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 NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages

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MessageSujet: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeVen 26 Oct 2007, 15:17

LES DEFINITIONS DE LA MORT !

par Marc-Alain DESCAMPS


Citation :
CENTRE d'ETUDE des
EXPERIENCES de MORT IMMINENTE

Les rescapés de la mort et les témoins d'Expérience de Mort Imminente (EMI) ne disent pas autre chose. Ils ont été dans les zones frontières, à la porte de Thanatos, aux confins de la mort. Dans cet état intermédiaire entre la vie et la mort, on a déjà bien avancé dans le processus du mourir, mais l'on n'est pas complètement et définitivement mort. Les témoins d'EMI ont commencé à mourir en franchissant les premières étapes, mais jamais les dernières. Et cette découverte de la nouvelle science occidentale de la mort était bien connue depuis longtemps des Tibétains. Leur étude expérimentale du processus du mourir les avait amené à conclure qu'il faut parfois jusqu'à 49 jours pour que le processus du mourir soit complètement achevé. C'est ce qu'expose leur Livre de la mort et de la vie (Bardo-Thödol).


Nous n'avons pas de définition incontestable de la mort. Et celles que nous utilisons actuellement en Occident sont en train de changer très rapidement.

On peut distinguer les définitions scientifiques, qui portent sur le moment de la mort et les définitions philosophiques, qui portent sur sa nature.


a) les définitions scientifiques.


1. Les définitions médicales et administratives. Les médecins ont constamment changé leurs critères de la mort. Scientifiquement, on est donc amené à distinguer bien des morts : clinique, cérébrale, physiologique, biologique, fonctionnelle ...

1) la mort clinique. C'est la constatation par un médecin des premiers signes d'apparition de la mort. Il constate d'abord la disparition du regard, devenu fixe, avec la dilation da la pupille, qui devient ovale On peut parler de mort respiratoire que le médecin cherchait aux siècles derniers en mettant un miroir sur la bouche du patient pour voir s'il y avait ou non formation de buée. Puis vient la mort cardiaque par arrêt du coeur sans qu'on ait réussi à le faire battre à nouveau (massage, choc électrique, défibrilateur ...). Le médecin pratique des tests : à la fluorescéine d'Icard (1948), à l'H²S avec un papier qui noircit par élimination du soufre, ou à l'éther qui lors d'une piqure intramusculaire ressort en jet en cas de mort (1958).

2) la mort encéphalique ou cérébrale. Le problème d'une nouvelle définition de la mort est apparu en 1959 à la 23ème réunion internationale de neurologie lorsque Mollaret et Goulon ont décrit le "coma dépassé" qui survient lors des réanimation. Les intellectuels ont alors admis que l'homme est plus dans son cerveau que dans son coeur et que l'on est mort alors que tout le corps est "vivant" mais que le cerveau ne fonctionne plus. Le fondement de cette nouvelle définition est purement philosophique : la pré-éminence du cerveau. On accorde soudain plus d'importance au cerveau qu'au coeur.

c) la mort administrative. Il existe maintenant une définition officielle de la mort en France. C'est celle de la Circulaire Jeannenay n° 27 du 24/04/1968, qui, en fait, reprend mot à mot la description de Mollaret et Goulon de 1959, avec ses trois conditions :

1. la constatation des quatre signes fondamentaux : 1. abolition contrôlée de la respiration spontanée 2. abolition de toute activité des nerfs crâniens 3. perte totale de l'état de conscience, à l'exception des réflexes du tronc et des membres 4. un électroencéphalogramme plat pendant trois minutes.

2. l'élimination des étiologies simulatrices comme intoxication, hypothermie, troubles métaboliques ...

3. un délai d'observation minimum, mais variable selon l'étiologie, où ces signes sont constants.

On voit combien cette définition reste imprécise, il faut que cela dure "un certain temps", on est passé de 3 à 30 minutes d'électroencéphalogramme plat et maintenant à deux EEG à 6 heures d'intervalles par deux médecins différents ou une angiographie cérébrale. Et ce n'est pas suffisant. On n'a atteint en fait que la première étape de la mort, mais c'est cela qui permet tous les prélèvements d'organes vivants sur le corps d'un individu mort ! Mais ceci ne se pratique pas ni Japon ni dans la plupart des pays musulmans qui ne veulent pas que l'on prélève des organes sur un corps "le coeur battant". 39% des Français considèrent que ce n'est pas une mort véritable.

D'ailleurs une enquête récente sur les médecins préleveurs montrent qu'eux-mêmes ne parlent de mort qu'après leurs prélévements. Le plus révélateur de l'absence de définition incontestable de la mort est l'étude de l'heure du décès portée sur le certificat de décès. Selon l'enquête de France Transplant cela peut être selon les hôpitaux : l'heure d'entrée au bloc opératoire pour les prélèvements, l'heure du clampage de l'aorte ou bien l'heure du débranchement du respirateur.

Cette absence de définition de la mort se répercute sur le statut incertain de ces vivants/mourants. Et cela va de plus en plus se généraliser avec les transplantations d'organes. Des individus, déclarés en état de mort cérébrale, (donc officiellement morts), continuent à être soignés et nourris (pour éviter la mort physiologique) dans l'attente d'un prélèvement d'organe, en tenant parfois les personnels paramédicaux dans l'ignorance de la mort de ce "cadavre vivant", dont ils continuent à s'occuper avec dévouement parfois jusque pendant 10 jours.

4) La mort physiologique, dite mort cadavérique. Puis va s'installer progressivement la mort physiologique avec le froid du cadavre et sa paleur caractéristique puis vient la paralysie et s'installe la rigidité cadavérique. Le cadavre se vide.

5) la mort biologique. Enfin arrive la mort biologique qui suit avec l'explosion des cellules et des tissus, la liquéfaction, la putréfaction avec émission de méthane et d'odeurs nauséabondes, enfin les chairs qui se détachent des os. Mais ceci ne se produit pas toujours et ne résout pas encore les problèmes des corps incorruptibles, myroblytes, des cadavres parfumés, etc. Ils ont été étudiés en particulier par le Dr. Larcher dans La mémoire du soleil (Désiris, 1990).

6) la mort fonctionnelle. Mais cela n'est pas suffisant car il reste la mort fonctionnelle : toutes les fonctions ne sont pas encore abolies et sur des cadavres la barbe et les ongles peuvent encore continuer à pousser.


2. Le mourir. Nous concluons donc qu'il faut remplacer "la mort" ( l'acte instantané) par "le processus du mourir", ou transformation progressive avec bien des étapes successives. La mort n'existe pas en tant qu'état soudain et instantané : vivant ou mort, en un instant on serait passé de l'un à l'autre. Ce qui existe à sa place c'est "le processus du mourir", un long et lent processus avec bien des étapes qui font que l'on est de plus en plus mort. Ceci est conforme à la définition de Bichat : la vie est "l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort".

Les rescapés de la mort et les témoins d'Expérience de Mort Imminente (EMI) ne disent pas autre chose. Ils ont été dans les zones frontières, à la porte de Thanatos, aux confins de la mort. Dans cet état intermédiaire entre la vie et la mort, on a déjà bien avancé dans le processus du mourir, mais l'on n'est pas complètement et définitivement mort. Les témoins d'EMI ont commencé à mourir en franchissant les premières étapes, mais jamais les dernières. Et cette découverte de la nouvelle science occidentale de la mort était bien connue depuis longtemps des Tibétains. Leur étude expérimentale du processus du mourir les avait amené à conclure qu'il faut parfois jusqu'à 49 jours pour que le processus du mourir soit complètement achevé. C'est ce qu'expose leur Livre de la mort et de la vie (Bardo-Thödol).


b). Les définitions philosophiques.


Mais ceci ne régle pas ce qu'est la mort en elle-même, dans sa nature et son essence. Les médecins ne peuvent que déterminer l'instant de la mort. Dire ce qu'elle est est une option philosophique, qui ne relève pas de la science. En voici 6 définitions possibles: 3 matérialistes et 3 spiritualistes

A). Matérialistes

1. L'état dont on ne revient pas. La définition philosophique la plus répandue est "l'état dont on ne revient pas". Ce n'est pas une définition scientifique car il n'y en a aucune preuve, c'est une définition "philosophique" ou plutôt dogmatique. De plus c'est une pure tautologie, qui préjuge de la question, car c'est bien là ce qui est contesté (depuis toujours et au moins depuis Platon). Aussi lorsqu'un médecin adopte cette définition, il sort du cadre de la science, pour adopter une position philosophique, parfaitement légitime, mais qui n'a plus rien à voir avec la science et ses preuves. Dans cette pétition de principe la question est résolue car on est amené à nier les faits : lorsque quelqu'un revient à la vie après avoir été déclaré mort, le médecin se désavoue et reconnaît s'être trompé dans son Certificat de décès, puisque qu'il sait, par sa conviction philosophique, que ce n'est pas possible.

2. La fin de tout , du corps et du principe de conscience. Terrorisés par la mort religieuse, avec son alternative entre l'éternité de jouissance du Ciel ou les souffrances sans fin de l'Enfer, les philosophes matérialistes du dix-huitième siècle, scientistes du dix-neuvième, marxistes du vingtième ont inventé, créé, puis diffusé obligatoirement, cette nouvelle définition de la mort. Ils ont préféré inventer une mort qui serait la fin de tout. La mort pour eux serait la disparition du principe pensant (âme, mémoire ou conscience ...), l'anéantissement total, après il n'y aurait plus rien. C'est la mort matérialiste ou la mort-anéantissement. Or ils n'en ont aucune preuve scientifique et le témoignage des EMI y est opposé.

3. La fin absurde d'une vie dénuée de sens. Une telle croyance, indûment diffusée au nom de la science, va avec le monde matérialiste que nous subissons : l'acharnement thérapeutique, la vieillesse/catastrophe, les mouroirs/dépotoirs, la désespérance et la nausée sartrienne. Le choix de la première définition engendre les deux autres et se répercute dans la société. Le malheur est que ces définitions sont auto-réalisatrices et organisent réellement notre société en conséquence.


B). Spiritualistes

1. L'absence de corps physique et l'impossibilité de communiquer avec ceux qui ont une corps physique.

Or que nous disent ceux qui sont revenus des premières étapes du processus du mourir ? C'est qu'après avoir été déclaré mort, on est toujours là. Le principe conscient est toujours présent et vivant. Et même l'on a encore un corps, seulement moins dense, moins matériel. On n'est plus dans le corps de chair, mais on a encore une enveloppe d'énergie (que certains appellent le corps éthérique et le corps astral). Simplement ceux qui ont un corps de chair (les vivants) ne les voient pas, ne leur parlent pas, peuvent passer à travers leur corps d'énergie, comme à travers un brouillard. Les morts sont donc au milieu des vivants et la mort peut se définir comme l'impossibilité de communiquer avec ceux qui ont un corps de chair.

Et ceci est expérimenté dans de nombreuses circonstances (opérations, accidents, chutes, noyades, extases, transes, sorties du corps ...). De plus en plus d'affirmations de ces "morts" dans le coma sont vérifiées sérieusement et indubitablement dans des témoignages de plus en plus nombreux (paroles de l'équipe chirurgicale, descriptions d'appareils sous anesthésie, voyages ailleurs, comme la chaufferie de l'hôpital ...). L'esprit scientifique demande de vérifier ces témoignages, au lieu de se boucher les oreilles et de fermer les yeux pour ne pas avoir à renoncer à ses convictions. (Comme Claude Bernard qui a refusé d'aller examiner une femme qui vivait sans manger, car il savait que l'inédie est impossible). On doit donc tenir compte du témoignage de Diane Chauvelot, médecin psychanalyste, qui a montré en 1995 que pendant ses 47 jours de coma son esprit fonctionnait et enregistrait inconsciemment ses perceptions. La définition philosophique des spiritualistes est donc "l'impossibilité de communiquer avec ceux qui ont un corps physique".

