ANTAHKARANA
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Gnose et Spiritualité
 
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 Masculin et féminin : la bi-unité

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AMBRE
Sphinx
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Sphinx




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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Mai 2008, 21:13

Citation :
« Abandonner la féminité consiste à passer du plan terrestre au plan céleste. C’est uniquement au niveau céleste que se réalise l’unité » - « Ce n’est ni l’homme ni la femme qui sont faits à la ressemblance divine, mais seulement l’androgyne, l’être intégralement bisexué ». Ces deux citations, respectivement de Marie-Madeleine Davy et de Nicolas Berdiaev traduisent la réalité d’une expérience spirituelle distincte de l’expérience mystique, que l’on doit appeler sophianique ou gnostique.


Pas le moins du monde, c'est uniquement à travers le plan terrestre, matériel, que peut naître l'unité! Le Céleste doit être harponné, et amené ici, maintenant, dans la réalité matérielle du monde.

Car ce n'est pas l'immanence qui doit répondre à la transcendance, mais la transcendance qui doit répondre à l'immanence!

Ce n’est ni l’homme ni la femme qui sont faits à la ressemblance divine, mais le Couple, et non pas la chimère androgyne indifférenciée!

Le texte ci-dessus traduit une expérience spirituelle distincte de l’expérience mystique, que l’on doit appeler régressive et confusionnelle. Cette expérience provient de la méconnaissance des lois dialectiques.


L'expérience gnostique authentique est l'expérience dialectique du Couple Sacré.


Amitié,

steph
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Sphinx




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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Mai 2008, 21:20

Citation :
« Est « moine », « seul », « solitaire » tout homme qui, parvenu à l’unité, épouse la Sophia. »



La solitude ne doit pas être la couverture d'une négation de la Personne, mais au contraire l'appui de la reconnaissance intégrale de la Personne.

Cette reconnaissance intégrale ne peut provenir que de la reconnaissance de l'égalité dans la complémentarité. Et donc, cette reconnaissance ne peut pas faire l'impasse sur l'affirmation des sexes au niveau de la Personne!

Celui qui recherche la Sophia dépersonnalisée refoule en réalité la reconnaissance de l'autre dans sa différenciation complémentaire.

C'est une approche qui est donc nihiliste.


L'intégration de la séparation ("solitude") est ce qui permet dialectiquement de fonder de vrais liens, donc une vraie reconnaissance interpersonnelle. Il ne s'agit donc pas d'épouser un principe dépersonnalisé et de ce fait faussement sexué.


Amitié,

steph
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008, 10:29

Bonjour Steph et vous tous,

Citation :
il s'agit d'une approche régressive niant la nécessité éthique de la sexuation, niant la réalité de l'identité de la Personne féminine,

Croies tu vraiement que Marie Madeleine Davy,grande gnostique,en nous partageant ce texte ,"nie" l identité de la Personne féminine?
Dire que ce texte est "nihiliste" est il juste?

Tu parles souvent de "régression",et j entend bien ce que tu m expliques ,mais cette "régression" n était elle pas "incontournable" pour vivre "l expansion divine" ?

Tous ces "grands chercheurs" d antan ,ne nous mettent ils pas sur des pistes, sur la "voix" que nous arpentons aujourd hui à la lumière de leur "témoignage vivant",ne sommes nous pas ,dans cette incarnation,la résultante de ce que nous avons déjà "éprouvé",ce qui à mes sens ne mérite pas le terme de "régression".La "chute de la Sophia" et sa redemption actuelle avec l ère du féminin qui s expanse mérite "réflexion" .
Je sais pour en discuter souvent avec toi que tu es en accord sur ce point,cependant ton approche dialectique et les termes que tu utilises parfois cognent à mes oreilles de Femme " sensible"!(j ai pas dit "senti-mentale",LOL).

Comment comprends tu les termes de Jacob Boehme de "vierge masculine"?

Citation :
La solitude ne doit pas être la couverture d'une négation de la Personne, mais au contraire l'appui de la reconnaissance intégrale de la Personne.

C est une "vibrance de tous les instants" pour moi rassures toi!



Merci de nous partager tes réflexions,tes visions !
t Ambrasse

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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008, 11:40

Bonjour Ambre,

Je me permets de donner "ma" réponse à ta question :

La "vierge masculine" est aussi l"Eve sacerdotale", la "femme solaire" etc, tous ces termes humains tentent de décrire la même réalité...représentée également par la Lettre Hébraïque "Hé" qui est l'essence du féminin ré-unifié.

Diane
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Sphinx




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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008, 12:24

Bonjour Ambre,


Citation :
Croies tu vraiement que Marie Madeleine Davy,grande gnostique,en nous partageant ce texte ,"nie" l identité de la Personne féminine?

Oui, mais peut-être sans le conscientiser. Le chant des sirènes est très envoûtant.

Citation :
Dire que ce texte est "nihiliste" est il juste?

Tout ce qui nie un aspect de la réalité personnelle, tout ce qui désintègre la Personne est nihiliste.

Citation :
Tu parles souvent de "régression",et j entend bien ce que tu m expliques ,mais cette "régression" n était elle pas "incontournable" pour vivre "l expansion divine" ?

Non, la régression n'est pas incontournable!

La confusion est inévitable... mais à partir d'un point de confusion, on peut évoluer, ou régresser. Or, dans un système didactique, il est impliqué que les êtres doivent évoluer, et ne régressent pas. La Tolérance face à leurs erreurs repose sur cette implication d'évolution. Tout être régressif sort du cadre didactique. Toute approche régressive peut menacer l'évolution.

Citation :
Tous ces "grands chercheurs" d antan ,ne nous mettent ils pas sur des pistes, sur la "voix" que nous arpentons aujourd hui à la lumière de leur "témoignage vivant",

Nul n'est plus grand chercheur qu'un autre. Un chercheur est quelqu'un qui cherche.


Citation :
ne sommes nous pas ,dans cette incarnation,la résultante de ce que nous avons déjà "éprouvé",ce qui à mes sens ne mérite pas le terme de "régression".La "chute de la Sophia" et sa redemption actuelle avec l ère du féminin qui s expanse mérite "réflexion" .

La "chute de la Sophia" n'est pas une chute, mais simplement la Flamme féminine Créatrice ouvrant la Tolérance divine à la confusion de ses enfants.

La confusion infantile est inévitable, et requiert Tolérance de la part des parents métaphysiques, surtout par l'entremise de la Mère. Le Père représente le modèle existentiel qu'il faut intégrer.

Mais la Tolérance à la confusion infantile implique une évolution de la confusion infantile vers la discrimination, et non pas une régression vers la confusion la plus complète!

L'ère de la libération de la féminité correspond au moment où la Tolérance se termine, et où l'émancipation est requise.

Citation :
Comment comprends tu les termes de Jacob Boehme de "vierge masculine"?

Eventuellement comme une chimère régressive. Mais il faudrait tout le contexte de cette expression pour ne pas s'en faire une idée hâtive!



Citation :
Dans l’expérience sophianique, l’homme (vir) doit connaître sa propre âme féminine et quant à la femme elle doit devenir virile. Que l’on soit homme ou femme, c’est l’état de l’homme intégral qui est visé finalement, celui de l’Adam primordial, d’avant la naissance d’Ève,

On voit clairement que ce qui est préconisé est une voie régressive vers l'indifférenciation originelle. Je pense que c'est vraiment évident!


Bisouxxx,

steph
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008, 12:31

Merci Diane et Steph,

pour la citation :"...est l état de l homme intégral qui est visé finalement,celui de l Adam primordial,AVANT la NAISSANCE d Eve"

...donc éventuellement ,peut on supposer le couple Adam /Lilith ?

La resurgence de la femme primordiale?
Sa re-naissance,sa re-co-naissance enfin?

richel
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Mai 2008, 13:18

Bonjour Ambre,

Citation :
...donc éventuellement ,peut on supposer le couple Adam /Lilith ?

Selon moi, non! Parce qu'Adam et Lilith se sont combattus parce que précisément, ils étaient en totale confusion dialectique l'un par rapport à l'autre!

La confusion des polarités crée la division, et la chute vers la dualité (naissance d'Eve, l'inconscient).

Donc, un retour à avant la naissance d'Eve constitue un retour à une confusion fondamentale des polarités, la discorde d'Adam et Lilith, en raison d'un manque total d'intégration de la différenciation sexuée.


Il ne faut pas "retourner", il faut aller de l'avant, et affirmer l'intégration de la sexuation, de sorte de former un vrai Couple, qui n'était que potentialité désunie à l'origine, par manque d'affirmation de l'identité sexuée.

Citation :
La resurgence de la femme primordiale?
Sa re-naissance,sa re-co-naissance enfin?

Pour authentifier cette reconnaissance, tu conviendras avec moi qu'il ne faut pas retourner vers l'indifférenciation qui nie cette reconnaissance!


Amitié,

steph
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Juil 2008, 14:14

suite à la relecture de ce sujet,



Citation:
Dans l' Enseignements Oriental, la Fraternité Universelle est considérée comme le grand idéal. Dans l'Enseignement des Mystères Chrétiens de l'Occident, l'Amitié Universelle est l'idéal. Le Christianisme doit être une religion cosmique, et non une religion de race, et ses enseignements ésotériques sont destinés à devenir universels. Selon l'Enseignement Occidental, le Christ sera le chef de la prochaine Grande Epoque, et Il reviendra, non dans un corps physique, mais dans un "corps de l'âme" (sôma psuchikon) ainsi que l'enseigne Paul dans la première Epître aux Corinthiens (15:44). Ce véhicule est formé d'éther, et lorsque l'homme aura développé une conscience éthérique de manière à pouvoir rencontrer le Christ "face à face", Il apparaîtra.

https://antahkarana.forumactif.com/dites-moi-f9/jesus-christ-t324.htm

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Fuxi_nuwa001
Les deux bustes unis avec un bras dressés figurent une coupe.
http://lemuseemanicheen.blogspirit.com/archive/2006/09/04/l-arbre-de-vie.html
Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Fuxi_nuwa-coupe
Cette peinture replace la figure du graal en l’homme, au sommet du feu du serpent de la nouvelle conscience, formé des deux courants masculin (le soleil) et féminin (la lune). Le sympathique se compose en effet de deux cordons nerveux situés à gauche et à droite de la colonne vertébrale, partant d’un point au dessus du bulbe rachidien, dans la sphère d’influence directe de la pinéale.
Ces deux cordons forment en fait deux champs distincts. Le premier champ, à droite de la moelle épinière, est créateur. Il donne l’impulsion et a une fonction masculine. Le second champ, à gauche, à pour fonction de manifester et a une fonction féminine. Les anciens Aryens les appelaient "Pingala" et "Ida".
Chez le candidat aux mystères transfiguristiques, les deux cordons du grand sympathique se joignent au cours d’un lent processus de changement. L’élément créateur et l’élément manifestateur s’unissent ; le masculin et le féminin deviennent ainsi anatomiquement une unité, pour former finalement une trinité quand, sans forcer, tout naturellement, par la voie de l’endoura, l’ancien feu du serpent du système vertébral habituel s’éteint pour faire place, là aussi, au feu du renouvellement. [
2]

