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 Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !

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Sphinx
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Mai 2010, 16:40

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Jan Kounen : «Les plantes m’ont appris à me préserver des pollutions mentales»


L’ayahuasca est un breuvage consommé traditionnellement par les chamanes d’Amazonie lors de rituels de guérison sacrés. C’est en préparant le film Blueberry que le cinéaste Jan Kounen est devenu «ayahuascuero», c’est-à-dire un adepte de la «liane des esprits». Il a accepté «L’interview Nexus».

Cannabis : vers la fin de l’hypocrisie ?


Le cannabis est une plante aux multiples vertus, mais le XXe siècle en a fait une drogue, diabolisant son usage. On redécouvre aujourd’hui ses bienfaits thérapeutiques et ses nombreux usages industriels, qui en font la plante «verte» par excellence. Ses effets «stupéfiants» continuent cependant de faire peur…

Legalize it !


Bien qu’elle suscite peu d’échos en Europe, une révolution est en marche aux États-Unis. Le cannabis, déjà autorisé dans quatorze États pour un usage médical, pourrait être légalisé en Californie, ce qui ouvrirait la voie d’une légalisation dans l’ensemble de l’Union.
Marijuana médicale : faux-nez pour la légalisation ?


Certains voient dans la légalisation thérapeutique un pas vers une légalisation totale, d’autres pensent au contraire que c’est enfermer à tort le produit dans la catégorie des médicaments. Quoi qu’il en soit, la consommation légale a explosé aux États-Unis.
L’Europe dépénalise, la France diabolise


La politique à l’égard du cannabis reste très disparate en Europe où l’expérience libérale des Pays-Bas n’a pas été reproduite, même si des tentatives partielles ont été testées ici ou là. C’est donc via le cheval de Troie du cannabis thérapeutique que l’usage légal se répand à des degrés divers sur le vieux continent.
Dr Jacques Barsony :«La prohibition a produit beaucoup de drogués»


S’il est légitime de dé-diaboliser le cannabis, l’erreur inverse serait de l’idéaliser. Le point avec un médecin singulier, au discours provocateur, mais non dénué d’humour.
Le fumeur de cannabis vu par le chamane


Daenin Tejeda est un guérisseur spirituel de Seattle. Dans un texte intitulé Into the green underworld*, il raconte une expérience avec le cannabis qui l’a amené à s’entretenir avec l’esprit de la plante, selon la méthode des chamanes amérindiens.

Chanvre industriel, une manne méconnue


Chanvre ou cannabis, c’est la même chose. Pourtant le premier a failli disparaître à cause de la diabolisation du second. Aujourd’hui ses multiples vertus sont redécouvertes, et la France n’est cette fois pas en reste
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mai 2010, 17:20

Bonjour Sphinx,

Je m’adresse à toi car je m’interroge...

Citation :
mon approche du problème de la drogue est assez différent.

Elle se base avant tout sur ma propre expérience de l'extase vibratoire, en lien avec la Source de Vie présente en soi.

Le problème des êtres humains est qu'ils sont le plus souvent déconnectés de cette Source par un amoncellement de refoulements psychologiques, des "négations" de soi.

Dès lors, l'intimité avec eux-mêmes est très réduite, voire absente, et l'extase vibratoire ne leur est pas directement accessible.

La drogue joue le rôle d'un paliatif à ce défaut d'intimité avec soi-même.

(…)

Naturellement, la meilleure façon de réaliser ce Service est de se passer totalement de substance, et de vivre l'extase vibratoire comme résultat d'un travail méditatif et cathartique effectué par soi-même sur soi-même.

Dans ce cas, les substances chimiques psychotropes sont spontanément générées par l'oganisme lui-même, et ne présentent pas d'aspect addictif.

En réalité, le processus fonctionne à l'envers par rapport à l'ingestion de substance. En effet, l'ingestion de substance soumet l'expérience extatique à l'intervention d'une cause préalable et externe: l'ingestion de la substance.

Alors que dans l'expérience extatique naturelle, c'est l'appel transcendant qui stimule la production de substances.

De ce fait, le premier cas, celui de l'ingestion, peut être considéré comme une approche passive de l'extase, alors que le second cas est une approche active de l'extase.

Je suis une personne qui, pendant ses méditations contemplatives, peut avoir de nombreuses visions – visions non pas « passives » car n’étant spectatrice mais bien « actrice » vivant les expériences de manière très physique, en moi et/ou dans/sur ma « chair » -. Pourtant, pendant mes états extatiques - que je différencie de mes visions à haut taux vibratoire - à proprement parlé, je n’ai jamais de « visions » donc auncune « transe médiuminique » ne s’empare, ne s’induit en moi. Pourquoi ?

Est-ce pour que Rencontre « véritable » puisse avoir lieu sans l’entrave de la vue qui peut être « déformante/illusion » ???

Bien que chaque « type » de Rencontre (lol, cela fait rencontre du 3° type) soit unique au niveau de son intésité par exemple (le summum pour moi ayant été la Rencontre/Fusion avec ma Flamme) et chaque vécu variable dans les détails du déroulement et des ressentis, je vais quand même essayer de décrire l’une de mes dernières expériences.

(Je me suis donnée le temps d’expérimenter… d’observer et de m’observer pour pouvoir décrire, mettre des mots « précis » sur mes états extatiques et pour ainsi, éventuellement, y voir les écueils (à éviter alors) et relever mes erreurs d’interprétations.).

Chez moi, tout débute bien entendu par une augmentation importante du taux vibratoire et des ressentis se concentrant et s’amplifiant à l’arrière de ma tête, dans le bas de mon cerveau, très exactement au-dessus de la nuque : mes lobes occipitaux s’activent intensément mais de manière synchrone et équilibrée donc hémisphére droit et gauche (remarque : quand j’ai des visions, je sens, parfois, que ma partie droite est bien plus active que la gauche). Cette intensité vibratoire se fraie un chemin ensuite jusqu’au centre de mon cerveau (glande pinéale ???), en passant par, ce que moi j’appelle, le 9° chacra à savoir le thalamus.

L’état extatique part donc du centre de mon cerveau, pour s’étendre comme une onde, ensuite à toute ma tête (aux lobes temporaux, joues, etc.) - avec la sensation vive que mon crâne augmente de volume - et pour emplir ensuite, au fur et à mesure, tout mon corps.

Je dis « emplir au fur et à mesure mon corps » car suite à cet « enflement vibratoire cranien », - alors que mon corps physique est en profonde relaxation -, mon corps énergétique/éthérique à partir de mon 4° chacra, entre lui, en expansion (en temps normal, ce corps reste contracté en moi). Cette expansion ne s’arrêtera pas aux contours de mon corps physique : elle dépasse son pourtour. Elle s’étire « au dehors » de ce dernier avec la sensation de former comme un « oeuf », comme une aura autour de moi – ce n’est finalement pas très surprenant car en latin, extase, signifie ex (hors de) et stare (= être en dehors de soi) -. Interpréter l’extase comme un « dépassement de soi » ne me semble pas une bêtise. (???)

En me relisant, je vois toute la différence entre la platitude des mots et la profondeur du ressenti... C’est ainsi. Les mots ont leur fonction mais aussi leur limite, et l’expérience dans ce domaine est essentielle...

Merci pour ton apport à mon évolution !

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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Mai 2010, 17:15

Bonjour á tous,

Sur la page 1 de ce post, de cette discussion, un cours passage aborde la question du « véritable » Baptème : l’Onction d’Huile/du Saint Chrême.

Je retiens de l’Onction ceci :

Citation :
Alors que Jésus et ses disciples commencèrent à répandre la connaissance de la guérison par le cannabis dans le monde antique, le Christ devint un terme pluriel « chrétiens », c’est-à-dire ceux qui furent oints par la Sainte Huile. Comme le Nouveau Testament l’explique : « ... l’onction que tu as reçue de lui reste en toi, et tu n’as plus besoin de personne pour t’enseigner. Mais comme cette onction de lui t’enseigne au sujet de toutes choses et comme cette onction est réelle, ne contrefais pas la manière dont elle t’a été enseignée, reste en lui » (Jean 2 :27).

Les chrétiens, « ceux qui sont oints », reçurent la « connaissance de toutes choses » par cette « onction celui qui est Saint » (Jean 2 :20). Par conséquent, ils n’avaient besoin d’aucun autre enseigneur et ils furent dotés de leur propre connaissance spirituelle. Effectivement, selon les propres mots de Jésus après son initiation par Jean, il apparaîtrait que sa propre puissance spirituelle vient de la consécration ou de l’onction...

L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi, car le Seigneur m’a sanctifié afin d’apporter le repos aux affligés ; il m’a envoyé afin de consoler ceux aux cœurs brisés ; pour proclamer l’année des bienfaits du Seigneur, et le jour de la vengeance de notre Dieu ; afin de conforter ceux qui pleurent.

Bien que l’histoire biblique de l’initiation de Jésus par Jean, décrit celle-ci comme un baptême catholique classique, prenant la forme d’une immersion dans l’eau, le terme « baptême » lui-même peut être perçu comme ayant des connotations d’initiation, et de la même manière il y avait plus dans cette histoire que ce qui est décrit par la Bible.

D’anciens écrits chrétiens indiquent originellement que le rite était pratiqué en conjonction avec le rite de l’onction par le kaneh-bosem, « la consécration prenant place soit avant, soit après la cérémonie baptismale », et certains textes chrétiens qui ne font pas partie du canon officiel, disent spécifiquement que Jésus reçu le titre de « Christ... à cause de la consécration » et non à cause de l’eau du baptême.

La controverse au sujet du baptême contre la consécration avec l’huile est apparemment aussi ancienne que le christianisme lui-même. Le Nouveau Testament, dont nous tirons l’image classique de Jésus, n’a pas été fixé avant 350 de notre ère. Les Pères de l’Eglise Catholique Romaine qui le fixèrent, sélectionnèrent ces écrits à partir d’une plus grande quantité de textes qui furent collectés de nombreuses écoles différentes de la pensée chrétienne qui s’étaient développées au travers des premiers siècles. Tout ce qui contredisait leur vision officielle de la vie de Jésus fut étiqueté « hérétique » et destiné aux flammes.

Les branches de la chrétienté auxquelles appartenaient ces textes illégaux sont connues comme Gnostiques. Ces sectes illégales vénéraient un Jésus radicalement différent de celui qui nous est parvenu à partir de la branche primitive du christianisme et qui grandit par la suppression de toutes les sectes conflictuelles ou païennes et menant aux Ages Sombres, l’Eglise Catholique Romaine.

Heureusement, une de ces sectes gnostiques a eu la prévoyance de cacher quelques-unes de ces écritures interdites, et ces écrits furent découverts en 1945. Tous ces textes gnostiques sont aussi anciens, voire plus anciens dans certains cas, que le Nouveau Testament, il n’est donc pas facile de rejeter leurs visions et révélations au sujet de Jésus et du christianisme primitif qu’ils contiennent.

Une des différences les plus prononcées entre les doctrines de l’Eglise Catholique Romaine et celles appartenant aux chrétiens gnostiques concernent la « foi » par rapport à la « connaissance ». Le terme « gnose » lui-même est un mot grec signifiant « connaissance » et le point central des pratiques religieuses gnostiques concernait le développement de la connaissance spirituelle dans chaque membre individuel. Alternativement, la pratique de l’Eglise catholique repose dans la « foi », l’individu ne connaissant jamais Dieu lui-même, qui est limité à des descriptions et des édits religieux de l’Eglise qui s’administre elle-même au travers d’une hiérarchie de prêtres, d’évêques et de papes.

De la redécouverte des textes gnostiques nous pouvons voir qu’ils croyaient énormément que leur propre expérience spirituelle venait de l’utilisation de la Sainte Huile, et les gnostiques critiquaient ouvertement l’Eglise Catholique Romaine pour l’acte placebo du baptême, qui n’a semble-t-il aucun effet spirituel. Effectivement, le traité gnostique de l’Evangile de Philippe dit que : « Le chrême est supérieur au baptême. Car par l’onction nous sommes appelés « oints » (chrétiens), et non à cause du baptême. Et le Christ était ainsi nommé à cause de l’onction car le Père oint le Fils, et le Fils oint les apôtres, et les apôtres nous ont oint. Celui qui a été oint a le Tout. Il a... le Saint Esprit... ». « Dans certains textes gnostiques... la consécration spirituelle est requise pour pénétrer dans les plus hauts mystères » (Rudolph 1987). De la même manière, les Naassènes « prétendaient être les véritables chrétiens du fait qu’ils étaient oints par le chrême ineffable » (Mead, 1900).

Selon la vision gnostique, telle qu’écrite dans l’Evangile de Philippe, les initiés du rite vide du baptême « descendent dans l’eau et remontent sans avoir rien reçu ». « Il y a eau et eau, il y a un feu dans le chrême » (Evangile de Philippe). « La consécration par l’huile était l’introduction du candidat dans une félicité sans fin, il devenait ainsi un Christ » (Mead, 1900). « L’huile comme signe du don de l’Esprit était assez naturelle dans le monde sémitique, et par conséquent la cérémonie est probablement très primitive... A cette époque, la signification biblique s’obscurcit » (Chadwick 1967). Les descriptions gnostiques qui ont survécu quant aux effets du rite de consécration rendent très clair que la sainte huile avait des propriétés psycho-actives puissantes qui préparaient le récipiendaire à pénétrer dans une « félicité sans fin ».

De plus, il est dit que si « une personne reçoit cette onction... cette personne n’est plus un chrétien mais un Christ » (Evangile de Philippe). De la même manière, l’Evangile de Vérité nous dit que Jésus vint spécifiquement parmi eux afin que lui puisse « les oindre avec l’onction. L’onction de la miséricorde du Père... ceux qu’il a oint sont ceux qui sont devenus parfaits ».

L’importance de la Sainte onction parmi les premiers chrétiens est également attestée par le livre apocryphe, les Actes de Thomas, qui se réfère aux « feuilles indiennes » et qui met en parallèle le pouvoir du Saint Chrême avec la « plante de la gentillesse » : « Saint Chrême, à nous donné pour la sanctification, mystère caché par lequel la croix nous fut dévoilée. Tu es celui qui montre les trésors cachés. Tu es la plante de la gentillesse. Que ton pouvoir vienne... par cette onction ».

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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeJeu 04 Nov 2010, 14:30

Citation :
Troisième oeil ou oeil pinéal:

Dans l’article consacré au sphénodon, nous avons abordé les particularités de cet animal, et, notamment, du vestige d’un troisième œil qui est aussi appelé œil pinéal.

Cet organe qui correspond à l’épiphyse du cerveau joue un rôle essentiel sur la thermorégulation et sur les biorythmes.

Chez les agnathes, qui étaient les premiers vertébrés marins, il permettait de percevoir la lumière et de distinguer le jour de la nuit.

L’œil pinéal est situé sur le haut du crane, dissimulé sous une « petite écaille de forme circulaire ».


La thermorégulation de la plupart des animaux ectothermes s’effectue grâce à l’œil pinéal qui, suivant les conditions, peut assombrir ou éclaircir la robe des animaux mais aussi faire ralentir le cœur. Un certains nombre de rythmes nycthéméraux, la synchronisation des cycles saisonniers de reproduction sont aussi en partie régulés par cet organe.

L’épiphyse est le principal composant de l’horloge biologique dont la fonction essentielle est de synchroniser les fonctions physiologiques et comportementales. A l’origine, transformatrice des informations lumineuses en un messager neuronal et chimique appelé la mélatonine. Au fur et à mesure de l’évolution l’œil pinéal perd la capacité de photo réception au profit des yeux latéraux actuels. L’épiphyse est composée en partie de cellules nerveuses contenant un pigment semblable à celui de la rétine, laquelle est une expression du nerf optique. Ceci confirme donc ses anciennes fonctions comme œil.

Chez les Anoures, les résultats d’une étude menée ont confirmé la présence d’un complexe pinéal bipartite, formé d’un organe parapinéal ressemblant à un œil situé sous la peau et d’un organe pinéal intracrânien. Ces deux organes comportent des cellules photo réceptrices. Mais il semble qu’une régression para pinéale atteint certaines espèces.

Chez les ovins et caprins des zones tempérés, il existe une période d’activité sexuelle maximum et minimum qui se traduise, chez la femelle par une période d’an oestrus saisonnier et chez le mâle , par une diminution de l’intensité du comportement sexuel, de la production spermatique en qualité comme en quantité entraînant des baisses plus ou moins importantes de fertilité et de prolificité. Ces variations sont directement sous la dépendance des changement de la durée d’éclairement quotidien (photopériode).

Les jours « courts » sont simulateurs d’activité sexuel et à l’inverse les jours « longs » sont des inhibiteurs, cependant, il n’existe aucune durée moyenne permettant de maintenir au maximum cette activité sexuelle.

La maîtrise de cette activité sexuelle tant le l’élévation des accouplements, mais aussi de la prolificité ne peut être maintenue que par l’alternance de jours longs et courts.

La mélatonine, qui n’est sécrétée que pendant les phases obscures est le messager biochimique qui permet au système neuroendrocrinien des animaux de mesurer la durée de l’éclairage quotidien et donc de percevoir la durée du jour et de la nuit.

Fort de cette découverte, les différentes périodes de jour "court " et de jours " longs" ont donc pu être " mimés" » par un apport exogène de mélatonine.

Ainsi, en rallongeant la sécrétion de mélatonine l’animal interprétera cela comme une journée courte même si ses yeux perçoivent une journée longue. L’activité sexuelle sera donc plus élevée et in facto le rendement de l’élevage suivra....

(photos et suite)

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à découvrir.


La présentation de l'éditeur
Amanite tue-mouches, tabac, peyotl, ayahuasca, san pedro, iboga, absinthe... toutes ces plantes psychotropes sont consommées dans de nombreuses sociétés, «là-bas» ou «ici», en Amérique du Sud, en Afrique, et au coeur même de l'Europe où des stages sont organisés pour des personnes à la recherche de nouvelles spiritualités.

Les auteurs de cet ouvrage, spécialistes internationaux reconnus - anthropologues, mais aussi ethnopharmacologues, philosophes, psychologues, médecins... -, analysent les motivations des adeptes, les circonstances dans lesquelles se déroulent ces pratiques, tout comme les effets somatiques et psychiques provoqués par les prises. Ils observent que ces usages séculaires peuvent s'inscrire dans plusieurs cadres : initiations propres aux cultures shamaniques anciennes et contemporaines, thérapies incluant des expériences menées auprès de toxicomanes et, enfin, quêtes spirituelles, à travers une réappropriation occidentale dans la logique New Age.

Sans censure ni tabou, avec rigueur et un constant souci d'objectivité, les chercheurs réunis dans ce livre nous offrent, au croisement de plusieurs disciplines, des réflexions originales sur un sujet sensible et controversé.

Sébastien Baud, docteur en ethnologie, est chercheur associé au CRESS (Centre de Recherches et d'Études en Sciences Sociales) à l'Université de Strasbourg.

Christian Ghasarian est professeur d'ethnologie à l'Université de Neuchâtel et chercheur associé au Laboratoire d'Anthropologie des Institutions et de l'Organisation Sociale (CNRS).

Extrait de l'introduction

Ce livre veut pallier un manque dans la littérature francophone sur les usages des substances psychotropes d'origine naturelle à travers le monde. Bien qu'inévitablement incomplet, il réunit pour la première fois plusieurs recherches et réflexions sur ce sujet. Le projet de réaliser cet ouvrage est né de la rencontre entre deux ethnologues qui ont étudié, chacun dans des contextes culturels et sociaux différents, les explorations menées par des personnes, à titre communautaire ou plus individuel, par le biais de substances psychoactives. Sébastien Baud a effectué des recherches pendant plusieurs années sur les guérisseurs et shamans des Andes et de l'Amazonie péruviennes, tandis que Christian Ghasarian a étudié les réappropriations New Age néoshamaniques aux États-Unis et en Europe, et notamment leurs développements impliquant l'usage de plantes psychotropes dans ce dernier continent. Deux perspectives croisées mais avec la même intention : prendre les investissements humains au sérieux.
Les contributions proposées ici entrent chacune à des degrés divers dans cette logique en revenant sur trois dimensions en jeu dans l'usage des substances psychotropes d'origine naturelle : l'initiation, la thérapie et la quête de soi. Ces dimensions ne sont pas systématiquement conjuguées dans tous les contextes sociaux. La dimension initiatique se rapporte principalement aux sociétés qualifiées de «traditionnelles» par les ethnologues, sociétés à shamans le plus souvent, tandis que la quête de soi est surtout en jeu dans les approches occidentales. Seule la démarche thérapeutique semble transversale aux divers usages des substances psychotropes. Anthropologues pour la majorité, les auteurs sollicités ont tous fait des recherches auprès de populations faisant usage de substances psychotropes, «là-bas» ou «ici». Originaires de différents pays (Brésil, Mexique, Israël, États-Unis, Suisse, France), ils traitent à leur façon de différents aspects (initiatiques, sociaux, culturels, économiques, politiques, identitaires, psychiques et thérapeutiques) autour de ces pratiques.
Pour évoquer ces questions, nous avons organisé le livre dans une logique allant du lointain au proche (avec des inévitables allers-retours dans chacun des articles), du continent américain à l'Europe, en passant par l'Afrique et par des analyses du vécu des personnes impliquées.
Dans le premier article introductif à l'ouvrage, Sébastien Baud et Christian Ghasarian s'efforcent de dresser un tableau neutre et exhaustif des réflexions menées jusqu'à présent sur les compréhensions et usages des substances psychotropes. Ils reviennent sur la lancinante question de la recherche des états de conscience modifiés dans le temps et l'espace, avant d'explorer la littérature anthropologique et non anthropologique sur le sujet.
Leur texte interroge les concepts employés pour définir les plantes et les états atteints, les savoirs et usages en jeu dans la prise de ces substances, notamment dans les sociétés shamaniques, le contexte idéologique des réappropriations contemporaines de ces substances pour des expériences psychique et physique nouvelles, les législations prohibitives de ces usages, et finalement, la question des possibilités thérapeutiques et des aspirations spirituelles sous-jacentes à ces investissements humains ; un petit tour d'horizon d'un sujet aussi vaste que controversé pour tirer le meilleur profit des contributions de cet ouvrage.

