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 Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!

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djéhouti




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MessageSujet: Le point de rupture   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMar 12 Juil 2011, 11:18

Le jour du point de rupture


Quand vous lirez cet article, j’aimerais vous mettre en garde que son contenu peut paraître apocalyptique ou déprimant, notamment pour ceux qui ont un certain confort de vie, des êtres proches qu’ils aiment, une situation financière et de travail, disons acceptable.
Cet article n’est pas une fatalité, mais si vous pensez que le monde va continuer tel quel, ou que par une subite bonne volonté universelle, la situation va s’arranger, ou encore que nous avons le pouvoir d’éviter les catastrophes, il est plus simple de ne pas poursuivre la lecture de cet article et de continuer en quelque sorte « la politique de l’autruche ».

Personnellement, je pense qu’il y a trop de points dans ce monde qui font que comme un malade qui sait qu’il doit se faire opérer pour guérir, nous avons atteint une sorte de point de non-retour et cette étude essaie de décrire, ce qui se passera, le jour où le « chirurgien vous convoque pour vous dire que l’opération est imminente ».

Avant ce jour :

Pour expliquer au mieux comment se présentera la situation avant ce jour, c’est très simple, il suffit d’observer le monde actuel. Il répond, on ne peut mieux, à la situation devant précéder un chamboulement sans précédent.
En effet, jamais depuis 12.000 ans, la terre n’a été autant polluée et perturbée qu’actuellement. Jamais l’environnement n’aura été aussi malsain et cela nous touche à tout point de vue, au niveau alimentaire, de l’eau, des ondes, du bruit, mais également dans nos relations avec nos proches.
A force d’être imprégné dans un monde où le mensonge devient une règle, où l’égoïsme nous donne l’illusion de mieux s’en sortir que les autres, toute notre vie se rapproche petit à petit d’un état infernal.
L’homme a créé l’argent et jamais, il n’a été aussi mal réparti. Toutes ces constatations ne font qu’accentuer l’impression que ce jour de rupture est imminent. Or depuis le début de cette année, ces dérèglements se sont accentués, que ce soit au niveau climatique, tectonique, mais aussi financier et politique.

On sent que tout cela ne tient plus qu’à un fil et qu’un jour ou l’autre, il se produira ce que j’appelle ici le point de rupture. Ce jour, plus rien ne sera comme avant, nous serons contraints à construire sur de nouvelles bases, un monde qui, nous l’espérons, sera plus équitable et vivable, qu’il ne l’est à présent.

Le jour du point de rupture :

Je ne sais pas à quel moment précis, celui-ci se produira, si ce sera un beau matin ou alors dans le courant d’une journée, ni de la manière précise qu’il va avoir lieu, car il peut se manifester sous plusieurs formes, mais je sais qu’un jour prochain, l’équilibre politique, financier, climatique ou tectonique que nous avons actuellement, va se rompre.
Ce jour-là, la mainmise qu’une élite a encore sur nous volera en éclats. Tout ce que nous avons bâti jusqu’ici, risquera de s’écrouler.

A l’heure actuelle, le plus probable nous oriente vers une catastrophe naturelle inédite ! Nous avons vu ces dernières semaines, d’une part que des millions d’animaux sont morts partout dans le monde.
Que ces hécatombes soient naturelles ou artificielles, on sait très bien qu’elles sont le présage d’une catastrophe qui nous touchera nous-mêmes aussi. D’autre part, les tremblements de terre connaissent une activité inégalée ces dernières semaines.
Bien sûr, le plus grave a été celui du 11 mars près du Japon. Mais le jour du point de rupture, il se produira un tel tremblement de terre, que toute la tectonique sera bouleversée. Les volcans se remettront en activité, l’air s’obscurcira et il est probable que des îles comme celle du Japon disparaissent carrément.

Ce jour-là, nous connaîtrons une secousse qui pourrait affecter le monde entier. Ce jour-là, disons le clairement, nous aurons l’impression de vivre ce que les textes sacrés appellent le jour du jugement. Je ne dis pas forcément que tout se passera comme les livres saints nous l’indiquent, mais il faut se mettre en tête que ce jour-là, le nombre de victimes se comptera en millions d’humains !

Nous pouvons espérer que les continents en eux-mêmes ne se modifieront pas trop, mais ceux qui le peuvent, doivent plutôt éviter les zones côtières, ainsi que les zones de frottements de plaques, où la sismicité est déjà régulièrement forte.
Ce jour-là, ce sera certainement un choc pour un grand nombre d’entre nous, surtout ceux qui ne se seront pas préparés à cette éventualité et qui ont accepté les illusions de notre monde, sans jamais se poser des questions.

Il faudra aussi retrouver cette foi qui abandonne de plus en plus de monde, la foi tout simplement que surtout dans des moments pareils, nous ne serons pas abandonnés. Que notre vie a un sens qui va bien au-delà de cette incarnation temporaire. Que des êtres spirituellement plus élevés que nous, veillent sur nous, qu’ils soient d’une autre planète ou tout simplement d’une autre dimension.

Après ce jour :

Un peu comme dans une opération, le lendemain est souvent plus douloureux que le jour-même. Ce sera le jour où on prendra conscience de l’étendue des dégâts et où l’atmosphère terrestre sera particulièrement lourde.
D’une part, les répliques seront très fréquentes, l’air s’obscurcira au point que par endroits, il fera nuit en plein jour, d’autre part, le moral des survivants sera anéanti. C’est un peu comme un jour de deuil universel.

Tout ce qui se rapportera à un côté festif sera annulé, on peut espérer que les médias prendront ce jour enfin conscience qu’il ne sert plus à rien de mentir sans cesse aux gens et qu’ils s’affranchiront de cette mainmise financière pour enfin exprimer les choses comme elles sont réellement.
A l’heure actuelle tout cela paraît presque invraisemblable, mais « l’anomalie mentale » s’est mise en place au fur et à mesure des dernières décennies. Lentement mais sûrement, nous avons franchi une sorte d’escalier descendant, vers une chambre souterraine un peu comme cela fut symbolisé dans le livre de Georges Barbarin sur la grande pyramide.

Ce jour-là, tout ce qui a attrait à l’économie de marché cessera et face à cette adversité, les gens les plus riches ne seront pas à meilleure enseigne. Mais tout dépendra comment se répartiront les catastrophes, car il est presque sûr que certains pays seront moins touchés que d’autres. Nous n’avons pas de carte précise sur cette future catastrophe, mais tout porte à croire que les Etats Unis seront cette fois-ci durement éprouvés.

Malheureusement la nature humaine ne changera pas du jour au lendemain et sur cette catastrophe, se greffera une lutte pour la (nouvelle) suprématie mondiale. Les projets comme nous l’entendons avec le nouvel ordre mondial projeté notamment par Jacques Attali, voleront en éclats, mais si la Chine, la Russie et les pays musulmans ne seront pas trop touchés, il sera temps pour eux, de prendre le relais, or cela signifiera aussi que la suprématie occidentale a cessé de régner.
Ce moment sera particulièrement dangereux, car Israël devra enfin se soumettre et accepter les conditions que réclament les pays arabes limitrophes depuis les premières guerres en Israël. L’acceptera-t-il ?
Ce n’est pas sûr, et de ce fait nous passerions d’une catastrophe climatique et tectonique vers une seconde catastrophe de type conflictuel. Sur ce point beaucoup de voyants sont unanimes, même si bien entendu, beaucoup gardent l’espoir qu’une catastrophe n’est jamais obligatoire.

Nous constatons donc si ce raisonnement tient la route, que le jour de rupture ne se limitera pas à une catastrophe qui fera tout changer, à moins que celle-ci nous mette en péril directement, mais ce sera plutôt une catastrophe dont les conséquences feront basculer le « rapport de force » actuel qui ne tient que par des procédés artificiels.
Après ce jour, d’autres jours tout aussi douloureux succèderont et nous ne pouvons qu’espérer, que cette partie qui paraît la plus incroyable dans les prophéties se concrétise finalement ! Cette partie, les religieux l’appellent « l’intervention directe de Dieu ».

Mais plus concrètement, des êtres extraordinaires qui ne sont pas forcément humains comme nous le sommes, émergeront pour rétablir de l’ordre.
On dit souvent que ces êtres apparaîtront d’abord par l’Asie et qu’ils viendront jusqu’en Europe qui ne serait donc pas disparue. La prophétie du grand monarque comme nous l’appelons en France, est inspirée de cette phase.
Il faut comprendre qu’il ne s’agira pas d’un homme ou d’un roi comme nous le sommes, ces êtres ont quelque chose qui se rapproche de Jésus, à savoir qu’ils ont aussi d’autres chromosomes en eux.

Nostradamus (pour ne pas le nommer) en parle dans sa fameuse lettre au Roi Henri Second. Sous une rédaction astucieuse, il laisse planer le doute quant au véritable destinataire de la lettre, car effectivement, il avait rendu visite à la cour du Roi de France qui s’appelait justement Henri II, mais cette lettre n’est apparue réellement, qu’après la mort de Nostradamus en 1566, or le roi Henri II était déjà mort en 1559.
Puis, il y a deux arguments qui plaident pour un personnage futur. Le premier, c’est qu’il dit clairement qu’il a été tant ébloui devant le premier monarque de l’univers.
Il ne pouvait pas s’exprimer plus clairement, puisque Henri II n’a jamais été monarque de l’univers.
Le second, c’est qu’il dit : « vos antiquissimes aïeux rois de France », il voulait dire par là, que ce personnage aura du sang royal en lui, mais à une époque très lointaine, où les rois ne régneront plus depuis très longtemps (en France), ce qui n’était pas le cas au 16ème siècle.

Tout cela nous paraît encore étrange pour ne pas dire invraisemblable mais notre raison est probablement extrêmement limitée, car tôt ou tard, nous prenons en repère des informations (qu’elles soient historiques ou scientifiques) qui s’avèrent fausses ! La véritable histoire de notre monde est certainement très différente de celle qui nous est enseignée par les géologues, historiens ou archéologues.
En plus, nos connaissances ont souvent été manipulées, au point que nous aurions pu avancer plus vite, notamment sur le sujet de l’Atlantide, les extra-terrestres, l’Agartha, les vortex temporels, mais toutes ces informations ont été comme filtrées afin que nous n’évoluions pas trop vite.
Malgré tout, le moment est venu de vivre le grand tournant de nos civilisations. Ce tournant sera généré par un point de rupture qui est décrit dans cette étude.
Nous sommes arrivés à un état, qui fait qu’on ne peut plus reculer, la population ne cesse de s’accroître et les ressources de notre planète deviennent de plus en plus restreintes.

A l’heure actuelle, nous ne savons pas exactement, ce qui nous attend et seule la foi en des êtres qui veillent sur nous peut nous aider à ne pas perdre espoir. Le tournant est inéluctable, mais souhaitons qu’il soit le moins douloureux possible.


Auteur : Jean-Claude Bernard

Dav "2012 un nouveau paradigme"

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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeVen 18 Nov 2011, 19:32


Merci djéhouti,
en relisant ton texte celà m a fait me rappeler ce texte traduit ici par IG et qui était au coeur de nos discutions hier soir entre amis!


Citation :
Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, le monde est au bord d'une terrible crise alimentaire mondiale. À un certain point, cette crise aura une incidence sur vous et votre famille. Il se peut que cela n'arrive pas tout de suite, ni même demain, mais vous pouvez être assuré que ça arrivera. Un climat déréglé et d'horrifiantes catastrophes naturelles ont bouleversés la production agricole dans de nombreuses régions du globe au cours des deux dernières années. Pendant ce temps, le prix du pétrole a commencé à monter en flèche. L'économie mondiale repose toute entière sur la capacité d'utiliser des quantités massives de pétrole bon marché à un prix avantageux pour produire des biens alimentaires et autres biens et les transporter sur de grandes distances. Sans pétrole bon marché, le jeu est complètement modifié. La couche de terre arable est en train de s'épuiser à une vitesse vertigineuse, et les principales réserves aquifères du monde entier sont asséchées à un rythme alarmant. Les prix alimentaires mondiaux se situent déjà à un niveau record, et ils continuent à monter de façon agressive. Donc, que va t-il arriver à notre monde si des centaines de millions personnes supplémentaires ne peuvent plus arriver à se nourrir?

La plupart des Américains sont tellement habitués aux supermarchés qui remplis de quantités massives de nourriture vraiment bon marché qu'ils ne peuvent même pas imaginer comment les choses pourraient être différentes. Malheureusement, cette époque touche à fin.

Il y a toutes sortes d'indications qui montrent que nous entrons maintenant dans une ère où il n'y aura pas assez de nourriture pour tout le monde. Comme la concurrence s'accroît sur les disponibilités alimentaires, les prix alimentaires vont augmenter. En fait, à un moment donné ils vont monter bien plus haut.

Examinons quelques-unes des principales raisons pour lesquelles un nombre croissant de gens croient qu'une crise alimentaire massive se profile à l'horizon.

Voici 20 signes qui montrent qu'une terrible crise alimentaire mondiale arrive....

# 1 Selon la Banque mondiale, 44 millions de personnes dans le monde entier ont été poussées dans l'extrême pauvreté depuis Juin dernier en raison d'une hausse des prix alimentaires.

# 2 Le monde voit sa couche arable se réduire à un rythme effarant. En fait, selon Lester Brown, « un tiers des terres cultivables du monde perd sa couche arable plus rapidement que ne se forme le nouveau sol par des processus naturels« .

# 3 En raison des subventions à l'éthanol des États-Unis, près d'un tiers de tout le maïs cultivé aux États-Unis est maintenant utilisé comme combustible. C'est mettre beaucoup de pression sur le prix du maïs.

# 4 En raison d'un manque d'eau, certains pays du Moyen-Orient se trouvent contraints de s'appuyer presque exclusivement sur les autres nations pour leurs denrées alimentaires de base. Par exemple, il est prévu qu'il n'y aura plus de production de blé en Arabie saoudite en 2012.

# 5 Les réserves d'eau partout dans le monde sont exploitées à un rythme alarmant en raison du « pompage excessif ». Selon la Banque mondiale, il y a 130 millions de personnes en Chine, et 175 millions en Inde, qui sont nourries avec des grains grâce à de l'eau qui est pompée des réserves aquifères plus rapidement qu'elle ne peut être remplacée. Qu'est-ce qui va donc arriver une fois que tout cette eau aura disparue?

# 6 Aux États-Unis, l'appauvrissement systématique de l'aquifère d'Ogallala pourrait éventuellement transformer les « greniers à blé de l'Amérique » en « Dust Bowl » (bol de poussière).

# 7 Des maladies comme la rouille du blé UG99 éliminent des segments de plus en plus importants des réserves alimentaires mondiales.

# 8 Le tsunami et la crise nucléaire qui a suivi au Japon ont rendu de vastes zones agricoles de ce pays inutilisables. En fait, nombreux sont ceux qui croient que finalement une partie importante du nord du Japon sera considérée comme inhabitable. Non seulement cela, beaucoup sont maintenant convaincus que l'économie japonaise, la troisième économie du monde, est susceptible de totalement s'effondrer en conséquence.

# 9 Le prix du pétrole peut être le facteur le plus important dans cette liste. La façon dont nous produisons nos aliments est très fortement dépendante du pétrole. La façon dont nous transportons notre nourriture est très fortement dépendante du pétrole. Lorsque vous avez des prix du pétrole qui montent en flèche, tout notre système de production alimentaire devient beaucoup plus coûteux. Si le prix du pétrole continue à rester élevé, nous allons voir des prix alimentaires beaucoup plus élevés et certaines formes de la production alimentaire n'auront plus du tout de sens sur le plan économique.

# 10 À un certain point le monde pourrait connaître une pénurie d'engrais très grave. Selon les scientifiques de l'Initiative mondiale de recherche en phosphore, le monde n'aura pas assez de phosphore pour répondre à la demande agricole dans seulement 30 à 40 ans.

# 11 L'inflation alimentaire détruit déjà de nombreuses économies à travers le monde. Par exemple, l'Inde fait face à un taux d'inflation alimentaire annuelle de 18 pour cent.

# 12 Selon l'Organisation des Nations Unies, le prix mondial des denrées alimentaires a atteint un nouveau sommet historique en Février.

# 13 Selon la Banque mondiale, le prix mondial des denrées alimentaires a augmenté de 36% au cours des 12 derniers mois.

# 14 Le prix des produits de base de blé a presque doublé depuis l'été dernier.

# 15 Le prix des produits de base de maïs a également presque doublé depuis l'été dernier.

# 16 Le prix des produits de soja est en hausse d'environ 50% depuis le mois de Juin.

# 17 Le prix des produits de base de jus d'orange a doublé depuis 2009.

# 18 Il y a environ 3 milliards de personnes partout dans le monde qui vivent avec l'équivalent de 2 dollars par jour ou moins, et le monde était déjà au bord du désastre économique avant même le début de cette année.

