ANTAHKARANA
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 Chemins vers l'esprit

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MessageSujet: Chemins vers l'esprit   Chemins vers l'esprit Icon_minitimeVen 03 Fév 2012, 10:46

Bonjour,
Voici les propos de mon "guidant". Pour des questions de vie ou de mort, cet individu désire rester anonyme. Elle a reçu des menaces de la part de quelques fanatiques musulmans et amérindiens parce qu'elle transmet des "hérésies".
Il a lui-même ses aidants qui sont d'origine européenne, soufie et amérindienne.
Les propos suivants sont des retranscriptions de ces transmissions.

1° Les petites boîtes et la grande boîte :

Nous avons été invité à nous poser des questions sur la vie, la danse, la prière et la spiritualité.
Il nous explique ensuite les boîtes. Nous grandissons dans une petite boîte qui est la représentation de la réalité que l'on se fait. Pour cela, on utilise des concepts, des mots, des théories, des paradigmes, des constructions. Il nous demande "qui pose la question?". On tente de répondre aux questions à travers cette petite boîte notamment le "Qui suis-je?". Si on tape trop fort sur la boîte, on la déchire. Et cela s'exprime par la mort de l'individu. Nous avons besoin de la boîte, de la culture, des mots, des concepts et des étiquettes pour vivre. A travers le langage, le concept, la culture s'exprime la conscience. Briser la boîte, c'est briser la conscience.
L'homme est toujours ouvert, il donne et reçoit sans cesse. Dans le monde agrandi, il n'y a pas de séparation. C'est quoi l'expérience spirituelle ? C'est d'aller vers la mort, l'accepter. Quand on l'accepte, on s'ouvre à l'esprit. La petite boîte, il s'agit de l'ennuyer. La mort est un danger mortel pour la petite boîte. Parce que l'identité construite dans la petite boîte (persona auquel s'identifie le moi dans la typologie de Jung) meurt aussi. Dans cette mort symbolique et évité, je prends conscience que je suis différent de cette boîte. Cela n'a rien à voir alors avec la parole mais avec l'espace. Le but de la quête de vision, ce n'est pas de parler, c'est de contempler l'espace pour se laisser pénétrer par cette conscience autre plus grande que soi. Quand je suis conscient de l'espace, il y a une reliance plus intense entre les consciences de la petite et de la grande boîte. Le but n'est donc pas d'annihilier la petite boîte mais bien de relier la grande à la petite. C'est comme un courant électrique qui s'intensifie et cela facilite grandement les transmutations et transformations de la petite boîte par la grande. Il y a connexion entre la petite boîte, la conscience du je par la parole et la grande boûte, la conscience qui est dans l'espace. Les visions vécues dans les sweats, pendant la danse ou la quête de vision sont la conséquence de cet échange d'énergie, d'électricité entre les consciences. La vision n'est pas nécessairement spirituelle. Elle est un fruit qui nait de cet échange entre la conscience du verbe et la conscience spirituelle avec l'espace. Le but des cérémonies est donc de créer de l'espace entre les boîtes. Comment faciliter la communication entre les 2 boîtes ? On entre pleinement dans les cérémonies et les prières qui sont alors des moyens pour la susciter. Il s'agit de créer un espace pour que les consciences se rencontrent. Pendant les cérémonies, il est important d'être présent. Cela dire d'être dans son "je" dans sa petite boîte. Le "je", l'égo, la conscience sont nécessaires et essentiels pour contacter la grande boîte. Ainsi quand la petite boîte est là, quand on ne cherche pas à la casser, quand elle n'est pas cassée, on est témoin du contact entre les boîtes. La petite boîte, le "je" dit oui et est conscient de l'expérience et cela est essentiel. Les religions instituées ne sont pas disponibles pour la transformation parce qu'elles ne sont pas présentes à ce qui est, elles ne créent pas d'espace, elles créent une petite boîte et s'y enferment. Elles refusent la grande boîte. L'expérience spirituelle ne se vit pas dans la petite boîte mais bien dans l'espace entre les boîtes. Elle ne se vit donc pas dans la culture et le concept. On ne contacte pas l'esprit par la pensée, la conceptualisation, un concept sur Dieu mais la pensée comme la vision peuvent une conséquence d'un contact spirituel. La petite boîte résiste et se croit déterminante. L'expérience spirituelle se vit dans l'espace. Quand elle se vit, on est présent et témoin de quelque chose. La forme de ce vécu est une grande légèreté.
Si l'expérience est trop forte et que la petite boîte n'est pas assez solide, la conscience liée au verbe explose. Dans 99% des cas, c'est la mort physique et psychique. Le travail spirituel (donc mettre en relation les boîtes, créer cet espace pour qu'elles se touchent) demande du temps, de la souplesse et du travail, une discipline. Comment savoir si je ne crée pas une autre boîte ? (cas par ex de ces européens face à ce vide spirituel qui lâche la petite boîte catholique pour foncer sur la boîte orientale et bouddhiste). On le sait parce que notre façon de toucher, de regarder les gens, les animaux, la nature et les objets changent malgré le "je" et ils le remarquent. Ce n'est pas de l'auto-suggestion. Le je ne change pas mais se sent changer. Il est témoin d'une action sur lui qu'il ne maîtrise pas. Cela est donc très concret et cela est un ressenti intérieur qui s'extériorise énergétiquement et physiquement. La personne est aussi plus disponible à la rencontre et/ou plus en contact avec son intériorité. Au plus, je suis disponible, au plus je suis en contact, au plus, je Vis et moins j'ai besoin de construire une petite boîte sécurisante. Si je suis pas disponible, c'est comme si je suis au fond du tipi. Quand je suis en contact, on ne peut strictement tenir. Pourquoi parler de l'impuissance, de la prière et de la décomposition intérieure ? La prière nous possède et c'est une belle façon dont se manifeste le lien. Je ne mets pas à prier, c'est la prière qui entre en moi parce que j'ai crée assez de vide à l'intérieur pour qu'elle puisse rentrer. Face à l'impuissance, le difficile, l'inconfort, la petite boîte cesse de vouloir tout régler par elle-même. Elle sent qu'elle ne peut pas tout et se met à demander de l'aide. Elle appelle quelque chose de plus grand qui n'est pas affecté par la mort de la mort. Les petits enfants sont conscients très souvent de l'espace. La petite boîte tente de contrôler ma vie et la vie et se construit peu peu. La grande boîte se fonde sur la nature. Non sur la culture. Il y a beaucoup de problèmes qui apparaissent à cause du lien entre les boîtes. Il s'agit non pas de rejeter la petite boîte mais de l'accueillir et de l'aimer. Être un ami avec elle. Et cela s'exprime par le fait de prendre soin de l'incarnation, du corps, du moi pendant les cérémonies : respecter leurs limites. Ils sont importants mais ils ne sont pas la priorité. La petite boîte s'accepte. Il s'agit de mettre son attention non pas sur les identifications du moi à une persona (victime, ...) mais de la mettre sur l'espace entre les boîtes. Le but des cérémonies est de rapprocher les boîtes. Au début de la danse, c'est très dur physiquement. Pourquoi ? Parce que la petite boîte bouge, est inconforté. Le corps et le moi réagissent fortement par des émotions qui peuvent être vives. Il s'agit d'en être conscient, d'être constant et d'être présent pour les accueillir. Il y a une autre conscience à côté de celle qui cherche son confort. Il y a une conscience qui est tout à fait confortable quand le corps et le moi sont dans l'inconfort. Mais s'identifier à ces émotions et ces inconforts. La petite boîte et le je peuvent angoisser car ils ne veulent pas mourir. Il s'agit de prendre soin de cela, de ne pas le nier. Quels sont les conflits entre les boîtes dans le processus spirituel ? Pourquoi le processus n'est pas nécessairement confortable, peut être dur et douloureux ? Parce que d'autres dimensions apparaissent. Le sacré est tellement fort que la petite boîte en tremble, en est tordu. On est au-delà du bien et du mal. Des interactions apparaissent entre les boîtes et dans l'espace, une autre compréhension sur les lois de la nature et de la vie apparaissent.
