ANTAHKARANA
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 « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »

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AMBRE

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MessageSujet: La maladie permet de se ressourcer   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMar 29 Mai 2007, 18:18

La maladie permet de se ressourcer
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« la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Chakrasqk2


Entretien avec Marguerite Kardos


[color=white][b]Les médecins taoïstes positivent plus que nous la maladie. Pour eux, au-delà d’un message du corps en détresse, elle offre la possibilité d’un ressourcement dans le « Vide médian », qui unit le Yin au Yang, le silence à la parole, le féminin au masculin.


M. KardosSpécialiste de Sumer mondialement reconnue, linguiste maniant une vingtaine de langues anciennes, Marguerite Kardos est naturopathe et pratique l’énergétique chinoise traditionnelle. Elle est aussi, avec Jean-Yves Leloup, Michel Cazenave ou Christian Jambet, l’une des personnalités fortes de l’Institut Transdisciplinaire de Recherches et d’Etudes Comparées (ITREC) et participe depuis le début aux activités de « Terre du Ciel ». Nous lui avons demandé de nous parler des passerelles entre le corps, l’esprit, l’âme, et de nous dire quel sens a cette vision tripartite de la nature, notamment pour les Chinois auprès de qui elle a appris à soigner.

Nouvelles Clés : Lorsque nous sommes fatigués, déprimés, est-ce parce que nous manquons d’énergie ou parce que nous la bloquons - les praticiens de l’énergétique chinoise comme vous cherchant à la refaire circuler ?

Marguerite Kardos : L’énergie a constamment besoin de se relancer, de se renouveler, de se raviver. Elle est UNE, mais ses expressions sont multiples et différenciées : il y a de l’énergie originelle, l’énergie ancestrale, l’énergie alimentaire, respiratoire, l’énergie de défense... Les Chinois l’appellent Qi, ce qu’on pourrait traduire par Souffles(au pluriel). Le Qi est l’un des « trois trésors », qui sont : Jing, Qi, Shen. Le Jing est le principe vital « silencieux, ineffable, insondable » qui constitue le tréfonds de toute matière, la matrice de toute forme, c’est la trame yin très profonde de toute vie. Sa fluidité est comparée à l’eau. Mais le Jing serait inerte sans l’ardeur du Shen qui est pure lumière et liberté créatrice, qui va pénétrer le Jing pour le dynamiser. L’énergie ne se promène donc pas toute seule, sans support, c’est un système ternaire. Nous sommes en constante métamorphose, les « Trois trésors » produisent Hua, la transformation. L’homme est un « nœud » de jonction, d’échange, un lieu d’interaction des souffles du Ciel et de la Terre. La conception chinoise de l’univers est organique et unitaire, tout se relie et tout se tient par le « Souffle primordial ». Son mouvement est ternaire : souffle yin (la douceur réceptive), souffle yang (le dynamisme actif) et le souffle du vide médian (ce qui se passe « entre » et permet au deux de se dépasser). Cet espace de rencontre devient un lieu de transformation, de métamorphose. Le vide médian est une actualisation du Vide originel du « Ciel antérieur ». François Cheng sait en parler à merveille !

Toute vie peut être comprise comme un couplage yin/yang, dont le rapport est assuré par le vide médian. Je ne pourrais pas vivre si je n’étais en permanence ressourcée par ce vide profond qui règne entre deux respirations, dans l’échange entre deux regards, entre deux mots, entre l’origine et le retour, entre le oui et le non. Ce vide médian se forme constamment, il m’informe, me transforme et renouvelle toute relation. A l’origine de mon être, bien avant ma conception et même avant le cosmos, ce vide est une potentialité d’existence - dont l’astrophysique moderne commence à parler quand elle évoque la matière/énergie qui existe en puissance dans le vide primordial, dont elle dit qu’il est « poissonneux » !

Quand on se plaint : « Je manque d’énergie », on pense souvent au yang, à l’énergie que l’on aimerait déployer pour aller travailler, ou faire ses courses, se rendre utile, bref agir.

Mais notre économie interne nous garde bien de dilapider toutes nos potentialités vers l’extérieur, comme nous aurions tendance à faire. L’alternance jour/nuit, ou inspir/expir, ou yin/yang, permet l’échange des polarités en moi : ma part visible doit régulièrement se ressourcer dans ma part invisible. Dit autrement, je tiens debout, en position verticale par mon axe Nord-Sud, que la médecine chinoise appelle l’axe reins-cœur (reins et cœur sont garants de l’immortalité dans l’ancien Egypte, on ne les retirait jamais des momies). Cet axe représente mon intériorité profonde, intime, secrète qui est constamment « testée », vérifiée par le plan horizontal Est-Ouest : mon être au monde. L’état hépato-biliaire, pulmonaire et intestinal dévoilent les difficultés relationnelles que nous vivons avec les autres, dans la vie professionnelle, familiale, psychologique, sociale, amoureuse, artistique, religieuse, métaphysique. Les énergies se croisent, s’échangent et se conjuguent en Cinq éléments, en cinq mouvements. A chaque élément appartient une « entité viscérale » avec un rôle spécifique , - l’âme chevillée au corps. Si l’organe est en souffrance, certaines difficultés émotionnelles vont apparaître et bien sûr vice-versa, quand l’état émotionnel est secoué, l’énergie de l’organe en pâtit.

Donc, quand je dis : « Je manque d’énergie » pour assumer tout ce que je devrais faire, cette fatigue me questionne autant sur le sens de ma vie psychique et spirituelle que sur une meilleure répartition de mes heures de travail et de repos, sur mes aspirations profondes ou sur mes dépenses et de mes dépendances, sur une nourriture plus équilibrée en yin ou en yang - et cela comprend aussi ma façon de me nourrir d’images, de sons, de paroles ou de pensées.

L’Occident découvre de plus en plus que l’extérieur commence dans la profondeur à l’intérieur, et le visible par l’invisible. Le Qi s’enracine dans le Jing infiniment obscure...

N. C. : Mais aussi, donc, que le shen lumineux l’inspire.

M. K. : Oui, heureusement. Le Shen, c’est l’étincelle d’amour qui chante dans nos cellules, qui rayonne à travers nos yeux, qui maintient le monde en cohésion. C’est l’inspiration, la créativité, le don de partage, d’être éveillé par la beauté, par la musique... ou par une rencontre : si en ce moment, tous les deux, nous communiquons, c’est parce qu’il y a du shen qui nous unit. Communiquer avec un comateux, en lui faisant entendre la voix d’un être cher, c’est l’œuvre du shen. Mais comment le shen se manifesterait s’il n’avait pas de base, s’il n’était pas accueilli par une matrice ? La base, cette matrice est le jing, l’insondable mystère féminin comparé à l’eau, sans laquelle aucune graine ne peut pousser, même si brille le soleil d’un shen magnifique. Quand vous rencontrez quelqu’un, la brillance de son regard et sa façon de vous serrer la main révèlent immédiatement comment le shen mobilise son Qi. Les thérapeutes savent que le plus souvent il faut commencer par recharger le jing.

N. C. : Si le jing est comme l’eau et le shen comme le soleil, à quoi se compare le Qi, qu’ils mettent en branle et dont nous parlons de plus en plus souvent en Occident ?

M. K. : Le Qi est comparé au vent, les souffles circulent entre les différents plans. Je ne suis pas seulement un être biologique appartenant à une famille, à une société, à une culture dont je suis responsable. Je suis également faite d’énergie incréée, non substantielle. De quelle manière j’en suis responsable ? J’ai, comme nous tous, un « mandat céleste », une tâche individuelle à accomplir sur cette terre, et pour cela, il me faut incontestablement de l’énergie. Il se trouve que, souvent, nous ne savons pas entendre, venant du fond de nous, la voix qui nous inspire notre tâche singulière. Or, la maladie peut précisément nous servir à affiner cette écoute, à faire le point. Quand on me demande quelles maladies je soigne, je réponds que non, je ne soigne aucune maladie, je ne soigne que la santé. Or, dans le mot « santé », ma pratique me montre depuis trente ans, qu’il faut y inclure les phases sombres autant que les phases lumineuses. Seules les difficultés peuvent nous faire mûrir, grandir, évoluer, nous rendre plus humble, nous permettre d’entrer plus profondément dans le questionnement essentiel, à percevoir notre propre « scénario » de vie.

Chez les Sumériens, le thérapeute devait aider son patient à pouvoir répondre à tout instant à la question que lui poserait son ange gardien au moment de sa mort, au nom de l’Absolu : « Qu’as-tu fait de ma gloire ? » Celui qui ne peut pas répondre ne passe pas le seuil ! Autrement dit : avons-nous transformé les ténèbres rencontrées en nous-même et autour de nous en plus de compassion, en plus d’amour, en tendresse, en écoute, en pardon, en tolérance, en joie ? À Sumer, le mot maladie n’existe pas, on dit : enténèbrement. Tomber malade, c’est perdre la « lumière de gloire ». Et guérir (symbolisé par l’idéogramme du serpent), c’est traverser les épreuves, acquérir une nouvelle force grâce à la maladie. Nous ne sommes pas sur terre pour ne pas tomber malade, mais peut-être pour apprendre à franchir des ponts, des épreuves, et à transformer, chacun à sa manière unique, l’obscurité en lumière.

N. C. : La parabole christique des « talents » reprend cette idée...

M. K. : Oui, en demandant : qu’as-tu fait de tes talents ? Les as-tu utilisés pour ta propre gloire, ton narcissisme, ton confort, ton désir de séduction, ta gourmandise d’acquérir toujours plus ? Les as tu gaspillées ? Ou as-tu su les utiliser pour sonder ce nom secret, cette vibration infiniment profonde qui existe en chaque cœur ? On ne peut pas formuler ce « mandat céleste » qui attend de nous sa réalisation, mais on le sent. C’est justement cela le shen : le feu de l’intuition, de l’inspiration, l’ange qui nous guide. Des tablettes sumériennes nous parlent de « réveiller le secret du cœur ». Telle est la tâche du thérapeute : pas seulement soulager un mal de tête ou une diarrhée, mais relier son patient à son enracinement dans l’invisible, au secret de son être. Dans le cœur éveillé, dans un commencement, un état auroral. Ce n’est pas spectaculaire, on constate une pacification : « Je ne tombe plus dans la victimisation », ou « J’aime mieux mes enfants », ou « J’ai décidé de chercher un nouveau travail », ou « Je réponds à des besoins en moi, auxquels je n’avais jamais accordé d’espace, danser, ou peindre, ou partir en randonnée, avant j’étais trop accaparé par mon travail, ma famille, mes soucis. Soigner, c’est donc beaucoup plus mystérieux et plus fort et plus exigeant que de juste vouloir rétablir une situation confortable. Si l’on reçoit une épreuve, c’est pour évoluer, pour grandir, se transformer, voir plus grand, plus large, plus profond, c’est pour renouveler tout de l’intérieur, avec plus d’amour, plus de patience, plus de force. Aujourd’hui, on cherche peut-être trop une efficacité à courte durée. Alors qu’il peut s’avérer excellent d’entrer en soi grâce à une grippe, à une fracture, ou à un autre trouble. Me sentir petit, me retrouver dans ce « vide médian » entre l’ancienne situation et une situation future, peut m’aider à voir mon devenir à partir de ce secret infini que je porte, innommé et innommable, inaudible, imperceptible, et pourtant extrêmement dense, intense, impérieux en chacun de nous, comme une mise à l’impératif de l’être, une exhortation à se mettre debout !
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMar 29 Mai 2007, 18:19

« la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Normal099199be21914bf69va0


N. C. : Mais la crise ou la maladie peut aussi nous écraser...

M. K. : C’est bien pourquoi il faudrait soigner le yin, par prévention. Par exemple les reins sont porteurs de la volonté de vivre, de la confiance en soi, de la possibilité d’avoir une assise ! Beaucoup de nos contemporains « flottent », par manque de terre et d’eau : ils n’ont pas les pieds sur terre. En médecine chinoise, on dit qu’ils ont la racine -les reins- faibles. « S’adosser au yin », c’est d’avoir les reins solides, on peut les fortifier par exemple par le chi-gong ou le taï-chi-chuan. Les reins correspondent à l’intériorisation. Quand l’ours se retire dans sa grotte, à l’arrivée de l’hiver - temps de la tortue noire, c’est pour se renforcer les yin. Nous devrions faire de même. Pour nous renforcer la racine, descendre un peu plus « amoureusement » dans notre intériorité, dans le temple du silence, remercier nos ancêtres, leur pardonner leurs inaccomplissements, nous réconcilier avec eux - et nous ressourcer en pratiquant la respiration méditative... . Mais nous vivons désormais comme si les cycles des saisons ou du jour et de la nuit n’existaient pas. Nous voudrions travailler autant en hiver qu’en été, la nuit que le jour ! Moi aussi, bien sûr ! Trop d’affaires en cours et nous oublions de nous replier dans le silence intérieur, écouter notre voix profonde, et refaire nos réserves en hiver. Nous sommes donc menacés d’épuisement, parce que nous avons perdu la perception subtile des rythmes naturels, sur lesquels sont fondées, par exemple, les prières des grands systèmes religieux, qui dépendent de l’angle du soleil à la surface de la terre.

N. C. : Et quand arrive le printemps ?

M. K. : C’est le temps du dragon vert, avec l’éveil du yang. L’énergie renaît, bourgeonne, ressort. Les organes maîtres sont alors le foie et la vésicule biliaire, on les appelle « boucliers ». Egalement : « général de l’armée » et « chef de guerre », pour dire qu’on bouillonne facilement, on est prompt à la colère, à l’irritation, au jugement, à l’intolérance par trop de bile chaude. Au printemps le désir de la Quête se réveille, les projets de voyages - particulièrement si les reins ont été reconstitués en hiver ! La créativité surgit alors avec audace et impétuosité, tant pis pour l’entourage ! On refait le monde.

