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  Pour un Catastrophisme éclairé.

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MessageSujet: Pour un Catastrophisme éclairé.    Pour un Catastrophisme éclairé. Icon_minitimeMar 18 Fév 2014, 21:07

Pour un Catastrophisme éclairé.
JEAN-PIERRE DUPUY
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Qu'est-ce qui vous permet de dire que « notre monde va à la catastrophe » ?

  -Je ne dis pas que la chose est certaine, mais que, si elle se produit, on pourra affirmer rétrospectivement (s'il reste encore des humains pour le penser) que telle était la destinée de l'aventure humaine. Or c'est un destin que nous pouvons choisir d'écarter. Si nous sommes engagés sur un chemin suicidaire, rien ne nous interdit d'en changer. Il existe une « horloge de l'apocalypse » (Doomsday clock), mise au point en 1947 par des physiciens atomistes qu'avait choqués Hiroshima. Elle indique le nombre de minutes symboliques qui nous séparent de minuit, c'est-à-dire de la fin du monde. L'aiguille a d'abord été fixée à sept minutes avant le moment fatal. Avec l'avènement de la bombe H, en 1953, elle a été avancée à moins deux minutes, pour revenir à moins dix-sept après la chute du mur de Berlin. Depuis janvier dernier, nous sommes à moins cinq de minuit, plus près qu'en 1947, donc. Pour trois motifs : une nouvelle ère nucléaire, caractérisée par la prolifération et par le terrorisme ; le réchauffement climatique ; la perte de contrôle de certaines technologies avancées.

Il ne s'agit donc plus seulement de la menace nucléaire ?

 -Les plus grands scientifiques reconnaissent que l'humanité peut recourir à deux méthodes pour s'éliminer elle-même : la violence intestine, la guerre civile à l'échelle mondiale, mais aussi la destruction du milieu nécessaire à sa survie. Ces deux moyens ne sont évidemment pas indépendants. Les premières manifestations tragiques du réchauffement climatique ne seront pas la montée des océans, les canicules, la fréquence des événements extrêmes, l'assèchement de régions entières. Ce seront les conflits et les guerres provoqués par les migrations massives que l'anticipation de ces événements déclenchera. Une autre anticipation génératrice de guerres est liée à l'épuisement des ressources fossiles : les grandes puissances consommatrices se battront avec l'énergie du désespoir pour s'approprier la dernière goutte de pétrole et la dernière tonne de charbon, alors que, paradoxalement, nous ne devrions pas extraire du sous-sol plus du tiers du carbone qui s'y trouve encore enfoui si nous voulons éviter une catastrophe climatique majeure.

Et pourquoi ne trouverions-nous pas des réponses avec de nouvelles inventions, par exemple la fusion à froid ?

 -Elle arrivera beaucoup trop tard. On frémit d'effroi lorsqu'on apprend qu'aucun scénario dressé par les organismes spécialisés ne comporte de solution réaliste pour passer le cap des années 2040-2050. S'il y a une chose que nous ne pouvons plus nous permettre, c'est de nous abandonner à l'optimisme scientiste qui compte uniquement sur la technique pour nous sortir des impasses où nous a mis la technique.

  De plus, nous ne voulons pas de la survie à n'importe quel prix. La fission nucléaire se dit capable, avec les futurs générateurs à neutrons rapides, de produire de l'électricité sûre en utilisant un matériau fissile très abondant et en recyclant une partie des déchets. Soit. Mais à quel prix en termes politiques ' Choisir cette technique, c'est choisir un type de société qui s'oblige à ne faire aucune erreur sur des durées invraisemblables. Je ne crois pas que cela soit compatible avec les principes d'une société ouverte, démocratique et juste. La façon dont la catastrophe de Tchernobyl a été gérée par la nucléocratie mondiale en fournit une bien triste illustration.

Vous pensez donc que la réponse est le « catastrophisme éclairé ». De quoi s'agit-il ?