On peut retrouver cette union du masculin et du féminin chez Wolfram von eschenbarch au travers des différents mariages à la fin du roman : mariage de Perceval et de Condwiramour ; mariage de Clarissant et du Guiromelant en même temps que le mariage de Gauvain et d’orgueuluse ; mariage de Feirefils et de Repanse de joie, la porteuse du Graal.

par Yohann
http://www.graal-initiation.org/spip.php?page=print


et ceci par


François Favre, mai 2005
extrait de http://manicheism.free.fr/maniblog/miracle2.pdf
La peinture suivante, datant aussi du VIII[size=12]Ï siècle, provient de la nécropole chinoise d’Astana, près de Turfan : elle représente Fuxi, l’empereur chinois légendaire à qui l’on attribue, entre autres choses, l’invention du Yi King, et Nuwa, sa soeur et épouse, enlacés au milieu des constellations, entre le Soleil et la Lune. Les deux personnages aux corps de serpents sont ici figurés en géomètres de l’univers, Fuxi brandissant l’équerre et le fil à plomb tandis que Nuwa tient le compas.
Dans une autre fresque murale, provenant de Dunhuang, nous retrouvons Fuxi et Nuwa, représentés cette fois sous forme humaine : vêtus d’une ample tunique, les deux déités aux corps de serpent ont chacun devant la poitrine, un cercle figurant le soleil et la lune ; à gauche, Fuxi, avec le soleil orné d’un corbeau, tient en main une équerre et un fil à plomb ; à droite, Nuwa lui fait face, et brandit dans sa main droite le compas. Sur cette peinture, ils se tiennent tous deux autour de Mani, la perle magique, taillée comme un diamant et placée à l’intérieur d’un vase qui se dresse vers le ciel. Dans la légende qui accompagne la photo le commentateur indique que « le prophète Mani est ici représenté en compagnie de Fuxi, le dieu du Soleil, et de Nuwa, déesse de la Lune ». Au même endroit, nous pouvons encore contempler une fresque, où Mani, la perle aux pouvoirs mystérieux, s’épanouit au coeur d’une fleur de lotus en forme de vase.
Ces différentes représentations sont troublantes à plus d’un titre : il est d’abord étonnant de voir associées, dans un contexte typiquement oriental, différents symboles caractéristiques de l’ésotérisme occidental, comme le caducée, l’équerre, le compas et le fil à plomb. Ceux-ci évoquent spontanément la Franc-maçonnerie, mouvement qui n’apparaîtra officiellement en Europe qu’en 1723 !
L’on sait que les Francs-maçons se font appeler « fils de la Veuve », en hommage à Horus, le fils d’Osiris et Isis dans les mystères égyptiens, et à Hiram, le fameux constructeur du temple de Salomon. Mais l’on sait moins que Mani, comme Mahomet, a aussi été désigné par ses disciples comme « fils de la Veuve » (Mani lui-même qualifie ainsi Jésus dans un chapitre spécial du Livre des Mystères1).
Nous en voulons pour preuve le récit apocryphe de la vie de Mani, rapporté dans les Acta Archelaï. Celui-ci mentionne que c’est à l’âge de 12 ans que le sage et pieux Corbicius, orphelin adopté par une veuve d’origine persane lors de sa septième année, change son nom pour celui de Mani, « afin d’effacer, est-il dit, le souvenir de son esclavage ». On notera que c’est aussi à l’âge de 12 ans, que le jeune Mahomet, orphelin de naissance, est reconnu formellement comme le « Sceau des Prophètes » – au même titre que Mani – par un moine probablement manichéen du nom de Bohaïra (ce qui signifie en syriaque : « l’Elu »). La rencontre eut lieu à Bosra, en Syrie, « sous l’arbre » du monastère.
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Avr 2009, 08:35


Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Fou-hi
Ils ne sont plus face à face....




Représentation de Fou-hi, inventeur des huit trigrammes primitif du Yi King,
Et sa sœur-épouse Niu-koua qui créa les hommes après le déluge,
tua le monstre-dragon Kong-kong et répara le ciel ébranlé.
Composition de J. Buhot
exécutée d’après un bas-relief de l’époque Han (Chine).
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Avr 2009, 14:00

Ces personnages évoquent beaucoup le signe du Capricorne, avec une queue de poisson, voisine d'une queue de serpent...
.
Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Capric10
.
ainsi que la rationalité du Capricorne par le compas et l'équerre.
Fuxi et Nuwa représenteraient-il une union saturnienne?





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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMer 06 Mai 2009, 08:10

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Rebis

* Rebis alchimique, produit par l'union du Roi (le Soufre) et de la Reine (le Mercure).
ARDHANARISHVARA : « le Seigneur à moitié femme » - Shiva est la Totalité originelle, et son énergie créatrice, Shakti, est inséparable de lui. Ensemble, ils forment une unité androgyne, Ardhanarishvara. Celle-ci est représentée soit comme un seul être androgyne (l'iconographie montre une bisexualité latérale, similaire aux représentations alchimiques occidentales du Rebis *), soit comme un couple enlacé, mais c'est toujours de la complémentarité des deux pôles, masculin et féminin, négatif et positif, passif et actif, dont il s'agit.

extrait de http://www.les-108-upanishads.ch/glossaire.html

pour rappel cette image

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Fou-hi
Ils ne sont plus face à face....




Représentation de Fou-hi, inventeur des huit trigrammes primitif du Yi King,
Et sa sœur-épouse Niu-koua qui créa les hommes après le déluge,
tua le monstre-dragon Kong-kong et répara le ciel ébranlé.
Composition de J. Buhot
exécutée d’après un bas-relief de l’époque Han (Chine).
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Jan 2010, 20:58

sujet replacé de Janvier 2008


Eros et Psyché


Ou un vieux conte très moderne.

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Erospsychebyblackeribo6

Psyché (en grec ancien Ψυχή / Psykhế) est un personnage mythologique qui apparaît dans le roman d'Apulée, les Métamorphoses, épisode probablement inspiré d'un original grec.
Psyché est un mot grec souvent traduit par âme!


Psyché, jeune fille dont la beauté surpassait celle de toutes les autres, ne trouvait pas de fiancé parce que sa perfection effrayait. Ses parents consultèrent l'oracle: il faut la vêtir comme pour un mariage et l'exposer sur un rocher, au sommet de la montagne où un monstre viendra la prendre pour épouse. On la mène à l'endroit désigné au milieu d'un cortège funèbre et elle y reste seule. Emportée dans les airs par un vent léger jusqu'au fond d'une profonde vallée, dans un magnifique palais où des voix se mettent à son service comme des esclaves. Le soir, elle sent une présence près d'elle. Elle ne le sait pas mais c'est le mari dont a parlé l'oracle. Il ne lui dit pas qui il est, il lui dit simplement que si elle le voit, elle le perdra pour toujours. Les jours et les nuits passent. Psyché est heureuse. Elle veut revoir ses parents et obtient la permission de revenir parmi eux quelques jours.

Toutes les nuits, Psychée est visitée par Eros qui la quitte dès l'apparition de l'aurore. Rien ne manque au bonheur de Psychée sinon de connaître le visage et le nom de son amant nocturne.

Une nuit, poussée par la curiosité, elle allume une lampe et découvre endormi le plus beau des Dieux. Surprise, elle laisse tomber sur lui un peu d'huile brûlante. Aussitôt le Dieu s'éveille et disparaît.L'amour découvert, éveillé, s'enfuit. Dès cet instant, Psychée devra subir toute une série d'épreuves qu'elle devra surmonter, mais avec l'appui secret d'Eros qui l'aime toujours.

Psychée symbolise ici l'âme humaine incarnée et donc, éveillée à la réalité physique (elle tient dans sa main une lampe allumée). Et ce Dieu qui disparaît, symbole de son double divin, de sa conscience divine, Psychée devra le rechercher dans son cœur tout au long de ses nombreuses expériences terrestres, jusqu'à ce qu'elle réussisse enfin, à l'éveiller en elle.


Commencent les malheurs de Psyché: Aphrodite lui impose des tâches de plus en plus difficiles pour la tourmenter. Mais Eros et Psyché ne peuvent s'oublier. Alors Zeus donne à Eros le droit d'épouser Psyché. Ils se marient et Psyché se réconcilie avec Aphrodite...Les jeunes mariés auront une fille : Volupté.

Eros et Psyché, une histoire où l'amour triomphe

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Thevineyarduy9amourri3



Les histoires d’amour qui hantent les romans depuis des siècles, prennent leurs sources dans les récits mythiques. Aphrodite, Déesse de l’amour, y joue un rôle plus ou moins direct, toujours passionnel, mettant l’accent sur son exigence de pouvoir sur les cœurs et les désirs.
Les mythes présentent aussi des thèmes fantasmatiques intemporels. Enlèvement, rapt, amour les yeux bandés,vulnérabilité de l’amant ou de l’amante, dangerosité de la femme, transgression de l’interdit, tout est déjà là, prêt à franchir allègrement les siècles…
Psyché, qui signifie « âme » en grec ancien, est représentée sous les traits d’une ravissante jeune fille munie d’ailes de papillon, un peu à la manière dont on représente les fées dans les contes anglo-saxons. ...
Lire le mythe entre les lignes
Chaque détour de l’aventure de Psyché révèle des métaphores qui renvoient à une certaine vision du monde réel et imaginaire. Par exemple, l’acharnement de l’héroïne à vouloir retrouver son amour, et la récompense de ses efforts, évoque l’immortalité de l’âme qui triomphe des épreuves que ses erreurs ont engendré. La curiosité de Psyché la pousse sans arrêt à commettre des fautes qui, paradoxalement, vont lui permettre d’affronter sans cesse de nouvelles épreuves, jusqu’à atteindre la « perfection »…Le personnage de Psyché est une incarnation de l'âme avec ses élans, ses contradictions, ses secrets...La Psychologie se donne pour ambition d'explorer cet univers...


L'insatiable curiosité de Psyché est aussi une métaphore du désir amoureux sans cesse en éveil qui conduit à prendre des risques…
De nombreux détails évoquent quant à eux, un lien puissant entre « aimer » et « s’abandonner aveuglément au plaisir » pour atteindre le « bonheur ». Psyché, au début de son aventure est livrée à un « monstre », elle accepte son destin et se trouve alors transportée jusqu’en un séjour paradisiaque. On peut comprendre ce récit comme une métaphore de l’accession au plaisir : s’abandonner, se laisser aller, pour mieux s’envoler vers le « 7ème ciel ! ». Un peu plus tard, elle doit accepter de s’abandonner « aveuglément » à son amant, faire confiance à ses sensations et non à ses savoirs, pour que la magie de l’amour perdure.
Lire les aventures amoureuses de la mythologie conduit le lecteur curieux à travers les chemins de traverse . C’est un retour aux sources des fantasmes qui hantent depuis lors l’imaginaire érotique.


ceci aussi
Jacqueline Kelen dévoile l'absence d'amour vrai qui régit les rapports
hommes-femmes.
Hommes au bois dormant
Par Jacqueline Kelen
https://antahkarana.forumactif.com/vous-avez-aime-f10/la-beaute-est-une-manifestation-privilegiee-de-dieu-t77.htm








sources et texte intégral


http://www.cosmovisions.com/$Psyche.htm

http://www.alain.be/texte_integral.html

http://mythologica.fr/grec/psyche.htm

http://www.sexologie-magazine.com/amour/ErosEtPsyche.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%82me
[/center]
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeLun 07 Fév 2011, 19:56

Bonsoir,
quelques propos relus ce soir pour remonter ce sujet suite aux écrits de Sphinx
:


Masculin et féminin : la bi-unité

peinture de Siudmak
Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Med_idylle

Les années mutantes : l’avènement de l’androgyne ?