La phase montante du shen nous emmène dans l’été, en cette saison le cœur est sous la protection du phénix rouge. Les Anciens confirment qu’il y a un cœur émotionnel et un cœur « empereur ». Seul le « cœur vide a puissance sur toute chose ». Il est générosité, miséricorde, bienveillance, joie, - pas seulement durant l’été !

Puis, le yang décline doucement et l’automne arrive, c’est le temps du tigre blanc, une saison pour engranger, faire le bilan, le deuil aussi, à s’occuper des poumons et du gros intestin, à trouver son espace individuel, tout en respectant l’autre, à se libérer des dépendances émotionnelles périmées. Notre tâche, difficile, consiste à transformer la tristesse en compassion et en espérance. Il en faut du shen pour ça !

Au centre de l’entrecroisement des saisons se trouve la Terre. Elle s’occupe, à travers la rate et l’estomac, de la digestion, de la transformation, de la transmutation, de la compréhension, de l’intégration, du renouvellement... Mais si la Terre est trop forte en moi, elle va déborder sur le Feu et l’éteindre, me coupant de la Grâce, du shen ming en chinois, de « la lumière de l’Esprit ».

N. C. : Quand donc la Terre est-elle « trop forte » en moi ? Quand je suis vorace, cupide ?

M. K. : Pardon, je voulais dire qu’elle peut être fort « encrassée » par trop de pensées et de soucis, trop d’aliments sucrés et par l’alcool. Les compensations consolatrices incitent à la stagnation, ne favorisent pas beaucoup le dialogue transformateur... Comment entendre l’appel du shen, le « secret du cœur », si je suis emmurée dans ma vérité monolithique, ma certitude infaillible ? Le blocage de la Terre empêche les autres éléments à circuler : l’Eau est indispensable pour la confiance, le Bois pour l’élan créateur ; le Métal pour l’acte juste, le Feu pour la Vive Flamme.

Y a-t-il de pire calamité que de ne jamais se remettre en question ?

Justement, selon la médecine sumérienne, la santé se repère à trois critères : avoir le don de remercier (pour tout ce qui nous arrive)le don de pardonner, et être joyeux.

La cause de la maladie est principalement le non-pardon à soi-même ou à quelqu’un d’autre. Le patient devait examiner ce qui l’empêchait de pardonner. Après quoi, on en venait à décrire son trouble, ses symptômes. Il fallait replacer son histoire personnelle dans une méta-histoire, symbolique, mythique, ce qui a opéré une délivrance. Et le thérapeute lui indiquait comment soigner sa santé, en visant les trois critères dont nous venons de parler. Etre responsable, autant que possible, de sa santé, par respect à son entourage peut être un acte de bienveillance. C’est pourquoi, dans toutes les médecines sacrées, qu’elles soient sumérienne, égyptienne, ayurvédique, chinoise, etc, il est conseillé un suivi, particulièrement aux changements de saison, aux équinoxes et aux solstices, et pour chacun le jour de son anniversaire. Pour célébrer et nourrir le Nouveau qui se prépare. Pour transformer l’épreuve en « berceau de la joie ».

La science occidentale petit à petit a saucissonné l’homme, en de nombreuses spécialités : psychologie, biologie, émotions... avec une impuissance à rassembler les fleurs en un bouquet, on y perd le fil. Même dire que nous sommes un triangle « corps-âme-esprit » apparaîtrait trop schématique et réductif pour des Sumériens ou des Chinois.

N. C. : La tripartition « corps-âme-esprit » n’est-elle pas au centre de la vision chrétienne, à laquelle vous n’êtes pas insensible ?

M. K. : Justement, Jésus a soigné la santé ! Chacun de ses gestes, chacun de ses mots était guérisseur, libérateur, transformateur. Derrière chaque guérison on sent briller des interrelations extrêmement riches. C’est probablement la pensée grecque qui a synthétisé et résumé de cette façon l’expérience des Anciens, sur les neuf corps qui nous constituent. Les neuf enveloppes de Tout-Ankh-Amon témoignent de cette perception à la fois cosmique, transfigurante et ascensionnelle de l’Homme. Le résultat actuel, c’est que, finalement, le pneuma grec, qui faisait penser au chi chinois, s’est retrouvé dans l’Église, mais il a déserté la médecine. On ne peut pas parler, dans nos facs de médecine, de l’Esprit Saint ! Alors que, chez les Chinois, même après cinquante ans de dictature maoïste, allez interroger des jeunes de vingt ans sur les « trois trésors », ils vous répondront impeccablement ! Cela m’a d’ailleurs énormément surprise, la première fois. J’ai demandé : « Mais... comment savez-vous cela ? » Ils m’ont répondu : « Mais enfin, nous l’apprenons à l’école ! » Ils apprennent que nous sommes faits d’invisible et que la matière extérieure est comme une expression figée d’une dynamique profonde, faite d’un entrecroisement de souffles ! Cela correspond bien sûr à ce qu’enseigne l’énergétique chinoise.

Vous et moi, nous sommes liés en quelque sorte, par « Dialogues avec l’ange » qui évoque cette tripartition. Me permettriez-vous d’en rappeler un court passage ?

« Tout est corps. Ce qui est insaisissable pour toi, l’âme, pour moi est un mur épais. L’âme est le vin, elle porte l’ivresse. » (18 L)

« L : Parle-moi de l’interdépendance du corps, de l’âme, de l’esprit. - Si tu dépends du corps, tu n’es que corps. Si tu dépends de l’âme, tu n’es que corps animé. Si tu dépends de l’esprit, tu n’es qu’un homme. Si tu dépends de LUI, tu es tout. Ne dépends que de LUI, alors corps, âme, esprit et LUI seront unis ! A sa dépendance, tu peux reconnaître chacun. » (33 L)

« Chaque organe de ton corps est l’image d’une force de l’Univers. C’est d’elle qu’il reçoit sa force. Le battement de cœur de l’Univers est un avec le battement de ton cœur. Chaque organe est sacré. (24 L)

Vous savez qu’un thérapeute qui pratique l’énergétique chinoise traditionnelle, « mesure » ce « battement » de la vitalité de son patient en lui prenant les pouls « chinois », aux poignets, aux carotides, aux pieds... ce qui lui permet de faire un bilan énergétique, puis de « réaccorder » la personne, comme un instrument de musique. Le thérapeute ne peut pas écrire votre « partition » (c’est-à-dire votre « mandat céleste »), mais il peut vous aider à la jouer sur un instrument accordé. Quant à l’intensité de votre façon de jouer, j’ai pu me rendre compte au fil des ans, combien elle dépendait de l’écoute que vous êtes capable d’accorder au sens profond de votre vie.

De plus en plus d’Occidentaux, y compris médecins, s’intéressent sincèrement et passionnément à tout cela, avec une exigence grandissante, qui me rend optimiste. De toute façon, les évènements nous obligent à évoluer. Savez-vous que la médecine spatiale russe a été obligée de renoncer aux antibiotiques et aux corticoïdes ? C’est qu’ils ont failli perdre des cosmonautes, en les soignant avec ces procédés très lourds, alors que, dans l’espace, les molécules se modifient de façon incontrôlable - si bien qu’un abcès dentaire a pu dégénérer en septicémie en très peu de temps et qu’il a fallu rapatrier d’urgence un gars qui venait tout juste de décoller - vous imaginez le coût de l’opération ?! Eh bien, devinez comment ils se soignent, maintenant, dans leur station orbitale ? Par acupuncture ! C’est la seule médecine vraiment sûre et efficace dans l’espace !

Cela dit, même l’acupuncture peut servir à des fins égoïstes. Or, finalement, la seule question qui compte est de savoir si je sers la vie, donc l’amour. C’est en assistant, médusée, à l’écrasement de la révolte de Budapest par l’Armée Rouge, en 1956, que je me suis posée des questions métaphysiques et que j’ai eu envie d’aider l’autre à guérir. Chacun de nous tombe, un jour ou l’autre, sur la question : « Sais-tu aimer ? »

Propos recueillis par Patrice van Eersel

Cet article a été diffusé la première fois dans le magazine Nouvelles Clés n° 49, en mars 2006.
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMar 29 Mai 2007, 18:20

LE SHEN




Le Shen est le reflet

de la vitalité, de la conscience et des cinq Emotions.



La vivacité du Shen se note dans l’éclat regard et en particulier dans celui de la pupille le jour et dans les rêves la nuit.



Le Shen est

la relation à soi d’abord, puis à l’autre et enfin l’univers.


« Nourrir le Shen est la tâche suprême,
nourrir le Corps est utile, quoique secondaire »

Huang Di.
SHEN (a proprement parlé)

En relation avec le Cœur, il Coordonne le psychisme et configure l’être humain. C'est la conscience organisatrice qui permet la cohérence de l'activité organique. Il correspond à l'élément FEU.



Le Shen est l’Esprit ; la conscience acquise durant les premières semaines, les premiers mois, les premières années de vie.

Il est responsable de la cohérence de la personnalité, c’est lui qui donne à l’être humain la capacité à gérer les situations les plus difficiles dans les meilleures conditions au milieu environnant, en tenant compte des énergies intérieures et extérieures.

Il fournit le juste équilibre, et s’il fonctionne correctement, l’esprit est clair, le discours intelligible, le cœur serein. Il se manifeste alors, sous forme d’expression créatrice et de communication résultant de l’harmonie de tous les organes internes.



Il faut entretenir et cultiver son Shen, toute sa vie durant, afin d’éviter que celui-ci se détache de son corps entraînant à sa suite la disparition du Hun, du Po... donc la mort.

Il est également fondamental d’apprendre à commander, à concentrer son Shen. Les activités comme la relaxation, la méditation, des Qi Cong, le Taï Chi Chuan... tendent vers cette maîtrise du Shen, pour qu’au terme de sa vie terrestre, on puisse vivre en toute sérénité et en toute quiétude les différentes étapes de la mort ou plutôt du passage vers autre chose, c’est à dire une mort naturelle (passage naturel de l’état matériel, visible, palpable, vers un état de Vide).

Le Shen commence donc à s’échapper du corps suivi naturellement du Hun. S’il persiste en la personne un état conflictuel, s’il est tendu par des problèmes psychologiques qu’il n’a pas réussi à résoudre, le Hun risque d’être retardé dans son départ. Ensuite le Po accompagne dans sa décomposition progressive.

L’Esprit peut quitter le corps alors que le Hun et le Po demeurent.

Ce sont le coma ou la perte de la conscience. Cet état peut durer quelques minutes, quelques mois ou même plusieurs années.
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HUN


Le Hun "Esprit de naissance" est l’âme (la nature innée) qui est Yang (proche du Qi) en relation avec le Foie. le BOIS,

C'est le Génie des nuages, la lumières de la conscience et de la raison.

Après la mort le Hun devient Shen, Esprit, pour revenir au Tao.

Il se rapporte à l’Esprit, c’est en quelque sorte le précurseur de l’Esprit qui existant avant la vie, va être transmis par les générations précédentes.

Il génère des projets et donne toute sa richesse à l’inconscient (rêves, désirs...).

Normalement le Hun « alimente », « retient » le Shen , s’il disparaît le Shen ne sera plus contrôlé, il aura perdu son maître : c’est ce que l’on appelle la folie ou la démence observée chez les personnes âgées.

Il en est ainsi de la maladie d’Alzheimer ou la perte du Hun se manifeste par des troubles de la mémoire, une hypersomnie, un état égocentrique, de la gloutonnerie, un incontinence urinaire ou fécale, une manipulation des excréments....

Une explication de la démence sénile : la personne âgée étant de plus en plus isolée, n’a plus de points de repères et perd progressivement toute raison de vivre. Si elle a peur de la mort, elle va être retenue physiquement sur cette terre.

Le Shen le Po... sont toujours présents, par contre le Hun se détache épisodiquement ou définitivement du corps.

Il est une force dynamique qui déclenche les impulsions nécessaire pour entreprendre une action.

Il est en relation avec l’atavisme, l’instinct héréditaire, la force de la parole, les pulsions, les passions. Il contrôle l’imagination et il est l’affirmation de soi.

Il est en rapport avec les mécanismes de la naissance et la relation paternelle.

Sa déficience réduit les impulsions, les désirs, l’enthousiasme, entraîne un appauvrissement de l’imaginaire et une incapacité à prévoir des plans dans le futur.

Lorsque le Hun est perturbé, le sommeil est agité, avec des rêves violents ou des cauchemars, l’imaginaire est débridé, les pulsions incontrôlables et la colère peut devenir de la violence quand le Hun est en excès.

L’âme s’envole, s’extériorise mais a besoin de l’âme corporelle pour avoir un point d’attache au corps. Une âme séparée de son âme corporelle est vouée à la perte.




PO


Le Po est l’âme corporelle qui est Yin, (proche du sang) en relation avec le Poumon. Le métal, c'est le Génie blanc, le souffle intérieur.

Après la mort le Po tombe et devient Kouei, le revenant, le spectre, le fantôme.

Le Po est la forme physique innée ; on le reçoit aussi héréditairement.

Il conditionne le développement de la forme physique, le fonctionnement du corps et des organes, des mouvements. C’est la partie de conscience la plus proche du corporel.

Il détermine certaines actions et réactions de l’organisme destinées à lui permettre de choisir, sans intervention mentale ce qui lui utile à sa survie et à repousser ce qui est nuisible, permet de passer d’une étape à une autre, de créer de nouvelles structures.

Il s’exprime dans les instincts primaires (succion, déglutition…) dans l’instinct de conservation lié dans l’inconscient à l’attachement au corps, dans l'impulsion psycho-corporelle, contrôle la gestion corporelle et la gestion du stress.

Lorsque le Po est déficient, cela entraîne une perte de l’instinct de conservation, de la vulnérabilité , du désintérêt. Elle entraîne de la mélancolie, comme un deuil qui ,ne s’achève jamais et le refus d’accueillir le nouveau .

Lorsque le Po est perturbé, on observe un état obsessionnel, avec une crainte de l’avenir, et le besoin de tout contrôler apparaît.