Que faire face à quelqu'un qui est dans une situation difficile ou quelqu'un de désespéré ? Il s'agit de voir le sacré en lui. A cet instant, toute la situation se transforme. On ne contrôle pas cela. Il y a une redistribution des cartes. Un énorme potentiel est disponible car il y a contact avec l'inconnu. Les transformations sont alors possibles mais ne sont pas de la responsabilité du moi. L'autel, créer des autels chez soi ou pendant les cérémonies, c'est mettre et donner un espace pour que le sacré puisse venir. C'est une façon de créer de l'espace entre les boîtes physiquement et dans l'incarnation. Les nouvelles dimensions qui s'ouvrent sont : l'amour, la beauté, la conscience et la compréhension des lois du monde et de la vie, réalités à multipotentiels, guérison spontanée. Le potentiel est immense et inimaginable. Cela ne peut pas être communiqué culturellement, avec des mots. Parce que le contact se fait dans la révélation de cette conscience de l'espace. C'est la pratique de l'alimentation comtemplative. L'espace agrandi devient réel. Dans cet espace, le "qui suis-je?" et toutes les questions mentales sur soi, la vie, l'autre, ce monde perdent de leur importance comme les intérêts personnels. La prière n'est pas là pour rendre service aux intérêts personnels de la petite boîte. Elle n'est pas là pour que je, il aille bien. Elle est là pour quelque chose de beaucoup plus grand. Les conséquences sont énormes et incroyables. Les concepts sur la magie et le discours théologique conceptuel sont trop petits, pauvres et restrictifs par rapport à elle. La prière est de l'ordre de la fission de bombes nucléaires en terme d'énergie. Le cheminement est donc le suivant : 1° l'individu se pose des questions et cherche dans les concepts et la culture des réponses qu'il ne trouve pas. 2° Il vit une expérience spirituelle où la grande boîte entre en contacte avec la petite. Situation d'inconfort, de perte, d'impuissance. Il peut collaborer ou non. Il peut s'ouvrir ou non. S'il se ferme, il retourne au point 1° et tente par des questions et des concepts de trouver des réponses à ce qu'il vient de vivre. Cela peut être dans la science, la philosophie, la religion instituée. S'il s'ouvre, le retour en arrière n'est plus possible. L'individu dans cette dynamique vit qui il croit qu'il est. Pas qui nous sommes or nous sommes conçus pour vivre qui nous sommes. 3° Il accepte le contact avec la grande boîte et fait face à son impuissance. Il se pose ensuite des questions : comment entretenir le lien entre les boîtes ? Par la passion, se jeter dans les vagues, vivre sa vie et la Vie pleinement. Prendre des risques. Faire des erreurs. Se tromper. S'engager, devenir fragile, vulnérable, se laisser toucher, s'abandonner, accepter la folie et les coups de folie, s'engueuler avec les gens, vibrer par la danse et le chant lorsque l'on écoute de la musique. La danse est un terreau royal pour que la plante puisse grandir. Pendant la danse, il s'agit de danser en donnant tout ce que je peux. Aller au bout. Venir à bout. C'est un risque car on peut en mourir physiquement. Quand je sens une séparation entre la petite boîte et l'être, ce qui s'appelle une contraction, quand l'espace part malgré moi, il s'agit d'être cool, détendu, ce n'est pas si important que ça. S'il y a des disputes avec les gens, garder le contact. Ne pas prendre trop sur soi cette contraction. Elle est naturelle. Ne pas trop impliquer la personnalité. Ne pas punir la petite boîte en disant que c'est à cause d'elle. Je suis le cocktail de mes ancêtres. Il s'agit dans la cérémonie de passer par l'extérieur pour aller à l'intérieur. Il s'agit de voir le Soi à travers l'Autre. Voir l'être humain et le sacré en lui permet de se détendre et donne beaucoup de paix. L'égo est une petite souris qui vit dans la petite boîte et qui a une fonction précieuse : il peut accélérer ou freiner comme la souris tourne dans sa roue. Il est bon de lui laisser de la place et de vivre avec elle.
Qu'est-ce qu'il s'est passé avec les Amérindiens ? Quand le monde blanc est arrivé, il a mis en place une domination trop forte qui a été un choc trop fort. Ils ont perdu leurs repères et sont tombés dans la drogue et l'alcoolisme.
L'Occident est très très déstructuré parce qu'il est face à plein de petites boîtes différentes. Les individus le sont alors tout autant et se cherchent à travers les petites boîtes. Ils font du saute-mouton entre les boîtes et deviennent fragmentés. Il n'y a pas d'unité intérieure. Solution : recréer une petite boîte précise à laquelle on s'y tient : un axe de concepts, culturel, de paradigmes, de compréhension exact. Et la défendre coûte que coûte, avec verve, agressivité face 1° aux annihilateurs de petite boîte 2° aux tentatives de vous en faire changer – donc de suivre les moutons qui sautent de boîte en boîte et pensent que s'en trouver une, c'est être dogmatique, fermé et fanatique. Il s'agit d'être comme un requin. Les cérémonies aident à être plus conscient de la grande boîte. Il s'agit de renforcer notre présence à qui ils sont. L'adaptation aux situations viennent de l'esprit qui réveillent l'instinct. Il s'agit de se désidentifier des petites boîtes, de les lâcher sans les annihiler. Elles sont présentes mais on n'est pas elles littéralement. Cela permet d'être disponible : on ne chasse plus le démon, l'hérétique qui n'est pas dans notre chapelle, le malade mental qu'on veut guérir, l'égo, le monstre intérieur qu'il faut corriger à coup de volonté. La désidentification est le travail spirituel par excellence et c'est cela que viennent chercher les gens dans les cérémonies pour s'ouvrir à l'espace et plus grand. Pendant la danse et surtout pendant le piercing, la petite boîte est mise en insécurité profonde, elle vibre très fort. Tout dans la vie se base sur le sacrifice. Le piercing est une manifestation dure de ce principe. La petite boîte est relativisée, perd de son importance comme la souris qui y vit, le "Je" est conscient de l'espace entre les boîtes et l'espace peut y entrer et se manifester. Aujourd'hui, la petite boîte est plus complexe qu'auparavant et il y a plus de destructuration donc plus de résistances. La schizophrénie, le solipsisme, le subjectivisme, c'est une petite boîte extrêmement rigide qui ne communique pas avec la grande, qui refuse le contact avec toutes les autres boîtes. Elle est la seule qui existe. Il est difficile alors de rencontrer le Soi et l'alterité parce que l'extériorité est complètement niée. L'individu implose alors parce qu'il ne sait pas sortir de sa boîte. Chez eux, il s'agit de relâcher la petite boîte. Au plus, il y a enfermement, au plus la personne est inconstante, inconsistante, destructurée et au plus, il n'y a rien dans sa vie. C'est l'isolement nihiliste et annihilant.
Voici les caractéristiques de l'être : l'homme est structuré pour commuiquer, être en relation. Il y a maladie quand il ne peut plus se dire et dire. Sans communication, l'homme meurt. Ainsi donc les gens enfermés dans leur boîte sont en train de mourir à petit feu. Si je ne me sens pas en communication et relation, c'est qu'elle n'est pas encore pure. Quand elle sera pure, je verrai qu'il n'y a pas eu d'absence et de séparation. La réalité objective est un sujet en soi qui n'est pas neutre de communication et qui a une direction. Celle de l'amour. La vraie communication touche et est touchante. Quand elle est là, on peut être qu'ému, touché, pris dedans. C'est uniquement par la porte du coeur que l'esprit peut entrer. La danse vient nous soutenir pour que nous ayons le courage de plonger dans notre nuit intérieure et que nous puissions voir et entrer dans la lumière où la vraie magie, la vraie manipulatrice se met en mouvement et se manifeste : la Vie. Il ne faut surtout pas sous-estimer les mots de silence, les petits moments où apparemment rien ne se passe car il est possible que vous soyez en contact avec le grand monde, la grande boîte et que ça commence à changer (Il témoigne ainsi d'une dame insomniaque dans sa vie qui vient vivre sa quête de vision, qui ne dort pas pendant 4 jours et il ne se passe strictement rien de spectaculaire ou flagrant. Mais une fois chez elle, elle a dormi 48 h sans s'arrêter !!!! Quelque chose a agi sans qu'elle ne le comprenne !). Entrer dans l'espace de l'Esprit, c'est entrer dans un monde vaste et inconu où tout ce que conçoit notre conscience habituelle ne fonctionne plus.