# 19 2011 a déjà été l'une des années les plus folles depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les révolutions ont balayé le Moyen-Orient, les États-Unis se sont engagé dans la guerre civile en Libye, l'Europe est au bord d'une crise financière et le dollar américain se meurt. Rien de tout cela ne constitue une bonne nouvelle pour la production alimentaire mondiale.

# 20 Il y a eu des rumeurs persistantes de pénuries chez certains des plus grands fournisseurs d'aide alimentaire d'urgence aux Etats-Unis. Ce qui suit est un extrait d'une récente « alerte spéciale » postée sur Raiders News Network...

« Regardez autour de vous. Lisez les unes des journaux. Regardez les plus grands fabricants de produits alimentaires, d'iodure de potassium, et d'autres fabricants de produits d'urgence littéralement fermer leurs boutiques en ligne et mettre en place des signes comme ceux sur le site officiel Mountain House et la page Web de Factory Thyrosafe qui expliquent, en raison de la très forte demande, qu'ils arrêtent les ventes pour le moment avec l'espoir de les reprendre un jour. »

Alors qu'est-ce que tout cela signifie?

Cela signifie qu'il reste peu de temps.

Pendant des années, de nombreux « doom et gloomers » ont crié et hurlé qu'une crise alimentaire arrivait.

Eh bien, jusqu'ici, il n'y a pas eu beaucoup de raisons de s'alarmer à ce sujet. Les prix alimentaires ont commencé à augmenter, mais la vérité est que nos magasins sont toujours plein à craquer avec des quantités gigantesques de nourriture relativement bon marché.

Cependant, il faudrait être idiot pour ne pas voir les signes avant-coureurs. Il suffit de regarder ce qui s'est passé au Japon après le 11 Mars. Les rayons des magasins ont été vidés presque instantanément.

Ceci ne va pas se produire aujourd'hui, et ça n'arrivera probablement pas demain non plus, mais à un moment donné une crise alimentaire majeure va s'abattre sur nous

Michael Snyder
Pravda
ven., 03 juin 2011
Une terrible crise alimentaire mondiale se profile.



Serez-vous la cigale ou la fourmi de la fable?


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MessageSujet: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeLun 05 Déc 2011, 14:08

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Fin 2011, où allons nous ?


Pendant que la centrale de Fukushima crache dans les eaux et les airs un poison officiellement sans conséquence pour la santé des hommes, d’après les autorités bien informées, d’autres fuites dites bénignes traversent nos atmosphères de ci de là, mais chut ! La critique et l’information réelle sont financièrement reconnues d’inutilité publique sinon, la sacro sainte indépendance énergétique serait en danger, ainsi que le rendement des actionnaires du nucléaire qui, comme nous l’avons tous remarqué, est prioritaire sur la sécurité publique.

L’ablation du poumon de la planète (forêt amazonienne) s’effectue dans l’indifférence quasi générale. Un peu partout sur terre un feu anti-écologique, alimenté par une minorité guidée par la cupidité, la bêtise, l’ignorance voir les trois à la fois, consume notre écosystème. Quelques bonnes volontés, un verre d’eau à la main, tentent vainement d’enrayer sa propagation sous les quolibets et les insultes ou dans le meilleur des cas sous l’œil indifférent d’une majorité assistant au spectacle de sa mise à mort.

Quelques dirigeants mégalomanes fabriquent, sur le dos de leur population, leur petite bombinette nucléaire qu’ils rêvent de faire péter chez leurs voisins, donnant ainsi un prétexte à ceux qui, sous couvert d’une pseudo liberté des peuples, rêvent de les envahir afin d’en piller les richesses naturelles. La peur répandue par les terroristes ou les dictateurs mis en place par les pays dit (Démocratique) permet aux dirigeants de ces derniers de déclencher des guerres qui sont un excellent business pour leur portefeuille et pour leurs amis les marchands de canons.


Les banquiers, avec la complicité bienveillante des dirigeants nationaux, jouent chaque jour à la roulette russe avec la stabilité des pays en entraînant les populations dans la misère avec l’assistance et la protection de la rigueur policière. Les indignés, manifestants pacifiques se font chargé et maltraité par les forces de l’ordre sensées, à l’origine, protéger la démocratie et les citoyens contre les injustices.


Les cultures chimiques ont pris l’aval sur les cultures naturelles pour le plus grand bonheur des firmes semencières et des laboratoires producteurs de placebo ou de pilules assassines. Il est maintenant devenu naturel d’appeler restaurant ces mangeoires transgéniques que sont les Mac do et autres Quick.

Les écoles ferment petit à petit pendant que de nouvelles prisons s’ouvrent. Les professeurs sont agressés par leurs élèves avec le soutient de leurs parents irresponsables qui, depuis longtemps, ont jeté l’éponge quant à l’éducation de leurs infectes progénitures. Les frères et les sœurs se trahissent pour la table ou les chaises d’un héritage, les enfants traînent leurs parents en justice pour non assistance à leurs incompétence et les soins tout comme la nourriture et le logement sont devenus un luxe réservé aux travailleurs précaires ayant un salaire temporairement décent.

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La destruction du bouclier social, progrès incontestable de la condition humaine, c’est faite au bénéfice d’une poignée de financiers étranglant le monde sous des dettes fictives qu’ils ont eux-mêmes créé par le biais de produits boursiers véreux. L’emballement de la paupérisation ainsi provoquée, afin d’asseoir leurs pouvoirs totalitaires, déclenche un peu partout les feux de la révolte. Cela leurs permet d’installer une dictature politique et donner quitus pour l’utilisation de la force armée afin de canaliser les récalcitrants sous couvert de sécurité nationale.


Politiquement parlant, ce n’est guère plus brillant. Les élus de tous bords s’accrochent à leurs fauteuils et s’arc-boute sur leurs acquits, s’engraissent aux lobbies en s’assoyant vaillamment sur ce pourquoi ils ont été élus. Les quarante voleurs sièges aux assemblés. Les écologistes échangent des postes contre des centrales nucléaires, la droite n’en fini pas de taper sur les plus faibles quant à la gauche socialiste, elle aussi, a fait allégeance aux marchés et n’a plus de social que le nom … Messieurs les politiques sachez que pour étayer ses propres espoirs, il faut savoir en donner aux autres et non comploter que pour sois même, mais vous êtes plus hommes à rechercher les effets qu'à vous préoccuper des conséquences. Votre éloquence, tout comme la prostitution ne doit l’étendue de son effet qu'à l'usage de certains artifices. Vos jugements sont catégoriques, chaque chose porte une étiquette soigneusement libellée, à votre niveau vous n’avez que des certitudes. Fasse qu’à défaut de nuances vous puissiez avoir le sens de la mesure en méditant cette phrase de J. Hendrix : « Lorsque le pouvoir de l’amour dépassera l’amour du pouvoir alors le monde vivra en paix. »

Les individus se sont laissés berner durant des années. Hypnotisés par les discours des dirigeants politiques, relayés par les médias distillant le poison des fausses nouvelles dans l’information afin de conditionner le téléspectateurs abreuvés d’émissions débiles, de jeux frisant la crétinerie et des sacro-saints sports de divan (Foot, tour de France, Open de tennis ect…) ont suivi tels des ovins le berger, expert dans l’art de jouer de la flûte et du pipeau, qui les guidait doucement vers l’abattoir de la misère. Pour éviter de tels drames, des mesures cœrcitives comme l’interdiction de passer plus d’une heure par jour devant un écran quel qu’il soit, auraient sans doute dues être prises afin d’évité la perte du contact et du dialogue humain. Combien ne regarde plus leur femme, leur ville, ne parle avec leurs enfants le nez dans leur ipad V3, le Iphone V5 collé à l’oreille ou les yeux rivés devant cette arme de déstructuration massive qu’on appelle la télévision ?


Il parait qu’Allah Akbar bien que l’on tue encore en son nom, qu’à Pâque Urbi et Orbi sont dans le même bateau et qu’il est interdit de le remettre en question, que le Yom Kippour devient de plus en plus sélectif surtout en Palestine et que le seul maître devant lequel les hommes se prosternent et que nous voyons régner aujourd’hui sans partage, s’appelle le marché monétaire. Quant à Dieu, il est bien pratique, il est l’alibi justifiable à l’injustifiable. Le besoin de trouver un coupable à l’inexplicable. Les astrologues mettent bien leurs délires sur le dos des planètes, il faut bien trouver des responsables. La faculté de l’homme à se dédouaner des effets produits par ses actes est sans limite. L’individu, n’a aucune excuse car croyance ou pas, la nature nous l’a dotée à la naissance de deux présents qui sont premièrement : le libre arbitre, car on a toujours le choix, même si celui-ci n’est pas facile et deuxièmement : une conscience. On peut mentir à tout le monde, ses amis, sa famille etc … Mais on ne peut mentir à soi-même car, nous savons tous intérieurement quand ce que nous faisons est bon ou mauvais.



La seule dignité de l’homme tient dans sa révolte tenace contre sa condition. Par nos choix ou nos non choix, nous sommes collectivement responsables de l’état de ce monde. Vouloir le changer globalement sans vouloir se changer individuellement est aussi irréaliste et inconséquent que de vouloir capter une rivière dans un seau. Agir individuellement en pensant globalement voilà la solution pour l’amélioration de celui-ci. L’unité n’a de valeur réelle que par ce qu’elle apporte à la collectivité. Ce que nous pensons bon aujourd’hui devrait guider notre attitude ici et maintenant. Si nous ne le faisons pas pour nous, faisons le pour nos enfants. Ce n’est pas une question de morale, de sens du devoir ou de quelconque idées politiques, philosophiques ou religieuses mais simplement, parce que cela est le sens naturel de la vie.


Je cite encore un fois Hemingway : « Le monde est un endroit merveilleux et il faut tout faire pour le sauver… » Comment ne pas être d’accord avec la seconde partie de la citation ? Il serait temps de s’y mettre !



"Et moi, je me suis retourné pour voir tous les actes d’oppression qui se commettent sous le soleil, et, voyez les larmes des opprimés, mais ils n’avaient pas de consolateur ; et du côté de leurs oppresseurs il y avait la force, de sorte qu’ils n’avaient pas de consolateur. Et j’ai félicité les morts qui étaient déjà morts plutôt que les vivants qui étaient encore en vie." Extraits de l’ecclésiaste

parGabriel




Dernière édition par AMBRE le Mer 09 Mai 2012, 21:01, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeJeu 29 Déc 2011, 18:33


2012, une vision d'apocalypse


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Traduction : Dominique Muselet pour Info-Palestine.net

Tout indique que 2012 sera une année déterminante dans la crise économique dévastatrice qui s'étend de l'Europe et des États-Unis vers l'Asie et leurs états-clients d'Afrique et d'Amérique Latine. La crise sera vraiment mondiale.

La perspective économique, politique et sociale de 2012 est profondément négative. Quasiment tous les économistes orthodoxes de le pensée dominante sont pessimistes en ce qui concerne l'économie mondiale. Bien que, là aussi, leurs prédictions sous-estiment l'étendue et la profondeur de la crise, il y a de grandes raisons de croire que 2012 sera le début d'un déclin plus important que celui engendré par la Grande Récession de 2008-2009. Avec moins de ressources, plus de dette et une résistance populaire croissante, les gouvernements ne pourront pas sauver le système.

Beaucoup des principales institutions et relations économiques qui ont été la cause et la conséquence de l'expansion capitaliste régionale et mondiale des 30 dernières années sont en train de se désintégrer et de sombrer dans le chaos. Les anciens moteurs économiques de l'expansion globale, les États-Unis et l'Union européenne, ont épuisé leurs ressources et sont clairement en déclin. Les nouveaux centres de croissance, la Chine, l'Inde, le Brésil et la Russie, qui pendant une "courte décennie" ont donné un nouvel élan à la croissance mondiale arrivent en fin de course, leur décélération est rapide et continuera pendant toute l'année prochaine.

L'explosion de l'Union européenne

En particulier l'Union Européenne gangrenée par la crise se désintègrera et au lieu des relations croisées actuelles on aura des accords de commerce ou d'investissement bilatéraux ou multilatéraux. L'Allemagne, la France, les Pays-Bas et les pays nordiques essayeront de négocier le virage. L'Angleterre - c'est à dire la Cité de Londres - dans son splendide isolement, basculera en croissance négative, ses organismes financiers s'évertuant à trouver de nouvelles opportunités de spéculation dans les états pétroliers du Golfe et autres "niches". L'Europe centrale et l'Europe de l'est, en particulier la Pologne et la République tchèque, se rapprocheront de l'Allemagne mais souffriront des conséquences du déclin général des marchés mondiaux. L'Europe du sud (la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Italie) entreront dans une profonde récession et le règlement de l'énorme dette par des assauts sauvages sur les salaires et les avantages sociaux réduira drastiquement la demande des consommateurs.

Le chômage et le sous-emploi dus à la récessions atteindront un tiers des personnes en âge de travailler et cela provoquera des conflits sociaux de longue durée qui s'élargiront en soulèvements populaires. L'explosion de l'Europe est presque inévitable. L'Euro, en tant que monnaie de référence, sera abandonné au profit de monnaies nationales nouvelles ou anciennes accompagnées de dévaluations et de mesures protectionnistes. Le nationalisme sera à l'ordre du jour. Les banques allemandes, françaises et suisses subiront d'énormes pertes sur les prêts consentis au Sud. Leur sauvetage engloutira des sommes énormes, clivant les sociétés allemandes et françaises en opposant les contribuables majoritaires aux banquiers. Le militantisme syndical et le pseudo "populisme" de droite (néo-fascisme) intensifieront les luttes nationalistes et les luttes de classe.

Une Europe fragmentée et socialement déchirée sera moins susceptible de se joindre à une opération militaire israélo-étasunienne d'inspiration israélienne contre l'Iran (ou même la Syrie). L'Europe en crise s'opposera à une attitude agressive des États-Unis à l'égard de la Russie et de la Chine.

États-Unis : la récession revient pour de bon

Les États-Unis subiront les conséquences de leur énorme déficit fiscal et ne seront pas capables de contrecarrer financièrement la récession mondiale de 2012. Ils ne pourront pas non plus "externaliser" leur solution de la crise en se tournant vers l'Asie auparavant dynamique car la Chine, l'Inde et le reste de l'Asie sont en perte de vitesse économique. La Chine aura une croissance bien inférieure à ses 9 % habituels. L'Inde passera de 8 % à 5 % ou moins encore. De plus, la politique militaire "d'encerclement" pratiquée par le régime d'Obama et sa politique économique d'exclusion et de protectionnisme écarteront la possibilité que la Chine contribue à la relance.

Le militarisme aggrave le déclin économique

Les États-Unis et l'Angleterre seront les plus grands perdants de la reconstruction économique de l'Irak après la guerre. Les entreprises étasuniennes et anglaises obtiendront moins de 5 % des 186 milliards de projets d'infrastructures (Financial Times, 12/16/11, p 1 et 3). Ce sera sans doute la même chose en Libye et ailleurs. L'armée impériale étasunienne détruit un adversaire, creuse sa dette pour le faire, et des pays qui n'ont pas pris part au conflit récoltent les juteux contrats de la reconstruction économique d'après guerre.

L'économie des États-Unis sombrera dans la récession en 2012 et la "relance sans emplois de 2011" sera suivie d'une hausse importante du chômage en 2012. En fait la force de travail toute entière se contractera au fur et à mesure que ceux qui ne touchent plus d'indemnités de chômage cesseront de s'inscrire.

L'exploitation des travailleurs ("la productivité") s'intensifiera à mesure que les capitalistes forceront les travailleurs à travailler toujours plus pour un salaire toujours moindre, creusant ainsi le fossé entre les salaires et les profits.

La récession économique et la hausse du chômage seront accompagnées de coupes sauvages dans les programmes sociaux pour subventionner les banques et les industries en difficulté. Les débats entre les partis politiques porteront sur l'importance des coupes qu'il faut imposer aux travailleurs et aux retraités pour gagner "la confiance" des actionnaires. Confronté a des choix politiques aussi limités, l'électorat réagira en ne réélisant pas les dirigeants sortants, en s'abstenant de voter et en organisant des mouvements de masse spontanés comme "occupy Wall Street". L'insatisfaction, l'hostilité et la frustration domineront la culture. Les démagogues du Parti démocratique se serviront de la Chine comme bouc émissaire ; les démagogues du Parti républicain blâmeront les immigrants. Et les deux partis fulmineront contre les "fascistes islamistes", en particulier contre l'Iran.