YI


En relation avec la Rate, la TERRE.

C’est la partie de notre mental responsable de l’enregistrement des expériences, de leur classification, de leur conservation de leur compilation de leur restitution.

Directement relié à la mémoire, il gère la capacité d’intégrer et de reproduire des informations, ces deux phases étant complémentaires dans l’apprentissage.

Lorsque le Yi fonctionne , on comprend aisément, on retient facilement, on conçoit bien et on énonce clairement.

En cas de déficience, la mémoire est faible, la conceptualisation confuse ; la mémoire devient obsessionnelle, il est impossible de se détacher des expériences passées, des idées fixes encombrent le mental.

En excès, l’anxiété ou l’inquiétude chronique priment.




ZHI


En relation avec les Reins, l'EAU.

Fonction : Force de caractère et sens des décisions, prise de décision, mouvement et énergie sexuelle.

Correspond à la volonté, à la détermination, à la capacité de réaliser une intention. Il est indispensable pour finir une action, sans se laisser détourner par les obstacles. Il apporte autorité et affirmation de soi.

Son excès produit des acouphènes, diarrhées, palpitations.

Sa déficience produit la peur, un caractère indécis et changeant, le découragement, la démotivation, la fatigue, le manque de vitalité, l’impuissance, la dépression et la soumission à l’adversité.

De la peur; nous en souffrons tous plus ou moins, comme en font foi nos difficultés à exprimer nos émotions. A l’extrême cette peur conduit à la paranoïa.

Lorsque le Zhi s’exprime trop, on observe témérité, tyrannie, entêtement.

Tous ces manques ou ces excès sont des manifestations réactionnelles à des besoins non comblés ou à l’échec de l’expression de soi.

http://site.voila.fr/chine_eternelle/medecine/shen.htm
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MessageSujet: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2007, 11:09


« la douleur s’éprouve
mais ne se prouve pas »

« la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Lafeebf4
Le Breton D :
Anthropologie de la douleur


Fibromyalgie http://fr.wikipedia.org/wiki/Fibromyalgie

Le nom « fibromyalgie » vient de « fibro » qui veut dire tissu fibreux (comme les tendons et ligaments), « my » qui veut dire muscles et « algie » qui veut dire « douleur ». Bien qu’appelée fibrosite pendant plusieurs années, fibromyalgie est maintenant le nom que l’on préfère. Sa prévalence est évaluée à 2 % de la population dont 80% sont des femmes.


Qu’est-ce que le syndrome de la fibromyalgie ?

Le syndrome de la fibromyalgie (appelé aussi FMS ou FM) est un état complexe et chronique dont les symptômes principaux sont des douleurs diffuses, de la raideur musculaire et des troubles du sommeil accompagnés de fatigue.

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Qu’entend-on par douleurs diffuses ?

Les personnes atteintes de fibromyalgie déclarent habituellement avoir « mal partout ». Elles ont des difficultés à identifier les endroits douloureux, parce que la douleur de la fibromyalgie est diffuse, c’est-à-dire qu’elle n’est pas concentrée dans une seule région du corps. Elle est plutôt diffuse à travers le système musculo-squelettique – qui comprend les muscles, les tendons et les ligaments – dans plusieurs régions du corps, de la tête aux pieds.

La douleur de la fibromyalgie peut changer d’aspect. Parfois elle est décrite comme une brûlure, des tiraillements, des picotements, une douleur lancinante, ou des fourmillements.

Un excès d’activités ou au contraire l’inactivité, les conditions atmosphériques, le stress, tous ces facteurs peuvent aggraver la douleur, tandis qu’à d’autres moments, les symptômes s’améliorent provisoirement ou au contraire, s’empirent sans raison évidente.

La douleur de la fibromyalgie peut aussi changer d’endroit. Un jour, ce seront les hanches et les côtes qui seront particulièrement douloureuses, le lendemain la nuque, les épaules et le bas du dos.

La douleur peut être lancinante ou brûlante aux attaches musculaires au niveau des articulations importantes, surtout après des activités physiques.


La raideur est-elle un symptôme important ?

La raideur peut s’avérer être un problème considérable pour les personnes souffrant de fibromyalgie. Une telle raideur peut être particulièrement apparente au réveil, après des périodes prolongées assise ou debout, ou coïncider avec des changements de température ou d’humidité relative.

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Comment est le sommeil des personnes souffrant de fibromyalgie ?

Le sommeil des patients fibromyalgiques est souvent mauvais, émaillé de nombreux réveils et souvent non réparateur. Les personnes souffrant de fibromyalgie ont tendance à se réveiller ayant mal partout, et plus fatigués qu’au moment du coucher.

D’autres troubles du sommeil peuvent se déclarer lorsqu’on souffre de fibromyalgie. Ceux-ci comprennent l’apnée (respiration interrompue), la myoclonie nocturne (des spasmes dans les bras et jambes), les jambes sans repos et parfois du bruxisme (grincements de dents).

La fatigue varie de personne à personne. Elle peut passer d’un léger sentiment de fatigue à un épuisement comparable à une grippe.

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Quels sont les symptômes associés au syndrome de la fibromyalgie ?

· Maux de tête croissants ou douleurs faciales : Les migraines ou des maux de tête vasculaires peuvent être fréquents. On estime qu’un tiers des patients souffrant de fibromyalgie ont des douleurs et des troubles au niveau de l’articulation de la mâchoire.

· Plaintes gastro-intestinales : Beaucoup de personnes souffrant de fibromyalgie font l’expérience de troubles digestifs, de douleurs abdominales, de ballonnements, de constipation et/ou de diarrhée. Certains patients peuvent avoir des difficultés à avaler la nourriture.

· Problèmes génito-urinaires : Les patients fibromyalgiques peuvent occasionnellement se plaindre d’une plus grande fréquence de miction ou d’une sensation d’urgence à uriner, souvent en l’absence d’une infection de la vessie. Certains peuvent développer un état inflammatoire de la paroi de la vessie, plus chronique, douloureux, appelé « cystite interstitielle ».

· Paresthésies : Des engourdissements ou des fourmillements (dans les mains ou les pieds) accompagnent parfois la fibromyalgie.

· Hypersensibilité : à la température, à la lumière, aux bruits, aux odeurs, à l’environnement (des réactions semblables à de l’allergie à toutes sortes de substances sont communes.), etc.

· Plaintes au niveau de la peau : Des symptômes comme les démangeaisons, la sécheresse, ou les rougeurs de la peau, peuvent accompagner la fibromyalgie.

· Déséquilibres/vertiges : Les patients peuvent avoir des troubles de l’équilibre ou des vertiges qui se manifestent de différentes manières.

· Troubles relatifs à la connaissance : Les personnes fibromyalgiques font état d’un certain nombre de perturbations cognitives variant de jour en jour. Difficultés de concentration, perte de mémoire à court terme, etc.

· Sensation dans les jambes : Certains patients peuvent développer un trouble neurologique connu sous le nom de « syndrome des jambes sans repos » qui se caractérise par un irrésistible besoin de bouger les jambes particulièrement quand elles sont au repos.

· Dépression et anxiété : Quoique les patients soient souvent mal diagnostiqués (comme souffrant de dépression et d’anxiété), ces états sont souvent le résultat de la douleur chronique et de l’inconfort dus à la fibromyalgie, plutôt que la cause de ces symptômes.

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Quelles sont les causes de la fibromyalgie ?

La cause du syndrome de la fibromyalgie est actuellement inconnue.

On constate cependant que le syndrome de la fibromyalgie se développe souvent après une sorte de traumatisme qui paraît agir comme déclencheur chez des personnes prédisposées. Un tel traumatisme pourrait être un syndrome ou une maladie (telle une maladie virale), un stress physique (tels un accident de voiture, une blessure causée par une charge répétitive sur une partie du corps, un accouchement ou une opération invasive) ou un stress émotionnel aigu (comme une maladie grave, la perte d’un être cher, …).

La recherche a des arguments en faveur d’un dysfonctionnement des processus sensoriels au niveau central. Le système nerveux central est probablement particulièrement impliqué dans la genèse ou le maintien d’un état fibromyalgique. Depuis plusieurs années, il existe de plus en plus d’arguments scientifiques suggérant l’existence de perturbations du système de modulation endogène de la douleur.

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Quels traitements pour le syndrome de la fibromyalgie ?

Il n’y a pas actuellement de traitement connu pour la fibromyalgie. Ce qui semble le plus efficace consiste en une combinaison de trois méthodes majeures : les médicaments, les exercices physiques (endurance, renforcement et étirements) et l’adaptation de son mode de vie (il est par exemple important d’alterner activité et repos).

Un soutien psychologique peut s’avérer nécessaire pour surmonter le caractère chronique de la maladie. Certaines méthodes de relaxation peuvent aider à détourner l’attention lors d’une période de douleur. L’hydrothérapie en eau tiède (minimum 32°), le yoga, le taï-chi, etc. sont également des moyens d’atténuer les symptômes.


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La Ligue Belge Francophone des Patients Fibromyalgiques

Son historique :
La Ligue Belge Francophone des Patients Fibromyalgiques a.s.b.l., en abrégé L.B.F.P.F., a été créée au début de l’année 1998. Elle est née de l’envie exprimée de plusieurs personnes souffrant de fibromyalgie de se rencontrer et cela, tout simplement parce qu’ils avaient envie de parler avec d’autres patients qui vivaient la même situation qu’eux. A la suite de plusieurs rencontres, il est apparu important à ces personnes de se donner un cadre juridique.

Ses buts :
La Ligue a pour buts, inscrits dans ses statuts :
- d’apporter un soutien moral et une information aux malades et aux familles,
- de constituer des antennes locales, en communauté francophone et germanophone, avec un représentant qui constitue l’interface entre les membres d’une région et le siège de l’association,
- de sensibiliser le corps médical (praticiens, chercheurs) et paramédical, les institutions publiques concernées par les problèmes de santé et le grand public.

Pour atteindre ces différents objectifs :
- la Ligue assure une permanence téléphonique de deux heures par jour, du lundi au vendredi (ces heures sont communiquées sur son répondeur).
- Une revue trimestrielle intitulée « F.M.éride » est publiée : chaque numéro a un thème bien précis et est constitué de témoignages autour de ce thème et d’articles de fond. Le journal reflète aussi les différents contacts que la Ligue noue avec les différentes associations de par le monde.
- La Ligue organise des conférences sur des sujets ayant un lien étroit avec la fibromyalgie ainsi que des séances d’information sur la maladie. Il est à noter que toutes les informations médicales diffusées par la Ligue sont avalisées par un comité scientifique qui lui est lié.
- Plusieurs antennes sont disséminées en diverses régions, elles sont appelées « groupe-relais ». Un relais est un lieu où il est bon de faire des activités ensemble et où partager son vécu soulage.
- La Ligue tente aussi d’être présente lors de différents salons et de répondre aux invitations qui lui sont lancées afin de faire connaître l’existence du syndrome de fibromyalgie.
- Elle établit un courrier suivi et régulier avec les instances gouvernementales en vue de la prise en charge, par les autorités compétentes, de l’invalidité physique qu’entraîne la maladie.

Comment adhérer à la Ligue ?
La cotisation annuelle s’élève à 15 €. En devenant membre, l’affilié accède gratuitement à toutes les activités organisées par la Ligue et reçoit la publication trimestrielle. Le numéro de compte est le 000-0506034-82.

Pour contacter la Ligue :

L.B.F.P.F. (Ligue Belge Francophone des Patients Fibromyalgiques)
Avenue del Copette, 5
B 1325 Dion-Valmont
Tel : 010/22.65.87
Fax : 010/22.27.14
e-mail : lbfpf@hotmail.com

Le dénominateur commun de ces syndromes
est la douleur. Or, qui dit douleur pense
naturellement souffrance, et la souffrance
conduit au coeur de la condition humaine.
“ La douleur est une expérience forcée et
violente des limites de la condition humaine,
elle inaugure un mode de vie, un
emprisonnement en soi qui ne laisse guère
de répit ”
David
Le Breton.
http://www.geneve.ch/ocirt/sante_securite_travail/theme_prevention/doc/ITS_3.pdf
guérir:
http://iis13.domicile.fr/essentiaco/archives%20forum-guerir/fibromyalgie.html
http://www.guerirdelafibromyalgie.com/temoignages.htm
dossier
http://www.vulgaris-medical.com/dossiers/la-fibromyalgie-5/le-traitement-de-la-fibromyalgie-36.html


Dernière édition par le Lun 12 Nov 2007, 19:54, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2007, 11:31

extrait
La fibromyalgie et spasmophilie


Plus de 25 années d’observation sur le terrain nous ont amenés à concevoir la spasmophilie (encore appelée « syndrome d’hyperventilation ») puis la fibromyalgie (appelée également « fatigue chronique », « douleurs chroniques ») comme une expression « somato-psychique » pathologique, celle d’une décompensation chronique de l’hyperémotivité et du stress mal géré. Nous parlons ici volontairement de « somato-psychique », le terme « psychosomatique » ayant pris aux yeux du grand public la coloration trop injuste de « c’est dans la tête », voilant ainsi le dialogue permanent, étroit et complice qui existe entre le corps et l’esprit. Le corps sensoriel et affectif nourrit la conscience, la pensée s’imprime dans le corps ! En décompensation pathologique, le négatif du dialogue peu vite s’emballer dans une spirale « cercle vicieux », « boule de neige » et s’installer à chronicité, l’esprit … et le corps broyant du noir !