NB:pour rappel, tous les livres que je vous propose sur Antahkarana sont en consultation au Catharose !


Dernière édition par AMBRE le Jeu 04 Nov 2010, 22:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Fév 2011, 21:11

Dans l'article de Karmapolis.be sur le AYAHUASCA ou encore Yage (page 1 de ce forum), deux passages ont particulièrement attiré mon attention :

Citation :
(...) suite :

Pour parler en termes de nomenclatures chimiques, les principes actifs de l’Ayahuasca sont surtout le DMT ou N-diméthiltryptamine ainsi que l’harmaline.

Le DMT,présent presque naturellement dans le cerveau en tant qu’hormone cérébrale a une structure chimique très proche de la sérotonine (« molécule » que l’on trouve dans le cerveau, responsable du « plaisir » avec d’autres hormones comme la dopamine ou l’endorphine) et de la psilocybine. D’ailleurs, les quelques rares travaux (hormis ceux opérés par les militaires) effectués sur la nature des hallucinogènes ont ainsi établi une classification entre hallucinogènes comme le sont le DMT ou la psilocybine et les pseudo-hallucinogènes comme le LSD et ses dérivés entièrement synthétiques. Cette classification est opérante tant parce que la structure « géométrique » de la molécule LSD est éloignée de la structure de la sérotonine et des hormones naturelles que l’on trouve dans le cerveau de l’homme tandis que la structure du DMT mime quasiment l’aspect de la sérotonine. D’autre part, « les personnes sous influence du LSD savent presque invariablement que les distorsions visuelles et les cascades de points ou de couleurs qu’ils perçoivent ne sont pas réelles mais dues à un agent psychédélique . Dans ce sens, le LSD est un pseudo-hallucinogène » nous précise dans son livre “le Serpent Cosmique” Jeremy Narby , anthropologue d’origine canadienne installé dans le Jura Suisse et dont nous parlerons abondamment. Tandis que la nature des hallucinations provoquées par des substances naturelles ou comparables aux hormones cérébrales sont toute autre, souligne encore le chercheur. On ne parle plus d’hallucinations mais de visions. Nous en reparlerons plus loin avec les témoignages de certains utilisateurs et shamans... Vous comprendrez alors la différence.


La combinaison « magique »

C’est en fait la combinaison du DMT et de l’Harmaline, donc le mélange entre des extraits des lianes porteuses du DMT (Pychotria Viridis) et de feuilles d’un autre arbre (Banisteriopsis Caapi ) porteuse de l’Harmaline qui provoque l’effet hallucinogène longue durée. Le DMT issu des lianes seules cause des hallucinations très brèves et très puissantes (bien souvent, on voit des serpents) que le métabolisme annihile après une dizaine de minutes en détruisant les molécules de DMT par des enzymes naturellement secrété par l’estomac. L’Harmaline qui a un effet dopant a pour étrange propriété de faire cesser la production de ces enzymes “mangeurs” de DMT. Par conséquent, grâce aux feuilles de Banisteriopsis Caapi, le DMT contenu dans ces lianes peut jouer pleinement son effet au long cours (entre 3h et 8h selon la dose). Cette fameuse combinaison des deux plantes qui permet d’obtenir un des breuvages les plus riches et puissants de la planète en alcaloïdes divers, cette combinaison donc était-elle alors l’effet du hasard ou comme le soupçonnent certains anthropologues « nouvelle vague », le fruit d’un savoir et d’un pouvoir shamanique des indiens que les outils scientifiques traditionnels ont bien du mal à expliquer ? (...)


:aa:
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Fév 2011, 21:19

... un détour par l'ADN.

Citation :
Le pouvoir des Serpents ou le Reptile comme Père-Mère du Vivant

D’autre part, Narby se rend compte que le thème des reptiles, des serpents et des dragons sont non seulement récurrents dans le cadre des visions générées par le Yage mais aussi que l’on retrouve ces figures symboliques dans de nombreuses cultures et religions (déistes ou animistes), en fait pratiquement sur l’ensemble de la planète. Et dans la culture de très nombreuses ethnies du bassin amazonien reviennent presque toujours les images de deux serpents entrelacés, des images qui font furieusement penser, souligne Narby, à la double hélice de l’ADN à savoir la base, le langage de la vie que l’on retrouve aussi bien dans les plantes que dans les animaux.

Narby va alors répertorié d’autres anthropologues qui ont eux aussi noté dans la culture des Indiens amazoniens la présence de ces serpents ; comme par exemple la représentation du cerveau humain enregistrée par Reichel-Dolmatoff qui a longuement étudié et séjourné auprès de l’ethnie Desana, consommatrice d’Ayahuasca, un groupe d‘Indiens qui dessinent notre cerveau traversé par deux serpents, deux anacondas, l’un sombre représentant le principe féminin, aquatique et l’autre porteur de vives couleurs, façon arc-en-ciel, terrestre et masculin, l’équilibre de la conscience s’atteignant en dépassant et unissant les deux principes. Et face aux deux serpents, un étrange cristal qui a son importance, nous le verrons. Et ici aussi, la genèse du monde est totalement tributaire de ces deux serpents, « leurs ancêtres étaient arrivés dans des canoës en forme d’énormes serpents ». Mais la ressemblance entre la structure de l’ADN et les visions des shamans ne s’arrête pas là puisque l’on compare fréquemment l’ADN à une double hélice, une échelle de corde torsadée, un escalier en colimaçon. Et dans le chamanisme, on parle également d’échelles : « les échelles des shamans, symboles de la profession, présentes dans les thèmes shamaniques du monde entier » selon Mircea Eliade , que cela soit en Sibérie, au Tibet, en Australie, en Afrique, en Amérique du Nord ou du Sud ou même dans la tradition biblique (l’échelle de Jacob), le lien entre le ciel et la terre, entre le créateur et le créé, entre Dieu et les hommes. Selon Eliade, l’échelle shamanique est la forme première de l’axe du monde qui connecte les différents niveau du cosmos. D’où le titre de « serpent cosmique » que Narby donna à son ouvrage . Narby révèle alors avec une quasi exaltation le fait que les aborigènes d’Australie considéraient que la création de la vie était l’œuvre d’un personnage en rapport avec la fécondité universelle, le « serpent Arc-en Ciel » dont les pouvoirs étaient symbolisés par des cristaux à quartz. Tout comme les Indiens Desana d’Amazonie avec les deux anacondas traversant le cerveau humain et faisant face à un cristal. Et Narby de s’exclamer : « des aborigènes séparés du reste de l’humanité depuis 40.000 ans et des buveurs d’Ayahuasca amazoniens qui racontent la même histoire ? ! » Il n’en fallait pas plus à notre chevaucheur de serpents cosmiques pour répertorier tous les cultes religieux et mythologies faisant appel à cette histoire de serpents créateurs : mythologie mésopotamienne, égyptienne, Grecque (Zeus contre Typhon), Genèse (serpent du Jardin d’Eden), Hindoue. Le serpent comme être primordial, ni masculin, ni féminin ou parfois les deux à la fois toujours plus complet que les Dieux primitifs qui sont soit masculins, soit féminins et donc, “ incapables de saisir la nature androgyne et double du principe vital”.

Poursuivant sa réflexion, Narby détaille ensuite les peintures, desseins et autres représentations iconographiques peints par des shamans et des buveurs d’Ayahuasca qui ont tenté de saisir sous forme d’instantanés la nature de leur vision. Et là encore, on est surpris d’y voir comme des vues au microscope électronique de chromosomes à des stades spécifiques de divisions, de l’ADN enroulé dans le noyau d’une cellule, des “triples hélices de collagènes ”. Bien entendu, si l’on regarde ces représentations, on y voit de la peinture psychédélique et abstraite mais à partir du moment où l’on sait quoi et comment regarder, il faut concéder à Narby que sa “vision” colle particulièrement au sujet et que les coïncidences sont troublantes. Il faudrait alors admettre que les shamans savent représenter graphiquement de l’ADN sans bien sûr en être conscient scientifiquement et culturellement.

Pour Narby, ces connections entre ADN et shamanisme si elles sont séduisantes ne sont pas scientifiquement recevables, il le sait. Il va falloir creuser plus loin, plus profondément dans l’ADN.

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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Fév 2011, 21:56

L’origine extraterrestre du vivant ?

Narby va alors se plonger dans les recherches de l’école de la panspermie, de l’origine extraterrestre du vivant dont le prix Nobel Francis Crick , un des co-découvreurs (et peut être légèrement voleur mais c’est une autre histoire) de la structure de l’ADN s’est fait le chantre. Pour lui, la vie se base sur deux éléments fondamentaux, l’ADN (qui sert à « coder » les protéines, à « reproduire » la vie en se dupliquant) et les protéines. Elle n’a pas pu émerger du hasard mais est arrivée de l’extérieur, de l’espace intersidéral.

Pour comprendre le pourquoi de l’intérêt d’une telle théorie, focalisons-nous donc sur l’origine du vivant, à savoir les acides aminés. Ces acides aminés pourraient être comparés à des briques ou des wagons qui mis bout à bout formeront des protéines qui sont les véritables constituants de la vie.
(...)
Animal, humain, végétal, nous sommes tous faits de cette même étoffe, de ce même « tissu », la même « matière » que sont les acides aminés, les protéines et l’ADN. La vie n’a pu arriver sur terre que de l’extérieur, elle a du être « ingénieurée » « ailleurs », dans l’outre espace plutôt que de surgir de la mythique soupe primaire. Crick et les tenants de la panspermie ont bien tenté d’imaginer des vaisseaux spatiaux, des fusées chargées de containers d’ADN et de protéines ou encore des météorites chargées de ces éléments fondamentaux de la vie et s’écrasant sur terre, une représentation peut-être un peu trop « simpliste » et ressemblant à la science fiction des années 50. Narby s’est focalisé sur un autre système qui est beaucoup plus conforme à nos mythes et légendes, celui du serpent cosmique. En effet, lorsque l’on regarde au microscope électronique de l’ADN et des chromosomes (ndr : notre patrimoine génétique se compose d’ADN) à certains stades de sa division et on a l’impression de se retrouver face à des serpents. Narby va alors relever dans de très nombreuses mythologies et histoires de la genèse de nombreuses peuplades l’omniprésence de cette figure du serpent, une omniprésence qui ne peut être l’effet du hasard selon Narby. Les aborigènes australiens représentent ainsi sur les parois murales des peintures sur l’origine de la vie qu’ils appellent le « serpent arc en ciel » et qui ressemblent à s’y méprendre aux chromosomes aux stades de prophase et d’anaphase. En Egypte, ce même serpent, à l’instar de l’Australie est de nature double, à deux têtes, mâles et femelles tout comme l’ADN. La mythologie hindoue fait également référence à un serpent infini à 1000 têtes qui est la figure majeure des cycles de la création. Sachez que si l’on déroule ce microscopique brin d’ADN, on obtient un fil de 2 mètres de long qui est 1 milliard de fois plus long que son propre diamètre qui n’est que de quelques microns.

Narby va ainsi relever quantités de similitudes entre les figures serpentines des mythes et la réalité de l’ADN, un si grand nombre de similitudes que cela en est plus que troublant. Encore une : lorsque l’on évoque la stabilité de l’ADN, on se rend compte qu’il s’agit d’un phénomène remarquablement stable qui n’a pas bougé depuis des milliards d’années, plus stable même que certains minéraux ou même que la surface de notre planète. La vie peut et doit donc compter sur la nature stable de l’ADN pour durer et se perpétuer à tel point que l’on parle de la nature cristalline de l’ADN, l’ADN étant considéré comme un « cristal apériodique ». Souvenez-vous alors de la représentation de cristaux à côté de deux anacondas dans la légende des Indiens Desanas d’Amazonie et le serpents arc-en ciel et les cristaux à quartz des Aborigènes. Et d’où viendrait finalement le caducé, ce double serpent que l’on a stylisé et qui sert aujourd’hui à symboliser les métiers relatifs à l’art de soigner (médecins et pharmaciens).

Pour Narby, ces peuplades primitives ont forcément réussi à capter quelque chose de signifiant à propos de l’ADN, de sa nature et de sa fonction et son arrivée sur terre et ont voulu les évoquer sous formes de symboles dans leurs récits sur la genèse de la vie sur notre planète. Narby insiste alors sur le fait que les Indiens affirment à propos de cette relation : « la nature en donnait des signes et, pour la comprendre, il fallait être attentif à des similarités formelles ». Il faut donc croire que « les esprits de la nature communiquaient avec les humains dans les hallucinations et les rêves ». Comment ? Nous allons le voir. Cela paraît invraisemblable ? Pourtant, il y a moyen de trouver une relation quasi scientifique, une explication à ce phénomène de l’ADN comme serpent « père mère » de la vie sur terre.

Tout s’explique ?

« A quoi riment toutes ces connexions entre l’ADN et les serpents cosmiques, l’axe du monde et le langage des esprits ? A mon avis, les recoupements sont trop nombreux pour être l’effet du hasard. Si j’étais membre d’un jury, ...j’aurais l’intime conviction qu’il s’agit de la même réalité décrite à partir de perspectives différentes » en conclut Jeremy Narby. Quant aux shamans ; ils estiment que « le principe vitale qui anime l’ensemble des espèces a une conscience et provient du Cosmos ». Ce serait donc une sorte d’entité intelligente et qui par conséquent s’exprime pour peu que l’on sache comment et ce qu’il fait entendre. Une plante par exemple contient un esprit, un esprit conscient qui possède une âme. On rejoint ici des concepts proches de la vision qu’à Karl Gustav Jung du monde. Un shaman Ayahuasqueros va jusqu’à dire : « Même les cheveux, les yeux et les oreilles sont pleins d’êtres. On voit tout ceci lorsque l’Ayahuasca est fort ».

(...)
Les Indiens mais aussi les Aborigènes et bon nombres de peuplades « anciennes » à tendance shamaniques sont donc capables d’interpréter la nature, de la décoder, de percevoir d’une certaines façon ces lignes de code, cette informations cachés dans l’ADN ? : « les shamans accèdent par différentes techniques à de l’information en provenance de l’ADN qu’ils appellent esprits ou essences animées... l’ADN constitue alors la source de leur étonnant savoir botanique et médical.... Je savais que cette hypothèse serait solide si elle reposait sur des bases neurologiques, ce qui n’était pas encore le cas » en conclut Narby qui souligne avec insistance que la majorité des légendes et croyances de ces peuplades laissent sous entendre une telle hypothèse.. . Et ce, soit grâce à l’ingestion d’hallucinogènes dans le cadre de rituels très codifiés, soit par le biais de séances de transes, de danses sans ingestion de drogues. Selon la tradition indienne, ce sont en fait ces maninkari, ces esprits invisibles qui sont friands de tabac et d’Ayahuasca, « les esprits ayant un appétit quasi insatiable de tabacs » .

Mais il fallait trouver le lien entre l’ADN et l’Ayahuasca, entre les neurones du cerveau et les hallucinogènes. Que se passe-t-il au juste ? Il se passe quelque chose mais on ne sait pas comment cela marche, peut-on dire prosaïquement tant les recherches en la matière furent quasi inexistantes voire freinées par les à priori culturels de nos sociétés vis à vis des drogues.

Une tentative d’explication scientifique : l’émission photonique

Tout d’abord, Narby s’intéressa aux recherches menées au cours des années 60 et 70 sur le LSD, certains scientifiques s’étant posé la question de savoir quel lien pouvait-il y avoir entre l’ADN et le LSD, l’ADN et les hallucinogènes. En effet, une rumeur qui tenait plus de la légende urbaine et imbécile colportait l’histoire selon laquelle l’abus de LSD pouvait provoquer des mutations et des anomalies génétiques. Des expériences effectués sur de l’ADN extirpé du noyau de la cellule, de l’ADN « nu » donc montraient que l’ADN attirait le LSD ainsi que de nombreux autres alcaloïdes et substances diverses. On se demanda même si l’ADN ne jouait pas un rôle dans les mécanismes hallucinatoires. Ce n’est que dans les années 80 que l’on compris que l’ADN « nu » n’existait de toute façon pas à l’état naturel et qu’en fait, les mécanismes hallucinatoires étaient générés non par une réaction au sein des cellules, des neurones, sur l’ADN mais par une mécanique extra-cellulaire faisant appel à des récepteurs.

Narby poursuit son examen logique et récapitule : selon son hypothèse donc, ces morceaux d’ADN, ces serpents « cosmiques » que sont les chromosomes bref ces éléments qui sont la base du vivant parlent, s’expriment, émettent quelque chose que l’homme est en mesure de capter et d’interpréter grâce à l’Ayahuasca, et le tabac sauvage entre autre. Ce que l’on sait par exemple, c’est que l’ADN est un « cristal apériodique » qui capte et transporte des électrons et qui émet à des fréquences ultra faible et à la limite du mesurable des photons, c’est à dire des ondes électromagnétiques- et ceci plus que toute autre matière vivante ». L’ADN est aussi un langage universel compris par l’ensemble du vivant, c’est la raison pour laquelle on peut par exemple utiliser une séquence d’ADN d’une plante qui a une propriété particulière (être résistant à une maladie par exemple) et l’injecter dans le matériel génétique d’une autre plante d’une autre famille, c’est à dire créer des organismes génétiquement modifiés. Au niveau de l’ADN, tous les êtres vivant peuvent communiquer, se « comprendre » via l’ADN, fait remarquer Narby.

Narby se focalisa alors sur un autre angle d’approche, se demandant ce que l’ADN émettait vraiment comme information visuelle. Il tomba alors sur l’explication de l’émission photonique. En effet, comme nous venons de l’évoquer, l’ADN émet des photons, des particules infimes spécifiques à la lumière et donc, des ondes électromagnétiques. Des expériences démontrèrent ainsi que tous les êtres vivants émettaient des photons à des taux spécifiques et que l’ADN en était la source. Narby se demande alors si cette « lumière », ces photons émis par les cellules des êtres vivant est bien l’information captée et interprétée de façon signifiante par les shamans ? Car cette émission de photons est évidemment non décelable à l’œil nu, il s’agit de taux extrêmement faible mais « extrêmement cohérent, aussi cohérent qu’un laser » (Fritz Popp, Biophoton Emission... in Modern Physics Letters ), c’est à dire aussi régulier et précis dans le débit d’émission. Comme le spécifie Narby et les autres chercheurs, l’ADN émettait « un laser ultra-faible ». Et un laser donne une impression de couleur vive « et un sentiment de profondeur holographique » . Ce qui est extrêmement cohérent avec la nature même des visions sous Ayahuasca, des visions de « formes abstraites, tridimensionnelles, extrêmement colorées, saturées et vives ». Voilà ce qu’en conclut Narby : « les molécules de nicotine ou de DMT contenues dans le tabac ou l’Ayahuasca activent leurs récepteurs respectifs (dans le cerveau) qui déclenchent une cascade de réactions électrochimiques à l’intérieur des neurones, aboutissant à l’excitation de l’ADN et stimulant entre autres, son émission d’ondes visibles que les shamans perçoivent sous forme d’hallucinations » Mais cette explication n’est pas encore suffisante dans la mesure où elle ne nous montre pas le lien entre la conscience de l’humain et ces réactions photoniques de l’ADN.

Pour cela, Narby va se servir des dernières recherches et hypothèses en matière de communication cellulaire, à savoir quel type de langage les cellules utilisent pour communiquer entre elles, pour s’agencer, s’ordonner, réagir les unes par rapport aux autres. Des chercheurs au cours de ces 20 dernières années ont réalisé quantité d’expériences visant à montrer, plutôt à démontrer que les cellules utilisent ces ondes électromagnétiques pour communiquer entre elles, mieux encore pour communiquer d’un organisme à un autre. C’est ainsi que l’on arrive à comprendre, explique Narby, comment le plancton composé de milliards de minuscules organismes arrive à se comporter en une colonie organisée, une sorte de super-organisme. Ici, pas question d’expliquer tout par des interactions biochimiques comme s’échine à le prouver sans succès la biologie classique et orthodoxe. Grâce à ce niveau électromagnétique, photonique de communication, on peut expliquer des tas de phénomènes que la biologie classique, axée sur les strictes réactions biochimiques était incapable d’expliquer.