L’occident des années soixante et septante est le lieu de transformations sans précédents. A la suite d’Elisabeth Badinter, on peut véritablement parler « d’années mutantes ». Tout d’abord, les femmes se sont mises à contrôler leur procréation. Et dans la foulée, l’antique amalgame chrétien amour-sexualité-procréation a volé en éclat, donnant naissance à trois notions parfaitement distinctes ! Ensuite, les femmes ont mis fin à l’ancestrale division sexuelle du travail (même si les rétributions et les pouvoirs sont encore distribués de manière inéquitable, les femmes ont accès, pour l’ensemble, aux mêmes professions que les hommes). Et enfin, le mariage ne constitue plus un échange de femmes entre deux groupes d’hommes, simple instrument de paix sociale (ainsi que le définissait Claude Lévi-Strauss), mais bien la rencontre de deux individus. N’ayant plus pour essentielle vocation de réunir deux parentèles, le mariage a ainsi perdu la majeure partie de sa signification traditionnelle.

Notons au passage que puisque les femmes n’ont plus ni valeur d’échange ni valeur de paix, la nécessaire prohibition de l’inceste perd sa principale justification ; de plus, on sait aujourd’hui que sur le plan biologique, les unions endogames ne sont pas plus néfastes que les autres ; et on peut même aller jusqu’à se poser la question sur le plan psychologique…(W. Pomeroy – co-auteur du rapport Kinsey : « il est temps de reconnaître que l’inceste n’est pas nécessairement une perversion ou une forme de maladie mentale, mais qu’il peut être parfois bénéfique ») ! Le tabou universel de l’inceste va-t-il donc tomber en désuétude dans nos sociétés hyper-individualistes ?

Toutes ces mutations procèdent d’un seul et même dynamisme : la femme qui se soustrait à la domination de l’homme, l’égalité des droits qui s’instaure entre les sexes. Et cette égalité n’a pas tardé à engendrer la ressemblance. Aujourd’hui, on est effectivement parfois bien en mal de différencier les rôles masculins et féminins ! Une femme qui travaille, qui part à la guerre (la très traditionnelle Royal Navy admet à ce titre des femmes à bord de ses bâtiments depuis la fin des années quatre-vingts), qui confie ses enfants pendant la journée… en quoi est-ce donc encore fondamentalement différent d’un homme ? De nos jours, nous nous rendons chez des coiffeurs unisexes, nous portons des jeans unisexes, il semble même nous venir des pensées unisexes, des émois unisexes… serions-nous devenus unisexués, ou plus exactement bisexués ?

D’après Freud, tout être humain est bisexué à l’origine. Cette bisexualité doit normalement prendre fin grâce à la résolution du complexe d’Œdipe (vers l’âge de six ans) ; cette résolution dote l’individu d’une identité sexuelle stable, par l’instauration d’un Surmoi « hétérosexualisant ». A l’adolescence, période des ultimes transformations, l’individu achève son développement psycho-sexuel par la revendication de son identité sexuelle, mâle ou femelle.

A la lumière de cette théorie, l’évolution psycho-sexuelle observée dans notre société ne conduirait donc plus les individus à refouler leur bisexualité. Le complexe d’Œdipe, si tant est qu’il existe encore, aurait dès lors subi de très profonds remaniements. Et passé le cap de l’adolescence, les individus continueraient toute leur vie à cultiver la part hétérogène de leur psychisme. Ceci semble être confirmé par le second rapport Kinsey (réalisé en 1970, dans la région de San Francisco notamment) ; ce dernier met en évidence un continuum hétéro-homosexuel chez les être humains, allant du penchant hétéro exclusif (degré 0 de l’échelle) au penchant homo exclusif (degré 6 de l’échelle).

Mais alors qu’en est-il des répercussions sur l’identité ? Privés de notre principal support, sommes-nous davantage exposés à des crises existentielles ? Sommes-nous davantage sujet à la dépression ? Avons-nous perdu dans le fond le moyen le plus sûr de nous faire exister ? Les données épidémiologiques semblent bien aller dans ce sens. Il est clair qu’au cours des dernières décennies, la dépression est devenue le grand mal psychique de nos sociétés (au détriment de la névrose). Et, de surcroît, la nature de la dépression a fortement changé ; traditionnellement la conséquence d’une auto-culpabilisation persécutrice, la dépression se traduit plus aujourd’hui par un sentiment de vide, d’ennui, de dépersonnalisation… De là à trouver dans l’indifférenciation des rôles sexuels une source importante de ces dépressions-vacuité...

A l’inverse, Elisabeth Badinter propose une lecture infiniment plus optimiste. Elle affirme qu’« Il faut modifier le schéma freudien. A la bisexualité originaire succède toujours l’élaboration du sentiment d’identité sexuelle, mais l’évolution psychologique ne s’arrête pas là. Lorsque l’identité de genre est bien intégrée, l’être humain peut retrouver, telle une possibilité supplémentaire d’épanouissement, les avantages de sa bisexualité. » Donc, construire avant de déconstruire. Et sans aucune menace pour l’identité. Il ne s’agit pas d’aboutir à un flou, ni à une fusion, ni à une simultanéité, mais bien à une alternance des genres. Cette position est assez proche de celle d’un Groddeck, lequel défendait l’idée d’une bisexualité universelle qui perdure la vie entière (l’hétérosexualité exclusive étant le signe d’un refoulement excessif). Ou encore de celle d’un Jung, qui proposait l’idée d’une bisexualité de l’âme (animus/anima), laquelle ne s’actualisait véritablement qu’à l’âge adulte (c’est-à-dire autour de 40 a
ns !).

voir cet extrait sur l endogamie , les couples et le narcissisme d après Jung dans "Couples des dieux, couples des hommes"qui sont l objet de mon étude du moment:

ici
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MessageSujet: KINNARA et KINNARI Flammes Jumelles   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Fév 2011, 17:09

Kinnara

Dans la mythologie bouddhique et la mythologie hindoue, un kinnara est un amoureux exemplaire, un musicien céleste, mi-homme mi-cheval (en Inde) ou mi-oiseau (Asie du Sud-Est). Son équivalent femelle est la kinnari. Leur caractère est décrit dans le premier livre (Adiparvan) du Mahābhārata, où ils déclarent :

Mahābhārata : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mahabharata

Citation :
Citation :
We are everlasting lover and beloved. We never separate. We are eternally husband and wife; never do we become mother and father. No offspring is seen in our lap. We are lover and beloved ever-embracing. In between us we do not permit any third creature demanding affection. Our life is a life of perpetual pleasure (en) Ghosh, Subodh, Love stories from the Mahabharata, transl. Pradip Bhattacharya, 2005 p. 71
« Nous sommes sans fin amoureux et aimés. Nous ne nous séparons jamais. Nous sommes éternellement mari et femme ; nous ne devenons jamais mère et père. Nulle descendance n'apparaît dans notre giron. Nous sommes amoureux et aimés toujours embrassés. Nous n'admettons entre nous aucune autre créature demandant de l'affection. Notre vie est une vie de plaisir perpétuel. »

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Ils apparaissent également dans plusieurs textes bouddhiques, dont le Sutra du Lotus.

Comme les nâgas ou l'aigle Garuda, les kinnaras habitent l'Himavanta, la forêt mythique qui entoure la base du Mont Meru.

Dans la mythologie d'Asie du Sud-Est, les kinnaris ont le haut du corps d'une femme, et les ailes, la queue et les pieds d'un cygne. Elles sont renommées pour leurs danses, leurs chants et leurs poèmes et représentent un symbole traditionnel de beauté, de grâce et d'accomplissement féminins.

La plus célèbre est Manohara, décrite dans les jataka (récits des vies antérieures du Bouddha) : Fille du roi des kinnaras vivant sur le Mont Kailash, elle fut capturée par un chasseur et devint l'épouse d'un prince appelé Sudhana. Pendant que celui-ci était à la guerre, elle regagna le royaume de son père, laissant un anneau et des instructions permettant de la rejoindre. À son retour de guerre, le prince Sudhana dut surmonter de nombreuses épreuves pour la retrouver.

Thaïlande

La kinnari (thaï กินรี) de la littérature thaï traditionnelle est d'origine indienne, mais elle a été adaptée au mode de pensée thaï. C'est une jeune femme vêtue d'un costume ressemblant à celui d'un ange. La partie inférieure du corps est semblable à celle d'un oiseau et lui permet de voler entre le monde mystique et celui des humains.

La kinnari la plus célèbre en Thaïlande est Manora (issue de Manohara), dans un jataka thaï, le Panyasa Chadok. Une partie de ce texte illustre la Manorah Buchayan, une des plus ésotériques des danses de cour thaïlandaises.

Thai Airways International publie un magazine mensuel titré Kinnaree.

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Birmanie

Les bouddhistes birmans croient que parmi les 136 animaux des vies antérieures du Bouddha, quatre étaient des kinnaras. La kinnari (birman ကိန္နရီ ; IPA : /kèinnəyì/) est aussi un des 108 symboles présents sur la plante des pieds du Buddha. Dans ce pays, les kinnaris n'ont pas les seins découverts.

Cambodge

Au Cambodge, kinnari et kinnara sont nommés kennorey (khmer កន្នរី) et kennara​ (កន្នរា). La kennorey est plus présente dans l'art et la littérature que le kennara. Elle a le même caractère qu'en Thaïlande, un symbole de beauté et de grâce utilisé pour la décoration des temples depuis l'époque d'Angkor (mais elle a moins de valeur symbolique que les apsaras).

Le répertoire du Ballet royal du Cambodge comporte un morceau intitulé Robam Kennorey.

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Indonésie

Des couples de kinnaras et kinnaris figurent dans les temples de Borobudur, Mendut, Pawon, Sewu, Sari et Prambanan. Ils sont généralement représentés comme des oiseaux à têtes humaines, ou dont tout le haut du corps est humain. Ils veillent habituellement sur l'arbre de vie Kalpataru, et parfois sur une jarre contenant un trésor. Exceptionnellement, sur une paire de bas-reliefs du temple de Sari, les kinnaras sont dépeints comme des anges occidentaux, avec leurs ailes d'oiseaux fixées sur leur dos.