Nouvelles guerres au milieu des crises : les sionistes tirent les ficelles

Les "52 présidents des principales organisations juives étasuniennes" et leurs partisans "Israël avant tout" du Congrès étasunien, de Département d'État, du Trésor et du Pentagone inciteront à la guerre contre l'Iran. S'ils parviennent à leurs fins, il y aura une explosion régionale et une dépression mondiale. Étant donné la capacité du régime extrémiste israélien à obtenir du Congrès étasunien et de la Maison-Blanche une adhésion inconditionnelle à tous ses plans belliqueux, on ne peut écarter l'éventualité d'une aussi terrible catastrophe.

Chine : les mécanismes compensatoires en 2012

La Chine affrontera la récession mondiale de 2012 avec plusieurs options disponibles pour diminuer son impact. Beijing peut modifier sa production et produire des marchandises et des services pour les 700 millions de consommateurs qui ne sont pas pris dans la tourmente économique. En augmentant les salaires, les services sociaux et la qualité de l'environnement, la Chine peut compenser la perte des marchés étrangers. La croissance économique de la Chine, qui s'origine en grande partie dans la spéculation du marché immobilier, sera affectée par l'éclatement de la bulle. Un recul sévère s'ensuivra provoquant des pertes d'emplois, des faillites municipales et l'augmentation des conflits sociaux et des conflits de classes. Cela pourra entraîner soit une plus grande répression soit une démocratisation graduelle. L'issue affectera profondément les relations commerciales de la Chine. La crise économique renforcera probablement le contrôle de l'état sur le marché.

La Russie affronte la crise

L'élection du Président Poutine diminuera le soutien de la Russie aux soulèvements et aux sanctions fomentés par les États-Unis contre les alliés et les partenaires commerciaux de la Russie. Poutine se rapprochera de la Chine et bénéficiera de l'éclatement de l'Europe et de l'affaiblissement de l'OTAN.

L'opposition russe soutenue par les médias occidentaux utilisera son poids financier pour discréditer Poutine et promouvoir le boycott des investissements, ce qui ne les empêchera pas de perdre largement les élections présidentielles. La récession mondiale affaiblira l'économie russe et la forcera à choisir entre les nationalisations ou l'utilisation croissante des fonds de l'état pour tirer d'affaire les oligarques influents.

La transition 2011-2012 : de la récession et la stagnation régionales aux crises mondiales

L'année 2011 a posé les fondations de l'explosion de l'Union européenne. Les crises ont commencé avec la déconfiture de l'euro, la stagnation aux États-Unis et la déferlante dans le monde des manifestations populaires contre les indécentes inégalités. Les événements de 2011 ont donné un aperçu de ce que nous prépare 2012 : des guerres commerciales débridées entre les principales puissances, l'exaspération des luttes entre impérialistes et la perspective de soulèvements populaires qui tournent en révolutions. De plus, l'escalade de la fièvre belliciste orchestrée par les sionistes contre l'Iran en 2011 laisse présager la plus terrible guerre régionale depuis le conflit étasuno-indo-chinois. Les campagnes électorales et les résultats des élections aux États-Unis, en France et en Russie aggraveront les conflits mondiaux et les crises économiques.

En 2011 le régime Obama a initié une politique de confrontation militaire avec la Russie et la Chine et des politiques destinées à gêner et retarder la montée de la Chine en tant que puissance économique mondiale. A cause de l'aggravation de la récession économique et du déclin des marchés étrangers surtout en Europe, une guerre commerciale d'envergure éclatera. Washington poursuivra une politique agressive visant à limiter les exportations et les investissements chinois. La Maison-Blanche intensifiera ses efforts pour empêcher le commerce et les investissements de la Chine en Asie, en Afrique et ailleurs. On peut s'attendre à des efforts renouvelés de la part des États-Unis pour exploiter les conflits ethniques et populaires intérieurs de la Chine et augmenter sa présence militaire le long des côtes chinoises. Une provocation majeure ou des incidents montés de toutes pièces ne sont pas à exclure. Tout cela pourrait mener en 2012 au nationalisme fanatique et à une nouvelle et coûteuse "Guerre Froide". Obama a fourni le cadre et la justification d'une confrontation à grande échelle et de longue durée avec la Chine. Ce sera un effort désespéré pour maintenir l'influence étasunienne et ses positions stratégiques en Asie. Le "quadrilatère de pouvoir" de l'armée étasunienne - les États-Unis, le Japon, l'Australie et la Corée - avec le soutien des satellites philippins, essayera de détruire les liens commerciaux de la Chine au moyen de la puissance militaire de Washington.

Europe : intensification de l'austérité et de la lutte des classes

Les programmes d'austérité imposés à l'Europe, de l'Angleterre à la Lettonie en passant par l'Europe du Sud, seront la marque de 2012. Des licenciements massifs dans le secteur public et des salaires et des offres d'emploi en réduction dans le privé engendreront une guerre continuelle entre les classes sociales et la remise en question des régimes. Les "politiques d'austérité" du Sud provoqueront une incapacité de payer la dette qui entraînera la faillite de banques françaises et allemandes. La classe financière dominante anglaise, isolée de l'Europe, mais dominante en Angleterre, obligera le gouvernement conservateur à "réprimer" les révoltes populaires et syndicales. Un nouveau style de règle autocratique néo-thatcherienne verra le jour ; l'opposition syndicale formulera des revendications de pure forme tout en serrant la bride à la populace rebelle. En un mot, les politiques sociales économiques régressives développées en 2011 ont préparé le cadre dans lequel de nouveaux régimes policiers pourront réprimer dans le sang les travailleurs et les jeunes chômeurs sans avenir.

Les guerres qui vont sonner le glas de "l'Amérique telle que nous la connaissons"

Aux Etats-Unis, Obama a préparé le terrain pour une guerre plus importante au Moyen-Orient en déplaçant des troupes d'Irak et d'Afghanistan pour les concentrer sur l'Iran. Pour déstabiliser l'Iran, Washington multiplie les opérations militaires et civiles secrètes contre les alliés de l'Iran, en Syrie, au Pakistan, au Venezuela et en Chine. Voilà les ingrédients de la stratégie belliqueuse israélo-étasunienne contre l'Iran : des guerres dans les États voisins, des sanctions économiques internationales, des attaques cybernétiques pour mettre à mal les industries vitales et des assassinats ciblés de savants et d'officiels militaires. Le projet en son entier, de sa planification à son exécution, peut être attribué, sans risque d'erreur, à la configuration du pouvoir sioniste qui tient les positions stratégiques dans l'Administration étasunienne, les médias dominants et la "société civile". Une analyse systématique des politiciens étasuniens du Congrès qui promeuvent et mettent en oeuvre la politique de sanctions montre que les rôles principaux sont tenus par des méga-sionistes (les adeptes du "Israël avant tout") comme Ileana Ros-Lehtinen et Howard Berman, Dennis Ross à la Maison Blanche, Jeffrey Feltman au Département d'Etat et Stuart Levy et son remplaçant David Cohenson au Trésor. La Maison-Blanche est entièrement aux mains des collecteurs de fonds sionistes et fait ce que veulent les 52 présidents des principales organisations juives étasuniennes.

La stratégie israélo-sioniste est d'encercler l'Iran, de l'affaiblir économiquement et de l'attaquer militairement. L'invasion de l'Irak a été la première guerre des États-Unis au bénéfice d'Israël ; la guerre de Libye, la seconde ; la guerre par personnes interposées contre la Syrie, la troisième. Ces guerres ont détruit les adversaires d'Israël ou sont en passe de les détruire. En 2011, les sanctions économiques destinées à créer de l'agitation intérieure en Iran ont été la principale arme sélectionnée. La campagne pour les sanctions internationales a mobilisé toute l'énergie des lobbys sionistes. Ils n'ont rencontré aucune résistance dans les médias dominants, ni au Congrès, ni dans les bureaux de la Maison-Blanche. La Configuration de Pouvoir Sioniste (CPS) n'a pas été l'objet de la moindre critique de la part des groupuscules, mouvements ou journaux de la gauche progressiste, à part quelques notables exceptions.

Le repositionnement des troupes étasuniennes de l'Irak aux frontières de l'Iran, les sanctions et l'influence grandissante de la cinquième colonne israélienne aux États-Unis signifie que la guerre va s'étendre aux Moyen-Orient. Cela implique sans doute une attaque aérienne "surprise" de missiles par les forces étasuniennes. Elle sera justifiée par une prétendue "attaque nucléaire imminente" inventée par le Mossad israélien et transmise dans les termes exacts par le CPS à ses laquais du Congrès étasunien et de la Maison-Blanche pour être officialisée et diffusée au monde entier. Ce sera une guerre meurtrière, sanglante et longue au profit d'Israël ; les États-Unis en paieront le prix militaire direct et le reste du monde paiera un prix économique élevé. La guerre étasunienne fomentée par les sionistes fera évoluer la récession du début de 2012 en une profonde dépression vers la fin de l'année et provoquera sans doute des soulèvements populaires massifs.

Conclusion

Tout indique que 2012 sera une année déterminante dans la crise économique dévastatrice qui s'étend de l'Europe et des États-Unis vers l'Asie et leurs états-clients d'Afrique et d'Amérique Latine. La crise sera vraiment mondiale. Les conflits entre les pays impérialistes et les guerres coloniales saperont touts les efforts pour mettre fin à la crise. En réaction, des mouvements de masse verront le jour et les manifestations et les soulèvements se transformeront avec le temps, espérons-le, en révolutions sociales qui amèneront un changement du pouvoir politique.

James Petras, ancien professeur de Sociologie à l'université de Binghamton, New York, conseille les personnes qui n'ont ni terre ni travail au Brésil et en Argentine. Il a co-écrit Globalization Unmasked (Zed Books). Son dernier livre est : The Arab Revolt and the Imperialist Counterattack.
Son site :
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James Petras (né à Boston, États-Unis, le 17 janvier 1937) est professeur émérite de sociologie à l'Université Binghamton de New York. Il se définit lui-même comme un militant et écrivain « révolutionnaire et anti-impérialiste ».

Intellectuel emblématique de la gauche américaine, il a travaillé avec le Mouvement des travaileurs sans-terre du Brésil et le Mouvement des chômeurs d'Argentine. Il est membre du Comité éditorial deCanadian Dimension et de la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace organisée par le Réseau Voltaire. Partisan du gouvernement cubain, il a développé une vive polémique à ce sujet avec José Saramago.

Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont un seul a été traduit en français : La Face cachée de la mondialisation : L'Impérialisme au xxie siècle (ISBN 2841900843)



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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeLun 02 Jan 2012, 19:52



Les 7 mensonges capitaux (permanents)



31 décembre 1997, j’écrivais cet article…. RIEN n’a changé.


Les 7 mensonges capitaux

Il faudrait finir l’année en rappelant les faits les plus révoltants, les décisions les plus injustifiables de 1997. Hélas, les faits les plus révoltants et les décisions les plus injustifiables de 1997 n’ont rien d’exceptionnel: ils ont été aussi ceux et celles des années précédentes. Plutôt que d’événements exceptionnels qui sont monnaie courante, je préfère donc vous parler de mensonge. Les mensonges exceptionnels qui sont devenus usuels et qui nous mènent à la catastrophe. Les sept mensonges capitaux.



1. Le mensonge de la lutte à l’inflation.

La vérité, c’est que nous courons vers un cataclysme parce qu’il n’y a PAS d’inflation. Quand l’inflation ne fait pas disparaître régulièrement de la masse monétaire une valeur équivalente à la somme des intérêts payés, il y a concentration de la richesse, moins de consommation, plus de spéculation et moins d’investissement, décroissance, crise, pauvreté, révolte… Historiquement, c’est une guerre qui imposait brutalement la dévaluation qu’on avait refusé de faire en douceur. Aujourd’hui qu’une guerre est impensable, qu’est ce qui mettra fin à la phase actuelle de concentration de la richesse? Le plus probable, c’est qu’une inflation galopante (qu’on permettra quand les vrais riches se seront mis à couvert) réduira à la charité de leurs enfants toute la génération de ceux qui auront mis leur confiance dans les REER, les obligations à long terme et autres pièges non-indéxés ou donc l’indexation peut être précaire. Le mensonge est de prétendre que cette dévaluation monstrueuse viendra MALGRÉ les politiques du gouvernement, alors qu’elle viendra À CAUSE de ces politiques et au moment où ce seront les petits et non les gros qui en feront les frais.

2. Le mensonge de la création d’emplois.

Il y aura de moins en moins d’emplois; c’est la conclusion inévitable de la révolution industrielle. D’ailleurs, nous ne pouvons maintenir notre niveau de vie et être concurrentiel sur les marchés mondiaux, qu’en remplacant le maximum de travailleurs par des machines. Les gouvernements le savent très bien: chaque fois que le chomage se résorbe un peu, la Bourse baisse! Le mensonge, c’est de prétendre qu’il y aura encore un jour un emploi salarié pour tout le monde, alors que la solution c’est le travail salarié partagé, le revenu garanti, la formation permanente, le travail autonome qui peu à peu deviendra la norme. Tant qu’on n’aura pas le courage de dire la vérité et d’instaurer le travail-revenu garanti les choses iront de plus en plus mal.

3. Le mensonge de l’éducation.

Nous avons cent mille emplois dans l’éducation et des milliards de dollars d’investis; un Québécois sur quatre suit des cours de quelque chose… Nous avons de l’éducation. Non. C’est un mensonge. La vérité, c’est que notre système d’éducation déphasé – comme celui de bien d’autres pays, d’ailleurs, la crise est mondiale – ne transmet plus ni valeurs, ni sentiment d’appartenance, ni aucune connaissance utile entre le moment où l’enfant sait lire, écrire et compter et celui ou débute sa formation professsionnelle spécifique. Entre les deux, on tue le temps en inculquant une pseudo culture fragmentée, dérisoire. Les polyvalentes ne sont que des garderies pour adolescents et l’éducation des adultes n’est là que pour offrir des gratifications aux laissés pour compte de la vie quotidienne: il n’y a plus d’éducation. La vérité, c’est que tout est a revoir en éducation et qu’on ne le fait pas.

4. Le mensonge de la justice.

Nous sommes un régime de droit et l’accès à la justice est universel. Mensonge. Si vous avez un droit à faire valoir qui dépasse le niveau des Petites Créances, demandez-vous d’abord si vous avez le temps d’attendre des années et les moyens de payer un avocat. Demandez-vous surtout si votre adversaire, en y mettant le prix, ne pourra pas vous ruiner en frais avant que vous ne puissiez obtenir justice. Le mensonge est de prétendre qu’il faille un avocat pour que justice soit rendue… alors que l’avocat ne sert qu’à circuler dans le labyrinthe scandaleux de procédures que les avocats ont bâti autour de la justice afin que personne n’y accède sans leur payer rancon. La vérité est qu’il n’y a plus d’accès efficace à la justice, parce que c’est trop long et que c’est trop cher. Il faut réformer tout le système judiciaire.

5. Le mensonge de la prospérité

Nous sommes un pays-modèle, prospère et qui s’enrichit. Mensonge. En 1946, nous avions le deuxième niveau de vie du monde, parce que nous sommes collés sur les Etats-Unis et que nous avions fait la Guerre mondiale… ailleurs. Aujourd’hui, tous les pays du Nord de l’Europe, y compris la France, ont des niveaux de vie supérieurs au nôtre et de meilleurs services sociaux que les nôtres. Le Japon aussi, même Singapour… et il y a 18 ans que notre niveau de vie stagne. La distribution de la richesse est de plus en plus injuste. La vérité, c’est que nous sommes un pays en voie de sous-développement et qu’il n’existe même pas un projet politique pour nous en sortir !

6. Le mensonge de la liberté

On parle, on discute, on vote… mais il n’y a pas d’alternatives réelles. Les partis ont des programmes mal définis qui vont du centre-centre gauche (NDP) au centre-centre droit (tous les autres). Le mensonge est de nous faire croire que nous choisissons entre des politiques, alors que nous n’avons que le choix de choisir, entre quelques unes qu’on nous soumet, la gueule du comédien qui va tenir le rôle de Premier ministre dans une pièce dont le scénario – et il n’y en a qu’un – est écrit àWashington par des financiers pour le compte de ceux qui ont le pouvoir, l’argent, les armes, les médias. La vérité est qu’il n’y a plus de vraie démocratie, seulement un exercice futile pour désigner le clown de service qui fera semblant de nous gouverner. La démocratie ne renaîtra que lorsque surgiront de la base des hommes qui seront tenus de tenir leurs promesses et ne rendront de compte qu’à la population.