 -Ce n'est certainement pas la solution à nos problèmes, laquelle ne peut être que politique. Mais c'est une attitude philosophique qui entend briser l'obstacle sur lequel achoppent les politiques de « précaution » : même lorsque nous savons que la catastrophe est devant nous, nous ne croyons pas ce que nous savons. Ce n'est pas l'incertitude qui nous retient d'agir, c'est l'impossibilité de croire que le pire va arriver. Le 6 août 1945 est une date charnière dans l'histoire de notre espèce. Ce jour-là, l'humanité est devenue capable de se détruire elle-même, et rien ne lui fera jamais perdre cette toute-puissance négative. Ce qui nous a épargné une apocalypse nucléaire, ce serait la dissuasion. Mais la dissuasion est un jeu extrêmement périlleux consistant à faire de l'anéantissement mutuel un destin. Dire qu'elle fonctionne signifie simplement ceci : tant qu'on ne le tente pas inconsidérément, il y a une chance pour que le destin nous oublie - pendant un temps, peut-être long, voire très long, mais pas infini.

   Ce que j'appelle le « catastrophisme éclairé » s'inspire de cette démarche. Il nous faut vivre désormais les yeux fixés sur cet événement impensable - l'autodestruction de l'humanité -, avec l'objectif, non pas de le rendre impossible, ce qui serait contradictoire, mais d'en retarder l'échéance le plus possible. Nous sommes entrés dans l'ère du sursis. Le catastrophisme éclairé est une ruse qui consiste à faire comme si nous étions victimes d'un destin tout en gardant à l'esprit que nous sommes la cause unique de notre malheur.

Comment expliquer notre autoaveuglement ?

-Sur la base de nombreux exemples, un chercheur anglais a dégagé ce qu'il appelle un « principe inverse d'évaluation des risques » : la propension d'une communauté à reconnaître l'existence d'un risque, explique-t-il, serait déterminée par l'idée qu'elle se fait des solutions. Comme les pouvoirs qui nous gouvernent, économiques et politiques, croient qu'un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » seraient le prix à payer pour éviter le désastre, et que cela leur paraît irréalisable, l'occultation du mal s'ensuit inévitablement.

   Les raisons de notre cécité sont multiples. L'extrême division du travail joue un rôle. Des productions que l'on s'accorde à juger superflues ou même nuisibles sont légitimées par le travail qu'elles fournissent à la population. La raison principale a trait à notre rapport au temps qui précède la catastrophe. Nous ne tenons celle-ci pour possible qu'après qu'elle a eu lieu. C'est bien là la source de notre problème. Car prévenir la catastrophe implique de croire en sa possibilité avant qu'elle ne se produise. Mais, si on réussit à la prévenir, sa non-réalisation la maintient dans le domaine de l'impossible, et les efforts de prévention apparaissent rétrospectivement inutiles. Cela s'est passé avec le « bogue de l'an 2000 ».

Vous semblez porter une critique de la technique, comme si elle contenait le mal ?

  -Certainement pas. Je dois au contraire me déprendre de la fascination qu'elle exerce sur moi. La technique a fait partie intégrante de ma formation initiale, parfaitement rationaliste. Lorsque j'en parle, je sais ce dont il s'agit, et je suis l'un des rares philosophes, en France, qui mettent au coeur de leur pensée la philosophie de la technique. C'est parce que je prends la technique comme objet de ma réflexion critique qu'on croit que je la récuse, ce qui est absurde.

   On répète souvent, y compris chez les philosophes, que la technique est l'instrument du rêve que Descartes impute à l'homme moderne, « se rendre comme maître et possesseur de la nature ». Lorsqu'on est critique, on ajoute que ce rêve a mal tourné, et qu'il convient de regagner la « maîtrise de la maîtrise ». C'est se tromper d'époque. C'est rester prisonnier d'une conception de la technique qui voit en celle-ci une activité rationnelle, soumise au calcul des moyens et des fins. C'est rater ce qu'il y a de profondément inédit dans les technologies actuelles.