À Borobudur, des bas-reliefs racontent l'histoire de Manohara et du prince Sudhana.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Kinnara

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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Fév 2011, 17:25

Meru

Le mont Meru est la montagne mythique considérée comme l'axe du monde dans les mythologies persane et surtout hindoue. Il serait haut de 80 000 lieues (450 000 km). Le mont Meru serait situé au centre de la terre, dans le Jambudvipa, un des continents dans la mythologie indienne. Il est considéré comme le séjour des dieux ou deva. Au-dessus se trouvent les cieux, en dessous les enfers, et tout autour s'étend le monde visible. C'est autour de lui que le soleil tourne.

Le mont Meru correspondrait peut-être à une montagne sur la rive occidentale du lac Manasarovar, qu'on appelle aujourd'hui le mont Kailash (son nom en sanskrit est Meru ou Sumeru).

Certaines légendes racontent que le mont Meru et Vayu le dieu du vent, étaient bons amis. Pourtant, le sage Nârada s'approcha de Vayu et l'incita à humilier la montagne. Vayu souffla à pleine force pendant un an, mais Meru ne se soumit pas. Au bout d'un an, Meru relâcha ses efforts pendant quelques instants. Vayu en profita et augmenta la force de son souffle. Alors le sommet de la montagne se détacha et tomba dans la mer où il forma une île, l'actuel Sri Lanka.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Meru


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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Mar 2011, 20:28

L'axe du monde :

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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Mar 2011, 20:58

7. Fuxi et Nüwa.

Les tombes du cimetière d' Astana, dans la région de Tourfan, comprenaient parfois des peintures sur soie. La plus ancienne peinture, découverte par des archéologues japonais, est datée de la fin du quatrième siècle de notre ère. Lors de sa fouille de 1915, Aurel Stein en a trouvé deux dans la tombe, encore inviolée, d'un certain Fan Yanshi, mort en 689. L'une était suspendue au mur et l'autre recouvrait son cercueil.

• Toutes ces peintures représentent deux divinités qui ont une fonne humaine jusqu'aux hanches et dont le bas du corps se termine par ce qui semble être une queue de serpent. De sexes opposés, ils fonnent un couple indivis, leurs queues étant entrelacées. L'homme tient une équerre et la femme tient un compas. Deux soleils sont représentés comme des disques rouges avec des rayons, l'un en haut et l'autre en bas de l'image. Les soleils possèdent des couronnes d'étoiles et d'autres étoiles sont figurées comme de gros points, tout autour des deux divinités. Celles-ci sont connues en Chine: l'homme et la femme s'appellent respectivement Fuxi et Nüwa. Le nom de cette dernière est aussi prononcé Nügua, mais son «orthographe» ne varie pas. Sous les Han, ils étaient souvent représentés sur les tombes de la province orientale du Shandong.

Sachant que Tourfan a été colonisée par les Chinois depuis l'époque des Han, tous les spécialistes ont affirmé que les Tourfanais avaient pris ces divinités aux Chinois. Un fait montre que cette conclusion ne s'impose pas: les Tourfanais étaient très conservateurs en matière de coutumes funéraires. Quoique devenus bouddhistes, contrairement aux Koutchéens, ils n'avaient pas adopté l'incinération. Les Chinois mettaient toujours leurs morts dans des cercueils; cet usage est arrivé à Tourfan, mais il n'a pas pu s'imposer. La plupart des morts étaient enveloppés dans des linceuls ou des vieux chiffons et déposés sur une estrade taillée dans la chambre funéraire ou sur unè sorte de civière. Chaque tombe était surmontée d'un tertre en grosses pierres ou en graviers.

• Ce mode d'inhumation, purement tokharien, était déjà observé plusieurs siècles avant notre ère. On peut donc envisager que la coutume de mettre une représentation de Fuxi et Nüwa dans les tombes soit tokharienne. Une coutume semblable a existé en Anatolie. A une époque ancienne, avant la formation de l'empire hittite, des pièces métalliques en fonne de pointes de flèches, longues de 20 à 30 cm, étaient déposées sur les poitrines des morts. Elles étaient ornées, au recto, d'un homme surmonté d'un disque qui représentait probablement le soleil, et au verso, d'une femme également surmontée d'un soleil

• Sans nul doute, ce sont bien les mêmes divinités qui sont représentées dans les tombes de Tourfan et du Shandong, bien que des différences puissent être remarquées. En Chine, Fuxi tient une équerre ou le soleil habité par un oiseau et Nüwa tient un compas ou la lune habitée par un crapaud.

• L'oiseau solaire et le crapaud lunaire sont purement chinois. Sur une seule peinture tourfanaise, on voit le soleil figuré par un disque contenant un oiseau à trois pattes et la lune représentée par un cercle entourant un lapin sous un arbre

• Le lapin lunaire est commun à de nombreux peuples d'Extrême-Orient. Persuadés que les jumeaux tourfanais sont des emprunts à la Chine, tous les spécialistes ont jusqu'à présent considéré que les deux disques rayonnants qui les accompagnent représentent le soleil et la lune, alors que de toute évidence, il s'agit de deux soleils.

Pour déterminer l'origine de Fuxi et Nüwa, il faut examiner leur personnalité. On s'aperçoit alors très vite qu'ils présentent des points communs avec les jumeaux germaniques. Fuxi passe pour être le fils de l'esprit du Tonnerre, Fenglong, qui vit dans le marais du Tonnerre. Nous savons qu'il est identique à Huangdi, la fonne chinoise d'Ylaifiükte. Fuxi est aussi appelé Taihao, le Suprême Eclat, or Baldr, fils d'Odin, habite une résidence appelée le Vaste Eclat. Les Chinois ont attribué un «empereur» à chaque direction (les quatre points cardinaux et le centre). Huangdi est le souverain du centre et Taihao est le souverain de l'est, la direction où le soleil se lève. Ce choix ne paraît pas avoir été arbitraire.

Fuxi et Nüwa sont frère et soeur. A une époque tardive, ils ont été considérés comme époux. Nüwa préside aux mariages et elle donne des enfants. Elle est donc une déesse de la fécondité, comme Freyia. Cette dernière est identique à Frigg, l'épouse d'Odin, qui est la protectrice du mariage et de la maternité. Les femmes en travail devaient l'invoquer. Le nom de Frigg est de même origine que celui de l'allemande Frija, et il signifie« Bien-aimée », où le verbe « aimer» est pris avec son sens charnel.

• Dans le nord de l'Allemagne, on se marie de préférence le vendredi. Frija a donné son nom à ce jour: Freitag en allemand, friday en anglais. Les mariages sont donc effectués le jour de Frija. Une tradition qui s'est imposée vers le deuxième ou le troisième siècle de notre ère voulait que Fuxi ait été le premier souverain de la Chine. Son successeur fut Nüwa, puis ce fut au tour de Shennong. Ensemble, ils formaient les Trois Augustes.

Selon les textes chinois, Shennong avait une fille. Un jour, en se promenant près de la mer Orientale, elle se noya. Elle devint un oiseau appelé jingwei d'après le cri qu'il poussait. TI ressemblait à un corbeau, avec un bec blanc et des pattes rouges, et il amenait constamment des cailloux et des rameaux des monts Occidentaux pour les jeter dans la mer Orientale afin de la combler. Les commentateurs chinois pensent généralement que c'était son âme seule qui s'était transformée en un oiseau

• Cette fille s'appelait Nüwa. La syllabe wa ne s'écrit pas ici avec le même caractère que dans le nom de la soeur de Fuxi, mais il n'est pas impossible que les Chinois aient utilisé deux caractères différents pour transcrire une syllabe étrangère. La déesse Freyia pouvait prendre la fonne d'un faucon. Cette faculté, que possédait également Odin, était de nature chamanique : l'âme du chaman était capable de quitter son corps, qui restait comme mort, sous la forme d'un animal. Deux corbeaux, perchés sur les épaules d'Odin et qui s'appelaient Pensée et Mémoire, s'envolaient pour lui rapporter ce qui se passait dans le monde (un texte les appelle les «faucons d'Odin »). Un étonnant personnage, Aristéas, a vécu au septième siècle avant notre ère en Grèce. TI était un poète en proie à des « délires apolliniens ». Durant un « délire », il voyagea chez les Issédones et il rapporta une description de ce peuple. Pline d'Ancien a écrit que sa statue, sur son île natale, montrait son âme quittant son corps sous la forme d'un corbeau. Ses « délires apolliniens» étaient en fait des transes chamaniques. On voit ainsi que la légende de l'oiseau jingwei s'explique en partie par un chamanisme indo-européen. De plus, dans la mythologie grecque, deux fils de Poséidon (que nous avons rapproché de Niord), proclamèrent leur intention de jeter des montagnes dans la mer pour la combler.

Rien, dans la mythologie chinoise, ne permet d'expliquer la présence de portraits de Fuxi et Nüwa dans les tombes. On la comprend si l'on se tourne vers la Scandinavie: Freyr et Freyia étaient des dieux des morts. L'association des morts avec la fertilité-fécondité est une caractéristique importante de la religion scandinave. Yama, équivalent indien de Freyr, est surtout connu pour être le roi des morts.

Les textes chinois nous apprennent que Fuxi avait une longue barbe. Puisqu'il avait une queue (ou un corps) de serpent, il était un serpent barbu, or de tels animaux existent dans la mythologie des Hittites et ils représentent le monde souterrain, les Enfers.

• Les serpents barbus sont également fréquents dans la mythologie grecque.

• Il n'existe pas de relation connue entre Freyr et les serpents, mais peut-être est-ce dû au fait que les témoignages dont nous disposons sur ce dieu sont trop tardifs. Dans les pétroglyphes scandinaves de l'âge du bronze, qui va de -1500 à -400, les serpents sont très fréquemment représentés, et ils sont
souvent associés aux bateaux.

• Comme Niord, Freyr était en relation avec les bateaux: il possédait un bateau merveilleux, Skidbladnir «Celui qui est formé de fines planches de bois», d'une grande taille mais que l'on pouvait plier comme un linge pour le ranger dans une bourse.

• Le bateau est en fait, dans la religion germanique, un symbole général de fertilité-fécondité

• Le serpent vit dans la terre, or les morts l'habitent également, et c'est la terre qui nourrit les plantes. Ainsi s'explique la relation entre cet atiimal, les morts et la fertilité fécondité. On pourrait penser qu'une telle conception a existé en Chine, indépendamment de toute influence étrangère, mais ·ce n'est pas certain. Dans la Chine ancienne, le serpent était un symbole de féminité. L'empereur mythique Shun avait pour nom personnel Zhonghua, or zhong et hua se réfèrent respectivement aux clans du serpent et de l'oiseau, ceux de sa mère et de son père.

• Nous trouvons ici un thème commun à de nombreux peuples de l'Extrême Orient, qui n'a absolument rien d'indo-européen: celui de l'oiseau mâle et du serpent femelle.