Dans les sociétés primitives, la petite boîte n'est pas très structurée. Elle s'appuie donc aisément sur la grande et a besoin d'elle. Pas chez nous, c'est l'inverse.

Note très importante : on ne contrôle pas l'expérience spirituelle et on ne la provoque pas par quelque moyen ou manipulation que ce soit. On peut la vivre n'importe quand n'importe où.

Non-identification

Il s'agit de pouvoir être gentil avec sa propre méchanceté. Rester en contact avec la colère, la douleur, les jugements sans s'identifier. Il donne l'image de la nature : même si la fleur est arrachée, ses sœurs continuent à pousser. La rivière continue de couler même si elle est polluée.
Il est temps d'arrêter de sortir littéralement les fusils. Quand l'accueil de la colère, de la douceur, des jugements s'établit à l'intérieur dans la compassion alors le cercle énergétique continue le mouvement et l'esprit peut venir. Ainsi il s'agit de voir le conflit comme un potentiel spirituel. Une occasion pour laisser l'esprit entrer.

Revenir à notre nature, être simple. On ne crée pas la douceur et la tendresse : ce sont elles qui viennent à nous.
Valeurs et sacré

Tous les moments sont sacrés. En devenir conscient. Devenir amoureux, faire les petits actes, les petits gestes de la vie de tous les jours dans la joie. Se mettre au service. Être enraciné dans le métro-boulot-dodo et le prendre au sérieux, dans la joie et la légèreté est important pour l'esprit.
Les petits gestes comptent : ils ont un impact sur les forces invisibles et l'esprit qui alors renvoient en boomerang. Ainsi, on mène sa vie à 3%. Le reste, on est complètement dépendant de l'invisible.

Chaque vie, chaque moment, chaque jour comptent et sont à honorer.

Il est plus facile de dévaluer que de reconnaître la valeur.

Être petit

Ce qu'il se passe pendant la quête de vision, c'est que vous êtes face à l'espace et aussi face à des petits cailloux. Les petits cailloux ne sont pas aimés. Pourquoi ? Parce qu'ils ramènent l'individu à ce qu'il est dans sa simplicité mystérieuse : je suis juste moi et je suis petit dans ce monde. Il s'agit de laisser la petite pierre prendre vos rêves, vos drames, vos tragédies, ce à quoi vous vous identifiez. Une fois partis, l'espace s'ouvre en vous et votre esprit peut entrer.

Voir le sacré

Que je sois en contact avec quelqu'un qui est dans une névrose ou une psychose, l'essentiel n'est pas la théorie mais bien le contact avec l'espace et le sacré qui sont là. Quand vous voyez le sacré dans la détresse de quelqu'un, dans son chaos cela change d'un coup la situation. L'esprit de la personne est appelé.

Amour et respect

Partir est dans notre nature parce que nous sommes sur un chemin encore et encore.
Si je sais quitter, partir et laisser l'autre, la vie partir et me quitter alors j'aime. La vie est ainsi sacrifice.
L'amour est patient et veut que nous soyons conscients.
L'amour nous attend.
Il n'y a pas de transformation/transmutation sans le fait de quitter, de partir et de laisser partir.
Le respect se manifeste physiquement par la main qui tremble et se voit dans le regard.
Le pouvoir

Le chaman est celui qui a le moins de pouvoir. Autrement à ce que l'on pense, il n'en a plus. C'est pour cela que c'est lui qui peut le plus bouger et influencer ce qui est dans l'invisible, l'appeler et le faire bouger. Il est ok et accepte la situation des 97% qu'il ne contrôle pas. Son chemin est celui de l'acceptation qu'il n'a pas le pouvoir et ce faisant, les vents peuvent entrer en lui et le transmuter, le transformer. Il rencontre alors sa nature. Il est petit. Il s'agit d'être simplement humain ni plus ni moins et d'être en contact avec notre nature. Accepter l'impermanence pour les autres, leur vie et leur situation aide à accepter la nôtre et nous-mêmes. Et cela va dans les 2 sens. Notre nature est de chanter, prier et danser. En lâchant le pouvoir en nous, en devenant petit, nous ne sommes plus manipulables par les gouvernements qui fonctionnent par et avec lui. Un homme ou une femme qui se dit maître dans un groupe donné entre dans les jeux de pouvoir quand il cherche une femme, des femmes pour coucher avec elle, de l'argent.

Sexualité

Elle ne dépend pas du pouvoir spirituel mais de la capacité de l'individu à être en intimité. Un « maître spirituel » peut tout à fait très mauvais au lit parce qu'il n'arrive pas à établir cette intimité. Cette intimité n'est pas facile du tout à toucher. Elle est dans l'amour. Le jeune homme, de par ses hormones, il est bon de lui donner la permission qu'il explore sa sexualité sans cette intimité tout en étant dans la gentillesse, la beauté et la bienveillance. Il est bon qu'il aille se promener dans les quartiers chauds, qu'il croise des prostituées, qu'il voit. Parce que les hommes ont ces hormones, ils ne sont pas en contact avec leur cœur comme les femmes le sont. Concernant la jeune femme, il est bon de lui dire d'en croiser, d'en connaître plusieurs en les rencontrant pleinement. Cela permet de voir les différents types d'hommes, de les différencier et de vivre sa sexualité, d'ouvrir son cœur uniquement avec celui qui fait pleinement vibrer son coeur. Il s'agit d'une élection. Il est important qu'elle dise «non » à la sexualité avec un homme s'il n'y a rien au niveau du cœur, si elle n'est pas amoureuse. Quand il y a sexualité dans l'amour, c''est dans l'intimité. Et c'est très beau parce que c'est un don total de soi. La route vers l'intimité, c'est le respect. Au plus tu en donnes, au plus tu attires l'intimité à toi. L'intimité réelle, c'est un espace d'amour et de respect qui se vivent intégralement. Cela se voit dans le corps et énergétiquement. S'il y a du respect, il y a de l'amour. Quand vous respectez quelqu'un, c'est là que l'intimité est possible.
Il est important que l'homme garde métaphoriquement son membre dur et dressé alors qu'il traverse la forêt de couteaux qu'est la Vie. Couteaux qui vont tenter de lui enlever. Pour les femmes, il s'agit de rester humide, de ne pas s'assécher. Dans les couples et dans la vie, ce n'est pas de la responsabilité du partenaire ou des autres de faire que le membre reste dur et que la femme reste humide. Les hommes ne doivent pas donner aux femmes et autres le pouvoir de la garder dure. Les femmes ne doivent pas exiger des autres et des hommes de préserver et/ou d'entretenir leur humidité. Les femmes ne doivent pas tenter de développer un faux membre ou encore de piquer celui des hommes. Qu'elles se concentrent sur leur humidité et qui ils sont : elles ne sont pas des hommes. Les hommes ne doivent pas tenter de s'humidifier et de dissoudre leur membre. Qu'ils s'occupent de lui. Ils ne sont pas des femmes. Chacun, surtout le partenaire du couple, et la vie essaie d'assécher la femme ou de couper le membre de l'homme.
La sexualité fait sortir du cocon que l'on se construit avec soi-même et en couple. Si un homme regarde les autres femmes ou si une femme est attirée par un homme extérieur à son couple, c'est parce qu'ils sont trop dans le cocon qu'ils se sont construits. La sexualité, l'attirance vers un ou une autre fait des trous dans les cocons et y mettent de l'espace, de la distance. Quand le cocon se perce, la vie bascule, le contrôle se perd.

