ANTAHKARANA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

ANTAHKARANA

Gnose et Spiritualité
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Esprits de la nature

Aller en bas 
+16
adonidia
Merlin d'Avalon
damejane
AMBRE
Nathalie
Karen
infomysteres
Atlantea
Juliette
V
Christalain
poussières d'étoiles
Sirius
zailia
yIMA
simmarc
20 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeLun 14 Fév 2011, 08:29

https://www.youtube.com/watch?v=-LEEVQ31N_c


Pacific Dream ...En Immersion...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeJeu 17 Fév 2011, 16:14

La magie du ruisseau


https://www.youtube.com/watch?v=XHFr0F1c88U


http://www.ondine.fr.gd/Ondines.htm



Esprits de la nature - Page 3 Baguee10
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeLun 14 Mar 2011, 17:15

Esprits de la nature - Page 3 Tikalc11


http://dialogosworld.blogspot.com/2011/01/un-pianiste-nomade-marc-vella.html#uds-search-results
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeDim 03 Avr 2011, 17:55




Baby Elephant




Dernière édition par pascalle le Dim 05 Juin 2011, 19:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Renaissance

Renaissance


Féminin
Poissons Singe
Nombre de messages : 87
Date de naissance : 20/03/1956
Age : 68
Localisation : France
Date d'inscription : 24/07/2009

Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeDim 03 Avr 2011, 18:16

Quelle belle vidéo d'amour, de ténacité et de solidarité....

coeur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeDim 03 Avr 2011, 18:18





:1111:


biz pascalle/m
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Avr 2011, 16:27





Esprits de la nature - Page 3 Image410
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Avr 2011, 20:49

Spirales...



https://youtu.be/Wo_EHSFmXfc
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeMer 27 Avr 2011, 10:41



Le concours des dresseurs d'aigles de Bayan Olgii en Mongolie




Esprits de la nature - Page 3 Aigles10



http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/2011/04/le-concours-des-dresseurs-daigles-de.html
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeJeu 28 Avr 2011, 04:28


Gregory Colbert


https://youtu.be/4hzx-m0WBhc
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeDim 01 Mai 2011, 05:10



L’ALPHABET DES OISEAUX


Robert-Régor Mougeot

extrait
"..............L'aigle
Rapaces* des montagnes de l’hémisphère nord, ils construisent leurs aires dans les
hautes montagnes comme l’aigle royal ci-dessus, ou bien dans les plaines boisées
comme l’aigle impérial qui sont l’un et l’autre plus rares que l’aigle doré. Savez-vous
comment se dit « Aigle doré » en quechua, langue des habitants du Pérou ?
Q’Orianka, prénom de la jeune héroïne du film Le Nouveau Monde, jouant le rôle de
Pocahontas !
Sont-ils les ennemis des serpents, les probables ancêtres des oiseaux ?
Certains aigles vivent près des mers, des lacs et des étangs, balbuzards* et
pygargues*.
Quels qu’ils soient, aigles royaux incarnation de la puissance et de la majesté,
aigles impériaux, aigles des steppes, aigles bottés, circaètes Jean-le-Blanc mangeurs de
serpent, aigles de Bonelli monogames et farouches…, ils tendent à disparaître de nos
régions à cause des prédateurs humains. Pâles caricatures en sont les rois et empereurs
terrestres qui le prennent pour emblème et ne sont que rapaces cruels et ravisseurs,
orgueilleux et oppresseurs en déployant la face sombre de cet oiseau. Pour eux, A
privatif de I (ou AI de avoir) ; Génèrer (G) la manifestation physique (L) des trois
plans de l’être humain dans la déviation (E) (à l’égard de l’Origine).
Tout autre est la face solaire de l’aigle. Roi des Oiseaux, il est l’attribut de Zeus.
L’aigle à la claire-voyance, au regard perçant, est le seul qui peut voir en face le soleil.
Son Esprit plane dans le Ciel de la Terre et fond sur l’initiable. Il est ROI, héraut du I,
il est ROYAL, héros androgyne manifestant le divin sur terre.
Aigle : La manifestation (A) juste (I) génère (G) l’ (LE) Être Humain (E), l’Homme
Parfait de la Tradition dans ce cas.
Ou au contraire : La manifestation (A) prise comme axe (I) génère (G) le plan
physique (L) de l’humain (E). A moins qu’elle ne génère les ailes…
Ces vers d’Ibn’Arabi le con-Firme :
« Je suis l’Aigle, à moi appartient la station la plus haute,
la beauté, la lumière éclatante et radieuse.
Je fais suivre son cours à toute chose selon son rang
en ce monde, mais ma puissance s’étend bien au-delà.30 »
30 Le Livre de l’Arbre et des Quatre Oiseaux, Les Deux Océans, 1984, p. 62.