Les deux soleils représentés sur les peintures tourfanaises correspondent très probablement au Soleil du Ciel et au Soleil de la Terre des textes hittites. Les Indo-Européens avaient la conception d'un ciel carré et d'une terre ronde. On la trouve par exemple en Inde. Selon la cosmologie scandinave, quatre nains supportent le ciel carré. Par conséquent, l'équerre, tenue par un homme, symbolise le ciel masculin et le compas, tenu par une femme, symbolise la terre féminine. Dans ces peintures, l'association des queues de serpent et des deux soleils est tout à fait remarquable. Elle illustre la dualité des jumeaux, qui ont un aspect chthonien (en rapport avec la fertilité-fécondité) et solaire.

Selon le Mu tianzi zhuan, au 244 ème jour de son voyage, le roi Mu des Zhou arriva chez un peuple qui s'appelait les Caonu (nom comprenant la même syllabe nu que celui des Xiongnu). Ces gens vivaient près de la rivière Yang, qui se trouvait probablement au Gansu. Ils offrirent au roi Mu 900 excellents chevaux, 7000 boeufs et moutons et 100 charretées de grains de millet. Leur chef s'appelait Xi. C'était le nom du clan des descendants de Fuxi. Ce dieu avait donc des étrangers pour descendants, ce qui peut indiquer qu'il était lui-même étranger.

Ces arguments sont suffisants pour conclure que Fuxi et Nüwa sont d'origine tokharienne. Les Caonu devaient être des Tokhariens qui se donnaient Fuxi pour ancêtre. Une origine étrangère de ces deux divinités a déjà été supposée par Chantal Zheng. Elle a remarqué que: «Il est assez clair que Fuxi et Nügua n'apparaissent pas systématiquement dans les chroniques chinoises pré-Han ». Elle les faisait cependant venir de la Chine du Sud. II existe une autre raison de penser qu'ils ne sont pas chinois: c'est un couple incestueux de frère et soeur or un dieu chinois, Zhuanxu, qui a enseigné les rites aux hommes, a condamné à mourir de faim et de froid un frère et une soeur qui s'étaient unis. C'est non seulement l'inceste qui est condamné en Chine, mais aussi l'endogamie. Un homme et une femme ne se marient pas s'ils portent le même nom de famille, même s'il n'y a aucun lien de parenté entre eux.

Fuxi et Nüwa, sous leur aspect solaire, sont identiques aux chiens blancs, mâle et femelle, qui sont les ancêtres des Rong-Chiens. Puisqu'ils ont des queues de serpent, ils sont susceptibles d'appartenir à la race des dragons, or les Chinois représentent généralement Fuxi avec un corps de dragon et une tête d'homme, comme Fenglong, son père. Si l'on remplace la tête d'homme par une tête de chien, on obtient un dragon-chien qui est probablement illustré par le cabochon de Djoumboulak Koum.

Puisque Huangdi, Fuxi et Nüwa sont d'origine tokharienne et qu'ils ont des liens de parenté avec Shennong, celui-ci doit également être tokharien. Son existence n'est pas attestée chez les Tokhariens, mais on peut quand même faire une observation. Dans la Chine antique, il y avait une très importante fête de la moisson, les Bazha «Huit Sacrifices ». Elle clôturait les travaux agricoles et comprenait des sacrifices aux ancêtres et aux dieux protecteurs de la maison. Cette fête, qui se déroulait durant le dixième mois, état aussi appelée là, terme qui était prononcé lâp en moyen chinois et * lap ou *rap en vieux chinois. On retrouve le nom du douzième mois koutchéen : rapaiiiie meiie «mois de *rap» (le r est roulé). Les Koutchéens n'ont pas pu emprunter le mot *rap aux Chinois, car à l'époque où les Chinois étaient susceptibles de le prononcer avec un r roulé, il n'y avait sûrement pas d'influence chinoise
dans le bassin du Tarim. Ce sont donc les Chinois qui l'ont emprunté aux Tokhariens, or les Bazha passent pour avoir été institués par Shennong. On peut envisager deux possibilités : soit les Bazha proviennent du monde tokharien, soit ils constituent une fête purement chinoise, mais en s'installant chez les Chinois, Shennong s'est attribué indûment la création de cette fête. Shennong et le tokharien *rap sont peut-être arrivés simultanément en Chine.

Shennong est un dieu du Feu. De là, vient son deuxième nom de Yandi. Les Chinois lui ont adjoint Zhurong, qui passe pour avoir été le directeur du Feu sous le règne de Ku. Quand Zhurong mourut, il devint l'esprit du Feu. Les Chinois ont fait de Yandi le souverain du sud et ils l'ont associé à la couleur rouge et à l'été. Le dieu scandinave Niord, qui correspond à Shennong, a également un rapport avec le feu, car selon Snorri, « n a pouvoir sur la marche du vent, et il calme la mer et le feu ». Dans la mythologie indienne, les Nasatya sont les enfants de Vivasvat, mais ils sont aussi appelés Fils-de-la-mer (Abdhi-jau) ou Fils-du-feusous-marin (Bada veyau). Vivasvat, également père des jumeaux Yama et Yamï, est le premier homme qui effectua des sacrifices, or le feu est un instrument essentiel du sacrifice.
Le feu et le vent portent aux dieux les messages des hommes.

Comme Shennong était un dieu du Feu, il se pourrait qu'il ait été un sacrificateur comme Vivasvat, or les Chinois appliquent le terme là au sacrifice de :fin d'année. Il y aurait donc bien un rapport entre Shennong et le tokharien *rap.

suite : http://www.sino-platonic.org/complete/spp136_tokhariennes_chinoise.pdf

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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Mar 2011, 21:52

Divinités Jumelles :

Freyr et Freyia

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Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Freyr_10

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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Mar 2011, 22:03

Jean Cocteau

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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Mar 2011, 18:42

Mariage Sacré des Polarités

Fuxi et Nuwa

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Le Roi et la Reine (Philosopharum Rosarium)

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 2_rosa11Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 2_rosa13Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 2_coit12


Kâma (ou Kamadeva) et Ratî (ou Revâ)

Vortex
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Citation :
Kama Deva signifie littéralement «l'amour divin» ou «dieu de l'amour».

Rati : Amour, attachement.
Rati Devî : Déesse de l'amour.
Deva Prīti : L'amour pour Dieu.

Ratha : (Rathayâtrâ) Char. Voiture. Le char qui symbolise le corps transportant l'âme individuelle. La fête des chars. Aussi : «heureux, grâce à..., attacher».

http://www.sadhana.ca/dictionnaire.html

Citation :
Iconographie

Kâma est représenté comme un jeune homme à la peau noire, à deux ou huit bras, possédant un arc en canne à sucre dont la corde est une chaîne d'abeilles et cinq flèches de fleurs, lotus bleu, jasmin, fleur de manguier, champaka et shirîsha, qui représentent les cinq sens. Son vâhana ou véhicule est un perroquet et celui de son épouse, Ratî, un pigeon.

Origine et légendes

Il est généralement considéré comme naissant de lui-même, qualifié de ananyaja, c'est-à-dire né de nul autre. Son lieu traditionnel de naissance est la ville de Gauhatî dans l'Assam. Son épouse est Ratî ou Revâ, le désir, et son frère Krodha, la colère, son fils Aniruddha, Sans-rival, et sa fille Thrishnâ, la soif.

Puissance du désir qui dévore les hommes, l'Atharva-Veda l'identifie à Agni, le dieu du feu. D'après les Brâhmana, il est à la source de la création de l'univers, car il aurait instillé à Brahmâ le désir de ne pas être seul.

À l'origine, Kâma était un être d'une irrésistible beauté, créé par les dieux afin d'obliger Shiva à sortir de son ascèse pour épouser Pârvatî. Il se rendit donc en compagnie du Printemps et de son épouse, sur le mont Kailāsa (Kailash) afin de distraire celui-ci. Il décocha au dieu une de ses flèches mais Shiva, furieux, ouvrit son troisième œil, celui de la destruction, et réduisit Kâma en cendres.

D'après le Rāmāyana, il aurait été envoyé par les dieux, inquiets par la puissance de l'asura Târaka, pour réveiller Shiva et que ce dernier le défît. Il subit alors la même punition du dieu en colère.

Cette destruction par Shiva, faisant de lui un dieu sans corps, lui fait parfois porter le nom d'Ananga, « sans corps ». L'épouse de Kâma ayant ému le dieu par ses pleurs, Shiva lui accorda le droit de renaître comme Pradyumna.

Kâma est vénéré par les yogis, car lui seul peut libérer du désir.

http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A2ma

Citation :
Kâma, dieu de l’amour et du désir sexuel, a déjà des racines dans le Veda en tant que force de désir cosmique. Mais le concept de son rôle a subi un glissement considérable qui en fait une divinité très proche des hommes.

Kâma est le dieu de l’amour, du désir et de l’amour charnel. Pritî et Ratî, les déesses du désir et de la luxure, sont ses épouses. Le dieu du printemps, Vasanta, les Apsara et les Gandharva sont ses compagnons. Ils transportent son étendard sur lequel flotte son symbole, le makara.

(...) Mais l’on n’accorde pas de culte à Kâma. On l’identifie avec le principe du désir qui prend l’âme au piège du samsara. En fait, le Bouddhisme le nomme Mara, le démon, l’ennemi de tous les êtres illuminés.


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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Mar 2011, 13:53

