Etre heureux ?

Le bonheur

Rechercher le bonheur, le trouver, être heureux, est-ce important ?

Je répondrais par l’affirmative.

Je suis heureux à 80% du temps. Je trouve que c’est un bon chiffre, les 100 % n’étant surement pas atteignables.

J’évite de perturber cet état. Ainsi, si je regarde la télé et qu’on passe soudainement des images affreuses ( au journal : tremblement de terre en Chine, ou une scène d’un film soudainement violente), je zappe ou je coupe le son en tournant la tête. J’évite ainsi d’être triste. Je pense que c’est mieux que de regarder en essayant de rester neutre, ce qui est possible pour un film (fiction) mais pas évident pour les images du journal télévisé.
Idem pour les images ou les propos soudainement violents sur Internet. Je zappe.

Dans le réel, si je suis confronté au malheur ou à la violence d’autrui, là c’est différent .. mais pas évident quand même.

Et vous, vous êtes heureux ?

Le bonheur ne peut-il se percevoir que par opposition au malheur, ou est-ce un état non duel ?

Pour trouver le bonheur, peut-on rire du malheur ?
Par exemple cela peut être salutaire de rire de ses propres malheurs.. mais peut-on aussi rire - parfois- du malheur des autres ( si autres = reflet de nous-même) ?



:563:

Bonjour Didiera et Karen ,

à cette question,je répond ausi OUI,je suis heureuse.
comme vous,non seulement je ne zappe pas mais je
ne regarde pratiquement jamais la télé (surtout les infos)
Je me suis abonnée à un jounal sur le net,justement
pour ne pas avoir à subir ce voyeurisme malsain.

Je suis remplie depuis toute petite d'un amour incondin-
el pour la vie ,mais je dois préciser que j'ai eu une
enfance merveilleuse,et cela me revient à l'esprit
chaque fois que je traverse des épreuves.

Ces épreuves m'ont fait développer "la Compassion"
et je remercie la Vie de me les avoir envoyées.

J'aide les autres du mieux que je peux, mais
il y a malgré tout des personnes qu'il est difficile d'aider,
comme si elles le refusaient en s'enfermant dans leur
douleur.
Dans ce cas,sans rien dire,j'utilise la flamme violette,
et surtout je les écoute avec attention.

Et, comme dit Karen:

Citation :

Le bonheur pour moi, c'est encore la CERTITUDE ABSOLUE que Tout est parfait, même si je ne comprends pas toujours !!!!

J'ai aussi la certitude de ce Plan qui se met en place
malgré les apparence contradictoires.

Avec le coeur,
Serena

144000

Citation :

Le bonheur

Rechercher le bonheur, le trouver, être heureux, est-ce important ?

didiera

Chercher à accueillir ce que la vie nous présente est important.

Simplement laisser venir les évènements tels qu'ils viennent, de quelle que nature qu'ils soient... qu'ils procurent gaieté, légèreté, quiétude ou qu'ils procurent malaise, irritation, inquiétude, mécontentement.

Il y a des hauts et des bas, soleil et pluie, beauté et laideur, douceur et rudesse, jour et nuit, chance et malchance.

Tout ce qui touche le coeur est pur bonheur. Bonheur d'approfondir la capacité de s'aimer......
En nous aimant nous sommes de plus en plus aimables.

Nous nommons les choses "heureuses" lorsqu'il y a sourire, contentement, tout ce qui caresse les sens , le coeur et l'âme.
Nous nommons les choses "malheureuses" lorsqu'il y a douleur physique ou morale ou émotionnelle ou obstacles à la réalisation de nos désirs .
Or ne pas obtenir ce qu'on désire peut nous faire grandement progresser.
Peut se révéler être notre bonheur..à plus long terme.
Or les douleurs peuvent être un salut.

Par exemple :
Avant-hier encore, une amie qui souffre depuis des années de douleurs abominables, me disait que sans ses douleurs, jamais elle aurait approfondi le sens de son existence.
Ses douleurs l'ont obligé à être ancrée, elle qui depuis toujours s'échappait de son corps, se réfugiant dans ses délires....
Son "calvaire" est son salut.

Pour ce qui est dans mon pouvoir, je cherche activement la beauté, le calme, la paix.
Je n'ai pas toujours la vigilence de chasser des idées lourdes, jugeantes et noires.
Parfois je me sens tirée dans un trou noir
Parfois je me sens bénie et transportée.

Le bonheur pour moi est plic ploc et non pas cette image stéréotypée d'un ciel sans nuages.

Le bonheur a toutes les couleurs et parfois il est même noir.

Le bonneur est un état d'ésprit qui est de savoire vivre chaque seconde de sa vie pleinement, pas besion de grand chose en réalité,
Quand on a découvert cela on se rend compte qu'il y des choses très subtils qui régissent le bien être

'Le bonheur est plic-ploc' :

je ne comprends pas cette phrase, mais je l'adore .


Je rebondis avec toi Gebo sur les couleurs du bonheur :

Bonjour,

Merci pour ce sujet de réflexion très intéressant.

didiera a écrit:

Le bonheur ne peut-il se percevoir que par opposition au malheur, ou est-ce un état non duel ?