2. Le changement et oubli. La vraie mort est dans le changement et l'oubli, alors elle est de tous les instants et n'est pas séparable de la vie. Elle ne lui est pas opposable, elle en fait partie. La condition humaine, qui est incluse dans le temps, fait que nous mourons et renaissons à chaque instant. J'ai commencé par être un nouveau-né, qui a disparu pour laisser la place à un nourrisson, puis à un bébé, enfant, ado. jeune, adulte, personne âgée ...

La vraie mort n'est donc pas celle du corps mais celle de la conscience, ce serait l'extinction du principe de conscience. L'outil de permanence dans le changement est la mémoire qui assure la persistance. Au delà du changement, la véritable mort est l'oubli. Cet oubli se disait en grec léthé et se trouvait dans l'eau d'un fleuve des enfers que l'on buvait avant de se réincarner pour oublier sa vie passée. Aussi un peu partout sur la terre le culte des morts inclut-il les cérémonies du souvenir.

3. Célébrer ses noces avec l'éternité. La tradition philosophique nous apprend que le Soi ou essence de nous-mêmes, est immortel et éternel. La "mort" n'est qu'une transformation ou transmutation, comme une femme qui change de nom en se mariant ou la chenille qui pour devenir papillon passe par la nymphe et la chrysalide. Cela n'est jamais vécu comme une perte ou une diminution, mais comme un accroissement ou un gain : lorsqu'on allume la lumière forcément disparaît l'obscurité.

Et l'on comprend avec Rumi que "mourir c'est célébrer ses noces avec l'éternité". Le Soi ne naît ni ne meurt. Si l'on peut reconnaître sa présence sous la coquille de l'égo, la peur de la mort s'amenuise et disparaît. D'ailleurs ceux qui ont avancé dans les premières étapes du processus de mourir disent avoir ressenti un grand sentiment de calme et de paix, puis d'amour et de joie. Et à leur retour, ils se disent délivrés de la peur de la mort.




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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeVen 26 Oct 2007, 15:30



Nature de la conscience - Nature de l’esprit ?
L’Expérience de Mort Imminente à la croisée des chemins


par Jocelyn Morisson, journaliste scientifique




Résumé : L’Expérience de Mort Imminente (EMI), médiatisée depuis quelques années, reste un « ovni » scientifique. Elle pose la question de la nature de la conscience, et plus encore celle de l’inconscient. Elle interroge surtout la réalité de l’esprit, au sens d’une nature spirituelle de la conscience humaine. Le vécu transcendant évoqué dans tous les témoignages ne peut se réduire au concept d’hallucination. Pour autant, l’EMI ne prouve nullement l’existence de l’âme ou de l’esprit au sens religieux, ni d’une forme de survie à la mort physique. Sa parenté avec l’expérience mystique en fait un objet au-delà du religieux qui nous oblige à y confronter nos conceptions métaphysiques et spirituelles.


Quelles questions pose la NDE (1) aujourd’hui ? Après plusieurs décennies de médiatisation, que savons-nous du phénomène EMI, l’expérience de mort imminente, cet état modifié de conscience si profond et si puissant qu’il laisse un souvenir impérissable à qui le traverse, l’éprouve ? Car c’est une épreuve. Elle est sublime, ineffable, indicible, au-delà des mots et des concepts. Elle laisse émerveillé et décontenancé, perdu et retrouvé à la fois ; elle laisse tellement en décalage avec les « valeurs » de notre civilisation, nos modes de vie, que plus d’un « expérienceur » (2) peine à retrouver, sinon sa place, au moins une place parmi les prétendus-vivants.
Gurdjieff disait que nous dormons, somnambuliques et quasi déjà-morts. L’EMI est un éveil, comme les autres états modifiés de conscience profonds. Un éveil à une autre réalité qui « dépasse » de tellement loin celle-là, l’ordinaire, qu’elle la transcende naturellement, évidemment. Elle transcende l’espace et le temps, nos modes de perception, d’analyse, de connaissance… C’est une évidence y compris à qui n’y « croyait » pas, avant. Et la première difficulté sera de mettre tout cela en mots, car c’est forcément une trahison.
Ayons le courage, à partir de ce que nous pouvons en savoir et en comprendre, de l’extérieur, de regarder en face ce qu’interroge en nous cette « expérience », et les raisons de sa difficile intégration dans nos modèles.

Là où les états modifiés de conscience, ou EMC (rêve, hypnose, transe, méditation, etc.), posent la question de la nature de la conscience, sa relation à cette interface ou ce générateur que serait le cerveau, l’EMI va quant à elle plus loin en posant clairement la question de la nature spirituelle de cette conscience, et donc de l’homme. Car l’expérience est profondément et essentiellement spirituelle, ou mystique. En aucun cas en revanche on ne peut la qualifier d’expérience religieuse. Il s’agit là d’une nuance d’importance, étant précisé que la notion de mystique dépasse celle de religion. Ainsi une expérience mystique peut se dérouler dans un cadre religieux ou non.
On peut en effet rapprocher l’EMI des états d’extases mystiques, mais outre qu’elle est bien plus rare, l’extase survient dans un contexte de foi religieuse profonde alors que l’EMI arrive à des gens, a priori, « ordinaires ». L’extraordinaire commence alors qu’ils sont inconscients, en état de mort clinique et/ou cérébrale…
Voyons d’abord en quoi l’EMI interroge notre connaissance et surtout notre conception de la conscience, avant d’adresser le point, ô combien plus délicat, de la composante profondément spirituelle de l’expérience.
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeVen 26 Oct 2007, 15:31


HORS DU CORPS: UNE AUTRE DIMENSION?

Cette conscience, qu’est-elle ? Passons les définitions académiques pour s’accorder sur des choses simples, disons de première analyse.La conscience est la somme de ce par quoi nous sommes présents au monde ; la somme de nos sensations, perceptions, émotions et pensées. Le tout interagissant sans cesse, et les auteurs s’entendent pour y ajouter ce qui fait également notre identité mais qui reste méconnu : l’inconscient. Le choix des mots prête à confusion mais disons que le terme d’inconscient s’oppose alors à conscient et non à conscience.
Lors d’une EMI ou d’un phénomène du même type, le « sujet » - nous verrons que ce terme devient inadéquat – se découvre d’abord « hors de son corps ». C’est-à-dire qu’il perçoit la scène dont il est le protagoniste – inconscient en apparence et donc passif - depuis un point de vue extérieur à son corps, au-dessus de celui-ci, généralement au plafond s’il est à l’intérieur d’une pièce. Il a parfois même du mal à réaliser que ce corps est bien le sien, tant il se sent littéralement « détaché » ce cette contingence physique, alors même qu’il semble conserver toute son intégrité psychologique. Il est alors conscient et lucide, dans une situation « normale » dont il mesure peu à peu l’étrangeté. Cette première impossibilité relativement à la conception en vigueur, ne doit cependant pas retenir à elle seule l’attention, car il y a bien plus, même à ce stade…
Les centaines de témoignages recueillis, analysés, décortiqués par des professionnels de santé, des universitaires, anthropologues, psychologues, etc., ont permis de dégager les traits communs, et les « variables ». Un de ces éléments récurrents et qui mériterait à lui seul une très longue analyse, c’est le rapport au temps… et à l’espace. C’est simple : ils n’existent plus. La conscience (qui est alors un « point de vue ») se trouve « en tous points de l’espace » simultanément et le temps ne s’écoule plus, comme figé. En outre, le « champ de vision » s’étend sur 360° et certaines images apparaissent comme inversées ! Il est bien connu que de nombreux psychotropes et hallucinogènes altèrent notre perception de l’espace et du temps, c’est également le cas dans certaines pathologies, les « psys » ont donc eu tôt fait de ranger l’EMI parmi les « désordres mentaux» (de mental disorder), dans la case des psychoses hallucinatoires de type dissociatif… La situation a légèrement évoluée depuis et l’EMI n’est plus classée parmi les états pathologiques.
En effet, dans l’EMI les perceptions ne sont pas altérées, elles sont au contraire parfaitement claires, plus que jamais en l’occurrence, et bien que les règles soient totalement modifiées. Ainsi, tout se passe comme si la conscience évoluait alors dans une « dimension supplémentaire » à nos quatre dimensions habituelles (trois dimensions spatiales plus une temporelle). Je ne saurais conseiller meilleure lecture à ce sujet que la présentation de cette hypothèse par le Dr Jean-Pierre Jourdan qui en est l’auteur (3). En résumant grossièrement, l’exercice intellectuel requis est une analogie avec le passage d’une perception 2D à une perception 3D. En effet, imaginons la perception qu’un être à deux dimensions – comme un ver infiniment plat - a d’une feuille de papier (infiniment fine) sur laquelle il se trouve : il doit l’explorer dans sa totalité pour en percevoir tous les points, les uns après les autres. Mais si ce ver s’élève dans la 3ème dimension, et donc perpendiculairement à la feuille, il perçoit tous les points de la feuille, simultanément.
Un esprit cartésien se trouve à ce point déjà bien déconcerté ; ça se complique pourtant singulièrement avec notre 4ème dimension, le temps. En effet cette hypothétique dimension supplémentaire (la 5ème) englobe aussi le temps, de sorte qu’il devient une simple dimension spatiale de plus, une « ligne » que la conscience peut parcourir instantanément.
C’est d’ailleurs ce qu’elle fait – vers le passé – à travers l’épisode de la « revue de vie », une autre composante majeure de l’expérience. La personne voit alors sa vie défiler, dans tous ses détails, mais – lui semble-t-il - instantanément ! Moins fréquents sont les témoignages mentionnant une perception d’événements futurs…
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeVen 26 Oct 2007, 15:32


PAR-DELÀ L'OBJET ET LE SUJET

Mais non contente de se « situer » hors espace-temps, la conscience est capable de bien d’autres prouesses.
Les chausse-trappes de l’interprétation sont multiples, aussi il faut tâcher de coller d’aussi près que possible aux témoignages eux-mêmes. Un autre élément très troublant que l’on retrouve dans nombre d’entre eux, est la capacité de la conscience à s’identifier à ce qu’elle observe, de sorte « qu’on devient ce que l’on observe », de là naît la sensation de faire Un avec Tout. Notons au passage qu’il s’agit d’un concept central et fondateur des spiritualités hindouistes et de leurs dérivés.
Une conséquence immédiate est que la notion de perception objective devient caduque : le sujet devient l’objet perçu, il ressent ce que l’objet ressent (s’il s’agit d’un être vivant), il connaît son histoire, il peut percevoir sa forme jusque dans les moindres détails, y compris microscopiques, puisque la perception change tout aussi aisément d’échelle, vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand... Il faut là aussi noter une analogie forte avec certaines descriptions de transes ou d’états méditatifs au cours desquelles le « voyageur » accède aussi bien aux confins de l’univers qu’à la structure intime des atomes, ou encore pénètre l’esprit d’un animal au point de devenir celui-ci.
Il est fondamental d’insister sur cette abolition du rapport sujet/objet. En effet, le sujet étant la conscience et cette dernière incluant l’inconscient, l’ensemble des « perceptions » dont l’expérienceur se souviendra ensuite, mêle des éléments objectifs (perceptions d’objets réels, lecture de mots et de chiffres) à des éléments dits subjectifs, dans lesquels la personne projette son « moi », et en particulier ses peurs et fantasmes.
Il faut ajouter dans la part objective de la perception, la possibilité maintes fois évoquée de pouvoir lire les pensées des personnes présentes. De nombreux témoignages ont permis d’établir qu’il y avait eu acquisition d’information réelle par le biais d’un moyen non conventionnel.
On est déjà submergé par tant d’impossibilités relativement au modèle matérialiste, mais jusqu’à quel point ce modèle est incomplet ou même faux, cela est incommensurable.
Convenons que le terme « hallucination » appliqué à ce genre de phénomène, est non seulement un raccourci simpliste, mais surtout ne dit rien du ou des mécanismes en jeu, et réfute purement et simplement l’aspect objectif des perceptions au motif que ces témoignages, même dûment étayés, recoupés et enquêtés, ne constituent pas une Preuve au sens scientifique. Un témoignage ne sera au mieux qu’une « preuve faible ».
Pour autant, si l’on s’en tient aux définitions, est objectif ce qui est « hors de l’esprit », ce qui est identique quel que soit l’observateur. Or on a dans l’EMI des constantes identiques quel que soit le témoin et c’est précisément ce qui valide l’expérience comme objet scientifique. Nous verrons que la difficulté à « considérer » scientifiquement un tel objet provient de la composante essentiellement spirituelle de l’EMI.