Le corps, les bulles et la prière

Notre corps est comme une terre lourde et épaisse. La prière est comme des petites bulles qui viennent des os et l'assouplissent. Elle est alors plus malléable et la vie comme l'esprit peut entrer dans les trous. Avec tous les trous, la terre est alors remplie d'espace.

Les civilisations et leur naissance

Il est bon de réfuter la théorie de Maslow en retournant le triangle dans l'autre sens et de mettre les besoins liés au sacré à la base et comme nécessaire à la vie. En effet, il est prouvé que les civilisations se sont construites parce qu'il y a un sens et une conscience du sacré qui les précèdent et les fondent. C'est ce sens qui leur a dit comment construire des maisons, des temples. Sans cette conscience, les civilisations vont à leur décadence. Ce ne sont donc pas les conditions socio-économiques qui fondent les civilisations (présence de cours d'eau, terres fertiles, ...) comme nous les apprennent les géographes.

Secret

Avoir un secret est très important. Il garde l'attraction forte avec l'esprit et avec le sacré. Le secret permet de garder l'humidité et le membre dressé. Une fois que vous l'expliquez, les autres vont tenter de le couper, de vous assécher.

Impacts du regard et des pensées

La façon dont je regarde et pense a un impact énergétique sur les autres et la façon dont ils me voient et me regardent en a un sur moi. Qu'un homme marche en jupe dans un centre commercial aux yeux de tous et puis constate, au retour de la maison, comment il se sent. Il peut se sentir comme poignardé, annihilé, anémié. Cela peut blesser l'autre et le rendre malade. Il est important donc de voir et d'être conscient des pensées, jugements qui me traversent autant que les regards que je pose sur autri ... et sur moi-même. Face aux jugements et regards, il est bon d'en établir, sur soi-même et votre partenaire ou quelqu'un de proche, une liste des jugements et de mettre au bout de ceux-ci « peut-être » ou encore un « ? ». Juger n'est pas voir. Le jugement est une réaction. Au plus je juge, au moins je vois. Chercher à voir diminue les jugements.

Voir le sombre et le doré en les gens donnent conscient de plus de réalité, plus de force, de discernement.

2° L'esprit

Ce qui est le plus difficile sur le chemin vers l'esprit, c'est ce qui vous fait rendre petit, c'est le fait d'admettre. Admettre que je me suis trompé, par ex, ou admettre que c'est mort ou brisé fait chuter, brûler et en même temps admettre est le 1er pas vers la transmutation. C'est un poison et un remède.
C'est apprendre à regarder les paquets de merde que j'ai dans les poches et avec lesquels je me balade dans la vie. Les mettre en face de soi, les regarder.
"Dans la nature, toute chose vivante meurt un jour, retourne à la terre, et est transformée pour renaître sous une forme nouvelle.
Après la mort du prédateur, la jeune femme va retirer de lui ce qui peut lui être utile, et se débarrassera du reste. Comme le laborantin extrayant les substances curatives du poison,
elle va extraire la "substantifique moelle" du prédateur."

Le sacrifice est la clé et en même temps la dure loi de la réalité, c'est un véritable cauchemar pour la psyché qui le refuse, elle panique et vit l'initiation par Pan. Diabolisé par l'Eglise, Pan n'a plus d'autel et le cauchemar n'est plus dans la psyché mais devient alors le monde entier, ce monde moderne est une horreur, un cauchemar ...
Pan est mort ? Pas dans la psyché ...
Pour avoir un lieu avec une once de paix, paisible, il s'agit de fuir, de fuir, de fuir (c'est très panique!) Paris, Bruxelles, les villes et un pays comme la Belgique où on est les uns sur les autres pour aller dans la montagne, avec presque rien. Dans les villes, le sacré a été remplacé par des néons et des enseignes. L'Inde est un des rares pays au monde où le sacré est encore présent, où y a des autels à chaque coin de rue. Des sourires pourtant ... et pourtant la misère matérielle est partout ...

"L'hiver arrive" Devise des Stark - la difficulté n'est pas derrière mais bien devant. On n'ira pas vers un paradis social ou matériel. Mais vers une déchéance. L'ère du Verseau est décrite comme unilatéralement optimiste : tout va évoluer socialement et ce positivement. Je la conçois de manière pessimiste : on va vers un effondrement complet et global. Uranus ne fait pas du tout dans la dentelle.
Si tout s'effondre demain, il y aura la loi de la jungle d'une part et d'autre part, il y aura ceux qui vont se blottir dans la nature comme les amérindiens américains et qui vont vivre simplement de contemplation, d'eau, de chasse, de jeux, de chants, de danses et de cérémonies et cela suffit. La progression totale et globale est une véritable démence, une pathologie appelée aujourd'hui "normalité" et "mode".

Face à un monde extérieur qui devient de plus en plus difficile, avec cataclysmes naturels, montée des fanatismes religieux et scientistes, la richesse et la force ne se mettent pas à l'extérieur mais bien dans l'esprit. Le capitaliste, le bourgeois est probablement le plus pauvre, le plus démuni si cela arrive.
Même avec des millions voire des milliards d'euros, l'économie mondiale peut s'effondrer en 1 semaine et il est ruiné, complètement ruiné. Il peut aller acheter son pain comme tout le monde avec des brouettes. Le bourgeois d'esprit qui n'est pas riche n'aura plus accès à son club de sport qui est fermé, l'ado n'aura plus accès à ses chapîteaux pour aller s'éclater, oublier qu'il ne voit pas le sens de sa propre vie. Le taux de suicide atteindrait des plafonds jamais vus devant un tel désarroi. USA + Europe = 500 millions d'habitants qui sont complètement démunis au niveau de l'esprit. Seule l'Inde où le sacré et le spirituel est présent à chaque coin de rue, avec l'Afrique a une chance de tenir debout. Le bulldozer chinois s'effondrerait comme un château de cartes car tout dépend de son économie. Seul celui qui a un contact avec l'esprit aussi pauvre matériellement parlant soit-il est capable de rester debout alors que tout panique et s'effondre autour de lui.
A vouloir faire progresser les choses, tu es condamné à régresser encore et encore et encore, le progressisme est responsable de la décadence moderne. Tel Prométhée, le foie est dévoré de plus en plus à chaque progression. Prométhée refuse la défaite. Accepter la défaite, d'être défait, c'est la plus belle des victoires.

Le chemin vers l'esprit est un chemin de mise à mort, de sacrifice ...
La spiritualité, c'est devenir plus petit, plus en contact avec l'espace. En étant plus en contact, y a une ouverture et les difficultés se font ressentir de manière plus forte comme les crises, comme les noeuds dans le corps. Mais comme y a de l'espace, l'esprit peut venir et au coeur de l'angoisse, de la terreur, quelque chose est très paisible. Mais cela n'est pas garanti car on peut mourir sur ce chemin, on peut mourir d'une crise, c'est un saut dans la Vie comme dans la Mort. Le paradoxe est que pour dire "Oui à la Vie", cela demande de dire "oui" à la Grande Ombre, "Oui à la Mort". On ne vit que si on dit "OUI" à la mort et là on sera vivant jusque dans la Mort. Sinon, on vit comme un mort-vivant.
Pour vivre, il s'agit de dire "oui à la mort" donc d'être prêt à renoncer à elle pour la vivre, pour pouvoir l'épouser lui dire. C'est cela le mariage. On ne peut dire "oui" à quelqu'un que si on a dit "oui" à la vie. On ne se marie donc pas conformisme, par mode mais parce qu'on a dit oui à la vie, à la mort et après on peut dire oui à la Vie AVEC elle ou avec lui.