7. Le mensonge de l’indépendance

Il y a près de 40 ans qu’on parle d’indépendance au Québec. Le mensonge, c’est de prétendre que l’indépendance changerait quoi que ce soit, en bien ou en mal, à notre vie quotidienne. Tant que les règles du jeu mondial ne changeront pas et que ce sont des mécanismes financiers internationaux qui contrôleront cette planète, l’indépendance ne changera pas grand chose. Ceci dit, le Québec pourrait bien être “indépendant”; ca nous ferait plaisir et ça ne coûte rien. Rien que les coûts artificiels de la mauvaise volonté des “Autres” dont on nous menace si nous partons. Une méchanceté gratuite, soigneusement entretenue par ceux dont ca fait l’affaire, non pas que nous quittions ou ne quittions pas le Canada – ce qui est absolument sans importance économique – mais dont ca fait l’affaire que nous perdions notre temps à en parler. Quand un peuple s’épuise durant deux générations à parler d’autre chose que des vrais problèmes, ca fait bien l’affaire de ceux qui ne veulent pas que les choses changent.

En 1998, souhaitons-nous la VÉRITÉ

En 2012…BY PIERREJCALLARD | 2 JANVIER 2012 ·
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMar 03 Jan 2012, 19:01



Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation


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Le regard que l’on porte aux choses à l’instant présent est fondamental pour le temps à venir. Y voir une crise est anxiogène, c’est le royaume de la peur, des angoisses. Y voir une mutation est nettement plus serein, plus constructif, plus optimiste. Dans un cas, on est en réaction, en défense, et dans l’autre, on se situe dans l’action, dans l’attaque. Quelle est la meilleure stratégie ?


NB d 'Ambre:Voilà le débat est campé avec cet article magiqtral, que vous allez lire , je l 'espère, car je désire faire de cette page, un "post" où vous serez libre de déposer vos réflexions et avis pour
"Construire Notre A-Venir"
!


"Nous savons que la solution pour les années à venir est et sera essentiellement l’affaire de chacun d’entre nous en œuvrant dans le sens du bien collectif. Les contraintes, les efforts, seront d’autant plus "acceptables"qu’ils seront accompagnés d’espoir, de sens du combat à mener vers un avenir forcément meilleur.

Quel monde meilleur ? L’être humain a besoin de rêver, d’imaginer un autre monde, simplement pour pouvoir y parvenir. Sans écouter tous les défaitistes et ceux qui ont trop à perdre de tout changement… "Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait", Mark Twain…

Connaître et comprendre ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, dans nos sociétés, permet d’anticiper et de s’adapter. Deux facteurs essentiels pour l’évolution humaine, depuis son origine. Bien sûr, beaucoup de choses changent plus brutalement actuellement, notamment parce qu’elles sont en fait l’aboutissement de lentes évolutions cependant pas toujours visibles pour tout le monde, et de transformations en profondeur. Aucun drame dans tout cela. Au contraire, c’est sans doute une très grande chance.

Accepter que notre civilisation ne soit pas en crise, mais en mutation change tout simplement notre comportement. De protecteurs nous devenons inventeurs ! Si nous étions en crise, des soins permettraient d’en sortir pour retrouver notre état initial. Les remèdes ont été, et sont toujours, administrés. Aucun effet, aucune amélioration. Si le "malade"ne guérit pas, c’est qu’il est en train de passer à un autre état, différent, et pas forcément mortel !


Un autre regard : une véritable vision


Nous ne voyons pas clair actuellement parce que nous regardons avec nos yeux d’hier une réalité qui nous demande de la regarder avec nos yeux de demain. Or, la majorité de nos "penseurs/influenceurs" actuels, qui disposent de porte-voix importants, sont d’un autre temps. Ils considèrent l’industrie avec le regard du XIXe siècle, l’énergie avec le regard du milieu du XXe siècle, la communication avec le regard publicitaire des années 80…

L’époque est à la rupture des paradigmes établis. Les basiques sont remis en cause, partout et pour tout. Ces leaders d’opinion sont donc dans l’incapacité de nous guider, ne disposant pas des nouvelles clés nous permettant d’ouvrir les bonnes portes… ou les bonnes fenêtres ! Or les nouveaux penseurs, les nouveaux exemples, sont là, bien là. Et depuis de nombreuses années. Ils/elles ont défriché les terrains, les connaissances, testé leurs idées pour valider leur efficacité au regard de l’expérience.

Les échanges entre les disciplines scientifiques ou intellectuelles sont les sources de tant de créativité et de progrès. Mettons-les plus en lumière, écoutons et prenons en considération leurs idées, leurs pistes de travail, leurs terrains de recherches et d’expérimentations. Les nouvelles idées émergent… On les regarde avec un autre regard, plus attentif, plus attentionné, plus curieux… Moins moqueur aussi. Et si les utopistes et autres idéalistes avaient parfois raison ?

L’enjeu de la confiance

L’incertitude n’a rien à voir avec le manque d’espoir. Ni avec le manque de vision. C’est l’inverse. Les globe-trotteurs savent que deux aptitudes sont vitales en situation difficile : savoir gérer l’imprévu et pouvoir lâcher prise lorsqu’il le faut ! Comme tout entrepreneur d’ailleurs. Ou comme tout parent ! Ce sont deux illustrations de forces qui permettent d’être en confiance, et donc en sérénité très vigilante, pour vivre l’instant présent et aborder ce qui peut arriver à chaque instant.

Être en confiance nécessite que la nature humaine redéfinisse ou affine ses basiques, ses fondamentaux. Au regard de la mutation en cours, trois caractéristiques peuvent constituer le socle culturel humain des prochaines années : le besoin d’être et non d’avoir, la nécessité de savoir pour comprendre et pour faire des choix, pour prendre des décisions judicieuses, et enfin la capacité à prendre des risques, à oser, à entreprendre, à faire preuve d’audace.

Être… savoir… risquer


"Être" est au sommet de tout, c’est la première force humaine à (re)définir, car tout en découle naturellement, notamment l’activité. Le cerveau commande la fonction. Dans une période de recherche de sens, la question des convictions, et des doutes aussi, sont les fondations de tout comportement et de toute construction.

"Savoir" est la seconde clé d’avenir. Plus le savoir sera maîtrisé, plus le pilotage de vie pourra être précis. Disposer dans un contexte de surinformation générale de la bonne information, crédible, utile, sera l’atout de demain.

Jamais l’accès à la connaissance n’a été aussi grand. L’Homme en tire-t-il un réel profit ? Grâce au web l’être humain n’a plus besoin de stocker ses connaissances dans son propre cerveau. Les serveurs et autres disques durs s’en chargent. Notre cerveau a donc tout l’espace nécessaire pour juste savoir où trouver les connaissances et pour analyser, synthétiser, créer, décider… Extraordinaire évolution ! D’où la forte attente de transparence pour rapprocher savoir et vérité, pour démontrer, étayer. Et enfin, surtout…

"Risquer" va souvent avec innover, condition vitale pour aborder la phase de mutation que nous traversons. Pourtant la plupart des investisseurs, par exemple, ne recherchent que des placements à haut rendement et sans risque ! La culture du rentier dans son fauteuil a écrasé celle de l’audacieux qui gravit les montagnes. C’est pour cela que les politiques promettent de nous protéger face à la crise. Parce que la peur nous paralyse. Or, nous avons surtout besoin qu’ils nous "arment" face à la mutation. Oui aux outils et non aux boucliers !

Le principe de précaution poussé à l’extrême comme actuellement est un frein parce qu’il empêche d’oser, d’explorer des territoires inconnus. Inventer, transformer et réformer ne peuvent se faire sans prise de risque, sans remise en cause des états existants jusque-là, sans courage non plus. Les organisations qui émergent acceptent le risque, celui de perdre par exemple. La société Patagonia vient de lancer un appel à ses consommateurs pour acheter moins ! Paradoxal ? Non, logique. Cette entreprise a toujours pris des risques en innovant. Aujourd’hui, elle demande à ses clients d’acheter moins, de réparer, de donner ou de recycler. Pari fou ? Pas si sûr… Dans sa nature.

“High risk, High return" disent les Anglo-saxons. Un état d’esprit avant tout, celui des pionniers, des défricheurs, des explorateurs et des inventeurs. Une façon d’être, source de connaissances et de savoirs. Celles et ceux qui prendront des risques grâce à leurs convictions et à leur utilisation des connaissances auront toujours un temps d’avance dans la mutation en cours, donc un sérieux avantage. Seront en crise en revanche, celles et ceux qui refusent les mutations qui se présentent ou se préfigurent. Qui ne les voient pas, ou qui ne les comprennent pas.

La Première Guerre mondiale a été l’événement crucial dont a découlé tout le XXe siècle. La mutation actuelle est sans doute l’événement crucial dont découlera tout le XXIe siècle."


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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMer 04 Jan 2012, 09:58

« La vie est religion. Les expériences de la vie reflètent notre relation à Dieu. Ceux qui sont endormis sont ceux de peu de foi dans leur relation à Dieu. Certaines personnes pensent que le monde existe pour qu'on le dompte, le méprise ou l'ignore. Pour de tels individus, le monde cessera d'exister. Ils deviendront exactement ce qu'ils donnent à la vie. Ceux-là deviendront un simple rêve dans le « passé ». Mais ceux qui dirigent leur attention sur tous les aspects de la réalité objective deviendront la réalité du « Futur ». »

- Les Cassopéens, 28/09/02
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2012 - À la Veille de la Destruction ?

Laura Knight-Jadczyk
Sott.net
sam., 31 déc. 2011
Nous y voilà, St Sylvestre 2011, et tout un tas de gens croient que la la Fin du Monde va arriver - d'une manière ou d'une autre - (à nouveau) un jour de décembre de la nouvelle année : 2012. Tout ce que je peux dire c'est « Mon dieu ! Nous y revoilà ! »

En 1996 et 1997, il y a eu le flop Hale-Bopp qui s'est soldé par le suicide collectif de 39 membres de la secte Heaven's Gate. A l'époque, j'étais là à essayer désespérément de convaincre les gens que la plupart des choses qui circulaient sur Internet n'étaient qu'un tas de conneries, et tout ce que j'ai récolté dans cet effort, ce sont critiques et diffamation. Mais j'avais raison !

Et puis, il y a eu la Folie du Millénaire qui s'est embrasée en 1999. À cette époque, nous avions déjà un site web, et je ne faisais pas que batailler sur les listes de discussions : j'ai publié un article en novembre de cette année-là pour essayer de calmer un peu les choses. C'était tellement bizarre que même mon cousin qui était, à l'époque, ingénieur en aérospatiale employé par la NASA, m'a assuré que les choses ALLAIENT s'emballer parce qu'il y avait une faille dans les systèmes informatiques et le réseau informatique mondial allait bugger de manière imprévisible et engendrer le chaos. Eh bien, même ça, ça n'est pas arrivé ! Quoi qu'il en soit, le message essentiel de mon article à l'époque était plutôt clair :

J'espère que le lecteur a déjà deviné qu'il y a, très probablement, un vaste « programme » conçu pour semer la confusion sur toute la planète via des mensonges et des rumeurs...

S'il y en a qui sont manipulés et « contrôlés » par le « Gouvernement Secret », quel qu'il soit, ce sont les colporteurs de rumeurs sans preuve et les « groupes millénaristes » qui propagent des scénarios de « Fin du Monde » imminente. Ce sont également ceux qui attaquent les gens qui exigent d'autres preuves qu'une simple rumeur ou un « informateur confidentiel » qui clame qu'on peut lui faire confiance mais qui est incapable ou réticent à signer ses déclarations. Dans CERTAINS cas, ça PEUT être le cas, mais c'est devenu une excuse facile au manque de responsabilité ces derniers temps...

Que sommes-nous en train de faire, au juste ? Il n'est pas seulement question d'être sceptique ou de faire des recherches consciencieuses ; nos vies mêmes pourraient dépendre du fait d'assumer nos paroles et nos actes ! suite de la réflexion ici
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMer 04 Jan 2012, 18:52

:1111: Tout ce qui se présente est voulu, orchestré par le monde de la finance avec la complicité de nos politiques...
Mais en réalité ce n'est qu'une crise de conscience, la résultante de ce que nous sommes...rien d'autre!



LA PEUR. Sénéque

(…) Mais pour partager avec toi le fruit de cette journée, je dirai que j'ai découvert auprès de Hécaton, un des nôtres, que l'extinction des désirs est par surcroît le remède à la peur. « Tu cesses de craindre quand tu as cessé d'espérer. » Tu diras : « Comment peut-on associer ces sentiments si différents ? » Mais il en est bien ainsi, mon cher Lucilius ! Ils semblent séparés, mais ils sont unis. Tout comme une même chaîne unit le gardien et son prisonnier, ces états d'âme si dissemblables se présentent ensemble. La peur est entraînée par l'espérance. Cela ne me surprend guère : les deux relèvent d'un cœur mal établi en lui-même et sont agités par l'attente du futur. Mais la cause principale de ces deux affections est que nous ne nous attachons pas à ce qui est là maintenant et que nous envoyons nos pensées dans le lointain. Voilà comment la prévoyance, un souverain bien de la condition humaine, s'est tournée en mal. Les bêtes sauvages fuient un danger quand elles le voient et, une fois hors de danger, elles sont tranquilles. Nous, nous sommes tourmentés tant par le passé que par l'avenir. Un grand nombre de nos richesses nous font du mal : la mémoire ramène le tourment de la peur, alors que la prévoyance l'anticipe.

Personne n'est misérable en demeurant dans le seul moment présent.
Porte-toi bien.

Sénéque

Bien qu'il ny est rien à souhaiter, je vous souhaite de vivre dans l'instant présent pour cette année 2012 et pour les années suivantes...

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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMer 04 Jan 2012, 21:20

Reçu par Mail de Marie que je remercie:


Citation :
crise actuelle et mutation ontologique
Crise actuelle et mutation ontologique


"Quand Dionysos guidera, la terre dansera"
Euripide


Les crises actuelles – écologique, économique, énergétique et éthique – ne sont pas banales au sens où elles ressembleraient à des soubresauts inévitables dans le processus d’évolution continu de la civilisation humaine. Leurs analyse symbolique montre que nous sommes à la veille d’un profond changement de la nature humaine, mutation qui s’amorce déjà.
Vaste programme que « guérir la planète » ! Qu’est-ce en effet que « guérir » ? Qu’est-ce vraiment que la « planète » ? Et que signifient ces deux termes accolés ? L’être humain devrait-il y jouer un rôle, et si oui lequel ? Et comment ?

Pour simplifier il nous faut poser des hypothèses et adopter une posture philosophique, sans quoi ces questions seraient pour le moins abscondes et susceptibles d’interprétations multiples. Admettons ici que la maladie est le signe visible d’une disharmonie entre les parties d’un tout. Le symptôme désigne également le processus de la guérison visant à recouvrer cet équilibre perdu, mais à un niveau de conscience à la fois plus précis et plus inclusif. Admettons encore que la « Terre » est un être vivant et, comme le précise le Tibétain, une planète non-sacrée. Posons enfin l’hypothèse qu’une planète sacrée a réussi à fusionner son anima mundi avec sa nature matérielle et biologique. Qu’est-ce qu’un espace sacré si ce n’est une géographie orientée où chaque point cardinal est porteur de sens, c’est-à-dire d’une force signifiante qui imprègne les mondes visibles ? Nous pourrions alors envisager la maladie actuelle de la planète comme un processus nécessaire pour sa sacralisation. Ce sont ces points que nous allons développer.

La « maladie » actuelle
Il y a plusieurs manières de la diagnostiquer. La première, développée par le W.W.F.[1] et certains spécialistes de l’évolution, consiste à remarquer que nous nous dirigeons à marche rapide vers la sixième grande extinction. Cinq extinctions de masse ont déjà impacté la vie sur la Terre. Entre 50% et 95% des espèces ont alors disparu, selon des époques. La plus ancienne répertoriée, il y a 500 millions d’années, vit la disparition des trilobites et des brachopodes qui avaient alors envahi le milieu marin ; la plus récente, il y a 65 Ma procéda à l’élimination des dinosaures et, avec eux, disparurent 50% des espèces vivantes. Celle d’aujourd’hui est beaucoup plus rapide que les précédentes puisque la vitesse de la disparition des espèces est environ mille fois plus élevée que lors des autres catastrophes. Son origine est bien sûr anthropique. L’action de l’homme sur l’environnement avec l’agriculture, l’urbanisation, l’industrialisation et la pollution entraîne des modifications irréversibles de la biosphère. Il semble que de tels phénomènes aussi radicaux surviennent lorsqu’une espèce vivante a conquis tout l’espace disponible, mettant ainsi l’ensemble de l’évolution biologique dans une impasse. C’était le cas pour les trilobites du Cambrien et les dinosaures du Crétacé, c’est le cas aujourd’hui pour l’homo sapiens.