Où débute la maladie ? Dans le corps ou dans le mental ? Cela équivaut à se poser la question : y a-t-il eu d’abord une poule … ou un oeuf ? Vaine question radicale !
Les premières manifestations de ce syndrome commencent souvent à l’adolescence : vertiges, syncopes, tétanie, maux de tête et/ou de dos, nœuds dans la gorge et/ou dans le ventre, irritabilité …

L’hyperémotivité de la personne est fondamentale, hyperémotivité souvent refoulée, ce qui rend ses effets négatifs encore plus marquants. Cela explique la performance d’interventions de type « mieux-être / relaxation / gestion du stress (Sophrologie Caycédienne ® / émostress ©) même si quelques mois de traitement sont la plupart du temps nécessaires. Mais n’oublions pas que la fibromyalgie s’annonce déjà dès l’adolescence par un état de spasmophilie. Elle concerne par après des personnes âgées de +/- 30 à 60 ans, donc avec des automatismes non appropriés et bien ancrés depuis de nombreuses années. Il nous semble important d’en avertir le patient tout en insistant sur les améliorations qui ne manqueront pas de se manifester dès les premières séances de pratique sophrologique.

Un facteur aggravant : le refoulement de ces « émotions/stress ». La personne donne ainsi souvent à son entourage une image de solidité … d’une personnalité sur laquelle on peut s’appuyer. La personne souffrant de fibromyalgie va donc attirer les gens en difficulté ; elle va les écouter et malheureusement sympathiser avec leurs problèmes, « souffrir avec », au lieu de développer une attitude empathique (je comprends l’autre, et je l’aide mais sans souffrir avec, l’autre n’est pas moi).
http://www.psy.be/articles/divers/fatigue-chronique.htm
voir aussi
http://www.fibromyalgie.ch/liens-sur-la-fibromyalgie/
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeLun 03 Sep 2007, 11:47

Douleurs et ascension?


Voici pour rappel les manifestations communes de la montée de Kundalini :

- Les muscles se crispent, crampes ou spasmes.

- Accroissement d’énergie ou immense électricité circulant dans tout le corps

- Démangeaisons, vibrations, frissons, sensations de picotement ou d’engourdissement

- Froid ou chaud intense

- Mouvement involontaire du corps (se produit plus souvent pendant la méditation, pendant les moments de repos ou de sommeil) : spasmes, tremblements, sentiment d’une force intérieure qui pousse à se mettre dans des postures ou à faire des mouvements de manières inhabituelles. (Peuvent être le cas d’un mauvais diagnostic comme l’épilepsie ou le « syndrome des jambes sans repos » ou syndrome d'ekbom)

- Changements dans sa façon de s’alimenter et de dormir

- Episodes d’extrême hyperactivité ou, au contraire, de fatigue extrême, (certaines victimes du syndrome de fatigue chronique ont expérimenté l’éveil de la Kundalini)

- Augmentation ou diminution des désirs sexuels

- Maux de tête, sensation de pressions dans le crâne

- Palpitations cardiaques, douleurs dans la poitrine

- Problèmes du système digestif

- Engourdissement ou douleur dans les membres (en particulier dans le pied et la jambe gauche)

- Douleurs et blocages dans tous le corps ; souvent dans le dos et le cou (de nombreux cas de FMS - syndrome fibromyalgique et de la douleur du tissu myofascial.- sont liés à la Kundalini)

- Explosions émotionnelles ; changements rapides de l'humeur; épisodes apparemment délibérés ou excessifs de chagrin, de peur, de colère, de dépression

- Vocalisations spontanées (incluant rire et pleurs) - aussi involontaires et incontrôlables qu’un hoquet

- Entendre un ou des sons intérieurs, décrits classiquement comme une flûte, un tambour, une chute d’eau, le chant d’oiseaux, le bourdonnement d’abeilles, mais qui peuvent aussi sonner comme un rugissement, un grincement, un bruit de tonnerre ou comme une sonnerie dans les oreilles.

- Confusion mentale, difficulté de concentration

- Etats altérés de conscience : conscience aiguisée ; états de transe spontanés ; expériences mystiques (si celles-ci menacent aussi le système de croyance antérieur de l'individu, elles peuvent mener aux accès de psychose ou de grandiosité (estime de soi surdéveloppée)

- Chaleur, activité étrange, et-ou sensations de bien-être au niveau de la tête, en particulier à l’endroit de la couronne

- Extase, bonheur et par intermittences sentiment de joie infinie, amour, paix et compassion

- Expériences psychiques : perception extrasensorielles ; expériences de sorties de corps ; souvenirs de vies passées ; voyages astraux ; conscience directe des auras et des chakras ; contact avec les esprits-guides à travers des voies intérieures, rêves et visions ; pouvoirs de guérison

- Accroissement de l’activité : nouveaux intérêts pour l’expression de soi et la communication spirituelle à travers la musique, l’art, la poésie, etc.

- Compréhension et sensibilité accrues ; compréhension de sa propre essence : profonde compréhension des vérités spirituelles ; conscience intense de son environnement (incluant "les vibrations" des autres)

- Expériences d'illuminations : connaissance directe d’une réalité plus expansive, conscience transcendante
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MessageSujet: info santé   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMer 26 Sep 2007, 16:57

A LIRE

Article paru dans "CADUCEE", revue d'information professionnelle
médicale.

Il y a quelque temps mourut une femme dans des conditions absurdes.
Elle était allée avec quelques amis, un dimanche, faire une
excursion en barque et avait mis des boîtes (des canettes) de
rafraîchissements dans la glacière..
Le
jour suivant, lundi, elle était admise à l'Hôpital Universitaire, pour
en sortir morte le mercredi. L'autopsie a révélée une leptospirose,
symptômes fièvre élevée, atteinte hépatique avec jaunisse et
hémorragies) fulgurante provoquée par une boisson en boîte qui avait
été consommée sans verre, dans la barque.
L'examen des boîtes a
confirmé qu'elles étaient infectées d'urine de rat, et donc de
leptospires. Probablement, la personne en question n'avait pas lavé la
partie supèrieure de la boîte avant de boire, et a été contaminée par
l'urine de rat, qui contient des substances toxiques et mortelles, parmi
lesquelles les leptospires qui provoquent la leptospirose.
Les
boissons et autres aliments en boîte sont emmagasinés dans des hangars
infestés de rongeurs, et sont transportés jusqu'au point de vente sans
passer par aucun type de nettoyage.
Chaque fois que vous achetez une
boîte (ou une canette), lavez consciencieusement la partie supérieure
avec de l'eau et du détergent, et rincez bien, avant de la mettre au
frigo.
Selon une étude réalisée par INMETRO (Espagne), les
couvercles des boîtes de conserve et les canettes de boissons sont plus
contaminées que les WC publics.. L'étude démontre que la quantité de
germes et de bactéries contenue dans les couvercles et les boîtes est
si grande qu'il est indispensable de bien les laver avec de l'eau et du
détergent, puis de rincer abondamment.

SVP, distribuez cette information à la plus grande quantité de gens possible.

Reçu de la Direction des Ressources Humaines de l'Hôpital
cantonal de Genève.

:883:
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MessageSujet: "Un esprit sain dans un corps sain!"   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMer 07 Nov 2007, 20:19


"Un esprit sain dans un corps sain!"


« la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Angebleuandrzejmalinowswi7


L’unique secret d’une bonne santé, tant physique que psychologique, réside dans la réponse efficace à nos propres besoins. Lorsque le corps, l’âme ou l’esprit se sentent négligés, ils émettent un signal d’alarme qui se traduit souvent par l’apparition de la maladie.



Depuis des siècles, la société occidentale investit beaucoup de temps, d’énergie et de ressources afin de trouver comment « guérir » l’ensemble des malaises et maladies de toutes sortes plutôt que de, tout simplement, veiller à maintenir les gens en bonne santé. Nous évoluons au sein d’une médecine « curative » plutôt que « préventive ». Même en santé alternative, en médecines dites « douces » ou « naturelles », les individus ont tendance à aller consulter seulement lorsqu’ils souffrent ou sont affectés par un symptôme physique grave.



Or, il s’ensuit qu’à la moindre fragilité ou vulnérabilité de notre métabolisme, nous n’avons pas d’autres choix que d’accepter de « nous en remettre » à des « professionnels ». Nous demeurons essentiellement « dépendants » d’une aide extérieure. Pourtant, il serait si simple de travailler sur soi, de s’ouvrir aux messages que notre corps nous envoie… et, ainsi, faire en sorte qu’il se rétablisse « par lui-même ».



Afin de vous aider à rétablir votre vitalité personnelle au quotidien et à jouir d’une santé florissante, Lumin-Essence vous convie à explorer les meilleures ressources disponibles d’abord et avant tout à l’intérieur de vous-même. Voici quelques avenues simples et chaleureuses qui, nous l’espérons, vous éclaireront sur les approches qui s’offrent à vous afin de prendre en main votre santé à tous les niveaux et retrouver l’équilibre nécessaire pour être enfin bien dans votre peau!



« TOUT CE QUE NE S’EXPRIME PAS S’IMPRIME »



Il y a un vieil adage qui affirme que « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime » ou, dit autrement, que « Tout ce que nous ne parvenons pas à exprimer en mots, le corps le traduira éventuellement en maux ». En clair, cela laisse supposer que les blessures du passé, le stress et les conflits non résolus seraient à l’origine de la plupart des problèmes de santé que nous rencontrons.



Voyons un peu comment cela se passe concrètement dans la réalité : à un certain moment, vous vivez une situation déplaisante ou traversez une période difficile qui vous met de la « pression ». Parfois, il arrive que tout se dénoue tranquillement avec le temps et vous poursuivez ensuite votre chemin sans plus en faire de cas. Résultats : la vie est belle, votre santé va bien.



Cependant, imaginez que les solutions tardent à venir, que votre esprit soit perturbé ou affecté par la situation bien plus que vous n’osez vous l’avouer. Les émotions que vous refoulez et le stress que vous accumulez exerce alors une certaine « compression » sur vos nerfs et dans votre cerveau. A long terme, cela ne peut que laisser une « impression » désagréable d’impuissance ou d’accablement à l’intérieur de vous.



Serait-il possible que le fait d’avoir « ruminé » tout cela en dedans de vous-même, sans avoir osé en parler à quiconque, n’ait fait qu’engendrer une pression encore plus grande encore à l’intérieur de vous? Et, ayant tout tenté pour favoriser la « suppression » du problème sans vraiment y parvenir, cela pourrait avoir suscité un sentiment d’oppression, qui, en persistant sur une longue période, finirait bel et bien affecter votre moral et votre vitalité, voire même avoir des répercussions sur santé physique… ou encore mener jusqu’à la « dépression » nerveuse ou le « burn-out ».



Que pouvons-nous faire contre cela? Le processus est-il irrémédiable? Se pourrait-il que nous puissions agir, intervenir, AVANT que nos « mal d’être » ne dégénèrent en problèmes de santé?



De plus en plus de spécialisent de la question affirment qu’il ne sert à rien de vous attarder trop longtemps sur l’élément déclencheur, sur la cause de votre inconfort, qu’il soit intérieur (malaise, maladie, remise en question) ou extérieur (problème, conflit ou catastrophes de tout acabit)… mais plutôt sur l’expression, l’extériorisation de ce qui demeuré caché ou sublimé en vous.



Ainsi, lorsqu’un malaise survient ou qu’une douleur se manifeste dans votre corps, vous êtes invité à vous demander en tout premier lieu : « Quelle émotion ai-je pu refouler dernièrement? Quel élan du cœur ai-je ravalé, de peur de ne pas être accueilli autour de moi ? Ou encore, à quoi mon esprit a-t-il jonglé dans ses derniers jours sans vraiment avoir trouvé de réponses satisfaisantes ? »



La libération, la guérison et les solutions les plus propices ne résident peut-être pas dans la « résolution » ou la « suppression » du problème, mais bien dans la compréhension de sa raison d’être : Et si ce malaise physique n’était apparu que pour vous inciter à rétablir l’équilibre déjà défaillant en vous-même? Que tout ce que votre corps vous demandait, au fond, c’est d’accorder un minimum d’attention au malaise «psychologique », (aux émotions refoulées, aux blessures non cicatrisées ou aux conflits non réglés) qui précède le malaise physique ?



Et si l’estime de soi et le soin de sa personne était LA réponse « préventive » à tous les problèmes de santé?



« TOUT CE QUE NOUS NE PARVENONS PAS

À EXPRIMER EN MOTS, LE CORPS LE TRADUIRA, ÉVENTUELLEMENT, EN MAUX ».



Vous êtes invité à considérer la maladie non plus comme une « agression » contre votre métabolisme, mais bien comme un « blocage » empêchant le simple parcours d’une information et son assimilation par votre cerveau.



Voici comment cela se passe : dans un premier temps survient le « choc initial », que ce soit un événement imprévu, une mauvaise nouvelle, une situation conflictuelle ou une parole blessante. Déstabilisé, vous tentez d’abord de nier la réalité : « Ça ne se peut pas! C’est impossible! Cela ne peut pas m’arriver à moi! ». Plutôt que d’accueillir cette nouvelle information, le cerveau la rejette, la nie ou la « dissimule » dans un recoin perdu de sa «conscience », afin de pouvoir continuer de vaquer normalement aux autres préoccupations de la vie.



Parfois, on continue consciemment de « jongler » avec la situation, de tenter d’y trouver un sens ou d’y apporter une solution. Bien souvent, on s’évertue plutôt à « mettre notre attention ailleurs », « penser à autre chose » et faire abstraction de ce qui pourrait nous « faire mal ».



C’est un réflexe bien normal : qui choisirait délibérément de « se tourner un couteau dans une plaie », de souffrir inutilement. « S’il n’y a rien que je puisse faire, pourquoi m’en faire? » Si tel était le cas, que nous puissions faire totalement fi de tout ce qui nuit à notre bien-être, ce serait merveilleux. Dans les faits, notre esprit continue d’être affecté et même perturbé par ce qui nous tracasse.



Nous ne nous en rendons peut-être pas compte, mais c’est comme si nous étions un ordinateur devant faire « rouler » plusieurs programmes à la fois. Nous continuons de « faire comme si rien n’était », nous occupant à « autre chose », mais en dedans, notre « processeur » travaille très fort, se demandant à répétition « Qu’est-ce que je devrais faire avec ça? »



À la longue, cela prend de plus en plus « d’espace » dans notre « mémoire virtuelle ». Notre cerveau, accaparé par son besoin de « mettre à jour » ces données, pourrait bien de montrer de plus en plus « distrait ». C’est la deuxième étape : le « déficit d’attention »! Ces petits moments de distraction où surviennent plein de petits désagréments : on se coupe avec une feuille de papier, on se cogne l’orteil contre un meuble, on se brûle avec une allumette, etc.