Le viril, ce n'est pas écraser le féminin ou le supplanter, c'est danser avec lui, l'homme creuse alors sa poitrine pour accueillir celle de la femme qui peut venir trouver refuge et repos ... Le torse d'un homme est le soutien-gorge le plus doux, le plus précieux ...
Et la femme dit alors "qu'est-ce que je me sens bien dans tes bras" et elle peut s'y abandonner, avec insouciance ... Pour cela, l'homme va creuser en lui, il fait la guerre en lui pour l'accueillir. Il creuse son corps comme on creuse le fond d'un navire et pour cela il a besoin de quitter, de partir, de rencontrer le monde, de l'éprouver. La femme fait tout pour le garder à la maison. C'est son rôle. Lui est de partir pour revenir. De la tension, de la friction, de la distance est là et la communion est alors possible. Coller l'autre encore, tout faire avec lui n'est pas de la fusion, c'est de la confusion, de l'étouffement. Pour être Un, il s'agit de se vivre comme étant séparés, uniques et profondément seuls, c'est tout le paradoxe. Et cela se fait par l'esprit. C'est lui qui creuse.

Celui qui se revendique libre n'est pas libre face à la liberté. Il est emprisonné et enfermé par elle. C'est la plus subtile des prisons, c'est la cage dorée de la liberté.
Nous sommes dans une société qui confond la liberté avec l'engagement. Cela est très clair dans les relation de couple. Il n'y a presque plus d'engagement non-tenu. La liberté - surtout de consommer - est revendiquée. Bien des gens ne s'engagent pas parce qu'ils pensent qu'ils vont perdre cette liberté précise. S'engager, c'est effectivement perdre cette petite liberté pour en vivre une plus grande : par amour, je décide de la perdre, de renoncer à toutes les autres, de les sacrifier. Vivre la Liberté de l'Amour dans l'engagement quoiqu'il en coûte. Et le tenir courageusement. Renoncer à toutes les autres parce qu'Elle est le Monde.
Le paradoxe est qu'on est libre réellement en renonçant à la liberté, en s'engageant jusqu'au bout, en donnant tout ce qui est possible. Librement, je renonce d'être libre pour ce "nous" plus grand qu'une sexualité émiétée et des relations consommées sur Meetic ou encore l'écologisme relationnel "on jette le déchet et on en prend un autre produit ici du recyclage". Le monde va très mal parce qu'il n'y a plus d'engagement, c'est la liberté, avec un petit "l" qui le tue. Cette liberté, c'est ce qui tue le monde. C'est le libéralisme. Celui qui est Libre est celui qui renonce à la liberté.

Le chemin vers l'esprit ne donne aucune récompense, il n'y a aucune promesse de paradis, d'avoir plus de pouvoir, plus de qualités, d'être meilleur.
C'est un chemin de perte d'illusions, de toute-puissance pour rentrer dans le domaine de la fragilité, de la main et du regard qui tremblent. Ce n'est pas parce que 800 kms sont faits pour vivre tel stage de yoga ou rencontrer telle personne qu'il faut attendre quelque chose qui va bouleverser sa vie, qui va tout révolutionner. Rien n'est assuré. C'est même l'inverse, les expériences d'ouverture de conscience où l'individu réalise et brûle l'ouvre ce qui fait qu'il va sentir les crises de manière plus forte, plus de difficultés vont apparaître, plus de paradoxes, ... et en même temps, il y a, de par la prière, la danse, un espace où l'esprit peut entrer et c'est lui qui relaxe. De même chaque

On a aucun contrôle sur l 'esprit. C'est lui qui apaise l'angoisse profonde. Ce n'est ni le temps ni la volonté ni l'érudition ni le sport-défouloir qui la relaxe. L'esprit peut être attiré par la prière, l'humour, le chant, la danse, le fait de regarder "la merde qu'on porte avec soi dans ses poches" lucidement, ses impuissances (cela est la voie royale).La voie royale est l'impuissance parce qu'elle fait rentrer en contact avec le fait que je ne suis que comme une poussière face au monde et à des influences qui me dépassent. Le mettre sur Facebook a pour intention de partager. C'est tout. Je ne cherche pas à changer les autres et ne désire pas que les autres changent. Je donne et ça va où ça va. La foi peut aider à vivre en effet et je ne remets aucune en cause cela, je dis qu'il y a des gens qui mêlent le pouvoir, des intérêts personnels notamment financiers ou de gloriole personne avec la spiritualité et te sorte du grand n'importe quoi. Et c'est là que je me lève, m'indigne et exprime fermement un positionnement empathique et confrontant à la fois. Ici, des gens "font" de la spiritualité pour avoir plus de pouvoir, pour mieux se contrôler et donc contrôler et dire qu'on va aller ou non au paradis parce qu'on a dit "amen" aux pratiques mafieuses d'un chapelle qui cache ses prêtres pédophiles, ce n'est pas de la spiritualité, c'est du terrorisme. On utilise les peurs des gens pour les emmener là où on veut.

Il y a 4 choses qui peuvent conduire la vie d'un individu - on parlera de montagne et de strates.
La 1ère est la base, c'est la strate de la sexualité et de la survie par le travail.
La 2ème est l'affective, la relationnelle (non liées à l'amour - on parle de contact, d'être touché, vu, reconnu, ...).
La 3ème est la strate du pouvoir et du contrôle.
La dernière, le pic est celle de l'empathie.
Les 2ères sont conçues pour ne jamais être assouvies. Cela est en lien avec notre évolution pour survivre dans un monde hostile.
Le pouvoir et le contrôle peuvent vouloir mener les choses. Il est nécessaire d'un certain côté. Et en même temps, il est bon de le limiter dans le sens qu'il est "gardien" sans pour autant être le maître. Par ex, si je vis dans une forêt et qu'il y a des ours mangeurs d'hommes, avoir un contrôle sur ses enfants pour qu'ils n'aillent pas jouer dans la forêt est nécessaire. Ce qui conduit la vie, naturellement et cela est notre nature, c'est l'empathie. Elle n'est pas spirituelle mais découle de la spiritualité. Le contact avec l'esprit donne naissance à une empathie véritable. Dans ce sens, la spiritualité a des conséquences concrètes et réelles et on se sent changer. Cette empathie est le chef d'orchestre des 3 autres. Cad que les relations, la sexualité et l'exercice d'un pouvoir s'exerce par et dans l'empathie. Elle les conduit.

Pour suivre un chemin vers l'esprit, il est essentiel d'avoir une stabilité relationnelle, des gens avec qui combler les besoins affectifs et sexuels. Et en même temps, le fait d'avoir un travail est important parce qu'il contribue à une stabilité incarnée. L'esprit aime cela. S'y adonner dans la joie et pleinement l'attire. Si une personne se met en chemin et n'a ni nourri relationellement, affectivement, n'a pas de stabilité professionnelle, elle va arriver sur le chemin avec un gouffre affectif tel qu'elle va demander au guide de l'affection (enfin socialement, je suis nourri!!) et va être angoissé professionnellement. Elle n'est pas disponible pour autre choses si ces 2 points là ne sont pas stables.

3° L'impuissance, notre nature

J'ai demandé la force...
Et la vie m'a donné les difficultés pour m'assouplir.
J'ai demandé la sagesse...
Et la vie m'a donné des problèmes à résoudre.
J'ai demandé la prospérité...
Et la vie m'a donné un cerveau et des muscles pour travailler.
J'ai demandé de pouvoir voler...
Et la vie m'a donné des obstacles à surmonter.
J'ai demandé l'amour...
Et la vie m'a donné des gens à accompagner dans leurs problèmes.
Je n'ai rien reçu de ce que j'ai demandé...
Mais j'ai reçu tout ce dont j'avais besoin.

"Au revoir", "la Mort", "le cri du bébé", ... l'impuissance, c'est notre élément, notre nature : on y nait, on s'y nourrit, on y retourne. C'est comme l'eau pour le poisson : vouloir le pouvoir, vouloir sortir de notre élément, c'est assécher et précipiter la mort.