Pourtant, malgré la succession de ces catastrophes, la courbe représentant l’accroissement du nombre des espèces vivantes en fonction du temps revient toujours là où elle aurait dû être si ces phénomènes n’avaient pas eu lieu. Les « catastrophes » sont en effet suivies de l’apparition d’une floraison d’espèces nouvelles. Tout se passe comme si, en danger, la vie développait une extraordinaire créativité. C’est, du reste, grâce à la disparition des dinosaures que l’homme existe. Les mammifères apparurent à peu près en même temps que les dinosaures, au Trias Supérieur, il y a quelque deux cent trente millions d’années. Pendant 165 millions d’années, ils ont évolué dans l’ombre des grands reptiles, se transformant certes, mais restant petits – d’une taille inférieure à celle d’un chat - et peu diversifiés. Puis les dinosaures disparurent. Une dizaine de millions d’années « seulement » après la catastrophe de la limite Crétacé-Tertiaire, il existait déjà des mammifères d’une taille fort respectable (de la taille d’un ours), adaptés à des modes de vie variés. Aujourd’hui, 65 millions d’années après la crise, notre monde est peuplé de rats, de chauves-souris, de baleines, d’éléphants, de fourmiliers, de guêpes, de chevaux et d’humains. Ce monde si varié est le résultat d’une vaste radiation évolutive grâce à l’effacement forcé des dinosaures. Ainsi les grandes extinctions sont toutes de formidables facteurs, si ce n’est de « progrès », du moins de renouvellement.

La crise formidable que traversent les autres règnes de la nature sous nos yeux aveuglés est accompagnée d’une crise de l’humanité prise dans la totalité de son histoire. Il y a plusieurs manières de la montrer, nous n’en développerons que deux ici[2]. Depuis l’époque des chasseurs-cueilleurs, il y a environ deux cent mille ans, la vitesse des communications s’est accélérée d’une manière exponentielle. Celle-ci conditionne à son tour l’accélération des découvertes, la transmission des idées et la rapidité des évolutions techniques et sociales.

Il y a trente mille ans la tribu primitive ne connaissait encore que la parole et les jambes, elle avait besoin d’un temps considérable pour transmettre ses idées à ses voisins. Plusieurs millénaires s’écoulaient parfois avant que des peuples d’origines différentes ne se rencontrent et décident de guerroyer ou d’échanger leurs poteries et leurs femmes. Il y a cinq mille ans environ les peuples nomades puis les agriculteurs réussirent à domestiquer des animaux pour se déplacer : chameau, cheval et âne. La communication devint tout à coup considérablement plus rapide, le délai pour échanger des idées passe subitement du siècle à l’année. Depuis trois siècles seulement, le monde industriel multiplie à l’envie les voitures, les voies télégraphiques, les bateaux de gros tonnage et les avions de lignes si bien que le temps de déplacement moyen pour transmettre une information d’un point à l’autre de la planète se réduit à la journée. Finalement, depuis moins de trente ans, Internet va à la vitesse de la lumière. Toute nouvelle découverte scientifique est instantanément transmise vers tous les laboratoires de la planète. Chemin faisant les moyens de communication se sont libérés du sujet en passant de la personne au cheval, puis à la voiture et enfin à l’ordinateur, cet écran derrière lequel nous regardons le monde avec un processus de désinvestissement affectif croissant, à moins de vivre dans la bulle de l’imaginaire. La vitesse de transmission du savoir accélère le processus d’évolution en réduisant considérablement le temps mis par une invention pour faire le tour de la planète, mais son prix est cher payé car l’homme pense de moins en moins à ce qu’il est pour se décentrer de plus en plus de lui-même et évacuer sa participation sensible au monde extérieur.

Les moyens d’échange sont à l’avenant. Ils passent eux aussi de la terre vers le ciel, du concret vers l’abstrait. L’objet troqué par les nomades se transforme d’abord en jeton d’argent ou de bronze chez les agriculteurs. Puis le métal perd de sa densité pour se multiplier sous la forme de papier-monnaie et d’actions avec l’industrie. Finalement il disparaît dans l’invisible, véhiculé sur les ondes des échanges bancaires, réduit à un simple chiffre sur un compte dans le tourbillon généré par les échanges informatiques. Au final, le cheval, le champ et la chèvre sont devenus des nombres purs.

Et puis, entre le néolithique et maintenant, nous vivons une extraordinaire accélération du temps. Non qu’il le soit dans l’absolu, mais notre sens du temps est lui-même réduit au très court terme. Aujourd’hui nul n’envisage sérieusement l’avenir à plus de 10 ans alors que les Egyptiens construisaient des tombeaux-pyramides pour assurer la vie éternelle de leurs occupants avec vivres, bétail et serviteurs. Pourtant si, comme nous le suggérions précédemment, l’accélération de l’histoire est proportionnelle au temps que met une information pour faire le tour de la planète, infiniment longue (relativement à une vie humaine) à l’âge des cavernes, rapide comme l’éclair aujourd’hui, une telle accélération ne pourra plus se poursuivre. Après les chasseurs-cueilleurs, les agriculteurs, les industriels et les créatifs culturels, nous savons qu’il est impossible d’aller vers un « cinquième âge », non seulement en raison de sa vacance mythologique, mais aussi pour une cause purement physique : la vitesse de la lumière est théoriquement et expérimentalement indépassable.

Devant nous, le mur.

N’est-il pas symptomatique que ce lieu qui réunit vitesse maximale, des valeurs réduites à des chiffres sur un compte bancaire, le culte du nombre pur qui efface l’éthique, là où le temps est devenu de l’argent… s’appelle précisément Wall Street, la « rue du mur » ?

Après les nomades, les agriculteurs, les industriels et les informaticiens, il n’y aura pas de cinquième époque de la civilisation car la vitesse de la lumière est physiquement indépassable.

À moins d’un changement radical de la nature humaine.

Aujourd’hui le choix est entre l’Apocalypse et l’Illumination. La crise actuelle n’est pas économique ni même écologique, elle est ontologique. Elle invite l’être humain à une initiation collective qui le conduira vers une nouvelle espèce. Et toute initiation suppose un abandon radical de l’ancienne manière de se représenter le monde.

La grande mutation
Existe-t-il des signes de son approche ? Et à quoi pourrait-elle bien ressembler ? Comment faire aussi bien que le dinosaure qui sut si remarquablement se transformer à l’approche de la grande catastrophe en devenant oiseau ? Quel « oiseau » va jaillir de l’homme moderne, cette merveille en péril ?

Les premières tentatives historiques pour aller vers un « homme nouveau » datent seulement de la « grande guerre » 1914-1948, une période rythmée par deux rencontres successives entre Saturne (le principe de réalité) et Pluton (le principe de métamorphose)[3] et marquée par la découverte de cette dernière planète en 1930 par Percival Lowell et Clyde Tombaugh. Les deux faces de son sens astrologique sont déjà codées dans les noms de leurs découvreurs : la « mort (tomb) pour autant que (aught) »… d’un côté et le « bon amour » de l’autre ! « Percer héroïquement le val (percival) qui conduit vers l’amour du cœur à moins de rencontrer la tombe de l’espèce humaine »…. Tel est le programme symbolique de Pluton et, historiquement, de la seconde guerre mondiale d’où jaillit une nouvelle vision politique barbare et immature : le national-socialisme prit le pouvoir au Reishtag en 1931, exactement un an après la découverte de Pluton. A l’Est, cette tentative pour créer un « homme nouveau » était déjà dans l’air depuis quelques années. Entre 1917 et 1933 les soviets imposèrent au peuple russe une marche forcée vers le communautarisme au nom d’un idéal de transformation de la nature humaine. Si les formes politiques meurent en raison de leur immaturité, les idéaux persistent dans l’inconscient collectif. Après l’échec des tentatives de métamorphoses du vieil homme en un nouvel homme par le mythe et la guerre (le nazisme), puis par la collectivisation et l’idéalisme (le communisme), la voie mécanique et matérialiste persiste : nos « élites » rêvent encore d’homme bionique et de « superman » au génome « amélioré » en qui se fondent nanotechnologies, biologie et puces électroniques.

Ces trois tentatives, un peu folles, sont fondées sur une conception matérialiste de l’homme (la biologie moderne), sur un idéalisme aveuglant (le communisme) et, d’une manière plus radicale avec le national-socialisme, sur le mythe d’une race pure ancestrale. Si l’inconscient collectif affirme l’urgente nécessité de transformer la nature humaine, il a des difficultés pour l’accomplir. Mais enfin, les dinosaures ne sont pas devenus oiseaux en un seul jour ! L’adhésion de la conscience humaine au mythe du surhomme s’est révélée foncièrement destructrice, elle a choisi la voie de la mort et non la percée du voile vers l’amour. L’idéalisme forcé de la société socialiste sans classes a rapidement sombré dans la rééducation idéologique. Enfin les choix contemporains pour bricoler le corps humain sont certainement aussi dangereux, bien que nous ne nous en rendions pas encore compte, car ils idolâtrent notre matière biologique, ce temple de l’Esprit.

Existe-t-il alors une quatrième voie qui conduirait vers la transformation de l’homme ?

L’année de la découverte de Pluton, en 1930, Sri Aurobindo publiait à Pondichéry un opuscule intitulé the superman. Il développera plus tard cette vision dans un autre ouvrage, La manifestation du Supramental sur la Terre.

Cette vision devient-elle aujourd’hui une réalité ? Les témoignages recueillis par le réalisateur autrichien Peter-Arthur Straubinger dans son documentaire « Lumière » semblent aller dans ce sens[4]. Combien sont-elles ces personnes qui ne se nourrissent plus que d’énergie éthérique (ou prana), sans nourriture solide et parfois sans eau, dans le monde ? Mille, cinq mille, dix mille ? Les opinions divergent sur ce point. Nous en avons rencontré deux, l’une au Portugal est mère de famille, elle cuisine pour ses enfants. L’autre habite à Nantes et vit de prana depuis maintenant huit ans. Tous deux vivent intensément dans le cœur. Henri Monfort organise des sessions de 21 jours pour mettre en place la nourriture pranique. Il insiste sur l’alignement des corps physique, émotionnel, mental et spirituel pour accomplir cette mutation ontologique et définit trois critères de réussite : une division par deux du temps de sommeil, la sensation d’avoir une grande énergie et la stabilisation du poids corporel. La plupart des personnes ayant réussi le changement de nourriture l’ont fait progressivement en devenant végétariennes puis crudivores et enfin praniques. Et puis il y a le cas étonnant de ces jeunes artistes « respiriens » en Equateur, Camila et Akahi, qui viennent de mettre au monde une petite fille[5]….

Ce qu’il y a de remarquable, c’est que ce phénomène soit mondial et indépendant des philosophies, des religions et des pratiques spirituelles. Certains y sont arrivés spontanément en réalisant soudain qu’ils ne pouvaient plus manger de nourriture, d’autres en pratiquant le processus de 21 jours proposé par Jasmuheen, d’autres encore par de longues pratiques de chi kong et des exercices respiratoires assidus.

Ce qui est remarquable c’est que pour la première fois dans l’histoire de l’humanité certains spécimens de notre espèce rompent le cercle mortifère où la vie doit se sustenter de la mort des autres espèces. Ici la vie se nourrit de la vie.

Et la légèreté, la liberté, la souplesse et l’ouverture du cœur l’emportent sur les autres considérations.

La chose semble si simple et si incroyable que la presque totalité des scientifiques et l’immense majorité du public adoptent une attitude de déni face à l’évidence[6] ! Tout se passe comme si la conscience ordinaire ne voulait ou ne pouvait pas voir la mutation en cours qui bouleverse radicalement cent mille ans de croyances : il faut manger de la nourriture solide pour vivre. Cela pose évidemment une question aujourd’hui sans réponse : comment font donc les cellules pour se nourrir uniquement de prana ?

Après les tentatives collectives avortées, ou en voie de l’être, du national-socialisme, du communisme et de l’homme bionique, après la réussite individuelle des respiriens chez quelques spécimens de l’espèce humaine tout autour de la planète, existerait-t-il d’autres signes avant-coureurs qui nous indiqueraient que la grande mutation de l’être humain est en cours ?

On sait que la radioactivité est corrélée avec le symbolisme de Pluton. La première réaction nucléaire réalisée en laboratoire le fut à la veille de la découverte de la planète, par le scientifique Allemand Otto Hahn en décembre 1929 ; les accidents de Tchernobyl et de Fukushima éclatèrent lorsque Pluton avait une position remarquable dans le ciel : son entrée en Scorpion en avril 1986 au demi-carré d’Uranus puis en Capricorne au carré de cette même planète en mars 2011. Deux zones d’exclusions s’ensuivirent, redonnées à la nature et donc libres de la pression de sélection liée à la présence de l’espèce humaine.

Comment lire symboliquement ces événements ? Est-ce le signe que le moment est venu d’intégrer psycho-spirituellement ce que la matière radioactive réalise objectivement, à savoir les trois caractéristiques de la radioactivité : l’émission spontanée de lumière, la transformation de l’état de la matière et une manifestation physique a-causale[7] ?

Mais n’est-ce pas cela que vivent les respiriens contemporains ? Ils se nourrissent de lumière, ils ont radicalement changé les habitudes plurimillénaires du corps humain et se laissent guider par les synchronicités de leur existence. Alors, plus besoin de « zones d’exclusion » pour libérer la planète de la voracité humaine puisque l’agro-alimentaire n’aura plus lieu d’être, pas plus que les industries pharmaceutiques et le modèle consumériste qui est le plus souvent une consolation compensatoire liée au faible alignement entre les corps physique, émotionnel, mental et spirituel de l’homme.

Certes, la planète est malade car de nombreuses espèces disparaissent à une vitesse vertigineuse. Et la race humaine arrive au terme d’un long développement psychologique et social qui n’a, aujourd’hui, pas d’autre horizon qu’un mur opaque : celui de la bourse. Pourtant la Nature et l’âme du monde ont plus d’un tour dans leur sac. Les grandes catastrophes écologiques, rarissimes dans l’histoire longue de la planète, cinq ou six seulement, permirent à chaque fois l’explosion de la vie et la floraison de nouvelles espèces. Le seul défi réel est de savoir si nous saurons accompagner consciemment ce passage historique en choisissant de devenir une nouvelle espèce, ou si la pression des événements sera l’aiguillon de notre métamorphose vers un monde où l’espace sera sacré et où le temps de la causalité sera dissous.


[1] World Wildlife Fund, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[2] Luc Bigé, Prométhée, la sublime irrévérence (Janus).
[3] Luc Bigé, Les sept jours de la création d’Israël (Janus).
[4] Voir également les entretiens diffusés par la chaîne de télévision Internet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au mot clef « breatharianism » (sous-titrés en 42 langues dont le français).
[5] Tous deux se nourrissent uniquement de prana depuis plusieurs années. Si le corps peut vivre normalement dans ces conditions il peut également enfanter, comme le montre leur témoignage diffusé sur YouTube : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[6] Dans le même ordre d’idée, mais à un degré moindre, un journaliste écrivait un jour dans un grand mensuel français, à l’occasion d’une enquête sur l’Inde, que Saï Baba, disait-on, transformait des objets en cendres. On sait qu’il n’en est rien puisqu’il matérialise, entre autres choses, de la vibuti, cette « cendre » qui les Indiens de l’ashram utilisent pour souligner l’espace du troisième œil. Tout se passe comme si la pensée de la matérialisation lui paraissait si impossible que, en une sorte de déni inconscient, il avait transformé le phénomène en quelque chose de supposé plus acceptable car observable dans la nature : réduire des objets en cendres. Pourtant des milliers de personnes, dont l’auteur de ces lignes, ont pu observer la création de vibuti et en ramener un peu chez eux !
[7] Voir l’article de Hubert Reeves dans l’ouvrage collectif La Synchronicté, l’âme et la science (Albin Michel).
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeLun 09 Jan 2012, 16:37

Partage de Jean louis dans Pirate's Club:

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9 JANVIER 2012
Il est toujours délicat (et souvent très prétentieux) de donner des conseils dans un domaine où l’on a pas soi-même fait ses preuves. C’est pour cette raison que le titre de ce billet doit être pris comme une plaisanterie. Pourtant, mon propos est sérieux car en tant qu’observateur attentif du monde associatif, il m’est donné de voir naître de nombreuses initiatives et projets dont l’objectif n’est rien de moins que de « changer le monde« .