Ou encore, quand notre cerveau veut vraiment que l’on s’arrête pour « focusser » notre attention sur ce qui est « latent » (la douleur, l’insatisfaction, le sentiment d’impuissance…), on peut avoir un accrochage avec notre voiture, perdre des objets auxquels nous tenons ou négliger de faire réparer le robinet qui fuit… et voir notre cuisine inondée par « inadvertance ».



Là encore, nous avons toujours le choix : prendre le temps de nous intérioriser pour nous demander ce qui ne va pas en dedans de nous ou maintenir notre attention sur ce qui se passe « à l’extérieur » de nous… et poursuivre notre route comme si tout cela n’était que le fruit du « hasard ».



C’est alors que notre cerveau se met à « bouillir » d’impatience. Notre inconscient étant trop « occupé » à jongler avec ce qui nous trouble, nos fonctions primitives sont « mises en veille ». Notre système immunitaire faiblit, nos organes internes travaillent au ralenti, de « vieilles douleurs » refont leur apparition. Nous nous sommes laissés « envahir » à notre insu par ces pensées troublantes et cela nous rend plus vulnérables au virus et aux bactéries qui pullulent autour de nous.



Nous voilà plongés au cœur de la troisième étape du « parcours de cette information non accueillie ». C’est le moment où nous « attrapons » une grippe, une gastroentérite ou encore, nous nous « tapons » une crise de foie, une réaction allergique, une migraine épouvantable… Tout ça parce que notre corps nous lance maintenant un cri d’alerte : « Hé, il y a quelque chose que tu n’as pas encore « digéré » dans ta vie, un état d’âme que tu n’as pas pris le temps d’accueillir, un sentiment auquel tu n’as pas accordé toute l’attention qu’il mérite! Tu vas t’ARRÊTER un peu et prendre le temps d’y penser, que tu le veuilles ou non! »



Oh, bien entendu, il est toujours possible d’« étouffer » ces symptômes, de « faire comme si » ils n’avaient aucun rapport avec la réalité et de les faire disparaître à l’aide de médicaments ou de traitements efficaces… Mais se pourrait-il que ce soit comme de faire le ménage en se contenant de « glisser la poussière sous le tapis »? Si la poussière fait une « bosse » trop grosse, on « l’aplanit » du revers du pied… alors qu’en réalité, elle ne fait que « ressortir ailleurs ».



Et si c’était exactement ce qui se passe avec les problèmes de santé plus graves : qu’ils soient le fruit de l’accumulation de tous ces malaises « personnels » que l’on a nié, sublimé, ruminé, etc., mais sans jamais les EXPRIMER ouvertement ou leur donner la chance d’être ENTENDUS?!? A preuve, chaque fois qu’on demande à une personne malade ce qui s’est passé dans sa vie dans les 3 à 6 mois AVANT l’apparition des symptômes aggravants, il y a toujours un « contexte accablant » ou un conflit « non résolu » qui a miné toute son énergie!



Cela ne veut pas dire que l’on ne doive pas soigner les malaises lorsqu’ils apparaissent ou prendre le temps de soulager les symptômes qui nous affectent. Toutefois, ne serait-il pas merveilleux de pouvoir « s’accorder » du temps pour « entrer à l’intérieur de nous-même » pour « aller voir » ce qui se cache derrière son problème de santé en douceur?



Ainsi, les médicaments, traitements et soins naturels ne seraient plus comme perçus comme la « planche de salut » ou l’unique voie menant à la guérison, mais bien des OUTILS, des « béquilles » sur lesquelles s’appuyer, le temps que notre « cerveau » se rétablisse et fasse la paix avec les parties de soi qu’on a un tantinet « négligées » depuis un certain temps…



Voilà, en bref, ce que LUMIN-ESSENCE vous propose sur ce site : de nouvelles avenues à explorer pour prendre soin de vous, des moyens simples et efficaces pour aller à la rencontre de vous-même et vivre en parfaite harmonie avec toutes les parties de vous-même.





« LA SANTÉ, C’EST L’ÉQUILIBRE PARFAIT

ENTRE LE FAIRE ET L’ÊTRE »





DÉCOUVREZ- EXPLOREZ- MÉDITEZ
http://www.lumin-essence.com/SoinsCorps.htm
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeDim 13 Jan 2008, 17:27

Citation :

> Nouveau type de cancer du sein –
>
> Prière de transmettre ce message à toutes les femmes de votre
> entourage............
>
> À votre mère, à vos filles, à vos sœurs, à vos tantes, à vos amies, etc.
>
> En novembre dernier, un nouveau type de cancer du sein a été découvert.
> Une femme a vu apparaître sur un de ses seins une éruption cutanée pouvant
> ressembler à celle qui apparaît parfois sur les seins des nouvelles mamans
> qui allaitent.
>
> Étant donné que sa mammographie n'indiquait aucun problème, le médecin lui a
> prescrit des antibiotiques pour traiter une infection. Après avoir consommé
> les médicaments prescrits et avoir même renouvelé la prescription une fois,
> l'éruption a continué de s'aggraver et le médecin lui a demandé de passer
> une autre mammographie. Cette fois, la radiographie a révélé la présence
> d'une masse.
>
> Une biopsie a permis de découvrir l'existence d'une tumeur très maligne. La
> dame a entrepris une chimiothérapie dans le but de réduire la taille de la
> tumeur. Elle a ensuite subi une mastectomie, suivi une autre chimiothérapie
> complète et reçu de la radiothérapie. Au bout de 9 mois de traitement
> intense, son cancer avait disparu.
>
> Pendant l'année qui a suivi, elle a vécu chaque journée aumaximum. Le
> cancer est ensuite réapparu et s'est attaqué à la région du foie. La dame a
> subi 4 traitements et elle a par la suite décidé qu'elle tenait à sa qualité
> de vie et qu'elle ne voulait pas affronter les séquelles de la
> chimiothérapie. Elle a profité pleinement des 5 mois qu'il lui restait à
> vivre et elle a planifié chaque détail de ses derniers jours. Elle a eu
> besoin de morphine pendant quelques jours pour supporter la douleur et par
> la suite, elle est décédée. Elle a laissé le message suivant et demandé
> qu'il soit transmis à toutes les femmes, partout dans le monde :
>
> Mesdames, FAITES TRÈS ATTENTION si vous remarquez quoi que ce soit
> d'anormal par rapport à vos seins et insistez pour obtenir un traitement le
> plus rapidement possible.
>
> La maladie de Paget du mamelon : Il s'agit d'une forme rare de cancer du
> sein qui apparaît à l'extérieur du sein, sur le mamelon et l'aréole. Ce qui
> à l'air au début d'une éruption cutanée se transforme par la suite en lésion
> autour de laquelle se forme une croûte. Je n'aurais jamais pensé qu'il
> puisse s'agir d'un cancer du sein, mais c'était bien le cas. Je n'ai rien
> constaté d'anormal sur mon mamelon, mais l'éruption me dérangeait et j'ai
> décidé de consulter le médecin.
>
> Parfois, je sentais une démangeaison et de la douleur, mais pas plus que ça.
> C'était laid et tannant et je n'arrivais pas à me débarrasser de cette plaie
> avec les crèmes prescrites par mon médecin, même avec celle que le
> dermatologue m'avait prescrite pour traiter la dermatite que j'avais aux
> yeux peu de temps avant l'apparition du cancer. Mes médecins se sont
> montrés un peu inquiets, mais ils ne m'ont jamais avertie qu'il pourrait
> s'agir de cancer.
>
> Je crois que bien peu de femmes savent qu'une lésion ou une éruption cutanée
> sur le mamelon ou l'aréole peut vouloir dire cancer du sein. (Le mien a
> débuté par un simple bouton rouge sur l'aréole. Un des plus graves dangers
> avec la maladie de Paget est que les symptômes semblent anodins. Les femmes
> pensent trop souvent qu'il s'agit seulement d'une éruption ou d'une
> infection cutanée, avec pour résultat qu'elles tardent à consulter et à se
> faire traiter.)
>
> Quels sont les symptômes? 1. Une rougeur persistante, un suintement ou
> la formation d'une croûte sur le mamelon provocant une démangeaison ou une
> sensation de chaleur. (Comme je l'ai indiqué, moi je n'ai pas senti
> beaucoup de démangeaison ou de chaleur accrue, il n'y a pas eu de
> suintement, à ce que je sache, mais une croûte s'est en effet formée autour
> du bord du mamelon, d'un côté.) 2. Un bouton sur le mamelon qui refuse de
> guérir. (Moi j'avais un bouton sur l'aréole et une enflure blanchâtre au
> centre du mamelon).3. En général, un seul mamelon est touché. Comment le
> cancer est-il diagnostiqué? Si le médecin qui vous examine constate une
> anomalie, il devrait vous proposer de passer immédiatement une mammographie
> des deux seins. Même si une rougeur, un suintement ou la formation d'une
> croûte peuvent ressembler à une dermatite, le médecin devrait suspecter la
> présence d'un cancer si le problème touche seulement un des deux seins. Il
> devrait demander une biopsie du tissu infecté pour établir avec certitude le
> diagnostic. Le présent message est vraiment important et vous devez le
> transmettre au plus grand nombre possible de femmes dans votre famille et
> dans votre entourage. Il pourrait leur sauver la vie.Mon cancer du sein
> s'est propagé et des métastases se sont logées dans mes os même si j'ai reçu
> des méga doses de médicaments en chimiothérapie, 28 traitements de radiation
> et pris du tamoxyfène. Si mon cancer du sein avait été diagnostiqué plus
> tôt, peut-être ne se serait-il pas propagé… À TOUS CEUX ET CELLES QUI LISENT
> CE MESSAGE :Il est triste que les femmes ne connaissent pas la maladie de
> Paget du mamelon. Si, en transmettant le présent courriel, vous pouviez
> sensibiliser d'autres personnes au danger que cette maladie représente, vous
> pourriez aider des femmes, partout dans le monde.Prière de prendre quelques
> secondes pour transmettre ce message au plus grand nombre de personnes
> possible, en particulier à votre famille et à vos amis. Vous pourriez
> ainsi, en un rien de temps, sauver des vies.


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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeDim 13 Jan 2008, 21:16

Je vous comprend Joseph....
un livre qui m a aidé dans un moment de ma vie et qui m a guidé sur le chemin de la guérison :

Anatomie de l’Esprit
Caroline Myss

http://www.myss.com/


A propos de ce livre

Comment retrouver les sources de pouvoir en soi et se guérir. Anatomie de l'Esprit est une audacieuse exploration de la médecine énergétique à laquelle nous convie l'une de ses plus grandes spécialistes, la conférencière réputée Caroline Myss, également reconnue pour ses aptitudes à l'intuition dans le domaine médical.

L’auteur, qui possède la capacité de poser un diagnostic par voie intuitive, a su persuader des milliers de personnes, grâce à ses ateliers et ses livres, de la nécessité de sonder leur âme et d'améliorer ainsi leur état de santé. Cette perspective inusitée sur l'esprit, le corps et l'âme est l'aboutissement de plus de quinze années de recherche en médecine énergétique; elle propose un cadre unique pouvant mener à la guérison spontanée sur les plans physique, émotionnel et spirituel. Anatomie de l’Esprit présente le modèle tant attendu mis au point par Caroline Myss : celui des sept centres de force spirituelle et physique du corps humain, une synthèse des enseignements de trois traditions spirituelles

- les chakras hindous, les sacrements chrétiens et l'arbre de vie de la Kabbale. Cet ouvrage démontre qu'il est possible, en développant son potentiel individuel et sa maturité spirituelle, de cultiver ses capacités d'intuition latentes.

Comprendre les principes de l'anatomie de l'esprit vous permettra éventuellement d'élucider les causes spirituelles de la maladie, de percevoir un déséquilibre énergétique et de le corriger avant qu'il ne se manifeste sur le plan physiologique ; il vous indiquera comment guérir, sur les plans affectif et physique, d'une maladie dont vous pourriez déjà souffrir. En apprenant, à percevoir votre corps et votre esprit selon un modèle innovateur et inspiré de vérités ancestrales, vous pourrez faire un pas de plus vers la maturité spirituelle et acquérir ainsi une expertise susceptible de transformer votre vie.

http://www.ariane.qc.ca/fr/_Caroline_Myss.php

Caroline Myss est une " intuitive médicale ". Elle est capable de faire des diagnostics très précis sur votre état de santé sans vous ausculter, ni voir vos radios ou entendre vos symptômes. Elle peut le faire même si vous n’êtes pas dans la pièce, simplement avec vos nom et date de naissance. L’air de rien, elle vous énonce les impressions intuitives qu’elle " reçoit ". Cancer du foie, du pancréas, diabète, elle est capable de "voir" une maladie que la médecine traditionnelle ne pourra déceler que des mois plus tard. " Son pourcentage d’exactitude est de 93 % ", avance Norman Shealy, un médecin traditionnel avec qui, parfois, Caroline fait équipe. En moyenne, son diagnostic serait de 10 % plus exact que celui de la médecine classique !

