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Dialogue avec l’ange (les 12 étapes)
- La douleur sans question :
Il s’agit d’identifier la douleur : « Je ne veux plus souffrir de ceci »…. « Quelle est ma douleur du moment ? »….
« Il n’y a qu’un seul manque…. Si tu as trouvé le manque unique, alors demande ! Et la Grâce du Ciel te comblera »
Trouver la question juste…… pour cela il faut la « chauffer »….. en formuler
des tas……. La tourner dans tous les sens, la préciser……..
- Reconnaître la vraie question :
Elle est passée de l’état « chaud » à l’état « brûlant » : le cœur est en
ébullition, on ressent une chaleur étrange dans tout le corps….. on a la peur au ventre (en fait on a peur de la réponse… on sait qu’elle va nous être donnée).
Elle est exprimée avec des mots justes et vrais.
Elle correspond à une expérience intérieure vécue par le corps.
Il est nécessaire de répéter la question sans cesse en laissant parfois du
vide entre les mots. Prendre plaisir à retenir le silence : en retardant la réponse…. Elle viendra à nous de façon plus forte (c’est le même principe que lors de l’acte amoureux….agrandir le plaisir en prenant le temps de cheminer vers l’extase, la jouissance)
- Arrivée du « troisième rythme » :
L’annonce de l’arrivée de l’ange se reconnaît par l’envahissement de tout le
corps, englobé dans toute sa chair, par une houle profonde, un souffle lent et puissant.
Des pensées, des images ou bien des évènements fortuits vont essayer de nous parler.
Instant où l’on acquiert une nouvelle perception de nous même. Une réjouissance inexplicable nous envahie.
Nous avons le sentiment d’être « en présence » accompagné d’un déferlement des sens, comme un vertige éclairant bien plus que la question.
Un merveilleux sentiment d’amour penché sur soi s’installe.
Il faut ensuite traduire en mots les réponses obtenues en pensées, en images ou en sentiments si denses.
Puis, commenter ce que l’on perçoit, extraire l’essentiel, et construire une réponse claire et nette.
Resserrer les mots, concentrer les réponses, épurer les phrases. En faisant ce travail, de nouvelles prises de consciences peuvent surgir.
Incarner le dialogue dans la matière en passant par la réalisation d’un Acte concret.
L’Acte conscient et libérateur conduit forcément à un dépassement personnel.
Il faut toujours trouver un remède concret à la douleur…. Ainsi la
situation difficile devient une merveilleuse occasion de se réjouir !
L’Acte n’est pas une « bonne intention », c’est un rendez-vous, une étape.
- Prendre l’engagement de pratiquer l’Acte :
Il faut être prudent de verrouiller notre ego qui, une fois repris par la
vie courante, s’empressera de banaliser le dialogue vécu, voire de nous
le faire oublier (même si nous avons l’intime conviction de ce qu’il
faut faire).
L’engagement doit être sacré, consacré….il peut se mettre par écrit : « Je prends l’engagement sacré de…. »
Le dialogue de foi laisse place à l’Acte de foi : l’Homme de Réactions
laisse place à l’Homme d’Actions. Vivre l’expérience en conscience et
réaliser le grandissement de notre valeur de nos possibles.
Se peut-il, en mille actes vécus dans notre Beauté répétée, que nous
finissions par attirer notre Tâche ? Alors, d’acte en acte, de dialogue
en dialogue, se construit bel et bien un nouvel Homme sachant désormais
passer de sa petitesse à sa grandeur en toute circonstance….. et
rencontrer enfin sa Tâche.
De deux choses l’une : ou bien l’acte posé a transformé la situation
difficile en un vrai moment de bonheur et d’apaisement, ou bien l’acte
posé n’a pas apaisé du tous les circonstances et, à l’évidence, il
faudra recommencer un dialogue pour trouver un nouvel acte réparateur.
Il ne faut pas avoir peur de faire des allers et retours entre dialogue et
acte…. Il arrive dans la pédagogie des choses qu’il faille se tromper
pour mieux apprendre !!!.... et…. d’un acte raté, une nouvelle question
peut naître alimentant ainsi cette magnifique aventure intérieure.
(D’après
Dialoguer avec son ange de Bernard et Patricia MONTAUD – Edit’As)
:898: Je vous recommande chaleureusement la lecture de cet ouvrage! Cordialement.