   Avec la « convergence » entre les nanotechnologies et les biotechnologies, l'homme prend la relève des processus biologiques, il participe à la fabrication de la vie. Or celui qui veut fabriquer de la vie ne peut pas ne pas viser à reproduire sa capacité essentielle, qui est de créer à son tour du radicalement nouveau. Son ambition étant en dernière instance de déclencher dans la nature des processus complexes irréversibles, l'ingénieur de demain sera un apprenti sorcier non par négligence ou par incompétence, mais par dessein. C'est effrayant et fascinant à la fois. La condamnation ou l'indignation morales seraient des réponses un peu courtes à cette mutation profonde de la technologie.

Mais l'humanité a toujours fait ce qu'elle pouvait faire, elle ne s'est jamais autolimitée...

   -Sur les plans social et politique, l'humanité s'est toujours autolimitée - sinon, il n'y aurait pas eu de société humaine possible. C'est par des systèmes d'interdits et d'obligations garantis par le sacré que les sociétés traditionnelles y parvenaient. L'idéal politique moderne, que Rousseau appelle la liberté, et Kant, l'autonomie, consiste à se donner des lois à soi-même et à les respecter. L'autonomie, c'est l'autolimitation.

   C'est la désacralisation (ou « désenchantement ») du monde, sans doute déclenchée par le travail souterrain du judaïsme et du christianisme, qui a introduit l'illimité dans notre univers et qui a permis le développement sans bornes, en effet, des sciences et des techniques. Le défi q est de fonder les limites sur notre seule volonté libre, dans le cadre d'une démocratie. Le scénario le plus probable est hélas qu'une forme ou une autre d'écofascisme nous privera de la liberté au nom de la survie. La panique qui s'emparerait des peuples de la Terre s'ils découvraient trop tard que leur survie est en jeu risquerait de faire sauter tous les verrous qui empêchent la civilisation de plonger dans la barbarie.

Qu'est-ce qui convaincra le propriétaire d'un 4 x 4 d'abandonner son mode de vie ?

   -Il s'agit surtout de ne pas moraliser, mais de faire voir que ce mode de vie est absurde, « contre-productif », comme disait mon maître Ivan Illich. J'ai montré naguère que l'automobiliste moyen sacrifiait le quart de sa vie éveillée à son engin, soit en se déplaçant effectivement, soit en travaillant pour se payer les moyens de ses déplacements. Rapporté à la distance moyenne parcourue, cela donne une vitesse de 7 kilomètres à l'heure. Le vélo est bien plus performant. Comme dans la fable, la tortue arrive bonne première.

Propos recueillis par Bernard Poulet .



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Le temps est venu de mener une réflexion sur le destin apocalyptique de l'humanité : avec le siècle qui s'achève, nous avons en effet acquis la certitude que l'humanité était devenue capable de s'anéantir elle-même, soit directement par les armes de destruction massive, soit indirectement par l'altération des conditions nécessaires à sa survie. Le pire n'est plus à venir mais déjà advenu, et ce que nous considérions comme impossible est désormais certain. Face à cette situation inédite, la théorie du risque ne suffit plus : il nous faut apprendre à affronter la catastrophe, à ne plus l'imaginer dans un futur improbable mais à la penser au présent. Et pourtant nous refusons de croire à la réalité du danger, même si nous en constatons tous les jours la présence. C'est au caractère inéluctable de la catastrophe et non à sa simple possibilité que nous devons désormais nous confronter.

Revue de presse

Spécialiste des problèmes du risque, il nous livre là une réflexion sur le destin apocalyptique de l'humanité. Celle-ci se base sur sa vision originale du "catastrophisme éclairé" : "La catastrophe, comme événement surgissant du néant, ne devient possible qu'en se possibilisant". Autrement dit, si nous avons franchi un nouveau seuil dans la possibilité de nous anéantir, ce n'est pas par ignorance des dangers potentiels, mais parce que nous ne les croyons pas possibles. "S'il faut prévenir la catastrophe, on a besoin de croire en sa possibilité avant qu'elle ne se produise. Si inversement on réussit à la prévenir, sa non-réalisation la maintienne dans le domaine de l'impossible, et les efforts de prévention en paraissent rétrospectivement inutiles". Ce refus de reconnaître les risques, bien plus qu'une pseudo-incertitude scientifique serait le principal obstacle à une prise de conscience. -- Business Digest --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Voir du même auteur: Dans l'oeil du cyclone