Quant à la conscience, le biologiste allemand Fritz Albert Popp , pionnier dans ce modèle d’explication biophotonique, admet qu’elle aussi est constituée sans doute par le champ électromagnétique formé par l’ensemble de ces réactions photoniques (qui proviendrait de l’ADN contenu dans nos neurones entre autre). On peut ainsi dire que l’entièreté des réactions photoniques de toutes les cellules de plancton communiquant entre elles forme une sorte de méta conscience, la conscience d’une colonie de plancton. Notre propre conscience devrait également résider dans les champs électromagnétiques émis par l’ensemble de nos neurones. Vous voyez où Narby veut en venir ? Avec l’Ayahuasca agissant comme une sorte d’excitateur de photons, ce qui permettraient aux champs électromagnétiques de différentes consciences, végétales, animales, humaines de communiquer entre eux. L’Ayahuasca comme une sorte de révélateur photographique permettant à la réaction chimique de se catalyser puis de se fixer sur le papier photo de la conscience.

Une explication complémentaire : les champs morphogénétiques

Ces champs électromagnétiques émis par l’ADN et qui s’apparente à une conscience font étrangement penser à un modèle d’explication de la vie assez neuf mais très contesté, les champs morphogénétiques avec lesquels certains physiciens comme David Peat (lire absolument « Synchronicité, le pont entre l’esprit et la matière » aux éditions Le Mail), David Bohm mais aussi certains biologistes comme Ruppert Sheldrake ont tenté d’expliquer des systèmes physiques et biologiques ou encore le mécanisme d’évolution des espèces ; jetant en partie aux orties la théorie de l’évolution des espèces selon Darwin mais aussi le monde trop « causaliste » et « déterministe » de Newton. Dans ces nouvelles conceptions de la physique que sont les concepts de mécanique quantique et de synchronicité, toutes les choses sont reliées entre elles, entrent dans des interactions complexes et subtiles, sont interdépendantes. On est loin d’une conception purement mécaniste où un événement physique ou biologique survient à cause d’un autre événement déterminé en une suite linéaire agencée toujours de la même manière, prédictive.

En physique quantique, par exemple, l’observateur qui regarde une expérience physique se dérouler sous ses yeux n’est pas extérieur à l’expérience. On considère qu’il l’influence, même de façon infime. Aucun événement n’est donc isolé et isolable (ce qui met à mal la sacro-sainte conception de l’objectivité rigoureuse du scientifique détaché des choses qu’il observe !). Dans de telles perspectives, la science s’est alors consacrée à tenter d’expliquer des choses comme la croissance d’un organisme vivant ou encore l’évolution des espèces. Bref, comment la nature prend-elle forme, comment évolue-t-elle, quel modèle d’explication colle-t-il le mieux avec ce que l’on constate sur le terrain à savoir que la nature fait preuve d’une formidable stratégie de création, d’adaptation et de diversification.

Peut-on alors concevoir par exemple que les formes que la nature prend ne proviennent pas du mélange entre hasard et sélection naturelle (l’évolutionnisme darwinien) mais bien d’événements plus subtils, de structures, de moules en constante évolution, adaptation et qui ont été intelligemment « pensés » ou plutôt qui « se » sont intelligemment pensés ?

Si l’on répond par l’affirmative, il faut alors par exemple se dire que le dessin et la structure des feuilles d’un arbre ne sont pas surgies du néant et du hasard mais ont été « pensées », « conçues » par ce que l’on pourrait nommer ; certes de façon un peu naïve, la famille des esprit des arbres. Et donc, que les feuilles, lorsqu’elles se développent obéissent à modèle général préexistant, quelque part dans une dimension parallèle. Une dimension que certains physiciens et biologistes encore très marginaux désignent sous l’appellation de champs morphogénétiques. Bien entendu, je caricature à dessein ces exemples afin de mieux illustrer notre propos. Et puis, il ne s’agit que de modèles théoriques pour expliquer comment la nature fonctionne. Personne n’est encore parvenu à « voir » et à démontrer avec des appareils de mesure l’existence de ces champs morphogénétiques.

C’est un peu comme si la famille « plante » et la sous-famille « feuille » possédait son « double » conscient et intelligent dans une dimension autre, un double totalement invisible. Et que l’évolution se passerait grâce à un échange d’informations constant entre ces deux dimensions, la nôtre matérielle et cette autre, cet « ailleurs » impalpable, les champs morphogénétiques. C’est grâce à ces champs morphogénétiques que l’on peut alors expliquer les mécanismes de synchronicité, ce que l’on prend pour une marque du destin ou de terribles coïncidences. Peat déclare à ce sujet : « La synchronicité surgit des systèmes de structures sous-jacents de l’univers plutôt qu’à travers des phénomènes de cause à effet que nous associons habituellement aux événements ayant lieu dans la nature...il s’agit d’un principe de connexion acausale... » Il existerait selon Peat et Pauli, un autre physicien de génie « un modèle abstrait qui se trouve caché sous la surface de l’atome et qui détermine son comportement d’une manière non-causale. C’est dans ce sens que le principe de Pauli forme un parallèle avec le principe de synchronicité ».

Ici, la physique (qui se base elle même sur les découvertes plus intuitives du psychiatre et thérapeute C.G Jung) tentent de défricher des terrains neufs et semble valider ce que certains philosophes, psychologues et même des parapsychologues appellent l’inconscient collectif, l’éther, l’égrégore. Bref, cette autre dimension, parallèle à la nôtre et sur laquelle l’Ayahusca mais sans doute d’autres substances hallucinogènes agissent à la fois comme révélateur, comme catalyseur mais aussi comme clés.

De telles conceptions sont évidemment vouées aux critiques les plus vives émanant des représentants d’une science orthodoxe objective comme celle prônée par Jacques Monod, prix Nobel, dans laquelle les défenseurs de ces théories dominantes refusent de voir dans la nature des quelconques projets, des buts poursuivis mais bien que « les événements sont guidés uniquement par le hasard et la nécessité ». Ils refusent à fortiori l’existence d’une sorte d’ordre parallèle, subtil et capable de s’agencer et de communiquer.

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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Fév 2011, 22:08

Le pouvoir sur les esprits, le lien avec les extraterrestres ?

Très sérieusement, certains chercheurs ont émis l’hypothèse que l’un des composants de l’Ayahuasca - le fameux DMT ou N-diméthiltryptamine permet d’entrer en contact avec un univers invisible, parallèle, avec des instances extraterrestres ou ne se trouvant pas dans notre dimension. Je cite ici le plus grand défenseur de cette hypothèse, Terence Mc Kenna, récemment décédé en avril 2000, qui a consacré sa vie à l’étude des hallucinogènes : le DMT aurait donc « le pouvoir de placer le consommateur en relation avec un royaume qui est habité par des entités désincarnées ou extraterrestres. La recherche de telles possibilités nous mènent clairement aux frontières et au delà de ce qui est considéré comme scientifiquement acceptable. Néanmoins, le phénomène de contacts, d’apparitions extraterrestres est si impressionnant pour ceux qui en ont fait l’expérience et les implications d’un tel contact sont si radicales que les preuves et indices (de cette réalité) méritent d’être sérieusement examinées... » (voir le site de Terence Mc Kenna, le site deoxy.org ainsi que le site sur les psychédéliques Erowid)

(...)Terence Mc Kenna a ainsi répertorié au moins 4 types de visions (en fait, bien plus mais voici les 4 principales) ou d’hallucinations, 4 niveaux qui se superposent comme une sorte de mille feuilles : une première couche qui se compose « des hallucinations subjectives, des formes géométriques par exemple où il n’y a pas d’entités extraterrestres existants indépendamment de la conscience » de l’usager.
Un second niveau qui « ouvre un accès à des dimensions parallèles et supérieures, une véritable réalité alternative » qui est habité par des entités intelligentes existant indépendamment du champ de la conscience et formant ce que Mc Kenna appelle « une écologie d’esprits ».
Une troisième « couche » autorise l’accès du consommateur à un niveau cellulaire qui ouvre « la conscience aux processus des mécanismes quantiques des niveaux atomiques ou sub atomiques ». Avec ce niveau, on retrouve la théorie de Jeremy Narby selon laquelle les shamans sont capables de lire et d’interpréter les images et symboles que les plantes dégagent ou plutôt les niveaux de photons que les plantes dégagent. Nous en reparlerons. Un peu comme on arrive à tirer une information de la composition d’une étoile en analysant le spectre de lumière, de « particules » lumineuses que cette étoile dégage.
Le quatrième « niveau » est sans doute le plus bizarre puisque selon cette thèse des niveaux, au 4 ième plan, le DMT qui est un neurotransmetteur dans notre cerveau reptilien permettrait justement à la partie « reptilienne » de notre cerveau de prendre le pouvoir, de dominer la conscience, ce qui aurait pour résultat des états modifiés de conscience dans lesquels les extraterrestres apparaîtraient dans leur totalité.

De ces hypothèses, certains chercheurs comme William James estiment que notre perception habituelle du réel n’est que partielle et que l’augmentation significative des taux d’hormones naturelles présentes dans notre cerveau comme la dopamine ou la tryptamine qui provoqueraient des soit disant hallucinations ne feraient en fait qu’élargir le champ de notre conscience et donc le champ de la réalité que nous percevons. En d’autres termes, le réel ne se limite pas à nos 5 sens mais va bien au delà. Les psychédéliques auraient la propriété de nous faire voir des parties de ce réel que nous ne percevons pas en temps normal mais qui existe objectivement dans d’autres dimensions.

L’Ayahuasca comme pouvoir d’accès à d’autres dimensions, à des entités spirituelles ou extraterrestres ? Pourquoi pas. Il faut en avoir fait l’expérience pour en être convaincu. Le DMT nous catapulterait alors dans un monde en 4 dimensions, les 3 dimensions habituelles alliée avec la 4 ième dimension « einsteinienne », celle du temps ou plutôt de l’espace-temps, un vrai voyage en hyper-espace comme le théorisent Terence McKenna et Ralph Abraham . Dans l’univers de ces chercheurs, expérimentateurs et pharmacologues en matière de plantes hallucinogènes, les personnes qui tentent de comprendre ce qui leur arrive au cours de ces voyages « psychédéliques » ont même un nom : on les appelle les « psychonautes », signe évident que l’on prend leur trip au sérieux.

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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Fév 2011, 12:26


Merci de ce rappel Douceur,
un sujet sur l ADN est ouvert dans le forum sur "2012"

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Post-it: LES CODES DE LUMIERE FONT PARTIE DE NOS DONS
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Fév 2011, 12:41

Bonjour,

Je voudrais revenir sur une phrase du premier post:

Citation :
L'effet ressenti lors de l'usage d'un psychotrope est parfois désigné sous le terme effet psychotrope, s'il est communément admis que l'effet psychotrope peut être induit par une substance psychotrope, cet effet peut aussi être atteint par la spiritualité, la méditation ou à travers l'art.

L'effet psychotrope ressentit lors d'une prise de drogue et celui ressentit par suite d'une spiritualité naturelle n'est pas du tout le même.
C'est un peu difficile de généraliser, il y a beaucoup de drogues très différentes mais toute agissent comme un mensonge biologique sur le système nerveux.
Si les molécules exogènes sont semblables à des neurotransmetteurs endogènes, leur dynamique d'action(intensité, durée, synergie et résorbation) est très différente, cela est particulièrement marqué pour ce qui est des drogues de synthèse(tel l'héroïne).
Les pratiques ritualisée culturellement limitent en partie cette dynamique mensongère en l'encadrant et en la signifiant.
Ces pratiques culturelles sont inexistantes chez nous, voir inversées.

Les mensonges biologiques induits par la prise de drogue entrainent l'addiction qui se maintiendra, même subtilement pendant des années, jusqu'à démystification par une nouvelle expérience(une rencontre).
Les addictions aux drogues dur sont un domaine ou il me semble assez évident que tout les efforts du monde ne servent à rien pour s'en sortir.
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin 2011, 10:00




La drogue une arme de contrôle social et politique


Les drogues sont l’arme de destruction absolu et pouvant toucher n’importe qui.

Elles peuvent financer les guerres, les opérations secrètes, et en outre elle sont un excellent instrument de contrôle social. La demande peut engendrer l'offre, mais l'offre engendre aussi la demande.

Si vous voulez mettre au pas un quartier, un mouvement, hé bien bombardez le avec la drogue, faite en sorte que ça deviennent cool, in, space, psychédélique, extase, hors du temps , plaisir, ivresse, stimulant, performance, créativité, fascination, hallucination, etc…martelez des mots pour dire que drogue c’est la liberté, rêve merveille…usez de mot positive et vous avez gagnez la guerre face aux autres « les puritains » qui n’ont rien compris à la vie et qui sont là pour vous empêcher de « vivre ».

L’histoire du mouvement Black Panthers montre que la drogue fût utilisée comme une arme par la cia inondant les quartiers noirs pour briser toute forme de revendication et les dégâts sont encore visible de nos jours, après la mort de Martin Luther King il n’y a jamais plus eu de leader noir dont l’aura était mondiale.

" Si la CIA devait prendre pour cible les réseaux internationaux de la drogue ", écrivaient Peter Dale Scott et Jonathan Marshall dans Cocaine Politics (La politique de la cocaïne) en 1991, " elle devrait démanteler des sources principales de renseignements, d'influence politique et de financement indirect de ses opérations dans le tiers monde ". Cela signifierait ni plus ni moins " qu'un changement total de direction pour l'institution ".

Tout ceci amena, Michael Parenti, un très célèbre politologue et historien américain à écrire dans son livre, L'horreur impériale que la politique de Reagan sur les drogues est " une imposture " et le membre du Congrès Tom Lewis l’a décrira en ces termes : " Nous n'arrêtons que du menu fretin, de petites gens. Pourquoi n'arrivons-nous pas à coffrer les gros bonnets ? "

« L'administration Bush Sr n'a rien rétabli de ce qui avait fait les frais des coupes budgétaires de Reagan et n'a développé aucune nouvelle stratégie pour faire de la lutte contre la drogue un véritable combat. En fait, Bush a réduit les patrouilles frontalières américaines déjà fortes clairsemées, amenant le New York Times du 7 août 1989 à conclure : " Le montant proposé par l'administration Bush pour l'année budgétaire 1990 aurait pour effet de réduire encore le faible nombre d'agents (anti-drogue) le long des frontières. " Comme dans tant d'autres domaines de politique publique, l'administration Clinton n'a rien fait d'extraordinaire en matière de lutte contre la drogue ».

Un ancien policier de Los Angeles Mike Ruppert dénonce aussi le rôle joué par Wall Street dans le blanchiment de l’argent de la drogue pour des entreprises de la CIA et prévient que la Colombie sera le centre du prochain conflit régional.

La drogue est partout elle est déjà pratiquement légalisée, elles coulent à flot et inondent le marché, cannabis, cocaine, crak, sans parler des produits de l’industrie pharmaceutique comme la ritaline qui est encore plus toxique que la coke et tous les psychotropes avec son cortège d’horreur, gamins perdus, sans repère hors tous système car incapable d’attention, des larves alors qu’ils ont parfois même pas 12 ans, dernière les drogues sont donnés aux enfants soldats comme on le voir dans ce rapport parlementaire canadien. Rapport que je conseille à quiconque veut comprendre l’ampleur de la richesse que l’on peut accumuler avec ses drogues, une arme de destruction massive.






La drogue n’a jamais été combattue, on arrête quelques types de ça et de là mais cette substance légale et quasi légale est une manne colossale en terme de finance et surtout c’est l’arme absolu, on préféra que vous soyez des jeunes préoccupés à vous détruire, avec des seringues, la prostitution, le porno, les armes plutôt que des jeunes des anciennes générations comme les Young Lords, les Blackstone Rangers ou les Black Panthers ou encore comme les indignés d’aujourd’hui.



D’ailleurs les armes de contrôle social sont deux de sortes entre une vision religieuse malade, basée sur la peur, l’autorité, une sorte de vie "zombifiée" et l’autre piège consistant à chercher le paradis artificiel au point de s’auto détruire en oubliant que le paradis est en soi que quoique vous puissiez vous inoculer jamais rien ne vaudra un moment où vous avez été parfaitement conscient parfaitement heureux de vivre l’instant présent ne fusse que quelques minutes…



Partout dans le monde on cherche à garder les populations sous contrôle par les drogues et via des religions basées sur la peur et le non savoir, on parle de religions mais ça peut concerner n’importe quelle type d’idéologie prônant la peur et l’inconscience.



Fumer fera oublier un instant ses soucis, mais ne les arrangera pas, ne pas faire face aggravera le problème, la non confrontation est un phénomène qui ne fera que rendre le problème plus douloureux et de plus en plus pénible au point de faire de vous une personne incapable de faire face, quelqu’un programmé à fuir par la force de l’habitude, un être lâche et au final une espèce d’autruche se cachant dans la tête dans le sable, d’ailleurs bizarrement on remarque de plus en plus ce fait en France et ailleurs en Europe on pourra tout vous faire vous allez l’accepter…



La réalité de la drogue c’est fuite, lâcheté, manque, renforcer la souffrance, le mal être, la solitude, le manque, oublier, perte, dépersonnalisation, abrutissement, désorientation, pas de repère, s’autodétruire, dépendance, masque, déchéance du corps et de l’esprit, intoxication, anesthésie, larve, lobotomiser, larve, destruction, mort.



Il faut comprendre une chose simple la drogue suis un cycle très très rapide d’où vous passez de l’état d’un dieu du moins au début et en apparence à celui d’un esclave, au début, cette substance provoque des effets de liberté, d’extase, d’être hors du temps de l’espace du monde matériel et oui la drogue engendre cette sensation d’être un dieu, ceux que nous devrions être de toute évidence car cela nous attire tous, cette substance semble une réponse en raison de cet effet, et seulement pour ce motif au passage c’est plutôt étonnant si on devait y réfléchir un peu plus…



Cette recherche d’être un dieu, ce désir se comprend parfaitement en réalité, mais voilà c’est le parfait piège qui engendre l’inconscience, c’est une parfaite illusion de vie mais ce n’est qu’une apparence une sorte de shoot et comme Icare on descend très vite et se cognant très fort contre l’asphalte…pour se réveiller de plus en plus proche de l’état de zombie…



Ensuite si nous insistons tant à vouloir recommencer c’est parce que nous cherchons cette sensation d’être ce dieu libre des affaires matérielles, des douleurs, mais nous tombons dans les affres du manque car c’est la voie inverse…de ce qu’il faudrait faire pour être disons libéré de ce mal être…



Pour finir, tourmenter les peuples en inculquant l’idée de concepts non éthiques, l’irresponsabilité, le non savoir et l’inconscience et en faisant en sorte de créer de faux besoins tout en créant la rareté des choses vitales comme l’eau la nourriture, les besoins de bases pour focaliser toute votre attention sur une survie primaire, c’est justement la marque de toutes les politiques et projets de sociétés esclavagistes.



par Lorelei mardi 21 juin 2011 source[url=lu chez Blogrunner][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Nov 2011, 20:55

Les cristaux de la glande pinéale nous connectes à l’au-delà.


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La glande pinéale

par Sergio Machado


Aussi petite qu’un pois, et de la forme d’une pomme de pin, d’où elle tire son nom, la glande pinéale est considérée comme étant un troisième oeil, pour avoir la même structure de base de nos organes visuels.

Jusqu’à il y a peu, on croyait qu’il s’agissait d’un organe atrophié, aux fonctions indéfinies, d’un oeil non développé. Mais cela a néanmoins éveillé l’intérêt des scientifiques qui ont mis en lumière des fonctions en relation avec la physique et les phénomènes paranormaux…

L’épiphyse neurale, ou glande pinéale, ou tout simplement pinéale, est une petite glande endocrine située à proximité du centre du cerveau. Nonobstant le fait que ses fonctions soient particulièrement discutées, il n’y a toutefois pas le moindre doute qu’elle joue un rôle important, tant au niveau de la régulation de ce que l’on appelle les cycles circadiens, que sont les cycles vitaux (principalement le sommeil), qu’au niveau du contrôle des activités sexuelles et de la reproduction.

Depuis René Descartes au XVIIe siècle, qui affirmait que l’âme humaine se situait en elle, la glande pinéale était considérée comme étant un organe possédant des fonctions transcendantales. Au-delà de Descartes, l’écrivain anglais écrivant sous le pseudonyme de Lobsang Rampa s’est dédié, parmi d’autres, à l’étude de cet organe.

Les défenseurs des capacités transcendantales de cet organe le considèrent comme étant une antenne. La glande pinéale porte, dans sa constitution, des cristaux d’apatite.