Les rares fois où des expériences scientifiques ont pu être menées sur ces « sorties du corps », avec des résultats inégaux mais bel et bien des cas de perceptions avérés (4), il s’est trouvé des incrédules mal inspirés pour faire l’hypothèse que les informations avaient pu être obtenues par « voyance ». N’est-ce pas là un faux problème ? Si la conscience peut d’une manière ou d’une autre s’extraire de l’espace-temps, s’affranchir de ses contraintes, n’est-il pas logique de faire l’hypothèse que les phénomènes de voyance, pré et rétro-cognition, procèdent des mêmes mécanismes que ceux mis en jeu lors d’une sortie du corps ?

Pour être convaincu que la conscience est d’une nature bien plus vaste que la conception matérialiste en vigueur, l’indécrottable sceptique devra en faire l’expérience directe, par lui-même, la seule qui vaille d’ailleurs. Bergson enjoignait à croiser les résultats de l’approche objective de la science et ceux de l’exploration subjective du mysticisme. Mais on peut aussi tenter d’objectiver l’expérience mystique, en partie seulement. Le raisonnement qui intègre les limites de sa propre objectivité reste valide jusqu’à devoir céder la place à l’autre mode d’appréhension du monde : l’expérience directe, analogique. C’est le propre de la méditation dont l’objet est d’accéder au « sans-forme », pure conscience sans mots ni images, et ce par la mise en sommeil des sens, des émotions et des pensées. En parvenant ainsi à s’observer lui-même, le méditant constate que ce qui observe est alors son « esprit », son essence-même, mais gardons ici le terme conscience entendu comme dépassant et englobant le concept de « moi » ou d’ego…

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MessageSujet: L'euthanasie   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeSam 22 Mar 2008, 11:56

Il est beaucoup question du cas de cette femme, gravement atteinte d'une maladie incurable, et qui sollicitait de la part du corps médical, son assistance pour mourir dignement et volontairement, devançant ainsi une fin inéluctable et génératrice de grandes souffrances.

Le cas de conscience posé par cette malade est le sujet de nombreux débats et polémiques sur la justification de la pratique de l'euthanasie dans des cas considérés comme extrêmes.


Il me semble que ce sujet est révélateur avant tout, de notre profonde attitude face à la mort, de la compréhension que nous en avons et des croyances qui y sont attachées.

La gravité du sujet, et les émotions diverses qu'elles déclenchent, ne sont-elles pas les reflets de toutes nos interrogations vis-àvis de la mort, et de ce qu'elle signifie pour les uns, et ce qu'elle symbolise pour les autres?

Quelqu'un a-t'il pu penser un jour que la mort pouvait être un évènement joyeux, un évènement à célébrer? que nous pouvions la fêter pour ce qu'elle incarnait en tant que libération, détachement de la matière, et retour à notre véritable nature ou essence?

Si l'on en croit les témoignages de ceux qui ont vécu une expérience d'EMI (expérience de mort imminente) encore appelée NDE ( near death expérience), le passage de l'autre côté est vécu comme un intense et vibrant moment de bonheur total, de fusion complète dans l'amour universel.

Tous, quelle que soit leur situation présente sur terre, conservent la nostalgie de ce bonheur parfait, et de la perfection ressentie alors.
Nombreux sont ceux qui ont exprimé le désir de rester "là-bas" et de ne plus revenir ici bas, malgré toutes les obligations qui les attendaient de ce côté-ci du voile.

C'est pourquoi,la mort, les problématiques d'euthanasie, les souffrances engendrées par le décès d'une personne aimée, ne paraissent que les conséquences de notre profonde méconnaissance, de l'ignorance de Qui nous sommes vraiment, et de ce qui nous attend, une fois le portail de la mort franchie.

Le débat qui nous anime ici, n'est-il que le faux problème de notre perspective actuelle sur la mort, sur sa véritable signification, et sur la compréhension que nous avons, du monde dans lequel nous vivons, et de la place que nous y occupons?

Il représente aussi pour moi, la profonde carence dont fait preuve l'ensemble du corps de santé, dans un domaine où, de l'esprit à la lettre, il ne manifeste que sa connaissance imparfaite de la lettre, et sa totale ignorance de l'esprit.

Je demande d'avance pardon à ceux que mon discours pourrait déranger, et dont les croyances ne résonneraient pas avec la teneur de mon message.

Bien amicalement,

Michel
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeDim 23 Mar 2008, 02:56

Bonjour Djehouti,

cela ne se sait pas mais l'euthanasie est déjà répandue
dans certains hopitaux(et ils sont nombreux)mais d'une
manière "très discrète".La décision est demandée par
les familles des malades qui n'en peuvent plus de
voir souffrir leurs parents proches
comme cela existe
principalement dans les phases terminales de cancers.

Et cela se pratique"en toute discrétion" je precise entourage familial et équipe médicale se concertent alors pour prendre la décision
d' abréger les souffrances.
Cela s'est passé pour mon papa en 1990
Pour mon oncle quelques années plus tard,
et ce fut une "délivrance" pour tout le monde.

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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 26 Mar 2008, 15:35


bonjour,
Djehouti ,j ai mis du temps pour te répondre parce que...


Citation :
Si l'on en croit les témoignages de ceux qui ont vécu une expérience d'EMI (expérience de mort imminente) encore appelée NDE ( near death expérience), le passage de l'autre côté est vécu comme un intense et vibrant moment de bonheur total, de fusion complète dans l'amour universel.

Tous, quelle que soit leur situation présente sur terre, conservent la nostalgie de ce bonheur parfait, et de la perfection ressentie alors.
Nombreux sont ceux qui ont exprimé le désir de rester "là-bas" et de ne plus revenir ici bas, malgré toutes les obligations qui les attendaient de ce côté-ci du voile.

...ce n'est pas tout à fait ma perception ,ni ce que j'ai vécu dans deux cas de NDE...bien différentes!(l'une s apparente à ce que tu décris,l'autre pas)

" je n'ai jamais pu en parler et à ce jour et je n'ai pas trouvé de témoignages écrits qui corroboreraient mon "expérience".
Je t'avoue que si V ne m avait pas "interpellé" sur ce sujet le mois passé, si Marie n avait pas posté un texte aussi aujourd' hui,ainsi que d'autres sur un autre forum ami,j e n écrirais pas ce qui suit.
je témoigne de quelque chose qui m'est très personnel et qui je l' espère ne vous choquera pas...

Lumière Divine? oui,mais/et!

Il y avait lors de ma deuxième NDE, en effet une lumière ,attirante, éblouissante et presque impossible de résister à cet attrait...
cependant quelque chose n'était pas en" harmonie"...
un truc étrange, faux , pas juste qu 'intuitivement j'ai apparenté à une mort "programmée" et "assistée" pas normale!

après l'attrait de cette lumière"métallique" et une espèce de nausée ,vient un grand doute...
comme si on voulait me happer...me voler une part de moi..
j'étais dans une espèce de vide et pas du tout sereine...
j'ai vu des "gens ombrés" comme dans les ombres chinoises qui voulaient m'attraper, me toucher...j'étais au centre" d un tube " en forme d'octaèdre de matière style cellophane qui était en mouvement..ce fût étrange...
ce que je sais c'est que j'ai décidé alors de revenir ...
une semaine pour réintégrer mon corps a été nécessaire"


je ne commente pas ici ton avis sur l'eutanasie, c'est un sujet qui me touche en effet de très près depuis et ma perception /vision de la mort et de la vie sont bien différentes aujourd'hui!
en ps ce film que j'ai vu quelques années après et qui m'a beaucoup touché:
"Au delà de nos rêves"
lien restauré[/b]

Au-delà de nos rêves (1) - Film (Français-French ...
Extrait du film "au-delà de nos rêves" réalisé en 1998 par Vincent Ward, avec Robin Williams. Ce film a reçu l'oscar des meilleurs effets spéciaux.
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richel


Dernière édition par AMBRE le Dim 23 Oct 2016, 17:29, édité 4 fois
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MessageSujet: La vie après la vie existe...   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMar 08 Avr 2008, 02:03

La vie après la vie existe...




Jean-Jacques Charbonier (Médecin anesthésiste réanimateur) L'Après-Vie existe (49:09)

La vie ne s’arrête pas au moment de la mort. "L’après vie" existe ; c’est la conviction de Jean-Jacques Charbonier. Si cette certitude acquise au fil du temps ne se démontre pas, elle peut du moins, se partager. Bien que de formation scientifique, et exerçant une spécialité médicale très technique comme peut l’être l’anesthésie réanimation, il pu finalement admettre que la mort n’est qu’un passage obligé vers une destination inconnue. Tout ce qui existe n’est pas nécessairement expliqué ou explicable. En revanche, ce n’est pas parce qu’un phénomène paraît illogique ou aberrant qu’il faut nécessairement nier une existence, et à mon avis, c’est faire preuve d’un sérieux manque d’humilité que de vouloir prétendre le contraire. Puisse son témoignage redonner espoir à ceux qui l’ont perdu en offrant la certitude d’une éternelle survivance.

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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 09 Avr 2008, 09:51

Autre témoignage:

Voyage à travers la lumière -
mellen-thomas benedict


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


partie 1:

En 1982, Mellen-Thomas Benedict, caméraman de cinéma, était atteint, selon le diagnostique médical, d'un cancer incurable. A son « décès », il connut une expérience de mort imminente (EMI/NDE) qui dura 90 minutes, pendant lesquelles il expérimenta les effets classiques des EMI avant de retourner à la vie. Cet épisode pourrait être expliqué de façon scientifique, excepté un détail : lorsqu'il revint à la vie, son cancer « incurable » avait totalement disparu.

En 1982 je suis mort d'un cancer en phase terminal. Il était inopérable et toutes les chimiothérapies possibles m'auraient laissé comme un légume. On me donnait six à huit mois à vivre.

J'avais eu accès à des informations terrifiantes dans les années 70 et j'avais commencé à devenir incroyablement sensible aux problèmes nucléaires, écologiques et autres. Or, comme je n'avais aucune base spirituelle, je commençai à croire que la nature avait fait une bêtise et que nous étions probablement un organisme cancéreux pour la planète. Je ne voyais aucune solution à tous ces problèmes que nous avions créés nous-mêmes. Je percevais tous les humains comme un cancer et c'est ce que j'ai récolté.

C'est ce qui allait me tuer. Faites attention à votre façon de voir le monde. Il se retourne contre vous, particulièrement si c'est un point de vue négatif. Le mien l'était vraiment et il me conduisait directement à la mort. J'essayais toutes sortes de méthodes de guérisons alternatives, mais aucune ne m'aidait.

Je fus donc déterminé à chercher ce qu'il y avait réellement entre moi et Dieu. Parce que jusqu'ici je n'avais pas jugé bon d'avoir affaire avec Lui. A l'époque, j'étais très éloigné de la spiritualité. Je commençai mon parcours en étudiant les spiritualités. Je décidai de lire toute la littérature sur ces sujets, parce que je ne voulais pas être surpris en arrivant de l'autre côté. J'ai donc lu tout ce qui se rapportait aux diverses religions et philosophies. C'était très intéressant et cela m'a donné l'espoir qu'il y avait quelque chose de l'autre côté.

A la fin j'avais une garde malade. Je me souviens de m'être réveillé un matin à la maison vers 4h30 et j'ai su que ça y était. C'était le jour où j'allais mourir. J'ai donc téléphoné à quelques amis et je leur ai dit au revoir. J'ai réveillé mon infirmière. Nous avions passé un accord pour qu'elle me laisse seule au moins six heures après ma mort, car j'avais lu que toutes sortes de choses intéressantes pouvaient arriver après la mort. Et je me suis rendormi.

Ce dont je me souviens ensuite est typique du commencement de la NDE. Soudain, je fus totalement conscient et debout, mais mon corps était couché. Il y avait cette clarté autour de moi. Être hors de mon corps était même plus vivant que pendant la vie ordinaire. C'était si vivant que je pouvais voir chaque pièce de la maison, je pouvais voir le toit de la maison, je pouvais voir autour de la maison, je pouvais voir en dessous de la maison.

Il y avait une Lumière brillante. Je me tournai vers la Lumière. La Lumière était très semblable à ce que beaucoup de gens ont décrit dans leur NDE. Elle était si magnifique. Elle était tangible ; vous pouviez la sentir. C'est très attirant ; vous désirez aller vers elle comme auriez désiré aller dans les bras de votre père ou votre mère idéale.



Comme je commençai à me déplacer vers la Lumière, je sus intuitivement que si je La touchais, je serais mort. Donc, tout en allant vers Elle, je disais « S'il Te plait, attends une minute, arrêtons-nous une seconde maintenant. Je veux réfléchir ; j'aimerai parler avec Toi avant de partir. » A ma grande surprise, à ce moment là, tout s'est arrêté. Car vous avez le contrôle de votre vie après la mort, vous n'êtes pas dans une descente en roue libre.

Ma demande a été entendue et j'ai eu de nombreuses conversations avec la Lumière. La Lumière n'arrêtait pas d'apparaître sous différents visages et formes, comme Jésus, Buddha, Krishna, des mandalas, des images et des signes archétypaux. Je demandais à la Lumière « Qu'est-ce qui se passe ici ? S'il Te plait, peux-tu m'éclairer ? Je veux réellement connaître la réalité de la situation. » Et la Lumière me répondit. Je ne peux pas répéter exactement ses mots, car c'était une sorte de communication télépathique.



Ce que j'ai compris c'est que pendant la NDE vous recevez le feedback ajusté à vos croyances d'avant la rencontre avec la Lumière. Si vous êtes Bouddhiste, Catholique ou Fondamentaliste vous recevez un feedback qui a la forme de votre propre imagerie. On vous donne une chance de l'examiner de plus près, mais la plupart des gens ne la saisissent pas. A mesure que la Lumière se révélait à moi, je pris conscience que ce que je voyais vraiment était la matrice de notre Soi le plus élevé.

Nous avons tous un Soi le plus élevé, c'est-à-dire une partie de notre être qui est une âme supérieure. Elle me fut révélée dans sa forme énergétique la plus pure. On pourrait la décrire réellement non pas comme un tunnel mais bien plus comme une connexion directe avec la Source. La Source à laquelle chacun de nous est connecté. Ainsi la Lumière me montrait la matrice du Soi le plus élevé. Puisque je n'étais engagé dans aucune religion particulière, j'ai continué à m'en nourrir après ma NDE.

Comme je demandais à la Lumière de continuer à clarifier, j'ai compris ce qu'était la matrice du Soi le plus élevé : nous avons un réseau autour de la planète où tous les Soi les plus élevés sont connectés. C'est comme une grande confrérie, un cercle d'énergie subtile tout près de nous, le niveau spirituel pourrait-on dire. Puis après deux minutes j'ai demandé à savoir vraiment ce qu'était l'Univers et j'ai dit : « je suis prête, prends-moi».



Alors la Lumière se transforma en la plus belle chose que j'aie jamais vue : un mandala d'âmes humaines sur notre terre. J'étais encore dans le point de vue négatif au sujet de ce qui arrivait sur notre terre. Alors comme je Lui demandai de continuer à m'éclairer je vis dans ce magnifique mandala combien nous étions merveilleux dans notre essence, dans notre noyau. Nous sommes la plus magnifique des créations.

L'âme humaine, la matrice humaine que nous formons ensemble est absolument fantastique, élégante, exotique, une multitude de magnificences. Je ne peux même pas exprimer comment mon opinion a pu changer à cet instant à propos de l'humanité. Et je m'exclamai : « Oh, Dieu, je ne savais pas comme nous étions beaux ». A tous les niveaux, les plus hauts ou les plus bas, sous quelque forme que vous soyiez, vous êtes la plus magnifique des créations.



Je Lui demandai : « Est-ce que cela veut dire que le genre Humain sera sauvé ? » Alors, dans une explosion de fanfare avec une douche d'étoiles tournoyantes la Grande Lumière me répondit : « Souviens-toi de cela et ne l'oublie jamais : vous vous sauvez, vous vous rachetez, vous vous guérissez vous-mêmes. Vous le pouvez toujours. Vous le pourrez toujours. Vous avez été créés avec le pouvoir de le faire depuis avant le commencement du monde ».

A cet instant ma compréhension s'élargit encore. Je réalisai que NOUS AVONS DÉJÀ ÉTÉ SAUVÉ. Nous étions destinés à nous sauver nous-mêmes comme tout le reste de la création divine. C'est pourquoi il nous est donné une seconde chance. Je remerciai la Lumière de Dieu de tout mon coeur. Je ne pouvais exprimer qu'une totale appréciation « Oh ! cher Dieu, cher Univers, cher Grand Soi, J'AIME Ma Vie. ».



Le Lumière sembla m'aspirer encore plus. C'était comme si je me dissolvais complètement en Elle. Encore aujourd'hui, je ne peux trouver les mots pour décrire cet Amour-Lumière. J'entrai dans un autre royaume, plus profond encore, et ma conscience s'élargit encore et encore. C'était un énorme fleuve de Lumière, vaste et plongé au coeur de la Vie. Je demandais ce que c'était.

La Lumière répondit : « C'est LA RIVIÈRE DE LA VIE, bois jusqu'à plus soif de cette manne liquide ». C'est ce que je fis. Je bus un grand coup et encore et encore. Boire la Vie elle-même ! C'était l'extase !



Alors la Lumière me dit : « Tu as un souhait » La lumière savait tout de moi, tout de mon passé, de mon présent, et de mon futur. « Oui » chuchotai-je.

Je lui demandai de voir le reste de l'Univers, au-delà de notre système solaire, au-delà de toutes les illusions humaines. La Lumière me dit alors que je pouvais aller avec le Fleuve. Je le fis, et je fus transportée NOYÉ dans la Lumière jusqu'à la Fin du Tunnel. Je sentis et entendis simultanément des bourdonnements très doux. Quelle course folle !

Soudain toujours sur ce Fleuve de la Vie, il m'a semblé être propulsé comme une fusée hors de la planète. Je vis la terre flotter au loin. Le système solaire dans toute sa splendeur fendit l'air et disparut. Plus vite qu'à la vitesse de la lumière, le flot me précipita dans la galaxie tandis que j'assimilai plus de connaissances que jamais. Je compris que cette galaxie et toutes celles de l'Univers, débordent de multiples formes de VIE. Je découvris des mondes et des mondes. La bonne nouvelle est que nous ne sommes pas seuls dans l'Univers !


Dernière édition par AMBRE le Mer 09 Avr 2008, 09:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 09 Avr 2008, 09:51

partie 2:
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Tandis que je chevauchai ce fleuve de conscience traversant la galaxie, le fleuve se fractura en terrifiantes vagues d'énergies. Les faisceaux superbes de la galaxie avec toute leur sagesse antique s'enfuyaient. Au début je pensais que j'allais quelque part, que je voyageais. Mais finalement je réalisai qu'en même temps que le fleuve s'élargissait, ma conscience allait s'élargissant pour tout apprendre de l'Univers ! Toute la création se déroulait devant moi. C'était une merveille inimaginable ! J'étais véritablement un Enfant Emerveillé : un bébé au pays des merveilles !

A ce moment précis, je me trouvai dans une paix profonde, au-delà du silence. Je pouvais voir et percevoir le TOUJOURS, au-delà de l'Infini.

J'étais dans le VIDE.



J'étais dans l'avant-création, avant le Big Bang. J'avais dépassé le Début des Temps/le Premier Mot/la Première Vibration. J'étais dans l'Oeil de la Création. C'était comme si je touchais la Face de Dieu. Ce n'était pas un sentiment religieux. Simplement je ne faisais qu'UN avec l'Absolu, la Vie et la Conscience.

Quand je dis que je pouvais voir et percevoir le TOUJOURS, je veux dire que je pouvais expérimenter toute la création se générant elle-même. C'était sans début ni fin. C'est une pensée qui ouvre largement l'esprit, n'est-ce pas '

Les scientifiques perçoivent le Big Bang comme un simple événement qui a créé l'Univers. Durant ma vie après ma NDE je compris que le Big Bang n'est qu'un parmi un nombre infini d'autres Big Bangs créant des Univers indéfiniment et simultanément. Les seules images qui s'en rapprocheraient ici, seraient celles créées par des super ordinateurs utilisant des équations géométriques fractales.

Les anciens savaient cela. Ils disaient que Dieu créait périodiquement des nouveaux Univers en expirant et en créaient d'autres en inspirant. Ces cycles de manifestations furent appelées Yugas. La science moderne l'appela Big Bang. J'étais dans la pure conscience, dans l'absolu. Je pouvais voir et percevoir tous les Big Bangs ou les Yugas se créant et se recréant eux-mêmes. Instantanément et simultanément j'entrais en eux. Je voyais que chacune des plus petites parcelles de la création a le pouvoir de créer. C'est très difficile de tenter de l'expliquer. Je reste encore sans mots à ce sujet.

Il m'a fallu des années pour assimiler cette expérience du Vide. Je peux vous le dire maintenant : le Vide est moins que le Rien, et cependant plus que le Tout. Le Vide est le Zéro Absolu ; c'est du chaos que toutes les possibilités surgissent. C'est la Conscience Absolue, qui est bien plus que l'Intelligence Illimitée.



Le Vide est la vacuité ou le néant entre toutes les manifestations physiques : l'ESPACE entre les atomes et leurs composants. La science moderne a commencé a étudier cet espace entre les particules. Ils l'appellent le Point Zéro. Leurs instruments de mesure sont dépassés. Ils n'ont aucun moyen de mesurer l'infini avec précision. Il y a davantage d'espace zéro dans votre propre corps et l'Univers que n'importe quoi d'autre !

Ce que les mystiques appellent le Vide n'est pas un vide. Il est tout plein d'énergie, une sorte différente d'énergie qui a créé tout ce que nous sommes. Tout depuis le Big Bang est vibration, depuis le premier Mot qui est la première vibration. Le terme biblique « Je suis » porte vraiment un point d'interrogation « Je suis ' Qui suis-Je ' » Ainsi la création est Dieu Se découvrant Lui-même de toutes les façons imaginables, dans une exploration continue et infinie à travers chacun d'entre nous. Je commençais à comprendre, pendant ma NDE, que tout ce qui est, est littéralement le Soi, votre Soi, mon Soi. Tout est le Grand Soi. C'est pourquoi Dieu sait même quand une feuille tombe. C'est possible parce que, où que vous soyez, c'est le centre de l'Univers. Où que soit chaque atome, c'est le centre de l'Univers. Là est Dieu, et Dieu est dans ce Vide.