Qu’il s’agisse de réveiller les consciences, de les appeler au grand soir, ou de proposer concrètement d’autres manières de se nourrir, se soigner, habiter, apprendre, travailler et produire et que sais-je encore, des milliers d’associations fleurissent chaque année pour porter un projet d’organisation alternative, leurs inventeurs revendiquant pour la plupart un changement de paradigme.

Parce que je suis de ceux qui pensent que notre monde ne tourne pas rond et qu’il nous faut changer notre manière de faire, je soutiens toutes les initiatives qui visent à expérimenter et promouvoir des solutions alternatives, à condition qu’elles me semblent raisonnables et utiles. Malheureusement bon nombre de projets ne sont PAS raisonnables et ne servent à RIEN. Que de belles énergies sont ainsi gaspillées !

A la manière de ceux qui vous promettent la fortune grâce à internet, voici donc une petite liste de conseils pratiques et sans prétention, pour celles et ceux qui ont le beau projet de changer le monde. Plus prosaïquement, ces directions méthodologiques issues d’une expérience toute personnelle seront peut-être utiles à tous ceux dont le projet associatif vise à faire évoluer les consciences ou les habitudes pour un monde meilleur, les associations citoyennes, associations militantes, associations de défense des libertés et des droits fondamentaux de la personne.
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMar 17 Jan 2012, 11:23

Les gens sont en train de craquer


par Didier Lestrade - Samedi 14 janvier 2012
Journaliste, écrivain, co-fondateur d'Act Up Paris et de Têtu, Didier Lestrade a toujours été en dehors du placard, comme gay, comme séropositif ou comme activiste. On dit qu'il est méchant, en fait il dit juste ce qu'il pense.

Les médias ne cessent de faire remonter un sentiment mondial d'incompréhension et de colère qui prend, chaque jour davantage, plus d'ampleur. Newsweek titre sur un monde devenu mad mad mad mad (quatre fois à la suite) et autour de moi les gens craquent. Dans mon entourage, je n'ai pas vu depuis très longtemps une telle multiplication de déprimes et de problèmes psys graves et même à l'époque dure du sida, je ne crois pas avoir été le témoin de tant de bipolarité, de schizophrénie, de mal être. À trois mois des élections, les gens craquent car le réveillon est passé, le Triple A tombe, comme prévu, et désormais plus rien ne peut cacher les difficultés de l'année qui se présente. Ça va être catastrophique.
Je suis un psy amateur. Depuis plus de dix ans, on m'appelle à la campagne parce que je suis disponible, parce que je suis loin de la ville, parce que je suis fort. Les amis ne suivent pas toujours mes conseils mais je crois que mon point de vue les aide car j'ai du recul, je suis loin de la névrose que vous vivez tous en ville, avec le métro, la pollution, les prix qui flambent. À la campagne, tout est moins cher, l'air est pur, il n'y a pas de bruit, les gens sont gentils. Mais je sens aussi que je sers désormais de token, d'alibi. Les amis sont tellement perdus que cela ne les aide plus de passer juste un week-end au calme. Quand ils repartent, dès leur arrivée dans la grande ville, ils replongent dans l'incertitude de la vie, la perte de leur travail, les enfants qui grandissent, la sexualité toujours plus problématique. Je sers de token car je ne peux pas résoudre de tels problèmes, j'aide sur le moment et c'est tout. Pire, les amis croient que ma parole les aide, mais ils n'ont pas la force de mettre mes conseils en pratique. Je suis comme un mauvais psy : un baume sur le moment, une gangrène sur le long terme.
Les gens veulent se suicider désormais. Ils le disent. Ils préviennent : « Si ça ne marche pas, j'arrête cette vie, je n'en peux plus ». À 30 ans, ces hommes ont l'impression que les cinq dernières années ont été trop dures et ils n'ont aucun espoir pour les cinq années à venir. C'est une décennie perdue de trop. À Act Up, par exemple, on a toujours eu des freaks et des skyzos et des alcoolos, ceux que Aides nous envoyait parce qu'ils étaient ingérables et certains l'étaient vraiment, ils foutaient le bazar, ils étaient trop paumés. Mais ils pénétraient aussi dans une structure qui était encore solide dans les années 90, avec des règles et surtout un objectif commun. Ils étaient rassurés de sentir qu'ils pouvaient s'appuyer sur des murs en béton. Mais Act Up est mort, personne ne l'a remplacé et surtout la société française dans son ensemble, s'est effondrée. Les fous et les skyzos sont lâchés dans la rue et les structures qui s'occupaient d'eux sont menacées de toute part. À l'hôpital, ça tient toujours mais chaque personne qui perd son travail menace l'équilibre de l'ensemble. La prison, c'est encore pire qu'il y a dix ans. Les associations n'attirent plus de bénévoles.

À un moment, en 2008, beaucoup d'articles se sont fait l'écho d'un élan de générosité, quand tant de jeunes ou d'adultes sans travail étaient tentés par l'expérience associative, apportant leur savoir et leur générosité. Il valait alors mieux aider que ne rien faire chez soi. Trois ans plus tard, la déception politique est telle que cet élan est brisé. Les gens restent chez eux. Les Américains passent en moyenne 8h30 par jour devant leur ordi. La solitude est immense. On voit que les gens sont sur Facebook, Twitter et Tumblr à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Ils sont insomniaques. Ils cherchent partout un endroit pour discuter, pour sortir de la misère. Ils vivent à travers leur ordinateur. C'est le sujet du dernier WIRED : Internet est le seul moteur de changement. Immobile.

Et tout ça parce que Obama a déçu très profondément et pour toujours, sur TOUS les sujets et que Sarko ne cesse de nous plonger vers le pire. Et il n'y a pas d'alternative car la gauche n'a jamais été aussi nulle, je peux vous le dire, j'ai presque 54 ans et on ne l'a JAMAIS vue si nulle, il faut remonter avant 1958. Cette république laïque et universaliste nous fait du mal. Elle a tué un million de personnes pendant la guerre d'Algérie, elle nous écrase jour après jour dans son incapacité à répondre à la catastrophe écologique et à la criminalité bancaire, elle a laissé les Antilles et la Guyane pourrir dans leurs problèmes, elle refuse le logement décent pour tous, elle oblige des millions de personnes à souffrir debout dans le RER, chaque jour, chaque jour, chaque jour. Total pollue les plages et les fleuves d'Afrique, les trains et le gaz augmentent, et tous les gens brillants en France sont écartés du pouvoir. Les trentenaires d'aujourd'hui, si intelligents, si divers, sont bloqués par les quarantenaires pervers qui sont eux aussi écrasés par les cinquantenaires qui s'entretuent, tout ça pour protéger la mainmise du pouvoir par les soixantenaires. C'est un monde fou et les gens, à la base, voient cette folie grandir malgré la distorsion de TF1, France 2 et France 3 qui persistent à mentir à la nation, soir après soir. Les gens voient leur avenir bloqué et mettent Marine Le Pen à 30% et ce n'est pas Sarko qui met le FN à 30%, c'est la gauche, celle de ma génération, la plus fourbe et inefficace de toutes.


L'âge du Lithium

Alors, c'est l'âge d'or du Lithium. Il y a encore cinq ans, personne ne savait ce que c'était le Lithium. Aujourd'hui, ca devient un produit de consommation courante. Tout autour de moi, on voit des petits points qui s'allument. Il y en a un qui en prend. Et un autre aussi. Et celui-là aussi et cet autre va s'y mettre. C'est l'absinthe du 21e siècle. Les gens dorment toute la journée pour ne pas être insomniaques. Ils prennent du poids. Ils n'ont plus d'amour propre. Ils baisent n'importe comment, et de mieux en mieux, mais leur confiance a disparu et sans confiance, c'est IMPOSSIBLE d'aimer. Moi ça va, je suis fort, j'ai deux livres qui sortent et je suis à nouveau amoureux à mon âge, ce qui est inespéré, mais je dois cacher ce bonheur autour de moi, par respect pour ceux qui ne vont pas bien. Et puis, moi aussi je suis au chômage, comme les autres, comme ces millions d'Espagnols qui ne savent plus quoi faire et je ne sais plus quoi dire à ces amis autour de moi qui perdent la boule, qui ne comprennent pas que les autres aussi perdent la boule, qui sont en colère, qui ont des dettes et qui n'ont pas le courage de faire ce que l'on faisait tous à notre époque.

Partir. Le plus loin possible, comme pendant les guerres, parce que les bombes n'arrivent jamais sur la plage, parce que vous pouvez encore vivre à l'autre bout du monde. Parce que, quitte à perdre cinq années qui viennent, ça sera toujours mieux d'aller sur une île et vivre avec trois fois rien, parce qu'il est encore possible de se nourrir avec un poulailler et un potager vous savez et vous avez amassé assez de fringues et de DVDs et de « chansons » dans votre iPod pour tenir très longtemps. Regardez-moi, je mets toujours les mêmes polos depuis 15 ans. Un T-shirt, plus il est vieux et plus il est beau. Finalement, on n'a besoin que d'une assiette, d'un bol et de quelques couverts. Pauvre ou pas, vous avez déjà tout ce qu'il vous fait pour vivre, des draps, des couvertures, du savon.

Quand j'étais petit, mon père m'a montré comment les Arabes nettoyaient leurs casseroles avec du sable et de l'eau. Mais qui sait ça encore aujourd'hui? Relisez Thoreau, bordel, et partez, partez tout de suite, avant de devenir fous vous aussi. Parce que lorsque vous serez fous, ce sera trop tard, ce sera le Lithium ou rien.

Didier Lestrade
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMar 17 Jan 2012, 13:35

C'est vrai ce qu'il dit, la majorité des gens sont déprimés, épuisés, stressés, ne voient plus aucun sens à leur vie tandis que la crise leur enlève progressivement tout ce qui comptait pour eux. Mais j'ai remarqué autre chose, une dualisation de la société entre cette majorité qui s'enfonce et une minorité qui s'éclaire, qui rayonne et qui conserve la paix intérieure quoi qu'il arrive parce qu'elle sait que 2012 est la porte d'entrée vers une nouvelle ère (bien informée comme nous ou simplement de manière intuitive).
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMar 17 Jan 2012, 15:06

Suite de""" Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation""
avec un article de Marc Halévy avec son aimable autorisation.


EN 2012, QUI OSE ENCORE PARLER DE CRISE ?

""C'est être aveugle que de croire l'événement passager. Car nous ne traversons pas un temps d'instabilité pour revenir à l'équilibre d'avant ; nous sommes au cœur d'un changement de paradigme.

Notre société est en train de muter de l'économie matérielle (de l'objet) à l'économie immatérielle (de l'idée), de la société industrielle (de la consommation) à la société noétique (de l'intelligence), d'une structure mécaniste (hiérarchie) à une structure réticulée (réseau).

L'intention moderne était la libération de l'homme. L'intention nouvelle est le dépassement de l'homme, qui n'est plus le centre du monde et doit (ré) apprendre à vivre avec la (sa) nature.""

Ce site-source peut alimenter votre réflexion et l'action qui s'en suivra.

Une chose ne change pas : "Le pluie ne mouille pas les poissons !"



Citation :
Baliverses. Non pas une crise mais la fin d'un modèle.

Nous ne vivons pas une crise. Nous vivons la fin d'un modèle économique et donc la fin d'un modèle sociétal et culturel. Ce modèle moribond est américain, capitaliste, industriel, spéculatif et anthropocentrique. Voyons ces cinq caractéristiques.

-Américain : le rêve américain s'achève ; le dollar ne vaut plus rien et, maintenant, tout le monde le sait ; la machine hollywoodienne de propagande est en panne ; les USA ont prouvé leur arrogance autocentrée et leur inefficacité tant économique que militaire.
-Capitaliste : notre époque signe la fin de l'argent-roi et du tout-marchandise ; la qualité de vie prend le dessus sur la quantité de revenu ; l'économie et la croissance cessent d'être un but en soi et sont remis au service de l'homme.
-Industriel : la fragmentation extrême des marchés et l'émiettement des sociétés en "tribus" jettent bas les fondements de l'économie de masse et des effets d'échelle ; l'entreprise qui monte est artisanale, à haute valeur ajoutée, immatérielle et non salariante.
-Spéculatif : la finance s'effondre et reprend sa place de servante discrète et zélée du dynamisme entrepreneurial ; les projections sur d'hypothétiques futurs, de plus en plus incertains, cèdent le pas à la vie réelle, ici et maintenant ; l'économie réelle reprend la main et la valeur d'échange se soumet à la valeur d'usage.

-Anthropocentrique : le règne de l'homme-roi, maître de la Nature, prend fin ; la Terre s'épuise et ne parvient plus à compenser les prélèvements humains ; les logiques de pénurie s'amplifient ; l'écologie n'est pas une idéologie, elle est une nécessité vitale.

Nous vivons une mutation de paradigme. La bifurcation majeure actuelle (la "crise") est :

-Inéluctable : toute gesticulation politique, syndicale ou financière est inutile, vaine et illusoire.
-Irréversible : l'ancien "monde" est mourant et tout acharnement thérapeutique est absurde et contre-productif.
-Indispensable : la survie (partielle) de l'humanité passe nécessairement par un changement radical de ses modalités d'existence.
-Incertaine : rien n'est écrit, tout doit être inventé et le temps presse car plus l'enfantement de l'humanité nouvelle tarde et plus l'accouchement sera difficile, douloureux et dangereux.
Elle sera douloureuse et durera encore une dizaine d'années. L'humanité vivra l'avenir qu'elle se construira sinon elle subira le sort qu'elle méritera. Et il ne faudra pas compter sur les institutions qui, par définition, ne visent qu'à perpétuer leur propre logique obsolète.

Comprendre la "Crise" à travers la physique complexe

Le processus économique mondial vit, sous nos yeux, une bifurcation majeure qui illustre, à merveille, la puissance des modèles issus de la physique de la complexité. Pour comprendre la profonde "crise" mondiale actuelle, il est nécessaire de faire retour aux fondamentaux de la dynamique des systèmes complexe. L'humanité est un tel système elle n'échappe en rien aux lois qui président aux évolutions systémiques. Notre "crise" n'est en fait qu'un processus de rupture parfaitement analysable et compréhensible en termes de physique complexe.


Séminaire et livre à l'appui sur ce thème ICI.

Marc Halévy


Citation :


Après la "Crise" …
Marc Halévy
Février 2009
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ses livres: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
revoir aussi ce sujet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMer 25 Jan 2012, 10:50


La survie en périodes d’incertitude :
grandir en Russie dans les années 1990
très bonne réfexion!
l

"Sott.net
Jeudi 24 janvier 2008




« Datcha »
Des nouvelles concernant des bouleversements politiques, des signes de désastre économique imminent ou des catastrophes naturelles prévues tendent à générer de fortes réactions émotionnelles de révolte ou d\’évitement chez les lecteurs. Nous voulons vendre tout ce que nous possédons, nous enfuir dans les collines et nous barricader dans un enclos pleinement approvisionné – de préférence associé à un abri anti-bombe et anti-météorite.

Des changements majeurs dans notre style de vie sont inévitables ; quoique le moment et la manière exacte dont ces changements se produiront soient incertains, ce qui ne fait qu’ajouter à notre stress. J’ai grandi en Russie pendant l’effondrement de l’Union soviétique et le bouleversement économique associé, c’est-à-dire au cours d’une période de grande incertitude. J’avais 10 ans au début de la Perestroïka , en 1985. La situation économique empira progressivement, et le pire fut atteint au début des années 90.

J’admets que mes souvenirs soient un peu flous. Psychologiquement et physiquement, j’étais abrité par mon âge et ses petits soucis égoïstes, par l’effort de mes parents à subvenir à notre famille, et en vivant dans une communauté très unie qui avait un fort potentiel de ressources tant manuelles, que spirituelles et intellectuelles. Maintenant que je repense à tout cela, des souvenirs et des conclusions surgissent , auxquels je n’avais jamais pensé. Certains d’entre eux sont inattendus et contre-intuitives à la mentalité prédominante de la survie ; mais ils peuvent être applicables aux changements à venir et finalement être utiles à quelqu’un."