Du couple-attachement au Couple-Liberté de l’Amour









DU COUPLE-ATTACHEMENT AU COUPLE-LIBERTE DE L’AMOUR-POSSESSION A L’AMOUR VRAI
canalisation Anamaria Molina, 23/1/11
Message de Marie Madeleine aux aventuriers de l’Amour Vrai.
Chers amours, il est temps d’atterrir sur le nouveau continent du véritable Aimer.
Nous avons commencé il y a quelques temps un message sur la
sexualité sacrée. Avant de le terminer, il m’apparaît urgent de faire
une mise au point préalable sur la nécessaire évolution de vos
couples.
Vous voici arrivés en 2011, dans une
énergie chaque jour plus intense et révélatrice. Vous savez que ces
moments peuvent être aussi merveilleux à vivre si vous les vivez
dans la conscience et l’acceptation, qu’insoutenables pour ceux qui
refusent le changement et laissent les peurs les enliser dans des
schémas d’involution.
Je m’adresse à vous qui savez aux tréfonds de vous-même qu’un
changement s’impose aussi dans vos relations amoureuses et de
couples.
Combien d’entres vous sont en ce moment dans des crises, des doutes,
des remises en questions ! Tous vos repères, vos certitudes volent
en éclat ! Et si cela ne vient pas de vous, vous avez donnez
rendez-vous à une âme amie pour vous réveiller de la torpeur. C’est
inconfortable n’est-ce pas ?
Quand cessera-t-on de nous malmener ? Pensez-vous parfois en
envoyant vers nous un regard accusateur. Car dès que les
perturbations s’intensifient quelque peu, vous reprenez vos vieux
réflexes de victimes, victimes de la vie, du ciel, de Dieu ou de ses
saints ; victime de vos parents, de la société, de votre partenaire.
Je vous rappelle que c’est VOUS qui avez créé ce qui vous arrive.
Alors voici quelques éléments pour vous guider dans cette co-création d’évolution du couple.
En tant qu’humains incarnés, mon époux Yeshua et moi avons connu des
phases d’attachement, de possessivité, de jalousie. Moi plus que
lui d’ailleurs, mais peu importe. L’attachement fait partie de
l’histoire des humains parce qu’il est le résultat de la séparation. Le
souvenir de l’Unité a continué à brûler quelque part en vous, même
dans les périodes les plus sombres et plus basses en vibration de votre
humanité. Le sentiment douloureux d’avoir perdu quelque chose
d’essentiel, et l’aveuglement à votre véritable nature divine, vous a
fait errer à la recherche de cette unité perdue, à travers la relation
à deux notamment.
Retrouver la complétude grâce à l’autre, voilà quelle a été votre quête au long de millénaires.
Vous aviez la conviction aveugle que vous seriez heureux seulement
lorsque vous auriez retrouvé l’Autre, votre « moitié » comme vous
dites. Et vous avez passé des vies et des vies dans cette recherche
obstinée, et illusoire.
Maintenant, vous êtes en train de redécouvrir que vous êtes divin.
Vous vous souvenez peu à peu de Qui vous êtes vraiment, que vous
êtes le Tout et que vous êtes l’Un, vous le répétez dans vos
méditations, dans vos conversations « spirituelles », et, cependant vous
continuez à chercher L’Autre !
Vous vous gargarisez d’ « âmes sœurs » et de « flammes jumelles »,
sans comprendre de quoi il s’agit vraiment pour continuer à
entretenir l’illusoire quête de cette « moitié » qui serait sensée vous
apporter enfin la félicité. Et, sitôt que vous pensez avoir trouvé
cette perle rare, vous n’avez de cesse de vous l’approprier, de vous
l’attacher par tous les moyens. Cela va du grand scénario de la
passion amoureuse, à celui du mariage d’amour, en passant par la
manipulation, la culpabilisation, de soi-même et de l’autre, afin de
mieux vous emprisonner mutuellement.
Ne voyez-vous point l’aberration de tout cela ?
Ne voyez-vous point le contresens qu’il y a à prétendre incarner
l’Unité et continuer à vous accrocher à quelqu’un comme si votre vie
en dépendait ?
Cela signifie-t-il qu’il ne faille plus aimer ?
Rassurez-vous, je ne suis pas en train de jeter le couple aux
oubliettes, comme quelque chose d’obsolète. Il l’est cependant, mais
tel que vous le connaissez et pratiquez depuis longtemps.
Je vous propose de dépoussiérer le couple : de passer du
couple-attachement au couple liberté, de l’amour possession, à l’Amour
Vrai.
Une des clés de cette transformation est de comprendre que vous
n’avez plus à chercher la complétude émotionnelle, mais la complétude
énergétique. Ce qui est tout à fait différent. Nous y reviendrons.
En tant qu’être humain incarné vous avez une polarité sexuelle,
masculine ou féminine. Et, vous avez aussi ces deux aspects en vous.
On vous a déjà parlé, à plusieurs reprises, du mariage intérieur.
Avant d’espérer réaliser un couple équilibré dans votre vie, il est
indispensable d’avoir réalisé le couple intérieur. Ce n’est qu’une
fois que cette harmonisation, ces épousailles entre votre féminin divin
et votre masculin divin sont accomplies, que vous vous aimez alors
suffisamment pour vous sentir dans la complétude et ne plus la
rechercher à l’extérieur de vous. Vous êtes alors amoureux(se) de
vous-même et cessez de fantasmer sur l’Autre.
Je vous communiquerai une méditation pour la réalisation de ce mariage intérieur.
L’idéal, si l’on peut dire, c’est d’avoir d’abord eu cette prise de
conscience, avant de rencontrer quelqu’un avec qui construire le
nouveau couple, le couple liberté, dans l’Amour Vrai. Aussi, si vous
êtes seul(e) en ce moment, ne vous précipitez pas pour rencontrer une
personne, mais prenez plutôt le temps de la rencontre avec
vous-même.
Libérez-vous des anciens schémas névrotiques et préparez-vous pour
entrer dans la nouvelle énergie du couple, en toute conscience et
en toute liberté. Et surtout sans précipitation aucune. S’il y a
précipitation, soyez certain(e) que vous n’avez pas fini d’éliminer les
résidus de peur et d’attachement.
Dans la rencontre Vraie, il y a une conscience commune du risque de
l’illusion amoureuse. C’est donc en prenant le temps de la
rencontre ou des retrouvailles d’âmes, que les deux personnes se
choisissent, avec non plus le « besoin » de l’Autre pour remplir un
vide, mais avec simplement le libre choix du partage. Il n’est plus
question ici de coup de foudre ou de folle passion (si vous le
regrettez c’est que vous êtes encore prisonniers de l’illusion !) mais
au contraire d’un amour sans condition qui prend sa place et grandit
peu à peu entre les deux êtres, dans un respect mutuel et une liberté
mutuelle. « Liberté » ne signifiant bien évidemment pas la porte
ouverte au batifolage à droite à gauche, mais liberté d’Être, d’être
Soi avec l’Autre, en toute vérité, sans compromission aucune.
C’est pourquoi il est préférable aussi de prendre le temps avant de
vivre l’expérience de la sexualité, qui sera alors sexualité
sacrée, puisque partagée en toute conscience. Le choix de vivre
ensemble ou séparément se fera également avec le temps, selon les
préférences et la personnalité de chacun, et si le respect de soi
et le respect mutuel sont là, tout sera juste.
Dans la nouvelle énergie il n’y a pas de règle de conduite
particulière sur le fait de vivre ensemble ou non. Oubliez donc « ce
qui se fait » ou « ce qui ne se fait pas » ! Tout est à réinventer dans
le respect de votre être véritable.
Au risque de vous surprendre, je vous dirai même que la notion de
fidélité change forcément aussi puisqu’il n’y a plus d’attachement
ni de possessivité, donc plus de place pour la jalousie.
Là encore c’est une question de conscience et de cœur et non plus
d’attirance sexuelle. Il est donc possible de partager cet amour
sans condition avec plusieurs personnes, dans le respect absolu de
chacun et en conscience. Ce qui n’est certes pas le plus simple et que
je vous déconseille donc, tant que vous n’avez pas appris à être
vrai avec vous-même et dans la relation à l’autre !
Ne voyez pas s’ouvrir, avec ces nouvelles perspectives, une ère de
lascivité et de luxure, je vous assure bien que c’est tout le
contraire ! Vous entrez cependant dans une énergie sacrée, dont la
jouissance est bien plus immense et puissante que tout ce que vous
pouvez imaginer.
Bien entendu, il se peut que vous ayez soyez déjà en couple alors
que vous n’avez pas encore compris et célébré ces noces avec
vous-même. Je ne vous cache pas que les choses sont un peu plus
difficiles si vous voulez effectuer la transition à deux. Tout dépend
aussi du niveau de conscience ou se trouve chacun. N’allez pas râler
contre l’autre si vous trouvez qu’il ou elle est plus ou moins «
avancé » que vous, souvenez-vous que vous n’êtes pas ensemble par
hasard et que vous vous êtes « donné rendez-vous » pour expérimenter
ensemble et être le miroir l’un de l’autre. Souvenez vous également
que tout est juste : il se peut que vous réussissiez cette transition
ensemble, il se peut aussi que vous réussissiez à vous séparer,
parce que chacun avance à son rythme et que votre contrat commun doit
prendre fin à ce moment-là.
Pour réussir la transition ensemble, il vous faudra de la patience
et beaucoup d’Amour. La difficulté étant précisément de sortir de
l’attachement et du jugement vis-à-vis de l’autre, pour entrer
progressivement dans un amour sans condition, un amour vrai. Peut-être
une séparation temporaire sera elle-même nécessaire pour faciliter
ce processus de transformation en chacun de vous. Là non plus il n’y a
pas de règle figée, soyez simplement à l’écoute de votre cœur. Il y
aura de toutes façons certainement des périodes de doutes, de
colère, de peur de perdre l’autre ou de se perdre soi. Soyez indulgent
avec vous-même, comme avec l’autre : une telle transformation ne se
fait pas du jour au lendemain, à moins d’une illumination subite ce
qui reste possible mais rare, convenons-en.
Quoi qu’il en soit, il vous faut abandonner toute idée de posséder
l’autre, de le façonner à votre idée ou convenance, de le retenir
contre son gré, par quelque artifice que ce soit. C’est l’abandon à
l’amour et l’acceptation totale de l’Autre qui deviennent la seule
réalité possible.
Et, je le répète, dans le respect absolu de votre propre vérité aussi
! L’équilibre est délicat à trouver et il ne s’établira pas du jour
au lendemain non plus. Ce sera un long chemin, à accomplir ensemble si
vous l’avez choisi.
Quand bien même vous seriez dans le premier cas évoqué, où la
rencontre se fait après la prise de conscience et le mariage intérieur,
sachez que tout ne sera pas définitivement réglé et que votre
cheminement de couple ne sera pas définitivement dénué de toute embûche.
L’important reste d’accomplir la partie la plus difficile de cette
transformation, que ce soit seul ou à deux. Cela peut se faire en
six mois ou en douze, ou plus, ou moins. Cela se fera… si vous l’avez
choisi, comme c’est juste pour vous, à votre rythme.
Comme je vous le disais, alors que vous aurez réalisé la complétude
émotionnelle et amoureuse en vous, vous cesserez de la chercher
avec l’autre. Vous vous sentirez libre et heureux. Libre d’être seul ou
en couple.
La seule recherche de complétude avec l’autre sera alors d’ordre énergétique.
Entendons-nous bien : cette recherche-là non plus n’est pas
obligatoire. Certains êtres choisissent une voie où la sexualité est
absente parce que transcendée. Et c’est juste aussi. Mais ce n’est
pas cet aspect-là qu’il m’appartient d’aborder aujourd’hui.
Je reviens donc à l’énergie du couple vrai et à la sexualité sacrée.
S’il est vrai que l’on est plus fort à deux que seul, c’est dans la
réalisation de ce couple nouveau et établi dans l’Amour Vrai, que
cela prend tout son sens.
Par l’union des cœurs et des corps naîtra alors une troisième
énergie (je ne parle pas ici d’un enfant), fruit du féminin divin et
masculin divin réunifiés. Cette troisième énergie, une fois assez
forte et puissante pour exister en permanence, viendra véritablement
compléter l’énergie de chacun en tant qu’individu physique. Même
séparés géographiquement, les deux resterons connectés par cette
troisième énergie fruit de leur union et qui les accompagnera l’un et
l’autre en permanence.
Cela sera développé dans le message sur la sexualité sacrée évoqué précédemment.
Imaginez-vous seulement la puissance de ce couple ?
Je vous assure que l’Amour qui relie un tel couple est véritablement
indestructible et éternel. Et qu’il n’a plus rien d’une illusion.
Mes chers enfants, « il n’y a que l’Amour ».*
Message canalisé par Anamaria Molina, le Dimanche 23 Janvier 2011.
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeVen 06 Mai 2011, 15:18

Bonjour Pascalle/Michèle,

Citation :
aurais-tu des informations sur la vouivre ?????

https://antahkarana.forumactif.com/t1652p60-esprits-de-la-nature

Ce n’est pas par hasard que l’on dit qu’il s’agit d’une(de) légende(s) provenant d’Orient.

