pour son petit garçon. Depuis que j’ai pris conscience que cette sensibilité fait partie des spécificités des HP, j’ai réussi à développer des mécanismes de protection et ça, c’est extraordinaire, car je prends moins sur moi, avoue-t-elle.

Précurseurs du monde de demain ?

En dehors des politiciens ou artistes en tout genre, que deviennent les HP à l’âge adulte et qu’apportent-ils de différent à la société ? Tout dépend de l’âge de leur diagnostic. Lorsqu’ils prennent conscience de leur altérité cognitive et qu’ils l’acceptent, ils passent généralement par une phase de reconstruction de leur personnalité et réalisent alors de grandes choses dans leur domaine de prédilection. La révélation de leur douance joue souvent un rôle de catalyseur identitaire, ce qui leur permet d’avancer et d’entreprendre. Une personne à haut potentiel qui assume sa différence va être à l’avant-garde de la création, de la recherche, de l’innovation et des idées. Pour être créatif, donc ne pas refaire systématiquement tout ce que les autres font, il faut être un peu rebelle et avoir un sens critique fort développé, ne pas croire tout ce que l’on nous dit. Le monde avance grâce à ces personnes aux idées hors du commun, qui voient des problèmes là où les autres n’en voient pas et qui imaginent des solutions. Les HP sont des gens qui veulent faire avancer le monde ou, au minimum, apporter leur pierre à l’édifice, y compris dans les domaines les plus anonymes. Mais ne nous cachons pas : il y a des “ nids à HP ”, notamment dans les milieux artistiques et médiatiques. La plupart des gens connus le sont, explique Thierry Biren.

QI élevé et HP, quelle différence ?

Les HP sont-ils des surdoués ? Ont-ils tous un QI plus élevé que la moyenne ? Selon le coach de l’association Douance, toutes les personnes dont le QI dépasse le score de 128 sont HP. Mais ce ne serait pas la caractéristique la plus importante à prendre en considération, car ce test d’intelligence très classique a été créé il y a un siècle pour servir de référence en la matière. Il peut s’avérer réducteur et finalement laisser passer des HP entre les mailles du filet normatif.Une personne qui aurait 125 de QI sera par exemple exclue du diagnostic classique, alors que ces quelques points de différence ont quelque chose d’artificiel, puisqu’il s’agit d’une échelle établie au siècle dernier !, explique le coach. Cela ne signifie pas que cette personne n’est pas HP. C’est pourquoi je préfère utiliser les tests qualitatifs pour établir mon diagnostic.






L’image que l’on se fait du surdoué à lunettes qui réussit ses études haut la main ne correspondrait finalement qu’à un tiers des HP. Ce sont généralement ceux qui sollicitent davantage leur cerveau gauche, axé sur le langage, le raisonnement et l’analyse, alors que le cerveau droit (que deux tiers des HP sollicitent en premier) est associé aux émotions, à l’intuition et à la créativité. La personne über-intelligente et efficace serait, en revanche, celle qui mobilise autant son hémisphère droit que le gauche avec, dans un premier temps, le débridement de la créativité qui s’enclenche, puis dans un second temps, la capacité d’exécuter point par point qu’elle a imaginé. C’est pour cela qu’il y a des juristes au Parlement qui font passer les propositions de lois imaginées par des politiciens dix ans auparavant !, commente Thierry Biren. Dans la pratique, la plupart des femmes et hommes politiques sont HP, d’où les débats houleux qui les opposent, car ils ont forcément des idées différentes qu’ils veulent défendre. Par rapport à cette guéguerre sur la place à accorder aux tests de QI, la psychologue Jeanne Siaud-Facchin précise que l’on confond souvent l’intelligence et la performance, les compétences et la réussite, ainsi que le potentiel et l’efficacité intellectuelle. Alors que selon elle, être HP équivaut avant tout à un comportement psychoaffectif particulier et à une intelligence différente des autres.

La vie en décalé

Beaucoup de HP vous le diront : ils se sont toujours sentis en décalage par rapport aux autres, ce qui n’est pas forcément facile à vivre. Du coup, certains ont développé un “ faux-self ”, c’est-à-dire une adaptation de leur identité profonde pour se fondre dans la masse. Un effet caméléon, inhibiteur de leur douance et souvent mal vécu… J’étais en décalage permanent avec tout le monde et la société. Pour moi, haut potentiel rimait avec hautement perturbée ! Une impression d’être “ trop ” dans tout et que les choses n’étaient jamais simples avec moi. J’avais la volonté de ne pas rentrer dans le rang, de ne pas rester prof dans le secondaire ou à l’académie, de ne pas obéir à des programmes qui ne me plaisaient pas, de pouvoir les créer moi-même. Je n’étais pas consciente que je faisais cela parce que suis HP, mais je savais que je voulais faire les choses autrement, explique Véronique Meunier. Des années plus tard, son école ne désemplit pas. Elle avait vu juste ! Et comme un zeste d’utopie ne fait jamais de mal, on peut se demander si le monde actuel ne serait pas en train de fonctionner un peu plus qu’auparavant selon des caractéristiques propres à l’hémisphère droit de notre cerveau, qui se traduisent actuellement par une envie croissante de changement sociétal, une dissémination de pratiques faisant appel à l’intelligence collective et à une débrouille créative ? Certainement !, atteste Thierry Biren. J’irais même plus loin en rappelant que nous vivons dans un monde de plus en plus visuel, grâce aux nouveaux médias. On fait donc aujourd’hui davantage appel à des parties de notre intelligence que nous possédions déjà, mais qui n’étaient pas autant sollicitées auparavant. Seul petit bémol : cette évolution n’est pas assez rapide pour ceux qui doivent encore s’adapter à un monde dont la logique de fonctionnement reste malgré tout celle de l’hémisphère gauche, de l’organisation et de la rationalité efficace… Une question de temps ?
(1) Auteure de plusieurs livres sur la douance, dont “ Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué ”, éd. Odile Jacob, 2012, 320 p., 23,20 €.
Source Le Soir.be









Accueil DU BLOG DE Jeanne Siaud-Facchin 





Bonjour et bienvenue à tous,
 
Je suis heureuse de vous accueillir sur ce site, conçu pour être une plateforme interactive. Vous pourrez aller consulter les sites dédiés à mes différentes activités professionnelles et à mes divers domaines d’intervention :
 
• Cogito’Z, centres français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires, centres que j’ai créés depuis plusieurs années. Cogito’Z existe à Marseille, Avignon et Paris. Des centres résolument actuels et uniques en France, pour répondre aux besoins des enfants et de leur famille : comprendre, aider, accompagner et mettre en place la prise en charge qui permettra à chacun de retrouver une dynamique scolaire et personnelle.
 
• Zébra, l’association dédiée aux surdoués, à tous ceux dont cette particularité colore significativement leur personnalité. Zebra, dont je suis présidente bénévole, propose de nombreuses ouvertures : Zebra Alternative, un lieu ressource comme alternative à la scolarité classique pour les ados en rupture scolaire, les stages Booster, pour relancer les apprentissages à des moments clefs du parcours, le Club Zebra réservé aux adultes surdoués, un forum dédié pour partager,…
 
• Méditez, une nouvelle activité thérapeutique dans mon champ professionnel : la Méditation de Pleine Conscience, cette technique, issue des traditions millénaires mais remasterisée par les américains, validée par la recherche scientifique. Une pratique d’une efficacité inouïe pour apaiser le mental, réguler les émotions, gérer son stress. Se poser, observer ses pensées et ses émotions, apprendre à focaliser son attention sur ce qui se passe dans l’instant. A découvrir sans modération … et sans préjugés !
 
• Les Psy'book, une collection clairement nouvelle destinés aux parents pour les accompagner dans leur mission éducative souvent bien complexe !
  
Vous retrouverez ainsi l’ensemble de mes activités professionnelles, mes centres d’intérêts, mon actualité, ma bibliographie, mais aussi mes projets, mes envies, mes réflexions, à partager avec vous. Vos questions, réactions, commentaires, nous permettront d’instaurer un réel dialogue, de confronter nos sensibilités, et, pourquoi pas, de construire des projets ensemble !
 
A très bientôt. Jeanne Siaud-Facchin
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MessageSujet: RAPPEL; Montessori, Freinet, Steiner...    LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Jan 2015, 10:30

Montessori, Freinet, Steiner... 




Une école différente pour mon enfant ? par Marie-Laure Viaud




[/center]

Le livre commence avec les mots d'Adolphe Ferrière (début du XXe siècle) dont la critique acérée pique dans le vif du sujet :

Citation :
« Et sur les indications du diable, on créa l'école. L'enfant aime la nature : on le parqua dans des salles closes. L'enfant aime bouger : on l'obligea à se tenir immobile. Il aime manier des objets : on le mit en contact avec des idées [...]. Il voudrait raisonner : on le fit mémoriser. Il voudrait s'enthousiasmer : on inventa les punitions... »

LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Une-ecole-differente-pour-mon-enfant-viaud



Est-ce-que les méthodes alternatives d'enseignement permettraient de ne plus contribuer à consolider les hiérarchies qui structurent la société..? de ne pas reproduire les inégalités de classe en classe..? Mieux encore de s’épanouir à l'école.! Le témoignage lucide et représentatif de Henri Deruer paru dans Rue89 sous le titre « Mon fils a fait sa première rentrée. J’aurais voulu autre chose pour lui » reflète bien l'opinion générale, et exprime une réalité scolaire dans laquelle la plupart d'entre nous pourront se retrouver.


Car, lorsqu’il est question du « système » scolaire français actuel, je me représente celui qui s'inscrit dans une logique forte de sélection, d’orientation. Celui qui s’accommode comme il peut de l’inégale répartition du capital économique, culturel et social sur le territoire. Celui qui se met à la norme de l’employabilité, de l’efficacité, et de la performance. Celui aliénant qui porte nos choix vers les établissements et les filières qui débouchent sur les titres scolaires les plus facilement monnayables sur le marché du travail.



Marie-Laure Viaud est docteur en sciences de l'éducation, spécialiste des écoles alternatives. Elle nous présente de façon aussi objective que possible le fonctionnement de ces écoles et de ces pédagogies « différentes » créées par des enseignants, des médecins, des psychologues et des philosophes qui - depuis près de cent cinquante ans - explorent la possibilité d'un autre modèle d'école. Consciente que sa personne, ses jugements, et son idéologie influent même à son insu sur ses analyses et ses interprétations, elle construit ce document en donnant une représentation fidèle de ces classes qu'elle a longuement observées.