"Quelques études récentes, visant à comprendre la corrélation entre salaire et bonheur, ont montré que ce n’est pas tant le revenu absolu que le fait que vous gagnez plus que votre voisin qui rend les gens heureux.

Il est possible que ces comportements aient servi de « mesure de prospérité » qui faisait ressentir la valeur du travail accompli.. C’est dans la nature humaine, je pense."


"Il semble que dans le but de survivre et ensuite de vivre (ce qui n’est pas la même chose), vous devez quelquefois hésiter entre être flexible et rester fidèle à vos convictions quelles qu’elles soient, et il arrive que vous deviez faire un choix difficile entre les deux. Quelquefois le fait de changer un ensemble de conventions sociales pour un autre – et c’est un très grand changement pour beaucoup de gens – peut aller encore plus profondément jusqu’à l’essence même de la personne, je pense."

extrait de Sott.net
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djéhouti




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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeMer 26 Sep 2012, 16:25

Nous voici un peu plus d'un an après que j'aie posté de fil de discussion.

Entre temps, la tension s'est intensifiée dans tous les domaines, les abus se sont poursuivis engendrant leurs effets dégradants, et la mainmise d'une oligarchie planétaire s'est renforcée sur la planète et ses habitants.

Nous ne devons plus être très loin de ce fameux point de rupture. Je ne sais ce qui le déclenchera, mais je doute que les humains s'éveillent suffisamment pour le manifester dans un mouvement progressif d'éveil maîtrisé.

Alors je suis bien curieux de voir ce qui va le produire...
.
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeVen 05 Oct 2012, 21:21

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EXTRAIT DU Journal philosophique et spirituel de Marc Halévy
Le 09/09/2012

C'est curieux, notre époque indique, à la fois, que, d'une part, la valeur marchande et, surtout, d'usage de nos produits, de nos services et de nos entreprises vient essentiellement des savoir-faire, des talents et des intelligences des dirigeants et de leurs collaborateurs, et que, d'autre part, l'humain est infiniment plus complexe et moins malléable que ne nous le faisaient croire les rudimentaires modèles "psychologiques" d'hier. De plus, nous changeons de paradigme socio-économique et les valeurs et modèles de la modernité ne font plus recette. Il nous faut inventer un nouveau monde : celui des réseaux de petites entités autonomes, de proximité, innovantes, visant la qualité plus que la quantité, l'excellence à long terme plus que le rendement à court terme. L'économie devient de plus en plus immatérielle, c'est-à-dire non quantifiable, non comptable, non financière, et les mentalités sont plus en quête de sens, d'épanouissement personnel, de plaisir et de joie ; le problème du travail n'est plus la productivité horaire, mais la créativité, l'adéquation et la perfection permanente. La ressource stratégique de toute entreprise, aujourd'hui plus que jamais, est les hommes et ce qu'ils portent en eux de connaissance, d'expérience, de courage et de volonté. Et les hommes sont de moins en moins dociles, de plus en plus exigeants, de plus en plus formés et informés, de plus en plus soucieux de leur confort personnel. La technocratie managériale est en berne, inefficace, contre-productive.

*

On devient esclave de ses combats.



Le 14/09/2012/

Lorsque j'écris ou lorsque je parle, ce n'est pour l'autre que j'écris ou que je parle : c'est pour moi, parce que je ne pense qu'en écrivant ou en parlant. Si mon écrit ou ma parole fécondent, nourrissent, enrichissent l'autre : tant mieux. Mais je sais que ce qui le fécondera, le nourrira, l'enrichira, ce ne seront ni mon écrit, ni ma parole, mais ce que lui mettra dans sa réception et son interprétation de ce que j'écris ou dis … et ce peut être tout l'opposé de ce que je pense et que je suis seul à comprendre réellement. Mais qu'importe ! L'important, pour lui, c'est d'avoir été ensemencé. L'important pour moi, c'est m'être accompli par la pensée. Tout le reste est bavardage stérile !



Le 17/09/2012

Il n'y a pas de "monde meilleur", à venir ou ailleurs, mais il y a bien du meilleur en ce monde, ici et maintenant.

*

L'espérance est la morphine des esprits faibles. Plutôt que de rendre le monde réel meilleur ici et maintenant, ils préfèrent rêver d'une monde meilleur (dit "idéal") qu'ils ne soupçonnent même pas n'être que le condensé de tous leurs fantasmes égoïstes … car ce "monde meilleur" dont ils rêvent, n'est meilleur que pour eux - du moins en théorie, car l'histoire a montré maintes fois que les plus belles des utopies finissent toujours dans les carnages et les camps des pires tyrannies.
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Körêm

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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeDim 09 Déc 2012, 12:36

djéhouti a écrit:
Quand vous lirez cet article, j’aimerais vous mettre en garde que son contenu peut paraître apocalyptique ou déprimant, notamment pour ceux qui ont un certain confort de vie, des êtres proches qu’ils aiment, une situation financière et de travail, disons acceptable.



Oui ce texte est apocalyptique, mais dans un sens éthymologique soit Révélation !

Non il n'est pas déprimant, ce qui le serait c'est d'être condamnés à continuer cette vie misérable dans un monde en perdition.

Alors vive ce jour de rupture !!! sunny




djéhouti a écrit:
Nous ne devons plus être très loin de ce fameux point de rupture. Je ne sais ce qui le déclenchera, mais je doute que les humains s'éveillent suffisamment pour le manifester dans un mouvement progressif d'éveil maîtrisé.

Alors je suis bien curieux de voir ce qui va le produire...
.

Entièrement sur la même longueur d'onde que toi
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MessageSujet: Les Brèches du Temps, ou comment apprendre à vivre ...   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeSam 05 Jan 2013, 19:47

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Alan-Yan Mohr –
Les Brèches du Temps, ou comment apprendre à vivre en quatre dimensions, OU LES FOLLES CONSULTATIONS DU Dr. SIGMUND AFRAID

Citation :
Alan-Yan Mohr est extrêmement doué pour faire comprendre des concepts à la fois ancestraux et novateurs et apprendre à élargir son point de vue sur le monde. Voici quelques extraits de son roman « Les Brèches du temps », dont les chapitres ont des titres évocateurs : Premières fissures, brèches du temps, lézardes culturelles, failles religieuses, fractures sociales, crevasses politiques. Une lecture agréable, un vrai régal.

« Hé bien, nous assistons à la mort du temps. J’en découvre des indices partout. Regardez la mode : toutes les années passées se collisionnent sur les pistes des défilés. En musique : rien de nouveau, on entend seulement des remakes et des compilations. Le meilleur des années 60, 70, 80, 90… Pire encore, on en est déjà aux compiles du meilleur des années 2000 ! Et après, qu’est-ce qu’on va faire ? Eh bien, on va publier le meilleur des compilations de ces dernières années. C’est à devenir fou ! Et en politique, c’est la même chose : ça tourne en rond, avec un cynisme de plus en plus flagrant à force de répéter le même système. Dans l’art ? Le temps a cessé d’avancer en ligne droite, il s’est incurvé. Nous approchons de la fin d’une spirale. Que va-t-il se passer ? Qu’allons-nous devenir ? [...]

« Mon sentiment, c’est qu’on arrive maintenant à une nouvelle étape d’apprentissage dans notre interprétation de la réalité : le passage à quatre dimensions. Et la quatrième dimension, c’est le temps.
- Nous serions partis pour maîtriser le temps ?
- Nous en sommes aux balbutiements ! Mais observez ce qui se passe lorsque l’on crée quelque chose en trois dimensions, en architecture par exemple : on organise des volumes en coordonnant plusieurs surfaces simultanément, en jonglant avec différentes perspectives… Eh bien rajoutez une dimension, qu’est-ce que ça donne ?

- Vous voulez dire, faire l’expérience de plusieurs moments d’une vie en même temps, comme on perçoit les différentes surfaces d’un objet ?
- C’est exactement ça ! Jusqu’à maintenant, on a vécu notre vie comme une suite linéaire d’expériences. A partir de maintenant, nous pourrions devenir capables d’expérimenter simultanément différents moments de notre vie. Nous pourrions vivre tous ces moments en même temps, comme s’ils étaient les différentes surfaces d’un volume. Ça bouleverse complètement notre relation au temps. Jusqu’à maintenant, nous avons été conditionnés par le temps, nous sommes restés prisonniers dedans. Eh bien oui, nous allons maîtriser le temps ! Mais avant d’y parvenir, il faudra nous débarrasser de toutes nos idées sur le temps, de toutes nos habitudes liées au temps. Essayez donc de faire rentrer un volume dans une surface…
- Merde ! s’exclame Sigmund. Mais c’est pour ça que…
- C’est pour ça que tous les murs et les cloisons s’écroulent ! C’est pour ça que l’histoire tourne en rond ! Et c’est pour ça que rien ne va plus dans cette civilisation; toutes nos sociétés sont bâties sur trois dimensions. Même la psyché humaine est bridée pour fonctionner en trois dimensions. (p.17) [...]

« L’american way of life ronge la planète comme un cancer ! [...] Je supporte difficilement l’interférence, surtout quand elle est médiocre. Par contre, je suis ouverte aux suggestions éclairées. Mais le doigt accusateur de l’oncle Sam, sans façon. On parle du pays de la liberté, mais c’est une prison psychique, une grosse masse pulsante d’obsessions ! Leur culte de la santé atteint les sommets de l’absurdité : leur système de santé rend les gens malades, leurs canons de beauté rendent une moitié de la population anorexique et l’autre obèse, les fumeurs y sont traités comme des pestiférés et ils veulent nous apprendre à vivre ? Au secours ! » (p.21)

« La décomposition du monde semble avoir autant affecté votre vie privée que votre vie professionnelle ! Comment vivez-vous ce phénomène ?
- Je le vis comme une solitude croissante. C’est comme si ma désapprobation face à l’attitude des gens et à l’état du monde créait une distance entre eux et moi. J’ai de moins en moins d’amis : leurs histoires ne m’intéressent plus et j’ai le sentiment qu’ils me fuient pour ne pas entendre les miennes. Le sport m’indiffère, la politique me dégoûte, les soirées à refaire le monde m’apparaissent stériles, les potins de la jet-set me lassent : je n’arrive pas à trouver le moindre intérêt là-dedans. » (p.22)

« - Le problème avec les humains, c’est qu’ils emploient leur pouvoir, leur créativité et leur intelligence à se rendre minables, misérables et impuissants.
L’ange n’a vraiment pas l’air content. Des petits éclairs bleu électrique zèbrent l’atmosphère qui l’entoure, tandis qu’elle explose :
- Merde ! Réveillez-vous ! Ces corps mutilés par la médecine et la chimie sont composés d’atomes obéissants ! Toutes les ressources de l’univers sont à vos pieds et vous ne trouvez rien de mieux à faire que de polluer et tuer par avarice. Au lieu de créer une réalité éclairée, vous inventez des systèmes d’aide sociale qui institutionnalisent et perpétuent la misère et l’impuissance ! Il y a des jours où je me demande si ce projet en vaut encore la peine. » (p.38)

(Lu chez JSF et Source : Les Brèches du Temps, ou les folles consultations du Dr Sigmund Afraid, disponible en PDF aux éditions L’Arbre d’Or, 2001)
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeLun 11 Fév 2013, 10:45



Serres : "Ce n'est pas une crise, c'est un changement de monde"

INTERVIEW - Michel Serres, philosophe, historien des sciences et homme de lettres français, décrypte le monde de demain pour le JDD.

Michel Serres est une vigie plantée en haut du mât de notre époque. Du haut de son gréement, de ses 82 ans, de sa culture encyclopédique, de son temps partagé entre les cultures française et américaine qu'il enseigne, ce philosophe académicien nous décrit les changements qu'il observe sur l'équipage humanité que nous sommes. En curieux de tout qu'il est, il guette avec impatience et gourmandise les évolutions qui nous arrivent, comme un des matelots de Colomb aurait scruté l'horizon dans l'espoir de nouvelles terres. Son constat sur notre époque est simple : le monde, depuis cinquante ans, traverse une révolution comme l'humanité n'en a connu jusque-là que deux d'une telle ampleur. Avec un constat pareil, un autre que lui serait grognon et inquiet. Serres est un optimiste impénitent. L'avenir du nouveau monde appartient à Petite Poucette *, ainsi qu'il a baptisé l'archétype du "nouvel humain" encore en devenir, en référence à son usage du téléphone et de l'ordinateur. Et cette Petite Poucette-là, qui est sur le point de "prendre les commandes", n'a pas fini de nous surprendre…

La crise est-elle bientôt finie?
La crise financière, c'est probable. Je ne suis pas un économiste, ni un spécialiste de la finance, mais ce que je vois, c'est le tableau global. On ne parle que d'économie! Une campagne électorale, ce n'est que ça : l'emploi, la dette, le budget ! Elle a envahi la totalité de la discussion publique. Or notre monde traverse une phase de changements gigantesques. Comme on est obnubilé par l'économie, on ne pense la crise qu'en termes économiques, mais il y a tellement de choses plus importantes qui nous mettent en crise! Cette crise d'ailleurs, c'est principalement le malaise dans nos têtes devant les immenses changements qui sont à l'œuvre.

Par exemple…
Nous étions 50% d'agriculteurs à la fin de la guerre et ils ne sont plus que 1%. Pendant ma vie humaine, et c'est unique dans l'histoire, la population mondiale a doublé deux fois! Quand je suis né, on était 2 milliards, on est 7 milliards aujourd'hui. Dans la même période, l'espérance de vie a triplé. C'est tout cela que l'on ne voit pas.

Pourquoi?
On sait qu'un tremblement de terre se passe en surface. Or la théorie des mouvements de plaques l'explique par des mouvements profonds. Ce que j'essaie d'expliquer, ce sont les mouvements profonds. La fin de l'agriculture, la victoire sur la douleur en médecine, l'allongement de l'espérance de vie. Tout cela a des conséquences énormes : quand mon arrière-grand-père se mariait, statistiquement, il jurait à sa compagne fidélité pour cinq à dix ans, maintenant c'est pour soixante ans. On dit toujours "mariage", mais un engagement pour dix ans et un engagement pour soixante ans, ce n'est plus pareil! Il y a beaucoup de choses qui ont secrètement changé, qu'on ne voit pas changer, mais qui ont complètement bouleversé le monde. On est passé, en moins de cinquante ans, dans un nouveau monde.
[url=Serres : "Ce n'est pas une crise, c'est un changement de monde" INTERVIEW - Michel Serres, philosophe, historien des sciences et homme de lettres français, décrypte le monde de demain pour le JDD. Michel Serres est une vigie plantée en haut du mât de notre époque. Du haut de son gréement, de ses 82 ans, de sa culture encyclopédique, de son temps partagé entre les cultures française et américaine qu'il enseigne, ce philosophe académicien nous décrit les changements qu'il observe sur l'équipage humanité que nous sommes. En curieux de tout qu'il est, il guette avec impatience et gourmandise les évolutions qui nous arrivent, comme un des matelots de Colomb aurait scruté l'horizon dans l'espoir de nouvelles terres. Son constat sur notre époque est simple : le monde, depuis cinquante ans, traverse une révolution comme l'humanité n'en a connu jusque-là que deux d'une telle ampleur. Avec un constat pareil, un autre que lui serait grognon et inquiet. Serres est un optimiste impénitent. L'avenir du nouveau monde appartient à Petite Poucette *, ainsi qu'il a baptisé l'archétype du "nouvel humain" encore en devenir, en référence à son usage du téléphone et de l'ordinateur. Et cette Petite Poucette-là, qui est sur le point de "prendre les commandes", n'a pas fini de nous surprendre… La crise est-elle bientôt finie? La crise financière, c'est probable. Je ne suis pas un économiste, ni un spécialiste de la finance, mais ce que je vois, c'est le tableau global. On ne parle que d'économie! Une campagne électorale, ce n'est que ça : l'emploi, la dette, le budget ! Elle a envahi la totalité de la discussion publique. Or notre monde traverse une phase de changements gigantesques. Comme on est obnubilé par l'économie, on ne pense la crise qu'en termes économiques, mais il y a tellement de choses plus importantes qui nous mettent en crise! Cette crise d'ailleurs, c'est principalement le malaise dans nos têtes devant les immenses changements qui sont à l'œuvre. Par exemple… Nous étions 50% d'agriculteurs à la fin de la guerre et ils ne sont plus que 1%. Pendant ma vie humaine, et c'est unique dans l'histoire, la population mondiale a doublé deux fois! Quand je suis né, on était 2 milliards, on est 7 milliards aujourd'hui. Dans la même période, l'espérance de vie a triplé. C'est tout cela que l'on ne voit pas. Pourquoi? On sait qu'un tremblement de terre se passe en surface. Or la théorie des mouvements de plaques l'explique par des mouvements profonds. Ce que j'essaie d'expliquer, ce sont les mouvements profonds. La fin de l'agriculture, la victoire sur la douleur en médecine, l'allongement de l'espérance de vie. Tout cela a des conséquences énormes : quand mon arrière-grand-père se mariait, statistiquement, il jurait à sa compagne fidélité pour cinq à dix ans, maintenant c'est pour soixante ans. On dit toujours "mariage", mais un engagement pour dix ans et un engagement pour soixante ans, ce n'est plus pareil! Il y a beaucoup de choses qui ont secrètement changé, qu'on ne voit pas changer, mais qui ont complètement bouleversé le monde. On est passé, en moins de cinquante ans, dans un nouveau monde.]suite et source[/url]
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MessageSujet: SURVIVRE...   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeJeu 28 Fév 2013, 16:35


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Ce livre pourrait bien être le meilleur investissement que vous n ayez jamais fait.