Elle a traité des milliers de cas, avant de conclure que nous avons, en plus de notre anatomie physique, une " anatomie énergétique ". Moins visible à l’œil nu, mais cruciale dans le maintien de notre état de santé, ce système serait subtilement lié à nos modes de fonctionnement psychologique, émotionnel, mental, spirituel.
" J’ai réalisé, dit-elle, qu’en annonçant aux gens ce qui ne fonctionnait pas dans leur corps, je ne leur rendais pas suffisamment service. Maintenant, je leur enseigne à gérer leur énergie de façon telle qu’ils peuvent choisir ce qu’ils en font. Et du coup, ils tombent beaucoup moins malades. "

Elle a gardé, du temps où elle était religieuse et devait lutter contre un dogmatisme étouffant, une curiosité qu’elle utilise pour elle-même autant que pour ses millions de lecteurs et d’auditeurs. Aux Etats-Unis, Caroline Myss est aussi connue pour ses conférences que pour ses livres. Des conférences pleines d’esprit, et même drôles, où elle entre en interaction " forte " avec son public. A qui la lit ou l’écoute, elle suggère d’observer la circulation intime de l’énergie vitale – utilisant, entre autres, la grille de lecture indienne des chakras.
Quelles sont les idées et relations qui vous nourrissent ?
Celles qui provoquent en vous un jugement ? Ou vous énervent ? Sa métaphore préférée est financière : nous serions les " banquiers du patrimoine le plus important qui soit : notre propre énergie ". Tout comme l’argent, dit-elle, l’énergie vitale est en circulation permanente et nous n’en possédons qu’une quantité limitée. Le problème se pose donc quant à la manière dont cet " avoir " est utilisé. Comment le distribuons-nous ? Comment choisir des " investissements " qui rapportent un intérêt et ne génèrent pas de dettes ?

Chaque matin, explique Caroline, s’opère une distribution de notre énergie, dont une quantité importante fuit dans le passé. Admettons, par exemple, qu’il nous soit donné 100 unités énergétiques par jour. Eh bien, à peine réveillés, il n’est pas rare que nous en virions automatiquement 20 au souvenir de nos traumatismes d’enfant, 30 au compagnon infidèle, 40 au job nul qui nous rend la vie détestable, et les 10 restants à toutes les occasions ratées des derniers mois… Si bien qu’avant même de sortir de notre lit, nous démarrons déjà notre journée en déficit énergétique.

" Une idée géniale, affirme Caroline, une grande inspiration ne coûtent pas grand-chose. Ce qui demande de l’énergie – au moins 50 unités par jour –, c’est de la mettre à exécution, de créer, d’agir… Mais si vous démarrez la journée déjà endettés, la seule chose que vous puissiez faire, c’est espérer que cette idée se réalise d’elle-même, par miracle, et regretter de n’avoir rien fait. "
Une fois que nous sommes bien endetté, la somme d’énergie qui nous est donnée chaque jour est utilisée pour éponger la dette de la veille et, quand elle n’y suffit plus, nous sommes obligés d’emprunter. Où ? Dans nos tissus, nos cellules, sapant par là même notre santé. Ou bien dans l’énergie des autres, développant une personnalité " parasite ". Nous devenons alors dépendants de l’énergie des autres et, sans savoir pourquoi, nous ne pouvons plus fonctionner sans la présence de telle ou telle personne, que nous " pompons ". Si nous faisons cela trop longtemps, nous tombons malades – et, éventuellement, notre entourage aussi.

L’un des outils que Caroline Myss recommande, pour limiter ces fuites d’énergie, est le pardon. Elle interpelle son audience, de son ton à la fois jovial et profond : " Avez-vous jamais vraiment pardonné ? Avez-vous jamais ressenti la libération et la joie de vraiment lâcher prise, de vraiment passer à autre chose ? " Le pardon, dit-elle, libère de l’énergie. A l’inverse de tous nos endettements énergétiques – qui, dans certains cas, ne sont même pas les nôtres –, le pardon est le meilleur moyen de constituer un bénéfice. Le seul qui permette de gérer les dettes du passé et de se remettre à jour.
Effrayer de guérir
Dans son nouveau livre, “Pourquoi les gens ne guérissent pas” (1), Caroline va plus loin. Nous ne guérissons pas, dit-elle, parce que nous sommes aussi effrayés par l’idée de guérir que par celle de pardonner. Nos souffrances sont des liens trop forts. Nous nous aimons – nous-même et les autres – parce que nous souffrons. " Tu as mal, j’ai de la compassion pour toi ; j’ai mal, aie de la compassion pour moi. " Nous nous sentons proches parce que nous savons combien nous avons tous souffert. Pourquoi abandonnerions-nous une telle source d’amour ? " Sommes-nous prêts, demande-t-elle, à nous aimer autant dans notre force que dans notre faiblesse ? A canaliser notre énergie dans l’expression de ce que nous sommes pleinement ? Sommes-nous prêts à demander ce que nous voulons, à dire non à ce que nous ne voulons pas, et à lâcher nos béquilles pour avancer vers une vie remplie de santé, de rêves réalisés et d’éclats de rire ? "

1 - “Why People Don’t Heal and How They Can” (Harmony).
AVIS :
Marilyn Schlitz, directrice de recherche à l’Institut des sciences noétiques : “Clarifiez vos intentions”
C’est l’une des rencontres frappantes de notre reportage. Marilyn Schlitz, directrice de recherche à l’Institut des sciences noétiques (1), nous dit l’importance de nos intentions dans la liaison corps-esprit. Pour bien se porter, il faut le vouloir. Mais on dit aussi que la maladie est le résultat de trop de contrôle et qu’il faut lâcher prise, laisser le corps agir. Comment concilier les deux ?

" En écoutant vos intentions, assure Marilyn Schlitz. Elles émanent en effet de vos profondeurs, que vous ne contrôlez pas. En même temps, elles vous invitent à mobiliser votre volonté, pour mieux les servir. Le but ultime est d’aider chacun à épanouir au mieux l’immense palette de ses potentialités. Cet épanouissement, il faut certes le vouloir, et la volonté est essentielle. Mais cette volonté passe moins par un soi-disant contrôle sur notre vie que par une écoute de la voix qui, au fond de nous, nous indique ce qui est bon ou mauvais. Clarifier ses intentions, c’est savoir honnêtement écouter cette voix en nous et s’incliner devant elle. "

Marilyn Schlitz a également recensé des recherches étonnantes menées aux Etats-Unis, qui semblent démontrer que nos intentions influent aussi sur la physiologie d’autrui, et ce même à distance ! Elle vient de monter un protocole d’expériences sur ce sujet.



Patrice Van Eersel
juin 1998
richel

voir aussi un livre somptueux que j ai reçu ce week end
dont la préface de Caroline Myss est magnifique!

Déesses de la galerie Celeste
Les déesses de cette galerie céleste représentent les déités féminines dans tout ce qu'elles ont de divin et de diabolique. Elles expriment l'énergie Shakti et reflètent les aspects féminins de la conscience.

http://www.mollat.com/livres/deesses-galerie-celeste-9783836501682.aspx


Dernière édition par le Lun 14 Jan 2008, 08:41, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeDim 13 Jan 2008, 21:27

suite:
Citation :
Le mystère de la guérison à la lumière des recherches scientifiques récentes

de Mihaela Sandu

extrait

Les gens ont des capacités de guérison

Un groupe de scientifiques de l'Institut de Parapsychologie, de Caroline de Nord, a réalisé plusieurs expériences basées sur la guérison à distance, en utilisant des paires de souris anesthésiés. Ils ont sollicité plusieurs guérisseurs de réveiller une souris d'une paire, un peu plus tôt que l'autre et ils ont découvert que les guérisseurs ont réussi réaliser cela à un haut degré même en se trouvant derrière un miroir, à quelques mètres de distance des souris. Marilyn Schlitz, de la "Fondation la Science du Mental" de San Antonio, Texas, a copié ces expériences avec une synchronisation automatique et elle aussi a enregistré des résultats positifs importants.

Les guérisseurs soutiennent que la plupart des gens ont des capacités de guérison. À l'Université "Saint Joseph" de Philadelphie, le dr. Carrol Nash a étudié les capacités des étudiants d'accélérer ou de ralentir la croissance de la culture des bactéries en laboratoire. Les étudiants qui ont affirmé qu'ils ont des capacités curatives se sont très bien débrouillés pendant les deux tâches, en utilisant la guérison à distance. Pour son ouvrage de doctorat, Joyce Goodrich, un psychologue de New York, a investigué si la guérison à distance peut être perçue, par les sensations expérimentées, sur les patients humains. Elle leur a transmis de conscientiser les influx nerveux, à une certaine heure de la journée. Sans que les patients le sachent, la guérison à distance a été transmise seulement pendant certains jours, non pas tous les jours. Des narrations des patients, les spécialistes ont pu différencier quand la guérison a été transmise ou non.

La guérison peut être apprise

Dans une certaine mesure, la guérison peut être apprise. À l'Université de New York, deux clairvoyantes et guérisseuses douées, les dr. Dolores Krieger et Dora Kunz, ont développé la méthode de guérison nommée le Toucher thérapeutique. Elles ont appris à des milliers de sœurs infirmières médicales et non professionnelles des États Unis et d’autres pays à développer leurs capacités de guérison. Le Dr. Krieger avec quelques uns de ses étudiants a réalisé des expériences qui ont démontré que le Toucher thérapeutique peut faire s’élever le niveau d'hémoglobine, peut réduire l'anxiété et éloigner les migraines.

Durant les premières leçons, les étudiants - les futurs guérisseurs - se concentrent d'abord en silence par la focalisation de l'attention sur un seul aspect. L’étape suivante consiste à passer les mains au-dessus du corps du patient, sans le toucher, en cherchant à sentir des sensations comme: le chaud, le froid, des fourmillements, l'informant sur les parties malades et les parties saines du corps. Ensuite, ils traitent les zones où il existe trop peu ou un excès d'énergie en plaçant les mains auprès ou sur le corps et par la visualisation d'un transfert d'énergie entre eux et le patient.

Le Dr. Lawrence Leshan, un psychologue de New York, a traité de nombreux patients malades du cancer. Initialement, il avait commencé à étudier ce genre de guérison, parce qu'il voulait la présenter comme une tromperie dangereuse, en dénonçant les escrocs qui offraient de faux espoirs. À l'époque il était convaincu que les gens perdaient un temps précieux par rapport au fait qu’ils auraient pu bénéficier d'un traitement conventionnel. Après avoir passé un certain temps auprès des guérisseurs de talent, il a changé d'avis en étant impressionné par le fait que la guérison avait des résultats.

Il a identifié trois pas dans la guérison: la concentration, le soin pour le patient et la focalisation, tant sur la liaison guérisseur-patient, que sur l'Entier. En commençant avec la méditation, il a découvert qu'il peut réaliser seul ces pas. Ainsi, il est devenu lui-même un guérisseur et ultérieurement il a aussi appris aux autres ces méthodes.

Les guérisseurs affirment que les effets bénéfiques qui peuvent être produits apparaissent sur plusieurs niveaux: mental, émotionnel et spirituel, même lorsque les résultats au niveau physique ne se remarquent pas. Seule, la croyance ne suffit pas - le patient doit croire dans le guérisseur ou dans les méthodes de celui-ci pour que les effets curatifs se produisent, mais il doit aussi croire en sa capacité de guérison.

La guérisons - une science?

En Grande Bretagne, la plupart des gens apprennent à développer les capacités curatives en fréquentant certaines organisations, comme la Fédération Nationale de Guérison Spirituelle. La plupart de ces organisations se sont réunies sous l'égide de la Confédération des Organisations de Guérison (CHO), qui apprend des modalités de conduite, organise des expériences cliniques pour démontrer l'efficacité de la guérison et travaille à l'établissement d'une collaboration plus grande entre docteurs. Grâce à CHO, un tiers des autorités médicales a été d'accord pour distribuer aux médecins des listes avec des guérisseurs enregistrés auxquels les patients peuvent s'adresser.

Aux USA, la guérison est un problème individuel. Bien que les gens puissent étudier des techniques particulières, il n'existe aucune organisation bien définie où l'on puisse les pratiquer. Dans le cadre de la science conventionnelle, la guérison n'a aucun contexte défini autour duquel créer une théorie. Mais la physique moderne contient des hypothèses - sur la particule et l'onde, sur l'action à distance, sur les interactions de l'observateur avec la matière, la substance - ce qui suggère des points de liaison entre ce qui était, il y a pas longtemps, du folklore, et qui promet aujourd'hui de devenir une science.
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMer 16 Jan 2008, 15:27

Citation :
14 janvier 2008
10 ans de PasseportSanté et un voeu...
Le 15 janvier 1998, après un an d'expérimentation, je lançais officiellement le Réseau Proteus, premier nom de PasseportSanté.net. Le site portait comme sous-titre : Réseau international des approches alternatives et complémentaires de santé. Sa principale raison d'être était de combler l'absence d'une source d'information neutre, en français, sur les approches complémentaires de santé.

Durant sa première année, Réseau Proteus reçut environ 30 000 visiteurs. Aujourd'hui, PasseportSanté.net en reçoit régulièrement le double chaque jour et la fréquentation annuelle s'est multipliée par 400 en dix ans. Pas mal... mais les deux premières années furent des années de vaches maigres pendant lesquelles une minuscule équipe tentait, tant bien que mal, de boucler les fins de mois au prix d'efforts constants.

Le grand tournant s'est produit en mars 2001, quand Réseau Proteus fut acquis par la Fondation Lucie et André Chagnon. Ceci eut deux conséquences majeures. La première : toute forme de publicité fut retirée du site, éliminant la possibilité de pressions d'annonceurs sur le contenu. La seconde : le site eut accès aux ressources financières nécessaires à sa croissance.

Les résultats ne furent pas longs à venir : chaque année, depuis sa fondation, Réseau Proteus/PasseportSanté.net a plus ou moins doublé sa fréquentation, son contenu s'est considérablement élargi, et il a pu attirer des collaborateurs scientifiques attachés à une dizaine d'universités et d'instituts de recherche. Et cette force gravitationnelle continue de se faire sentir, comme vous le verrez à plusieurs reprises au cours de l'année.

Un secret qui n'en est pas un
Un engagement ferme à être rigoureux dans la recherche et objectif dans le compte rendu a constitué, dès le premier jour, la pierre d'assise de Réseau Proteus/PasseportSanté.net. Joint aux ressources financières de la Fondation Chagnon, c'est l'élément fondamental qui a permis à PasseportSanté.net de faire travailler des chercheurs et des médecins sur des thèmes (la prévention et les approches complémentaires de santé) qui étaient loin de leur être familiers. Aujourd'hui, des observateurs extérieurs estiment que la rigueur de PasseportSanté.net est inégalée, en français, comme source d'information médicale grand public.

Au cours des années, le but que visait Réseau Proteus - donner une information complète et objective sur les approches complémentaires de santé - a cessé d'être la principale vocation du site pour faire place à un objectif de prévention.

La prévention, l'adoption de saines habitudes de vie et la mise en place de conditions favorables à la santé (les déterminants de la santé) sont en train de transformer profondément notre rapport à la santé : nous passons peu à peu d'une culture où l'on combattait la maladie à une culture centrée sur les conditions de la santé. La médecine continuera, bien sûr, de devenir de plus en plus sophistiquée, capable de prouesses techniques inimaginables, mais nous, futurs patients ayant adopté les meilleures habitudes de vie, essaierons d'éviter ou de retarder le plus possible le jour où il faudra se rendre chez le thérapeute.

Faites un voeu pour les prochains 10 ans
De quoi aura l'air PasseportSanté.net dans 10 ans? Pour répondre à cette question, je vous invite à la poser un peu différemment, car Internet est appelé à devenir un outil de communication très participatif et interactif, plus qu'un simple organe d'information. C'est ce qu'on appelle le Web 2.0.

La question devient donc : quel type de rapport entretiendrons-nous avec un site comme PasseportSanté.net? Imaginez que vous pouvez utiliser PasseportSanté.net pour communiquer avec votre médecin, que vous aurez constitué un mini-dossier de votre état de santé personnel (uniquement accessible par vous), que vous pourrez entrer dans ce dossier le nom des médicaments que vous prenez et en connaître immédiatement les effets secondaires et les interactions à éviter, que vous pourrez participer beaucoup plus facilement à des communautés d'intérêts et à des recherches scientifiques, que vous pourrez visionner n'importe quelle vidéo sur n'importe quelle procédure médicale, etc.

Pour ma part, je fais le voeu que PasseportSanté.net devienne un outil permettant à chacun de participer activement au maintien ou au rétablissement de sa santé. Cette technologie ne fait pas simplement que s'ajouter à ce qui existe et se fait aujourd'hui, elle le transformera profondément.

Pour célébrer cette première décennie, puis-je vous demander de faire un voeu pour les prochains dix ans de PasseportSanté.net?
http://blogue.passeportsante.net/christianlamontagne/2008/01/10_ans_de_passeport_sante_et_q.html
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeLun 04 Juil 2011, 21:26

Sujet remonté encore une fois et en relation avec ce que je vis ainsi que d autres...à mettre " peut être"(je ne suis pas médecin) et avec discernement en relation avec ces posts:
fréquences déstructurantes ,douleurs et ascension

extrait de la page 1:
"Les personnes atteintes de fibromyalgie déclarent habituellement avoir « mal partout ». Elles ont des difficultés à identifier les endroits douloureux, parce que la douleur de la fibromyalgie est diffuse, c’est-à-dire qu’elle n’est pas concentrée dans une seule région du corps. Elle est plutôt diffuse à travers le système musculo-squelettique – qui comprend les muscles, les tendons et les ligaments – dans plusieurs régions du corps, de la tête aux pieds.

La douleur de la fibromyalgie peut changer d’aspect. Parfois elle est décrite comme une brûlure, des tiraillements, des picotements, une douleur lancinante, ou des fourmillements.

Un excès d’activités ou au contraire l’inactivité, les conditions atmosphériques, le stress, tous ces facteurs peuvent aggraver la douleur, tandis qu’à d’autres moments, les symptômes s’améliorent provisoirement ou au contraire, s’empirent sans raison évidente.

La douleur de la fibromyalgie peut aussi changer d’endroit. Un jour, ce seront les hanches et les côtes qui seront particulièrement douloureuses, le lendemain la nuque, les épaules et le bas du dos.

La douleur peut être lancinante ou brûlante aux attaches musculaires au niveau des articulations importantes, surtout après des activités physiques.


La raideur est-elle un symptôme important ?

La raideur peut s’avérer être un problème considérable pour les personnes souffrant de fibromyalgie. Une telle raideur peut être particulièrement apparente au réveil, après des périodes prolongées assise ou debout, ou coïncider avec des changements de température ou d’humidité relative.

Comment est le sommeil des personnes souffrant de fibromyalgie ?

Le sommeil des patients fibromyalgiques est souvent mauvais, émaillé de nombreux réveils et souvent non réparateur. Les personnes souffrant de fibromyalgie ont tendance à se réveiller ayant mal partout, et plus fatigués qu’au moment du coucher.

D’autres troubles du sommeil peuvent se déclarer lorsqu’on souffre de fibromyalgie. Ceux-ci comprennent l’apnée (respiration interrompue), la myoclonie nocturne (des spasmes dans les bras et jambes), les jambes sans repos et parfois du bruxisme (grincements de dents).

La fatigue varie de personne à personne. Elle peut passer d’un léger sentiment de fatigue à un épuisement comparable à une grippe.

Quels sont les symptômes associés au syndrome de la fibromyalgie ?

· Maux de tête croissants ou douleurs faciales : Les migraines ou des maux de tête vasculaires peuvent être fréquents. On estime qu’un tiers des patients souffrant de fibromyalgie ont des douleurs et des troubles au niveau de l’articulation de la mâchoire.

· Plaintes gastro-intestinales : Beaucoup de personnes souffrant de fibromyalgie font l’expérience de troubles digestifs, de douleurs abdominales, de ballonnements, de constipation et/ou de diarrhée. Certains patients peuvent avoir des difficultés à avaler la nourriture.

· Problèmes génito-urinaires : Les patients fibromyalgiques peuvent occasionnellement se plaindre d’une plus grande fréquence de miction ou d’une sensation d’urgence à uriner, souvent en l’absence d’une infection de la vessie. Certains peuvent développer un état inflammatoire de la paroi de la vessie, plus chronique, douloureux, appelé « cystite interstitielle ».

· Paresthésies : Des engourdissements ou des fourmillements (dans les mains ou les pieds) accompagnent parfois la fibromyalgie.

· Hypersensibilité : à la température, à la lumière, aux bruits, aux odeurs, à l’environnement (des réactions semblables à de l’allergie à toutes sortes de substances sont communes.), etc.

· Plaintes au niveau de la peau : Des symptômes comme les démangeaisons, la sécheresse, ou les rougeurs de la peau, peuvent accompagner la fibromyalgie.

· Déséquilibres/vertiges : Les patients peuvent avoir des troubles de l’équilibre ou des vertiges qui se manifestent de différentes manières.

· Troubles relatifs à la connaissance : Les personnes fibromyalgiques font état d’un certain nombre de perturbations cognitives variant de jour en jour. Difficultés de concentration, perte de mémoire à court terme, etc.

· Sensation dans les jambes : Certains patients peuvent développer un trouble neurologique connu sous le nom de « syndrome des jambes sans repos » qui se caractérise par un irrésistible besoin de bouger les jambes particulièrement quand elles sont au repos.

· Dépression et anxiété : Quoique les patients soient souvent mal diagnostiqués (comme souffrant de dépression et d’anxiété), ces états sont souvent le résultat de la douleur chronique et de l’inconfort dus à la fibromyalgie, plutôt que la cause de ces symptômes.


Quelles sont les causes de la fibromyalgie ?

La cause du syndrome de la fibromyalgie est actuellement inconnue.

On constate cependant que le syndrome de la fibromyalgie se développe souvent après une sorte de traumatisme qui paraît agir comme déclencheur chez des personnes prédisposées. Un tel traumatisme pourrait être un syndrome ou une maladie (telle une maladie virale), un stress physique (tels un accident de voiture, une blessure causée par une charge répétitive sur une partie du corps, un accouchement ou une opération invasive) ou un stress émotionnel aigu (comme une maladie grave, la perte d’un être cher, …).

La recherche a des arguments en faveur d’un dysfonctionnement des processus sensoriels au niveau central. Le système nerveux central est probablement particulièrement impliqué dans la genèse ou le maintien d’un état fibromyalgique. Depuis plusieurs années, il existe de plus en plus d’arguments scientifiques suggérant l’existence de perturbations du système de modulation endogène de la douleur.
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMar 13 Nov 2012, 12:48

Citation :


La douleur ressentie par les personnes atteintes de fibromyalgie pourrait être causée par une anomalie dans la façon dont les stimuli douloureux sont traités dans le cerveau, selon une étude présentée au congrès annuel de l'American College of Rheumatology. Le traitement anormal du signal de douleur pourrait également être lié à un manque de réponse aux médicaments analgésiques opiacés.

La fibromyalgie provoque des douleurs et une sensibilité généralisées. Des études ont indiqué que les personnes fibromyalgiques ont une sensibilité accrue à la température, au toucher et à la pression. Des symptômes concomitants sont la fatigue chronique, des troubles cognitifs et des troubles du sommeil.

Richard E. Harris de l'Université du Michigan à Ann Arbor et ses collègues ont montré, dans des travaux précédents, que les personnes atteintes de fibromyalgie produisent une quantité accrue d'opioïdes endogènes (endorphines) qui agissent sur les récepteurs mu-opioïdes du cerveau et réduisent naturellement la douleur. Ils ont aussi montré que, chez les personnes atteintes de la maladie, le cerveau présente une réponse plus importante aux stimuli douloureux.

La présente étude visait à déterminer si ces deux facteurs, la fonction altérée de récepteurs mu-opioïdes et la réponse accrue du cerveau à la douleur sont liées.

Les chercheurs ont mesuré l'activité cérébrale de 18 personnes atteintes de fibromyalgie suite à un stimulus douloureux, en utilisant l'imagerie par résonance magnétique. Ils ont également mesuré la disponibilité de liaison des récepteurs opioïdes (pour se lier aux endorphines naturelles ou aux médicaments opiacés). Ces données ont été recueillies avant et après un traitement d'acupuncture destiné à réduire la douleur et un traitement d'acupuncture simulée (acupuncture placebo).

Une plus faible disponibilité de liaison des récepteurs mu-opioïdes était fortement liée à une plus grande réponse du cerveau à la douleur (en particulier dans le cortex préfrontal dorsolatéral droit), ce qui était également lié à une plus grande sensation de douleur rapportée par les participants.

Les chercheurs font l'hypothèse que certaines personnes atteintes de fibromyalgie peuvent présenter une diminution de l'activité des récepteurs mu-opioïdes, ce qui peut exacerber la sensibilité à la douleur. Ces mêmes personnes sont susceptibles de ne pas bénéficier de médicaments opioïdes.

""Ces données peuvent aussi expliquer pourquoi certains états douloureux chroniques présentent des similitudes avec sensibilité paradoxale à la douleur induite par les opioïdes"", souligne le chercheur.

Commentaire : Le yoga pourrait réduire les douleurs chroniques

source

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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMer 15 Jan 2014, 13:01

Fibromyalgie et côlon irritable : pourquoi le régime sans gluten peut soulager;rappel de JSF

Citation :

Les personnes souffrant à la fois de fibromyalgie et de côlon irritable pourraient être des cœliaques qui s'ignorent. Dans tous les cas, un régime sans gluten peut les améliorer.

Si vous souffrez de syndrome du côlon irritable (irritable bowel syndrome ou IBS dans la littérature médicale internationale) et de fibromyalgie, vous pourriez avoir la maladie cœliaque. Un régime sans gluten peut alors soulager vos symptômes, et pas seulement digestifs.

C'est le message contenu dans une nouvelle étude. Les chercheurs ont examiné 104 personnes qui souffraient de fibromyalgie et de l'IBS, et les ont comparées avec 125 personnes qui avaient un diagnostic d'IBS mais pas de fibromyalgie. Dans les deux groupes, les femmes étaient très largement majoritaires. L'âge moyen était de 51 ans.

L'étude a révélé que les personnes atteintes à la fois d'IBS et de fibromyalgie ont les moins bons scores dans les tests mesurant la qualité de la vie, la fatigue et les troubles gastro-intestinaux que celles qui ne souffrent que d'IBS.

Sept personnes du groupe IBS/fibromyalgie ont reçu un diagnostic positif de maladie cœliaque, soit 6,7% du groupe étudié. Ils n'avaient jamais reçu ce diagnostic auparavant. Ce pourcentage peut sembler faible. Mais il faut rappeler que la prévalence de la maladie cœliaque dans la population générale n'atteint pas 1%. Ce qui signifie que les personnes souffrant à la fois de fibromyalgie et de syndrome du côlon irritable ont près de 9 fois plus de risque d'avoir cette maladie.

La maladie cœliaque est une intolérance au gluten, un groupe de protéines de plusieurs céréales dont le blé. L'éviction du gluten est le seul remède connu.

Dans cette étude, une fois que les participants diagnostiqués cœliaques ont commencé à manger sans gluten, ils ont connu « une amélioration remarquable des symptômes digestifs et systémiques », écrivent les chercheurs.

Jean Seignalet de son côté rapporte 90% de succès chez ses 80 patients fibromyalgiques qui ont suivi un régime sans lait ni gluten. Il semble donc qu'un tel régime améliore les patients même s'ils ne sont pas cœliaques.

De la même manière, des études récentes laissent penser qu'une partie des personnes souffrant de syndrome du côlon irritable, sans être pour autant cœliaques, ont une sensibilité au gluten (ou au blé) et peuvent être soulagées en l'éliminant de leur alimentation.

La filière céréalière, et de nombreux nutritionnistes soutiennent que seuls les malades cœliaques peuvent bénéficier d'un régime sans gluten.

Pour en savoir plus sur les effets du gluten, vous pouvez lire Gluten, de Julien Venesson. Pour comprendre les bénéfices du régime sans gluten : Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet, par Jean-Marie Magnien, et Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation par l'alimentation, par Jacqueline Lagacé. Pour une alimentation sans gluten au quotidien : 4 saisons sans gluten et sans lait, de Christine Calvet.

Source

Rodrigo L, Blanco I, Bobes J, de Serres FJ. Clinical impact of a gluten-free diet on health-related quality of life in seven fibromyalgia syndrome patients with associated celiac disease. BMC Gastroenterol. 2013 Nov 9;13(1):157.
http://fr.sott.net/article/18660-Fibromyalgie-et-colon-irritable-pourquoi-le-regime-sans-gluten-peut-soulager

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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMer 15 Jan 2014, 14:09

Coucou Nathalie,


ceci n'est bien entendu qu'une partie des causes possibles. Le lien entre causes et symptômes n'est jamais univoque!

Ainsi, je prétend qu'il y a une fibromyalgie/narcolepsie d'origine purement énergétique (psychique). Ceci n'exclut pas qu'il puisse y avoir des cas de fibromyalgie liés au phénomène décrit ci-dessus.


ET il faut bien entendu comprendre que lorsqu'on parle d'énergétique psychique, on ne parle pas de psychosomatique, en tout cas pas dans le sens communément admis de l'influence du plan psychologique personnel sur le corps physique.

Cette définition est très limitative, car la vérité étant que nous sommes toutes et tous énergétiquement (psychiquement) inter-reliés via l'inconscient collectif, de nombreux processus psychosomatiques ont une origine exogène par rapport à la Personne humaine, et non pas strictement endogène comme voudrait le faire croire une certaine approche médicale!


Donc, il peut y avoir des fibromyalgies:

- d'origine physique, comme décrit ci-dessus,
- d'origine psychologique personnelle (psychosomatique "classique")
- d'origine psychique étendue ("attaques" énergétiques via l'"inconscient" collectif)
- diverses combinaisons de ces facteurs


Bisouxxx,

Steph
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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeLun 20 Jan 2014, 12:41

Merci Steph de nous donner ton point de vue que je partage aussi!
Je viens de lire ceci au sujet de la vitamine D:

La fibromyalgie ne peut être expliquée par une carence en vitamine D seule, soulignent les chercheurs. Mais ces résultats suggèrent que les niveaux de vitamine D devraient être surveillés régulièrement et ajustés au besoin chez les personnes fibromyalgiques, en particulier durant l'hiver, concluent-ils.

Rappelons que la vitamine D est naturellement produite par la peau sous l'action des rayons UVB du soleil. L'exposition au soleil constitue une source plus importante que l'alimentation.

À noter qu'il n'y a pas encore de consensus précis sur le seuil à partir duquel le niveau de calcifédiol est considéré faible, les recherches sur la vitamine D ne s'étant intensifiées que récemment. Beaucoup reste à découvrir.


Voyez également sur Sott
Belle journée à toi et à vous tous
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MessageSujet: « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime! »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMar 12 Mai 2015, 09:53

Beaucoup de choses déjà partagé dans cette section sur la santé dont ceci en est une bonne synthèse !


« Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime! »


« la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Ob_3742dc_10171753-1443143522596837-601609976320

La maladie, LE MAL A DIT....



Corps à Coeur est un lieu où les messages du corps sont écoutés et pris en compte. Le corps n’est pas juste un « instrument » ou un « véhicule », je le considère comme un temple ( le temple de l’âme) et aussi comme  » le film de votre vie ».

Toutes les émotions que vous refoulez à l’intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps.

Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple LA PEUR, L’ANGOISSE  donnent des palpitations cardiaques, des vertiges, sueurs, tremblements ou mains moites.


LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.

LA COLÈRE retenue ou LA RANCUNE : une crise de foie.

LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE  peut provoquer des infections urinaires à répétition.

QUELQUE CHOSE QU’ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d’oreilles.

QUELQUE CHOSE QU’ON N’A PAS OSÉ DIRE, QU’ON A RAVALÉ , une angine, des maux de gorge.

UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE SOUMETTRE, des problèmes de genoux.

PEUR DE L’AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D’ARGENT, des douleurs lombaires.

INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et nuque raide.

CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d’épaules.

TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d’épaules, sensation d’un fardeau.

SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU’UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE…douleurs dentaires, aphtes, abcès.

PEUR DE L’AVENIR, DIFFICULTÉS A ALLER DE L’AVANT, OU BESOIN DE « LEVER LE PIED »: douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.

Bien sûr, il ne faut pas généraliser, l’origine d’une douleur peut être tout simplement  mécanique, un faux mouvement ou un coup de froid….mais si vous ne trouvez pas d’explications contextuelles, alors essayez d’entrer « en contact » avec ce qui se joue au plus profond de vous.

Pour ma part, j’utilise régulièrement l’ouvrage de Jacques Martel :  Le grand dictionnaire des malaises et des maladies  pour mettre des mots sur les maux…cet ouvrage est une sorte de guide pour comprendre  » ce qui se joue » que je pourrais avoir tendance à refouler, ou à ne pas vouloir « regarder »…

En voici quelques extraits :

Maladies du foie : le foie représente les choix,  la colère, les changements et l’adaptation.
On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas à s’adapter à des changements, professionnels ou familiaux.

Difficultés d’ajustement à une situation.

Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.

Colère refoulée.

Personnes sujettes aux maladies du foie : les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.

Maladies de la vésicule biliaire :
La vésicule biliaire est en rapport avec l’extérieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage.
Se battre. Esprit de conquête.

Se faire de la bile, s’inquiéter, s’angoisser.

Sentiment d’injustice. Colère, rancune.

Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une personne autoritaire.

Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement retenu.

Se retenir de passer à l’action. Difficultés à faire un choix, de peur de se tromper.

LA GLANDE THYROÏDE

Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu.

Sentiment d’être trop lent par rapport à ce qu’on attend de nous.

Impuissance, sentiment d’être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse.

Être bloqué dans la parole ou dans l’action, être empêché d’agir.

Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir écouté. Difficultés à s’affirmer.

Une déception ou une injustice n’a pas été « avalée » et est restée en travers de la gorge.

LES HERNIES


En règle générale  : de la détresse implose à l’intérieur et demande à être libérée.

Désir de rompre ou de quitter une situation où on se sent coincé, mais où l’on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement du matériel.

Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacité à réaliser certaines choses qu’on voudrait.

Frustration de travailler dur, se sentir poussé à aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une manière excessive, qui en demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.

Mais en plus, le lieu où siège l’hernie indique son message émotionnel de manière plus précise et complémentaire :

Hernie inguinale : (dans l’aine) : difficulté à exprimer sa créativité, secret que l’on renferme et qui nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable, mais avec laquelle on se sent engagé ou qu’on est obligé de côtoyer. On aimerait sortir, s’extirper de cette situation.
Hernie ombilicale : nostalgie du ventre de la mère où tout était facile et où se sentait totalement en sécurité. Refus de la vie.
Hernie discale : conflit intérieur, trop de responsabilité, sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu’on attend de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le soutien.
Besoin d’être appuyé, soutenu, mais difficulté ou impossibilité de demander de l’aide.
Hernie hiatale : se sentir bloqué dans l’expression de ses sentiments, de son ressenti.
Refouler ses émotions.
Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie  mais la contrôler.

LES GENOUX

Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de plier, de se « mettre à genoux » (de se soumettre) de céder, fierté, ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec cette situation.

Difficultés à accepter les remarques ou les critiques des autres.

Problèmes avec l’autorité, la hiérarchie, problèmes d’ego, d’orgueil.

Devoir s’incliner pour avoir la paix.

Ambition réfrénée ou contrariée par une cause extérieure,

Entêtement, humiliation.

Culpabilité d’avoir raison.

Colère d’être trop influençable.

Les maladies LA PEAU, eczéma, acné, psoriasis

Les maladies de peau ont très souvent, à l’origine, un conflit de séparation mal géré, une séparation mal vécue, soit par la mère, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication.
Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation de soi vis-à-vis de l’entourage. Porter trop d’attention à ce que les autres peuvent penser de nous.

Eczéma :

anxiété, peur de l’avenir,

difficultés à s’exprimer.

Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre une contrariété.

Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher.

Chez les enfants, l’eczéma peut résulter d’un sevrage trop rapide ou d’une difficulté de la mère à accepter que son enfant ne soit plus « en elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilité non exprimée, mais que l’enfant ressent et somatise ainsi.
Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. Insécurité.

Acné :  manière indirecte de repousser les autres, par peur d’être découvert, de montrer ce qu’on est réellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas être aimé tel que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne nous approchent pas.

Refus de sa propre image, de sa personnalité ou de sa nouvelle apparence.

Honte des transformations corporelles.

Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au parent du même sexe.

Psoriasis : personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problème d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.

Besoin de se sentir parfait pour être aimé.

Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation.

Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau.

Se protéger d’un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.

LES BRAS : Il y a de nombreuses causes émotionnelles liées aux douleurs et aux problèmes de bras.
Les bras sont le prolongement du coeur et sont liés à l’action de FAIRE et de RECEVOIR, ainsi que l’autorité, le pouvoir.
Les douleurs aux bras peuvent être liées à de la difficulté à aimer ce que je dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur elle et à s’apitoyer sur ses souffrances.

Se croire obligé de s’occuper de quelqu’un.

Ne pas se sentir à la hauteur lorsqu’on est le « bras droit » de quelqu’un.

Difficulté à prendre les autres dans ses bras, à  leur montrer de l’affection.

Je m’empêche de faire des choses pour moi-même, parce que je me souviens des  jugements négatifs et des interdictions durant mon enfance, ce qui m’avait blessé.

Je ne me permets pas de prendre ou je regrette d’avoir pris quelque chose, ou je pense que j’ai obtenu quelque chose que je ne méritais pas.

Ou quelque chose me revient de droit , que je n’ai pas pris, je ressens de la colère.

Se rapporte au fait d’avoir été jugé par ses parents.

Vouloir emprisonner quelqu’un dans ses bras pour l’avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir l’aimer et le protéger (un enfant, par exemple…).

Vivre une situation d’échec, devoir baisser les bras.

les douleurs des ÉPAULES

LES ÉPAULES : c’est ce qui PORTE. Les épaules portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.
Le fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet pas, ou qu’on n’ose pas…
On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.

Douleurs possibles aussi quand on nous empêche d’agir, ou que l’on on nous impose des choses.

Lorsqu’on vit une situation dont ont ne veut plus, on désire passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.

On manque d’appui, on manque de moyens. On ne se sent pas aidé.

Une personne chère ou l’un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problèmes pour l’en libérer.

Colère retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne même pas le droit de prendre un temps de pause.

Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominé sans oser réagir.

On vit de l’insécurité affective (douleur épaule gauche) ou de l’insécurité matérielle (douleur épaule droite).

Épaules rigides et bloquées : blocage de la circulation de l’énergie du coeur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et reçoit (le bras gauche).
Ce blocage d’énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu (capsulite, bursite).
L’énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de FAIRE, de réaliser ses désirs.
On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes, surtout à gauche). parfois envers soi-même.
On paralyse ses épaules pour s’empêcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l’autre.
Difficulté ou impossibilité à lever le bras : conflit profond avec sa famille, difficulté à voler de ses propres ailes.

Essayez de modifier, clarifier ou de lâcher-prise par rapport à la situation qui vous perturbe. « Le mal a dit » = votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous signaler que quelque chose perturbe l’harmonie en vous, d’attirer votre attention sur quelque chose à changer dans votre vie.

Reconnaissez et acceptez ces émotions, si vous les éprouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti.

Une fois les émotions négatives reconnues, acceptées et évacuées, le corps peut cesser de vous envoyer ce message de « mal a dit. »

(Sources :  livres de Lise Bourbeau, Jacques Martel, Claudia Rainville et Philippe Dransart et article de Celine Zen en soi Alvarez diffusé sur FB en 2012.)

SUR CE BLOG

https://corpsetcoeur.wordpress.com/2014/08/25/la-maladie-le-mal-a-dit-la-relation-entre-les-emotions-et-les-maladies/

Voir ce post : La colonne vertébrale: la clé de nos émotions par Roger Fiammetti

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MessageSujet: «Gérer la fibromyalgie»   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeMar 02 Mai 2017, 09:10

La fibromyalgie ou «maladie étrange» pour la médecine contemporaine est une douleur chronique à multiples focalisations qui se vit d'autant plus mal que ses causes et ses traitements médicaux font l'objet de nombreuses polémiques entre experts...

Elle est donc plus qu'une douleur chronique. Curieusement, ceux qui prennent le temps de se laisser apprendre une autre manière de la ressentir et de la vivre observent un changement d'intensité puis de fréquence des symptômes. Parfois, la guérison commence au niveau de certains symptômes autres que la douleur. «Gérer la fibromyalgie» a été conçue dans ce but et sur base d'expériences positives pour transformer progressivement des douleurs de muscles et de ligaments en attentions utiles pour être plus efficace dans d'autres domaines de la vie.


Durée de l'enregistrement: 32:20

https://www.psio.com/fr/cd-telecharger-mp3/audiocaments/gerer-la-fibromyalgie-souffrance-chronique.htm

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MessageSujet: Re: « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas »   « la douleur s’éprouve mais ne se prouve pas » Icon_minitimeSam 09 Déc 2023, 06:56

Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime!

Lien entre fibromyalgie et violences sexuelles dans l’enfance:
Nous savons maintenant qu’un stress émotionnel sévère, tel que celui provoqué par un abus sexuel, peut provoquer des lésions cérébrales chroniques», explique le professeur Efrati.
Ces plaies cérébrales non cicatrisantes peuvent expliquer certains troubles physiques et psychologiques à long terme incessants, tels que la fibromyalgie.

« L’étude montre que lorsque ces blessures au cerveau sont traitées avec une oxygénothérapie hyperbare, la neuroplasticité peut être induite et les symptômes cliniques associés améliorés de manière significative. »

6 février 2019 par Hana Levi Julian

https://lemondeatraversunregard.org/2019/02/10/lien-entre-fibromyalgie-et-violences-sexuelles-dans-lenfance/

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