L’Aigle, associé à saint Jean l’Evangéliste dont il est l’animal totémique, n’est-il
pas le Gardien de la « Porte des Cieux », celle du solstice d’hiver ? Roi des âmes
pures, il s’élève vers le soleil de la Connaissance. Son oeil voit tout.
Dans l’opération alchimique, « l’aigle dévore le lyon31 » ; l’élévation, la
sublimation transmutent la passion pour que le lion accède à la royauté.
Toute la création est vue par don Juan, le maître Toltèque de Carlos Castaneda,
comme les émanations de l’Aigle.
Seul l’être qui devient symboliquement Aigle, sublimation du Scorpion, celui qui a
fait l’ascension de la Montagne Sacrée, peut regarder le Soleil de l’Esprit en face « et
par conséquent, il lui sera ensuite donné de fusionner avec ce Soleil (il s’agit ici du
Soleil de notre système Solaire, nommé également Premier Soleil dans le langage
initiatique ascendant).
De cette fusion naîtra le Phénix* qui, s’intégrant dans le Champ de la RADIATION
PREMIÈRE (nommée également SOLEIL INITIATIQUE, ou Deuxième Soleil,
toujours dans le langage initiatique terrestre ascendant) fera à son tour sa montée vers
ce SOLEIL ou FLEUR PREMIÈRE ORIGINELLE32 », le Soleil de tous les Soleils qui
ne connaît plus l’ombre, qui ne fait plus d’ombre !
Que nous dit encore l’Aigle dans le poème d’Ibn’Arabi : Le Livre de l’Arbre et des
Quatre Oiseaux ?
« A peine eus-je expiré comme souffle l’oppressé, que survint le Phénix* qui emplit
ma retraite de sa présence.33 »
« La Légende de l’Aigle et du Poisson » conte comment ces deux animaux jadis
unis furent séparés par la venue de l’homme. Ils le resteront :
« Jusqu’au moment où tous pourront se rencontrer
et l’Aigle, et le Poisson, et l’Homme34 ».
Jadis, les Alchimistes, que l’on disait Philosophes « ont donné à leur mercure après
sa sublimation » le nom d’Aigle. Ce mercure est comme lui, volatile et dévore les
autres oiseaux ; « le mercure des Sages détruit, dévore, et réduit l’or même à sa
Première matière en le réincrudant », enseigne Don Pernetty.
Si l’Aigle dévore le foie de Prométhée, c’est pour, en fin de « conte », l’introduire
dans les Cieux Élyséens. Il était consacré à Jupiter. « L’aigle que Jupiter envoya pour
dévorer le foie de Prométhée, ne signifie aussi que l’action du volatil sur le fixe ou
pierre ignée, qu’ils ont appelé minière de feu céleste. C’est pourquoi on a feint que
Prométhée avait volé le feu du ciel; et que, pour le punir, Jupiter le fît attacher à un
rocher, qui désigne la pierre fixe des Sages, et que son foie, la partie la plus chaude de
l’homme, y était continuellement dévoré par une aigle, quelques-uns ont dit un
vautour*, ce qui revient au même.35 »
« Être un aigle », dans notre société, ne veut pas dire être apte à regarder le Soleil
en face ! A chacun de choisir…
31 Salmon, préface de L’Alchimie méditerranéenne de G. Monod-Herzen, éd. Adyar.
32 Karuna, Du Maître à l’Elève, Le Courrier du Livre, 1968, p. 64.
33 P. 60.
34 Platon le Karuna, Nouvelle Lettre Ouverte à l’Ami sur le Chemin de la Vérité, Editions de la
Promesse, 1998, p. 305.
35 Dictionnaire Mytho-Hermétique..................."