En fait, la Vouivre et/ou la Fée Mélusine (= la Femme-vouivre a queue de serpent ; la Vouivre semblant être le nom gaulois du serpent) comme la sirène, ne sont ni plus, ni moins que l’équivalent occidental de la représentation orientale de Nuwa (épouse de Fuxi). Mi-humaines, mi-serpents, toutes ont la même capacité de changer de forme à volonté. Autrement dit, la Vouivre symbolise la Femme du Couple Sacré.

Cela permet donc de comprendre pourquoi, dans les histoires, les « hommes prédateurs » ne pouvaient la capturer et se l’approprier.

Citation :
Mélusine signifie « merveille » ou « brouillard de la mer ». Pour les Lusignan, on l'appelle « Mère Lusigne » (la mère des Lusignans), fondatrice de leur lignée. Dans le dictionnaire Littré, elle est appelée Merlusigne, ce qui pourrait faire penser à une connotation aquatique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lusine_(f%C3%A9e)

On retrouve des Mélusines à facette féminine et des Mélusines à facette masculine, très proche des représentations de Fuxi et Nuwa :

Fuxi et Nuwa (avec entre eux, sur la première image, l'Arbre de Vie) :

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 1_fuxi10

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 1_worl10



Les Mélusines masculin et féminin :

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Melusi10

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Malusi12

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Malusi10Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Malusi11


Les spécialistes de la mythologie voient en elle la « Mater Lucina » romaine qui présidait aux naissances tout comme l’était Isis.
Culte d'Isis :

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Malusi13


Voici des images illustrant les « naissances » des Couples Alchimiques :

Naissance chez Fuxi et Nuwa :
Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 1_nuwa10

Naissance chez le Couple Mélusine :

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 1_fae_10

Citation :
(...) Je sens comme des "doigts" s'enfoncer dans ma nuque; ces doigts deviennent des "barres". L'une des barres se courbe vers la gauche, tandis que l'autre vers la droite pour finalement se rejoindre en un signe de "8" couché, á savoir le symbole de l'infini. C'est rigolo, c'est comme si je portais sur ma nuque un "nœud papillon" formé par ce 8 de l'infini.

"Autour de ma tête et de mes corps subtils", je ressens presque simultanément des Énergies Féminines à droite et Masculines à gauche. Ces énergies lentement se "courbent" autour de mon être, comme des sortes de parenthèses. Finalement, l'une des forces "(" légèrement se décale vers le bas par rapport á l'autre un petit peu à cette image §; Je réalise que ces Énergies masculin-féminin, en fait, S'ENLACENT et que je suis en plein milieu comme un "bébé/fœtus" dans une matrice "!!!

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 1_imag10

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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeVen 06 Mai 2011, 15:38

Bonjour à tous,

Le mythe de Atergatis (sirène « femme ») et de Oannès (sirène « homme ») fait également référence aux Flammes Jumelles.



Oannès : l’aspect masculin

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Oannes10

Oannès est un être de sexe masculin, un animal devenu divinité qui émergeait de la mer d'Erythrée pour enseigner aux simples mortels les grandes valeurs spirituelles. Un être symbolisant pour les hommes de cette époque les mystères de la guérison et de la fertilité, ainsi que le pouvoir merveilleux du soleil dispensateur de toute vie.

Ce personnage apparaît dans l'un des rares fragments parvenus jusqu'à nous de l'Histoire de Chaldée, ouvrage de Bérose, prêtre et astronome babylonien qui vivait au IIIe siècle avant J.-C.

Tiré de « Sirènes et mastodontes » de Richard Carrington 1957(compte rendu par Le_Mire):

"Le corps entier de l'animal, écrit-il, était celui d'un poisson; cependant, il avait sous sa tête de poisson une seconde tête, humaine celle-là, et, joints à la queue, des pieds également humains. Doué de raison, il avait une voix d'homme, et il s'exprimait dans notre langue. Il introduisait ceux qui l'écoutaient dans la connaissance des arts, des lettres, de la science; bref; dans tout ce qui peut contribuer à adoucir les mœurs et à conduire le genre humain à une vraies civilisation."

Cet individu éminemment sympathique portait le nom d'Oannès, le dieu-poisson de Babylone. Chaque matin, il émergeait de la mer pour retourner dans les flots au coucher du soleil. Sur les premières images connues, Oannès apparaît comme un homme portant une tête de poisson en guise de casquette. La peau du poisson est drapée sur ses épaules à la façon d'une cape, la nageoire caudale descendant jusqu'aux jarrets et parfais jusqu'aux chevilles.

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Oannes11

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Oannes12


Atergatis : l’aspect féminin

Déesse de la lune, Atergatis fut dotée d’une queue de poisson parce qu’elle représentait le pendant féminin d’Oannès. Tout comme lui, elle émergeait de l’océan pour y retourner au terme de son long voyage à travers le ciel nocturne. Elle devait donc également avoir une nature amphibie, moitié humaine, moitié poisson, avec cette différence qu'étant femme elle devait être à la fois moins vigoureuse et plus mystérieuse qu'Oannès. Ce fut sans doute ainsi que naquit la première déesse à corps de poisson. Bientôt ses vertus prirent de l'ampleur et se mirent à proliférer, comme s'amplifient et prolifèrent les légendes et même les simples rumeurs. Peu à peu, elle allait accaparer, sous ses divers travestis, les nombreux traits que les hommes prêtent toujours aux femmes - beauté, vanité, orgueil, cruauté, charme - et bien entendu une tendance inavouée à l'amour impossible. Si bien qu'Atergatis et ses différente « doubles » que l'on rencontre dans d'autres mythologies forment une ascendance fort acceptable pour les sirènes des époques ultérieures.

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Sirene10

Le prestige dont jouissaient les grandes divinités à corps de poisson dans la majeure partie du monde antique - prestige qui n'allait disparaître qu'avec l'avènement de l'ère chrétienne - donna naissance à plusieurs êtres moins surnaturels, d'un aspect plus ou moins similaire.

Ainsi, Aphrodite sortant des flots, considérée par certains auteurs comme, une variante d'Atergatis, avait à son service deux ou plusieurs demi-dieux dont le corps humain se terminait par une queue de poisson. Ces tritons, adorateurs attitrés et chevaliers servants d'Aphrodite, avaient des pouvoirs limités dans le domaine maritime; ils pouvaient notamment apaiser la fureur des vagues et imposer leur volonté à la tempête.

Aphrodite et les Tritons :

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Sirene11


D’autres divinités mineures, de sexe féminin, étaient pourvues, à l'origine, de vastes ailes d'oiseaux.

Ces créatures que redouta Ulysse ont certainement joué un rôle important dans la formation du mythe des sirènes ; elles furent les premières « beautés fatales » à attirer dans le piège mortel de leur charme, tantôt par leur chant, si enivrant que les malheureux se précipitaient dans la mer, tantôt en les rendant fous, si bien qu’ils jetaient leur navire sur les récifs. Par suite, cette terrible fascination fut transférée aux sirènes à corps de poisson.

http://pandore.net/magies/creatures/sirenes.htm/sirenes.php
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MessageSujet: Re: Masculin et féminin : la bi-unité   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeLun 09 Mai 2011, 01:54

Bonsoir à tous,

Avez-vous remarqué que lors des Naissances/Procréations, sur les illustrations, le compas et l'équerre change de "propriétaires" et comme, transite du l'Homme vers la Femme ? (????)

Citation :
Le Solve est associé au Feu Solaire, et le Coagula à l'Eau Lunaire.

Il s'agit des aspects de transcendance (Solve - Equerre) et d'Immanence (Coagula - Compas), puisque la transcendance est le domaine de la polarité Yang (Homme), sur l'axe vertical perpendiculaire (Equerre) au plan du Tao. La perpendicularité de l'axe (Phallus cosmique) est ce qui conserve le cap identitaire du Couple Sacré.

L'immanence est le plan circulaire du Tao lui-même, domaine de la polarité Yin (Femme) gardienne du principe cyclique (Matrice cosmique), garante de l'équivalence circulaire (Compas), et donc de l'égalité des polarités sexuées.

https://antahkarana.forumactif.com/t2501-l-espace-et-le-temps

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 1_fae_11

Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 1_nuwa11

Sphinx, peux-tu m'aider à comprendre, à mettre des mots sur ces images/expériences ?
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MessageSujet: Union des regards, fusion des âmes.   Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 Icon_minitimeMar 05 Juil 2011, 11:05



Masculin et féminin : la bi-unité - Page 2 9621-910

‘‘ Exprime, si tu le peux, le sens sans mots, de sorte que le coeur puisse se charger de la conversation ’’

Fasciné par les sublimes poésies de Rumi, père du soufisme, Will Johnson nous décrit une méthode soufie de fusion mystique. A travers la contemplation silencieuse de l’autre, les illusions cèdent enfin à notre essence spirituelle, pure poésie du cœur enflammé.

Les soufis utilisent un mot magnifique pour désigner la communion mystique à laquelle peuvent accéder deux pratiquants au cœur ouvert lorsqu’ils se trouvent en présence l’un de l’autre. Ils appellent cette communion et ce partage sohbet. Pratiquement intraduisible, ce terme a été associé, la plupart du temps, à l’idée de longue conversation d’ordre spirituel au cours de laquelle deux êtres en quête de Dieu parlent ouvertement ensemble de sujets mystiques. Toutefois, dans le sohbet le plus pur, la parole ne sert pas de moyen de communication. Si les mots restent le mode d’échange idéal pour traiter les affaires de ce monde, au niveau du cœur, le langage essentiel est le silence.

Avec votre partenaire, vous pouvez vous retrouver assis ensemble en silence pendant de longues heures, sans même prononcer un seul mot, pourtant, une communication très intense peut s’établir entre vous. Pour cette raison, Rumi nous recommande :

«Sois silencieux. Si quelqu’un te dit qu’aucune parole n’est possible sans mots ni sons, ne l’écoute pas, ce n’est pas vrai. Sois silencieux. Sans le pain de Dieu ni le vin de l’annihilation, ce mot et cet alphabet ressemblent, dans le meilleur des cas, à deux ou trois tasses vides. Sois silencieux. Exprime, si tu le peux, le sens sans l’alphabet. Dis-le sans mots, de sorte que le coeur puisse se charger de la conversation.»

Si vous pouvez apprendre l’alphabet du langage du cœur, il vous sera alors possible de déchiffrer les messages et les informations écrites sur les pages non imprimées du visage de votre partenaire. En étudiant comment cette langue se parle, vous serez ensuite capable de communiquer à l’être que vous aimez tout ce que votre cœur a besoin de partager et d’exprimer. Lorsque cela se produit, les mystères se révèlent d’eux-mêmes en un enchaînement sans fin. Ce processus s’accomplit d’autant mieux qu’il se passe sans paroles, à travers le langage silencieux des sensations. Une énergie inattendue peut, par exemple, traverser soudain votre partenaire, comme une rafale de vent, et le transformer devant vos yeux en un ange de toute beauté ou peut-être en un petit enfant effrayé.

L’être qui vous est cher se détend et permet aux énergies de circuler à travers lui, vous, vous vous détendez et l’accueillez tel qu’il est. Aucun mot n’est nécessaire. Vous savez tous deux exactement ce qui se passe.

Quand, au cœur de cette fusion profonde, nous commençons à parler à l’être qui est en face de nous - même s’il s’agit de sujets importants ayant un rapport avec le cœur et l’âme -, nous avons tendance à nous extraire du domaine de l’union et à devenir à nouveau séparés. La parole est comme un vieux boulier rouillé : sa technologie est tout simplement incapable d’exécuter les calculs des mathématiques supérieures du cœur. Un outil plus puissant est nécessaire pour ces opérations et il apparaît sous la forme du silence. Le silence soutient la conversation tout en nous maintenant sur les rails. Il déblaye les débris de l’esprit et ses branches tombées, traçant le chemin le moins encombré possible, susceptible de nous conduire en toute sécurité dans, et à travers, la forêt de l’union : «Dans le silence de notre désir, nous sommes ensemble, ne faisant qu’un. Mais dès que nous commençons à parler, Nous nous séparons en deux. Reste donc silencieux. Il y a pour toi et moi, un honneur dans le silence.»

Quand vous vous asseyez avec l’être aimé pour une longue période de pratique, vous stimulez, grâce au pouvoir de vos regards échangés, la perle claire qui est au centre de votre tête. D’habitude, nous ne pouvons ni voir ni ressentir cette perle. Sa présence sereine est cachée derrière les pensées incontrôlées qui, tels des chevaux sauvages, galopent à travers notre esprit. Mais avec l’aide de la pratique, ce mouvement des pensées s’apaise peu à peu et laisse place à la présence ressentie du courant de la force vitale qui traverse ce centre du corps. Maintenant libéré, ce courant balaye les obstructions et les débris du mental (tellement préoccupé d’ordinaire par des scénarios imaginaires), comme s’il débarrassait le coude d’une rivière des rondins de bois qui l’obstruent, créant ainsi un canal à travers lequel les eaux de l’union peuvent s’écouler librement. En général, nous pensons ne pas pouvoir vivre sans le commentaire permanent du monologue intérieur de notre mental. Ses mots et ses pensées sont l’élément moteur qui alimente notre croyance en une existence individuelle, en un «moi» distinct du reste de la réalité dans laquelle il évolue. Perdu dans sa pensée, chacun de nous est comme un seigneur vivant dans un manoir au sommet d’une colline, à l’écart du tumulte de la ville qui se trouve en bas dans la vallée. Mais la vie de château risque de devenir une vie de solitude et, dès lors, le cœur va peu à peu se fermer. Tout comme les murs qui entourent sa demeure, les pensées isolent ce seigneur de la vie plus vaste et plus riche de son cœur. Mais s’il parvient, un jour, à s’élever au-dessus d’elles, une large ouverture peut s’opérer dans son cœur et il sera alors capable de baisser le pont-levis sur les douves qui entourent son manoir, d’inviter la population toute entière dans sa maison maintenant ouverte et de faire de sa vie une fête.

Comme le savent si bien la plupart des individus ayant une pratique spirituelle, calmer le flot des pensées du mental peut se révéler être une tâche immense, relevant du défi. En ce sens, la pratique de la contemplation de l’être aimé est un puissant support pour ceux qui s’efforcent d’y parvenir. Quand vous soutenez le regard de votre partenaire, vous devenez naturellement plus conscient des sensations de votre corps. Pensées et sensations sont comme deux enfants dans la cour d’une école, assis aux deux extrémités d’un jeu de bascule. Quand l’un d’eux est en l’air, l’autre est au sol. Ils ne peuvent tous les deux être en même temps en haut ou en bas. En renforçant la conscience que vous avez de vos sensations physiques, la pratique de la contemplation de l’être aimé apaise automatiquement votre esprit. A mesure que les sensations emplissent de plus en plus votre corps, votre mental se vide petit à petit.

Quand, grâce à la pratique, vous accédez à un état non superficiel, libre de pensées et de mots, votre cœur s’ouvre spontanément et le sohbet commence véritablement. A ce stade, aucune information n’a besoin d’être communiquée entre votre partenaire et vous ; les messages qui jaillissent des profondeurs de vos âmes circulent entre vous et sont transmis sans paroles. Dès que le monologue machinal de l’esprit s’apaise, la conscience et les pensées vraiment importantes s’élèvent naturellement : «La pensée ne vient pas à ton esprit tant que tu n’es pas apaisé. Le cœur n’ouvre pas la bouche tant que tu ne fermes pas la tienne.»

Bien que ceux qui pratiquent la voie du cœur soient capables de s’ouvrir avec succès à son énergie lorsqu’elle se révèle, l’une des erreurs les plus communes qu’ils commettent régulièrement consiste à essayer ensuite de la figer ou de retenir telle ou telle de ses manifestations. Parler d’énergie du cœur au singulier est source d’erreur. Celui-ci a en effet de nombreuses énergies et chacune d’elles est un événement unique. Ce que notre cœur exprime aujourd’hui, ce que nous communiquons aujourd’hui à notre partenaire à travers le regard, peut être totalement différent des messages que nous lui avons transmis hier. Restez toujours ouvert à tout ce qui veut se produire et a besoin d’être exprimé dans l’instant présent.

Les énergies du cœur jaillissent constamment en une succession ininterrompue d’élans, d’ondes et de frémissements ressentis dans le corps. En expérimentant ces vagues qui circulent à travers vous, l’une après l’autre, vous reprenez contact avec votre état naturel : «A chaque instant, une fontaine nouvelle jaillit du cœur, des rivières s’écoulent de ton océan. Le coeur cligne des yeux face à ta gloire.»

Une fois que votre partenaire et vous-même avez vraiment goûté à cet échange mutuel de flux énergétique et à son mouvement de va-et-vient qui s’établit entre vous au cours d’un sohbet digne de ce nom, une fois que vous avez appris comment libérer le courant de la force vitale et lui permettez de délivrer ses messages, vous risquez de vouloir que cette conversation muette se poursuive à jamais. La pratique de la contemplation de l’être aimé peut modifier pour toujours votre compréhension de ce que signifie l’amitié. La conversation habituelle n’aura désormais sans doute plus pour vous autant d’attrait qu’autrefois. Souvenez-vous, en premier lieu, que cette pratique n’a aucune règle fixe. Si, à certains moments, votre partenaire et vous échangez spontanément quelques mots, il n’y a aucun mal à cela. Par moments, vous serez peut-être d’ailleurs tellement exalté que vous ne pourrez vous empêcher d’exprimer en paroles votre bonheur.

Toutefois, vous découvrirez à coup sûr que votre recours habituel à la parole, en tant que seul moyen de communiquer vos pensées et vos sentiments, interfère en réalité avec la continuité de votre abandon au royaume de l’union. Si vous parlez trop, cela vous empêchera de vous fondre plus profondément encore dans la douce chaleur des eaux de l’union, ce qui reviendrait à vous faire couler un bon bain bien chaud sans vous y immerger ensuite. Au cours d’un sohbet prolongé, un excès de mots et de pensées traduit simplement votre absence de désir d’entrer en communion. Le voile du mental s’impose à nouveau et vous tient à l’écart du souhait de votre cœur.

Le fait que Rumi, qui avait pourtant pleinement conscience de la futilité du langage pour exprimer les vérités les plus profondes, n’ait jamais cessé de communiquer par le verbe est à la fois ironique et constitue une grande chance pour nous. Jour après jour, tempêtant, s’extasiant, il composa spontanément de merveilleux chants et poèmes qui explicitaient avec force détails et images saisissantes les splendeurs et les épreuves de la vie spirituelle. Il ne mit jamais aucun de ses poèmes par écrit ni ne travailla leur formulation comme le font les artistes qui multiplient les esquisses tant qu’ils ne sont pas satisfaits de leurs oeuvres. Il ouvrait simplement la bouche et les poèmes s’énonçaient d’eux-mêmes. Par bonheur pour nous, ses paroles furent transcrites par un petit groupe de scribes minutieusement choisis que l’on appelait les «secrétaires du secret». Ce sont eux qui ont rassemblé tous les écrits de Rumi après sa mort et c’est grâce à leurs efforts que nous pouvons, vous et moi, être aujourd’hui touchés et éclairés par ses paroles. Les poèmes sont des présents que nous offre Rumi. Il ne pouvait les empêcher de fuser de sa bouche. Et pourtant, il doit avoir énormément apprécié les périodes de silence qui caractérisaient ses excursions dans le monde de l’union lorsqu’il contemplait longuement les yeux de Shams puis, plus tard dans sa vie, ceux de deux autres grands compagnons de pratique. C’est de ce silence que les mots finissaient par jaillir, comme une plante qui émerge du sol. Dans le Mathnawi, la grande œuvre spirituelle qu’il composa vers la fin de sa vie, Rumi fait en plaisantant allusion au paradoxe qui fut le sien : avoir été à la fois un contemplatif fervent de Dieu silencieux et un intarissable artisan des mots.

Pendant que vous continuez à soutenir le regard de votre partenaire, vous êtes peut-être incapable de dire quoi que ce soit. Par moments, les énergies que libère la pratique peuvent être tellement puissantes que la seule chose que vous puissiez faire est de rester assis, abasourdi, physiquement incapable d’ouvrir la bouche, même si vous aviez à le faire. De toute façon, que pourriez-vous réellement dire dans un moment pareil ? Qu’est-ce qui pourrait bien être plus important que les grandes nouvelles que vos yeux et votre cœur sont en train de communiquer à votre bien-aimé(e) ?

Et que pourriez-vous raconter à vos voisins lorsqu’ils vous demandent d’expliquer ce que vous faisiez et ce qui se passait entre votre ami(e) et vous ? La chose la plus importante que vous pourriez communiquer au monde, de ces périples accomplis avec l’être qui vous est cher dans le pays de l’union, consisterait sans doute à partager la nature grandiose de la pratique. Avec un peu de chance, cela inspirerait d’autres pour entreprendre ce voyage, pour jouir des splendeurs des sons, des formes et des sensations nouvelles qui les y attendent en silence. Peut-être, comme Rumi, les seuls mots appropriés que vous pourriez prononcer seraient-ils :

«J’ai vu ta beauté invisible, et le récit muet de cette vision a touché mon cœur qui, à cette nouvelle, est devenu tout œil. Longue vie aux yeux ! Longue vie aux yeux ! Ne cesse de répéter mon cœur.»
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