Pendant ma NDE, quand j'éprouvais le Vide, les Yugas et toutes les créations, j'étais complètement hors du temps et de l'espace comme nous le savons. Dans cet état d'expansion je découvris que la création est Pure Conscience Absolue, ou Dieu, entrant dans l'expérience-Vie que nous connaissons. Le Vide lui-même est dénué d'expérience. C'est la pré-Vie, avant la première vibration. Dieu est plus que la Vie et la Mort. Donc il y a plus que la Vie et la Mort à expérimenter dans l'Univers !

Quand je réalisai ça, j'en avais fini avec le Vide. Je désirai retourner dans cette création, ou yuga. Cela me semblait tout à fait naturel. Alors soudain, je suis revenu à travers la seconde lumière ou le Big Bang, dans un bruit assourdi de bourdonnements. Je chevauchais à nouveau le fleuve de conscience à travers toute la création, et quelle chevauchée ! Les faisceaux de galaxies me pénétraient avec encore plus d'acuité. Je traversai le centre de notre galaxie qui est un trou noir. Les trous noirs sont les traiteurs ou les recycleurs de l'Univers.

Savez-vous ce qu'il y a de l'autre côté d'un Trou Noir ? Nous, notre galaxie, qui a été retraitée à partir d'un autre univers. Dans sa configuration d'énergie, elle ressemble à une fantastique ville de lumière. Toute énergie, de ce côté du Big Bang est lumière. Chaque sous-atome, atome, étoile, planète, même la conscience elle-même est faite de lumière et a une fréquence et/ou une particule. La Lumière est une substance vivante. Tout est fait de lumière, même les pierres. Donc tout est vivant. Tout est fait de la Lumière de Dieu. Tout est très intelligent.



Comme je chevauchais le fleuve encore et encore, je pouvais voir une immense Lumière arriver. Je sus que c'était la Première Lumière ; la Matrice de notre système solaire, notre Soi Lumineux le plus élevé. Alors le système solaire en entier apparut dans la Lumière, accompagné de ces grondement assourdis.

Je pouvais voir toute l'énergie que ce système solaire générait, et c'est un spectacle incroyable, je pouvais entendre la Musique des Sphères. Notre système solaire, comme le font tous les corps célestes, génère une unique matrice de lumière, de sons et d'énergies vibratoires. Les civilisations avancées venant d'autres systèmes stellaires peuvent, comme nous le savons, laisser l'empreinte d'une matrice énergétique ou vibratoire pour marquer leur passage dans l'univers. C'est un jeu d'enfant. Les Merveilleux enfants de la terre (les êtres humains) fabriquent actuellement d'innombrables sons, comme des enfants jouant dans la cour de récréation de l'univers.

La Lumière m'expliqua que la mort n'existe pas. Nous sommes immortels. Nous avons déjà été vivants pour toujours ! Nous sommes une partie de la nature, de ce système vivant qui se recycle lui-même indéfiniment. On ne m'a jamais dit que je devais rentrer. Mais je savais maintenant que je le voulais. C'était simplement naturel après ce que j'avais vu pendant cette expérience de NDE.

En temps humain je n'avais aucune idée du temps passé avec la Lumière. Mais j'avais eu des réponses à toutes mes questions et mon retour était proche. Quand je dis que toutes mes questions avaient eu une réponse de l'autre côté, je veux simplement dire ça. Toutes mes questions ont eu une réponse. Chaque être humain a une vie différente et un lot de questions à explorer. Certaines de nos questions sont Universelles, mais chacun de nous explore d'une façon unique ce que nous appelons la Vie. Car toute forme de vie depuis les montagnes, jusqu'à la moindre feuille de chaque arbre est unique.

Et ceci est très important pour nous dans cet Univers. Parce que Tout contribue au Grand Tableau, à la plénitude de la Vie. Chacun de nous littéralement est Dieu, Dieu s'explorant lui-même dans une Danse de Vie infinie. Votre unicité contribue à l'accroissement du Vivant.



Je revenais à la vie. On ne m'avait jamais dit et il ne m'était pas venu à l'esprit que j'allais retourner dans le même corps. Aucune importance. J'avais une totale confiance en la Lumière et dans le processus du Vivant. Comme le fleuve fusionnait avec la grande Lumière, je demandai seulement de ne jamais oublier toutes les révélations et les sensations que j'avais éprouvées de l'autre côté.

Il y eut un « OUI ». Je sentis comme un baiser sur mon âme.

Je fus entraîné sur le chemin du retour à travers la Lumière dans le royaume vibratoire. Je recevai encore plus d'informations. Je rentrai à la maison et on me donnait des leçons à partir de mon expérience de NDE, sur le mécanisme de la réincarnation. Je recevais les réponses à toutes mes petites questions : « Comment ça marche ? Comment ça peut marcher ?». Je savais que j'allais être ré-incarnée.


Dernière édition par AMBRE le Mer 09 Avr 2008, 10:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 09 Avr 2008, 09:52

partie3:
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La terre est un grand producteur d'énergie et la conscience individuelle en émerge et se développe en chacun de nous. Pour la première fois je pensais à moi comme à un être humain et j'étais heureuse de l'être. D'après ce que j'avais vu, j'aurai été heureuse d'être un atome dans cet Univers. Un simple atome. Car, être une partie humaine de Dieu'' c'est la plus fantastique des bénédictions. C'est une bénédiction au delà de la plus folle projection de ce que peut être une bénédiction. Pour chacun d'entre nous, être la partie humaine de cette expérience est à la fois terrifiante et magnifique. Qui que nous soyions, où que nous en soyions, cinglés ou non, chacun de nous et nous tous, sommes une bénédiction pour la planète, à l'endroit exact où nous en sommes.

Je m'attendais à me réincarner en un petit bébé n'importe où. Mais je reçus une leçon sur l'évolution de la conscience et de l'identité individuelle. Quelle surprise lorsque j'ouvris les yeux, ce fut une telle surprise de retrouver ce corps, d'être de retour dans ma chambre. Je ne sais pas pourquoi bien que je l'ai compris. Quelqu'un me regardait en sanglotant. C'était mon infirmière. Une heure et demie après ma mort, elle avait renoncé. Mon corps était froid et raide. Elle était sortie dans une autre pièce. Quand je me suis réveillé, je vis de la lumière dehors et j'essayais de me lever pour aller vers elle, mais je tombai du lit. Elle entendit un grand bruit et courut dans la chambre pour me trouver par terre.

Une fois rétabli, j'étais très surpris et même terrifié par ce qui m'était arrivé pendant ma NDE. Au début je ne me souvenais pas de tout. Le souvenir me revint plus tard. Je m'échappais de ce monde et continuais à demander « Suis-je en vie ' ». Le monde réel ressemblait plutôt à un rêve. Au bout de trois jours je redevins normal, ma perception était plus claire et cependant bien différente de ce que j'avais toujours ressenti dans ma vie. Je ne voyais plus rien de mauvais chez quiconque comme avant où j'étais vraiment dans le jugement. Avant je pensais que tout le monde était cinglé. En fait je pensais que tout le monde était cinglé sauf moi. Maintenant, je voyais clair.

Environ trois mois plus tard un ami me dit que je devrais me faire examiner, j'y allais donc, et on me fit un scanner. Je me sentais vraiment bien et pourtant j'avais peur d'apprendre une mauvaise nouvelle. Je me souviens de ce docteur dans cette clinique regardant les scanners d'avant et d'après et me disant « Bien, il n'y a plus rien maintenant » Je dis « Vraiment, ce doit être un miracle !» Il dit « Non, cela arrive, on l'appelle une rémission spontanée » Il n'était absolument pas impressionné. Pourtant, c'était un miracle et j'étais impressionné même si personne d'autre ne l'était.

Pendant ma NDE j'étais descendu dans ce qu'on appelle l'Enfer, et c'était très surprenant. Je n'ai vu ni Satan ni le diable. Ma descente aux enfers était une descente dans un monde de misère humaine, d'ignorance, une éternité misérable dans la nuit de l'inconnaissance. Mais chacune des millions d'âmes autour de moi avait une petite étoile de lumière toujours disponible. Mais personne ne semblait s'en apercevoir tant ils étaient consumés par leurs propres chagrins, leurs traumatismes et leurs misères. Mais après ce qui m'a semblé une éternité, je commençais à appeler vers cette Lumière comme un enfant appelle ses parents à l'aide.

Alors la Lumière s'ouvrit et forma un tunnel qui vint droit sur moi et m'entoura de toute cette peur et cette souffrance. C'est cela l'Enfer. Ainsi, ce que nous avons à faire est d'apprendre à se donner la main. Les portes de l'Enfer sont vraiment ouvertes maintenant. Nous allons nous relier, nous entr'aider et marcher ensemble hors de l'Enfer. La Lumière vint vers moi et se transforma en un immense ange doré. Je demandai « Etes-vous l'Ange de la Mort ? » Il m'exprima qu'Il était ma super âme, la matrice la plus élevée de mon Soi : la partie de nous-même originelle. Et la Lumière m'emporta.



Bientôt notre science quantifiera l'esprit. Est-ce que ce ne sera pas merveilleux ? Nous allons bientôt avoir des appareils qui vont être sensibles aux énergies subtiles. Les physiciens font entrer en collision les atomes pour voir de quoi ils sont faits. Ils ont déjà trouvé les quarks et tout ça. Eh ! bien un jour ils vont être confrontés à cette petite chose qui maintient tout ensemble et ils devront l'appeler ?. Dieu. Nous commençons tout juste à comprendre que nous aussi, nous sommes créateurs à mesure que nous avançons. Ainsi que je l'ai compris pour toujours, j'ai atteint durant ma NDE, un royaume dans lequel il y a un point au delà de toute connaissance qui est le commencement de la création du prochain niveau fractal. Nous avons le pouvoir de créer tout en explorant et c'est Dieu lui-même qui se répand à travers nous.

Depuis mon retour j'ai expérimenté la Lumière spontanément et j'ai appris à atteindre cet espace presque à chaque méditation. Chacun de vous peut le faire. Il n'est pas nécessaire de mourir ou de faire une NDE pour y arriver. Nous sommes équipés pour ; nous sommes déjà branchés. Le corps est le plus magnifique Etre de Lumière qui soit. Le corps est un incroyable univers de Lumière. L'Esprit ne nous pousse pas à dissoudre ce corps. C'est pas du tout ça. Arrêtez d'essayer de devenir Dieu. C'est Dieu qui devient vous. Ici et maintenant.

Je demandais à Dieu « quelle est la meilleure religion sur cette planète ? Quelle est la plus juste ? » Le Dieu tout puissant dit « ça m'est égal » Cétait une grâce incroyable. Lorsque Dieu dit « ça m'est égal » j'ai immédiatement compris qu'il n'y avait que nous pour nous en préoccuper. C'est important parce que c'est nous qui avons en charge cette préoccupation. Cela nous importe et c'est là que c'est important. Nous avons l'énergie de résoudre l'équation en matière de spiritualité. Pour Dieu tout puissant, peu importe que vous soyez protestant, bouddhiste ou n'importe quoi. Tout ça ce sont les boutons fleuris d'un même jardin. Je souhaiterai que toutes les religions en soient convaincues et laissent chacun être. Ce n'est pas la fin de chaque religion, mais nous parlons du même Dieu. Vivre et laisser vivre. Chacun a une vue différente et cela embellit le Grand Tableau. C'est très important.

Je suis allé de l'autre côté pendant ma NDE avec un tas de frayeurs concernant les dégâts écologiques, le nucléaire, la surpopulation, la déforestation. Je suis revenu rempli d'amour pour chacun de ces problèmes. J'aime le gaspillage nucléaire. J'aime le champignon atomique : c'est le plus sacré des mandalas qui se soit manifesté à ce jour, tel un archétype. Cet événement, plus qu'aucune religion ou philosophie sur cette terre, nous a tous emportés d'un seul coup vers un nouveau niveau de conscience. Sachant cela nous pouvons peut-être faire exploser la planète 50 ou 500 fois, pour finalement réaliser que peut-être nous sommes tous liés maintenant.

Pendant un moment ils ont du déclencher davantage de bombes pour que cette idée entre dans nos têtes. Puis nous avons commencé à dire « nous n'en avons plus besoin ». En ce moment nous sommes en fait dans un monde plus sécure que jamais et il le devient de plus en plus. Aussi, je suis revenue de ma NDE en aimant les dégats écologiques parce qu'ils nous rassemblent. C'est tellement énorme ! Comme pourrait le dire Peter Russell, ces problèmes sont maintenant « à la mesure de l'âme ». Avons-nous des réponses « à la mesure de l'âme » ' OUI.

La déforestation va ralentir et dans 50 ans, il y aura plus d'arbres sur la planète que depuis longtemps. Si vous êtes écolos, foncez, vous êtes cette partie du système qui devient conscient, allez-y de toutes vos forces, mais ne tombez pas dans la dépression. C'est la partie d'un plan plus vaste.

La terre est dans un processus d'auto-régulation. Elle ne sera plus jamais un lieu de nature sauvage comme elle l'a été autrefois. Il y aura des grandes réserves où la nature sauvage prospérera. Dans le futur les jardins et les réserves seront primordiaux. L'augmentation de la population s'approche de très près du niveau optimal d'énergie nécessaire pour provoquer un changement de conscience. Ce déplacement de conscience entraînera le changement en matière de politique, en matière d'argent, en matière d'énergie.

Après ma mort, mon voyage en NDE et le retour, je respecte vraiment la vie et la mort. Il est possible que nous ayons ouvert la porte sur un grand secret à travers nos expériences de DNA. Bientôt nous serons capables de vivre dans ce corps aussi longtemps que nous le voudrons.

Après avoir vécu 150 ans environ, une intuition de l'âme nous indiquera qu'il est temps de changer de canal. Vivre pour toujours dans le même corps n'est pas aussi créateur que l'acte de réincarnation dont l'énergie serait transférée dans ce fantastique tourbillon énergétique dans lequel nous baignons. En fait nous sommes en train de découvrir la sagesse de la vie et de la mort, et de nous en réjouir. De toute façon, nous sommes déjà en Vie pour toujours.

Ce corps, ce corps dans lequel vous êtes, est vivant pour toujours. Il arrive depuis le Fleuve Infini de la Vie et retourne au Big Bang et au-delà. Dans une énergie subtile et dense, ce corps donne Vie à la prochaine Vie. Ce corps a déjà été en Vie éternellement.

Mellen-Thomas Benedict



Traduction de Michèle T. et Annie A.

Mellen-Thomas Benedict vit actuellement en Californie où il développe, avec beaucoup de succès, des technologies basées sur la lumière à effet cicatrisant, dont la connaissance lui provient, en partie, d'informations qui lui ont été données lors de sa NDE.

Site de Mellen-Thomas Benedict (en Anglais) : mellen-thomas.com





par joss
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 09 Avr 2008, 11:11

merci, ce texte m'a touchée trés profondément dans sa justesse et sa réalité. Quel bonheur de lire tout ceci ....

nous sommes des enfants des étoiles, et nous sommes ces étoiles ... C''est l'essence de ce que je vis ...

j'aime, j'aime, j'aime ...

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Morgane

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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 09 Avr 2008, 12:01

Je n'avais pas vu ce post, merci pour ces très beaux témoignages !

Morgane

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Christalain

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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 09 Avr 2008, 18:01

Merci Ambre (et Joss) pour ce merveilleux et réconfortant voyage aux confins de l'esprit et de l'univers...alors qu'on est parfois tenté d'oublier notre glorieuse origine, et donc notre fabuleuse destination...

coeur
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeJeu 10 Avr 2008, 01:28

Ce témoignage est de toute beauté,,
Un nouvel Espoir,,
Merci Ambre et Joss
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeLun 14 Avr 2008, 05:51

Merci Ambre pour ton témoignage qui ouvre pour moi une perspective inconnue et qui génère bien des interrogations.

J'ai eu l'occasion d'assister il y a peu, à une conférence du docteur Jean-Jacques Charbonnier sur l'après-vie, et ses constatations en tant que médecins-anesthésiste et réanimateur.

Tous les cas qu'il cite, parlent de ce fameux tunnel de lumière, et aussi d'une rétrospective de leur vie terrestre, jusque dans les moindres détails, avec le sentiment de posséder une conscience capable d'explorer instantanément les moindre recoins de l'univers.

Evidemment, les mots sont insuffisants pour exprimer de tels états.

Je n'ai pas d'avis tranché sur l'euthanasie, je souhaitais attirer l'attention sur des croyances généralisées sur la mort et les idées que l'on s'en fait.

Cependant, au même titre que le droit à la vie, pourquoi n'aurions nous pas accès au droit à la mort? notamment si nous pensons que c'est favoriser, lorsque c'est inéluctable, le retour à la "maison"?
A mon sens, ce serait une décision qui doit appartenir à chacun, dans le total respect de son intégrité.
.
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gicha

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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 16 Avr 2008, 15:43

Merci Serena pour ce texte



0">En lisant c'est comme si mon esprit était habité par une vague souvenance.... et l'aspiration à retourner dans cet espace au delà de notre réalité....

À travers la quête de l'indicible n'est-ce pas cet état que nous tentons d'atteindre..... n'est-ce pas cette conscience que nous recherchons à retrouver tout en demeurant dans notre état incarné?

L'homme incarné, les pieds au sol s'étire en conscience vers le ciel.
Non pas comme l'oiseau mais comme un ange humain....
Et chacun dans sa propre essence.

Magnifique !!! :aa:
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Serena

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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeMer 16 Avr 2008, 17:41

Bonjour gicha,

Citation :

À travers la quête de l'indicible n'est-ce pas cet état que nous tentons d'atteindre..... n'est-ce pas cette conscience que nous recherchons à retrouver tout en demeurant dans notre état incarné?

Oui, je suis d'accord..
Tes mots résonnent en moi,
Il y a des témoignages d'une telle beauté
que nous pouvons en effet penser à cette
quête de l'indicible vers laquelle nous tendons..

Bises à toi,,
Serena

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Dernière édition par Serena le Sam 19 Avr 2008, 04:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeVen 18 Avr 2008, 00:39


2. Astrid

Je suis née au milieu de la seconde guerre mondiale. Condamné à mort comme collaborateur, mon père fut gracié par de Gaulle et sa peine commuée en prison à vie. J'ai été élevée par les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Très jeune, j'ai été habitée par un vif sentiment de révolte. En même temps, j'avais tendance à beaucoup prendre sur moi, à m'auto-accuser pour des fautes que je n'avais pas commises. J'ai vécu un temps chez ma mère. Une femme très distante, qui s'était remariée avec un homme peu sympathique. Ils avaient des employés arabes et se comportaient en racistes. Un jour, un ouvrier fut retrouvé mort. Cela m'a profondément choquée et je me suis retrouvée militante de la cause algérienne...
En Mai 68, j'ai été violée, avec d'autres filles, par des CRS qui nous firent subir des outrages innommables. Le 14 juillet 1969, j'étais de la bande qui incendia un commissariat, à Paris... Mon mari (un jeune cinéaste, qui a fait son chemin depuis) déclara que j'étais folle et s'arrangea pour me faire déchoir de mes droits de mère. Je suis restée huit mois en prison et n'ai revu mes deux enfants que dix ans plus tard. Je suis partie en Israël, pour passer des armes aux Palestiniens, mais je me suis fait prendre et, à nouveau, me suis retrouvée en prison. Quand je suis rentrée en France, on m'a demandé d'entrer dans la police. Mon expérience et ma réflexion depuis 1968 m'ont poussée à accepter, avec l'idée de faire changer la police de l'inténeur. Je suis entrée à la brigade des mineurs, sur le secteur Halles-Beaubourg.
Parallèlement, je suivais une analyse avec Lacan... Pas simple, mon histoire. Comment débrouiller le vrai du faux dans ce que je savais de la vie?
Durant les années quatre-vingt, j'ai traversé toutes sortes de problèmes de santé. Cancer à répétition, ovaires, poitrine, ablation d'un sein, puis d'un rein après des folies de shooteuse... Toujours suicidaire, je me suis ratée plusieurs fois. Mais fmalement, une transfusion m'a fait attraper le VIH. Si je vous dis qu'en plus, je suis diabétique, vous imaginez le tableau !
C'est après une tentative de suicide, au Cours d'un coma profond, que j'ai vécu une NDE. Je suis arrivée dans un monde absolument extraordinaire, où j'ai rencontré ma grand-mère. Je savais qu'elle était morte et je me suis souvenue que j'avais souvent désiré la voir, petite. Elle avait été résistante et vendue aux Allemands, qui l'avaient assassinée. C'était devenu un personnage de légende. Longtemps, j'avais cherché sa tombe... A présent, je me trouvais dans un couloir, un peu comme la rue de Lappe, derrière la Bastille. Il y avait de la lumière, plein de lumière, comme si le soleil était partout à la fois. Pas une ombre. Le silence. Un calme incroyable. Tout au bout, je suis arrivée dans une prairie.Il y avait là des gens que je connaissais qui étaient morts. J'ai parlé avec un moine tibétain, jadis rencontré en Inde. Il m'a dit que j'avais une maladie très grave - à l'époque j'ignorais encore ma séropositivité. Il m'a dit que j''allais pourtant vivre jusqu'à soixante-dix-sept ans et qu'il fallait que je consacre le temps qu'il me restait aux autres - dans le bonheur ou dans la souffrance, peu importait. Je fus très impressionnée. Plus loin, au cours de ce voyage, j'ai dû me battre contre une armée de rats. Ce fut horrible!
J'ai énormément changé depuis cette expérience. Je ne vois plus les choses de la même façon. Je suis plus tranquille J'aborde la mort différemment. Je pratique l'accompagnement de mourants comme bénévole.Je le faisais déjà auparavant,à cause du sida, mais, maintenant je ne leur raconte plus de bobards en prétendant que «ça va aller mieux demain». Non, je leur dis la vérité. Qu'il faut qu'ils se préparent. Même s'ils n'ont vécu que vingt ou trente ans, c'est le temps qu'il leur aura fallu pour accomplir ce qu'ils avaient à faire. J'ai aussi appris à être tolérante, à gommer mon idéologie.Un matin, après une opération, les infirmières m'ont raconté ce que j'avais dit pendant mon coma. Je ne voulais pas que ce soit ce chirurgien qui m'opère, sous prétexte que c'était un juif. Je me débattais: « Il va me tuer, ce salaud. C'est un sioniste! etc.» Cet homme m'a sauvé la vie. Mon «ennemi» m'a aimée au point de me sauver. Lentement, j'évolue.
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeVen 18 Avr 2008, 18:00

3 Nicole


Quand mon mari m'a dit qu'il voulait divorcer, je me suis retrouvée
avec deux enfants en bas âge, sans argent, couverte de dettes, sans
travail. Mes parents refusaient de m'aider - ils sont contre le divorce.
J'ai placé tout ce que j'avais au mont-de-piété et j'ai retroussé mes
manches. A trente-cinq ans, j'ai entamé une vie professionnelle en
intérim. Un jour, j'ai rencontré un gars, que j'ai passionnément aimé.
L'été 1983, je suis allée le retrouver en vacances. J'étais surmenée et
faisais souvent des crises de spasmophilie. Deux jours de rêve. Le
troisième jour, il repart voir sa femme (il était marié avec une
schizophrène, hospitalisée). Ce qui m'a mise en colère c'est de
l'apprendre par des amis. Il n'avait pas osé me le dire. On s'est
disputés au téléphone. Je suis rentrée à la maison en pleurant.
le lendemain, je sors avec une amie pour acheter un médicanent. A
peine arrivée à la pharmacie, je fais une crise de tachyardie. J'étouffe,
je sors dans la rue pour respirer. A cet instant précis, je vois passer
mon amoureux. Du coup, mon cœur s'affole définitivement. Lui, me
voit. Je l'entends dire: «Merde! » Il fait demi-tour et s'en va. Je tombe.
Sans ressentir la moindre douleur.
Mon amie Michèle me rapportera plus tard que je lui ai souffIé : «Vite,
appelle un toubib, je suis en train de mourir! » Je ne m'en souviens pas.
Je me suis écroulée sur le trottoir. Une sensation de vide, de coton.
D'abord comme dans un rêve. Je ne savais plus qui j'étais, mais je me
sentais légère, aérienne, baignant dans une lumière extraordinairement
douce, palpitante, dense, moelleuse... Je me rappelle m'être dit: «On
peut donc vivre dans un univers d'amour parfait! ? » Dans mon rêve, je
riais et j'avais l'impression que ce rire était une sorte de musique qui me
nourrissait. Et là, j'ai vu arriver ma marraine. Elle n'avait pas le visage
qu'elle avait quand elle est morte, à cinquante et un ans dans un
accident d'auto, mais plutôt celui qu'elle devait avoir vingt-cinq ans plus
tôt, quand elle avait rencontré mon oncle Marcel,l'amour de sa vie.En
la voyant mon rire s'est intensifié. Je lui ai dit: «Je savais bien que tu
n'étais pas morte, maman m'a menti! »


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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeVen 18 Avr 2008, 18:30

Elle a ri aussi, très doucement,
m'a prise dans ses bras - une véritable étreinte, ferme, électrique,
dense - et m'a répondu: « Maman ne t'a pas menti, je suis vraiment
morte. Et toi aussi. » Curieusement, mon euphorie n'a fait
qu'augmenter. Elle a ajouté : «Il n'y a rien d'affolant à ça. Tiens,
regarde d'où tu viens! » J'ai regardé. Ça m'a semblé très haut, mais pas
comme d'un avion. C'est difficile à expliquer. Mon attention s'est
brusquement focalisée sur le lieu de l'accident. J'ai vu un corps, couché
sur le côté, qui était le mien. Les gendarmes sont arrivés. Moi, je
regardais ce corps que je n'avais jamais aimé - on a des complexes -
et je me suis dit: «Je n'étais pas si mal que ça ! » là-dessus, je vois
un gendarme prendre mon pouls : plus de pouls! Il a fallu m'ouvrir la
bouche de force pour me faire la respiration artificielle. J'entendais le
gendarme penser: «Il va alloir que je lui casse les dents... Si elle s'en
sort, elle va m'en vouloir... » Moi je riais, j'entendais les pensées des
gens autour de mon corps. Il n'y avait pas de curiosité malsaine. Au
contraire, une grande compassion. J'entendais: «Que c'est bête, elle est
si jeune », « Qui est-ce? », « A-t-elle des enfants? » J'ai été étonnée.
Je me suis dit que les gens n'étaient pas aussi pourris qu'on le disait,
que la terre n'était pas fichue, ni les humains finis. Ensuite, j'ai quitté le
lieu de l'accident et j'ai vu mon père. Il était couché, il venait d'avoir un
accident et était alité (cela s'est révélé exact par la suite). Puis ma vie
entière a défilé dans ma mémoire, jusqu'à ma naissance, et même
avant. J'ai compris que 'avais choisi ce père et cette mère pour vivre
une certaine expérience. La terre est une école. On vient y apprendre à
construire l'ego du mental, puis à le dépasser pour retrouver l'être. Ça
m'a semblé évident. Et j'ai pardonné à ma mère, qui avait été si souvent
impossible avec moi. Finalement, je me suis retrouvée au-dessus de ma
maison, où j'ai vu mes garçons, qui avaient alors huit et dix ans. On ne
peut pas dire que l'on pense lorsque l'on est de l'autre côté, mais les
images défilaient. J'étais toujours avec ma marraine, quand j'ai vu mes
deux petits. lmmédiatement, j'ai ressenti un impératif: « Mes enfants
n'iront pas à l'orphelinat! Il :aut que j'y retourne! » Ma marraine m'a dit:
«Ce n'est pas donné à tout le monde, mais tu peux repartir. On peut
aider à faire repartir ce corps. Tu ne seras plus la même, tu
témoigneras, tu aideras. » Je suis restée dans le coma trois jours,
pendant lesquels j'ai vécu des choses extraordinaires, des voyages
dans la lumière, des irradiations, comme si l'on me réparait. Une
chirurgie cosmique. Je me suis vue, douchée de lumière, entourée
d'êtres de lumière. Ma marraine était omniprésente. Il y a une
hiérarchie dans la lumière, comme chez les hommes, des niveaux de
conscience très différents. Je garde le souvenir de sortes de champs
électriques, mais il m'est difficile de l'expliquer, je n'ai jamais pu. Au
quatrième jour de coma, j'ai commencé à remuer un doigt,une
paupière. Je n'avais pas encore ouvert les yeux, que le bruit des
humains est venu m'agresser. Une vraie cacophonie. J'entendais penser
les gens: je croyais qu'ils parlaient à voix haute. C'est incroyable le bruit
que peut faire un hôpital. On a l'impression que la tête va exploser.J'ai
ouvert les yeux comme une poupée de porcelaine, d'un seul coup.
L'infirmière a crié : «C'est pas possible?» J'ai demandé : « Où sont mes
enfants? » L'infirmière est partie en courant. Elle est revenue avec deux
médecins, qui m'ont demandé si je me souvenais de mon identité. J'ai
éclaté de rire. J'étais tout à fait consciente et j'ai eu de la peine à les
croire lorsqu'ils m'ont dit que l'on avait commencé par m'emmener à la
morgue... Longtemps, je n'ai parlé à personne de ce que j'avais vécu
de l'autre côté. Cela ressemblait à un rêve, mais au fond de moi je
savais que ce n'était pas le cas. Quand j'ai ouvert les yeux, j'étais
habitée par une joie, une force de vie colossales, une envie de dire à
tout le monde : «Mais arrêtez de vous lamenter, ça ne fonctionne pas
du tout comme vous croyez! » Ensuite, je me suis mise à remarquer
toutes sortes de choses que je ne voyais pas auparavant. Tout captait
mon attention. Plus que tout, j'adorais regarder grandir mes enfants.
Pour moi, leurs respirations étaient devenues une chanson.


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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeVen 18 Avr 2008, 18:35

C'est à ce moment là qu'ont commencé à se déclencher des phénomènes
très particuliers. Par exemple, un jour, le téléphone sonne juste avant que
j'aille déjeuner (c'est le moment où l'on a une chute du taux de sucre;
or l'hypoglycémie est un état où l'on se dédouble facilement). C'est une
personne que je n'ai jamais vue auparavant. Sans réfléchir, je lui dis:
«Qu'est-ce que j'aime votre robe rouge! » Elle est étonnée : «
Comment le savez-vous? » J'ai aussitôt changé de conversation,
moi-même assez inquiète. Comment expliquer ce don de voyance? Je
me suis mise à avoir des états de clairvoyance de plus en plus souvent,
à n'importe quel moment, dans le métro, dans la rue. Je souffrais le
martyre, je n'arrivais plus à dormir. Finalement j'en ai eu marre et je
suis allée voir un psychiatre. Après m'avoir examinée, il m'a dit que je
n'étais pas folle. Ça m'a un peu rassurée. Le problème, c'est que plus
je refusais ces visions, plus j'en avais. Je ne voulais pas devenir
Madame Irma ! Un jour, je suis allée voir un kinésithérapeute, pour
mon dos. J'ignorais que c'était aussi un médium. Sans que je lui dise
quoi que ce soit, il m'a fait comprendre que ce que j'avais vécu n'était
pas un rêve, mais une réalité tangible, et qu'il fallait que je me mette à
travailler sérieusement. En sortant de chez lui, je ne voyais plus les gens
en transparence. Le fait d'en avoir parlé m'avait fait accepter mes
nouveaux talents. Mon angoisse s'est calmée.Un soir, j'étais chez moi,
dans la salle de bain, lorsque j'ai eu l'impression qu'une chape de
plomb me tombait sur les épaules. J'ai pris le crayon gras pour les
yeux, je me suis mise dans un coin et j'ai écrit, sous la dictée, sur un
bout de papier. Au fil des mois, puis des années, j'ai transcrit ainsi des
milliers de messages en écriture automatique. Des messages le plus
souvent éblouissants de joie. Ma vie a complètement changé. J'ai
ouvert une école de comédie musicale tout à fait unique en son genre
en Europe grâce, je dois dire, à un nombre incroyable de «miracles».
Quant à mon travail spirituel, c'est désormais d'aider les gens à lâcher
prise, pour passer dans un sens ou dans un autre. Il faut aider les
mourants à traverser le rideau de la peur et des attachements, mais il
faut aussi dialoguer avec les morts, avec respect. Eux aussi, nous
pouvons les aider.
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Serena

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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeDim 20 Avr 2008, 05:49

Dernier témoignage de cette série (les autres se
corroborant plus ou moins) ,celui-ci ,un peu long
certes mais très explicatif quant aux Mondes de
L'au-delà et les possibilités proposées aux âmes
selon leur évolution.


4 Dovan

C'était une période où j'étais complètement épuisé, aussi bien
physiquement que mentalement. Malgré l'immense respect que je
nourrissais à l'égard de la vie et du passage de la mort depuis ma
première NDE, survenue quelque sept ans plus tôt,lors d'une
pneumonie,j'ai eu envie de mourir.A vrai dire,j'avais aussi une sorte de
nostalgie; j'étais tenaillé par le désir de retrouver cette atmosphère de
paix que l'on ressent après la mort. Il me semblait ne pas avoir d'autre
issue que de mettre fin à mes jours. J'étais spirituellement à ce point
malade que tous mes choix de vie me paraissaient soudain
insupportablement lourds. Avec un très grand calme, je me suis
procuré les barbituriques adéquats et les ai avalés tout en demandant
aux entités invisibles de me guider dans ce nouveau passage. Mon
premier souvenir est celui du bruit de la sirène de l'ambulance. Dans
celle-ci se trouvaient, en dehors de l'ambulancier, deux amies qui
m'avaient découvert inanimé. J'entendais dire: « Plus vite, plus vite, il
me file entre les doigts! » Je me rendais compte que l'ambulance roulait
très vite, c'est par miracle qu'elle réussit à éviter un camion qui venait
de brûler un feu rouge.A la clinique, on me fit un lavage d'estomac et
l'on me mit en réanimation. Comme la première fois, je contemplais la
scène d'en dehors de moi. Quelqu'un a dit: «Cela n'a plus de sens, c'est
trop tard! » Pendant ce temps, trois entités m'apparurent : l'oncle qui
m'avait élevé depuis mes dix ans, mon père véritable - dont je parlerai
après - et mon jeune frère, celui-là même qui m'avait déjà accompagné
lors de mon premier passage. Il me fut dit que 'on prendrait soin de
mon corps jusqu'à ce que j'aie pu faire un choix (Je ne compris pas
immédiatement cette remarque). Avec la rapidité de la pensée (le
temps et l'espace disparaissent dans ce monde), je me retrouvai
soudain dans un grand espace. Celui là avait quelque chose
d'indescriptible, il était à la fois limité et pourtant comparable à un
horizon qui recule sans cesse. Il régnait là une lumière légèrement
teintée de vert, tamisée, mais ni porte ni fenêtre, ni la moindre
ouverture. Tout respirait pourtant une atmosphère de calme, de paix et,
surtout, de parfait amour. Mes sens ne formaient plus qu'un. Je ne peux
mieux décrire cela qu'en parlant d'un être total (du verbe être).
Soudain, je ressentis de l'angoisse. Mon frère me dit: « Ne crains rien
sois sans angoisse. » Je répondis: «Bien, je n'ai plus d'angoisse.» A
quoi il me fut répondu : « Ici, il n'y a pas de masques derrière lesquels
t'abriter, nous connaissons toutes tes pensées, tes états d'âme, tes
sentiments. » En fait, nous ne prononcions aucun mot et
communiquions exclusivement par télépathie. Il m'était également
transmis qu'ici on ne jugeait ni ne condamnait; le seul qui jugeait, c'était
moi-même. Personne ne fait notre évolution à notre place, ni ne nous
oblige à quoi que ce soit. C'est une évolution qui progresse de
soi-même, en conformité logique avec notre cheminement personnel,
selon des lois cosmiques de cause et d'effet. L'espace était rempli
d'autres entités, qui me semblaient toutes asexuées et qui suivaient des
sortes de cours, par petits groupes. Je compris que si l'on pouvait
assimiler cet enseignement, il était possible de ne pas subir d'autres
incarnations. La question n'était pas, comme j'aurais pu le croire, de
«s'affranchir de la matière» ; habiter ou non, à nouveau, un corps
physique ne relevait pas d'un système de « mieux » ou de « meilleur »,
mais concernait uniquement l'évolution propre à chacun. Du peu de
souvenirs exprimables qu'il me reste, je dirais qu'il existe une hiérarchie
de sphères (de niveaux de connaissance), à l'intérieur de laquelle les
entités inférieures ne peuvent pas entrer en contact avec les entités
supérieures, mais où le contraire est possible. A comparer avec
l'enseignement scolaire: un enfant de petite classe ne sait rien faire dans
une grande classe, mais le contraire n'est pas vrai. lentement je fus
conduit en un endroit, tout autour duquel tournaient des entités. Au
milieu de celles-ci s'en trouvaient trois dont je ressentis qu'elles
devaient être très sages. On m'interrogea sur différentes choses. Par
exemple, on me demanda si je pensais déjà en quatre dimensions --
ou si je connaissais le monde de la couleur et des sons -- ou bien si je
savais s'il existait des mondes dans les mondes -- et encore d'autres
questions qui dépassaient mon entendement. L'atmosphère était
paisible : respect pour ce que tu es, compréhension pour les petitesses
humaines; ni jugements ni condamnations. Je vis que l'on doit passer
par tous les stades pour atteindre le but final : la perfection, le divin, la
communion avec..comment dire? l'énergie primaire? C'est difficile à
nommer, je ne trouve pas les mots. A moi, il fut donné le choix de
terminer cette incarnation ou de poursuivre, c'est-à-dire de mourir
avant je connaître une nouvelle incarnation. Il me fut donné de
comprendre qu'en raison de mon suicide, cette réincarnation serait plus lourde.




Dernière édition par Serena le Jeu 24 Avr 2008, 23:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeDim 20 Avr 2008, 05:55

Aucune pression n'était exercée sur moi. C'était comme ça. Je
passai en revue mes vies antérieures qui m'étaient montrées par flashes
et je sus celles qui allaient suivre. Si ie décidais de revenir tout de suite
sur le plan physique, j'avais la mission de raconter aux gens ce que
j'avais vécu, de témoigner. Le problème, c'est que j'avais reçu la même
mission lors de ma première NDE, sept ans plus tôt, et que cela n'avait
rien donné. Il me fut dit: « Sois patient. Aie confiance en toi. » J'eus
confiance. Je compris qu'il était indispensable, pour atteindre le but, de
ne pas sauter les étapes. Tout doit être compris et chaque étape
intégrée en son temps, pour que puisse se révéler la vision de la
totalité. Le sentiment d'amour qui se dégageait de toute l'expérience
était si grand, qu'il est hors de question de l'exprimer par des mots.
Ensuite, je me suis retrouvé dans un espace plus exigu que le
précédent. La lumière y était encore plus paisible. Je sentais que
j'aspirais de l'énergie positive. Soudain, j'éprouvai une sensation de
soif. Celle-ci fut immédiatement assouvie. Je pouvais créer par la seule
force de ma pensée ! Puis je fus avec mon frère dans une prairie
couverte de fleurs magnifiques aux coloris sans équivalents terrestres.
L'air que je respirais était extraordinairement pur. Tout vibrait d'énergie
positive. C'est alors qu'arriva mon père véritable. Je ne l'avais jamais
vu auparavant, mais je savais qu'il était mon père. Dans un flash, je vis
une image: ma mère quand elle avait vingt-cinq ans, dans un camp de
concentration, en Pologne. Une rencontre unique et fugitive avec un juif
russe, déporté comme elle... je suis le fruit de cette rencontre. Je n'ai
pas vécu cela comme un choc, mais comme autant de réponses à des
questions non résolues. J'avais toujours eu 'impression que mon père
n'était pas mon père véritable. On ne m'avait rien dit. Voilà un an à
peine que j'ai reçu la confirmation, par ma mère, de la justesse de la
chose. Ensuite, j'ai eu avec mon frère de longues conversations. Ce qui
est étrange, c'est que je n'en ai gardé aucun souvenir, comme un
enregistrenent volontairement effacé. Finalement, on m'a fait
comprendre que j'allais mener cette vie jusqu'au bout, et qu'il ne fallait
pas briser le lien qui me reliait à mon corps : une espèce de corde
imaginaire, bleu argenté. Lorqu'on décède, on brise cette corde,
séparant ainsi l'esprit du corps. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'on est
vraiment mort. On me reconduisit donc vers mon corps. Ce fut très
pénible. Les médecins m'avaient relié à un tas d'appareils et je ne
pouvais pas me réintégrer par la voie normale, à savoir le plexus Je ne
savais pas comment m'y prendre. Il faut préciser que , sitôt que je
m'approchais de mon corps, je ressentais une douleur intense qui me
faisait m'en écarter vivement! Quand enfin je réussis à réintégrer mon
corps, les appareils médicaux le signalèrent à la seconde. Les
réanimateurs entrèent illico en action. J'entendis: «Il a une légère
réaction. Avertissez le cardiologue! » Cela faisait trois jours que j'étais
dans le coma. Je n'en suis éellernent sorti que trois jours plus tard. Six
jours d'absence. Pendant tout ce temps, ma mère m'avait veillé dans la
chambre où j'entendais absolument tout ce qui se disait.J'insiste: on
peut entendre chaque mot, quand on se trouve dans le coma. C'est une
situation qui peut être terrible : vous appelez, vous criez, mais nul ne
s'en aperçoit. Comme dans le pire des cauchemars. Juste avant l'instant
où j'ai rouvert les yeux pour la première fois, ma mère est venue et m'a
dit: «Tu es de retour. Je suis contente que tu aies décidé de rester ici. »
Je lui ai reparlé de cette phrase plus tard, elle ne s'en souvenait pas.
Après deux opérations pulmonaires graves, j'ai encore passé six
semaines en soins intensifs, suivies d'encore six semaines dans un autre
service, avant de pouvoir quitter la clinique. Il m'a fallu plusieurs mois
supplémentaires pour retrouver un état physique normal. J'ai rapporté
mon expérience à plusieurs reprises aux médecins et aux infirmières.
J'ai décrit les appareils présents dans la salle de réanimation,
minutieusement répété tout ce qui y avait été dit. Ils écoutaient mon
histoire puis cherchaient à me faire comprendre que c'était «une
réaction normale» aux médicaments reçus, aux fièvres intenses et
prolongées et aussi à l'état comateux. Bref, ils ne m'entendaient pas.
J'ai pu discuter de cette question avec une religieuse de nuit. Elle me
déclara: « Ne fais pas d'effort inutile. Ni la formation des médecins, ni
celle des infirmières n'est orientée vers cela. » Du fait de mon travail de
psychothérapeute, j'ai eu la possibilité de parler avec d'autres gens qui
ont connu une NDE.J'ai pu ainsi plus facilement intégrer mes propres
expériences et me dégager du fardeau du silence. Les personnes qui
n'ont pas eu la possibilité de relater leur expérience et qui sont traitées
de folles par leurs familles ont besoin d'être accueillies. Heureusement,
nous avons maintenant, ici en Belgique, une structure d'accueil et des
journées d'information, organisées par lANDS.
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MessageSujet: Re: NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages   NDE, DEFINITIONS DE LA MORT , l Euthanasie...:Témoignages Icon_minitimeDim 20 Avr 2008, 06:30

IANDS-France est une association régie par la loi de 1901, fondée en octobre 1987, à l'initiative d'Evelyne-Sarah Mercier, avec Louis-Vincent Thomas et Hélène Renard. Dirigée par Louis-Vincent Thomas, Professeur d'anthropologie sociale à la Sorbonne, en tant que Président jusqu'à sa mort en 1994, et Evelyne-Sarah Mercier, en tant que Directrice puis Présidente jusqu'en 1995 ; l'association a assuré un service minimum d’informations de 1995 à 1998. Evelyne-Sarah Mercier en est redevenue présidente
depuis octobre 1998.
D'origine américaine, IANDS est maintenant un réseau international d'associations dédiées à la même recherche mais juridiquement indépendantes, aux États-Unis, au Québec, en Colombie Britannique, en Belgique, en Australie, en Allemagne...

Il semble aujourd'hui que nos efforts commencent à porter leurs fruits. Même si elles ne sont toujours pas élucidées, l'existence des EMI est dorénavant reconnue par la grande majorité de la communauté médicale et scientifique.


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William Blake



IANDS traite aussi des EHC ( Expérience Hors du Corps)
et des ECM (Etats de Conscience Modifiés)

L'Expérience Hors du Corps (OBE: Out of Body Experience) est une forme de conscience "déconnectée" du corps physique où le sujet est non seulement son propre observateur extérieur mais aussi celui de son environnement immédiat; lorsque que le sujet accède à d'autres environnement, réels ou plus hypothétiques, on parle alors de "voyage astral". Cette expérience est fréquemment l'amorce d'une EMI (phase autoscopique), cependant elle n'est pas nécessairement liée à un danger de mort imminente même objectivée (Fear Death Experience), elle peut-être plus ou moins spontanée voir fréquente chez certains sujets.


L'État de Conscience Modifié

S'il est difficile de donner une définition rigoureuse de la conscience, c'est qu'elle se présente comme mouvante et au mieux peut-on tenter de la décrire comme multiforme. Ainsi parle-t-on des cycles du sommeil: endormissement, sommeil profond ou paradoxal et… de leurs troubles comme la "paralysie du sommeil" ou "l'intrusion du sommeil paradoxal en phase d'endormissement", troubles qui ne sont pas à priori des EHC caractérisées mais seraient des "ECM hors-veille".
A l'état de veille, l'ECM peut se produire spontanément ou être déclenché par diverses méthodes allant de la simple relaxation à la prise de psychotropes (alcool et médicaments inclus), en passant par diverses formes de méditation ou de concentration (visualisation et auto-hypnose), des pratiques psychophysiologiques comme l'hyperventilation, etc.
Un "choc" psychique voir physique peut en être le facteur originel mais déstabilisant car, impromptu, il va créer une discontinuité cognitive chez le sujet qui va s'en trouver "libéré du connu"… et "pire": parfois pour le meilleur!

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