http://langue.des.oiseaux.free.fr/

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeDim 01 Mai 2011, 13:09

Citation :
Sont-ils les ennemis des serpents, les probables ancêtres des oiseaux ?
L’ascension de l’homme se fait par l’aigle.
La descente de l’homme se fait par le serpent.
Le serpent est la spirale enroulée du temps.
Les langues du serpent sont les ailes de l’aigle.


https://antahkarana.forumactif.com/t1760-les-langues-du-serpent-sont-les-ailes-de-laigle?highlight=aigle+serpent

Citation :
Bonjour à tous,

Les jours précédents le Wesak, j'ai ressenti le besoin de méditer quotidiennement... et pendant ces méditations j'ai vécu certaines "expériences", vu certaines choses très inhabituelles pour moi jusqu'alors.

Par exemples, l'On m'a remis un "objet" de 50 cm de haut, de forme concave dans le bas (comme une harpe sans fils ou un grand "C" inversé), j'ignore ce que c'est mais cela était un objet lourd ! L'On me l'a mis dans la main gauche - le bas de cet objet démarrant sous mon coude et s’élevant vers le ciel mais sans que je n’en perçoive le sommet - et refermé mes doigts dessus... la pensée "sceptre" m'a traversée... Pourquoi cet objet et à quoi cela sert-il ? Aucune idée...

Citation :
(...) Mais pendant cette cérémonie que je revivais (retour d'une de mes mémoires ancestrales), je n'ai pas vu l’entièreté de cet objet car je regardais devant moi... Ce n'est que, 5 mois plus tard, ce 24 octobre dernier que l'objet m'a été montré. Le voici :

Esprits de la nature - Page 3 Objet_10

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeDim 01 Mai 2011, 14:10

bonjour douceur, merci, pour moi l'aigle c'est liberté..........

aurais-tu des informations sur la vouivre ?????
:nnn:


Dernière édition par pascalle le Lun 02 Mai 2011, 02:14, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeLun 02 Mai 2011, 01:32







............... j'avais un vague souvenir, vouivre, fée Arie, dame verte, légendes de Franche comté.....qui ont bercé mon enfance (sourire, mes parents étaient de là bas)


a Franche-Comté a ses légendes féeriques venues d’Orient par les pèlerins, par les croisades ; celles qui sont venues du Nord par les guerres et les voyages ; et celles dont l’origine est si incertaine, dont la forme est si bien appropriée au caractère franc-comtois, que la région les revendique comme lui appartenant réellement.
Vue d'une chute d'eau de la rivière de Couzance, en Franche-Comté. Dessin de Lallemand.
Vue d’une chute d’eau de la rivière de Couzance,
en Franche-Comté. Dessin de Lallemand.
Ainsi dans ses forêts, ses rivières, au fond de ses vertes vallées, au sein de ses lacs bleus, habitent les fées et les génies, les sylphes et les kobolds. Sur le plateau de Haute-Pierre, on a vu quelquefois passer une autre Mélusine, un être moitié femme et moitié serpent. C’est la Vouivre. Elle n’a point d’yeux, mais elle porte au front une escarboucle qui la guide comme un rayon lumineux le jour et la nuit. Lorsqu’elle va se baigner dans les rivières, elle est obligée de déposer cette escarboucle à terre, et, si l’on pouvait s’en emparer, on commanderait à tous les génies, on pourrait se faire apporter tous les trésors enfouis dans les flancs des montagnes. Mais il n’est pas prudent de tenter l’aventure, car au moindre bruit la Vouivre s’élance au dehors de la rivière, et malheur à celui qu’elle rencontre.

Un pauvre homme de Moustier, qui l’avait suivie un jour de très loin, et qui l’avait vue déposer son escarboucle au bord de la Loue, et plonger ses écailles de serpent dans la rivière, s’approcha avec précaution du bienheureux talisman ; mais, à l’instant où il étendait déjà la main pour le saisir, la Vouivre, qui l’avait entendu, s’élance sur lui, le jette par terre, lui déchire le sein avec ses ongles, lui serre la gorge pour l’étouffer ; et n’était que le malheureux eût reçu le matin même la communion à l’église de Lods, il serait infailliblement mort sous les coups de cette méchante Vouivre. Mais il rentra chez lui le visage et le corps tout meurtris, se promettant de ne plus courir après l’escarboucle.