Dans son introduction, Marie-Laure Viaud pose la question suivante « Pourquoi y a-t-il si peu d'écoles différentes ? ». Elle avance plusieurs éléments de réponse que je retranscris ici car cette analyse me paraît essentielle :
On peut considérer que les écoles différentes, privées ou publiques, scolarisent environ vingt mille élèves, sans compter l'enseignement professionnel et les classes Freinet isolées dans des établissements classiques. La majorité d'entre elles reçoivent un nombre de demandes d'inscription bien supérieur au nombre de places offertes :  par exemple, l'école Decroly reçoit chaque année de cent à cent cinquante demandes pour vingt-cinq places. Comment expliquer que ces écoles soient si peu nombreuses ?


Citation :
En premier lieu, la mobilisation des citoyens en faveur de ce type d'école n'a jamais été suffisamment importante pour contraindre l'Education Nationale à ouvrir davantage d'établissements de ce type dans l'enseignement public. Lesparents sont plus souvent demandeurs de réussite aux examens que d'épanouissement ; ils mobilisent leurs ressources pour soutenir l'effort scolaire de leurs enfants, cherchent la « bonne école » ou la « bonne classe » - celle où l'on fera allemand première langue, option théâtre. Ce type de comportements n'incite pas à des engagements collectifs ni à la recherche d'une amélioration générale de l'école. Le faible intérêt des enseignants pour les pédagogies nouvelles tient notamment au fait que ces pédagogies sont présentées dans les instituts de formation des maîtres (IUFM). Les mouvements qui pourraient relayer de tels projets, comme les Verts ou Attac, s'intéressent davantage aux problèmes éducatifs sous l'angle de la dénonciation de la « marchandisation » de l'école. Ils ne constituent donc pas des relais auprès des milieux populaires. Quant auxdécideurs et aux politiques, ils ont souvent été de bons élèves dans le passé et ont du mal à remettre en cause un système qui leur a permis de réussir...



En second lieu, les écoles différentes sont mal connues et leur représentation dans l'imaginaire collectif est ambigüe. La moindre émission de télévision, le moindre article dans une revue grand public déploie le mythe : « il existe quelque part, très loin, un endroit (une école) extraordinaire...», une école où les adolescents seraient heureux de se rendre chaque matin, où ils se passionneraient pour les apprentissages, où ils pratiqueraient des activités sportives et artistiques épanouissantes, et ce par la magie de quelques éducateurs géniaux... Mais, dans le même temps, ces écoles suscitent un certain effroi : elles sont associées aux écoles parallèles des années 1970, au laisser-faire, au laisser-aller ; on imagine que l'on n'y apprend pas grand-chose ou qu'elles sont destinées uniquement à des enfants « spéciaux ». On leur adresse des jeunes en très grande difficulté avec lesquels on attend qu'elles réussissent là ou tout le monde a échoué, qu'elles fassent des miracles. La représentation de ces écoles se tisse donc entre l'émerveillement, l'effroi et les pratiques miraculeuses... loin du travail scientifique et des discours rationnels qui montrent pourtant le bien-fondé de ces méthodes.



La question est aussi politique. D'une part, les pédagogies nouvelles favorisent, bien plus que le système standard, l'esprit critique, la capacité à s'exprimer, à monter des projets, à prendre des responsabilités collectives. En un mot, elles forment des citoyens capables d'une contestation active de la société. D'autre part, si de tels établissements fonctionnaient correctement (avec des élèves et des moyens ordinaires et en nombre suffisant, afin que leurs résultats ne soient pas attribuables aux conditions de l'expérience), cela signifierait que la réponse aux difficultés actuelles de l'école est d'ordre pédagogique, et non d'ordre quantitatif, et que c'est donc la structure du système qu'il faut transformer.




Vous commencez certainement à percevoir la teneur de ce livre et le ton de son auteur. Il ne s'agit donc pas d'encenser les pratiques des pédagogies alternatives en adoptant une admiration béate. L'école standard pourrait sans doute mieux fonctionner si le ministère de l'éducation restructurait en profondeur la formation des enseignants. On rappellera qu'en 2010, la réforme Chatel a supprimé les cours en IUFM pendant l'année de stage, jetant les lauréats du concours dans des classes à plein temps et multipliant ainsi les cas d'abandon et de burn-out. Aujourd'hui, au lieu d'une entrée progressive dans le métier (par alternance), avec des stages d'observation avant le concours, puis des stages accompagnés dans la classe d'un maître-formateur, le gouvernement Hollande fait une resucée timorée de la formation, les étudiants auront donc deux années menées tambour battant pour obtenir le master, réussir le concours et effectuer les stages à mi-temps. Peu de chances de voir émerger des enseignants capables d'enrayer cette machine à sélectionner les élèves, ils n'auront d'autres choix que d'appliquer les vieilles recettes à défaut d'avoir eu le temps propice à une formation critique et intégrée.



Parlez à de jeunes diplômés des méthodes Montessori, Steiner, Freinet, il y a fort à parier qu'ils n'en connaissent ni les pratiques, ni les enjeux. Pourtant elles ouvrent à une réflexion humaniste (l'adjectif ne me semble pas galvaudé ici) des méthodes d'enseignement. Les enseignants Freinet, par exemple, veulent former des citoyens capables d'agir sur le monde : une grande partie de leur travail consiste donc à développer le sens critique de leurs élèves, à leur apprendre à travailler en groupe, à s'écouter, à s'organiser, à prendre des décisions démocratiques, et à monter des projets collectifs dès la petite enfance. 



Ces méthodes sont diamétralement opposées sur des points majeurs, ce qui peut rendre perplexe n'importe quel néophyte comme moi sur le sujet, et j'imagine bien plus encore les parents qui attendent des réponses claires sur l'éducation à promulguer à leur enfant. Car s'il est bien question de l'école dans ce livre, il en est tout autant de l'enseignement des savoirs et des savoir-être par les parents à leurs enfants (cf. principalement les chapitres 7 - 8, et - 9). Concernant les sujets qu'opposent Steiner, Montessori, Freinet et les Pédagogies Institutionnelles, je pense notamment aux passages sur : la part de temps du travail individualisé, le matériel pédagogique, les jeux des enfants, l'approche de l'écriture et de la lecture, l'enseignement des savoirs à partir de situations  « vraies » (et non « scolaires »), l'instauration des « métiers »  et des « ceintures de couleur » (cf. tableau ci-dessous), le nombre des sorties à l'extérieur de l'école.





Quant aux résultats de ces pédagogies alternatives, Marie-Laure Viaud y consacre plusieurs pages dans le chapitre 6 intitulé « Et après ? Les résultats de ces écoles ». Elle répond entre autres aux questions restrictives que je posais en accroche de la chronique, et elle élargit ces interrogations à d'autres aspects de comparaison. Mais au risque d'amoindrir davantage les idées et les analyses pertinentes de son auteur, je vous invite donc chaudement à vous procurer ce guide. Il constitue un document synthétique, et tourné assurément vers la pratique. J'insiste sur le fait que ces méthodes alternatives sont expliquées par des exemples concrets observés dans les classes existantes : structure d'une journée d'école, détails des activités, analyse des comportements des enfants, description du matériel, etc. Tout cela sans jamais être rébarbatif, faisant resurgir des souvenirs d'école et poussant à reconsidérer les pratiques des enseignants dont nous avons partagé les journées. Le paratexte est par ailleurs très riche et nous incite à poursuivre la découverte de ces méthodes sur internet (vidéos, sites web, publications, etc) ou à se déplacer dans ces écoles dont on trouvera une liste quasi-exhaustive à la fin du livre.


NB : Toujours autour du thème de l'école alternative, on pourra s'attarder sur le billet de RenaudDu paradigme de l'éducation : « Ken Robinson says schools kill creativity ».


source







***********************************



Développer son autonomie et son esprit critique, apprendre à apprendre : c’est le credo des écoles alternatives. En France, 20 000 élèves expérimentent les pédagogies alternatives – Freinet, Montessori ou Steiner – dans une centaine d’établissements. Des méthodes d’apprentissage qui ont fait leurs preuves depuis plus d’un siècle, mais peinent à se diffuser dans l’Éducation Nationale. Vincent Peillon saura-t-il s’en inspirer pour son projet de refondation de l’école ? Petit tour d’horizon de ces pédagogies qui pourraient ré-enchanter l’école.

Dans la classe de Nina, enseignante à l’école Steiner de Vern-sur-Seiche [1], au sud de Rennes, il n’y a pas de notes, ni d’évaluation. « Quand on fait une dictée, on la corrige ensemble. Cela m’est égal de leur mettre une note ensuite, explique l’institutrice. Que vont-ils apprendre de plus ? Ils découvrent en corrigeant ce qu’ils peuvent améliorer. Cela leur donne confiance en eux. » Ici, pas de tension ni de compétition liées aux notes. Pas de pression. Juste le plaisir d’apprendre et de progresser.
L’abandon des systèmes de notation-sanction, une spécialité très française, fait partie des pistes évoquées par le ministre de l’Education, Vincent Peillon, dans son rapport sur la refondation de l’école. « Les notes organisent le bonheur de quelques élèves et le malheur de beaucoup d’autres, et c’est tout », résume, lapidaire, Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) et défenseur convaincu des méthodes d’apprentissage « alternatives ». « Il faut transformer ce qui se passe en classe, en finir avec cette relation frontale entre élèves et enseignants. On veut qu’ils soient attentifs, polis et qu’ils ne bougent surtout pas. Ce n’est pas comme ça qu’ils vont réussir !, poursuit-il. Et si on veut faire fonctionner l’école autrement, ce n’est pas avec des pédagogues traditionnels que l’on va y arriver ».
Classes coopératives
La solution ? Des pédagogies modernes, actives, qui « suscitent le plaisir, l’intérêt, la curiosité ». En France, une centaine d’écoles expérimentent ces pédagogies innovantes. Environ 20 000 élèves y sont inscrits. Inspirés notamment par les pédagogues Steiner, Freinet ou Montessori, les enseignants accordent une place aussi importante aux maths et au français qu’aux activités artistiques, physiques, manuelles et sociales. Tout en utilisant des méthodes d’apprentissage différentes.
« Ces écoles ne mettent pas les savoirs savants au-dessus des autres, explique Marie-Laure Viaud, maître de conférence en Sciences de l’éducation et auteure de plusieurs livres sur l’éducation nouvelle. Toutes accordent une grande confiance aux ressources propres de chaque élève. Leur credo : on apprend mieux en faisant qu’en écoutant.
Freinet : favoriser « l’auto-apprentissage » de l’enfant
Les techniques pédagogiques de Célestin Freinet, instituteur français du début du 20ème siècle, sont utilisées dans une vingtaine d’écoles publiques en France. Mais environ 10 000 enseignants sont formés à cette pédagogie. « Pour Freinet, ce qui motive un enfant, c’est de construire des projets qui s’adressent au monde extérieur », souligne Marie-Laure Viaud. Écrire un journal, monter une exposition, mettre en scène une pièce de théâtre... Une vraie mise en situation – qui donne plus envie de réussir – est préférée à la situation scolaire : « Si on fait un journal pour l’extérieur, on soigne l’écriture, on soigne la grammaire, on dessine de belles illustrations. En calculant le prix, on fait des maths... »