Ce livre peut vous sauver la vie. Les problèmes auxquels le monde doit faire face dans les 10 prochaines années sont considérables : surpopulation, pénurie de pétrole et de matières premières, dérèglements climatiques, baisse de la production de nourriture, tarissement de l eau potable, mondialisation débridée, dettes colossales... La convergence de ceux-ci aura comme probable conséquence un effondrement économique qui ne laissera personne indemne, riche ou pauvre. Comment se préparer ? Comment survivre à ces prochaines années de grands changements qui seront à la fois soudains, rapides et violents ? Etes-vous prêts ? Avez-vous accès à de l eau potable si rien ne sort de votre robinet et si les supermarchés sont vides ? Et dans ce cas, comment allez vous défendre votre famille de votre voisin affamé, du gang de racailles local ou d un état devenu mafieux et totalitaire? Comment allez-vous protéger votre fortune dans un monde où la finance n existe plus ? Vous croyez que ces questions sont absurdes ? Tentez votre chance alors ! Au moins, les lecteurs de ce livre auront à leur disposition les plans, les outils et les solutions, basées sur des exemples pratiques et sur l expérience de ceux qui l ont déjà fait, pour survivre et commencer à se préparer progressivement.

Piero San Giorgio est, depuis vingt ans, responsable des marchés émergents d’Europe de l’Est, du Moyen Orient et d’Afrique dans l’industrie high-tech.

Depuis 2005, il se prépare à l’effondrement de l’économie et étudie les moyens d’y survivre.


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Interview le 27 septembre 2011 par la radio québecoise "les fils de la liberté" de Piero San Giorgio, l'auteur suisse du manuel pratique "Survivre à l'effondrement économique" prochainement publié par Scriptoblog, édition "le retour aux sources". Dans cet entretien Piero San Giorgio expose les raisons pour lesquelles il est convaincu que notre modèle de société devra bientôt subir bien plus qu'une crise, un effondrement majeur (!) il donne ensuite qq. indications sur la façon dont nous pouvons nous y préparer et nous organiser pour y faire face, récit assez décoiffant! Ne pas se laisser rebuter au début par l'accent terriblement canadien des animateurs de la radio, Piero San Giorgio est vraiment captivant à écouter, son site est aussi très intéressant à consulter pour quiconque est préoccupé par les menaces de l'avenir...



découvert l' an passé ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeDim 13 Oct 2013, 19:49

Pierre Hillard & Piero San Giorgio "Comprendre le Mondialisme et y Survivre" Partie 2 official
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeVen 25 Avr 2014, 17:17


Une étincelle de bonheur


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Dans ce monde de déprime, sur cette planète qui part en vrille, voici un petit texte pour les amis de passage, pour les rêves naissant de rencontres furtives, les douces paroles, les rires spontanés et les regards éphémères qui, jetant leurs petits cristaux de vie en artifice restent gravés dans un coin de notre mémoire. Qu’ils nous attrapent au coin d’une rue, dans une boutique ou sur lieu de notre travail, l’instant aussi bref soit-il, ils ou elles nous ont éclairé de leur sourire, éblouie de leur lumière, mis le corps et l’âmes au diapason de la symphonie cosmique. Pendant ces quelques secondes, ces quelques minutes, inconsciemment nous avons été l’élève, ils ont été le maitre.

Certaines rencontres exceptionnelles bâtissent notre vie, façonnent notre conscience, équilibrent notre esprit. L’énergie positive et bénéfique qu’ils dégagent est partout et peut surgir de n’importe où, à n’importe quel instant en nous choisissant pour cible au moment ou nous nous y attendons le moins. Dans le sourire et le bonjour d’un sans abris que nous croisons les yeux baissés, dans la bousculade d’un enfant qui joue, dans le regard bienveillant d’un ancêtre ou sous le spectacle de notre compagne batifolant sous la douche comme un moineau jouant dans une flaque d’eau.

Parfois, il suffit d’un air de musique, du parfum des blés coupés, de la couleur d’un soir d’été ou seulement de quelques lignes d’un livre pour nous faire vibrer et redécouvrir une vérité qui a toujours été là, enfouie au plus profond de nous. C’est la récompense suprême de l’auteur qui, en quelques mots ayant fait exploser la vie en nous, est heureux d’avoir écrit les milliers de phrases qui les précèdent comme les milliers qui les suivent.

Ces petits bouts de choses, ces petits bouts de rien qui paraissent dans la cacophonie de l’époque comme quantité négligeable, sont les bouffées d’oxygènes indispensables à notre épanouissement, notre progression, notre survie. Au milieu de la pollution atmosphérique, médiatique, des agressions radiophoniques, publicitaires ou politiques, ces petits instants de bonheur nous font prendre conscience que si nous ne pouvons changer le monde, nous pouvons, par votre comportement, changer des choses dans le monde et à notre tour, irradier l’âme de nos frères et sœurs de galère.

Ce sont de courts mais puissants flash d’adrénaline pour le cœur, pour l’esprit. Leur force est bien supérieure à toutes les tristesses et surpasse en énergie la colère, la haine et l’envie. Elle est au-delà des trahisons, des mensonges et des reniements. Ces instants magiques nous font entrevoir la miraculeuse beauté de la vie, l’infini de l’amour, la majestueuse nature première de l’homme. Quelques secondes leurs suffisent à effacer une triste journée et à gommer nos actes manqués.

Recherchons et préservons ces instants à jamais, ils sont les béquilles d’une vie qui boite et part de travers rongée par la peste financière et le choléra de l’individualisme. Le monde agonise sous l’ignorance de l’homme face à la vie et son but ultime.

Prenons soin les uns des autres car nous ne sommes qu’une suite de souvenirs en sursis qui dure l’espace d’un printemps, une poussière cosmique, ce que le maître des lieux veut bien nous accorder.


Je cesse ici cette digression métaphysique, cette divagation philosophique sur les petits bonheurs momentanés afin de profiter d’un éclair de lucidité et mettre en pratique mon délire épistolaire pour d’aller serrer dans mes bras ma petite fille.

Bonne et heureuse journée à vous tous citoyens lecteurs.


parGabriel mardi 22 avril 2014"]
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MessageSujet: 17 octobre, Journée Mondiale de Lutte contre la Pauvreté   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeVen 17 Oct 2014, 10:20

"Le prix de la liberté c'est la vigilance éternelle."
Thomas Jefferson

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"Les hommes sont comme les lions, comme toutes les bêtes, comme tous les êtres vivants.
La faim les rend féroces. Et qu'est-ce que la pauvreté, sinon une faim généralisée ?"

Michel Tournier
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeVen 17 Oct 2014, 19:24

L'édito de Charles :

« Il n’y a plus de raison d’espérer… »


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Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Souvent, trop souvent, face à des constats implacables et sur lesquels, soit dit en passant, presque tout le monde s’accorde, il faut bien vite les relativiser afin d’introduire des « raisons d’espérer ». L’espoir. L’espoir qu’en fait le show must go on, que tout continue comme avant sur les mêmes bases.

En réalité, il n’y a plus aucune raison d’espérer car les mesures qu’il faudrait prendre ne seront jamais prises et que de toutes les façons, il est déjà trop tard.

La seule question que vous devez vous poser maintenant est quand est-ce que les marchés et la grande masse prendront conscience du fait qu’il est déjà trop tard ? Car c’est ce moment de prise de conscience collectif qui entraînera le mouvement de panique généralisé nous menant à l’effondrement inéluctable de ce monde-là.

N’imaginez pas que je sois pessimiste et vous allez vite comprendre pourquoi et à quel point je ne suis pas le seul.


Tout d’abord, progressivement mais sûrement, nous assistons actuellement graduellement certes pour le moment au commencement de cette prise de conscience généralisée. Ensuite, si je suis convaincu qu’il n’y a plus aucune raison d’espérer dans ce monde-là, notre optimisme pourra s’exprimer à sa juste valeur dans le nouveau monde de demain car c’est lui qu’il faudra édifier et construire sur des bases totalement nouvelles et je l’espère profondément plus humaines. Le monde de demain sera ce que nous en ferons mais avant de le bâtir, nous contemplerons la destruction de celui dans lequel nous vivons.

Mais quelles sont les raisons d’espérer ?


Mais aucune, encore une fois. Et c’est ça qui angoisse les gens, c’est cela qu’ils ne veulent pas entendre. Non, ce n’est pas possible, il y a bien une solution, un remède, non je refuse de croire que ce soit la fin… mais je vous le redis, il n’y a aucune raison d’espérer, il est déjà trop tard pour les réponses collectives et les solutions globales.

Le temps de la préparation individuelle est venu, celui de votre propre responsabilité. C’est à vous et pas aux autres de vous occuper de vous-même. C’est à vous de protéger vos proches et ceux que vous aimez. C’est à vous de prendre les bonnes décisions car finalement la seule raison d’espérer, et c’est tout le sens de mon engagement qui manifestement échappe au plus grand nombre, c’est que l’espoir réside en chacune et chacun de vous. L’espoir n’est pas l’État, ni les dirigeants. L’espoir c’est vous. Vous et votre prise de conscience. Si nous sommes nombreux à comprendre ce qu’il va se passer alors nous serons plus forts, plus solides pour affronter la tempête qui vient. Localement, nous pourrons agir en exprimant de la solidarité, en aidant, en aimant, en tendant la main. Être préparé n’est pas un acte égoïste. Vouloir « survivre » n’est pas mal, c’est le sens même de la vie et de l’évolution (je n’ose utiliser le terme de sélection mais pourtant la vie est une sélection).

Aucune politique économique ne peut redresser la croissance de la zone euro


Ce titre n’est pas de moi figurez-vous. Je suis innocent mais ce titre est vrai. Il est de Patrick Artus, patron de la recherche économique chez Natixis. C’est le titre de son dernier papier et il vous dit la même chose que moi.

Il est déjà trop tard. Il n’y a plus aucune raison d’espérer. S’il dit cela, il se garde bien d’aller au-delà. Car si il n’y a plus de raisons d’espérer, alors que faut-il faire ? Justement, se préparer, pas « incanter », se préparer, pas faire la danse de la croissance comme d’autres faisaient la danse de la pluie. Une fois que l’on sait que cela va mal se terminer, il faut comprendre logiquement les conséquences concrètes que cet effondrement va entraîner. Et c’est à ces conséquences concrètes que vous devez vous préparer. Laissez les autres gloser à l’infini sur ce qu’il faudrait faire, les mesures, les réformes, les changements, les voyages en car de Macron ou les cachets vendus chez Leclerc ou encore en pharmacie. Tout cela n’a plus de sens, il est déjà trop tard.

Je vous laisse lire ce papier d’Artus. Il vaut son pesant de cacahuètes et enfin il reconnaît mais surtout écrit que dans tous les cas, par l’austérité ou par la planche à billets, il est déjà trop tard.

Est-ce que l’effondrement final a commencé ?


Pour le moment, la tension monte et très fortement comme prévu. Finalement, on doute de la reprise américaine. Sans blague. Finalement, la Grèce n’est pas sauvée… Sans blague. Finalement, pour l’Espagne, l’Italie et le Portugal, cela ne va pas si bien que cela. Sans blague. Les banques restent fragiles et leurs engagements par rapport à leurs fonds propres sont d’un coefficient 30 au bas mot. En clair, quand elles ont 90 milliards d’euros de fonds propres elles ont… 2 000 milliards d’engagements (sans compter les milliers de milliards en produits dérivés) alors vous savez quoi… les cours de Bourse des actions des banques plongent à nouveau. Sans blague.
Le budget de la France n’est pas bouclé, l’Europe n’est pas contente, les Allemands excédés de payer pour tout le monde alors que leur croissance à son tour vacille. Sans blague. La BCE est impuissante et la FED veut monter ses taux… Intenable comme prévu. Alors maintenant, que va-t-il se passer ?

Rien de dramatique pour l’instant. Les marchés baissent fortement, avec un peu de chance nous aurons un rebond ou pas suivi d’une nouvelle baisse d’un rebond puis d’une baisse. Mais la tendance est devenue clairement baissière. Pour le moment toujours, les marchés font ce qu’ils font à chaque fois. Ils vendent les actions et achètent massivement des bons du Trésor américain. Il n’y a donc pas de défiance sur les USA mais cela commence sur la dette des pays périphériques de l’euro.

Les marchés vont tester la détermination de la BCE et là, ça passe ou ça casse. Ça peut passer si les Allemands, au dernier moment, laisse Draghi sauver les meubles en utilisant la planche à billets. Ça casse si les Allemands restent inflexibles.

Mais ne vous y trompez pas. Si ça passe cette fois, ce ne sera que partie remise, souvenez-vous de ce que je dis depuis plusieurs années et qu’Artus de Natixis vous explique aujourd’hui, soit la mort par l’austérité, soit la mort par la planche à billets. Il n’y a aucune raison d’espérer, n’en déplaise aux optimistes béats. Nous sommes à bord du Titanic et la vigie vient d’apercevoir l’iceberg. Le capitaine « optimiste » ordonne de virer de bord toute et ne veut pas admettre que la collision est inéluctable et le naufrage la conséquence inévitable du choc. Il veut encore des raisons d’espérer. Les contrariens eux, alors que tous les passagers dorment encore paisiblement et n’ont pas encore pris conscience du drame qui va se jouer dans quelques instants, sont déjà en train de se préparer. Ils sont sortis des couloirs de la 3e classe avant que les grilles ne soient fermées par un gouvernement qui vous voudra du bien (c’est la débancarisation mes chers amis), ils ont déjà enfilé quelques pulls et mis leur gilet de sauvetage (ce sont les boîtes de conserve et tout ce qui pourra vous être utile y compris le lopin de terre), ils se dirigent vers les canots de sauvetage pour prendre les rares places disponibles (c’est votre or, votre argent métal et vos actifs tangibles). Dans quelques heures, lorsque tout le monde aura compris, ce sera la curée pour une place dans un canot (l’or vaudra très cher et personne ne voudra plus vous en vendre, les banques auront fermé, les distributeurs automatiques seront mués et, au mieux, rationnés comme à Chypre).

Lors du naufrage du Titanic, qu’elles étaient donc les raisons d’espérer ?


Il est déjà trop tard pour les réponses collectives. Préparez-vous individuellement dans le cadre de votre responsabilité personnelle et restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à lui. Ne l’oublions pas. »
(Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitimeVen 17 Oct 2014, 20:17



Édition du Jeudi 9 octobre 2014 a écrit:
Nous vivons la fin d’un monde
Avant de retrouver une situation stabilisée, nous allons connaître une période assez longue d’immense paupérisation et de grande misère, une période de chocs monétaires et de grande ruine. Il faudra que le monde ancien s’écroule pour bâtir le nouveau même si les solutions existent en réalité déjà. Notre manque de sagesse nous empêchera de les mettre en œuvre avant la grande catastrophe.

C’est pour toutes ces raisons-là que vous devez vous préparer, réfléchir, ne comptez que sur vous-même, vos proches et votre famille, il va falloir nous débrouiller mais nous avons dans tous ces malheurs une chance immense, nous sommes Français et nous avons tous les « gènes » du système D en nous, alors ce sera très dur, encore plus pour tous les doux rêveurs qui nous entourent la tête cachée dans le sable et qui voudront profiter jusqu’au bout de la fête « à la consommation » mais nous nous en sortirons si nous nous unissons. Voilà pourquoi nous devons désormais dépasser tous les clivages économiques, sociologiques et politiques.

Préparez-vous et restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT
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MessageSujet: Re: Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation!   Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation! Icon_minitime

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