Dans la grange de Mont-Nans, il y a, depuis trois ou quatre générations, un esprit servant comme les kobolds de l’Allemagne et les trolls du Danemark, qui fait la bénédiction de la maison. C’est lui qui prend soin de l’étable, conduit les bestiaux au pâturage, protège la grange, prépare la litière des chevaux, et remplit chaque matin l’abreuvoir d’une eau pure et limpide. On ne le voit pas, mais sans cesse on reconnaît ses bons offices ; on s’aperçoit qu’il a veillé sur les récoltes et sur les moissonneurs. Pour le conserver, il ne faut que lui abandonner une légère part des produits de la ferme, lui garder à la grange ou au foyer une place très propre, et ne pas médire de lui, car il entend tout ce qu’on dit, et se venge cruellement de ceux qui l’injurient.

Quant à la Dame verte, c’est la sylphide, la déesse, la fée des prairies de Franche-Comté : elle est belle et gracieuse ; elle a la taille mince et légère, comme une tige de bouleau, les épaules blanches comme la neige des montagnes, et les yeux bleus comme la source des rochers. Les marguerites des champs lui sourient quand elle passe ; les rameaux d’arbres l’effleurent avec un frémissement de joie, car elle est la déesse bien-aimée des arbres et des fleurs, des collines et des vallées. Son regard ranime la nature comme un doux soleil, et son sourire est comme le sourire du printemps.

Le jour, elle s’asseoit entre les frais taillis, tressant des couronnes de fleurs, ou peignant ses blonds cheveux avec un peigne d’or, ou rêvant sur son lit de mousse au beau jeune homme qu’elle a rencontré. La nuit, elle assemble ses compagnes ; et toutes s’en vont, folâtres et légères, danser aux rayons de la lune, et chanter. Le voyageur qui s’est trouvé égaré le soir au milieu des montagnes de France-Comté a souvent été surpris d’entendre tout à coup des voix aériennes, une musique harmonieuse, qui ne ressemblait à rien de ce qu’on entend habituellement dans le monde : c’étaient les chants de la Dame verte et de ses compagnes.

Quelquefois aussi les malines sylphides égarent à dessein le jeune paysan qu’elles aiment, afin de l’attirer dans leur cercle, et de danser avec lui. Que si alors il pouvait s’emparer du petit soulier de verre d’une de ces jolies Cendrillon, il serait assez riche ; car, pour pouvoir continuer de danser avec ses compagnes, il faudrait qu’elle rachetât son soulier, et elle l’achèterait à tout prix.

L’hiver, la Dame verte habite dans ces grottes de rochers, où les géologues, avec leur malheureuse science, ne voient que des pierres et des stalactites, qui sont pourtant toutes pleines de rubis et de diamants dont la fée dérobe l’éclat à nos regards profanes. C’est là que, la nuit, les fêtes recommencent à la lueur de mille flambeaux, au milieu des parois de cristal et des colonnes d’agate. C’est là que la Dame verte emmène, comme une autre Armide, le chevalier qu’elle s’est choisi. Heureux l’homme qu’elle aime ! C’est pour cet être privilégié qu’elle a de douces paroles, et des regards ardents, et des secrets magiques ; c’est pour lui qu’elle use de toute sa beauté de femme, de tout son pouvoir de fée, de tout ce qui lui appartient sur la terre.

Une autre fée franc-comtoise mérite que nous parlions d’elle, la fée Arie. Celle-ci n’a ni l’humeur aussi folâtre, ni la vie aussi joyeuse que la Dame verte ; mais c’est la bonne fée de nos chaumières ; elle aime l’ordre, le travail ; partout où elle reconnaît de telles vertus, elle répand ses bienfaits ; elle soutient dans ses devoirs la pauvre mère de famille et les jeunes gens laborieux. Presque jamais on ne la voit, mais elle assiste à tout ce qui se fait dans les champs ou sous le toit du chalet ; et si le blé que le paysan moissonne est mieux fauché, si la quenouille de la jeune fille se file plus vite et donne un fil plus beau, c’est que la fée Arie était là, et qu’elle a aidé le paysan et la jeune fille. C’est elle aussi qui récompense les enfants obéissants et studieux ; c’est elle qui fait tomber sur leur chemin les prunes des arbres voisins, et leur distribue, à Noël, les noix sèches et les gâteaux ; ce qui fait que tous les enfants connaissent la fée Arie, et parlent d’elle avec espoir.