Selon une théorie, ces cristaux vibreraient en fonction des ondes électromagnétiques captées, ce qui expliquerait la régulation du cycle menstruel d’après les phases de la Lune, ou la capacité d’orientation des hirondelles au cours de leurs migrations (elles captent les champs électromagnétiques de la Terre). Chez l’être humain, elle serait capable d’interagir avec d’autres zones du cerveau comme, par exemple, le cortex cérébral qui serait capable de déchiffrer de telles informations. Une telle interaction serait moins développée chez les autres animaux. Cette théorie prétend expliquer les phénomènes paranormaux tels que la clairvoyance, la télépathie et la médiumnité.

Depuis Allan Kardec, au XIXe siècle, la doctrine spirite s’attache à s’expliquer à ce propos. Dans l’oeuvre spirite « missionnaires de la lumière » dictée par l’esprit André Luiz, au travers de la psychographie du médium Francisco Candido Xavier, l’épiphyse est décrite comme étant la glande de la vie spirituelle et mentale.

Pour la doctrine spirite, l’épiphyse est un organe de haute expression pour le corps éthéré. Elle préside aux phénomènes nerveux de l’émotivité, due à son ascendance sur tout le système endocrinien, et joue un rôle fondamental dans le domaine sexuel. Dans ce même ouvrage, André Luiz décrit aussi que l’épiphyse est liée à la pensée spirituelle au travers des principes électromagnétiques du champ vital, que la science formelle ne peut pas encore identifier, commandant les forces du subconscient sous la détermination directe de la volonté.

Selon la vision ancestrale des hindous, c’est le principal organe du corps, possédant deux chakras (centres d’énergie) responsables du développement extra physique, pour être des récepteurs et des transmetteurs de l’énergie vitale : le chakra du troisième oeil, au centre du front au-dessus de la hauteur des yeux, et le chakra coronaire, bien supérieur, lui aussi situé dans la tête.

Certains scientifiques ont constaté que, à l’image d’une antenne, la glande pinéale était capable de capter les radiations électromagnétiques de la Lune, les radiations électromagnétiques venues du soleil, et même d’éveiller la production de certaines substances neurotransmettrices, qui stimulent l’activité physique et mentale. C’est aussi la glande pinéale qui active la production des hormones sexuelles au début de la puberté, initiant ainsi le cycle de la reproduction humaine.

Et il y a encore d’autres fonctions particulièrement intrigantes en lien avec ce point situé près du centre du cerveau : la glande pinéale est capable de capter les champs électromagnétiques non seulement de cette dimension, dans laquelle nous vivons, qui est la troisième, mais aussi des autres dimensions de l’univers, permettant ainsi d’accéder aux champs spirituels et subtils.

D’après la théorie des supercordes, dans le cadre de la physique quantique, il existerait pas moins de 11 dimensions différentes dans l’univers, et une communication entre elles serait possible.

En d’autres termes, la glande pinéale serait capable de détecter les dimensions invisibles aux yeux ordinaires, et ce petit radar serait lié aux phénomènes tels que la clairvoyance (voyance d’événements non encore advenus), la télépathie (communication au moyen de la pensée) et la capacité d’entrer en contact avec d’autres dimensions (médiumnité).

Au Brésil, l’un des plus grands chercheurs de ce domaine est le neuropsychiatre Sergio Felipe de Oliveira, titulaire d’un magistère en sciences de la faculté de médecine de l’université de São Paulo, directeur de la clinique « pineal mind » de São Paulo. Il a également étudié la physique durant quatre ans à l’université de São Paulo, au sein de laquelle il a travaillé sur les théories des champs d’ADN et, compte tenu de sa formation en matière de génétique du coeur, il en a déduit que les gènes ne sauraient fonctionner sans qu’un esprit n’induise leur fonctionnement (embryogenèse).

La médiumnité étant une faculté de perception sensorielle, elle a besoin d’un organe qui capte et d’un autre qui interprète. L’hypothèse du Dr Sergio Felipe de Oliveira est que :

« la glande pinéale est un organe sensoriel de la médiumnité, semblable à un téléphone portable, qui capte les ondes du spectre électromagnétique, provenant de la dimension spirituelle, le lobe frontal procédant au jugement critique du message, avec l’aide des autres zones encéphaliques ».

Songer que ce serait notre cerveau qui produit la pensée, serait la même chose que croire que les acteurs vivent à l’intérieur de notre télévision. Aujourd’hui, le cerveau est comparé à un ordinateur. Le problème est qu’il n’existe aucun ordinateur qui produise son propre programme : le programme est produit par un autre être, le programmateur, qui installe le programme dans l’ordinateur. Aussi, la pensée, l’imagination, ne sauraient naître à l’intérieur du cerveau : cela ne peut venir que de l’extérieur et être installé dans le cerveau. C’est une question de logique formelle, de raisonnement informatique. John P. Rose, de l’université d’Oxford, affirme que l’être humain est un être biologique, psychologique et spirituel.

D’après le théorème de Gödel, un système ne peut pas être capable d’exprimer une conscience de lui-même, notre corps ne peut pas être auto-conscient, la conscience doit donc être extérieure à celui-ci. De par une impossibilité mathématique, notre corps ne peut pas produire sa propre conscience. Dès lors, la conscience doit provenir de l’extérieur.

Comme l’a dit Machado de Assis dans ses Oeuvres posthumes, « la pensée s’incline sur le trapèze du cerveau ». La pensée est installée dans le cerveau, et le cerveau est l’instrument de la personne, qu’est l’esprit.

Il existe aussi un concept erroné selon lequel la science serait matérialiste. Mais le matérialisme n’a pas de preuve scientifique. Aucun travail scientifique ne prouve que le matérialisme serait une réalité existentielle ! Aussi, lorsqu’un scientifique a une vision matérialiste, il s’agit là de son opinion personnelle, et non de l’opinion de la science. Lorsque l’on raisonne du point de vue de la physique elle-même, on ne peut pas affirmer que l’on soit en train de voir une table, par exemple. Ce que l’on voit, c’est la lumière qui se reflète sur la table. S’il n’y a pas de lumière, on ne peut pas voir la table : la matière est invisible !

Alors, de quoi est faite la matière ? D’atomes. Qu’est-ce qui existe à la superficie de l’atome ? Des électrons. Et que se passe-t-il lorsqu’un électron s’approche d’un autre ? Ils se repoussent parce qu’ils ont la même charge. Aussi, lorsque l’on touche la matière, l’impression tactile que l’on ressent n’est pas le toucher mais plutôt la force de répulsion électrostatique des électrons. S’il était possible de toucher la matière, il y aurait fusion atomique. Ainsi, la matière s’avère invisible et intangible. Le matérialiste croit en ce qu’il ne peut pas toucher et en ce qu’il ne peut pas voir. Pour que quelqu’un devienne matérialiste, il faut donc beaucoup de foi…

Les universités doivent enseigner et étudier toutes les formes de pensée, ce qui inclut toutes les cultures.

Le code international des maladies en est venu à reconnaître l’état de transe et la possession par un esprit comme pouvant faire l’objet d’un diagnostic médical, sous la réserve suivante : « l’état de transe hors du contrôle de la personne est une maladie mais, lorsque cet état de transe se produit dans le contexte religieux de la personne, ce n’est pas une maladie ».
Le Dr Sergio Felipe de Oliveira a disséqué divers cadavres et a pu vérifier qu’aucune glande pinéale n’est semblable à une autre. Il a coupé une glande pinéale au milieu, l’a soumis au microscope électronique et a pu vérifier qu’il y a diverses structures couvertes par des enveloppes formées de tissu conjonctif.

La glande pinéale est plongée dans le troisième ventricule du liquide céphalo-rachidien et, sous la pression des vases communicants, ces structures souffrent d’une pression semblable à celle que le cerveau éprouve, ces structures ayant un format semblable à celui du cerveau.

Ces structures sont des capsules, en cristaux d’apatite.



Mais pourquoi y’a-t-il des cristaux dans la tête ?

Auparavant, on pensait que la glande pinéale dégénérait avec l’âge et qu’elle n’avait pas la moindre fonction, mis à part faire émerger la sexualité jusqu’à l’âge de 13/14 ans, pour ensuite perdre toute fonction et se calcifier. De fait, un processus bio-minéral affecte la glande, la faisant se calcifier. Pour sa thèse de doctorat de l’université de São Paulo, le Dr Sergio Felipe de Oliveira a fait des recherches sur les cristaux de la glande pinéale au moyen de la diffraction des rayons X. Ce travail lui a permis de vérifier qu’elle ne se calcifiait pas mais, donnait lieu à la formation de structures organisées. Mais alors, quelle serait donc la fonction de ces structures à l’intérieur de l’organisme ?
L’étude par la diffraction des rayons X et par l’emploi d’autres techniques, lui a permis de découvrir l’existence des cristaux d’apatite. La tomographie par ordinateur et la résonance magnétique furent également utilisées. Il a ainsi pu observer qu’une microcirculation sanguine maintenait métaboliquement les cristaux actifs et vivants.

Ces cristaux donnent à la glande une structure semblable à celle d’une caisse de résonance : l’apatite comporte de nombreux électrons à sa superficie, et repousse le champ magnétique. Lorsqu’un champ magnétique s’approche de la glande, il touche l’un des cristaux qui ricoche sur un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce que le champ soit fait prisonnier. Plus une personne dispose de cristaux, plus elle aura de possibilités de capter les ondes électromagnétiques. Les médiums ostensifs ont beaucoup de cristaux.

L’apatite est un minéral que l’on trouve aussi dans la nature sous la forme de pierres taillées. Les recherches montrent que ce cristal capte les champs électromagnétiques. Et le plan spirituel agit au moyen de ces champs. L’intervention divine s’effectue toujours en obéissant aux lois de la nature.

Les médiums, qui sont des personnes capables d’entrer en contact avec d’autres dimensions spirituelles, ont une plus grande quantité de cristaux d’apatite dans leur glande pinéale. Or, personne ne peut augmenter ou diminuer cette concentration de cristaux, c’est là une caractéristique biologique, au même titre que la couleur des yeux ou des cheveux.
La glande pinéale est un puissant récepteur, mais ce sont d’autres zones du cerveau qui décodent les informations reçues, telles que le cortex frontal cérébral. Sans cette interaction, les informations reçues ne pourraient pas être comprises. C’est pourquoi les animaux ne peuvent pas les décoder : les autres parties de leur cerveau n’ont pas cette attribution.

La glande pinéale capte ainsi des vibrations du spectre électromagnétique traduisant nos émotions, nos pensées ou celles des esprits, voire celles d’autres personnes au moyen de la télépathie. Elles sont archivées et elles réagissent au sein du cerveau de diverses manières. C’est sans doute pour cette raison que les hindous considèrent que la glande pinéale est la glande de la vie mentale, et du contact avec l’au-delà…

Les poissons aussi ont une glande pinéale. Alors que les animaux ont une tête translucide, leur glande pinéale est faite de cellules de rétine dans la mesure où, la glande pinéale et les yeux ont la même origine.
Notre tête est imperméable à la lumière, alors que la glande pinéale est atteinte par la lumière au travers de la rétine des yeux. Une partie de la lumière captée par les yeux forme une image en arrivant au lobe occipital où l’image est formée. Quant à l’autre partie de la lumière, elle régulera les rythmes de notre organisme (ce sont les effets non visuels de la lumière), par exemple les heures auxquelles les hormones de croissance doivent être produites. Tout le rythme est coordonné par la glande pinéale.

Il y a aussi des hormones qui sont sagement régies par la Lune : toute grossesse saine dure neuf mois, ce qui est exactement la durée de l’année lunaire. Mais comment l’organisme accompagne-t-il cela ainsi ? C’est parce que la glande pinéale capte les émissions de la Lune et cela se répercute dans toute l’hormonologie régie par la Lune, qui régule les hormones sexuelles reproductrices.
Au cours des cycles de veille et de sommeil, c’est l’oeil qui capte la lumière et qui informe l’organisme de ce qu’il fait jour ou nuit. La nuit, la production d’hormones augmente sous l’effet de la glande pinéale et induit l’état de transe par dédoublement car, si nous allons dormir, il y aura dédoublement et sortie du corps.

La glande pinéale régule ainsi ce rythme en accord avec les commandes, que l’on appelle zeitbergers.

En 1988, Vaul Heart, un chercheur accompagné de collaborateurs, a découvert que la glande pinéale était un élément sensoriel qui convertissait l’onde magnétique en neurochimie. Il y a divers facteurs à prendre en compte :

- 1) si la glande pinéale coordonne le rythme, alors elle est confrontée au temps. C’est l’unique organe du corps qui est confronté à la quatrième dimension (l’espace temps). C’est donc l’organe qui est confronté à une autre dimension ;

- 2) la glande pinéale est un élément sensoriel magnétique du fait des cristaux qui sont diamagnétiques, d’où la possibilité d’un lien par contact magnétique lors de la transe médiumnique.

Lorsque quelqu’un dit qu’il a reçu un esprit, cela ne signifie pas que l’esprit soit venu à l’intérieur de lui-même (tout comme le locuteur ne se trouve pas l’intérieur de la radio).
Le Dr Sergio Felipe de Oliveira a fracturé un cristal et s’est aperçu qu’il présentait des lamelles concentriques, à l’image d’un oignon, avec un modèle ressemblant à celui d’un tronc d’arbre. Plus on est âgé, plus on a de fines lamelles… Ce n’est donc pas la quantité de cristaux d’apatite qui indique l’âge mais le nombre de lamelles qu’un cristal a.

Il y a des personnes dont les cristaux ne sont pas visibles à la tomographie (ce sont des personnes qui entrent facilement en transe de dédoublement [sortie hors du corps]) mais qui captent bien la psychosphère, elles sentent alors ce que les autres personnes sentent, et sont affectées lorsqu’il y a beaucoup de gens : elles captent un grand nombre d’informations. Ces informations sont enregistrés par le thalamus (zone du cerveau qui enregistre les activités sensorielles). La personne ne comprend pas beaucoup les choses qu’elle capte mais, son corps y réagit.

Lors de ses états de dédoublement, la personne développe une plus grande activité : si elle capte ce qu’autrui sent alors, elle aura du mal à distinguer ce qui est son sentiment du sentiment qu’elle a pu capter. Des personnes peuvent alors être confuses quant à leur propre identité. Ce sont des personnes très autocritiques, anxieuses, dépressives.

En état de dédoublement, une personne exhale une énergie appelée ectoplasme. L’exhalation de cette énergie rend la personne particulièrement interactive dans la mesure où, l’ectoplasme est une énergie qui sert à la pensée de la même façon que l’air sert au son. L’air transporte le son, et l’ectoplasme transporte la pensée. Lorsqu’une personne produit beaucoup d’ectoplasme, elle réagit beaucoup à la pensée, elle est très sensible, et use cette énergie ectoplasmique.

Bien souvent, l’organisme réagit à cet excès d’ectoplasmie, en commençant alors à former des structures ectopiques (des kystes, par exemple, peuvent se former chez des personnes ayant beaucoup d’ectoplasme), où l’énergie ectoplasmique de l’organisme est dirigée (par exemple, une personne peut grossir sans en connaître la raison).

Dans ce cas, les ondes magnétiques influeront directement sur les zones de l’hypothalamus et des structures alentour, sans passer par le jugement critique du lobe frontal et en recevoir ses ordres. En conséquence, la personne perd le contrôle du comportement psychobiologique et organique. C’est ce qui se produit pour de nombreux cas d’obésité, lorsqu’une personne mange sans faim, ou des cas de difficultés lors des rapports sexuels.

Si l’effet se produit dans le domaine de l’agressivité, il y aura peut-être une augmentation de l’auto-agressivité (entraînant dépression et phobie) ou de l’hétéro-agressivité (impliquant une violence à l’égard d’autres personnes). Si le système réticulaire ascendant est activé (ce système est responsable des états de sommeil et de veille), cela pourra occasionner des troubles en ce domaine. Dans les cas précités, ces symptômes surviennent sans développement de la médiumnité, mais avec des désordres hormonaux, psychiatriques ou organiques. S’il n’y a pas de contrôle du lobe frontal, les zones les plus primitives prédominent. La personne n’a pas la capacité de se transcender. Ce sont là les hypothèses que le Dr Sergio Felipe de Oliveira a émise face aux cas cliniques, et au cours de ses investigations.

La médiumnité est notre contact avec l’au-delà : nous naissons avec ce don. Même Saint-Augustin, qui convoitait le bonheur, affirmait : « le bonheur advient lorsque quelqu’un accomplit les béatitudes du Seigneur sur la montagne ». Mais cela n’est pas possible sans le don spirituel, c’est-à-dire la médiumnité.

Chacun dispose d’une porte d’entrée vers le monde spirituel au travers de l’hypothalamus, des hormones et des enzymes qui nous lient ici, et d’une porte de sortie qu’est le cône qui va de la glande pinéale au lobe frontal.

Nos cellules comportent des mitochondries à destination desquelles se rend l’oxygène que l’on respire. Cet oxygène sert à produire de l’énergie au contact du métabolisme. Une partie de cette énergie s’ajoute à l’énergie vitale qui vient de l’oxygène (lorsque la plante capte l’oxygène pour la photosynthèse, elle capte aussi la lumière du soleil, et la lumière du soleil apporte le prana, l’énergie vitale. La plante accouple l’oxygène au prana). Lorsque l’on respire de l’oxygène, on inspire déjà le prana, le prana pénétrant à l’intérieur de la mitochondrie pour se joindre à la production calorique et à la formation de l’ectoplasme. L’ectoplasme est donc le produit du prana, et est une énergie spirituelle et métabolique (biologique). C’est pourquoi l’ectoplasme est une énergie qui permet la communication entre le monde spirituel et le monde corporel, du fait de ses deux sources.

Les cristaux de la glande pinéale sont formés à partir de la mitochondrie.

Lors des phénomènes d’incorporation, la personne voit son flux sanguin augmenter dans la tête, et peut avoir des maux de tête. Jung, le psychiatre suisse, affirmait que : « la médium entrait en transe et sentait de forts maux de têtes », pour ensuite prendre son pouls et examiner son cœur afin de tenter de comprendre ce qui se produisait…
Aussi, il nous faut considérer que notre anatomie corporelle va au-delà de ce que nos yeux peuvent voir.
Et la médecine lève le voile sur tout ce jeu d’énergie qui nous connecte à l’au-delà.

Sergio Machado


Source : Jornal Espirita, octobre 2010 – Traduction : Jean Emmanuel NUNES
Bibliographie : wikipedia, vidaperpetua.com.br, pistasdocaminho.blogspot.com

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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Jan 2012, 10:44

NB: TOUT CE QUE JE PROPOSE dans ce post , ainsi que les membres de ce forum ,
sont à titre informatif.
Merci donc de garder votre discernement !
Il est donc inutile de m 'envoyer des "menaces pour incitation à la drogue' , je n 'y répondrai plus , ni ne me justiierai !
Nathalie Ambre


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Une Hérésie Enluminée

Images du Psautier de Paris Eadwine
John Lash ICI

Citation :
avertissement,page 1 du Sujet: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! Dim 11 Nov 2007 - 16:55:
Citation:
Tout ce que je vous partage est à lire avec
discernement!
Qu'est ce qu'une drogue ?

Le terme scientifique pour une drogue est "un psychotrope". L'effet d'un psychotrope est d'agir sur le fonctionnement du cerveau.

Un psychotrope est une substance chimique qui agit principalement sur l'état du système nerveux central en y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux, sans préjuger de sa capacité à induire des phénomènes de dépendance, ni de son éventuelle toxicité.[1] En altérant de la sorte les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience (états modifiés de conscience) ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.

Le terme psychotrope signifie littéralement « qui agit, qui donne une direction » (trope) « à l'esprit ou au comportement » (psycho).
Selon Jean Delay en 1957 « On appelle psychotrope, une substance chimique d'origine naturelle ou artificielle, qui a un tropisme psychologique, c'est-à-dire qui est susceptible de modifier l'activité mentale, sans préjuger du type de cette modification. »

L'effet ressenti lors de l'usage d'un psychotrope est parfois désigné sous le terme effet psychotrope, s'il est communément admis que l'effet psychotrope peut être induit par une substance psychotrope, cet effet peut aussi être atteint par la spiritualité, la méditation ou à travers l'art.

Le rôle d'un psychotrope est de déclencher ces choses artificiellement. Ou de les empêcher


24 janvier 2012
NATUREL – Les champignons hallucinogènes, remèdes contre la dépression ?
Des scientifiques l'affirment : la psilocybine, la substance active des "champignons magiques" ou "champis", peut aider les personnes dépressives.


Des champignons hallucinogènes. Crédits : AFP/Evert-Jan Daniels.
La première enquête, publiée le 23 janvier, dans Proceedings of the National Sciences – la revue de l'Académie nationale des sciences états-unienne – a été menée par David Nutt et Robin Carhart-Harris, de la prestigieuse université londonienne, the Imperial College of Science, Technology and Medicine. Trente sujets sains se sont vu injecter de la psilocybine en intraveineuse, et leur cerveau a été observé par imagerie par résonance magnétique (IRM). L'activité dans le cortex préfrontal, qui est hyperactive chez un sujet dépressif, s'est durablement réduite chez le groupe test.