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Prophète, dès les années 1970, de la « trahison de l'opulence », Jean-Pierre Dupuy a vu venir les orages qui menacent de nous emporter. Au moment où les bourses s'engouffrent dans un tourbillon financier, où des guerres sacrées se déchaînent dans un tourbillon mimétique, où les progrès techniques déclenchent un tourbillon climatique, il faut se placer avec Jean-Pierre Dupuy dans l'oeil même du cyclone, pour réfléchir aussi lucidement que possible à l'élaboration d'un catastrophisme éclairé capable d'éviter que le pire ne devienne notre destin.

...donne à réfléchir, article écrit en 2004 avant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]...

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MessageSujet: Re: Pour un Catastrophisme éclairé.    Pour un Catastrophisme éclairé. Icon_minitimeMar 04 Mar 2014, 00:36

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""Et maintenant, je me pose une question : que dois-je faire si j’ai lu la Révélation ? Il est tout à fait clair que je ne peux plus être le même qu’avant, non pas simplement parce que j’ai changé, mais parce qu’il m’a été dit : sachant ce que j’ai appris, je suis obligé de changer.""

Discours sur l’Apocalypse

""Sur la crise actuelle. Nous vivons dans un monde faux. L’homme est né libre et intrépide. Mais notre histoire tient dans le désir de se cacher et de se défendre contre la nature, qui nous oblige de plus en plus à nous serrer les uns contre les autres. Nous nous fréquentons non pas parce que cela nous plaît, non pas pour recevoir du plaisir de nos relations, mais pour que ce ne soit pas si effrayant. Cette civilisation est fausse si nos relations sont construites sur un tel principe. Toute la technologie, le soi-disant progrès technique, qui accompagne l’histoire, crée en réalité des prothèses – il allonge nos mains, aiguise notre vue, nous permet de nos déplacer très rapidement. Et cela a une signification fondamentale. Nous nous déplaçons aujourd’hui bien plus vite qu’au siècle précédent. Mais nous n’en sommes pas devenus plus heureux. Notre personnalité[ii] est rentrée en conflit avec la société. Nous ne nous développons pas harmonieusement, notre développement spirituel est tellement arriéré que nous nous retrouvons victimes de l’effet d’avalanche du développement technologique. Nous ne pouvons pas remonter à la surface de ce courant, nous ne le pourrions pas même si nous le voulions. En conséquence, quand est apparue chez les hommes l’exigence d’une nouvelle énergie pour de développement technologique, quand ils ont trouvé cette énergie, ils n’étaient moralement pas prêts à l’utiliser pour leur bien. Nous sommes comme des sauvages qui ne savent pas quoi faire d’un microscope électronique. Peut-être vont-ils s’en servir pour planter des clous, détruire des murs ? En tout cas, il devient clair que nous sommes des esclaves de ce système, de cette machine qu’il est déjà impossible d’arrêter.""
Andreï Tarkovski – suite chez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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MessageSujet: Re: Pour un Catastrophisme éclairé.    Pour un Catastrophisme éclairé. Icon_minitimeLun 17 Mar 2014, 10:55


« La roue tourne, et le mal n’aura pas le dernier mot. »
Entretien avec Pierre Hillard : bientôt le chaos ?

Découvrez qui est Pierre Hillard dans cette interview originale, qui se différencie de ses diverses interventions passées.

Pierre Hillard se livre... Il nous parle de lui, des origines de ses recherches, de l’état de ses découvertes qu’il compare à un puzzle dont il ne reste, selon lui, que quelques pièces à mettre en place...

Ses informations seraient accessibles à tous depuis des années, mais trop peu de personnes se seraient réellement intéressées au mondialisme, projet dont la description faite par Pierre Hillard est effrayante.

Selon notre invité et un groupe restreint en France, dont il parle [notamment Piero San Giorgio et Alain Soral, ndlr], le chaos est proche et cet événement à venir résonne comme une évidence et il faut s’y préparer.

« L’époque que nous vivons, et nous n’en sommes qu’au début, est extraordinaire. »

Pour Pierre Hillard, nous allons vivre une période noire entre La Guerre du feu et Mad Max, selon la loi de la nature, où les faibles disparaîtront et les plus solides conserveront une chance...

« Je suis épouvanté...surtout pour les enfants. »

Malgré tout, Pierre Hillard nous donne ses quelques conseils et références d’ordre spirituel et matériel.

« La roue tourne, et le mal n’aura pas le dernier mot. »
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MessageSujet: Re: Pour un Catastrophisme éclairé.    Pour un Catastrophisme éclairé. Icon_minitimeLun 17 Aoû 2015, 13:24


MARTIN ARMSTRONG
L'ORACLE
The Forecaster
Film


l'Oracle - Sortie le 16 septembre au cinéma
Dans le cadre des « Dimanches de la Connaissance »
DIMANCHE 13 SEPTEMBRE - 13H // au Publicis Cinémas
129 av. des Champs Élysée 75008 Paris - M° Étoile //
Réservations sur fnacspectacles.fr en présence de MARTIN ARMSTRONG

Armstrong prévoit qu’une crise des dettes souveraines va éclater dans le monde entier au 1er octobre 2015, une date qui constitue l’un de ces tournants décisifs, liés au nombre pi, que son modèle informatique a déjà prévu de longue date…
Les prédictions d’Armstrong reposent sur la théorie selon laquelle tout se produit en fonction de cycles. Nous approchons actuellement de la fin d’un cycle majeur de 300 ans. Le dernier cycle s’est terminé par des révolutions contre les monarchies. Le cycle actuel se terminera par des révolutions contre les démocraties corrompues. Selon lui, la corruption des gouvernements du monde est aujourd’hui extrême....


OU AU COMPLET SUR [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Le film est produit par Jupiter film...

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Les prédictions d’Armstrong reposent sur la théorie selon laquelle tout se produit en fonction de cycles. Nous approchons actuellement de la fin d’un cycle majeur de 300 ans. Le dernier cycle s’est terminé par des révolutions contre les monarchies. Le cycle actuel se terminera par des révolutions contre les démocraties corrompues. Selon lui, la corruption des gouvernements du monde est aujourd’hui extrême.



Il nous met en garde du fait que les gouvernements sont dirigés par des avocats qui s’inquiètent plus d’être réélus que des « experts financiers ». C’est là notre plus gros problème.



Il suggère que les flux de capitaux entrants aux Etats-Unis, notamment en provenance de la Chine, vont continuer d’influencer les marchés des actions et de l’immobilier à la hausse aux Etats-Unis. Le Congrès et les médias vont également blâmer la Fed pour les bulles, raison pour laquelle la Fed sera forcée de laisser grimper les taux.



Il nous met en garde contre les bulles sur les marchés des obligations :

«  Le marché des obligations atteint un sommet. Les taux d’intérêt sont négatifs et ne pourront pas tomber beaucoup plus bas. Pour ce qui concerne les marchés des obligations, le vent va bientôt tourner. »



Avec les gouvernements actuels, nous sommes en difficulté. D’ici à 2020, les intérêts à payer pas les Etats-Unis excèderont leur budget militaire.

Sur le plus long terme, une telle situation est bien évidemment insoutenable et aura de lourdes ramifications, dont une hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis et un affaiblissement du dollar.



Il fait référence au point culminant d’anciens cycles comme celui que nous avons vu en Russie en 1998, celui de la bulle sur la dotcom ou celui de la bulle sur l’immobilier et les postulats qui dure depuis 8,6 ans et devrait se terminer par l’effondrement des marchés des obligations.



La hausse des taux d’intérêt aura un effet particulièrement dévastateur sur les marchés émergents qui ont émis de la dette en dollars et qui finiront par se retrouver dans la position de la Grèce, incapables de rembourser les intérêts de leur dette.



Armstrong n’a que peu d’espoir pour les banques européennes. L’euro, qui part du principe que tous les pays sont identiques, est en difficulté. En Europe, des gens achètent les actifs et la dette allemande dans l’espoir de voir la devise unique s’effondrer et de pouvoir être remboursés en nouveaux marks.

Comme nous l'avions vu dans d'autres sujets ici, il existe bien tout un faisceau d'indices qui laissent à penser que cela va arriver, même si les " prédictions " de Martin Armstrong sont érronées, les autres indices, sont assez forts pour que cela arrive, le train arrive sur le précipice vers lequel nous nous dirigeons depuis pas mal de temps, sans jamais vouloir admettre l'inévitable !



Quelques extraits d'indices :


- Le 13 Mai 2014, Laurent Fabius a fait une déclaration très surprenante à Washington lors d'une déclaration à la presse au sein du département d'état américain. En présence de John Kerry, notre ministre des affaires étrangères a déclaré qu'il restait 500 jours avant un chaos climatique, sans donner plus d'explications...



- Récemment, 5 Wal-mart ont fermé en même temps et ce pour une période de 6 mois, pour la raison officielle de travaux de plomberie ?!

Étonnamment, les fermetures des magasins ont eu lieu dans des états (Floride, Texas, Californie) ou des exercices militaires de type “loi martiale” et combats urbains vont avoir lieu avec l’opération Jade Helm15 du 15 Juillet au 15 Septembre prochain. Il semblerait à priori que la FEMA et Wal-Mart soient effectivement liés...



- Mr Jacques Attali nous disait en mai 2014 : « Nous avons au mieux 18 mois devant nous »  Jacques Attali prédit la prochaine crise, en 2015…



- Une prophétie annoncerait : ” Le pape s’éloignera du Vatican lors de voyages qui l’amèneront en Amérique, c’est alors qu’arrivera la chute de l’humanité.”

Cette prophétie de mauvaise augure prendrait aujourd’hui tout son sens puisque le pape François a annoncé sa première visite à la maison blanche pour le 23 Septembre 2015. Il se rendra également le 24 Septembre au congrès. François sera le premier pape de l’histoire à prononcer un tel discours, devant les deux chambres du Congrès réunies.



- Une éclipse solaire partielle aura lieu le 13 septembre 2015. Il s'agira de la 10e éclipse partielle du XXIe siècle. Cette éclipse sera visible sur une énorme partie de notre planète, mais la ou il n’y a pratiquement aucune vie humaine ! Est-ce un signe ?!

Source: le blog de Merlin
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MessageSujet: L'effondrement qui vient Pablo Servigne    Pour un Catastrophisme éclairé. Icon_minitimeVen 19 Jan 2018, 09:09

"La loi de la jungle, c'est aussi la loi de l'entraide"


"Tout le monde lutte pour sa propre survie, et c'est toujours le plus fort et le plus égoïste qui s'en sort le mieux". Cette idée reçue, inculquée dès l'école, cette loi de la jungle n'explique pas tout. Longtemps, on a présenté la compétition comme un phénomène inhérent au vivant.

Désormais, explique le biologiste Pablo Servigne, la science montre au contraire l'importance de l'entraide chez les plantes, les animaux… et les hommes.
Dans le livre qu'il a coécrit avec Gauthier Chapelle, "l'Entraide. L'autre loi de la jungle" (paru aux éditions Les Liens qui Libèrent), Pablo Servigne montre comment la biologie du XXe siècle a délibérément surévalué les comportements de compétition dans la nature, en minimisant l'importance de la coopération.

Tous égoïstes ? Non. Les découvertes de cette nouvelle sociobiologie ont des implications majeures...

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L'effondrement qui vient
Dans le Texte
Pablo Servigne
Judith Bernard


Il y a des lectures qui bouleversent à jamais votre regard sur le monde. Le livre de Pablo Servigne, Comment tout peut s'effondrer, est du genre à vous déssiller irréversiblement. C'est d'ailleurs à ce titre qu'il m'a été recommandé. Un soir, au Lieu-Dit, un inconnu m'a abordée, pour me parler d'une émission qui avait changé sa vie : mon entretien avec Frédéric Lordon, à propos de Capitalisme, désir et servitude. "Depuis, m'a-t-il confié, un seul texte a eu la même puissance de déflagration pour moi. Un seul : le livre de Pablo Servigne".

Alors je me suis lancée dedans - c'était il y a six mois. Et je n'en suis jamais revenue. Avec son co-auteur, Raphaël Stevens, Servigne confirme calmement, méthodiquement, et presque sereinement, les pires intuitions que nous pouvons avoir sur notre avenir. L'effondrement de la civilisation, qu'à peu près chaque époque a fantasmé pour son propre compte, est cette fois imminent, scientifiquement documenté, et tout à fait inéluctable. Pas la fin du monde, non : juste la fin de la civilisation techno-industrielle que nous connaissons, et qui n'a aucun avenir. Ce ne sera pas forcément l'hiver nucléaire auquel les films post-apocalyptiques nous ont presque habitués. Ce sera "juste" la fin du pétrole, de l'électricité à foison, et du monde qui va avec.

D'ici quelques décennies (que le réchauffement climatique et l'effondrement de la biodiversité, inexorables, et un cataclysme financier très probable, auront rendues pour le moins chaotiques) la satisfaction de nos besoins élémentaires en eau, en énergie, en nourriture ne sera plus assurée à des coûts accessibles au plus grand nombre par des services encadrés par la loi. Ce que nous ne voulons pas voir et que Servigne et Stevens nous apprennent, c'est que c'est nous qui aurons à y faire face : nous qui avons encore quelques décennies à vivre et des enfants à élever sans trop savoir quoi leur promettre. Que leur dire ? Que dire à nos enfants quand nous avons de plus en plus conscience de leur léguer un monde exsangue, essoré par un capitalisme débridé et menacé de devenir bientôt inhabitable ?

Leur dire ceci : l'effondrement de notre civilisation industrielle approche, mais ce n'est pas la fin du monde, ni celle de l'humanité. Il va falloir cultiver d'autres formes de vie, beaucoup, beaucoup plus sobres, mais plus coopératives, aussi : seuls les petits systèmes résilients parviendront à résister aux chocs, grâce à l'entraide, à la polyvalence et à l'autonomie. L'occasion de mettre à l'épreuve les principes de la philosophie anarchiste, qui postulent que les groupes humains n'ont pas besoin de centralisation ni de structures autoritaires pour s'auto-organiser. Là est sans doute la clef de la relative sérénité de Servigne et de son texte : dans un même geste d'écriture, il nous inflige un deuil redoutable - c'en est bientôt fini du monde tel que nous le connaissons - mais nous arme pour regarder la transition qui vient d'un oeil lucide, avec le sang-froid qu'il faudra pour se prémunir du pire. Et qui sait si nous n'aurons pas des occasions de nous réjouir, alors, et d'inventer un monde en mieux ?

Dans le Texte , émission publiée le 21/01/2017
Durée de l'émission : 82 minutes

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Pour rappel: Les yeux sont rivés sur la Grèce et la possibilité que le pays s’effondre. Pablo Servigne réfléchit, plus généralement, à la manière d’envisager l’avenir à partir de la possibilité non pas de la fin du monde, mais de celle du monde tel que nous le connaissons. Éléments de « collapsologie » à l’usage des générations présentes.




De la Peur à la Joie - Documentaire
Réflexion intéressante , mais/et avec discernement ...

En ces temps de grands changements, il est urgent de reconsidérer notre rapport au monde. Huit penseurs, chercheurs, auteurs, conférenciers nous livrent un autre regard sur la réalité. Une rencontre inédite, une transmission essentielle, des clefs pour s’affranchir des croyances limitatives, redéfinir nos priorités et ré-enchanter nos vies. Êtes-vous prêts à lever le voile?

Avec la participation de Jacques Antonin, Christian Tal Schaller, Johanne Razanamahay, Michel Odent, Jacques Collin, Laura Uplinger, Christine Louveau et Pierre-Yves Albrecht.

Entièrement financé par des dons et soutenu par une équipe bénévole,
“De la Peur à la Joie” est un film indépendant diffusé gratuitement.


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