L’apprentissage de la confiance en soi est aussi un principe fort de cette pédagogie. C’est ce qu’apprécie Marianne, maman de Nelo, scolarisé à l’école Freinet de Rennes depuis 4 ans. « Les enseignants valorisent toujours ce qui a été réussi, même si c’est minime, pour reprendre ensuite avec l’élève ce qui peut être amélioré. Il y a un vrai apprentissage de la confiance en soi, un encouragement à comprendre comment on travaille, pourquoi on le fait et comment on s’organise pour réussir. » À l’école Freinet, les enfants travaillent aussi beaucoup sur la coopération. Ils sont dans des classes multi-niveaux, installés par petits groupes, au sein desquels les grands aident les petits. « Les enfants se font réciter mutuellement. L’absence totale d’esprit de compétition est un vrai confort », raconte Marianne.
Montessori : transformer la relation entre enseignant et élève
Maria Montessori, médecin italien, est une contemporaine de Célestin Freinet. Elle est à l’origine d’une autre méthode pédagogique novatrice, selon laquelle chaque enfant apprend à un rythme différent qu’il convient de respecter. « Elle a théorisé la notion de périodes sensibles au cours desquelles l’enfant est mieux à même d’apprendre telle ou telle chose », décrit Germaine Jallot, présidente du Centre de recherche d’études et de liaison des activités montessoriennes (Crelam).
L’adulte est un « accompagnant », qui doit créer un environnement permettant à l’enfant de développer ses potentiels. Et lui laisser le temps de faire les choses lui-même. Maria Montessori a créé du matériel pédagogique pour favoriser cet « auto-apprentissage » de l’enfant : pour empiler, pour compter... « Pour elle, il est primordial de laisser à l’enfant le temps de se construire. Respecter son rythme et ses besoins permet de susciter son intérêt », résume Germaine Jallot. Une trentaine d’écoles françaises appliquent la méthode Montessori.
Steiner : une éducation ouverte sur le monde
Quant aux écoles Steiner, basées sur la pédagogie de ce philosophe autrichien de la fin du 19ème siècle, elles accueillent environ 2000 élèves en France, dans 20 établissements scolaires et jardins d’enfants. « Pour résumer, j’aime dire que l’on s’adresse à la tête mais aussi au cœur et au corps, décrit Nina, enseignante. Quand on étudie la grammaire, on parle du pays des mots où vivent les chevaliers du nom, qui ne sortent jamais sans leurs écuyers déterminants. » Quand arrive le temps des maths, Nina invite ses élèves à former des petits groupes, qui vont et viennent selon qu’ils étudient les soustractions, les additions ou les divisions. « Les enfants ont besoin d’incarner les notions pour mieux les appréhender », explique Nina.
La pédagogie Steiner mise aussi sur l’ouverture sur le monde, avec l’apprentissage de deux langues vivantes dès le cours préparatoire, et des stages dans les secteurs agricole, industriel et social, au collège et lycée. Plus de 250 000 élèves dans le monde fréquentent ces écoles. Les dérives sectaires de certains établissements étaient pointées du doigt par un rapport parlementaire en 1999, mais les écoles Steiner ont finalement été dédouanées de cette accusation.
Des écoles pour privilégiés ?
Ces pédagogies alternatives ne sont pas similaires. « Il y a des différences pédagogiques, bien sûr, mais aussi politiques », remarque Marie-Laure Viaud. « En proposant une autre façon d’apprendre, qui permette aux enfants de développer leur esprit critique et d’agir collectivement, Freinet avait comme idée d’émanciper les classes populaires. » De nombreuses écoles Freinet (toujours publiques) sont encore aujourd’hui implantées dans des quartiers populaires. A la différence des écoles Montessori et Steiner : « Elles ont un statut d’écoles privées : seuls les enfants des classes privilégiées peuvent les fréquenter », précise l’universitaire.
Car le prix est parfois prohibitif. En région parisienne, les parents doivent débourser environ 600 euros par mois et par enfant. En province, les tarifs sont généralement moins élevés. Il faut compter de 85 à 276 euros par mois (en fonction des revenus de la famille) à l’école Montessori de Rennes, et entre 200 et 610 euros par mois pour l’école Steiner de Vern-sur-Seiche. « Mais, au-delà de ces questions de prix, il n’y a pas cette idée d’émancipation politique chez Steiner et Montessori. On est plus sur de l’épanouissement personnel », ajoute Marie-Laure Viaud.
Les devoirs, obstacles au plaisir d’apprendre
Un épanouissement qui peut aussi passer par une absence de « devoirs » à faire à la maison. Plutôt très bien vécue par les enfants et parents des écoles alternatives, cette absence de travail à emmener à la maison, est l’une des propositions amenées par le rapport de Vincent Peillon. « Les devoirs ne servent à rien d’autre qu’à abrutir les mômes et se fâcher avec eux tous les soirs », lâche Jean-Jacques Hazan, de la FCPE. « Ce dont la société a besoin, c’est de gens autonomes, qui savent travailler avec les autres. Or, les devoirs à la maison, c’est chacun dans son coin. Ce n’est pas la bonne méthode. »


Le rapport sur la refondation de l’école ne pose pas la question de ce qu’est un devoir, regrette Catherine Chabrun, rédactrice en chef du Nouvel éducateur, la revue des pédagogues Freinet. « C’est important qu’un enfant puisse travailler sur ses apprentissages avec un peu de recul. Mais ce temps d’autonomie doit être inclus dans le temps scolaire. Et pas assimilé à une aide aux devoirs qui viendrait après l’école. Nous sommes de toute façon pour la suppression de ce terme de devoirs, qui n’inclut pas du tout le plaisir d’apprendre. »
Supprimer les devoirs ne signifie pas ne rien faire avec ses enfants, ou ne plus les aider. Les activités éducatives et intellectuelles que l’on peut assurer à la maison ne manquent pas : « On peut lire un livre ensemble, regarder le cahier d’école pour voir ce qui a été fait. Apprendre à se servir des proportions et des règles de trois en faisant la cuisine. Bref, il n’y a pas que la page 73 du livre de grammaire ou de maths », illustre Jean-Jacques Hazan. On peut aussi discuter de ce qui était bien à l’école pour avoir envie d’y retourner.
Une autre place pour les parents
Les parents doivent aussi trouver leur place dans l’école. Il est très important, pour les enfants, de se savoir encadrés par une communauté éducative qui ne s’arrête pas aux portes de leur établissement scolaire. A l’école Freinet de Rennes, les parents ont une salle réservée, dans laquelle ils peuvent venir à n’importe quel moment de la journée. « Quand Nello était en CP, se souvient Marianne,l’enseignante nous demandait de rester un peu pour lire des histoires aux élèves. Et si on a des compétences en boulangerie, en roller ou tout autre domaine, on est toujours les bienvenus pour venir les partager avec les enfants. »
Autre moment apprécié par la maman de Nello : « L’heure des parents », qui se tient tous les deux mois et au cours de laquelle les enfants choisissent de parler d’un de leurs travaux. « Ils détaillent leur démarche, nous disent là où ils se sont trompés, pourquoi, etc. On est vraiment dans le pourquoi et le comment de l’apprentissage, c’est passionnant. » Nina confie de son côté ne pas compter le temps qu’elle passe avec les parents de ses élèves à échanger sur les journées des enfants.
De bons résultats scolaires
Ces pédagogies réussissent-elles mieux que celles qui dominent l’Éducation nationale ? Quel bilan dresser de la trentaine d’écoles Montessori, des vingt écoles Steiner et Freinet, ou de la demi-douzaine d’écoles « éducation nouvelle » ? « Les travaux existants montrent que dans l’enseignement primaire, la majorité de ces écoles réussissent au moins aussi bien, voire mieux, que les écoles standards en ce qui concerne les acquis scolaires », observe Marie-Laure Viaud. Surtout dans lesmilieux réputés « difficiles ». Ces écoles parviennent à susciter le plaisir d’apprendre. De la maternelle au lycée, les élèves disent y venir avec plaisir.
Leur réinsertion dans le circuit scolaire « traditionnel » se passe plutôt bien, même s’ils ont besoin d’un temps d’adaptation. « Entre 15 et 45 % des élèves ressentent des difficultés, explique Marie-Laure Viaud. Mais tous les travaux montrent aussi que ces difficultés sont transitoires : au bout de quelques mois, elles sont dépassées. »Une étude de 2006 publiée dans la revue Science a montré que des enfants de classes sociales défavorisées envoyés à l’école Montessori sont mieux préparés que leurs « collègues » en lecture et en maths. A long terme, les élèves des écoles différentes peuvent même s’adapter mieux que les autres à leur nouvel environnement. Et leurs résultats scolaires sont bons. Un an après avoir quitté la classe de Première des écoles Steiner-Waldorf, les élèves ont un taux de succès au Bac de 85% [2].
Très peu d’incivilités
De quoi faire rêver l’école française : entre 2000 et 2009, selon l’OCDE, la proportion d’élèves de 15 ans en échec scolaire est passé de 15 à 20%. Et l’écart de niveau entre le groupe des meilleurs et celui des plus faibles s’est accru. Pire : la France est aujourd’hui l’un des pays où les inégalités sociales pèsent le plus dans la réussite scolaire.
Autre atout de ces écoles alternatives : le climat, plus serein que dans le système classique. « Partout, l’ambiance est très calme : pas de violence, très peu d’incivilités et de dégradations », note Marie-Laure Viaud. « Cela fait un siècle qu’on sait que ça marche mieux. » Ces expériences pédagogiques essaimeront-elles un peu plus à l’avenir dans l’Éducation nationale ? « C’est quand même un gros chantier », prévient Jean-Jacques Hazan. « Il faut transformer les pratiques et les mentalités de centaines de milliers de personnes. » Un bouleversement du quotidien. « Tant qu’on sera, au collège, sur le modèle une heure, un prof, une discipline, on ne pourra pas changer grand chose », avance Catherine Chabrun, du Nouvel éducateur. Pour le moment, les collèges et lycées différents se comptent d’ailleurs sur les doigts des deux mains. « Les syndicats butent là dessus », regrette-t-elle. Contactée par Basta !, la FSU, principal syndicat enseignant, n’a pas répondu. L’enjeu est pourtant de taille : il s’agit, selon Catherine Chabrun, de « ré-enchanter les profs avec une autre manière de faire ».
Nolwenn Weiler ICI


Dernière édition par AMBRE le Mar 19 Oct 2021, 21:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Fév 2015, 14:22


Et si l’hyperactivité n’existait pas?

Le psychiatre français Patrick Landman dénonce l’épidémie d’hyperactivité.

Selon lui, ce trouble est une construction artificielle destinée à enrichir les pharmas!

Et si l’hyperactivité n’existait pas? Et si cette maladie n’était qu’une série de symptômes – agitation, déconcentration et impulsivité – artificiellement réunis par les industries pharmaceutiques pour faire du chiffre? Cette thèse, qui n’est pas inédite, est défendue avec force détails et arguments par le psychiatre et psychanalyste français Patrick Landman dans Tous hyperactifs?, essai fraîchement sorti aux Editions Albin Michel. Avec cette information déjà, qui laisse songeur: aux Etats-Unis, le chiffre d’affaires des médicaments vendus pour lutter contre le TDAH (trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité) est passé de 40 millions de dollars il y a vingt ans à 10 milliards aujourd’hui. «En psychiatrie, on assiste à un marketing des maladies, qui se vendent comme de vulgaires produits, explique Patrick Landman. Ce phénomène est né aux Etats-Unis, mais se propage partout dans le monde», ajoute le psychiatre, qui assure: «Dans le cas du TDAH, c’est le médicament qui fait la maladie.» Entretien.

Le Temps: Selon vous, l’hyperactivité n’existe pas. Dans votre essai, vous comparez même cette maladie à l’homosexualité, en rappelant que jusque dans les années 70, cette orientation sexuelle était considérée comme un trouble mental. Pourtant, des milliers d’enfants et d’adultes semblent souffrir du TDAH...
Patrick Landman: Il faut distinguer deux choses. Les constructions médico-sociales à large échelle et la souffrance des individus. Si je compare le TDAH à la stigmatisation de l’homosexualité ou à la frénésie de diagnostics d’hystérie à la fin du XIXe siècle, c’est pour montrer que chaque époque a sa maladie à la mode. Dans mon essai, j’évoque aussi la dépression, qui a flambé dans les années 1980 quand le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders III (DSM III), la bible mondiale des prescriptions, a médicalisé des affects et des comportements comme la tristesse, la baisse de l’estime de soi ou la dépendance au lien d’attachement, alors que ce sont des réactions habituelles à la suite de ruptures ou d’échecs, et qu’elles sont spontanément réversibles. Les faux dépressifs ont reçu des traitements parfois très longs, et on en est arrivé à qualifier la dépression de «la maladie du siècle». Selon moi, le TDAH suit exactement le même processus, avec les généreuses retombées économiques que l’on sait pour les industries pharmaceutiques…

– Mais revenons à la souffrance des enfants et des adultes chez qui on diagnostique un déficit d’attention et/ou une hyperactivité. Certains parlent aussi d’un excès d’impulsivité. Ces symptômes sont bien réels, non?

– Oui, mais il n’y a pas qu’une seule cause à ces symptômes et, en matière de remède, je crois plus à une méthode clinique avec approche différenciée de chaque patient qu’à une approche médicamenteuse. Pour justifier le recours aux médicaments, certains tenants du TDAH parlent de lésions cérébrales minimes qui pourraient être réparées avec des remèdes à base de méthylphénidate, qui est une amphétamine. Il n’est pas étonnant que des enfants perturbés aient des images cérébrales anormales, mais ces images ne constituent pas une preuve. A l’heure actuelle, il n’existe aucun marqueur biologique d’aucune des grandes maladies mentales, que ce soit la schizophrénie, l’autisme ou les troubles bipolaires. Et le fait de les rebaptiser maladies ou troubles neuro-développementaux ne change rien à ce fait.

– Pourtant, des personnes souffrant d’hyperactivité ont éprouvé un soulagement en prenant des méthylphénidates, dont le plus connu, la Ritaline, semble faire beaucoup d’heureux…

– Bien sûr, prendre des amphétamines, c’est comme boire de l’alcool. Il peut y avoir un soulagement provisoire. La Ritaline dope les neurotransmetteurs, mais elle ne guérit pas. Je ne suis pas radicalement contre les médicaments. Je prescris des méthylphénidates dans un tiers des cas que je traite, lorsque la souffrance est trop grande. Ceci pour un temps limité et avec un suivi psychothérapeutique qui prend très vite le relais. Ce qui me scandalise, c’est le recours systématique aux médicaments, comme à une potion magique, alors que la prise régulière de ces amphétamines entraîne un déficit de croissance et une sous-charge pondérale.

– Mais alors, comment expliquer
le succès de la voie médicamenteuse?
– C ette solution a le mérite de déculpabiliser les parents et les enseignants. Face à un enfant difficile, les adultes se sentent mieux quand on leur dit que la maladie est à l’intérieur de l’enfant, dans son cerveau, plutôt que liée à des facteurs extérieurs. Encore une fois, c’est une affaire d’époque. Vu le stress qui pèse sur les épaules des parents et les effectifs de classe qui sont en constante augmentation, comment trouver le temps et le ton pour appréhender des enfants qui ne sont pas absolument alignés? L’absurdité totale est atteinte lorsque des médecins disent que si on ne dépiste pas et qu’on ne soigne pas des TDAH durant l’enfance, les ados concernés ont de plus grands risques de devenir toxicomanes. Autrement dit, on donne des amphétamines à des enfants de 7 ans pour éviter qu’ils se droguent à 17 ans! Un autre problème se pose avec la Ritaline: quand l’arrêter? Puisqu’elle ne soigne pas, mais soulage seulement, quand décide-t-on d’arrêter le traitement? Question piège, n’est-ce pas?

– Si le médicament n’est pas la solution, quelles sont vos méthodes pour lutter contre les symptômes du TDAH?
– La psychothérapie classique donne de bons résultats, ainsi que les thérapies de groupe, la psychomotricité ou l’art-thérapie. Je préconise aussi une diminution nette de la consommation d’écrans, car, d’après mon expérience, il y a une corrélation entre les heures passées devant l’écran et la gravité du trouble de l’attention. Surtout, l’immaturité de l’enfant est un gros facteur de confusion. Deux jeunes enfants peuvent avoir le même âge mais présenter un seuil de maturité très varié selon qu’ils sont du début ou de la fin de l’année. Rien que la prise en compte de cet aspect peut assouplir la vision qu’on a de l’élève ou de l’enfant difficile.

Tous hyperactifs?, Patrick Landman, Ed. Albin Michel, 2015.
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MessageSujet: Sujet remonté "Pédagogie noire" d 'Alice Miller   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Juin 2016, 09:40

Suite à divers échanges ces dernières semaines, je remonte ce sujet avec un extrait de "C'est pour ton bien" d'Alice Miller livre que je vous recommande et plusieurs fois cité dans ce post :

Alice Miller a écrit:


« L’opinion publique est loin d’avoir pris conscience que ce qui arrivait à l’enfant dans les premières années de sa vie se répercutait inévitablement sur l’ensemble de la société, et que la psychose, la drogue et la criminalité étaient des expressions codées des expériences de la petite enfance…Ma tâche est de sensibiliser cette opinion aux souffrances de la petite enfance, en m’efforçant d’atteindre chez le lecteur adulte l’enfant qu’il a été. »


La constitution de la haine

Pourquoi recherchons-nous si activement le Mal inné dans les gènes? Pour la simple raison que la plupart d’entre nous avons été des enfants corrigés qui redoutent la résurgence de ce qu’ils ont refoulé, à savoir la souffrance liée aux humiliations subies autrefois. Comme nous recevions simultanément le message « C’est pour ton bien », nous avons appris à réprimer ces souffrances ; mais le souvenir des dites humiliations est resté emmagasiné dans notre cerveau et dans notre corps. Parce que nous aimions nos parents, nous croyions ce qu’ils affirmaient _ que les corrections étaient bonnes pour nous. La plupart des gens le croient encore et soutiennent que l’on ne peut élever les enfants sans les frapper, c’est à dire sans les humilier. Ils restent de ce fait dans le cercle vicieux de la violence et du déni des anciennes humiliations, autrement dit dans la nécessité de la vengeance, des représailles, de la punition. Les émotions liées à la colère, réprimées dans l’enfance, se transforment chez les adultes en une haine meurtrière, laquelle est récupérée idéologiquement par des groupes religieux et ethniques. L’humiliation est une toxine difficile à éliminer, parce qu’elle est utilisée à son tour pour éliminer et produit de nouvelles humiliations, qui ne font qu’entraîner une spirale de la violence et une occultation des problèmes.

Pour sortir de cet engrenage, nous devons nous confronter à notre propre vérité. Nous AVONS ETE autrefois des enfants humiliés, victimes de l’ignorance de nos parents, eux-mêmes victimes de leur propre histoire et de leur enfance non digérée. Mais aujourd’hui, adultes, nous ne sommes plus obligés de le rester. Nous avons la possibilité de regarder notre histoire en face, de reconnaître que frapper des enfants est inutile et même dangereux – parce que l’emploi de tels procédés engendre la haine et des désirs de revanche qui se retourneront contre nous et contre la société tout entière, inévitablement, si nous persistons dans l’ignorance et le refus de savoir. Enfants, nous n’avions pas d’autre choix que de dénier la vérité, sans quoi nous n’aurions pu supporter cette souffrance et y survivre. C’est le déni de sa souffrance qui permet à un enfant battu de survivre dans une situation intolérable pour lui, et peut-être minimisera-t-il cette douleur toute sa vie. En fait, le prix qu’il aura à payer pour cela sera très haut, parce que son corps connaît la vérité et que la mémoire émotionnelle ne trouve parfois à s’extérioriser que dans des symptômes de maladie. Mais elle s’extériorise surtout dans l’opinion inébranlable que les enfants ont besoin de coups.

Contrairement à l’enfant, nous, adultes, disposons d’options plus saines que le déni. Nous pouvons choisir de savoir et de nous connaître nous-mêmes, au lieu de nous laisser conduire uniquement par le savoir émotionnel et inconscient de notre corps, lequel nous maintient dans la peur de la vérité. Peut-être qu’en beaucoup d’entre nous vit un petit Staline, qui en dépit de son immense pouvoir avait toujours peur de son père et se cramponnait au déni. Comme Hitler, il croyait que la destruction de millions de personnes finirait par le délivrer de cette terreur qui le tourmentait. Il n’en a rien été. Une telle illusion conduit au crime de nombreux enfants autrefois humiliés.

Munis des connaissances actuelles, nous pouvons arriver progressivement à d’autres représentations et d’autres solutions que celles qui nous ont été transmises par une tradition millénaire de violence, de répression et de représailles (avec la faiblesse, l’ignorance et la peur qui se cachent derrière). Si nous restons englués dans ces schémas, nous n’apprenons rien des faits qui s’offrent à nous en permanence. Et ceux-ci ne sont pas uniquement à chercher dans des crimes de masse, mais aussi dans les exemples positifs de l’Histoire qui sont restés ignorés, également, pendant des milliers d’années.

Comment Jésus a-t-il été élevé ?

Jésus, figure adorée par toutes les églises chrétiennes, a été élevé par des parents qui le considéraient comme l’enfant de Dieu. On peut supposer qu’ils ne l’ont jamais battu, qu’ils lui ont témoigné le plus grand respect et le plus grand amour. Nous connaissons les résultats de cette éducation, fondée sur l’amour, la tolérance et le respect : quelqu’un qui a transmis à son tour ce qu’il avait reçu, la compassion, la tolérance, l’amour, le respect. Comment se fait-il qu’en 2 000 ans aucun représentant de l’Eglise ne se soit orienté dans ce sens? Que l’Eglise ne se soit jamais élevée contre le châtiment corporel des jeunes enfants? Que la charité, la tolérance et le pardon soient prêchés aux adultes et pratiqués à leur encontre, mais expressément refusés aux enfants ? Que les parents de Jésus n’aient jamais été offerts en exemple aux croyants ? Que des écoles chrétiennes d’Afrique protestent, au contraire, quand le gouvernement de la République des Comores veut interdire que les enfants soient frappés dans les écoles ? Il est dit dans cette pétition que le châtiment corporel des écoliers fait partie des obligations religieuses. On ne peut donner à tout cela d’autre explication que celle-ci : les adultes qui perpétuent par leurs actions une tradition de pouvoir, de représailles et de vengeance, restent prisonniers des humiliations refoulées qu’ils transmettent inconsciemment à la génération suivante.

Conséquences

Aujourd’hui, nous pouvons voir sur un écran d’ordinateur les lésions qui subsistent dans le cerveau des enfants maltraités ou négligés. De nombreux articles de chercheurs spécialisés dans l’étude du cerveau (dont Bruce D. Perry, pédopsychiatre par ailleurs) traitent de ce sujet non seulement dans des publications scientifiques, mais aussi sur Internet. Il est grand temps de s’éveiller d’un long sommeil. Nous, adultes, n’avons plus à redouter de nulle part ce danger d’anéantissement qui a constitué de fait une menace réelle pour nombre d’entre nous durant l’enfance. Nous n’avons plus besoin de nous cuirasser contre quelque chose qui est derrière nous. Mais d’autres dangers nous menacent de l’intérieur de nous-mêmes, si nous ignorons le savoir que détient notre corps. Il peut être dangereux de ne pas saisir les vrais mobiles de nos actions, d’être incapable de les comprendre. En revanche, la connaissance de notre histoire peut nous libérer d’avoir à fuir encore, inutilement, des dangers révolus, à réemployer sans cesse des stratégies inadaptées et à rester émotionnellement « aveugles ». Nous avons aujourd’hui la possibilité de tirer les leçons des expériences qui sont à notre disposition et de rechercher aux conflits des solutions neuves, créatives, qui reposent sur le respect. Nous le pouvons à partir du moment où nous prenons conscience que l’humiliation d’autrui n’apporte jamais de solution réelle ni durable, mais qu’elle génère au contraire – dans l’éducation comme en politique – de nouveaux foyers de violence. Les enfants qui apprennent chez eux, de leurs parents, des méthodes fondées sur l’humiliation et la menace, appliqueront à l’école ce qui leur a été inculqué à la maison. Et cette acquisition se fait avant l’âge de dix-huit mois, comme l’a montré une enquête, c’est-à-dire durant la période de formation du cerveau. D’où l’effet à long terme de ces « apprentissages », de cette école de violence.

Vouloir lutter contre cette vérité toute simple avec des caméras vidéo revient à se boucher les yeux. Nous devons envisager d’autres modes de fonctionnement : écouter, regarder, oser une relation honnête, empreinte de respect, au lieu de nous en remettre uniquement à la protection d’un pouvoir punitif et destructeur. Et même si nous n’avons pas appris, enfants, à avoir confiance en une communication fondée sur le respect, il n’est jamais trop tard pour le faire. Un tel apprentissage me semble constituer une alternative sensée, porteuse d’espoir, à l’illusion que seul l’usage de la force peut nous venir en aide.
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MessageSujet: suite 2 Existe-t-il une « pédagogie blanche » ?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Juin 2016, 09:47

Ce chapitre du livre d'Alice Miller C’est pour ton bien. Racines de la violence dans l’éducation de l’enfant (Aubier, 1984, trad. Jeanne Etoré, pp. 113-123) est situé à la fin de la 1ère partie. Cette partie, consacrée à la « pédagogie noire » (d’après l’ouvrage de Katharina Rutschky, Schwarze Pädagogik, Ullstein, Berlin, 1977), cite longuement des manuels d’éducation des XVIIIe et XIXe siècles, dont celui du fameux Dr Schreber, père du paranoïaque Schreber analysé par Freud… Dans la 2ème partie, Alice Miller développe trois exemples : la vie de Christiane F. (cf. Moi, Christiane F., droguée, prostituée, Mercure de France, 1981) ; l’enfance d’Adolf Hitler ; le cas de l’assassin d’enfants Jürgen Bartsch. (On trouvera d’autres extraits de C'est pour ton bien dans cet article de J.-F. Grief repris sur le site d 'Alice Miller ICI)

Existe-t-il une « pédagogie blanche » ?
par Alice Miller



[...] C’est l’éducateur, et non l’enfant, qui a besoin de la pédagogie

Le lecteur aura compris depuis longtemps qu’en fait, les « principes » de la « pédagogie noire » sous-tendent toute la pédagogie, si bien voilés qu’ils puissent être aujourd’hui. Etant donné que des ouvrages comme celui d’Ekkehard von Braunmühl(1) dénoncent très bien l’absurdité et la cruauté de la doctrine de l’éducation dans la vie actuelle, je crois pouvoir me contenter d’y renvoyer le lecteur. Si j’ai plus de difficulté […] à partager son optimisme, cela provient sans doute de ce que l’idéalisation de leur propre enfance par les parents me paraît un obstacle inconscient énorme à leur [?] processus d’apprentissage.
Ma position antipédagogique n’est pas non plus orientée contre un certain type d’éducation, mais contre l’éducation en soi, même lorsqu’elle est anti-autoritaire. Et cette attitude repose sur des expériences que je relaterai plus tard. Pour commencer, je voudrais souligner qu’elle n’a rien en commun avec l’optimisme rousseauiste de la bonne « nature » humaine.

D’abord, je ne vois pas l’enfant grandir dans une entité abstraite qui serait la « nature », mais dans l’environnement concret de ses personnes de référence, dont l’inconscient exerce une influence considérable sur son développement.
Ensuite, la pédagogie de Rousseau est manipulatrice au plus haut point.
Il semble bien que, parmi les pédagogues, on ne s’en soit pas toujours rendu compte, mais Ekkehard von Braunmühl l’a étudié et prouvé de façon très pénétrante. Parmi les nombreux exemples qu’il donne, je citerai le passage suivant, tiré d’Emile ou De l’éducation :

Prenez une route opposée à celle de votre élève ; qu’il croye toujours être le maître et que ce soit toujours vous qui le soyez. Il n’y a point d’assujettissement si parfait que celui qui garde l’apparence de la liberté ; on captive ainsi la volonté même. Le pauvre enfant qui ne sait rien, qui ne peut rien, qui ne connoit rien, n’est-il pas à votre merci ? Ne disposez-vous pas, par rapport à lui, de tout ce qui l’environne ? N’êtes-vous pas le maître de l’affecter comme il vous plaît ? Ses travaux, ses jeux, ses plaisirs, ses peines, tout n’est-il pas dans vos mains sans qu’il le sache ? Sans doute, il ne doit faire que ce qu’il veut ; mais il ne doit vouloir que ce que vous voulez qu’il fasse ; il ne doit pas faire un pas que vous ne l’ayez prévu, il ne doit pas ouvrir la bouche que vous ne sachiez ce qu’il va dire.

(Cité par Braunmühl, p. 35. Emile, livre II, in Œuvres complètes, La Pléiade, vol. IV, p. 362.)


Ma conviction de la nocivité de l’éducation repose sur les constatations suivantes :

Tous les conseils pour l’éducation des enfants trahissent plus ou moins nettement des besoins de l’adulte, nombreux et divers, dont la satisfaction n’est pas nécessaire au développement de l’enfant et de ce qu’il y a de vivant en lui, et par surcroît l’entrave. Cela vaut même pour les cas où l’adulte est sincèrement persuadé d’agir dans l’intérêt de l’enfant.

Parmi ces besoins, il faut compter :
-premièrement, le besoin inconscient de reporter sur un autre les humiliations que l’on a soi-même subies dans le passé ;

-deuxièmement, le besoin de trouver un exutoire aux affects refoulés ;

-troisièmement, celui de posséder un objet vivant disponible et manipulable ;

-quatrièmement, celui de conserver sa propre défense, c’est-à-dire de préserver l’idéalisation de sa propre enfance et de ses propres parents, dans la mesure où la valeur de ses propres principes d’éducation doit confirmer celle des principes parentaux ;

-cinquièmement, la peur de la liberté ;

-sixièmement, la peur de la ré-émergence du refoulé que l’on retrouve chez son propre enfant et qu’il faut à nouveau combattre chez lui après l’avoir tué en soi ;

-septièmement et pour finir, la vengeance pour les souffrances endurées. Etant donné que, dans toute éducation, l’une de ces motivations intervient, [l’éducation est bonne tout au plus] à faire de l’enfant un bon éducateur. Mais en aucun cas elle ne peut l’aider à accéder à la liberté de la vie. Quand on éduque un enfant, il apprend à éduquer. Quand on fait la morale à un enfant, il apprend à faire la morale ; quand on le met en garde, il apprend à mettre en garde ; quand on le gronde, il apprend à gronder, quand on se moque de lui, il apprend à se moquer, quand on l’humilie, il apprend à humilier, quand on tue son intériorité, il apprend à tuer. Il n’a plus alors qu’à choisir qui tuer : lui-même, les autres, ou les deux.

Je ne veux pas dire pour autant que l’enfant puisse grandir à l’état complètement sauvage. Il a besoin, pour son développement, de respect de la part de sa personne de référence, de tolérance pour ses sentiments, de sensibilité à ses besoins et à ses susceptibilités, du caractère authentique de la personnalité de ses parents, dont c’est la propre liberté – et non des considérations éducatives – qui impose des limites naturelles à l’enfant.

C’est précisément ce dernier point qui crée de grosses difficultés aux parents et aux éducateurs, et ce pour les raisons suivantes :

1. Lorsque des parents ont dû apprendre très tôt dans leur existence à ignorer leurs propres sentiments, à ne pas les prendre au sérieux, à les mépriser même et à s’en moquer, il leur manque un sens essentiel dans les rapports avec leurs enfants. Pour y suppléer, ils recourent à des principes d’éducation qui sont des espèces de prothèses. C’est ainsi qu’ils auront par exemple peur de manifester leur tendresse, de crainte de gâter l’enfant, ou bien au contraire, dans d’autres cas, ils dissimuleront derrière le quatrième commandement [honorer ses parents] leur propre sentiment d’avoir été offensés.

2. Des parents qui n’ont pas appris, quand ils étaient enfants, à ressentir leurs propres besoins et à défendre leurs propres intérêts, parce qu’on ne leur en avait pas donné le droit, restent leur vie durant incapables de s’orienter eux-mêmes, et ils [doivent donc s’en remettre] à des règles d’éducation très strictes. Cette incapacité à s’orienter engendre, malgré ces règles, une très grande insécurité de l’enfant, qui peut prendre indifféremment une tournure sadique ou masochiste. Nous allons en donner un exemple : un père qui a été dressé très tôt à obéir doit, dans certains cas, se montrer cruel et violent pour forcer son fils à obéir, parvenant ainsi à imposer pour la première fois de sa vie son besoin de respect. Mais ce comportement n’exclut pas que s’intercalent des périodes de comportement masochiste, au cours desquelles ce même père supporte tout, parce qu’il n’a jamais appris à défendre les limites de sa tolérance. Sous l’effet des sentiments de culpabilité qu’il éprouve à la suite de la correction injuste qu’il vient d’administrer, il se montre tout à coup inhabituellement permissif : il éveille ainsi l’inquiétude de l’enfant, qui ne supporte pas de ne pas savoir quel est le véritable visage de son père et adopte un comportement de plus en plus agressif et provocant pour l’amener à perdre patience. C’est ainsi que l’enfant assume en définitive le rôle de partenaire sadique qui remplace les grands-parents, à la différence que le père peut le dominer. Ce type de situations – dans lesquelles « les choses sont allées trop loin » – est utilisé par le pédagogue comme preuve supplémentaire de la nécessité de la discipline et de la punition.

3. Etant donné que l’enfant est souvent utilisé par ses parents comme substitut de leurs propres parents, il est l’objet d’un nombre infini de désirs et d’espoirs contradictoires qu’il ne peut en aucune façon satisfaire. Dans les cas les plus extrêmes, la psychose, la toxicomanie ou le suicide sont les seules solutions. Mais, bien souvent, cette impuissance entraîne une agressivité accrue qui confirme encore aux yeux de l’éducateur la nécessité de mesures plus sévères.

4. On aboutit à une situation analogue dans le cadre de l’éducation « anti-autoritaire » des années 1960, lorsque des enfants sont dressés à adopter un certain comportement, que leurs parents ont jadis souhaité pour eux-mêmes et qu’ils considèrent de ce fait comme généralement souhaitable. Pendant ce temps, les véritables besoins de l’enfant peuvent être complètement ignorés. Dans un cas que j’ai connu, on encouragea par exemple un malheureux enfant à casser un verre, dans un moment où tout ce dont il aurait rêvé était de grimper sur les genoux de sa mère. Lorsque des enfants se sentent ainsi perpétuellement incompris et manipulés, ils tombent dans un désarroi qui entraîne une agressivité compréhensible.

Contrairement à l’opinion généralement répandue, et quitte à horrifier les pédagogues, je ne vois pas quelle signification positive on pourrait trouver au terme « éducation ». Je n’y vois qu’une défense des adultes, une manipulation pour échapper à leur propre insécurité et à leur propre absence de liberté, que je peux certes comprendre, mais dont je ne dois pas ignorer les dangers. Je peux par exemple comprendre que l’on mette les délinquants en prison, mais non croire que la privation de liberté et la vie en prison, qui n’est axée que sur l’adaptation, la soumission et la discipline, puissent véritablement contribuer à l’épanouissement du détenu. Il y a dans le mot « éducation » la représentation d’un certain nombre d’objectifs que l’enfant doit atteindre – et l’on influe par là-même sur ses possibilités de développement. Mais le renoncement honnête à toute manipulation et à la représentation de ces objectifs ne signifie pas que l’on abandonne l’enfant à lui-même. Car l’enfant a besoin d’être accompagné physiquement et moralement par un adulte, il en a besoin à un très haut degré. Pour que cet accompagnement permette à l’enfant de se développer pleinement, il faut qu’il présente les caractéristiques suivantes :

Respect de l’enfant ;
Respect de ses droits ;
Tolérance pour ses sentiments ;
Volonté de tirer de son comportement un enseignement sur :
la nature de cet enfant en particulier ;
[de la part des parents, un enseignement sur] leur propre nature d’enfants, qui [leur permette] un véritable travail de deuil ;
[un enseignement] sur les lois de la sensibilité, qui apparaissent bien plus nettement chez l’enfant que chez l’adulte, parce que l’enfant vit ses sentiments de façon bien plus intense, et, dans les meilleurs des cas, de façon bien plus directe que l’adulte.
Les expériences de la nouvelle génération prouvent que cette disponibilité est possible même chez les êtres qui ont été eux-mêmes victimes de l’éducation.

Toutefois, on ne peut pas espérer que la libération des contraintes séculaires s’opère en l’espace d’une [seule] génération. L’idée qu’en tant que parents, nous puissions apprendre de chaque enfant qui naît davantage sur les lois de la vie que nous n’avons appris de nos propres parents, paraîtra sans doute absurde et ridicule à beaucoup de personnes d’un certain âge. Mais, même chez les jeunes, elle peut susciter une certaine méfiance, car beaucoup d’entre eux ont été plongés dans l’insécurité par un mélange de littérature psychologique et de « pédagogie noire » intériorisée. C’est ainsi qu’un père intelligent et très sensible me demanda […] si ce n’était pas abuser de l’enfant qu’espérer en tirer un enseignement. Venant d’un homme né en 1942, qui avait par ailleurs [largement surmonté] les tabous de sa génération, cette question me fit mesurer à quel point il fallait prendre garde, dès l’instant où l’on écrit sur la psychologie, aux risques d’interprétations erronées et d’insécurité supplémentaire.

Le désir sincère de tirer un enseignement d’un enfant peut-il être un abus ? Sans ouverture à ce que l’autre nous communique, il n’y a guère de véritable affection possible. Nous avons besoin de savoir comment s’articule la personnalité de l’enfant pour pouvoir le comprendre, le soutenir et l’aimer. D’un autre côté, l’enfant a besoin de sa liberté de mouvement pour pouvoir articuler sa personnalité de façon adéquate. Il ne s’agit pas là d’un décalage entre des buts et des moyens, mais plutôt d’un processus dialogique et dialectique. On apprend en écoutant, et l’on écoute d’autant mieux et l’on comprend d’autant mieux l’autre que l’on a appris en l’écoutant. Ou, si l’on veut s’exprimer autrement : pour apprendre ce qu’est un enfant, on a besoin d’une certaine empathie avec lui, et l’empathie augmente avec ce que l’on a appris sur lui. L’attitude de l’éducateur qui veut parvenir à posséder l’enfant, ou croit devoir y parvenir, et s’efforce à cette fin suprême de le modeler à son image, se situe à l’opposé. Il empêche ainsi l’enfant d’articuler librement sa personnalité et manque en même temps l’occasion d’apprendre. C’est indiscutablement un abus souvent involontaire, non seulement commis à l’égard des enfants, mais qui, si l’on y regarde de plus près, sous-tend également toutes les relations humaines, parce que les partenaires ont fréquemment subi dans leur enfance ce mode d’abus et font inconsciemment ressortir ce qu’ils ont alors supporté.

Les ouvrages antipédagogiques […] peuvent apporter une aide considérable aux jeunes parents, s’ils ne sont pas considérés comme une « éducation à l’art d’être parents », mais comme un apport d’information supplémentaire, un encouragement à de nouvelles expériences et une libération permettant un apprentissage sans préjugés.

D’après Alice Miller, C’est pour ton bien, 1984, pp. 117-123. © Aubier-Flammarion.

Lu sur OVEO ICI

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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeDim 09 Oct 2016, 09:46

Citation :


Déclaration de Philippe Meyrieu, pédagogue
:

"Nous vivons, pour la première fois, dans une société où l'immense majorité des enfants qui viennent au monde sont des enfants désirés. Cela entraîne un renversement radical : jadis, la famille "faisait des enfants", aujourd'hui, c'est l'enfant qui fait la famille. En venant combler notre désir, l'enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de "mauvais parents"...
Ce phénomène a été enrôlé par le libéralisme marchand : la société de consommation met, en effet, à notre disposition une infinité de gadgets que nous n'avons qu'à acheter pour satisfaire les caprices de notre progéniture.
Cette conjonction entre un phénomène démographique et l'émergence du caprice mondialisé, dans une économie qui fait de la pulsion d'achat la matrice du comportement humain, ébranle les configurations traditionnelles du système scolaire.
Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n'ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l'extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s'apparente à une cocotte-minute.

Dans l'ensemble, les élèves ne sont pas violents ou agressifs, mais ils ne tiennent pas en place. Le professeur doit passer son temps à tenter de construire ou de rétablir un cadre structurant. Il est souvent acculé à pratiquer une "pédagogie de garçon de café", courant de l'un à l'autre pour répéter individuellement une consigne pourtant donnée collectivement, calmant les uns, remettant les autres au travail.
Il est vampirisé par une demande permanente d'interlocution individuée. Il s'épuise à faire baisser la tension pour obtenir l'attention. Dans le monde du zapping et de la communication "en temps réel", avec une surenchère permanente des effets qui sollicite la réaction pulsionnelle immédiate, il devient de plus en plus difficile de "faire l'école". Beaucoup de collègues buttent au quotidien sur l'impossibilité de procéder à ce que Gabriel Madinier définissait comme l'expression même de l'intelligence, "l'inversion de la dispersion".
Dès lors que certains parents n'élèvent plus leurs enfants dans le souci du collectif, mais en vue de leur épanouissement personnel, faut-il déplorer que la culture ne soit plus une valeur partagée."

http://www.meirieu.com/
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Jan 2017, 21:52

Julie Robin a écrit:



Publié le 11 janvier 2017
Paru dans le Ligueur des parents du 11 janvier 2017

Votre enfant est très éveillé pour son âge, il est très sensible et passe très vite dans le rouge, il est plus à l’aise avec des enfants plus âgés et vous semble en décalage? L’enfant HP, ou l’« enfant zèbre » comme on l’appelle aussi, n’est pas une bête rare, ni un cas pathologique. Il fonctionne juste différemment, avec ses forces et ses faiblesses. Les spécialistes expliquent pourquoi il est impératif pour lui de reconnaître sa spécificité.

Hauts potentiels : ni une chance, ni une pathologie
Matis a toujours été différent. Bébé, il était mauvais dormeur et observait tout, il était tout le temps en alerte et en éveil, impossible d’envisager une sieste hors de son lit. Il s’est mis à marcher vers 13 mois, comme d’autres. En revanche, il a commencé à parler (deux langues) assez tôt, avec un vocabulaire très riche et une grande aisance verbale. Il passait volontiers de longs moments plongé dans ses livres, et en sortait pour rejouer l’histoire en détail de manière très théâtrale, sous les yeux ébahis de ses parents.
Son père lui avait appris l’alphabet en une matinée, à l’âge de 1 an et demi, et il avait non seulement de l’humour mais passait son temps à négocier. « Il a déjà tout d’un politicien celui-là », se disaient ses parents, amusés mais aussi conscients que leur fils était doué de grandes capacités. Et puis, un jour, la lecture d’un article sur les enfants à hauts potentiels leur a mis la puce à l’oreille. « Surdoué, quoi ? Comment ? Mais non... ». S’en est suivie la lecture de livres sur le sujet, qui a confirmé leur doute et qui a permis d’apporter un nouvel éclairage aux choses.
Au-delà de la nouvelle grille de lecture que cette prise de conscience apportait à la personnalité complexe de leur enfant, ces parents ont également réalisé que cela s’appliquait aussi à eux, et qu’ils venaient de découvrir une pièce maîtresse de leur vie. Comme si, d’un coup, la lumière s’était allumée, et qu’ils pouvaient enfin comprendre toute l’histoire, restée floue jusque-là. Ils ont ensuite compris qu’ils ne devaient pas s’engouffrer trop vite sur cette voie qui n’était qu’une nouvelle information, certes précieuse, mais non une solution à part entière à tous leurs problèmes.

C’est quoi un enfant HP ?
Si ce diagnostic est à considérer comme un angle de lecture et non comme une fin en soi, force est de constater que les petits HP ont des caractéristiques communes. Dotés d’une sensibilité très forte, ils rencontrent souvent de l’inconfort dans la gestion de leurs émotions. Comme ils sont en décalage avec les enfants de leur âge, leur vie sociale est souvent plus difficile, la communication et les interactions sont compliquées. Ces difficultés créent de l’inconfort et de la tristesse, qui engendrent de la colère et de la violence. Et comme les émotions sont vécues de manière plus intense, c’est le début d’un cercle vicieux qui entraîne un mal-être chez l’enfant.
Leur cerveau est plus rapide, plus alerte, plus réceptif, le raisonnement est plus fluide, les sensations sont perçues de manière plus forte et le vécu est plus intense. Un bonheur sera plus beau, un échec sera plus lourd. Ce sont des enfants qui analysent tout, sans le vouloir et sans s’en rendre compte. C’est fatigant, aussi bien pour eux qui sont bombardés de stimuli en permanence que pour les autres qui sont face à un être souvent trop intense dans ses réactions. Ils sont perçus comme des personnalités torturées et compliquées, pas forcément le genre de tempérament que la majorité des gens recherchent dans leur entourage.
Et là où le bât blesse, c’est que, comme ils sont ultra-sensibles, ils perçoivent l’inconfort que leur réaction provoque chez leur interlocuteur, et ils comprennent que quelque chose cloche, qu’ils sont bizarres et en déduisent qu’ils sont « anormaux ». Ils vont commencer à ruminer, à remettre en question leur personnalité et vont se retrouver face à une grande solitude, faite d’incompréhension et de désamour de soi. Cette conviction encombrante entraîne un mal-être qui, s’il n’est pas reconnu, peut faire souffrir toute une vie et entamer sérieusement l’estime de soi de l’enfant et ensuite de l’adulte.

Pourquoi faire passer un test ?
« Mon fils s’ennuie à l’école, il est sûrement HP », « Il est hypersensible et pique des colères, ça doit être ça !». Attention à ne pas aller trop vite en besogne, met en garde Pierre Debroux, psychologue clinicien, ancien chercheur sur le HP et chargé d’enseignement à l’Université de Mons. « Un enfant qui s’ennuie à l’école peut avoir des troubles de l’attention, un enfant qui n’a pas de copains peut juste être timide et réservé, un autre peut être curieux mais pas de manière inassouvie pour autant. La seule manière d’objectiver un doute est de passer par une analyse quantitative d‘abord et qualitative ensuite, à savoir faire passer un test de QI. Cela doit se faire chez un psychologue averti, qui fera des observations pendant le test et qui pourra ensuite analyser finement les résultats au vu de cette observation ».
Un enfant peut, par exemple, être hyper-compétent socialement, lire beaucoup, bien parler, sans être HP pour autant. L’outil scientifique qui donne accès au profil réel de l’enfant selon Pierre Debroux est le test WISC V (de 6 à 17 ans). Ce bilan permettra de mettre en évidence les ressources ou les faiblesses éventuelles d’un enfant. « J’ai toujours su que Florian était différent, mais j’ai attendu que son enseignant de 3e primaire m’interpelle pour lui faire passer un bilan », explique cette maman. Mais ce n’est pas toujours aussi évident pour tous les parents. Et c’est parfois l’enseignant qui met sur la voie quand l’élève raisonne de manière un peu spéciale, quand il comprend très vite et qu’il doit être occupé quand il a fini (avant les autres) l’activité, sous peine de perturber la classe.

La Fédération Wallonie-Bruxelles a publié en 2013 un rapport complet à l’adresse des enseignants, leur offrant des outils pour apprendre à gérer ces enfants « surdoués ». L’enjeu d’un bilan est donc essentiel, puisqu’il s’agit d’informer et d’outiller les adultes qui les accompagnent dans leur développement. Aussi bien les professeurs dans leur parcours scolaire que les parents en dehors, pour leur permettre d’agir adéquatement et en connaissance de cause. C’est aussi et surtout une manière de faire prendre conscience à cet enfant, dont l’estime de soi est souvent entamée par les moqueries et le rejet, qu’il n’est pas anormal et qu’il a juste un « moteur de Porsche sous sa petite carrosserie ». Un super moteur à huiler et bichonner, et non pas à échanger...

source et autres https://www.laligue.be/leligueur/articles/hauts-potentiels-ni-une-chance-ni-une-pathologie

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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeMar 07 Mar 2017, 18:01

Réjane Ereau 6 Mars 2017 a écrit:

Nos enfants sont-ils
en train de muter ?


Enfants précoces, autisme, hyperactivité, extra-sensorialité…
Les nouvelles générations semblent voir éclore de plus en plus
de personnalités atypiques. Est-ce vraiment le cas ?
De quoi sont-elles symptomatiques ?

Dans le service de pédopsychiatrie du Dr Lombard, arriva un jour un jeune garçon bon à l’école, mais qui se fichait de tout. Formé à la psychanalyse jungienne, le médecin le soumit à une vingtaine de questions existentielles. « Pourquoi vient-on sur Terre, quel est le sens de la vie ? » débuta-t-il. L’enfant sembla déstabilisé, mais il l’encouragea : « Ferme les yeux, va au fond de toi, prends ton temps, tu connais la réponse. » Au bout de quelques minutes, les yeux pleins de larmes, le garçon répondit : « Pour aimer. » Le Dr Lombard enchaîna : « Quand es-tu le plus heureux ? » Quand il jouait au basket. « Preuve d’un besoin de communion », analysa le médecin, qui poursuivit : « Si une très bonne amie de ta maman t’invitait deux mois en Italie, tu irais ? » Oui, « tout de suite », s’exclama l’enfant.

Ce dernier ne se fichait absolument pas de tout ! Ses centres d’intérêt étaient simplement plus élevés que ce dont le nourrissait son environnement quotidien. Pour le psychiatre, il était resté « connecté au Soi », c’est-à-dire à la globalité psychique de son être. « Chez ce type de personnalités, le goût de la découverte est plus fort que le besoin de sécurité, précise le médecin. Ils sont en recherche d’harmonie, d’information, de conscientisation. » Le Dr Lombard lui proposa de visiter son unité. « Elle accueille des jeunes de ton âge, entre 6 et 12 ans, lui expliqua-t-il. Certains se posent beaucoup de questions, ils sont là pour réfléchir et se reposer. » Le garçon accepta avec enthousiasme. « Il ne devait pas entrer à l’hôpital comme malade, mais comme soignant ! conclut en souriant le Dr Lombard. Il faut se méfier des étiquettes. Il suffit parfois de recréer du lien. Quand j’explique à ces enfants que nous appartenons à une conscience supérieure, ils cessent de se sentir des intrus. »

Une forme de porosité

Des jeunes connectés à leur Soi, le pédopsychiatre estime en rencontrer de plus en plus. Hypersensibles, dotés d’une vision globale des situations, ils ont souvent du mal à comprendre le monde dans lequel ils sont tombés, et peuvent très vite se sentir en décalage. « Depuis dix ans, j’en vois partout ! souligne le médecin. Parmi les six cents enfants dont je m’occupais à la fin de ma carrière en service hospitalier, au moins soixante étaient concernés – alors qu’ils étaient très rares il y a quarante ans. »

Comment expliquer qu’ils soient de plus en plus visibles ?

Avides d’harmonie, ils peuvent, face à une réalité sociale violente, intolérante et individualiste, devenir agressifs, se refermer ou déprimer. Etonnamment matures, ils sont aussi d’une grande insécurité. Leurs compétences cognitives déroutent, de même que leur sens aigu de la vérité, de la justice et de la cohérence. Intuitifs et réceptifs, ils répondent à des questions non formulées et résolvent facilement des problèmes, sans mettre de mots sur leur raisonnement. La tête dans la lune mais boulimiques de nouveaux apprentissages, ils s’ennuient souvent à l’école, confrontant autant leurs professeurs que leurs parents. Qui sont ces enfants ? Comment expliquer qu’ils soient de plus en plus visibles ? Pour la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, spécialiste des surdoués, tout vient de la reconnaissance, depuis une quinzaine d’années, d’une forme d’intelligence atypique, plus axée sur les compétences du « cerveau droit » que sur celles du « cerveau gauche ». « Les apports des neurosciences montrent que la structure et le fonctionnement de leur cerveau sont différents », indique-t-elle. La densité de leurs connexions neuronales s’avère plus importante, tant au niveau du cortex préfrontal – la zone la plus aboutie de l’intelligence –, que du lobe pariétal, – la plaque de redistribution de l’information dans le cerveau. « D’où, sur le plan intellectuel, une immense rapidité d’analyse, de compréhension, de traitement et de mémorisation », note la psychologue.

Autre spécificité essentielle : l’hyper-connectivité de leurs hémisphères cérébraux, liée à une structure particulière du corps calleux qui les sépare, mais aussi l’engagement préférentiel du droit, y compris pour des tâches qui font habituellement d’abord appel au gauche. « D’où une approche plus globale, plus imagée, plus affective et plus analogique des choses, qui absorbe les informations par impression et se déploie en arborescence de manière fulgurante et intuitive », poursuit Jeanne Siaud-Facchin. Ce qui les dote d’un rapport au monde intense. « Les sens plus aiguisés que la plupart des gens, ils voient tout, entendent tout, ressentent tout », détaille la psychologue, et captent des signaux que personne d’autre ne perçoit, ce qui amène parfois à développer des capacités de visionnaires, ainsi qu’une compréhension subtile, souterraine, du monde et des gens.

Le revers de la médaille ? Une énorme perméabilité affective. « Il a été montré qu’ils avaient une vulnérabilité particulière de l’amygdale, cette zone nichée au fin fond du cerveau archaïque dont la fonction est de décoder les émotions », souligne Jeanne Siaud-Facchin. Résultat : ce qui serait une broutille pour quelqu’un d’autre déclenche chez eux un cataclysme affectif. « Ils ont aussi des neurones miroirs en plus grande quantité, observe la psychologue, d’où une plus forte capacité à ressentir les émotions d’autrui. »


L’aube d’une nouvelle humanité ?

suite et source
http://www.inrees.com/articles/enfants-mutation-extrasensorialite/
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Mar 2017, 08:26

"une caresse c'est un souffle, un son est un bruit intense, un revers de fortune est une tragédie, une joie c'est l'extase, un ami c'est un amoureux, un amoureux c'est dieu,et l'échec c'est la mort"

Enfants et adultes, ils représentent environ 2% de la population. Des génies ? Pas toujours ! Et leur parcours est jalonné de difficultés et problèmes affectifs.
On les surnomme "surdoués", "enfants précoces", "zèbres" ou HPI pour haut potentiel intellectuel. Enfants et adultes, ils représentent environ 2% de la population, à l’extrême droite de la courbe du QI, au-delà de 130. On les imagine premiers de classe, rentrant de l’école avec des bonnes notes et le sourire. On les devine ensuite chef d’entreprise, décideur politique, grand professeur ou brillant artiste. Souvent, un peu prétentieux. Détrompez-vous! La vie des enfants et adultes à "haut potentiel intellectuel" n’est pas toujours un long fleuve tranquille pavé de belles réussites. Au contraire. Hyper intelligent rime souvent avec hyper-stimulé et hypersensible… Il peut y avoir en outre des déséquilibres entre raison et émotion. Une souffrance taboue qu'évoquent plusieurs témoins dans ce reportage éclairant signé Christophe Ungar.
Extrait de 36.9°, une émission de la Radio Télévision Suisse, 29 mars 2017

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MessageSujet: ENFANTS HYPERSENSIBLES, un présent pour l'avenir !    LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Mar 2018, 08:12

ENFANTS HYPERSENSIBLES, un présent pour l'avenir !
Un film de Nathalie Brochard et Jean-Yves Bilien


LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Cebe0581fdb93f000fe7266d8d698d0c88ba0f76

Non on ne devient pas, Hypersensible, Autiste, Asperger, Hyperactif... par hasard !

Présentation du projet
Un film de Nathalie Brochard et Jean-Yves Bilien

https://www.nathaliebrochard.com

http://www.jeanyvesbilien.com

Contact : hypersensiblenb@gmail.com

LE PITCH



" ENFANTS HYPERSENSIBLES, un présent pour l'avenir ! " est un projet documentaire qui est né d’un constat à partir de mon expérience en cabinet, à l’école et à l’hôpital. Constat partagé par un nombre croissant de professionnels de l’enfance. Empreints de stress et de peur, les enfants se bloquent dans leurs émotions, dans leur apprentissage, dans leur vie.

Submergés, les enfants hypersensibles ne supportent plus le tumulte de leurs pensées et de leurs émotions et déclarent des phobies sociales et scolaires. Ils perdent espoir...


Nathalie Brochard a écrit:
En qualité de psy, je constate que les enfants, les adolescents et les jeunes adultes sont de plus en plus nombreux à venir consulter avec comme point commun : leur hyperémotivité.

Je me rends bien compte que tous ces enfants très intuitifs requièrent une pédagogie adaptée et bien qu’ils possèdent tous une intelligence fine dans un domaine en particulier, ils se sentent très mal. Toutes leurs ressources sont alors bloquées.

Ils sentent finement l’atmosphère d’un lieu, absorbent votre émotion et la ressentent comme si c’était la leur mais de manière exacerbée. Leurs sens sont amplifiés.

Prenant conscience que le problème dépasse la sphère familiale et touche le rythme de vie, l’alimentation, l’environnement et l’éducation, je décide d’explorer ce que disent les experts en neuroscience concernant cette particularité cognitive et sensitive.

Et un voyage passionnant commence à la rencontre de chercheurs de tout horizon qui nous éclairent sur l’impact des facteurs environnementaux concernant l’hypersensibilité et ses symptômes variables selon les individus : les DYS (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie), l’hyperactivité, les troubles de l’attention, la phobie sociale, voire l’autisme.



PRÉSENTATION DU PROJET  https://www.proarti.fr/collect/project/enfants-hypersensibles-un-present-pour-lavenir/0
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MessageSujet: Re: LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP?   LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Icon_minitimeLun 08 Oct 2018, 19:10


Sommes-nous prêts à élever des rebelles ?


LES ENFANTS INDIGOS...une autre approche...Enfants dits HP? - Page 2 Sommes-nous-pr%C3%AAts-%C3%A0-%C3%A9lever-des-rebelles-_

Dans son livre Le mythe de l’enfant gâté, Alfie Kohn nous bouscule sur les croyances à l’origine de nos pratiques éducatives, autant individuellement que d’un point de vue social. Il nous invite à envisager ce que cela donnerait d’élever des enfants rebelles, capables de s’opposer autant à un groupe de harceleurs qu’à une loi injuste (ou une règle familiale dont ils ne comprennent pas l’intérêt ).

Il nous dit : « Encouragez les jeunes à s’attacher aux besoins et aux droits d’autrui; à étudier les pratiques et les institutions qui empêchent de rendre plus belle la vie de tout un chacun; à prendre leur courage à deux mains pour remettre en question ce qu’on dit de faire et parfois, à se préparer à enfreindre les règles ».

Il ne s’agit pas d’encourager chez leurs enfants une opposition systématique à tout et tout le temps. Il parle plutôt d’un « scepticisme réfléchi« , un « esprit de rébellion mûrement pesé« . Cet esprit de rébellion réfléchi consiste à se demander quelles règles valent la peine d’être suivies et pour quelle raison.

Kohn nous propose de réfléchir aux différences entre insolence, cynisme, arrogance et rébellion:

l’insolence est une résistance non argumentée et irrespectueuse,
l’arrogance est une remise en question des idées des autres sans question,
le cynisme est le rejet automatique de tout ce qui vient de l’extérieur,
la rébellion est la capacité à être critique à l’égard des idées d’autrui autant que des siennes, à analyser les faits et les preuves, à prendre le risque de faire ce qui est juste même si cela va à l’encontre de la loi ou des normes sociales.
Si on est seulement critique à l’égard des idées d’autrui, on risque l’orgueil et l’immobilisme; si on est seulement critique vis-à-vis de ses propres idées, on risque la timidité et l’indécision. – Alfie Kohn

Ainsi, Kohn remarque que l’éducation est politique (et c’est une conclusion à laquelle je suis arrivée moi-même depuis quelques temps et qui ne me quitte plus).

Contester les modes d’éducation traditionnels, ou suggérer qu’on pourrait aider les enfants à défendre ce qui leur paraît juste, ce n’est pas introduire le politique dans la parentalité. Il y a toujours été. – Alfie Kohn

Alfie Kohn regrette ce qu’il désigne sous le terme de « trouble de l’assentiment respectueux » (TAR). Les symptômes du TAR sont : une foi inconditionnelle en l’autorité, une obéissance aveugle aux règles, une incapacité à questionner la finalité des règles et l’éthique des lois, une immobilité face à l’injustice et à l’indignité, une incompétence au débat d’idées sans pugilat (voire carrément l’absence de l’idée même du débat possible). Il s’amuse que ces « symptômes » soient portés aux nues comme preuve d’une socialisation réussie et qu’il existe une contradiction flagrante entre les ambitions scolaires (former des citoyens éclairés capables d’esprit critique) et la réalité (élaboration de règlements intérieurs sans consultation des élèves, système de récompenses/ punitions, élèves qui contestent certaines décisions étiquetés comme « fauteurs de trouble » sans prise en compte de la pertinence des arguments soulevés…). Kohn nous avertit qu’une société dans laquelle personne n’est prêt à être qualifié de fauteur de troubles, de rebelle est un lieu où l’abus de pouvoir est certain.

La vérité, c’est que si nous voulons que nos enfants soient capables de résister à la pression de leurs semblables et deviennent des adultes qui n’hésitent pas à défendre leurs principes, nous devons nous employer à accueillir les arguments résolus qu’ils nous opposent. Nous devons surmonter notre besoin de remporter la dispute et d’imposer notre volonté, notre peur d’être perçus comme faibles ou permissifs si nous accordons à nos enfants le droit à la contestation. – Alfie Kohn
suite
 http://apprendreaeduquer.fr/sommes-nous-prets-a-elever-des-rebelles/
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