Une deuxième étude, qui sera publiée le 26 janvier dans le British Journal of Psychiatry, a été conduite par les mêmes chercheurs sur une dizaine de sujets. Selon leurs conclusions, la substance favorise la remémoration des souvenirs positifs chez les sujets qui prennent la substance active, par comparaison au groupe soumis au placebo. "Nos résultats soutiennent l'idée que la psilocybine facilite l'accès aux souvenirs personnels et aux émotions, a fait valoir M. Carhart-Harris. Ces effets doivent faire l'objet d'investigations plus poussées, mais cela suggère que combinée à une psychothérapie, la psilocybine peut aider les dépressifs à se focaliser sur les événements positifs de leur vie et inverser leur tendance au pessimisme."

Un traitement complémentaire

Présentée comme un traitement secondaire, la psilocybine peut présenter des "bénéfices durables" après une seule prise, en comparaison avec les antidépresseurs, qui doivent être pris quotidiennement et qui comportent de nombreux effets secondaires, a précisé M. Nutt. Or, indique son collègue M. Carhart-Harris, aucun effet secondaire n'a été observé lors de leur enquête. Les deux scientifiques s'appuient par ailleurs sur une récente étude menée par Roland Griffiths à l'université John-Hopkins, qui a constaté une diminution de la dépression chez des patients atteints de cancer en phase terminal après un traitement à la psilocybine.

Pour le Pr Nick Craddock, de l'université de Cardiff, interrogé par The Independent, ces éléments nt vraisemblablement soixante patients souffrant de dépression. Si son financement était approuvé par le Conseil de recherches médicales, cela représenterait une étape majeure vers la réhabilitation de ces drogues depuis que le LSD a été interdit, en 1966, souligne The Independent.e sont pas suffisants pour convaincre les psychiatres que la psilocybine est sûre, efficace et acceptable.

Une nouvelle étude au Royaume-Uni

Les champignons hallucinogènes sont en général mangés, mais ils peuvent être séchés puis fumés ou préparés en tisane. Ils ont été utilisés pendant des années dans des cérémonies de guérison et ont été largement employés dans la psychothérapie dans les années 1950-1960, a souligné le chercheur. A l'époque, de nombreuses études avaient été menées sur des drogues telles que le LSD et la psilocybine, notamment au sein de la très prestigieuse université Harvard, sous l'impulsion du neuropsychologue américain Timothy Leary. Mais ces recherches ont été suspendues, les champignons hallucinogènes étant considérés comme une substance dangereuse aux États-Unis et l'instance fédérale The National Institute on Drug Abuse leur niant toute légitimité médicale.

Le Pr Nutt se défend de toute comparaison avec le gourou américain des drogues. "Je ne suis pas pour recommander à quiconque de prendre de la drogue. Je dis simplement que nous devons avoir une approche plus scientifique, rationnelle, des médicaments et des drogues et que vilipender des substances comme la psilocybine alors que le gouvernement promeut activement dans le même temps des drogues beaucoup plus dangereuses comme l'alcool est totalement stupide sur le plan scientifique", a toutefois précisé M. Nutt à la BBC. Le scientifique a été limogé par le ministre de l'intérieur de son rôle de consultant du gouvernement sur les drogues, en 2009, après qu'il eut tenu des propos similaires. Il avait conclu dans un rapport que l'ecstasy, le cannabis ou le LSD étaient des substances moins dangereuses que l'alcool ou la cigarette.

Quoi qu'il en soit, les conclusions des études menées par MM. Nutt et Carhart-Harris ouvrent potentiellement la voie à de plus amples investigations. Des essais cliniques pourraient être mis en place dans le courant de l'année au Royaume-Uni, indique The Telegraph. Elle concernerait vraisemblablement soixante patients souffrant de dépression. Si son financement était approuvé par le Conseil de recherches médicales, cela représenterait une étape majeure vers la réhabilitation de ces drogues depuis que le LSD a été interdit, en 1966, souligne The Independent.


>> Sur ce sujet, lire également les reportages "Champignons hallucinogènes : une réhabilitation difficile" et "Les nouveaux explorateurs du sentiment mystique"source

Relire le texte :
Hommage à Roger Heim

L'écologiste, le mycologue, le psychonaute

Dominique Guillet

Citation :

«Un autre aspect..., c'est celui dont bien des gouvernements ne parlent pas, qu'ils ignorent ou qu'ils méprisent et pourtant il est inséparable du progrès alors que la civilisation de masse, dont l'évolution régressive nous submerge, l'oublie malgré les apparences. Notre siècle est paradoxalement celui de l'ignorance, j'entends qu'il est à la fois celui de la technique aveugle et d'un irrationnel souvent primaire et incohérent que déchaîne un scientisme outré et inhumain. Ajoutons que cette civilisation est celle que créent la satiété des commodités et la lassitude de l'effort».(1)

Ce n'est pas un extrait d'un “Manifeste d'une Insurrection qui Vient”, non, c'est l'un des nombreux constats exprimés par Roger Heim dans les années 60, face à “l'Angoisse de l'an 2000”.

Roger Heim est l'un de mes héros et, si ce n'était que pour une seule raison, ce serait pour avoir osé, en janvier 1963, qualifier la mafia de l'agrochimie “d'empoisonneurs publics”.

Et n'en déplaise à tous les clowns pathétiques qui s'agitent dans l'arène publique (quelque soit la couleur de leur cirque) et à tous les grands moulins à vent qui ne font que moudre de la mauvaise graine et brasser de l'air empoisonné dans le désert culturel des embouteillages, l'oeuvre de Roger Heim ne peut être dis-qualifiée comme étant celle d'un soixante-huitard attardé, d'un doux passéiste rêveur ou d'un membre d'une hypothétique “ultra-gauche”.

Roger Heim (1900-1979) fut Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle à Paris (de 1945 à 1960), il fut Président de l'Académie Nationale des Sciences et il fut même Président de l'Union Internationale de la Conservation de la Nature (de 1954 à 1958). Il fut aussi président de la Fondation Singer-Pollignac. Il présida au VIIIe Congrès International de Botanique à Paris en 1954. Il fut Grand Officier de la Légion d'Honneur, titulaire de la Croix de Guerre, titulaire de la médaille pour la Résistance, Commandeur de l'Ordre des Arts et Lettres, Commandeur de l'Ordre du Mérite Agricole, Commandeur de plusieurs ordres du Japon, du Mexique et d'autres pays, etc, etc.

C'était un mycologue éminent qui publia de très nombreux ouvrages et entre autres: “Les champignons toxiques et hallucinogènes du Mexique”, “Termites et Champignons”, “Les Champignons d'Europe”, “Les champignons toxiques et hallucinogènes” et “L'Angoisse de l'an 2000”. Tous ces ouvrages ne sont malheureusement pas réédités.

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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Jan 2012, 16:56

HATHOR,
L'IVRAIE ET L'IVRESSE...


Jean-Claude GOYON
Institut d'Egyptologie Victor Loret
Université Lumière-Lyon


Jadis, aux rives du Nil, ce qu'aujourd'hui les gouvernements pourchassent et condamnent, à savoir le généreux usage du liquide alcoolisé qui fait "voir la vie en rose", jouissait d'un honorable privilège : celui d'accéder à la divinité; plus sûrement encore que par la prière la plus fervente, l'homme suffisamment imprégné de l' effet enivrant du vin "deux fois bon de l'oasis" ou de la bière enrichie se rapprochait de son dieu, lequel pouvait alors lui inspirer la vision qui porte remède aux maux de cette vallée de larmes.

En ces temps-là être, "pompette" n'était pas un crime, à priori. Toutefois, l'ivresse publique, désordonnée, qui conduit l'individu en état d'ébriété à molester les passants, démolir les murs de briques crues des maisons pour les jeter à la tête de ceux qui, depuis la ruelle, essaient de calmer un peu le forcené, n ' e st pas chose conseillée ni même aisément admise. Si l'on boit bien et sec, c'est pour chanter et passer "un jour heureux" et non dépasser les bornes de la convenance. L'idéal est l'ivresse qui "ne fait pas trébucher".

À cette ivresse "convenable", il existait un précédent de taille : la tradition relative à l 'Œil-de-Rê conservée pour l'essentiel dans le "Livre de la Vache du Ciel" des tombes royales du Nouvel Empire, mais dont les premiers témoins apparaissent dès les débuts de l'histoire écrite de l'Egypte. Relatant, sous forme de récit légendaire, le temps lointain des bouleversements climatiques de la fin du néolithique qui aboutissent à la désertification de l'Afrique Orientale, les archives sacrées de la Vallée rendaient ainsi les événements. Excédé des méfaits des humains à qui il avait donné le monde, le Créateur, Rê-Atoum, décida de les détruire. Il mua son extraordinaire pouvoir d'embrasement de toute chose en un uraeus crachant le feu, son "œil" destructeur. Puis, afin de ne procéder qu'au massacre des humains sans trop endommager le reste de la création, il lui donna forme de lionne dévorante et qui, malgré cela, continuait à être de feu; car, aux dires de la version récente du récit (en démotique) "les buissons euxmêmes crépitaient sous les flammes à son passage". Derrière les images se dissimule l'effroyable réalité que subirent les hommes de l'Est africain lorsque disparurent les pluies et que les fleuves et mares s'asséchèrent totalement; le soleil détruisait la vie. Ceci paraissait tellement impossible pour les vieux Égyptiens, qu'ils estimèrent que le miracle du Nil ne pouvait provenir que d'un remords du Souverain de l'Univers devant l'ampleur du désastre. Contraire à l'ordre de Maât, cet équilibre indispensable de tous les cycles naturels, l'élimination de l'homme, sa propre créature, ne pouvait demeurer l'oeuvre de Rê. Celui-ci devait donc rappeler son "œil" déchaîné; et très vite, à peine de le voir échapper à tout contrôle et ne plus être l'instrument de punition de l'Omni-puissant mais, à rebours, le Mal; dominateur des forces de l'équilibre du monde, Rê lança injonction à l'Œil-de-Rê, la lionne puissante (Sekhmet), d'avoir à quitter le Sud où elle exerçait alors ses ravages.

De l'extrême Nubie soudanaise où elle sévissait, Sekhmet nargua Rê. Loin au Nord, à Héliopolis, celui-ci envoyait messagers sur messagers, mais la Furieuse se délectait tant du sang des humains que plus rien ni personne n' é t a it en mesure de la dompter. La seule vue d'un homme la comblait d'aise, assurément, mais pour le dévorer. Le stratagème, qui devait réussir, mis au point en désespoir de cause, fut d'expédier, sous l'apparence d'un babouin (malin comme un singe, dit-on) celui qui devait approcher Sekhmet et, surtout, la duper pour la ramener à la raison. Thoth, d'autres traditions nomment Shou ou Khonsou-Shou, atteignit le lointain Soudan. La lionne n'avait plus laissé âme qui vive et le pays age était saccagé; surtout, faute d'hommes, le félin s'attaquait à n' importe quoi désormais et, manquant du sang des hommes qui lui était devenu essentiel, elle s'enfonçait de plus en plus vers le coeur de l'Afrique en quête de nouvelles proies.

Génie du "singe" sauveur des hommes, ou ruse grossière à l'usage d'une brute animale que le sang rend fou, toujours est-il que le piège tendu par Thot-Khonsou-Shou fonctionna parfaitement. Pendant que Sekhmet, assoiffée, à jeun, errait de ci de là avant que la nuit tombe, il repéra un marigot asséché. Il avait bien mûri son affaire; la latérite du fond de la cavité était bourrée d'ocre rouge (le didi des vieux Égyptiens) et, mouillée, le liquide qui l'imprégnerait allait acquérir la couleur et la consistance du sang à défaut d ' en avoir l'odeur. Épuisée, quelque part au loin, la lionne avait abandonné la quête et l'obscurcité la forçait au sommeil. Alors le chef babouin et ses congénères rameutés brassèrent autant de bière additionnée d'alcool de figues et de dattes fermentées qu'il était nécessaire pour remplir la mare. Ils agitèrent bien, veillant surtout à ce qu'à l'aube, quand Sekhmet s'éveilla, la mare fut rouge, terriblement rouge et aussi que la succulente odeur d'alcool se répandit au vent. Les babines de la Furieuse ne purent faire autre chose, au souffle d'air de l'aube, que de capter le délicieux fumet. Quelques bonds et la flaque rouge est atteinte et, la privation atroce aidant, d'un coup le félin lape le contenu. On imagine l'effet, le soleil chauffant bientôt. Saoûle comme jamais elle ne l'avait été jusqu'ici, l'œil-lionne titube de quelques pas puis s'effondre terrassée; elle dort. Son sommeil terminé, de longues heures plus tard, elle a tout oublié; et Rê, vainqueur de sa propre chair, de sa propre substance qu'il avait cru un temps ne plus pouvoir maîtriser, donne à l'œil calmé l'apparence la plus charmante et la plus désirable, celle de la jeune et belle femme qu'est Hathor, dame de l'amour humain, de la beauté et de la félicité retrouvée, celle dont le rayonnement mystique l'environne de turquoise et de lapis-lazuli, du vert de la fayence et de tous les végétaux richement nourris de l'eau du miracle.

L'eau du miracle, là est bien le noeud de toute l'affaire. L'astuce du babouin est celle qui renverse le cours des inexorables catastrophes naturelles. Le substitut du sang des hommes est un mélange d'eau et de produits fermentés, certes; mais il est plus. Il est le symbole du retour à l'équilibre, tout comme il y a des temps infinis le fut, pour les humains mourants, le déferlement des premières eaux de la crue d'Hâpy, notre Nil, dévalant des hauts plateaux du Kenya ou d'Éthiopie, au temps voulu de l'année. Là où plus aucune lionne, plus aucun singe, plus aucun homme n'avait bu, des années de misère durant, apparaissait l'eau et renaissait la vie. Dès lors, on ne peut plus parler de mythe mais d'images du monde : quand le soleil se conjugue avec la domination des eaux, il y a la Vallée, il y a l'Egypte; et, désormais, du lointain Sud, à chaque cycle renouvelé selon Maât, l'Œil-de-Rê barbouillé des rouges ocres de Nubie fait sa transformation en la divine douceur d'Hathor, s'extrait de la peau rougeâtre de la lionne pour être l'eau bleue de la naissance, succédant au liquide vital qui, répandu et bu par le néant, est la Mort. Un tel miracle ne pouvait, désormais, qu'être commémoré et préparé par le rite, si l'on voulait qu'annuellement l'eau de la vie, à la période de la plus grande chaleur - le Grand Embrasement des textes - vint tempérer et calmer la fureur de l'Œil solaire que juin et juillet déchaînent en terre d'Égypte. Aussi, avant le temps du lever héliaque de Sothis, vers le 19 juillet, où était annoncé le retour annuel du flot salvateur d'Hâpy depuis le lointain Sud, célébrait-on dans tous les sanctuaires de la Vallée la solennité de "celle qui est revenue" ou "celle qui est ramenée". La belle fête d'Hathor commençait et son moment essentiel était "l'apaisement de sa chaleur embrasée" ou "rituel de l'apaisement de la Puissante, Sekhmet".

Avec force boissons alcoolisées, on préparait alors dans tous les ateliers sacrés, le liquide rouge que l'on offrirait à Sekhmet-Hathor au milieu des chants, des danses, de la musique effrénée des sistres et des luths. L'ivresse sacrée régnait en maîtresse ces jours-là, et, dépassant largement les murs des enceintes sacrées, permettait au bon peuple de boire autant qu'il en avait envie et sans que nul pût y trouver à redire, car c'était en l'honneur d'Hathor, dame de l'ivresse, dame de la musique et des chants. C'était encore, pour tous ceux qui devaient faire appel à la justice divine ou, plus simplement, faire preuve de clairvoyance, l'occasion d'utiliser le breuvage offert à Hathor Sekhmet -l'Œil-de-Rê.D'autres écriront un jour ce que contenait réellement le vasQ-menou, solennellement consacré à l'Œil divin, et dont le liquide était ensuite absorbé par l'interprète des oracles ou le justiciable. Contentons-nous de dire qu'il combinait toutes les ressources antiques, avant que fut connue la distillation alcoolique, pour faire en sorte que la boisson atteigne les plus hauts degrés possibles. Au passage, il est peut-être utile de signaler que les vins les plus forts connus en Egypte dès la plus haute antiquité, ceux de Siwa, de Dakhlah, de Khargah ou de Farafrah, pouvaient atteindre, sous l'ardent soleil des oasis, jusqu'à vingt degrés naturels de concentration alcoolique. Il semble que, pour être facilement acquise et rapide, l'ivresse des Égyptiens pieux n'utilisait pas seulement l'alcool de fruits ou de grains. D'ailleurs, cette ivresse devait être assortie de rêves ou de visions pour accomplir pleinement son office; or boire trop amène tantôt à l'indisposition - et tout bénéfice est perdu - tantôt au sommeil d'ivrogne, dont on dit qu' il est sans rêves et, dans ce cas, inutile. Ce n'est donc pas l'ivresse de satiété qui peut répondre au nom égyptien de l'état presque divin dont Hathor est la dame et que recouvre le terme hiéroglyphique äSth (tekh) écrit d'ailleurs beaucoup plus fréquemment encore φ \l[_ avec un déterminatif végétal significatif.

On s'est souvent interrogé sur la nature de la plante-thek dont, manifestement, les anciens Egyptiens faisaient un synonyme de l'ingestion de boissons alcooliques, puis qu'ils écrivaient indifféremment les mots que nous rendons par "ivresse, être ivre, enivré, ivrogne" à l'aide de la même graphie. Tour à tour, on a, dans le passé, tenté de voir dans le mot φ \l[_ la désignation du "rosier" ou de la "vigne", ou encore de la "violette" en faisant appel aux propriétés intoxicatoires de ses racines et radicules. Aucune de ces propositions n'a, en fin de compte, été retenue par les lexicographes récents et l'enquête s'est arrêtée sur un constat d'impuissance. En outre, la relative rareté de l'emploi du végétal-tekh dans le domaine de la pharmacopée médicale, face à sa large utilisation à des fins religieuses, a laissé bien des chercheurs perplexes, oubliant en effet que, tout comme aujourd'hui la Nepeta est "l'herbe aux chats", un nom vernaculaire peut en cacher un autre plus savant. Surtout, il semble que l'on ait perdu de vue qu'un usage médical, rare en apparence, peut être occulté par le fait que seule une partie du végétal est utilisée, possédant alors une désignation possible différente, et que le reste de la plante est, de ce fait, indifférent. Ainsi en va-t-il du ^lL des vieux Egyptiens qui, en médecine, n'en utilisaient que les "graines" ou "semences" (pr.wt, *perout ) et, encore, avec parcimonie dans des circonstances pathologiques bien spécifiques.

Il ne peut être question ici d'aborder en détail toutes les sources écrites qui amènent à proposer de mettre en équivalence avec le terme égyptien tekh la plante maudite qu'est l'ivraie. Le Latin nomma cette graminée Ebriaca, en raison de ses propriétés bien spéciales, et les Grecs l'appelèrent zizania ou zizanie, ce qui est, en soi, tout un programme! S'il faut trier "le bon grain de l'ivraie" selon la tradition biblique et évangélique, c'est bien parce que ses graines, plus menues que celles du blé à qui l'ivraie (Lolium Tomulentum L.) se mêle constamment dans les cultures, contiennent un puissant narcotique, la loliine dont les effets secondaires sont dignes d'intérêt pour notre propos. Sous réserve de doser les quantités, afin d'éviter un risque mortel, l'utilisation des graines d'ivraies possède aux yeux des anciens des vertus médicinales certaines, et peut contribuer à l'état d'ébriété qui amène au sommeil.

Ainsi, en 1714, Nicolas Lemery, pharmacien du Roy, écrivait-il "le pain et la bière où il est entré beaucoup d'ivraie enyvrent et causent des maux de tête, des éblouissements", tout en précisant un peu plus loin que "l'ivraie déterge, atténue, résout, guérit la gratelle, résiste à la pourriture, étant appliquée extérieurement". Il rejoint en cela Ibnel Baithar qui, dans son Traité des Simples indiquait que : "mangée sous forme de pain, elle produit du vertige et de l'ivresse. Macérée dans du vin et administrée en potion, elle produit de l'ivresse et un sommeil lourd". Les graines toxiques de l'ivraie/zizanie, si elles sont en trop grande abondance, sont cause de mort chez le bétail comme chez l'homme après avoir provoqué nausées, convulsions, diarrhées; mais raisonnablement dosées, on en reconnaît volontiers les vertus soporifiques; en effet, elle procure, avant le sommeil d'agréables visions et songes si elle est mêlée à une boisson, en fait assez peu alcoolisée comme la bière ou son équivalent proche-oriental comme la bousa (bosa). C'est du moins ce que, dans sa Médecine des Égyptiens parue en 1584, Prosper Alpin constate. Cette bousa : "on la prépare avec de la farine d'ivraie, des graines de chanvre et de l'eau, dont on fait tout simplement une pâte" Certains en font un jus pour mettre dans leur boisson".

Comparant les effets de la bousa "aussi très puissante et même plus que l'assis" poudre de chanvre que l'on mange (autrement dit le Haschish!) voici ce qu'il décrit : "Ils en dévorent, à raison de cinq ou plus, des boules de la grosseur d'une châtaigne. Après quoi ils sont comme ivres, profèrent leurs sottises et restent longtemps dans un état extatique en se délectant des visions qu'ils désiraient".

Dès 1904, Schweinfurth notait en grande quantité la présence de grains d'ivraie mélangés à des céréales dans les vestiges de silos des plus hautes époques de l'histoire de l'Egypte. Ces graines, comme l'orge ou le blé qu'elles accompagnaient, portaient le plus souvent des traces d'une légère torréfaction; on sait aujourd'hui que l'action de la chaleur suffit à faire disparaître la loliine toxique et rend comestible sans dommage le pain qui mêle le bon grain à la zizanie des Anciens. En fait, les graines d'ivraie seraient inoffensives si un mauvais séchage ou un temps trop humide n'entraînaient le développement, sur leur péricarpe, d'un champignon aux alcaloïdes vénéneux (Témuline et Saponine), producteurs à froid, s'ils sont ingérés, de troubles graves. Si, dès la fin du néolithique, les cultivateurs de la Vallée ont dû torréfier légèrement leurs céréales, c'est qu'ils savaient que s'y mêlait la graine de la plante d'Hathor, la semence de tekhou qui provoque ou l'ivresse ou la mort. Mieux valait ne pas trop l'utiliser au jour le jour et en être avare dans la composition des médicaments, sauf par voie externe, comme dans la médecine arabe médiévale. De la sorte, cette plante, au pouvoir étrange allant du songe extatique à la crise de folie qui annonce la fin, trouvait plus aisément sa place dans les laboratoires des temples, où un empirisme millénaire présidait au dosage, amenant le buveur à l'état désiré mais non aux conséquences fatales. Il fallait reproduire l'ivresse de Sekhmet la lionne et chasser la mort, en donnant à Hathor sa faculté d'apparaître dans le halo couleur lapis-lazuli ou turquoise, synonyme de tout bienfait. Rien d'étonnant alors que le vase-menou déjà évoqué, vase splendide d'or et d'argent, vasque pleine de vin et bière mêlés de tous les ingrédients qui suscitent l'extase et les visions, ait été comparé à une prairie verdoyante, regorgeant de plantes vertes et de fleurs, mais surtout des céréales couleur d'or à qui se mêle la surpuissante ivraie. Et l'officiant qui faisait monter vers Hathor le récipient sacré, grâce au contenu de qui l'Œil-de-Rê, lionne enragée, avait cessé de massacrer l'humanité, consacrait l'offrande en ces termes : "Voici pour toi la prairie mystérieuse, grandement pourvue de tous ses biens, recouverte des cheveux de la terre! Pour elle, les céréales de vie occupent le devant et son arrière est fait de blé, tout son pourtour n'étant que semences d'ivraie (tekhou)."

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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Jan 2012, 11:56


Merci Douceur,

pour rappel je remonte ce sujet à votre connaissance:


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Qui sont les vrais trafiquants de drogue?

Le marché des psychotropes rapporte gros.

L'alliance entre la psychiatrie et les firmes pharmaceutiques leur a permis de réaliser plus de 80 milliards de dollars de ventes de psychotropes.
Mais les apparences sont trompeuses.
Que valent les diagnostics psychiatriques, et jusqu'à quel point ces psychotropes sont-ils sans danger ?
Ce documentaire en trois parties révèle les faits derrière le vernis social d'un marketing habile et soi-disant scientifique qui dissimule une campagne de vente de produits dangereux et parfois fata
ls.
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Fév 2012, 19:39

Citation :
Citation :
Sur la page 1 de ce post, de cette discussion, un cours passage aborde la question du « véritable » Baptème : l’Onction d’Huile/du Saint Chrême.

Alors que Jésus et ses disciples commencèrent à répandre la connaissance de la guérison par le cannabis dans le monde antique, le Christ devint un terme pluriel « chrétiens », c’est-à-dire ceux qui furent oints par la Sainte Huile. Comme le Nouveau Testament l’explique : « ... l’onction que tu as reçue de lui reste en toi, et tu n’as plus besoin de personne pour t’enseigner. Mais comme cette onction de lui t’enseigne au sujet de toutes choses et comme cette onction est réelle, ne contrefais pas la manière dont elle t’a été enseignée, reste en lui » (Jean 2 :27).

Les chrétiens, « ceux qui sont oints », reçurent la « connaissance de toutes choses » par cette « onction celui qui est Saint » (Jean 2 :20). Par conséquent, ils n’avaient besoin d’aucun autre enseigneur et ils furent dotés de leur propre connaissance spirituelle. Effectivement, selon les propres mots de Jésus après son initiation par Jean, il apparaîtrait que sa propre puissance spirituelle vient de la consécration ou de l’onction...

(...) De la redécouverte des textes gnostiques nous pouvons voir qu’ils croyaient énormément que leur propre expérience spirituelle venait de l’utilisation de la Sainte Huile, et les gnostiques critiquaient ouvertement l’Eglise Catholique Romaine pour l’acte placebo du baptême, qui n’a semble-t-il aucun effet spirituel. Effectivement, le traité gnostique de l’Evangile de Philippe dit que : « Le chrême est supérieur au baptême. Car par l’onction nous sommes appelés « oints » (chrétiens), et non à cause du baptême. Et le Christ était ainsi nommé à cause de l’onction car le Père oint le Fils, et le Fils oint les apôtres, et les apôtres nous ont oint. Celui qui a été oint a le Tout. Il a... le Saint Esprit... ».

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Citation :
Ma méditation débute par une série de flash et d'images défilant rapidement :

-sur ma droite, un flash "bleu" m'éblouit.
-des croix aux branches de longueurs égales mais avec les bouts très décorés par des frises, des dorures, etc... se font voir. Les images de ces croix toutes différentes me suivront tout au long de ma méditation.
-la croix d'ANKH avec à l'arrière plan, dans la boucle la tête d'un de nos "frère des étoiles". Je SENS que ces frères des étoiles sont liés à la croix d'Ankh (?!)...
-des oiseaux mais plus exactement les "grands" oiseaux aux plumes longues ainsi que les oiseaux rapaces. Je me vois "voler" les bras déployés au-dessus de l'un d'eux. Il est blanc...
-la coupe au carré que j'avais dans mon rêve de dimanche n'est plus ! En effet, je me vois avec des cheveux très longs allant jusqu'au sol. Ces cheveux me couvrent les épaules comme une "longue cape". Parallèlement, à l'intérieur de moi, de mon corps, je vois un "vizir" des temps anciens faisant virevolter de sa main la longue cape qu'il porte. Je ne sais si c'est moi (?) ou un autre être. Mais je sens que cela n'a pas beaucoup d'importance de connaitre l' "identité" de ce personnage. C'est la cape qui est importante. Il semble que je l'ai déjà porté...

Je reprends contacte avec mon corps car je perçois que qqch m'est "versé" sur la tête.

Un spectacle assez "impressionnant" me détourne momentanément de ce ressenti. Je vois devant moi un grande vague sortir de nulle part. Cela pourrait être une vague d'eau de mer car sa forme et son aspect sont les mêmes. Mais je réalise que cette vague n'est pas faite d'eau car elle se "cristallise" en sortant du néant. Je perçois cette vague comme une "grande vague d'Energie" qui va comme faire "Basculer" (... ?).

Je me vois debout dans un œuf de protection, dans une sorte d'œuf Christique tout lumineux et transparent mais étant pourtant "consistant" car ayant une "membrane solide". Je me vois observant la scène, scène au cours de laquelle je vois des humains être comme "englouti" par cette vague. (!) A mes pieds, je vois des gens crier (je ne les entends pas, seulement les voient !), se débattre, se piétiner, essayant de se "raccrocher à qqch,... Ils ont peur et tentent de s'accrocher à mes pieds pour ne pas être enseveli et emporté.

...C'est drôle á la vue de ce "triste" spectacle, je ne ressens pourtant ni tristesse, ni souffrance...seulement une compassion "profonde et tranquille" car je SAIS que cela doit être... Je pourrais me pencher et attraper les mains qui se tendent vers moi pour les "sortir" de là. Mais au fond de moi, je perçois que l'expérience qu'ils vivent est leur "choix", choix pris avec leur Libre- Arbitre. Je sens que je ne peux QUE "respecter" ces choix et que "l'intervention" m'est déconseillée. Je m'aperçois que je ne sais faire qu'une chose, c'est Aimer ces êtres humains ariens qui se débattent avec effroi. Mon cœur déborde pour eux...

Je SAIS que cette vague d'ENERGIE(s) qui fait "tout basculer" est liée à cette fameuse Ascension...

Mes ressentis du début reviennent en force et continuent.

Des "gouttes" dégoulinent lentement le long de mon dos. Des nombreuses gouttes tombent sur mes cils, mes joues, ma poitrine. Cela ne ressemble pas à de l'eau car les gouttes coulent lentement comme "s'accrochant" à ma peau. De l'Huile (???). Intriguée, je demande à "voir" ce qu'il se passe. À ma grande surprise, à ce moment un Etre, dont l'énergie est "nouvelle" pour moi, me soulève et me prend dans ses bras. Ma tête sur son épaule, je le ressens "presqu' humain".

Tandis qu'il me mène je ne sais oú, dans un grand espace, je réalise que je subis une sorte de "Lavement Sacré". Au-dessus de me tête de"grosse" éponges sont pressées et essorées. C'est le Liquide de ces éponges que je sens couler sur moi. C'est drôle, je ne vois aucun "personnage": il n'y a "que moi et les éponges m'aspergeant comme se mouvant seules". Pourtant je perçois qu'il y a du monde autour de moi dont des Energies Divines Féminines (à ma droite) et Masculines à gauche qui se font ressentir "distinctement".

Les croix "décorées" se font à nouveau voir...

A quel "rituel" je viens d'être "soumise" et pourquoi (???) Et à quoi cela me servira-t-il ? ...Aucune idée !
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Fév 2012, 19:49

L'Onction: Titre de Chevalerie Céleste


L'onction est donnée au prédicateur, non par l'étude, mais dans la chambre secrète. Il s'agit de la distillation céleste venant en réponse à la prière. C'est l'exhalation la plus douce du Saint-Esprit. Elle imprègne, adoucit, tranche et tranquillise. Elle porte la Parole comme une dynamite, comme du sel, comme du sucre; fait de l'auditeur soit un coupable, soit un saint, le réduit en larmes comme un enfant ou le vivifie comme un géant; elle ouvre son coeur ou sa bourse aussi délicatement, et néanmoins avec autant de force que le printemps fait croître les feuilles.

Cette onction n’est pas le produit du génie. Elle ne se trouve pas dans les corridors du savoir. Aucune éloquence ne peut lui faire la cour. Aucune industrie ne peut l’acquérir. Aucune main ecclésiale ne peut la communiquer. Elle est don de Dieu, c’est le cachet accordé à Ses propres messagers. Elle est le titre de chevalerie octroyé aux véritables et braves élus qui ont cherché cet honneur oint à travers de nombreuses heures de prière combattante et éplorée.

La sincérité est bonne et impressionnante. Le génie est doué et grand. La pensée enflamme et inspire, mais il faut un don plus divin, une énergie plus puissante que la sincérité ou le génie ou la pensée pour BRISER les chaînes du péché, pour GAGNER des cœurs dépravés et méconnus à Dieu, pour réparer les brèches, et restaurer l’Eglise dans ses anciennes voies de pureté et de PUISSANCE! Rien d’autre que cette sainte onction ne peut faire cela. L’onction est l’huile du Saint-Esprit, servant à séparer l’homme pour l’œuvre de Dieu et à le qualifier en vue d’elle. Sans cette onction, il n’y a pas de véritables résultats spirituels accomplis.

L’onction peut être simulée. Il y a beaucoup de choses qui lui ressemblent, il y a beaucoup de résultats qui ressemblent à ses effets; mais ceux-ci sont étrangers à ses résultats et à sa nature.

La ferveur ou la douceur excitée par un sermon pathétique ou émotionnel peuvent avoir un air de ressemblance avec les mouvements de l’onction divine, mais elles n’ont aucune force mordante, pénétrante et déchirante. Il n’y a aucun baume pouvant guérir les cœurs dans ces mouvements émotionnels, sympathiques de surface. Ils ne sont pas radicaux, ils ne sondent pas le péché et ne guérit pas du péché non plus.

Cette onction divine est le signe distinctif même qui sépare la véritable prédication de l’Evangile de toutes les autres méthodes de présentation de la vérité. Elle soutient et pénètre dans la vérité révélée avec toute la force de Dieu. Elle illumine la Parole, et élargit et enrichit l’intellect, et le saisit puissamment pour qu’il empoigne et appréhende la Parole. Elle qualifie le cœur du prédicateur, et l’amène à cette condition de tendresse, de pureté, de force et de lumière qui est nécessaire pour assurer les résultats les plus élevés. Cette onction donne au prédicateur la liberté et un élargissement de la pensée et de l’âme – la liberté, la plénitude et la précision au discours qui ne peuvent être obtenus par aucun autre moyen.

Sans l’onction sur le prédicateur, l’Evangile n’a pas plus de puissance pour se propager qu’un quelconque autre système de vérité. Ceci est le sceau de sa divinité. L’onction sur le prédicateur investit Dieu dans l’Evangile. Sans l’onction, Dieu est absent, et l’Evangile est laissé aux forces viles que l’ingénuité, l’intérêt ou les talents de l’homme peuvent fabriquer pour en faire valoir et projeter ses doctrines.

C’est dans cet élément que le pupitre échoue souvent, plus que dans n’importe quel autre élément. L’onction est une force de consécration, et sa présence, le test continuel de la consécration. C’est cette divine onction sur le prédicateur qui assure sa consécration. C’est cette divine onction sur le prédicateur qui assure sa consécration à Dieu et à Son œuvre. Il est possible que d’autres forces et motivations l’appellent à l’œuvre, mais voici uniquement ce qu’est la consécration: la séparation pour l’œuvre de Dieu par la puissance du Saint-Esprit est la seule consécration reconnue par Dieu comme légitime.

Cette divine onction, ce revêtement céleste est ce dont le pupitre a besoin et ce qu’il doit avoir. Cette divine et céleste huile posée sur le pupitre par l’imposition des mains de Dieu doit adoucir et lubrifier l’homme entier – cœur, tête et esprit – jusqu’à le séparer par une puissante séparation de toutes motivations et tous buts terrestres, séculaires, mondains et égoïstes, le séparer en vue de tout ce qui est pur et divin. C’est la présence de cette onction sur le prédicateur qui crée le mouvement et la friction dans beaucoup de congrégations. Les mêmes vérités ont été dites dans la rigueur de la lettre, mais aucun froissement n’a été vu, aucune douleur ou pulsation ressentie. Tout est plombé dans un silence de cimetière.

Un autre prédicateur survient, et cette mystérieuse influence repose sur lui; la lettre de la Parole devient des lettres de feu enflammées de l’Esprit, la profonde agonie d’un puissant mouvement est ressentie. C’est cette onction qui infiltre et remue la conscience et brise le cœur. La prédication dénuée d’onction rend tout dur, sec, et mort. Cette onction n’est pas une réminiscence ou un domaine du passé seulement; c’est un fait conscient, réalisé et présent. Elle appartient à l’expérience de l’homme ainsi qu’à sa prédication. C’est ce qui le transforme en l’image de son divin Maître, et par cette onction, il déclare la vérité de Christ avec puissance. C’est à ce point ce qui constitue la puissance dans le ministère qu’elle rend toute autre chose faible et vaine sans elle, - et par sa présence, elle remédie à l’absence de toutes les autres forces de qualité inférieure.

Cette onction n’est pas un don inaliénable. Elle est un don conditionnel, et sa présence est perpétuée et accrue par le même processus à travers duquel elle a été initialement acquise; par la prière incessante à Dieu, par un désir passionné de Dieu, par une recherche de l’onction avec estime et avec une ardeur sans relâche, par la prise de conscience que toute autre chose est vouée à la perte et à l’échec sans elle.

Source:The Watchword

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MessageSujet: une plante de la terre et des humains    Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Mar 2012, 21:22

une video qui raconte une histoire d'un combat d'un homme

il a lance lui aussi son defi et son messages au monde qui l'entoure et pour qu'il n'y ai plus de guerre plus de psychopathes.

et on a jetté aux ordures tant de modes de vie et tant de choses simples qui pourrai changer un peu les choses simplement en oubliant toutes les merveilles de la nature qui sont offertes au genre humain comme a l'animal qui sait se soigner parceque la conscience universelle le guide et parfois une medecine naturelle sans danger peut reveiller cette conscience qui ne veut jamais dire addiction ou dependance que si cet etre est deja malade .

Simplement offrir des choix de vie et qu'ils soient therapeutiques et meme alternatives materielles avec moins d'impact ou meme lors de tant des ces quetes qui paraissent si vaines de spiritualités sous sequestre , d' impression illussoires qu'on sait liée a des habitudes alimentaires entre autres autant qu'a des programmation , des dressages par des individus qui ne sont plus eux memes que des programmes exterieurs de sources perdues ou parceque c'est un peu nos microbes intestinaux qui nous gouvernent sans chercher trop loin pour commencer

parcequ'il faut rester simple !

parceque si des etres d'ailleurs nous regardent peu importe c'est des amis ou bien rien du tout les vrais amis demande des choses simples du vrai bonheur pour toutes toutes/tous du vrai partage et de l'amour comme de ces informations qui liberent

et c'est tout autant par ce qu'on mange ce qu'on ecoute tout autant comment on s'habille ce qu'on est habitue a croire par la force la manipulation tant qu'on refuse les alternatives determinent une grande part de nos pensée de nos choix et meme de nos comportements et pour renier si souvent nous meme dans le meilleur de ce monde vie et tout simplement de tant de ces moyens vivants qui ont etes offertes gratuitement aux hommes et aux femmes de ce monde

quand on n'abuse de rien et qu'on demande la paix et le partage et qu'on croit qu'apres 23h59 il aura minuit et puis apres une nouvelle journée meilleure qu'hier parcequ'on en a l'intention sincere

et il faut deja regarder sans emettre des jugements hatifs :

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merci
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juil 2012, 21:39


Un petit bonjour en passant à tous les membres et lecteurs du forum...
Petit partage de JSF:


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Citation :
Les drogues psychédéliques peuvent-elles nous aider à parler aux aliens ?
La recherche scientifique sur la drogue puissance DMT produit des expériences de contacts aliens fiable.




Une des substances chimiques principales de l'ayahuasca--le jus hallucinogène de la jungle couramment utilisé en Amazonie -- est nommée dimethyltryptamine, ou DMT.

Des recherches fascinantes ont été faites avec cette substance psychédélique, avec des résultats qui semblent bien plus extraordinaires que la science fiction.

Il semble que le DMT ait l'extraordinaire pouvoir d'ouvrir un portail interdimensionnel sur un autre univers -- souvent appelé “hyperespace”-- et nous permettre d'établir un contact fiable avec des êtres intelligents qui s'y trouvent.

Le DMT est un grand mystère pour plusieurs raisons.

Ce qui est stupéfiant est que dans la nature le DMT se trouve naturellement dans le corps humain -- ainsi que dans celui de nombreuses espèces d'animaux et plantes -- et aucun biochimiste ne sait ce qu'il fait là, où la fonction à laquelle il sert.

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Comme les niveaux naturels de DMT tendent à s'élever quand nous dormons la nuit, un rôle a été suggéré au niveau des rêves. Mais c'est de la pure spéculation, même si c'était vrai, il pourrait faire bien plus encore.

Selon les témoignages de nombreux utilisateurs, le DMT a des effets psychédéliques d'une telle puissance et magnitude qu'il peut surpasser même les trips au LSD les plus puissants.

Avec le dosage approprié, le DMT semble nous transporter dans un monde entièrement nouveau - un monde qui semble bien plus bizarre que notre imagination la plus folle, et pourtant, un monde qui nous est étrangement familier.


Le chercheur psychiatre Rick Strassman, qui a mené une étude de cinq ans sur le DMT à l'Université du Nouveau Mexique, a suggéré que les taux naturellement élevés de DMT dans le cerveau sont responsables des phénomènes mentaux inexpliqués comme les expériences mystiques spontanées, les expériences de mort imminente, les contacts avec des entités non humaines, et la schizophrénie.

Strassman et d'autres sont même allés jusqu'à spéculer sur la possibilités que de haut niveaux de DMT dans le cerveau puissent être responsables d'amener l'âme dans le corps avant la naissance, et hors du corps après la mort.

Mais ce qui est peut-être le plus intéressant à propos du DMT est que, de manière consistante, il semble qu'il permette de communiquer avec des formes de vie supérieures.

J'en ai personnellement fait l'expérience de nombreuses fois moi-même, et je ne sais honnêtement pas quoi penser de ces expériences.
Quand j'ai interviewé Strassman, je lui ai demandé s'il pensait que les mondes visités par les personnes sous l'influence du DMT avaient une réalité objective, et s'il pensait que les entités que tant de personnes ont rencontrées sous DMT ont en une expérience indépendante ou pas.