Une petite ville des montagnes de Franche-Comté a été plusieurs fois témoin d’une apparition merveilleuse. A un quart de lieue du Maiche, au-dessus d’une colline, on aperçoit les restes d’un château entouré de broussailles et de sapins. Là vivait jadis un seigneur avare, dont le coeur était fermé à tout sentiment d’équité, et qui, pour assouvir sa passion sordide, soumettait sans cesse ses vassaux à de nouvelles exactions, et volait le bien de ses voisins. Il est enterré au milieu de ses trésors, mais il ne peut y trouver le repos. Il voudrait pouvoir échanger son sépulcre splendide contre la tombe de terre fraîche où dort si bien le paysan ; mais il est condamné à rester là où il a vécu, et il passe la nuit à se rouler sur son or et à gémir.

Dieu, touché de ses souffrances et des prières que ses descendants ont fait faire pour lui, a cependant ramené l’espoir dans son coeur, et lui a permis de venir dans ce monde chercher quelqu’un qui le délivre. Tous les cent ans, à jour fixe, quand l’obscurité commence à envelopper les campagnes, le vieux seigneur sort de son manoir, tenant une clef rouge et brûlante entre les dents. Il rôde dans les champs, entre dans les enclos, et s’approche de la ville, offrant à tout le monde son visage cadavéreux et sa clef enflammée. Celui qui aurait le courage de prendre cette clef et de le suivre deviendrait à l’instant même possesseur d’immenses trésors, et délivrerait cette pauvre âme des tourments qu’elle endure. Jusqu’à présent, personne n’a encore osé se rendre à son appel...

En Franche-Comté, lorsqu’une femme veut devenir sorcière, le diable, pour ne pas l’effrayer, lui apparaît sous la figure humaine et quitte son vilain nom de Belzébuth ou de Satan pour en prendre un qui caresse mieux l’oreille, tel que Vert-Joli, Joli-Bois, Verdelet, Joli, etc. Les sorciers sont tenus d’aller au sabbat. Ceux de la contrée de Saint-Claude avaient rendez-vous dans un champ écarté de toute habitation, et près d’une mare d’eau. Ils s’y rendaient habituellement le jeudi et les veilles de grandes fêtes, les uns en se mettant à cheval, les autres en montant sur un mouton noir.

Là se trouvait Satan, le monarque des enfers ; Satan, sous la forme d’un bouc, tenant une chandelle allumée entre ses cornes. Chaque sorcier était obligé de lui offrir une chandelle verte, et de lui faire une autre politesse fort peu récréative. Puis, toute la gente ensorcelée chantait, buvait, mangeait, parodiait les prières de l’église et la messe, et l’orgie durait jusqu’au jour, jusqu’à l’heure où le coq chantait ; car on sait que le chant du coq a un grand pouvoir sur les mauvais esprits. Quelquefois l’âme seule s’en allait au sabbat. Le corps restait immobile et comme endormi ; l’âme s’échappait à la dérobée et passait la nuit dans son infernale réunion.

Un jour, un paysan s’aperçut que sa femme couchée à côté de lui ne bougeait, ni ne soufflait. En vain, il l’appelle à haute voix ; en vain, il la tire par les bras. Impossible de l’éveiller. Mais, aux premiers rayons du matin, elle se leva en poussant un grand cri. Le paysan, tout troublé, s’en alla raconter cet événement : la femme fut interrogée, et déclara qu’il ne fallait attribuer son profond sommeil qu’à la fatigue qu’elle avait éprouvée la veille en travaillant tout le jour dans les champs. On ne la crut pas, et elle fut brûlée.

Dans ces nuits passées au sabbat, on ne s’occupait pas seulement de boire et de manger. Il y avait quelquefois de graves conciliabules, où Satan donnait à ses adeptes des leçons de science cabalistique. Les vieilles sorcières racontaient avec orgueil leurs méfaits, et les jeunes s’instruisaient à cette édifiante école. A la fin de la séance, Satan avait coutume de demander aux jeunes femmes nouvellement enrôlées sous sa bannière une mèche de cheveux, ce qui fit dire que la façon de faire que les amoureux observent parfois d’avoir quelques bracelets de cheveux de leurs maîtresses procède du démon, les boucles de cheveux étant peut-être des chaînes magiques liant la conscience...

http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article1974



:a11:


Dernière édition par pascalle le Lun 02 Mai 2011, 02:14, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeLun 02 Mai 2011, 01:45

Amazon Rainforest

https://youtu.be/43yvlrNl3Xc


:a11:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeVen 06 Mai 2011, 15:47

Bonjour Pascalle/Michèle,

Citation :
aurais-tu des informations sur la vouivre ?????