Quand on nait, on est tous différent. Pourtant, on est tous complètement dépendant du monde extérieur. On dépend du soin des gens autour de nous. De ce fait, on baigne dans l’impuissance. Elle est notre élément, notre source, notre nourriture, notre point d’arrivée. On nait sans pouvoirs et la lutte commence quand l’individu désire un peu d’indépendance.
A l’école, on est pas encore indépendant parce qu’on est dans un système hyper-castrant et directif qui nous dit comment bien faire et quoi être. La cour de récré est un lieu difficile parce que c’est là que commence l’indépendance. Pendant l’adolescence et jusqu’à la fin de celle-ci, on sent la force grandir à l’intérieur de soi, dans les hormones et les gens se disent « maintenant, j’aurais du pouvoir ». Cela peut arriver mais pour un temps court. Les gens touchent à une once de pouvoir pour un laps de temps réduit. Il est repris assez rapidement par la Vie elle-même. Quand on a un enfant, on recontacte à l’impuissance : quand il pleure pendant la nuit et qu’on ne peut rien y faire, c’est l’impuissance qui fait « Toc, toc, toc » à la porte. Je n’ai aucun pouvoir. Je peux aussi perdre mon boulot, la personne que j’aime me quitte, … A chaque coin de la Vie, l’impuissance guette. Au plus on vieillit, au plus elle se fait sentir. En étant âgée, on perd tout : hormones, beauté, force, carrière, virilité, … L’impuissance frappe de plus en plus fort à la porte et dit « je suis là !!! ». Elle se voit aussi dans les rêves. A la fin de la Vie, il y a la mort. C’est la grande impuissance. Elle nous prend et nous ramène. C’est notre élément. Il utilise alors la métaphore du poisson : son élément, c’est l’eau. Sans lui, il se dessèche. On nait dans l’impuissance, on y passe et on y retourne. A la différence des animaux qui sont directement en contact avec le monde extérieur, on doit introjecter, intégrer le monde extérieur dans notre tête. On se construit une petite boîte (voir point 1°) Sans cela, on meurt. On se donne une fonction, une identité, un rôle, des buts. Tout le monde doit se construire. Cela est notre différence avec les autres animaux : on est plus lents qu’eux : on est en réflexion avec le monde : l’homme prend des décisions en conscience. Par là, on est plus vulnérable et fragile que les animaux qui font aussi face à l’impuissance. On n’est pas égaux face à elle et l’animal la supporte mieux, il y baigne mieux. L’impuissance est notre eau. Comme un poisson, on pense qu’on peut sortir de l’eau mais si on le fait, on meurt. L’impuissance est notre énergie, elle nous nourrit. C’est l’impuissance de la nuit. En allant dormir, on lâche, on se laisse prendre par elle. Si on ne le fait pas, on meurt. Le pouvoir n’est pas notre élément. Culturellement, on nous focalise dessus. Au plus on accepte l’impuissance, au plus on est en contact avec notre nature profonde enveloppée dans un non-pouvoir. Pour la voir, on doit toucher l’impuissance. Toucher et ouvrir. C’est à ce moment-là qu’on commence à voir, comprendre et réaliser. Il s’agit d’être en accord avec notre élément pour avoir une chance d’accéder à notre nature. Le poisson a à accepter ce qui est et son élément. C’est cela le travail spirituel. L’impuissance, on y vient, on y va, on s’y nourrit. C’est cette impuissance qui peut nous guérir, nous rendre doux et compatissant, nous donne de la sagesse et nous rend Vivant. Cela est à l’opposé de tout ce qui se fait dans notre culture. Si vous connaissez quelqu’un de plus vivant, de plus fou, de plus présent, de plus compatissant, de plus bon, cette personne a probablement touché son impuissance. Je parie que c’est un signe que la personne a commencé à toucher cela. C’est un signe visible que l’esprit a travaillé sur la personne et qu’elle s’y est ouverte. Les bouddhistes partent 3 à 4 ans en retraite. Ils vont y vivre l’impuissance et font tout pour la toucher. Tout ce qu’ils font est en lien avec elle. C’est dans le contact avec l’impuissance que la transmutation et la transformation viennent. La plus grande source d’énergie n’est pas d’acquérir du pouvoir. La plus grande source d’énergie, c’est l’impuissance. C’est dans la mort et la nuit qu’on se recharge. Les cérémonies avec moi ont pour but d’ouvrir un espace pour toucher cette impuissance et faire la paix avec elle. Dès que la paix est là, la transformation se fait. C’est la magie de la vie. Il s’agit de toucher cet espace qu’on fuit depuis des années. En touchant l’impuissance, l’individu contacte une énergie qui n’est pas humaine et qui dépasse le nucléaire. Quand on l’a touché une fois, le chemin devient long. Ce chemin est celui d’être de plus en plus en paix avec notre élément. C’est lui qui nous donne la perspective. Le chemin spirituel n’est pas d’avoir du pouvoir, du succès, plus de confiance en soi, plus d’enracinement, etc., c’est d’être en paix avec notre élément. Quelques femmes ont eu des enfants. Avoir des enfants, c’est plonger dans l’impuissance et laisser cette impuissance nous diriger. C’est notre énergie. Elle nous donne accès à une centrale d’énergie. Si on a peur d’elle comme de l’impuissance, il s’agit d’arrêter, d’avoir ce courage d’arrêter et de juste toucher. Si vous avez peur de perdre la beauté, ne mettez plus de maquillage, touchez cela. Il s’agit de brancher la prise et de se charger sur cette énergie.

Si profondément, on devient amis avec notre élément, l’impuissance, on devient alors ami avec la mort et c’est à ce moment-là, bien précis qu’on commence à Vivre. Cette énergie Vie est énorme, différente et forte. Elle n’est pas physique mais passe par le corps. Pour regarder ce qui est là, faites la paix et faites le contact. Je vous dis d’être en paix, je vous dis pas de paniquer, de forcer, je vous dis de prendre le temps, de vous respecter dans votre rythme et d’être en contact. Un voyage commence alors. L’impuissance devient notre Vie, notre maître vers un monde que la pensée, l’imagination ne peuvent pas imaginer et penser. C’est une autre dimension. C’est de cela qu’il s’agit dans les cérémonies : branchez-vous sur ce qui vous fait fuir. S’il y a une image à garder, c’est celle du poisson : si on tente de sortir de notre élément, de vouloir du pouvoir, on prend la direction de l’entropie, on se dessèche et de la mort.
Notre nature et notre force, ce n’est pas d’être puissant, d’avoir du pouvoir, c’est d’être dans l’impuissance, c’est à ré-apprendre à re-poser le genou par terre. Quand on a à dire « au revoir », c’est l’impuissance qui s’invite dans notre vie. Elle veut y entrer, plus grand que soi veut y entrer. Le petit « au revoir » prépare le grand qui est la mort.
Il s’agit de briser les cocons, les concepts sur l’esprit et le monde spirituel. On n’est pas en contact avec lui par l’intellect mais par l’expérience. L’expérience spirituelle est un véritable choc avec un point de lumière (ou pas). Cela vous change la vie. Cela change votre vision, il y a du feu dans vos yeux ; cela change votre façon de toucher. Le monde spirituel n’est pas ce qu’on pense et imagine, c’est bien plus grand. On est fait pour le contacter, on est fait pour être impuissant, c’est notre bénédiction et notre nature.
Le cocon dans la vie, c’est quand ça bloque et qu’on y reste, qu’on ne bouge pas. Cela se sent dans le corps par des nœuds, des boules. Il s’agit alors de prendre son MP3 et d’aller rencontrer le monde, d’aller y marcher. Si des larmes viennent alors qu’on marche, qu’on danse, se laisser modeler par elles. Garder le contact avec elles, avec la peur comme un petit enfant qu’on prend par la main. Arrêter la fuite.
La cérémonie est là pour créer de l’espace en soi. Quand l’espace est là, on peut être témoin de l’expérience spirituelle quand elle arrive. Elle peut arriver sur n’importe qui, n’importe quand, n’importe où. Si on n’est pas ouvert, conscient, on ne risque pas de la contacter. Si on ne la contacte pas, elle n’agit pas. La ménagère, l’homme d’affaires, la mère de famille peuvent la vivre. Mais parce qu’ils ne sont pas ouverts, parce qu’ils ne sont pas conscient sur leur chemin, l’expérience se passe de manière complètement inconsciente et n’a pas d’impact. On est égaux face à l’esprit tout en étant inégaux dans notre capacité à l’accueillir. La danse, la cérémonie, le rite, le mantra, le chant, … ne créent pas l’expérience spirituelle, ils donnent un espace pour ouvrir la présence et la conscience en soi.

Montagne – contemplation :

quand je vois la montagne, j’ai une expérience spirituelle. C’est le début car s’il s’agit de devenir comme la montagne. C’est la douloureuse prise de conscience que je suis comme elle. La contemplation permet ainsi la dés-identification.

Respect :

N’attendez pas que les gens vous comprennent et vous respectent mais ils vous donnent par là l’occasion de comprendre et de respecter.

4° Processus spirituel - cérémonies et autres

Ancêtres

Nous sommes la somme de nos ancêtres. Nous pouvons porter des choses qui leur appartiennent. Nous ne sommes pas ici pour faire leur travail. Il invite chacun à faire son travail et à communiquer avec ses propres ancêtres pour leur demander qu'ils fassent leur part dans une collaboration.

Cérémonies

Le principe est d'ouvrir les portes et les fenêtres vers un autre monde. Cette ouverture est volontaire et consciente. Le focus de la conscience est important. L'autre monde n'est pas le monde des morts. Il s'agit de voir le monde, les autres et la vie différemment. Cette vision vient d'elle-même. Elle n'est pas créer par une technique, des idées, de l'imagination et des pensées. Elle est initiée par les impuissances qui apparaissent dans nos vies : inconforts, échecs, pertes.
Le processus spirituel est un changement de la conscience normale suite à plusieurs de ces expériences. Il n'est pas ce que je pense.
La cérémonine donne la possibilité non l'assurance et la promesse de vivre une expérience spirituelle. La sweat prépare le mental, le cerveau et la conscience normale à vivre cette expérience spirituelle et permet de vivre une intime connexion avec soi que ça soit les émotions, les sensations et les pensées ainsi que sa propre vie. Cette intimité permet de dire oui. D'autres parties du cerveau sont stimulées. Une cérémonie, un rite ne sont donc pas des expériences spirituelles.
Dans la cérémonie, la notion de temps change. C'est le temps sacré qui est à un autre rythme.
Le but des cérémonies n'est pas d'être bien ou heureux, c'est de se préparer à la mort et à la transformation. C'est pareil pour l'esprit : la cérémonie ne le fait pas nécessairement venir. Il vient quand il vient, quand l'individu est prêt. Le but de la cérémonie est une préparation.

Processus spirituel

Mon intention est de donner une compréhension claire et propre de notre process spirituel. On est dans un processus spirituel qu'on le veuille ou non. Plus on est conscient du processus, plus on l'accepte et on le contacte, moins on le subit et résiste. Cela est une grande aide dans la vie. Le processus spirituel est quelque chose qui est agressif : il nous pousse brusquement, il ne nous pose pas de questions et ne demande pas notre avis. Si on est pas en contact avec cette caractéristique du processus spirituel, on va avoir pas mal de problèmes dans la vie. Si on est OK avec cette force agressive, on crée les conditions pour être en contact avec soi et sa vie et pour reconnaître quand elle agit. Les expériences de vie alors coulent, il y a des bons vents dans la voile et on est harmonieux avec elle quelque soit les difficultés vécues. Il y a des frictions quand on résiste aux difficultés. Cette force agressive aime nous mettre dans les difficultés. Le processus spirituel ne nous amène pas vers un paradis mais vers les crises et finalement la mort. Il fait perdre de plus en plus au fil du temps : beauté, intelligence, jeunesse, virilité, carrière, etc Si on va avec cette force, alors elle se tourne et plein de possibiltiés s'ouvrent. La société n'est pas en harmonie avec cette force et ne la respecte pas du tout. La société nous pousse à rester jeune, à contrôler, à réussir en tout point et à jouer à plein de jeux. L'invitation est de prendre conscience du cheval chevauché qui est la métaphore du processus spirituel qui est commun pour tous et en même temps se vit singulièrement dans sa propre vie et individualité. Respecter le cheval, l'apprivoiser peut contribuer à ce qu'il nous amène loin (possibilité à nouveau, ce n'est pas une promesse). On est venu sur Terre pour vivre ce processus et pour revisiter notre passé. Il n'est pas facile d'exister dans ce monde. On a subi des forces fortes pour s'incarner. Beaucoup de choses nous y ont poussé. Quand on prend conscience du cheval, le chemin continue après la mort, il n'est pas arrêté par elle : il la passe comme une porte. Chaque interaction avec le cheval compte. Tout compte : la façon dont on traite le cheval, soi-même, les autres et ce monde. Ce qui compte, c'est pas la réussite sociale et matérielle, c'est ce qu'on aura fait vis-à-vis du cheval. Les réussites posées comme bien par la société (argent, rôle social, succès, etc), ce n'est pas vraiment mal mais ça n'a rien à voir avec le cheval. Apprendre à le chevaucher, à l'apprivoiser, en prendre conscience, l'honorer et le monter ne veut pas dire qu'on va être comblé et réussir comme le propose la société. La spiritualité, le processus n'est pas là pour nous donner une fixité dans ce monde. Si c'est le cas, elle est détournée.
Le processus spirituel n'est pas là pour nous aider et pour qu'on aille mieux. Il est là pour nous faire bouger. Il n'est pas là pour régler des problèmes d'ordre matériel et social. On peut prier ainsi pour avoir une belle maison mais ce n'est pas encore une prière.
La prière a un rapport avec le cheval. Il ne s'agit pas de l'utiliser pour se réaliser, pour réaliser les projets du moi. Au plus je suis en contact avec le cheval, au plus ça peut possiblement changer en conscience en et autour de moi. On voit les enfants pour qui on ne prie pas. Prier pour les lieux de vie et les terre a un impact sur eux. L'espace devient plus clair et fluide.

Appel des direction : l'ouest représente les forces spirituelles qui nous prennent le contrôle. Elles sont présentes du début à la fin de notre vie. Le contrôle, c'est croire que l'on sait pourquoi et comment la vie, l'individu, le processus spirituel et le monde fonctionnent. Cela est un danger.
Du nord viennent les forces qui nous mettent dans la solitude
De l'Est viennent les forces de vie nouvelles qui arrivent quand le contrôle est perdu.
Du Sud viennent les forces qui me font vivre 1 parmi les autres, c'est les forces chaudes, forces du coeur.
Le Ciel donne les forces de l'infini; la folie. Il donne l'exemple de la vitesse à laquelle la Terre circule dans l'univers.
La Terre donne l'incarnation.
Ouvrir à l'intérieur de soi l'espace lâchez les projets, les pensées et la compréhension, c'est comme ouvrir des portes et des fenêtres pour qu'une aération se fasse. Ainsi les forces et vents sacrés et inconnus peuvent venir. On est responsable d'ouvrir et de lâcher, d'appeler les forces, de créer le vide pour les accueillir et de leur montrer et de les contacter. On est pas responsable de créer l'expérience spirituelle et d'amener par du pouvoir ou de la manipulation les vents. Ces forces sacrées sont plus grandes que ce que l'on peut concevoir, imaginer et penser. Il s'agit alors de (re)commencer à communiquer avec ces forces et leur montrer nos larmes, nos joies, notre prière.
Les Arborigènes disent que si l'on perd contact avec ces forces, on disparaît en tant qu'espèce.
C'est dans le dialogue et la communication avec les forces que la transformation peut commencer. Cette force peut être alors vue partout, en nous, le monde et les autres. Le regard se transmute. On commence alors à respecter et cheminer avec le cheval.