Strassman a répondu :

“Personnellement je pense que oui. Mes collègues pensent que je perds la tête à ce sujet, mais je pense que c'est une bonne hypothèse de travail qui en vaut d'autres. J'ai tenté d'autres hypothèses avec nos volontaires, et moi-même. Le modèle “ça c'est votre cerveau sous drogues” ; le modèle freudien “c'est votre inconscient qui joue avec des souhaits et peurs réprimées;” le modèle jungien “ce sont des images archétypales symbolisant votre potentiel non-réalisé;” le “c'est un rêve;” etc.”

”Les volontaires avaient des objections puissantes à tous ces modèles explicatifs -- et il y avait un groupe très sophistiqué de volontaires, avec derrière eux des décennies de psychothérapie, pratique spirituelle, et expériences psychédéliques précédentes. J'ai essayé une expérience de pensée, me demandant, “Et si c'étaient des mondes réels, et des entités réelles ? Où est-ce qu'elles résideraient, et pourquoi interagisseraient-elles avec nous?” Cela m'a conduit à des spéculations intéressantes sur les univers parallèles, matière sombre, etc. Même si nous ne pouvons pas prouver ces idées actuellement (il nous manque la technologie appropriée) cela ne veut pas dire qu'on doit exclure ces hypothèses."

Un article scientifique de 2006 par le chercheur en informatique Marko A. Rodriguez nommé “A Methodology for Studying Various Interpretations of the N,N-dimethyltryptamine-Induced Alternate Reality” explore la possibilité que les entités perçues par les personnes sous DMT sont des êtres indépendants, intelligents, au lieu de projections de nos cerveaux hallucinés.

Rodriguez suggère un test qui implique de demander aux entités de réaliser des tâches mathématiques complexes avec des nombreux premiers, pour vérifier leur existence indépendante.

Bien qu'il semble que cette méthode ne produira des fruits que sur le long terme, je pense que toute spéculation sur des communications avec des êtres mystérieux est constructif.

Le travail de Strassman pourrait marquer le début d'un nouvelle discipline scientifique qui explorerait systématiquement la possibilité de communiquer avec des entités hyperdimensionnelles, et cela prouverait que c'est une démarche plus efficace pour établir le contact que de faire comme le SETI project.
Ce qu'elles pourraient nous apprendre, on pourrait ne jamais le savoir.

Pour en apprendre plus sur la recherche sur le DMT voir le livre remarquable de Rick Strassman DMT: Molécule de l'esprit.

L'ethnobotaniste Terence McKenna nous a laissé des témoignages vraiment stupéfiants de voyages sous DMT. Pour en lire plus voyez: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou faites une recherche avec son nom sur YouTube.

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"L'activité Solar Flare étant lié à une ouverture de notre 3ème oeil. En quelle année ne le pic soleil dans l'activité? La sécrétion de diméthyltryptamine en l'an 2012, si tel est le cas, pourrait causer un réveil massif spirituelle comme jamais vu ici sur cette planète. Ne pas oublier qu'il ya un ordre du jour en cours pour garder la glande pinéale fortement calcifiée par l'utilisation de fluorure.
"


et cet article en complément:

Les recherches du Dr Rick Strassman

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ceci de feu Karma one - © karmapolis - août 2004 sur Le pouvoir sur les esprits, le lien avec les extraterrestres ?
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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc 2012, 09:55

Citation :


"Je suis malade et fatigué de la culture anti-tabac qui a pris le contrôle du monde entier. J'en ai assez d'entendre "ne fume pas, c'est mauvais pour toi !!" L'ignorance que trahit une telle remarque est totalement abyssale, surtout venant de gens qui auraient pu mieux savoir. Donc pour tous ceux qui m'ont demandé pourquoi je fume en réalité, je vais expliquer les raisons dans cet article….
Oui, vous ne rêvez pas; en tant que docteur, je ne déconseille pas aux patients de fumer dans ce monde de plus en plus stressant. Je les encourage à choisir du tabac et des feuilles bio, ou revenir aux anciennes coutumes traditionnelles de tubes ou cigares. Les gens les plus futés sur Terre fument et le fait que fumer soit autant déconseillé dans notre culture moderne, zombie, est un véritable signe des temps."

- Dr. Gabriela Segura, MD
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Nicotine - The Zombie Antidote -- Sott.net
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MessageSujet: Lettre ouverte d’une fêtarde berlinoise à ses amis   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Fév 2014, 21:45

Lettre ouverte d’une fêtarde berlinoise à ses amis cocaïnomanes

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Manon Heugel est une blogueuse derrière Génération Berlin pour Radio France Internationale-Mondoblog.  À Berlin depuis plusieurs année, cette artiste française dresse le constat d’un lien fort entre la capitale allemande et sa consommation frénétique de cocaïne.


Les nuits berlinoises sont réputées pour leur liberté et leur clubbing à nul autre pareil. Mais la magie de la fête n’est pas seulement due à la bonne humeur ou à l’abus de shots de Jägermeister. La cocaïne est presque devenue un produit de grande consommation dans la capitale de la nuit européenne. Sans jugement ni condamnation, lettre ouverte d’une fêtarde patentée à ses amis cocaïnomanes.

“Pas d’addiction, dit-on”
Dans les commentaires d’un de mes articles, un lecteur me taxait d’angélisme, car je ne faisais pas mention de la coke qui circule dans les toilettes du club Berghain. Bien que je comprenne son étonnement, mon propos n’était pas de raconter ces douze heures passées dans l’antre de la techno sous l’angle de la drogue – elle n’est qu’un aspect de la fête, pas l’essence. Le sujet délicat de la consommation de cocaïne à Berlin mérite qu’on prenne des pincettes.

Et pourtant, me direz-vous, vous qui habitez à Berlin depuis un mois ou trois ans, vous qui sortez et fréquentez les boîtes, la coke, c’est la petite poudre de la fiesta, rien de bien grave. Pas d’addiction, dit-on. Son prix a d’ailleurs baissé radicalement ces dernières années – et sa qualité aussi.

A quoi est-elle coupée ? Au bicarbonate de soude, aux amphétamines. Assemblée dans des appartements berlinois par de petits dealers solitaires, elle se déverse dans les rues de la ville comme une pluie d’argent, livrée à la seconde par des mecs en bagnole qui bossent comme vendeurs de kebab le jour.

C’est ça, la vie du dealer de c à Berlin : une existence de merde, une existence traquée par les flics, une vie d’esclave qui attend toujours un coup de fil ou un SMS. La plupart d’entre eux sont Turcs et ne boivent même pas d’alcool. Avec raison, ils méprisent leurs clients, car ils savent bien ce qu’il y a dans la poudre qu’ils leur vendent. De la merde.



“J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie”

J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,
se traînant à l’aube dans les rues nègres à la recherche d’une furieuse piqûre…
Voilà ce qu’écrivait le poète américain Allen Ginsberg dans Howl en 1955. Pour l’imiter, je dirais que je vois les artistes les plus fins perdre toute inspiration dans des nuits futiles. Je vois des gentlemen se transformer en d’arrogants connards sûrs de leur séduction boostée à la poudre blanche. Je vois des filles gracieuses et pleines d’esprit perdre l’appétit – d’abord pour la bouffe, plus tard pour la vie. Je vois des intellectuels ramper devant certains dealers machistes et sans éducation.

Je les vois lécher les bottes d’un abruti dispensant sa poudre de perlimpinpin dans les soirées pour faire le coq. J’entends des propos messianiques, des discours pompeux, déclamés dans des gogues sombres et sales. La marijuana rend vaseux, la mdma rend nympho, l’ecstasy rend hystérique, le LSD rend mystique. La coke, elle, rend con, prétentieux et lâche.

Mes amis – je ne veux plus vous voir ainsi. Je ne veux plus te voir, toi le photographe doué de tant de talents, perdre tes nuits dans cette quête contre ta solitude rampante, je ne veux plus voir tes doigts trembler en appuyant sur le déclencheur parce que tu as passé la nuit précédente à te défoncer le cerveau. D’ailleurs, tu ne parles plus que de ça. De la coke. Tes conversations sont devenues stériles et chiantes, toi qui me faisais rire comme personne.

Je ne veux plus te voir, toi le DJ aimé de tous, à l’aube d’une carrière florissante, rater un set pour une trace de trop. Je ne veux plus te voir tromper ta petite amie avec une pouffe de groupie juste parce que tu étais défoncé. Je ne veux plus te voir, toi l’étudiant si charmant, rater la manifestation que tu as organisée toi-même, parce que tu es au fond de ton lit, digérant les deux grammes que tu t’es pris hier.

Je ne veux plus te voir, toi le jeune patron de bar, toi le Turc qui est beau comme un astre, qui t’es fait tout seul, qui passait des plats à douze ans dans le resto de ton oncle et qui désormais règne sur un coin de la nuit berlinoise, toi, mon bel ami, devenir muet à force de drogue, sinistre et sombre, incapable d’aimer une femme.

Et toi l’homme que j’ai aimé, je ne te verrai plus prendre tes traces à six heures du matin dans ce lit que nous partagions, ou dans les backstages après ton concert que tu avais raté parce que la drogue t’avait rendu froid comme le marbre, parce qu’elle avait raidi tes doigts sur ta guitare, qu’elle avait glacé ton regard et que le public ne pouvait pas entrer en communion avec toi.

Toi que j’avais rencontré griffonnant des poèmes à toute heure du jour et de la nuit, toi qui découvrais l’Europe avec émerveillement, tu ne sortais plus de ton lit. Nos jours ressemblaient à nos nuits. Non, mon amour, ce n’est pas cela le rock, ce n’est pas cela, la musique, ce n’est pas cela, l’attitude.
WHITNEY HOUSTON
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“La nuit se vit bien mieux sans cette saloperie”

Mes amis. La coke vous donne le sourire une heure et puis vous l’ôte des jours entiers. Elle vous envoie au paradis de l’ego pour quinze minutes puis vous plonge dans l’enfer de la veulerie, avant de vous jeter dans des oubliettes de tristesse et de solitude. On appelle ça la descente. Certains la subissent plusieurs jours de suite. D’autres sont tellement accros qu’ils ne la sentent plus, la descente. Leur état normal, c’est le high.

Mes amis, ne me dites pas qu’il n’y a pas d’addiction avec la cocaïne. Ne me dites pas ça, pas à moi. Qui a inventé ce mensonge ? Et toi qui me lis, si tu n’as jamais commencé, sois un freak. Refuse. Tous les artistes de la nuit que je connais à Berlin et qui continuent de travailler ont arrêté.

Hé oui, je vous le dis : la nuit se vit bien mieux sans cette saloperie. Elle se vit aussi très bien sans cigarette, j’en suis la preuve vivante (et même sans alcool, mais ne me demandez pas de lâcher mon verre de blanc, il me faut bien une drogue à moi aussi). Tout ça, c’est du bullshit. Qui fabrique ces produits? Qui les vend ? Pensez à ça. Est-ce que cela correspond à vos idées politiques? Sociales ? Réfléchissez à ça, mes amis.

Non, je ne vous juge pas, mes pauvres amis cocaïnomanes, qui êtes tellement persuadés que vous “gérez”. Droguez-vous si le coeur vous en dit, mais sans moi. Par amour, je ne vous verrai plus. Vous ne gérez pas du tout. Je ne peux plus vous voir vous détruire. L’un d’entre vous est mort en Italie récemment. Dans un accident de voiture. Il était high, complètement high. Il croyait, avec son ego pompé à mort par la poudre, qu’il allait « gérer ».

Depuis quelques temps, je suis le blog de Juliette F., une mystérieuse jeune Parisienne qui, accro à 19 ans, vient tout juste de s’en sortir, des années plus tard. Ses récits sont superbes, gracieux, émouvants. Elle donne même des conseils pour arrêter. Elle parle de cette drogue comme il le faut : cette chose séduisante, cette chose tellement à la mode, à laquelle on ne pense jamais qu’on est addict, tout en l’étant – à mort. Juliette F. est une lumière dans le paysage de la nuit.

Être sobre c’est être “in”. Comme les punks de la première génération. Straight attitude. Gardons la tête sur les épaules, l’esprit clair. On en a besoin dans ce monde d’espionnage digital, de fausse liberté, de fausse démocratie. Straight attitude, encore et encore !

De la drogue à Berlin : contextualisation
Après cette lettre ouverte, Konbini a décidé d’apporter des éléments pour contextualiser le phénomène de la cocaïne à Berlin. D’après une étude qu’évoque le Berliner Zeitung dans son édition du 2 août 2012, il y aurait dans la capitale allemande trois fois plus de consommateurs réguliers de cocaïne que dans le reste de l’Allemagne. Sur les bords de la Spree, près de 20 kilogrammes de “blanche” seraient consommés chaque jour, un chiffre impressionnant qu’évoque le Berlin Kurier.

Mais outre la surconsommation c’est bien l’impression d’une banalisation que souligne Manon, un mécanisme qu’elle n’est pas la seule à remarquer. Dans un article paru en mars 2012, le journal francophone La Gazette de Berlin explique que la diffusion de la poudre va bien au-delà des milieux festifs.

Remarquons que 3% des Français consomment de la cocaïne régulièrement selon une étude de L’Observatoire Français des Drogues et de la Toxicomanie, que son prix a été divisé par deux depuis les années 1990, et que sa consommation est de moins en moins ressentie comme une chose exceptionnelle. En 2013, 85% des personnes interrogées ne ressentent plus la prise de cocaïne comme problèmatique. Ils étaient 89% en 2008.

SOURCE
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MessageSujet: Le mystère de la glande pinéale   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Oct 2014, 10:45


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Le journaliste scientifique, Jocelin Morisson, a interviewé Ka Ren Le Drian pour un article paru dans le Nexus de mai-juin 2014 et nous sommes heureux de vous inviter à sa conférence sur :

La Chimie de la Conscience
Le mystère de la glande pinéale
Plongée dans l'invisible

Il se réfère à son ouvrage: La Chimie de la Conscience - Intégration II, aux Editons Ariane (Novembre 2008) et sur ses connaissances, notamment en sa qualité de Docteur en Ro-Hun Thérapie.

« L’objectif central d’Intégration II – Le mystère de la glande pinéale – La Chimie de la Conscience consiste à se concentrer globalement sur le rôle essentiel, et majoritairement occulté par la médecine et ses spécialités, joué par l’antenne principale de la conscience primordiale humaine : la glande pinéale.
Cet ouvrage dévoile à la fois les compréhensions actuelles la concernant, mais aussi celles, plus méconnues, relatives à ses divers dérivés de synthèse endogènes et à ses mécanismes biochimiques complexes, dont résulte une réaction métabolique : la chaine tryptophane, synthétisée grâce à la molécule de la conscience, la sérotonine, et à son précurseur, la tryptamine. Ainsi contre toute attente, l’épiphyse représente littéralement une mini-usine à composés hautement psychoactifs, dont la réactivation permet de tendre vers le seul éveil spirituel véritablement authentique : l’éveil paradoxal ou le quatrième état.

Cet état ne s’obtient d’ordinaire qu’à l’aide de pratiques ancestrales régulières, sérieuses et sur le très long terme, telle la méditation bouddhiste tibétaine ou le yoga. Or, malgré leurs progrès considérables, les chercheurs demeurent toujours incapables de déterminer qui de Dieu ou du cerveau a engendré l’autre. Qui de la conscience ou de la matière est apparue en premier.

Dans Intégration II, nous avons donc choisi d’associer certaines données métaphysiques, déjà énoncées dans Intégration I, à propos de la conscience humaine à des recherches et interrogations d’ordre principalement scientifique relatives au cerveau, afin d’apporter un regard novateur sur ce que nous savons réellement, en définitive, de leur chimie.

Autrement dit, accepter que nous ne savons rien, ou pas grand chose, à leur sujet comparativement à tout ce qu’il nous reste encore à découvrir. Nul ne peut donc méjuger d’un état modifié ou d’un état étrange de la conscience, comme de leurs ressources, avant d’en avoir fait lui-même l’expérience. Personne, ni les matérialistes, ni les spiritualistes, ne peut prétendre détenir la vérité. L’ignorant de l’intériorisation véritable, ponctuelle et du fonctionnement du cerveau, ne demeurera jamais que l’objet d’une réalité prohibitive et faussée, car linéaire et unidirectionnelle, dans un univers multidimensionnel, ambitionnant à présent de vivre l’Intégration…»

Une conférence interactive avec Ka ren Le Drian exceptionnelle proposée par Le Catharose Nomade !
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-PAF 10 euros
-Membre et prépayé sur le compte avant le 31 octobre 8 euros*
-Ticket article 27 accepté

Le Catharose Nomade A.S.B.L
BNP Paribas Fortis 001-4663115-13 (BE 08 0014 6631 1513/ IBAN GEBABEBB)

*KAREN 2014 avec le NOM et le NOMBRE de places réservées

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MessageSujet: Bob Marley et la folle histoire du cannabis   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeLun 02 Fév 2015, 22:16

Bob Marley et la folle histoire du cannabis

Chère lectrice, cher lecteur,

Quand on parle de santé naturelle, de plantes médicinales, vient toujours le moment où l’on vous demande votre avis sur le cannabis.

Le cannabis est le nom latin d'une plante extrêmement banale, le chanvre.

Le chanvre, plante de nos campagnes

Le chanvre est connu et utilisé par l'homme depuis sans doute plus de 10 000 ans pour faire des cordes, des tissus, de l'huile (les premiers moteurs diesel fonctionnaient à l'huile de chanvre ! [1]), manger les graines et plus récemment faire du papier (la première Bible de Gutenberg fut imprimée sur du papier de chanvre [2]).

C'est une plante très fibreuse, originaire d'Asie, mais son utilité était si évidente qu'elle s'est vite répandue dans toutes les civilisations, des Chinois aux Romains en passant par les Egyptiens, la Mésopotamie, puis les Européens, les Arabes, le Mexique, puis le monde entier au XIXe siècle.

Les graines de chanvre étant parfois consommées comme nourriture, on suppose que les gens s'aperçurent de ses effets psychotropes (modification de conscience).

En effet, le chanvre contient des substances actives appelées « cannabinoïdes », dont le plus puissant est le tétrahydrocannabinol (THC), suivi du cannabidiol (CBD).

Cannabis, marijuana, haschich

Cannabis, marijuana et haschich sont des noms qui se réfèrent à différentes parties de la plante :

  - Le cannabis est la plante entière ; la teneur globale en THC (substance psychotrope) varie selon les espèces.

  - La marijuana, ce sont les fleurs femelles non fécondées du chanvre (ou cannabis) et séchées. La teneur en THC peut varier de 1 % à 20 %.

  - Le haschich est la résine du chanvre, raclée sur les feuilles et fleurs du sommet de la plante pour former une pâte brune. Elle est plus riche en THC (10 % à 30 %).

  - L'huile essentielle du chanvre peut être extraite grâce à des solvants. Elle est beaucoup plus riche en THC (80 %).

Il existe toutes sortes de moyens de consommer ces produits (en infusion, en vaporisation, sous forme de gâteau...) mais le plus courant est de les fumer, mélangés avec du tabac, ce qui s'appelle un « joint ».

Cette pratique est illégale dans la plupart des pays pour un usage « récréatif ». Mais un nombre croissant de pays dépénalisent la possession de petites quantités de cannabis pour un usage personnel et autorisent l'usage thérapeutique du cannabis : Canada, Australie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande et une vingtaine d'Etats américains.

Effets immédiat du cannabis

L'effet immédiat des cannabinoïdes est de diminuer la tension artérielle, musculaire, la coordination, provoquant une impression de flotter (être « high » ou « stone »), et diminuer la mémoire à court terme.

Le cœur bat plus vite, les yeux rougissent, la bouche est sèche, l'appétit augmente.

On parle donc d'une modification de l'état physique et psychique, qui explique le succès du chanvre dans les rites chamaniques et religieux (nous y reviendrons en détail).

Selon la quantité de THC et selon les individus, cet état peut être ressenti comme plus ou moins agréable, et plus ou moins violent.

Si certains parlent d'une détente et d'une euphorie provoquées par le cannabis, 430 000 personnes se rendent chaque année aux urgences des hôpitaux aux Etats-Unis pour des crises comme des attaques de panique ou des bouffées délirantes provoquées par le cannabis [3].

À long terme : baisse du QI, échec scolaire, schizophrénie, suicide

À long terme, l'usage régulier du cannabis réduit le QI (Quotient Intellectuel) de 3 à 6 points chez l'adulte, et de 8 points chez ceux qui commencent à l'adolescence, selon une grande étude néozélandaise réalisée en 2012. L'attention, la mémoire et la vivacité intellectuelle sont perturbées, et ce de façon accentuée et persistante [4].

Ces résultats ont été confirmés par une étude qui vient de paraître dans The Lancet, et qui indique que les adolescents de moins de 17 ans qui fument du cannabis tous les jours ont 60 % plus de risques de ne pas terminer leurs études secondaires et de ne pas réussir l'examen final, par rapport à ceux qui n'ont jamais fumé.

Bien plus grave encore, selon l'analyse, les fumeurs quotidiens de cannabis ont 7 fois plus de risques de commettre une tentative de suicide et 8 fois plus de risques de faire usage d'autres drogues plus tard dans leur vie [5].

Très inquiétant aussi, la consommation de cannabis est associée à une forte hausse du risque de schizophrénie, une grave maladie mentale [6].

Enfin, le cannabis fumé dégageant les mêmes toxines de combustion que le tabac (goudrons, monoxyde de carbone, radicaux libres...), il a les mêmes effets que celui-ci sur la hausse du risque cardiaque, de cancer du poumon, les dents jaunes, etc.

Cannabis : un usage très ancien et répandu

L'historien grec Hérodote (450 av. J.-C.) raconte que les Scythes (une peuplade des bords de la mer Noire) dressaient de petites tentes de laine serrée où ils organisaient des bains de vapeur à partir de fleurs de chanvre brûlées dans un vase contenant des pierres rougies qui « entraînaient la confusion des participants », un effet qu'Hérodote n'avait pas l'air de trouver formidable.

L'historien romain Pline l'Ancien témoigne lui aussi que les effets des graines de cannabis étaient connus :

« Certains mangent les graines frites avec des sucreries. Les graines apportent une sensation de chaleur et si consommées en grandes quantités, affectent la tête en lui envoyant des vapeurs chaudes et toxiques. »

La première interdiction date de 1378, lorsque l'émir Soudoun Sheikouni interdit la culture du chanvre en Égypte, à Joneima, et condamne ceux pris en train d'en consommer à avoir les dents arrachées.

Mais en réalité, personne ne songea à créer une psychose autour du chanvre jusqu'au XXe siècle.

Il y en avait partout, c'était indispensable pour les cordes, les tissus, le papier, et les enfants des paysans – qui tous avaient du chanvre dans leur jardin – ne semblaient pas particulièrement obsédés par l'envie d'en cueillir et d'aller en fumer en cachette au fond des bois.

Effets thérapeutiques du cannabis : peu spectaculaires

D'un point de vue thérapeutique, on connaissait les effets du chanvre, qui n'ont rien de spectaculaire d'ailleurs.

L'abbesse allemande Hildegarde de Bingen (1098-1179) en cultive dans le jardin du couvent, aux côtés d'autres simples. Elle préconise son usage pour combattre les nausées (anti-émétique) et contre les douleurs de l'estomac. Les personnes qui en consomment s'aperçoivent également que cela relaxe les muscles.

Ces effets du cannabis (antinausée, antidouleur, relaxant) seront rappelés par un médecin irlandais au XIXe siècle, William Brooke O'Shaughnessy, et le cannabis continuera son petit bonhomme de chemin dans les pharmacies, y compris aux Etats-Unis où il fait partie de la pharmacopée officielle (substances reconnues et autorisées pour leur effet médicinal) jusqu'en 1936.

Actuellement, l'engouement pour le cannabis (nous parlerons des causes plus loin) a déclenché de nombreuses tentatives de démontrer que c’était une extraordinaire plante médicinale.

Fausses informations sur le cannabis

Certains sites peu fiables (par exemple Wikipédia) prétendent qu'il faudrait en donner aux enfants pour traiter le trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), aux autistes, aux paraplégiques, aux parkinsoniens, aux cancéreux, aux malades atteints d’Alzheimer, en cas d'ulcère, de diarrhée, de migraine, de maladie auto-immune, aux dépressifs, aux schizophrènes, aux insomniaques, aux drogués même pour soigner la dépendance à la cocaïne.

C'est totalement faux. Et quand Wikipédia recommande le cannabis en cas de schizophrénie et autres troubles mentaux, c'est criminel.

On sait au contraire que l'usage de la marijuana à l'adolescence augmente le risque de psychose à l'âge adulte [7], en plus de provoquer une baisse temporaire des facultés cognitives [8].

Les véritables études scientifiques qui ont été réalisées n'ont fait que confirmer ce que Hildegarde de Bingen (et probablement les chamans des millénaires avant elle) savaient déjà : que le cannabis aide contre les nausées, stimule l'appétit, relaxe les muscles et a un certain effet antidouleur.

Dans ce cadre, on pouvait supposer qu'il serait susceptible d’aider les patients traités par chimiothérapie contre le cancer (qui ont des nausées et des douleurs), les malades du sida (qui perdent l'appétit), les personnes ayant des tensions incontrôlables et douloureuses dans les muscles (épilepsie, sclérose en plaque, syndrome de Tourette (tics nerveux)).

Et de fait, voici les conclusions des recherches scientifiques à l'heure actuelle.

Conclusions des études scientifiques sur les effets thérapeutiques du cannabis

Les études scientifiques ont conclu aux effets thérapeutiques suivants, accompagnés cependant des effets indésirables mentionnés ci-dessus. C'est donc avec un médecin que le patient doit évaluer si le rapport risque/bénéfice est bon ou non :

Cancer : Le cannabis est efficace contre les nausées et vomissements provoqués par la chimiothérapie dans le cadre du traitement du cancer [9].

Les études réalisées sur ce sujet n'ont pas porté sur du cannabis fumé, mais sur des gélules contenant 5 à 10 mg de THC (dronabinol-Marinol®) administré par voie orale, et légales pour cette indication au Canada. La pénétration du THC dans l'organisme est alors sensiblement la même qu'en fumant un joint, sans les inconvénients des toxines dégagées par la combustion (goudron, monoxyde de carbone...).

L'efficacité du cannabis serait alors supérieure aux médicaments antinausée traditionnels mais inférieure à l'ondansétron, un nouveau type de médicament. Toutefois, les effets secondaires indésirables sont importants. Lors des études réalisées auprès de 1400 volontaires sous chimiothérapie (donc des personnes a priori favorables au traitement), 10 % ont abandonné le traitement en raison des effets indésirables : dépression, hallucinations, paranoïa, hypotension.

Sida : Le cannabis est également efficace pour rendre l'appétit aux personnes malades du sida, et lutter contre la perte de poids provoquée par la maladie [10], mais toujours avec les mêmes effets secondaires.

Douleurs : De vieilles études (datant de 1975) sur un petit nombre de patients cancéreux (41) indiquent que le cannabis pourrait être efficace contre les douleurs liées au cancer. Mais là encore, les patients se sont plaints d'effets indésirables importants. On a constaté que 10 mg et 20 mg de THC étaient respectivement aussi efficaces que des doses de 60 mg et 120 mg de codéine. À 10 mg, le produit était bien toléré par les sujets, tandis qu'à 20 mg il a causé de la somnolence, des étourdissements, de l'ataxie, une baisse de l'acuité visuelle et même une anxiété extrême chez 5 sujets [11].

Sclérose en plaques : les tremblements, les douleurs et la baisse de la mobilité provoquée par la sclérose en plaques peut être atténuée par le THC. Un traitement à vaporiser sous la langue est autorisé au Canada [12].

Mentionnons enfin des cas anecdotiques où des patients affirment être soulagés du glaucome (maladie des yeux) grâce au cannabis, celui-ci réduisant la pression oculaire.

Comment le cannabis est devenu populaire

Nous avons donc dit que le cannabis n'a rien d'une plante merveilleuse sur le plan thérapeutique et que, en tant que drogue, elle n'a jamais été massivement convoitée par les adolescents et adultes en recherche de sensations et d'évasion, qui n'avaient pourtant qu'à tendre la main dans leur jardin pour en trouver.

Certains poètes parisiens (Baudelaire) à la fin du XIXe siècle se servirent malgré tout du chanvre pour chercher l'inspiration et explorer les « paradis artificiels », mais il s'agissait d'un mouvement marginal et socialement élitiste.

Comment le chanvre est-il ainsi passé si brutalement de plante banale au stade de plante mythique, le nouveau « fruit défendu », officiellement interdit dans la plupart des pays mais consommé régulièrement par 20 millions de personnes en Europe ?

Tout bascule à la Jamaïque dans les années 1930

La Jamaïque est une île des Caraïbes qui servait de première étape dans la Traite des Noirs vers l’Amérique. S'y sont mélangés depuis cinq siècles des populations africaines (surtout Afrique de l'Ouest) et des Européens qui y ont apporté la Bible. D'innombrables églises chrétiennes issues du protestantisme s'y côtoient.

L'esclavage ayant été aboli en 1838, la main-d'œuvre indienne (originaire d'Inde, non d'Amérique) afflue à la Jamaïque. Elle apporte avec elle les traditions de l’ashram indien telles que le régime végétarien, la méditation et surtout l'usage du chanvre – appelé dans cette tradition « Ganja », terme sanskrit – utilisé dans le cadre des rites religieux.

La Ganja se répand rapidement dans toute la Jamaïque, bien au-delà de la communauté indienne, tandis que bouillonnent les mouvements prophétiques et révolutionnaires.

Le mouvement rastafarien ou « rasta »

En 1924, un pasteur jamaïcain parti aux Etats-Unis, le Révérend James Morris Webb annonce aux Jamaïcains que la fin de l'esclavage un siècle plus tôt n'a été qu'une étape dans leur chemin de délivrance.

Les descendants d'esclaves noirs doivent maintenant connaître un double mouvement de libération, la libération intérieure par une conversion spirituelle, la liberté politique en retournant en Afrique.

Dans une interprétation originale de la Bible, il désigne l'Ethiopie comme la véritable « Terre Promise », qu'il appelle « Sion ». C'est là que doivent retourner les Afro-Américains, telles les « Douze tribus d'Israël » fuyant la nouvelle « Babylone » qu'est le monde occidental et ses institutions [13].

Et il fait la « prophétie » suivante : « Regardez vers l'Afrique, où un roi noir sera couronné, qui mènera le peuple noir à sa délivrance ».

C'est la fondation du mouvement « rastafari » ou « rasta ».

Le mouvement est profondément enraciné dans la Bible, les références chrétiennes et judaïques. Le rastafarien doit par exemple suivre certaines prescriptions bibliques, celles des Nazarites (dont faisait partie le célèbre Samson) :

- ne pas se couper les cheveux, ni la peau, ce qui entraîne l'apparition de « dreadlocks », de longues mèches de cheveux ;
   
- ne pas boire d'alcool ;
   
- suivre un régime végétarien strict.

Le rastafarien doit lire un chapitre de la Bible tous les matins. Il suit les Dix commandements.

Il est polygame : le célèbre rasta Bob Marley (mort à 36 ans) reconnut 11 enfants, une autre star rastafarienne du reggae comme Denroy Morgan en eut 29.

Mais s'y mêlent aussi les influences indiennes, et en particulier la Ganga (cannabis). Fumer de la Ganja est considéré comme un « sacrement » par les rastas.

C'est un signe donné par Dieu (qu'ils appellent « Jah ») pour aider à leur conversion intérieure, augmenter leur grâce, les élever spirituellement.

De faible ampleur au départ, le mouvement rastafari connaît une brutale expansion lorsque, en 1930, la prophétie du révérend James Morris Webbd « se réalise ».

La prophétie rasta se réalise

En 1930 est couronné en Ethiopie un roi, Haïlé Sélassié Ier. Son nom signifie « Puissance de la Trinité ». Haïlé Sélassié prend pour emblème le Lion de Juda, emblème de la première Tribu d'Israël dans l'Ancien Testament. Il affirme descendre du Roi Salomon par la Reine de Saba.

Pour Marcus Garvey, un rasta habitant à Harlem (New York), c'est un signe qui ne trompe pas : ce roi est le nouveau « Messie ». Il déclare qu'il descend aussi de Moïse et de Jésus, qui eux aussi d'ailleurs étaient noirs.

Marcus Garvey est interné en 1938, mais son message est largement entendu à la Jamaïque où le Roi d'Ethiopie devient une véritable idole vénérée par les rastafaris comme l'incarnation de Dieu lui-même. À tel point que Haïlé Sélassié Ier décide de se rendre en Jamaïque en 1966. Et c'est là que tout bascule.

La conversion de Bob Marley

Bob Marley, fils d'un Anglais du Sussex et d'une Jamaïcaine, est un chanteur talentueux et extrêmement attachant, qui connaît déjà une grande popularité à la Jamaïque lorsque le roi d'Ethiopie s'y rend en 1966.

Il est marié à Rita Marley, une femme qui participe à un meeting autour du Roi d'Ethiopie.

Et c'est là qu'elle affirme voir les stigmates du Christ (trous laissés dans ses mains et dans ses pieds par les clous de la croix) dans les mains du Roi. Bob Marley se convertit au rastafari.

Parolier remarquable, il intègre à ses chansons les thèmes rastafaris, appelant à l'amour, la révolte des descendants d'esclaves, à la conversion spirituelle, à la gloire du Roi d'Ethiopie (appelé Lion de Juda), à la nostalgie de la terre de Sion, au départ de Babylone, à la lutte contre l'oppresseur (« I shot the Sheriff ») [« J'ai abattu le Sheriff » et bien sûr à la consommation de cannabis (Kaya, Easy Skanking), sacrement du mouvement rasta.

Sa musique, le « reggae », est lente, chaloupée, inspirée du rocksteady, du ska, et du Rythm and blues. C'est une fusion d'influences africaines, européennes et américaines. Ses concerts sont de véritables cérémonies rituelles, dans lesquelles se mêlent les prophéties, les prières et les appels à la conversion et au combat (Get up, Stand up !), le cannabis créant l'union sacrée entre les musiciens (son groupe s'appelle les Wailers, c'est-à-dire les « gémisseurs », qui aspirent à se libérer de l'oppression) et le public.

En 1973, le guitariste de blues anglais Eric Clapton venu à la Jamaïque découvre son talent. Il reprend l'année suivante sa chanson « I Shot the Sheriff », qui connaît instantanément le succès et fait la célébrité mondiale de Bob Marley.

La vague du reggae en Occident est lancée.

Les disques de Bob Marley se vendent à des millions d'exemplaires (200 millions à ce jour). Il fait des tournées mondiales, popularisant à grande échelle cette musique magique qu'est le reggae, qui donnera plus tard naissance au rap.

En même temps qu'il découvre Bob Marley, le reggae et le rastafari, le grand public découvre le « joint » qui accompagne toujours les musiciens. On peut toutefois supposer que la signification politique et spirituelle du cannabis échappe totalement au grand public.

Néanmoins, un véritable courant esthétique et spirituel au niveau mondial est créé.

Bob Marley, les rastas, le reggae et le cannabis deviennent des symboles de la libération, du progrès social, du retour aux sources africaines de l'humanité, et d'une nouvelle spiritualité détachée des contraintes matérielles de l'Occident.

Le mouvement connaîtra par la suite de profondes mutations, avec une place plus ou moins centrale accordée au cannabis, que l'on retrouve chez les rappeurs qui sont les « descendants » directs des rastas.

Et de même que le reggae et le rap sont appréciés de centaines de millions d'auditeurs qui, sans forcément comprendre toutes les paroles, éprouvent un sentiment de communion avec les musiciens, des millions de personnes qui n'ont pas ou peu de connaissance des racines spirituelles du mouvement rastafari ont été familiarisées avec son « sacrement », le cannabis.

Bob Marley meurt du cancer

Bob Marley mourut en 1981 à l'âge de 36 ans, non d'un cancer du poumon mais d'un cancer de la peau (mélanome) au gros orteil.

En fait, ce mélanome lui avait été diagnostiqué en 1977. Les médecins lui avaient conseillé de se faire amputer l'orteil en urgence. Bob Marley refusa, le rastafari interdisant de se « couper » (voir plus haut). Le cancer se métastasa, Bob Marley avait cinq tumeurs en 1980 et mourut dans d'atroces souffrances en 1981, dans une clinique en Bavière, tandis que le Dr Issels, inventeur d'une thérapie alternative contre le cancer, tentait de le sauver [14].

Toute une controverse tourne évidemment autour du Dr Issels, mais j'aimerais savoir ce que proposent les polémistes et les censeurs comme thérapie conventionnelle efficace quand un patient a développé cinq tumeurs, dont une au cerveau...

Bref, toujours est-il que Bob Marley reste dans le cœur de millions de fans le symbole absolu du reggae et du mouvement rasta. Il a sa statue de cire au musée de Mme Tussaud, à Londres, non loin de celle de la Reine Elizabeth, de Nelson Mandela et du Pape Jean-Paul II.

Il est chevalier de l'Ordre du Mérite Jamaïcain. Et il a popularisé l'idée que consommer du cannabis est un acte de libération à la fois politique et spirituel (libération intérieure).

La fiche Wikipédia de Bob Marley le décrit comme un « apôtre », un « prophète » [15], et le journal The New York Times écrit qu'il serait un jour considéré comme « un saint » [16].

C'est ainsi que le chanvre, autrefois aussi banal que l'ortie ou le pissenlit, est devenu aujourd'hui le fruit défendu par excellence.

Et cela fait bien les affaires des descendants de Bob Marley...

Bob Marley : 5e au classement Forbes des célébrités décédées les plus rentables

Bob Marley qui chantait contre le commerce et le capitalisme se retournerait dans sa tombe s'il savait l'exploitation éhontée qui est faite de son nom et de son image par ses descendants.

Il est aujourd'hui devant John Lennon et Marilyn Monroe au classement Forbes des célébrités décédées les plus rentables, avec 17 millions de dollars en 2012 [17].

Mais ce n'est peut-être qu'un début. Le « Bob Marley Estate », la société qui gère les droits de ses héritiers sur son image, a annoncé la semaine dernière le lancement d'un mélange spécial de marijuana appelé « Marley Natural », qui sera vendu légalement dès l'année prochaine aux Etats-Unis.

Le fond de capital-investissement Privateer Holdings, basé à Seattle, s'est allié à sa veuve et à ses enfants pour lancer la production et la distribution de masse d'une espèce prétendument traditionnelle de cannabis « jamaïcain » (en fait, le cannabis est originaire d'Asie) sous forme de lotions, de crèmes, et de feuilles [18].

À quoi il faut ajouter les T-Shirts Bob Marley, les casquettes, les porte-clés et les badges Bob Marley, les posters Bob Marley que les adolescents « révoltés » achètent dans les supermarchés, les casques, les montres et les Cds, plus la mode des dreadlocks qui a maintenant gagné les Japonais.

Mais cette fois, avec son nom servant de fer de lance au mouvement international de légalisation du cannabis, on parle d'un marché global pesant des milliards de dollars. Qu'il l'ait voulu ou non, Bob Marley est donc devenu le cow-boy Marlboro de la marijuana.

Si rien n'est fait, c'est certain, son nom ne sera bientôt plus que celui d'une multinationale cotée au Nasdaq.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis


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MessageSujet: Dans le Cœur de Ayahuasca    Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeMer 01 Fév 2017, 14:50

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“Dans le Cœur de l’Ayahuasca”, est un film documentaire tourné en décembre 2016.

Deïmian nous emmène au cœur de la forêt amazonienne à la rencontre des indiens Shipibo-Conibo, et à la découverte d’une culture encore méconnue. Ces indiens vivent en autarcie et possèdent leur propre médecine, qui repose sur des breuvages ancestraux dont seuls les maîtres shamans ont le secret. L’un des plus connus est celui de l’Ayahuasca, qualifié à tort par l’occident, de drogue, sujette à toutes les dérives possibles par une catégorie de touristes en recherche de sensations fortes. Mais qui est véritablement “Ayahuasca” ? D’où vient-elle ? Ce breuvage ancestral contiendrait l’âme de Gaya, et permettrait de re-connecter l’Homme à sa nature profonde.

Durant 15 jours, Deïmian a partagé le quotidien des Shipibos pour percer le secret des origines de ce breuvage sacré et expose avec sincérité la véritable nature de “Ayahuasca“.




Qui est véritablement “Ayahuasca” ? D’où vient-elle ? Ce breuvage ancestral contiendrait l’âme de Gaya, et permettrait de re-connecter l’Homme à sa nature profonde.


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MessageSujet: Re: Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal !   Kaneh-Bosm,Cannabis et le pouvoir Pinéal ! - Page 2 Icon_minitimeJeu 06 Avr 2017, 20:11

Citation :
Un documentaire avec le professeur Roger Heim, qui évoque sa rencontre avec la shamane Maria Salina, accompagné de Gordon Wasson, rares images de Maria Sabina lors d'une cérémonie sous l'influence des champignons sacrés

Grâce à leur collaboration avec Roger Heim, les échantillons collectés par les Wasson sont cultivés et soumis à une étude scientifique ce qui permet à Albert Hofmann ( père du L.S.D ) d'identifier la structure chimique de la psilocybine et de la psilocine. Deux espèces de psilocybes sont nommées en leur honneur Psilocybe wassonii Heim et Psilocybe wassonorum Guzman. Wasson et Hofmann sont aussi les premiers occidentaux à collecter des spécimens de Salvia divinorum et à en introduire la culture au delà de Mexico.

En 1967, il publie Soma : Divine Mushroom of Immortality qui traite du lien possible entre l'amanite tue-mouches (Amanita muscaria) et la boisson rituelle des Aryens, célébrée dans le Rig-Veda.

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