J'ai développé cette question ici: https://antahkarana.forumactif.com/t44-masculin-et-feminin-la-bi-unite

Ce n’est pas par hasard que l’on dit qu’il s’agit d’une(de) légende(s) provenant d’Orient.

En fait, la Vouivre et/ou la Fée Mélusine (= la Femme-vouivre a queue de serpent ; la Vouivre semble être le nom gaulois du serpent) comme la sirène, ne sont ni plus, ni moins que l’équivalent occidental de la représentation orientale de Nuwa (épouse de Fuxi). Mi-humaines, mi-serpents, toutes ont la même capacité de changer de forme à volonté. Autrement dit, la Vouivre symbolise la Femme du Couple Sacré.

Cela permet donc de comprendre pourquoi, dans les histoires, les « hommes prédateurs » ne pouvaient la capturer et se l’approprier.

Citation :
Mélusine signifie « merveille » ou « brouillard de la mer ». Pour les Lusignan, on l'appelle « Mère Lusigne » (la mère des Lusignans), fondatrice de leur lignée. Dans le dictionnaire Littré, elle est appelée Merlusigne, ce qui pourrait faire penser à une connotation aquatique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lusine_(f%C3%A9e)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeVen 06 Mai 2011, 15:54

la Mélusine médiévale

La Fée Mélusine a le don de transformation. Elle apparaît comme une « Dame » des fontaines et des eaux. C’est sous cette forme tenant du serpent et de la sirène que, violant l’interdit, son époux Raimondin la découvre au bain. C’est métamorphosée en serpente qu’elle s’évade du manoir conjugal. Et c’est sous forme d'oiseau qu'elle revient pousser des cris d'effroi chaque fois qu'un malheur menace les Lusignan. Bref, elle concilie les divers éléments : les Eaux en tant que Sirène ou Ondine ; la Terre comme Serpent; l'Air en tant qu'Oiseau.

Elle est d'abord Dame des eaux, des rivières, des lacs, de la plage et des bains. Déjà aux temps antédiluviens, sous la lune son astre, elle pêchait des poissons argentés, une de ses formes secrètes. Nageuse incomparable et ondine d'argent, elle reste une fée proche des fontaines, où, comme Mélisande, elle perd son anneau.

Elle est aussi Génie de la Terre, des bois, au cœur desquels vient s'inscrire sa demeure, sentant bon les sous-bois, les fourrés où les serpents vont dépouiller leur peau ; où, une fois coupés, serpentent aussi les racines des arbres qui survivent et fissurent les murs. De ce vieux génie de la terre : le Serpent, elle a la peau, écailleuse. Sa reptation en a la rapidité. Elle rampe et s'enroule autour de son amant, l'étouffant de ses spires, jusqu'au moment des noces où perçant sa nature secrète, l'homme, le vieil ennemi «tueur de fées», la contraindra au cri, à la fuite, à la disparition.

Elle est encore Génie de l'Air, génie lunaire, accordant à l'époux et ses cuisses de lune et ses fesses de lune, fraternelle à cet astre des nuits qui dispense les fantasmes et les songes, et sous l'auréole duquel elle fuit à jamais sous une forme ailée.

Enfin, elle est Fée bâtisseuse, traçant des plans, guidant des artisans, élevant sa demeure sur le contour du sol qu'interdisent des cordeaux ; ou encore, sur le sable des plages, édifiant des tours, des douves, des portes et des ponts. Fée autour de qui s'écroulera plus tard la demeure bâtie, ainsi que toute la cité qui s'abîmera au vide de ses grottes.

http://pandore.net/magies/creatures/sirenes.htm/sirenes.php


Et vogue la mystérieuse sirène au XVIIIe siècle

Le XVIIle siècle, si fier de son positivisme et de son bon sens, s’est passionné tout autant pour les sirènes.