Ce n'est qu'en opposant les contraires que l'on arrive à les fusionner entre eux.
Ne dit ont pas que le bonheur des uns fait le malheur des autres ?
Le malheur n'est il pas juste un prémice du bonheur (dans le sens ou un malheur peut servir à faire grandir un être et lui permettre d'atteindre ainsi le bonheur ultérieurement).
Il y a donc une bonne part de relativité dans le bonheur/malheur ?
Pour répondre en une phrase à la question, je dirai donc que le bonheur est opposé au malheur pour mieux se confondre avec lui (il est donc duel et non duel à la fois : ne jamais oublier que deux faits contraires peuvent être tous les deux vrais).

didiera a écrit:

Et vous, vous êtes heureux ?

Si j'écoutais mon être superficiel, je dirai non car peut on être heureux de ne pas avoir réalisé tout ce que l'on aurait aimé avoir réalisé ?
Je dis non car mon être superficiel a besoin de diviser les choses.
Il sépare la réussite des échecs. Réussite = Bonheur et Echecs = Malheur.
Donc si j'échoue, je ne suis pas heureux.

Si j'écoutais mon être intérieur, je dirai oui car mon être intérieur sait que le bonheur n'est pas une conséquence de ce qui nous arrive mais c'est tout simplement une étiquette que l'on donne à ce qui nous arrive.
Pouvons nous atteindre le Bonheur sans le décider et le vivre au fond de nous ? Non, le bonheur ne se subit pas. il se choisit.
Rien ne peut nous arriver si nous ne décidons pas un jour de l'obtenir.
Alors oui, je suis heureux.

A cette question, il y a donc encore deux réponses contradictoires.
Est ce que cela signifie que je suis embrouillé dans mes idées ?
Je ne pense pas que ce soit le cas. J'essaye simplement de montrer que la réponse à cette question dépend de la manière dont on l'analyse et dont on l'appréhende.

Notre être intérieur fusionne ce que l'être superficiel essaye de diviser pour mieux apréhender.

didiera a écrit:

Pour trouver le bonheur, peut-on rire du malheur ?
Par exemple cela peut être salutaire de rire de ses propres malheurs.. mais peut-on aussi rire - parfois- du malheur des autres ( si autres = reflet de nous-même) ?

Je pense que l'on peut rire de tout. Tout dépend de l'état d'esprit de celui qui rit. Rire d'un malheur, c'est quelque part le relativiser. Et comme on vient de le voir précédemment, chaque malheur -même si dans notre monde matériel il est parfaitement réel- n'est il pas relatif ?

J'aimerai poser une question pour terminer.

Qu'est ce que la réussite ?

Je pose cette question car peu de temps après avoir commencé à travailler (il y a une quinzaine d'année), j'ai pris conscience de la relativité de la réussite (et cela m'a marqué. je m'en souviens encore aujourd'hui.). J'ai rencontré quelqu'un qui disait avoir tout réussi dans sa vie. Moi, à l'époque je pensais que j'avais tout échoué.

J'ai donc interrogé cette personne pour savoir comment cela se faisait qu'elle puisse avoir tout réussi alors que moi j'avais tout échoué.
Et elle m'a dit qu'elle était gérant dans un restaurant, avait une équipe sous sa responsabilité, travaillait près de 12 heures par jour pour un salaire de X (je ne m'en souviens plus), etc.... Et plus cette personne me parlait plus je comprenais que la notion de réussite était toute relative. Je venais de commencer à travailler. Je gagnais un peu moins d'argent que lui (mais pas énormément moins), je travaillais moins d'heure par jour que lui et j'avais moins de responsabilités que lui (moins de stress). Si j'avais été à sa place, je pense que j'aurai pensé que j'avais échoué ma vie. Tout comme si lui avait été à la mienne, il aurait peut être pensé l'avoir réussie.

Faut il avoir de petites ambitions dans la vie pour être sûrs de réussir sa vie car on réussit toujours à atteindre de petits objectifs ?

Ou faut il avoir de grandes ambitions tout en sachant qu'il sera difficile (et peut être impossible) d'atteindre ces objectifs ?

Il est clair que la vie nous limite. Mais si on commence à limiter nos pensées, on double les limites. C'est pourquoi personnellement, je préfère laisser mes pensées vaquer sans limite (tant pis si je resterai frustré de ne pas réussir tous mes objectifs).

Cela me fait penser à une chose que j'avais entendu lors d'une conférence il y a très longtemps (c'est pourquoi je ne me souviens plus des termes exacts). La personne disait qu'elle avait raté peut être 90% de ce qu'elle avait entrepris. Mais elle avait fait tellement de choses que les 10% restant lui permettait d'avoir une vie très confortable.
Il y en a qui ont réussi 90% des choses qu'ils ont faits mais ils en ont fait si peu que leur vie n'est pas si confortable que ça.
C'est pourquoi le pourcentage de réussité de ce que l'on réalise n'a rien à voir avec le bonheur...

plic ploc c'est

une fois comme ci une fois comme ça
ni figue ni raisin
figue et raisin
fugitif et permanent
tout en nuances et perpétuellement changeant....

tel est-il, le bonheur, quand il est

Bonjour à toutes et tous
Merci pour ce post intéressant.
Meric pour toutes vos opinions pertinentes.

Tout ce que vous avez écrit m'inspire cette courte phrase:

Bonne journée
Bises au Dames
Kernoa