L'importance du mental

Pourquoi est-ce important d'exprimer avec des mots l'expérience spirituelle et de la comprendre intellectuellement (qui n'est pas réduite à eux) ? En nourrissant la compréhension normale et mentale, l'intellect, on contribue et facilite l'intégration, la compréhension et l'acceptation de ce qu'il se passe. Nourrir le mental permet d'en faire un allié. Sans cela, il peut résister parce qu'il n'est pas pris en compte. Sans le mental et la compréhension, c'est comme si l'individu marchait dans le noir.

L'expérience spirituelle ne peut être exprimée avec des concepts. En même temps, si des mots ne sont pas mis consciemment sur ce qui a été vécu, la connexion avec l'expérience peut être perdue. Le soin demande de mettre des mots pour qu'une compréhension mentale et normale se fasse. La médecine passe par là. Si on a une expérience spirituelle, mettre des mots dessus aide à intégrer l'expérience dans l'incarnation et la conscience normale. Il s'agit de profondément respecter la conscience mentale normale et l'incarnation dans laquelle nous sommes.

L'expérience spirituelle

Elle peut être fuite après que l'on a vécu une fois. Parce qu'elle est douloureuse. On a des douleurs parce que c'est cette expérience est très simple et belle. Quand on réalise, il invite à appeler l'esprit, l'ange pour que l'on ne soit pas trop seul, pour que l'on ne fuit pas trop loin. Je retiens cette phrase "Je ne suis pas coupable de ce que vous m'accusez mais je suis prêt à accepter ce qu'il va se passer et votre décision".

Le pouvoir

Si je comprends et résous consciemment un problème alors je détiens un pouvoir que l'autre n'a pas parce qu'il n'a pas fait la démarche. Avoir ce pouvoir est différent de l'abus de pouvoir. Le pouvoir est mental. Il n'est pas spirituel. Ce qui est spirituel, c'est de contacter l'impuissance. Face à un problème, je ne trouve aucune solution consciente. Quand je cesse de vouloir régler le problème avec du pouvoir et de la volonté ,c'est alors le problème qui, possiblement, me transforme. Cela n'est possible que si l'impuissance est acceptée.

Les rêves

Appeler vos démons dans le rêve, ils apportent avec l 'apprivoisement des diamants.

Force vitale

Quand on prend un bébé dans les bras, il est bon de le prendre par l'entrejambe entre le sexe et l'anus et par la tête. Pourquoi ? Parce que la force de vie transformatrice vient du 1er chakra. C'est ansi qu'on lui rappelle que la force de vie transformatrice vient de là. Elle ne vient ni des émotions, ni de la pensée. 2 trucs pour la travailler : contracter/décontracter le périnée consciemment et dans la respiration, expirer jusqu'à le toucher avec le souffle.
A nouveau cela n'amène pas l'énergie, ce n'est pas un pouvoir, c'est préparer l'espace pour quand l'énergie viendra d'elle-même.

Jésus

Il n'est pas identifié à ce qu'il a été et est. Il s'identifie complètement au processus spirituel et de transformation, à cette force vitale. Il dit ainsi "je suis ce que je serai".

Les flammes dans les yeux

Imaginez-vous devant un miroir avec les yeux fermés. Ouvrez-les et chercher la petite flamme présente pour voir ensuite le monde avec ses yeux enflammés.

Le Dalaï-Lama

Question au Dalaï Lama : "Qu'est-ce que vous feriez si maintenant le Tibet est libéré et que vous abandonnez votre fonction politique ?"

Réponse : "Je me prépare à mourir. C'est là la voie royale pour épouser la vie"


L'histoire de la petite souris

Une souris au coeur de son village entendait plus loin et plus fort que les autres. Elle entendait une rivière au loin. Elle demandait aux autres petites souris "est-ce que vous l'entendez?". Elles répondaient : "Mais entendre quoi ? Arrête avec ça". La petite souris, curieuse, décida alors, seule, de partir à la rencontre de la rivière. Elle marcha un long chemin où elle était seule, c'était pas très confortable. Puis, elle arriva face à elle, elle était émerveillée, touchée, en grâce. Une grenouille se fit alors entendre : "ce que tu vois là est une belle vision n'est-ce pas mais la rivière est bien plus grande que tu le vois et le crois!". "Ah oui? Comment ça ?" questionna-t-elle. "Ferme tes yeux, accropis-toi et saute le plus haut que tu puisses". La souris le fit 1x, 2x, à la 3eme fois, elle tomba dans la rivière. Brrrrh, elle était froide mais qu'est-ce que c'était bon !" La grenouille lui dit alors "la rivière vient de la montagne sacrée, on t'y baignant, c'est à elle que tu touches". Alors qu'elle sortait de l'eau et qu'elle entendait cela, elle se mit à trembler et frémir parce qu'elle avait froid et parce qu'elle a touché à cette grande montagne sacrée". Elle fut alors résolue à la voir et suivit le chemin indiqué par la grenouille. Elle chemina seule, à nouveau. Elle arriva alors au bord d'un champ qu'elle ne pouvait pas traverser. La montagne était juste en face mais le champ était un obstacle risqué et dangereux parce des oiseaux planaient au-dessus pour manger les petites souris qui passent par là. Elle attendit alors. Soudain, une autre petite souris fait son apparition. Elles devinrent amies, partagèrent le repas de sa cave et passèrent quelques hivers ensemble. Elles étaient tombées amoureuses. La petite souris n'oubliait pas son désir de toucher la montagne sacrée. Un jour, elle entendait un son sourd : c'était un vieux bison malade, couché sur le sol. La petite souris lui demanda : est-ce que je peux faire quelque chose pour te soigner ? Le bison lui dit alors qu'elle pouvait la guérir en lui donnant un oeil de souris. Un grand conflit intérieur, une grande bataille commença en le coeur de la souris. Elle regardait le bison les yeux grands ouverts. Enfin, elle décida de lui donner. A son tour, le bison lui demanda s'il pouvait l'aider. "Oui, tu peux, aide-moi à traverser le champ et protège-moi". Le bison accepta. La petite souris grimpa sur son dos et tout en allant vers la montagne saluait son amoureuse, la pleurait et lui disait au revoir. Arrivée à la montagne, la petite souris fut tout émue de toucher sa 1ère pierre. Elle voulait grimper mais elle était vieille. Impuissante, elle s'assied et se mit à pleurer. Soudain, un loup hurla. Elle alla le voir. Il était comme le bison : couché sur le sol, blessé. Elle lui proposa son aide. "Oui, tu peux, un oeil de petite souris pourra ma guérir". Un plus grand conflit intérieur naquit en la souris "mais je pourrai plus voir la montagne, contempler les sommets!". Elle ouvrit grand son oeil unique en silence et puis décida de lui donner. Aveugle et sans yeux, la souris était impuissante et à la merci du loup. Il lui demanda alors "comment t'aider?". "Aide-moi à atteindre le haut de la montagne pour que j'y meurs paisiblement". Le loup accepta. La petite souris arriva au sommet de la montagne sacrée, aveugle et impuissante. Un grand vent, soudain, se leva et l'emporta ... au loin. Un orage arriva et la foudroya de plein fouet. La petite souris se sentit tomber, tomber, ça y est, je suis en train de mourir ... soudain, au seuil de la mort, la petite souris entendit alors une voix bien familière : "Ouvre les yeux!!!!". Elle les ouvrit avec stupeur, ô miracle ... et vit que c'était la grenouille dans la rivière qui lui avait parlé. La plus grande surprise de la petite souris en ouvrant les yeux est de voir qu'elle s'était transformée en ... aigle et volait. Sa montagne était devenue sa maison, son nid. C'est ainsi que tous les aigles sont apparus.
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