L'un des principaux champions de leur cause était un Hollandais du nom de François Valentijn, un aumônier colonial qui, dans son Histoire naturelle d'Amboine, publiée en 1726, relate plusieurs apparitions de sirènes dans les eaux des Indes orientales.

La section du chapitre sur les poissons d'Amboine est consacrée à une description détaillée des "Zee-Menschen et Zee-Wyven (Hommes et Femmes de la Mer), une planche où figurent plusieurs spécimens de la femme maritime d'Amboine donne l'image d'un exemplaire particulièrement séduisant.

En réalité, cette illustration reproduit simplement un dessin colorié dû à un certain Samuel Fallours, peintre officiel de la Compagnie des Indes Hollandaises, et qui parut en 1718, dans le cadre d'un ouvrage intitulé Poissons, écrevisses et crabes des Iles Moluques. D'après la légende accompagnant le dessin, Fallours a dû rencontrer une espèce de sirène assez différente de celle répandue dans les eaux nordiques. Il la décrit en ces termes :

"Un monstre ressemblant à une sirène, capturé sur la côte de Bornéo, dans 1e district administratif d'Amboine. Elle mesurait 59 pouces (1,48 m) et avait à peu près la forme d'une anguille. Transportée à terre, elle vécut quatre jours et sept heures dans un tonneau rempli d'eau. De temps en temps, elle émettait de petits cris, comme une souris. Bien qu'on lui présentât de petits poissons, des crabes et des écrevisses, elle refusa toute nourriture. Après sa mort, on trouva au fond du tonneau quelques excréments semblables à des crottes de chat".

La renommée de cette sirène orientale se répandit rapidement dans les sphères les plus sélectes. Le dessin original fut offert à George III d'Angleterre, qui se déclara très touché par cette délicate attention. Sa Majesté Impériale Pierre le Grand, tsar de toutes les Russies, alla encore plus loin dans son enthousiasme. Ayant vu une copie de l'illustration dans l'atelier de Louis Renard, éditeur à Amsterdam, il exprima le désir qu'une lettre demandant des détails plus précis fût expédiée à Valentijn.

Malheureusement, l'aumônier ne fut pas en mesure d'ajouter grand chose à ses premières indications; en revanche, l'intérêt manifesté par le tsar l'amena à rapporter une autre rencontre tout aussi passionnante :

Citation :
« J’ai appris d'une source digne de confiance qu'en 1652 on 1653, un lieutenant au service de la Compagnie a pu observer deux de ces bêtes dans, le golfe près du village Hennetelo, faisant partie du district d'Amboine. Elles nageaient côte à côte, ce qui lui fit supposer que l'un était le mâle, l'autre la femelle. Six semaines plus tard, elles réapparurent au même endroit et, ce jour-là, furent aperçues par plus de cinquante personnes. Ces monstres, d'une couleur, gris-vert, avaient une forme tout à fait humaine de la tête jusqu'à la taille, et possédaient deux bras et deux mains ; la partie arrière du corps allait en s'amincissant.

Valentijn lui-même était incontestablement persuadé de l'authenticité de cette observation, comme de toutes les autres qu'il avait consignées dans son ouvrage. « S'il existe un récit digne de crédit, écrit-il, c'est bien celui-ci, étant donné que de nombreux témoins oculaires peuvent le confirmer, et que leur attestation concerne non pas une mais deux sirènes. Peut-être le grand public, obtus par définition, hésitera-t-il encore à admettre la véracité des faits; de toute façon, cela n'aurait aucune espèce d'importance. Il y a bien des gens capables de nier l'existence de villes comme Rome ou Constantinople pour la seule raison mêmes n'ont pas eu l'occasion de les voir. »

http://pandore.net/magies/creatures/sirenes.htm/sirenes.php
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitimeLun 06 Juin 2011, 08:45

« C’est une triste chose de penser que la nature parle, et que le genre humain n’écoute pas » V. Hugo














http://terresacree.org/[
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Esprits de la nature - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Esprits de la nature   Esprits de la nature - Page 3 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Esprits de la nature
Revenir en haut 
Page 3 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» Terre Sacrée
» Chaman!
» Les effets pervers du rationnement d’eau dans le corps
» Masculin et féminin : la bi-unité

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ANTAHKARANA :: L'ANTRE DE MELCHISEDECK :: Elargir son Horizon-
Sauter vers: