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 LA SEXUALITE

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AMBRE
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AMBRE

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MessageSujet: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007, 13:21

LA SEXUALITE
un pont vers les niveaux supérieurs
de conscience
Extraits du onzième chapitre de
les Messagers de l'aube
channellé par Barbara Marciniak


Les organes sexuels du corps sont des voies vers le plaisir qui créent des fréquences guérissant et stimulant le corps et qui, potentiellement, peut le mener au soi spirituel. La sexualité est tellement mal comprise sur cette planète que lorsque deux personnes ont un échange sexuel, ce n'est que très rarement dans le but de s'en servir pour se brancher au plan spirituel. La sexualité évoque une spiritualité qui est libre et qui se voit comme capable de créer. Il est très rare cependant que la sexualité soit utilisée comme pont pour vous amener à des niveaux supérieurs de conscience.

….

Vous commencez à sentir l'énergie monter, vous vous regardez l'un l'autre dans les yeux et vous devenez tout chauds et excités. Ensuite, au lieu de vous explorer intimement et spirituellement l'un l'autre, vous vous fermez à vos émotions et vos sentiments, vous vous enfermez dans votre carapace, et vous faites l'amour de façon superficielle et purement génitale parce que vous craignez de choisir la voie intense d'une connexion de corps et d'esprit complète. Le sexe "chaud" et passionné peut être merveilleux. Ce que nous disons simplement, c'est qu'il y a plus que cela. Il y a beaucoup plus, et personne d'autre que vous et vos croyances, et votre peur d'abaisser vos limites et vos barrières ne vous empêchent de le découvrir.

….

Les royaumes spirituels sont des lieux d'existence inaccessibles pour le corps humain. Comme la sexualité était une opportunité pour les êtres humains de recouvrer leur mémoire, ou pour se brancher avec leur soi spirituel et avec leur créateur, ou encore pour trouver une route menant au royaume spirituel dont l'accès est scellé, les églises sont apparues et ont enseigné que la sexualité n'avait pour seul but que la procréation, que la sexualité ne servait qu'à faire des enfants.

On a prétendu que la sexualité était quelque chose de très mauvais. On a dit aux femmes qu'il leur fallait endurer la sexualité pour servir les hommes et qu'elles n'avaient aucun contrôle sur leur fécondité. Les femmes ont cru cela; ce qui explique qu'à ce jour vous croyez en général n'avoir aucun contrôle sur cette partie de votre corps. Vous devez prendre conscience que C'est à vous seules qu'il revient de décider si vous allez donner naissance à un enfant ou pas. Ce n'est pas une chose si compliquée comme on vous l'a affirmé. Le fait de prendre une décision et d'avoir une intention est ce qui amène l'expérience vers vous. Vous pouvez contrôler si vous allez avoir un enfant ou non. Si la femme avait eu cette capacité au cours des quelques derniers millénaires, et si elle avait été capable d'explorer sa sexualité sans craindre d'avoir un enfant, les hommes et les femmes auraient peut être découvert qu'ils sont beaucoup plus libres qu'on ne leu avait dit qu'ils l'étaient.

….

La découverte de la fréquence la plus élevée de la sexualité émerge de l'expérience de l'amour. Cela n'a rien à voir avec le fait que les relations soient de nature homosexuelle ou hétérosexuelle. Cela concerne deux êtres humains s'apportant mutuellement du plaisir d'une façon qui ouvre les fréquences de la conscience. Vous avez accordé foi à de nombreuses idées concernant ce qui est convenable et ce qui ne l'est pas dans l'expression de la sexualité. L'amour est l'essence de ce qui doit être créé dans toutes les relations. Si vous aimez et honorez quelqu'un, la composition de votre densité n'a pas d'importance. Ce qui importe, c'est la vibration d'amour et la manière dont vous explorez cet amour qui, normalement, est un don inné et est combiné avec l'intégration des contreparties mâle et femelle qui composent la flamme soeur.

Idéalement, on explorera la sexualité à travers ses propres sentiments. Le troisième et le quatrième chakrahs vous relient respectivement à l'émotion et à la compassion, qui vous relient au soi spirituel. Le soi spirituel est cette partie de vous qui est multidimensionnelle et grâce à laquelle vous existez simultanément sous de nombreuses formes. Etre conscient de toutes ces réalités au sein de votre identité est la mission, la tâche que vous vous êtes engagé à mener à bien. Lorsque vous êtes conscient vous pouvez harmoniser les différentes fréquences, vous souvenir de qui vous êtes, et changer le taux vibratoire de cet univers. Nous aimons vous parier de sexualité parce qu'il s'agit d'un sujet entouré de tant de mystères sur votre planète. Certaines écoles de mystère ont gardé secrète une partie de la connaissance relative aux utilisations potentielles de la sexualité. Vous êtes des créatures de nature électromagnétique et lorsque vous entrez en relation physique avec une autre créature humaine, vous liez ensemble vos fréquences électromagnétiques. À partir du moment où vos fréquences sont harmonisées et unies par une fréquence d'amour, des choses incroyables peuvent se produire.

….

La sexualité est une clef. Elle est une porte d'accès aux royaumes supérieurs de la conscience. À mesure que vous vous redéfinissiez, et que les filaments de lumière encodée vous donnent une nouvelle définition de vous-mêmes, vous allez également changer au niveau de votre identité sexuelle. Tout ce qui entoure la sexualité doit monter à la lumière pour chacun d'entre vous et, d'après notre expérience, c'est là le domaine qui vous inspire le plus de peurs en ce moment. Nous vous garantissons qu'il y aura plus tard des domaines encore plus effrayants.

….

Si le fait de vous exprimer sexuellement représentait actuellement la meilleure façon de stimuler votre croissance, vous vous créeriez automatiquement cette expérience parce que vous seriez prêts pour celle-ci. Comprenez que dans le cours du processus d'évolution du soi, il est très fréquent qu'une période d'accalmie survienne dans l'activité sexuelle. Dans la fréquence sexuelle, vous faites un échange mutuel. De ce fait si vous vous liez et si vous échangez chimiquement avec une personne qui n'a rien de commun avec vous, vous vous ramassez avec ses 'détritus' parce que vous échangez de l'énergie à un niveau passablement intime.

….

Vous serez parfois détourné de ce genre d'échange. Il peut vous arriver de penser, "oh, bonté divine, qu'est-ce qui se passe? Suis-je en train de prendre de l'âge, de m'assécher? Qu'est-ce qui m'arrive?" Tel n'est pas le cas. Vous pouvez apprendre à utiliser l'énergie qui vous stimulerait sexuellement sans la donner à une autre personne. Plutôt que de devenir chaotique et dingue, vous pouvez explorer cette énergie en pratiquant l'art de la masturbation, sachant qu'il est parfaitement légitime et correct de le faire. Ou encore, vous voudrez peut-être simplement observer que vous sentez une excitation sexuelle et décider de ce que vous allez faire avec. Vous pourriez vous dire: "Eh bien, je ne vais pas donner suite à ceci maintenant. Voyons où va cette énergie." Prenez alors l'énergie, laissez-la monter à travers votre corps, et utilisez-la en d'autres domaines.

À mesure que ce courant électrique devient de plus en plus intense, le corps humain peut atteindre des sommets orgasmiques de plus en plus puissants parce que le système nerveux est capable de recevoir les fréquences d'extase plus élevées. C'est la capacité du système nerveux qui détermine la façon dont vous vous exprimez et dont vous vous sentez. Si votre système nerveux est peu évolué, votre expérience sexuelle en sera très limitée car c'est à travers ce système que passe le courant électrique. L'expérience de l'orgasme entraîne une guérison et un réalignement du corps physique. En fin de compte, vous ne serez pas capables de vous rapprocher de quelqu'un ou d'être avec quelqu'un si cette personne ne fonctionne pas sur le même voltage que vous. Vous ne pourrez simplement vous accorder ensemble. Ce serait comme de tenter de mettre votre pied dans une chaussure beaucoup trop petite. Ça ne fonctionnera pas ni ne sera confortable. Vous ne pourrez vous accorder ensemble parce que vous ne serez pas capables de fusionner au plan vibratoire.

….

Certains ne voulaient pas que vous soyez en harmonie avec ces fréquences sexuelles parce qu'elles auraient pu vous permettre, de vous libérer et de commencer à comprendre ce qui se passait réellement. Vous pouvez vous servir de la fréquence de la sexualité pour vous relier à l'esprit supérieur via le système nerveux en sortant de votre corps. Si l'on vous avait dit que tel était le chemin, qui aurait pu vous contrôler ou vous manipuler?

La population doit mettre de côté les connotations et jugements négatifs qui ont coloré votre expérience sexuelle depuis si longtemps. Vous devez faire la paix avec le sexe afin d'en intégrer la fréquence et l'identité. Les choses ont été manipulées et des limites ont été placées de sorte qu'on vous a ainsi empêchés de connaître la vérité sur la sexualité. On vous a dit que vous pouvez vous en servir pour la procréation et pour avoir des orgasmes, mais on ne vous a pas dit qu'elle peut servir à ouvrir des fréquences. Vous pouvez entrer en contact avec la sexualité et l'utiliser comme méthode pour vous souvenir de qui vous êtes et pour modifier la fréquence vibratoire de votre corps.

partagé par Jeff Wein sur
http://www.tantrika.net/messextr.htm
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007, 13:53

La femme, inspiratrice du couple




Il n'est plus besoin de faire la preuve que les psychismes de l'homme et de la femme sont différents mais complémentaires, la femme aimant différemment de l'homme. C'est dans ce contexte, qu'un couple se forme et s'élève.

Nous voudrions contribuer à montrer en quoi ces psychismes diffèrent.

« Copule » est une anagramme de « couple ». Curieuse coïncidence, et avec ces mêmes lettres, il est encore possible de composer le mot « coupe », comme « coupé », sectionné, et donc SEXué. L'enseignement du Verbe montre ainsi qu'il est de la nature du couple d'être sexué et différent. En l'occurrence, mâle et femelle. C'est ce qui permet une pénétration, et une COPULation, synonymes de joie et/ou d'engendrement.



Initiation réciproque et copulation inversée

« Couple » vient du latin « appere », qui signifiait « attacher », et qui a aussi donné le mot « apte », car pour être en couple, pouvoir s'accorder au quotidien avec l'autre qui au départ est un ou une étrangère, il faut être apte. C'est là le but de l'apprenti : passer de petit DI-Able ayant chuté en être CAP-Able.

Le couple n'est-il pas en apprentissage, et ce pour le bébé dès la naissance et ses premiers contacts avec ses parents qui sont normalement : un couple ? Freud, et d'autres, ont mis l'accent sur l'importance primordiale des premiers contacts d'un enfant avec ses parents, lesquels vont ensuite fortement conditionner ses rapports futurs avec la société, ses amis, son ou sa conjointe. Plus tard, il faudra en effet à l'individu, apprendre en quelque sorte à prendre du recul vis-à-vis de ses géniteurs pour s'initier à l'autre, qui est le visage de la différence, le visage de Dieu.

Le dictionnaire nous donne comme contraire d'apte, inepte, sot, maladroit. C'est tout le problème du jeune homme amoureux, qui ne sait comment aborder sa belle. Et pourtant, paradoxalement, c'est souvent en ces moments que le prétendant est le plus touchant. Car c'est dans cette épreuve surmontée qu'il montre son véritable désir. On peut alors dire : « Heureux les éprouvés », si tout cela mène à l'harmonie et la conscience, ce qui est valable pour le couple lui-même, pour l'éducation de sa progéniture, ses devoirs en société ou la conversion divine de son conjoint ou de sa conjointe.

Aptus vient d'ailleurs de la racine indo-européenne « ap », qui donne aussi le sens d'atteindre, d'ajuster, d'où apo : éloigné, contraire à, et provenant de. Là est toute l'histoire du couple qui se cherche et s'attire, tout en étant fondamentalement éloigné en leurs psychologies et leurs visions même de l'amour.[1] Là-dessus, ils doivent s'auto-diriger pour se diriger vers. un Idéal de « frères et sœurs de sang » « à vie », en continuelle adaptation à partir de ces « circulations d'humeurs » et in-fluences réciproques, but même de toute copulation, physique ou psychique. La vie spirituelle est faite de cette sexualité particulière. Dire que tout est sexuel, signifie alors que tout est dualités et unions. UNE UNION = 113 = UN FLUX DE SANG. Ainsi l'érection chez l'homme est déterminée par un flux de sang qui va provoquer une tension pour que finalement puisse être fécondée la matrice féminine.

Or toute cette symbolique est à féconder de l'esprit pour en faire naître l'Esprit, le saint Esprit, le Sang-Esprit. Car avant de créer, il faut « conçevoir », cette fois en esprit, c'est-à-dire copuler spirituellement pour que vienne au monde le fruit de ce désir. Nous avons là l'image de la copulation psychique de l'androgyne créateur que nous étions, devenu homme-femme sur Terre, mais qui a conservé inconsciemment les atavismes de cette période, endormis du fait de la séparation de l'Adam (l'homme) avec son Eve (la femme) (« Et l'éternel Dieu endormit Adam et il lui préleva une côte », c'est-à-dire un côté.).

De ce déchirement va poindre un besoin de réparation en reconstruisant une harmonie, mais ni l'homme ni la femme, endormis, donc ayant perdus leur mémoire de cette période, ni l'homme ni la femme, ne savent comment retrouver cette unité, alors ils se cherchent, se retrouvent, mais ne sachant pas toujours comment s'y prendre, on assiste à des divorces, et c'est comme cela depuis des siècles, malgré les signes évidents que l'on peut trouver dans maintes traditions, les enjoignant à se bâtir entre eux ici-maintenant, toute leur vie.

L'élément-clé de ces fiançailles terrestres est la confiance, confiance donnée à la parole : « pour le meilleur et pour le pire ». La confiance se construit sur la responsabilité réciproque et la tension continue vers le même objectif en cas d'épreuve, ce qui suppose une volonté déterminée pour que « ce que je dis aujourd'hui soit valable demain et après-demain ». La parole donnée et tenue, est la réciproque humaine de la parole par laquelle Dieu a créé et crée continûment le monde. C'est donc par cette parole donnée que nous pouvons de-venir des créateurs divins : ETERNELS, parce que ce que nous aurons dit et émis ne pourra plus s'éteindre, comme la Lumière et l'Amour. C'est alors que les portes du ciel s'ouvrent, et à la mort, ce qui a été bâti se trouve comme trans-figuré et « multiplié » par ce « croisement » (X) de force et de lumière.

Bien sûr, on ne trouve pas son âme sœur sur Terre, ce qui se saurait, mais on la PRE-PARE (analysez bien toute la portée de ce mot), on la crée avec son conjoint ou sa conjointe et d'une façon générale avec autrui ; ainsi la société est un terrain de prédilection à l'acceptation des différences, et le couple a à se former à être une cellule de base exemplaire pour celle-ci.

C'est un apprentissage à faire le « deux en un », par une copulation qui doit d'abord donner pour fruit l'intelligence du cœur, prémisse de l'action bien menée dans le monde dans lequel on les a mis pour en faire... un Paradis, à deux.

La « conception » préalable de telles prérogatives, est donc spirituelle, et est l'image inversée de la conception d'un enfant. En effet, si sur Terre, sexuellement, c'est le mâle qui féconde la femme, il n'en est pas de même dans l'ordre de la copulation intellectuelle, psychique, base de ces choix.

Il y apparaît dans ce contexte élevé que l'insémination de l'intellect masculin est normalement du ressort de la femme. Il est facile de constater que le plus fréquemment la femme, grâce à sa fameuse intuition, rappelle à ces rustres d'hommes, les règles élémentaires du savoir vivre, de l'harmonie : politesse, bons sentiments, morale, psychologie. C'est aussi souvent elle qui dans le couple, suscite ou propose les divers projets de mise en ordre. Les femmes doivent être en l'homme des semeuses d'idées, car elles possèdent deux vertus puissantes pour se faire : l'imagination et l'intuition, alliées à des qualités de cœur évidentes : la tendresse et la compréhension. Pour résumer, la femme, que l'on dit être la muse de l'homme, ou la poésie de ce monde, a opur rôle d'être l'initiatrice et l'inspiratrice du couple, car naturellement attirée par le divin, y compris dans sa sexualité, et c'est par la fécondation de l'esprit mâle par ses éléments-germes inspirateurs, que l'homme pourra se faire une intelligence différente et affiner ses propres réflexions et projets, désormais plus réalistes, parce que mieux intégrés dans une unité spirituelle et morale de la Réalité : senti-mentale.

Bien sûr, cette vision est idéale, mais en tout cas, des psychologues ont découvert depuis belle lurette que même en matière de sexualité, c'est la femme et son état d'esprit qui « façonnent » littéralement le comportement et l'état d'esprit de l'homme. Si la femme, qui doit avoir la primauté de l'acte, est saine dans son comportement sexuel, l'homme le sera aussi, mais dans le cas contraire, la réciproque s'en suit. Et si dans un couple dont l'objectif est divin, c'est elle qui a la primauté de l'acte sexuel, c'est heureux pour eux, car en sexualité, la femme vise souvent plus haut que l'homme. Si vous avez la chance de le trouver, nous vous conseillons l'ouvrage de Jacques Marcireau, « l'art d'aimer », paru en 1948 aux éditions de la société E.L.J.M, qui traite entre autres choses de ce sujet.

Il est également bien évident que cette harmonisation ne sera pas possible par une simple fréquentation, qui serait alors à l'image d'une copulation automatique, mécanique et synonyme de stérilité. Il ne suffit pas d'être en couple pour être plus intelligent ! Toujours l'être doit être tendu vers un mieux être à fin de mettre en forme à deux, comme le ventre d'une maman va « mettre en forme », un bébé abouti pour la vie : le fruit de leurs actes dans le quotidien.



Il faut cependant comprendre que si l'intuition de la femme fait des merveilles, une mobilisation exclusive de celle-ci risque de la mener au subjectivisme, car l'intuition ne fait pas « bon ménage » avec les fonctions du langage qui elles débouchent sur une science et une Science transmissibles. L'intuition sans le secours de la raison pour comprendre l'irrationnel, peut conduire à la croyance aveugle et naïve (ce n'est pas un hasard si l'Eglise se dit être une Mère, une femme qui s'adresse beaucoup aux femmes, qui ont statistiquement plus la foi que les hommes). Or avoir la foi, selon l'Eglise elle-même, c'est croire au mépris de tout raisonnement, de toute justification sensée, exprimée dans une argumentation logique.

Aussi l'intuition seule révèle cruellement ses limites dès lors qu'il faut s'exprimer et se faire entendre. N'est-ce pas une des grandes difficultés qu'ont eues les femmes durant des siècles et ce jusqu'à nos jours ? L'actuelle prise de conscience de ce problème tend à montrer que nous sommes à une époque charnière, ou les éléments d'une société basée sur l'Androgyne se mettent en place. Et c'est là que l'homme va intervenir pour permettre à la femme de s'accomplir avec lui, en un couple équilibré et intelligent. Car la femme, par les explications plus rationnelles et objectives de l'homme va pouvoir développer en elle une connaissance tangible de Dieu et du divin, une pensée religieuse indépendante, originale et sans superstition, lui permettant de devenir une instructrice plus solide de l'enseignement du Verbe, tant au niveau religieux que social.

Réaliser la sexualité intellectuelle du couple, ce n'est par pour la femme devenir hommasse ni efféminé pour l'homme ; c'est réaliser en soi ce qui manque à chacun pour qu'il soit pleinement homme ou pleinement femme, en utilisant et métamorphosant ce que l'un donne à l'autre. Le Couple est toujours en Alchimie.

Et là encore, à l'image inverse de la sexualité physique, où l'homme n'a pas à être exclusivement actif, ni la femme passive, ils doivent cependant conserver les prérogatives liées à leur sexe. Etre homme, selon l'auteur André Bouguénec, c'est pour l'homme s'enrichir des capacités de la femme, et, pour donner une proportion approximative, rester homme à 80 % et femme à 20 %, et ceci réciproquement.

Le dessin ci-dessous, de Stanislas de Gaïta, modifié par André Bouguénec, montre ce phénomène de l'inversion complémentaire des polarités sexuelles et cérébrales : sexuellement, c'est l'homme (+) qui féconde la femme (-), tandis que cérébralement, c'est l'inverse : la femme (+), devient active et féconde l'homme (-) de ses idées-germes. De même, « les signes contraires s'attirent, alors que les signes semblables se repoussent ». L'esprit féminin, comme l'éjaculation mâle, projette des germes, des semences d'idées que le cerveau féminin de l'homme, réceptif à leur conception en lui, va élaborer, épanouir et exprimer dans une actualisation à deux. Suit la préhension réciproque la com-préhension élaborante. La femme insémine spirituellement, l'homme engendre. Voilà la véritable égalité, partagée, des quatre sexes.
Qu'on se le dise, afin de mettre fin à ce mépris pour "le sexe faible".

suite
http://www.matiere-esprit-science.com/pages/breves/femme.htm

Citation :
Vous avez ainsi pu voir par tous ces éléments, que le couple aimant et agissant pour son prochain, s'engageant sur la voie de son salut, deviennent roi et reine, clé du salut de l'humanité.
Le Zohar dit que la beauté suprême, c'est Eve attachée aux côtés d'Adam. Ainsi rien ne peut se FAIRE = 39 = DIEU, de bon, de beau, de bien, au niveau politique, social et métaphysique en dehors d'une prérogative décisionnelle du couple, s'il est actif mais « à l'image de Dieu ».

L'Apocalypse, la r'EVElation du Verseau, verra naître ce « flux d'amour » = 135 = Dieu homme-femme = Le couple marié, entre l'homme et la femme intellectuellement et spirituellement couplés et accouplés, devenant cellule exemplaire de la Société Universelle. La femme voilée dans l'ancien testament, sera alors enfin dévoilée et mise en lumière, avec toutes les prérogatives qui lui sont dues.

Pour aujourd'hui, nous espérons avoir été utile à toute personne, y compris célibataire (« Celi - Ciel bas Terre »), qui bâtit avec l'autre dans le contexte de la société, du travail, des relations amicales et fraternelles (base absolue et primordiale de l'entente dans le couple, justement), et nous vous invitons à réfléchir (et pourquoi pas agir) sur cette construction fantastique offerte à l'homme, entérinée par toutes les traditions et l'expérience quotidienne.
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007, 17:14

Bonjour,


Merci Ambre d'avoir ouvert le débat sur ce sujet si important!

Citation :
LA SEXUALITE

Beaucoup d'erreurs, à mon sens, pour un texte qui se veut rectificateur et libérateur, mais ne pose pas les garde-fous indispensables!

Il n'est pas tout de donner des "Permissions", il faut les assortir des "Protections" associées.


Voici certaines parmi mes réactions:


Citation :
et qui, potentiellement, peut le mener au soi spirituel

Uniquement avec l'unique Personne correspondante, la Flamme Jumelle.



Citation :
La sexualité est tellement mal comprise sur cette planète que lorsque deux personnes ont un échange sexuel, ce n'est que très rarement dans le but de s'en servir pour se brancher au plan spirituel.

Et c'est tant meiux! Etant que ce niveau de sexualité très "basique" protège précisément contre les dérives et manipulations sexuelles énergétiques! Seules deux Flammes Jumelles peuvent aller "plus loin" sans danger!


Citation :
La sexualité évoque une spiritualité qui est libre et qui se voit comme capable de créer.

Liberté causale qui émane exclusivement de l'intégration d'une cause en soi entre deux Flammes Jumelles.


Citation :
Le sexe "chaud" et passionné peut être merveilleux. Ce que nous disons simplement, c'est qu'il y a plus que cela. Il y a beaucoup plus, et personne d'autre que vous et vos croyances, et votre peur d'abaisser vos limites et vos barrières ne vous empêchent de le découvrir.

Non, il y a avant tout, même si ce n'est presque jamais conscientisé, le risque de fracture identitaire si la sexualité dérive sur l'énergétique.

Certes, on peut admettre que le plus souvent, il pourrait y avoir des sentiments dans un rapport sexuel même entre deux personnes non jumelles, et que ces sentiments sont souvent absents pour diverses raisons psychologiques, c'est vrai!

Mais plus loin que ces sentiments de tendresse assez classiques, ça devient le domaine exclusif des Flammes Jumelles. Plus loin, c'est-à-dire au point où l'Emotion devient purement physique.


Citation :
Comme la sexualité était une opportunité pour les êtres humains de recouvrer leur mémoire, ou pour se brancher avec leur soi spirituel et avec leur créateur, ou encore pour trouver une route menant au royaume spirituel dont l'accès est scellé, les églises sont apparues et ont enseigné que la sexualité n'avait pour seul but que la procréation, que la sexualité ne servait qu'à faire des enfants.

Le Soi est le Couple Sacré exclusivement formé par deux Flammes Jumelles!

Et c'est exact: la tension sexuée des Flammes Jumelles est totalement au service du finalisme collectif, dont le flux de Vie appelle un enrichissement identitaire toujours plus grand... impliquant donc la procréation.



Citation :
On a dit aux femmes qu'il leur fallait endurer la sexualité pour servir les hommes et qu'elles n'avaient aucun contrôle sur leur fécondité. Les femmes ont cru cela; ce qui explique qu'à ce jour vous croyez en général n'avoir aucun contrôle sur cette partie de votre corps. Vous devez prendre conscience que C'est à vous seules qu'il revient de décider si vous allez donner naissance à un enfant ou pas.


Ce n'est pas exact!

Dans le flux de l'éternel présent, les Couples Sacrés répondent spontanément, dans une totale Maîtrise, à l'aspiration reproductrice de l'Eternel Potentiel. Il n'y a pas de contrôle au sens humain habituel de ce mot!


Citation :
les hommes et les femmes auraient peut être découvert qu'ils sont beaucoup plus libres qu'on ne leu avait dit qu'ils l'étaient.

Il n'y a pas de liberté sans respect de la nature de l'Etre. Et puisque la nature du Soi est d'être un Couple de Flammes Jumelles, cela implique que la liberté causale est exclusivement circonscrite au sein du Couple Sacré, et non d'un quelconque couple plus ou moins "hasardeux", non corrélé au niveau des essences.


Citation :
La découverte de la fréquence la plus élevée de la sexualité émerge de l'expérience de l'amour. Cela n'a rien à voir avec le fait que les relations soient de nature homosexuelle ou hétérosexuelle.

La vérité transcendante de l'émancipation passe par une synchronisation jumelle hétérosexuée. Le reste est illusion.


Citation :
Vous avez accordé foi à de nombreuses idées concernant ce qui est convenable et ce qui ne l'est pas dans l'expression de la sexualité. L'amour est l'essence de ce qui doit être créé dans toutes les relations.

Voici exprimée l'apologie de la luxure spirituelle! Quelle confusion!

Hors confusion, les rapports externes aux Flammes Jumelles sont uniquement d'Amour inconditionnels et transitent exclusivement par les chakras supérieurs au diaphragme.

Seuls les rapports internes aux Flammes Jumelles incluent, en plus de l'Amour inconditionnel, les relations de tension sexuée des chakras inférieurs au diaphragme.


Citation :
c'est la vibration d'amour et la manière dont vous explorez cet amour qui, normalement, est un don inné et est combiné avec l'intégration des contreparties mâle et femelle qui composent la flamme soeur.

J'ai l'impression que cette formulation traduit une grave confusion qui nie les polarités sexuées dans leurs Personnes respectives! L'émancipation se fait par discrimination des polarités personnelles, et non à travers leur mélange maladroit.


Citation :
Le troisième et le quatrième chakrahs vous relient respectivement à l'émotion et à la compassion, qui vous relient au soi spirituel. Le soi spirituel est cette partie de vous qui est multidimensionnelle et grâce à laquelle vous existez simultanément sous de nombreuses formes.

Non, le quatrième chakra (coeur) est le Soi. Le Soi est formé de deux Personnes complémentairement sexuées.

Certes, puisque le Soi est le niveau central à la fois propre aux Flammes Jumelles, et à la fois collectif (il permet de ressentir l'égalité avec tous les Soi), on pourrait avoir l'impression d'une multidimentionnalité "dispersive", associée à diverses identités selon différents plans!

Mais cela n'est qu'une illusion perçue par les personnes qui n'ont pas encore bien discriminé et compris la transpersonnalité, et qui pour cette raison morcellent le Soi !

Un exemple: un chat sur internet permet de parler à de multiples personnes en même temps. Le chat est donc un dispositif de communication sur un plan collectif. Mais personne n'aurait l'idée de penser qu'un chat est son Soi multidimentionnel, et que les identités communicantes sur celui-ci sont toutes la même Personne!

Un chakra est un organe sensoriel intégré. Il doit être compris comme tel, même si il est vrai que son intégration implique des aspects paradoxaux!

Une personne en connexion par le Coeur doit donc en conscience acquérir la maîtrise lui permettant de conscientiser à la fois son intégration dans la conscience collective (transpersonnalité) qui forme en quelque sorte une "supra-personne", tout en gardant la conscience de sa propre individualité personnelle!

C'est l'absence d'une telle maîtrise paradoxale qui entraîne les dérives de morcellement de la Personne telles que celle de cet article!


Citation :
Vous êtes des créatures de nature électromagnétique et lorsque vous entrez en relation physique avec une autre créature humaine, vous liez ensemble vos fréquences électromagnétiques. À partir du moment où vos fréquences sont harmonisées et unies par une fréquence d'amour, des choses incroyables peuvent se produire.

Les fréquences des chakras inférieurs sont à réserver aux Flammes Jumelles. Et il ne faut pas confondre Amour inconditionnel et attraction sexuée...


Citation :
et, d'après notre expérience, c'est là le domaine qui vous inspire le plus de peurs en ce moment. Nous vous garantissons qu'il y aura plus tard des domaines encore plus effrayants.

Non, l'intégration d'une cause en soi par deux Flammes Jumelles étant l'accès à la divinité émancipée, il n'y a aucun autre "challenge" au-delà.


Citation :
À mesure que ce courant électrique devient de plus en plus intense, le corps humain peut atteindre des sommets orgasmiques de plus en plus puissants parce que le système nerveux est capable de recevoir les fréquences d'extase plus élevées.

Attention à toute cette partie de l'article: le but n'est PAS et n'a jamais été de freiner ni de détourner l'énergie sexuelle sous prétexte d'augmenter le voltage énergétique du corps de perfection! Cela est une voie détournée, régressive!

La seule voie légitime est celle qui, par une longue recherche du respect de la Personne, conduit à une augmentation spontanée du voltage du corps de Lumière, et ne nécessitant AUCUNE régulation particulière de l'énergie sexuelle!


Citation :
Certains ne voulaient pas que vous soyez en harmonie avec ces fréquences sexuelles parce qu'elles auraient pu vous permettre, de vous libérer et de commencer à comprendre ce qui se passait réellement. Vous pouvez vous servir de la fréquence de la sexualité pour vous relier à l'esprit supérieur via le système nerveux en sortant de votre corps. Si l'on vous avait dit que tel était le chemin, qui aurait pu vous contrôler ou vous manipuler?

Surtout ne jamais rechercher de sortie du corps!!! L'ensemble de l'expérience d'émancipation, entre les Flammes Jumelles, implique un ancrage physique exemplaire! Certes, une décorporation accidentelle peut survenir à l'occasion... Mais ce n'est PAS LE BUT !!!

Encore une fois, décorporer peut devenir synonyme de régression! Le but n'est pas de quitter la matière, ni de sortir d'incarnation!!! Le but est de s'"incarner définitvement" grâce à la synchronisation jumelle!!! Il faut "passer à travers la matière dense" afin d'intégrer la Matière, et transcender le plan de densité par "transsubstanciation", comme Jésus et Marie-Madeleine l'ont réalisé.

Il faut comprendre que le problème de l'humain non-émancipé est précisément de n'avoir pas encore pu définitivement se munir d'un corps personnel inaltérable! Ses incarnation répétées dans la densité sont prévues pour l'y aider progressivement. Mais pour y arriver, il faut qu'il passe complètement au travers de la densité, sans faire marche arrière, ni s'arrêter! La seule voie permettant de réaliser cette "percée" sans illusionnement, est la synchronisation des Flammes Jumelles.


Citation :
Les choses ont été manipulées et des limites ont été placées de sorte qu'on vous a ainsi empêchés de connaître la vérité sur la sexualité.

Mais ôter les fausses limites, sans placer les vraies limites, est parfois encore plus grave !



Amitié,

steph


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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007, 17:38

Merci Sphinx pour la qualité de ton intervention,

Juliette
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007, 19:30

Merci Ambre pour la qualité de ton forum et de ces intervenants ......................

Marie
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007, 21:13

Merci à vous, Juliette et Marie.



Citation :
La femme, inspiratrice du couple



Citation :
Car c'est dans cette épreuve surmontée qu'il montre son véritable désir.

... qu'il montre surtout son transfert de l'attachement symbiotique à sa mère, son manque de la féminité recyclé en projection formelle.


Citation :
Dire que tout est sexuel, signifie alors que tout est dualités et unions.

Mais non, tout n'est pas sexuel, et tout n'est pas dualités (c'est-à-dire conflits) mais polarités, et même trinités!

En effet, la polarité verticale transcendante individu collectivité recouvre une réalité trinitaire: Personne - Couple - Collectivité

Et la polarité horizontale immanente masculin-féminin recouvre une réalité trinitaire : Homme - Eternel Potentiel (de procréation) - Femme

La croix de la double trinité fait donc se rencontrer au centre le Couple avec l'Eternel Potentiel.

On peut traduire cela par: le Couple est la relation par laquelle les Personnes unies de façon complémentaire servent la collectivité en procréant à partir du Potentiel de Vie.


Mais ceci pour en venir au fait que le trinitaire vertical présente trois niveaux de réalité relationnelle:

- La Personne (retrait, isolement)
- Le Couple (dynamisme sexué, intimité réciproque exclusive)
- La Collectivité (Amour inconditionné, intimité multiple inclusive)

Donc non, tout n'est pas sexuel même si la sexuation est au centre de la dynamique relationnelle!


Citation :
Nous avons là l'image de la copulation psychique de l'androgyne créateur que nous étions, devenu homme-femme sur Terre, mais qui a conservé inconsciemment les atavismes de cette période, endormis du fait de la séparation de l'Adam (l'homme) avec son Eve (la femme)


Non, l'androgynie indifférenciée, puis confuse, du début de l'être humain, n'autorisait pas de véritable travail Créateur sans une sacrément grosse assistance du/des Couples Créateurs eux-mêmes!

Et il faut comprendre que la dissociation Adam-Eve est une dissciation structurelle, psychologique, de l'axe vertical, et ne concerne nullement un couple au sens où on l'entend, même si naturellement cette dissociation fait écho à celle des polarités sexuées... Il arrive très souvent que les textes sacrés mélangent volontairement les axes transcendants et immanents, décrivant le processus de l'un avec la formulation de l'autre...


Pour être clair, Adam représente l'amalgame confus androgyne des polarités sexuées, et donc autant la Femme que l'Homme, dans une situation d'imbrication inextricable l'un par rapport à l'autre. De ce fait, afin de leur fournir une aide propice à leur déconfusion, un inconscient leur a été fourni, à savoir un Animus pour la Femme et un Anima pour l'Homme (cf C.G. Jung).

Eve est donc l'aspect Ame des êtres humains incarnés, qu'ils soient Hommes ou Femmes. C'est à travers cet inconscient en tant que porte dérobée de la conscience, que le serpent motivateur pourra faire son oeuvre salutaire.



Citation :
De ce déchirement va poindre un besoin de réparation en reconstruisant une harmonie

Non, comme on l'a vu, le vrai déchirement originel est celui de l'axe horizontal immanent, et ce "déchirement-ci", d'ordre structurel, vertical, n'est qu'un écho inévitable du précédent.

En d'autres termes, les Flammes Jumelles, en raison de leur dissociation et de leur confusion transitoire, doivent recevoir structurellement un aspect de conscience tampon. Cet aspect sera pris de la conscience et adjointe à celle-ci (histoire de la côte).


Citation :
Bien sûr, on ne trouve pas son âme sœur sur Terre, ce qui se saurait

Si si, on trouve sa Flamme Jumelle sur Terre, et ça se sait. Moi je le sais.


Citation :
Pour résumer, la femme, que l'on dit être la muse de l'homme, ou la poésie de ce monde, a opur rôle d'être l'initiatrice et l'inspiratrice du couple, car naturellement attirée par le divin, y compris dans sa sexualité,

En réalité, et malgré l'intérêt évident de ces passages, il y a résonance mutuelle entre les deux sexes mais, pratiquement, au niveau de la sexualité divine : l'impulsion temporelle masculine féconde l'espace matriciel féminin qui expanse cette impulsion en univers causal.

Désolé d'avoir recours à une formule aussi "barbare".


Citation :
même en matière de sexualité, c'est la femme et son état d'esprit qui « façonnent » littéralement le comportement et l'état d'esprit de l'homme. Si la femme, qui doit avoir la primauté de l'acte, est saine dans son comportement sexuel, l'homme le sera aussi, mais dans le cas contraire, la réciproque s'en suit.

Magnifique! On déresponsabilise l'homme et on colle toute la responsabilité à la femme! Joliii!

Non, sérieusement, ont-ils réfléchi à ce qu'ils ont écrit ?

Le partage des responsabilités respectives et corrélées des deux polarités sexuées n'est pas évidente à exprimer, je le reconnais volontiers, mais de là à simplifier d'une façon aussi lapidaire...!


Citation :
Or avoir la foi, selon l'Eglise elle-même, c'est croire au mépris de tout raisonnement, de toute justification sensée, exprimée dans une argumentation logique.

Selon moi, avoir la Foi, c'est être certain, par expérience directe, qu'il existe un sens finaliste de l'être qui échappe à toute tentative de circonscription par un causalisme fermé. Un sens que seule une dialectique intégrative pourra rencontrer.

Ce sens n'échappe donc pas à toute justification sensée, mais uniquement aux expressions causalement fermées par spéculation.



Citation :
sexuellement, c'est l'homme (+) qui féconde la femme (-), tandis que cérébralement, c'est l'inverse : la femme (+), devient active et féconde l'homme (-) de ses idées-germes.

Cela parce que le corps physique et le mental spéculatif sont deux symptômes corrélés de la confusion des identités sexuées.

Mais l'Homme véritable et la vraie Femme sont à chercher au-delà de ces symptômes...



Pour le reste, et malgré plusieurs ajustements encore nécessaires, la fin de l'article est d'une très bonne qualité.

Amitié,

steph
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeMar 14 Aoû 2007, 13:07

Bonjour à toutes et tous,

Sphinx merci, en fait, ton intervention m'interpelle autant pour ce que tu exprimes et en même temps cela me questionne sur la situation actuelle.

Il y a 4 ans je me suis retrouvé à lire des sujets sur 2012, sur l'ascension.

Ce que j'ai constaté c'est que beaucoup de personnes cheminent.

Dans tout cela, ce que j'ai pu constaté aussi c'est que le maître mot est "discernement".

Tu en fais la démonstration. C'est ainsi que ton intervention me parle. Il y a beaucoup de channeling qui pour la plupart indique comment nous devons penser ou nous apportent des explications sur tout avec pour sous titre channeling cela vient d'en haut, paroles divines !!!?????

Mieux vaut pour ma part avoir du recul sur tout.

Voilà pourquoi je te remercie car cela m'encourage à rester éveillé par les temps qui court.

Bien à vous toutes et tous,

Belle journée,

Juliette
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2007, 12:57

Il faut toujours avoir du recul pour les channeling Juliette, le discernement doit être du coeur et non pas du mental.

Moi qui canalise on ne m'a jamais parlé de cataclisme incroyable, cataclysme oui mais pas au dehors, au dedans et on ne peut que le constater en ce moment avec tout ces êtres qui cheminent.

Les paroles sont certes divines en channeling mais les êtres de lumière se servent du répertoire de l'humain qui sert de canal, donc il y a forcément un peu de mental qui passe, faut pas se leurrer quand même.

Mais tu fais bien d'être prudente, c'est important.

:69:
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeVen 17 Aoû 2007, 00:19

Bonsoir Luminalle,

Merci pour ta réponse, il est vrai qu'une personne qui canalise cela ne doit pas être évident pour elle à vivre, je suppose.

C'est une expérience qui doit peut-être bouleversant ??

Merci encore,

:neh4:

Juliette
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MessageSujet: « Bouddhisme et homosexualité »   LA SEXUALITE Icon_minitimeMer 03 Oct 2007, 18:55

« Bouddhisme et homosexualité »


A lire hors de tous conditionnements et à priori et toujours avec discernement!

Le Dalaï Lama affirme qu'il "faut mieux éviter l'avortement" et qu'il est "pour les méthodes de contrôle des naissances : la pilule ou le préservatif". L'homosexualité "fait partie de ce que, nous les bouddhistes, appelons 'mauvaise conduite sexuelle'", ajoute-t-il. Source : AFP 31 déc. 00 Quelques explications d'un moine bouddhiste sur le sujet ... pour clarifier (si on le désir) le débat

La question des rapports entre l'homosexualité et le Bouddhisme apparaît pour la première fois dans un enseignement de Bouddha définissant les fautes monastiques susceptibles d'impliquer l'exclusion de sa communauté de moines. Il est ainsi écrit : "Si un moine pratique l'acte sexuel dans ce passage ( l'anus ), même si la pénétration ne dépasse pas la taille d'un grain de sésame, il est coupable d'une faute" ( Samantapâsâdika ). On peut noter déjà que l'interdit ne porte pas sur la sodomie en tant que telle mais sur le fait de la subir, et ce, dans le cadre du monastère. C'est là un fait précis qui est envisagé et que l'on doit donc garder en mémoire si l'on veut comprendre que, plus tard, on verra se développer des mœurs homosexuelles, sur le prototype grec, au sein même des monastères, et entre moines et novices ( non entre moines ). L'interdiction formulée par Bouddha n'est donc pas exclusive et ne peut en aucun cas être universalisée. La preuve en est que Kukaï Kôbô Daichi, le créateur du Bouddhisme ésotérique ( ou Shingon ) et sans doute le moine du passé le plus honoré de nos jours encore, a introduit l'homosexualité dans la culture nippone depuis la Chine dés le 9ème siècle ( elle était inconnue jusqu'à là sur l'île du Soleil Levant, nous dit-on ). De son fait, elle est devenue pour longtemps un signe de raffinement intellectuel au Japon, voire même un mode de transmission initiatique privilégié entre maîtres et disciples des Voies secrètes du Bouddhisme et des aspects intérieurs du culte impérial shintô. Toutefois, cette attitude favorable à l'homosexualité entre personnes de goût s'est progressivement perdue au fur et à mesure de la corruption de l'idéal bouddhique. La cupidité et le relâchement intellectuel des moines ont été assimilés à leur absence de conceptions duelles quant à la sexualité. Au mieux, on verra par la suite l'homosexualité comme une sorte de préparation à la vie hétérosexuelle ( on rejoint encore ici l'idéal platonicien ). Au pire, les homosexuels seront poursuivis et châtiés dans des périodes de puritanisme où l'on veut resserrer les rangs face aux critiques des anticléricaux ( notamment dues au statut fiscal très favorable des monastères ). Plus généralement dans le Hinayana, c'est à dire le Bouddhisme du Sud-Est asiatique, homosexualité, onanisme et même le corps lui-même tout entier sont rejetés comme impurs et facteurs de renaissance dans le cycle des existences. On sait maintenant que ce Bouddhisme n'est pas la doctrine originelle de Bouddha et qu'il est hétérodoxe ( malgré les tentatives d'observateurs non qualifiés de l'utiliser comme machine de guerre contre l'Église catholique ou pour justifier leurs vues anti-traditionnelles ). On laissera donc ses prescriptions à ceux qui, incapables de vivre dans le monde dans la Voie du Juste Milieu définie par le Bouddha, préfèrent s'enfermer dans les interdits et la dualité. Sans oublier que selon un adage pastoral lui aussi plus que bi-millénaire : "Qui veut faire l'ange fait la bête". Dans le Mahayana, qui s'est développé à partir du 2ème siècle puis en compagnie du Christianisme nestorien, l'homosexualité n'a pas de statut spécifique. L'idéal est celui du Boddhisattva qui a vaincu l'attachement au "moi" et au "mien" pour se mettre au service de l'Éveil et du bienfait d'autrui. L'homosexualité peut être alors considérée comme un simple moyen. Si elle rapproche de l'Éveil, elle est recommandée. Si elle en éloigne, elle est blâmable. Le Sûtra de l'Estrade est assez clair sur ce point, sans qu'il soit possible d'accuser le Bouddha de laxisme. Après sept ans de méditation ascétique et de jeûne, cela serait assez irrévérencieux ! … Plus généralement, le Mahayana met l'accent sur la passion amoureuse qui, par son caractère exclusif et égocentré, détourne de la compassion universelle pour tous les êtres. Le caractère impermanent et insatisfaisant de l'existence humaine doit normalement conduire à une réflexion sur la nature même des passions. Notre sexualité est-elle au service de l'autre ou un mécanisme névrotique de compensation psychologique destiné à venir au secours d'un "moi" menacé ? La question est posée assez abruptement au laïc. Dans le cadre monastique, l'accent est mis sur les obligations des moines. Une fois que le choix est fait entre vie laïque ou vie consacrée, il vaut mieux plutôt rendre ses vœux de moines que de jouer la carte de l'hypocrisie. On a vu dernièrement en Thaïlande un patriarche du Bouddhisme national ( déguisé en officier de l'armée thaïlandaise pour la circonstance ) être contraint à la démission pour avoir acheté le commerce de prostituées avec les dons des fidèles naïfs ( source : revue bouddhiste Samsara, n°21, 01-03/2001 ).

L' Empereur nippon Shirakawa écrira, désabusé des faux semblants de ces religieux qui rendent détestable la religion, : "Ceux qui cachent leurs pêchés portent le nom de moines, ceux qui évitent d'en commettre celui de Bouddha".

Il est vrai aussi que dans le cadre des pratiques de méditation, toute l'énergie physique et psychique des moines doit être orientée vers l'Éveil. Dés lors, la seule activité sexuelle - et même les pensées - sont autant d'obstacles sur le chemin. Le Sûtra du Filet de Brahma prescrit ainsi une totale chasteté pendant ces périodes. Le Zen, en tant que doctrine du Mahayana, s'appuie sur cette position pour justifier l'interdit, quelle que soit par ailleurs le mode d'expression sexuelle. Tout cela nous mène naturellement au Vajrayana, le stade le plus élaboré du Bouddhisme auquel appartiennent celui du Tibet ( le Lamaïsme ) et le Shingon du Japon. Ici, il convient de distinguer trois états subtils ( internes ) de l'homme en relation avec la doctrine traditionnelle des Trois Mondes ( plus connue sous le nom occidental d'Hermétisme ). L'homme ordinaire est celui qui n'a reçu aucun sacrement. Il est dit anti-solaire ( ou terrestre ). Il est livré sans protection à son karma, c'est à dire aux conséquences des actes commis par lui-même, et ses ancêtres physiques et psychiques ( le pêché dans le cadre biblique ). Le Vajrayana, ne connaissant pas plus de notion de réincarnation que de moi éternel, met l'accent sur les traces que nos actes laissent dans notre anatomie subtile ( les fameux "chakra" ) et leur transmigration sur celle d'êtres à naître après notre propre mort. Dés lors, pourvu que cela soit sans conséquence karmique fâcheuse pour lui ou autrui, l'homme anti-solaire peut bien adopter le comportement sexuel qui lui plaît. Toutefois, il s'expose le plus souvent de plein fouet aux traces karmiques laissées par ses ancêtres, qui le conditionnent négativement ou positivement. Des obstacles peuvent alors se dresser dans sa vie, qui paraissent tout à fait injustes et inexplicables. La pratique sexuelle, dont l'homosexualité, peuvent être ainsi à la source d'un mûrissement karmique qui déclenche toute une série d'événements ( les chaînes de la causalité définies dans l'enseignement des douze causes de l'interdépendance des phénomènes samsâriques - Samyutta Nikaya ).


Dernière édition par le Mer 03 Oct 2007, 19:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeMer 03 Oct 2007, 18:56

Extraits de « Bouddhisme et homosexualité »
De Pascal Treffainguy / Lama Detchen Kunzang Trinley.
http://sangharime.com/viewtopic.php?t=1149
voir aussi
Eléments d'homosexualité au niveau social et exotérique
http://miroir.urobore.net/index.php/L-homosexualite-point-de-vue-esoterique
je précise que je cherchais des infos complémentaires sur "le dharma et la tantra" de Pascal qui m ont conduite à ce texte
http://www.google.be/search?hl=fr&q=dharma+tantra++Pascal+Treffainguy.&btnG=Rechercher&meta=
et que ce texte est posé ici pour information et que je ne prône nullement ,ni ne rejete l homosexualité!
Et que "l interpretation" sur le site Urobore est dans mes archives depuis un moment déjà...et que j essaye de comprendre le point de vue de cet auteur.

:787:
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeVen 07 Nov 2008, 08:24

Michel Cazenave


"La sexualité masculine, c’est toujours du bricolage"


LA SEXUALITE Couple1yy4





Écrivain et producteur à France Culture, il aborde le thème de la sexualité, de la disymétrie sexuelle entre l’homme et la femme.

La femme est naturellement branchée sur l’infini de la jouissance, et c’est en contactant son anima, sa part féminine, que l’homme éprouve ce type de « jouissance autre ». C’est alors qu’il n’a plus peur de la jouissance féminine ni de la femme. Son trajet est particulièrement douloureux et périlleux, entre folie et initiation. Tous les hommes ne vivent pas la même intensité, ni la même difficulté, mais tous ont une période de démembrement qui précède un retournement initiatique. Ce démembrement peut prendre les visages déjà évoqués par Marol, souffrances psychiques ou physiques. Cazenave souligne que dans un couple traditionnel, l’un des deux souvent renonce à lui-même pour n’être plus que le songe éveillé de l’autre. Il invite à un couple qui vive une fusion différentielle, un mariage permanent de deux libertés.





LA SEXUALITE Cazenave Nouvelles Clés : De plus en plus d’hommes, aujourd’hui, vivent des crises d’identité. Michel Cazenave, quelle est votre explication... et votre expérience ?

Michel Cazenave : Les « crises masculines » ont toujours existé, parce qu’elles font partie, je pense, de « l’identité » masculine elle-même. Mais, aujourd’hui, s’y ajoute encore ceci que c’est le rôle social et psychique de l’homme, son rôle traditionnel, du moins comme l’avait bâti notre culture, qui est remis en cause. En clair, les hommes étaient habitués à être détenteurs de la loi et du pouvoir. Maintenant que, peu à peu, les rôles bougent et les femmes occupent leur vraie place, les hommes se sentent déstabilisés. Ils ont perdu leurs repères. Et au fond, c’est tant mieux ! Parce qu’ils sont renvoyés à leur vérité profonde, celle d’un doute fondamental : est-ce que je suis vraiment un homme ?

Vous savez, il suffit d’écouter parler les hommes entre eux pour découvrir très vite que, en dehors du pouvoir, il n’y a qu’une seule chose qui compte pour eux - et c’est le sexe. Pourquoi ? Parce que, de ce sexe, ils ne sont réellement jamais sûrs. Du moins de pouvoir en user. Comme le dit un psychanalyste de mes amis : « La sexualité masculine, c’est toujours du bricolage. » En fait, les hommes vivent toujours dans une terreur inavouée : « Est-ce que je vais pouvoir assurer ? » C’est pour eux une question obsessionnelle. Qui entraîne le fantasme que, s’ils ne peuvent pas « assurer », ils vont décevoir leur partenaire. Or, il est intéressant d’entendre parler les deux sexes à propos de ces fameuses « pannes ». Si elles sont certaines que leur amant les aime, les femmes n’y attachent généralement pas beaucoup d’importance. « La prochaine fois, chéri... », diront-elles, et elles le pensent vraiment. Alors que l’homme en fait une tragédie - et est intimement persuadé que la femme lui ment quand elle lui assure que ce n’est pas très important... Ne vaut-il pas mieux, franchement, que les hommes prennent conscience de ce qu’ils sont véritablement, plutôt que de compenser du côté d’une suffisance totalement factice ?




N. C. : Dans le domaine de sa sexualité, qu’est ce qui donne le vertige à l’homme ?

M. C. : Même si elle n’en a aucune envie, une femme peut toujours faire l’amour. Allez demander cela à un homme ! Ça lui est physiologiquement impossible. D’où une double peur chez lui : qu’est-ce que sent vraiment ma partenaire - y prend-elle du plaisir ? N’est-elle pas en train de feindre ? Et cette peur fondamentale qui se compense dans le fantasme de la prouesse amoureuse, cette affirmation bien connue des hommes : « Moi, je peux toujours » - et autant de fois qu’on veut ! - qui correspond précisément à ce doute incessant : « Est-ce que je vais pouvoir ? »

En outre, il faut tenir compte de ce que tous les humains s’inscrivent dans une filiation qui les constitue pour partie. Or, il y a là un problème pour les hommes dans leur processus d’identification. Le vieil adage des Romains déclarait : « De la mère, on est toujours sûr, du père on ne l’est pas. » En tant que fils, nous acceptons notre père - et, en tant que père, nous acceptons nos enfants parce qu’il y a une femme pour nous affirmer qu’ils le sont bien. Au fond, du point de vue psychique, la filiation masculine n’est jamais assurée. Le seul pôle stable et certain est celui de la mère, c’est celui de la femme.

Les Romains auxquels je faisais allusion avaient réglé ce problème en posant que ce n’était pas le « génétique » qui entrait en ligne de compte, mais le pouvoir de la Loi. Réaction typiquement masculine ! En d’autres termes, à partir du moment où un enfant naissait dans le cadre contractuel du mariage, il était forcément le fils du père légal. Même si, de façon notoire, on savait bien le contraire... Aussi, de manière inconsciente, y a-t-il toujours chez un homme cette question angoissante : « Suis-je vraiment de ma lignée ? Suis-je le fils de mon père - ou d’un inconnu ? Suis-je le père de mes enfants ? » Enfin, un dernier point, où Lacan vient à mon aide. Reprenant le modèle freudien, qui est parfaitement exact en ce domaine, Lacan fait bien ressortir en effet que la jouissance de l’homme se structure en tant que telle selon l’ordre de la castration. Cette jouissance est soumise à des limites qui lui permettent d’exister. Alors que la jouissance des femmes (et ici, Lacan se sépare assez radicalement de Freud), c’est de la « jouissance autre », hors castration, branchée sur un infini où n’intervient pas la coupure. En fin de compte, Lacan l’a dit assez clairement : le véritable sujet du désir des femmes, c’est Dieu. Nous nous trouvons ici devant l’une des explications les plus profondes de cette autre terreur masculine qui traverse apparemapparemment toute l’histoire de l’humanité : la terreur de la sexualité féminine. Bien au-delà de toute histoire personnelle, l’homme sait instinctivement que quelque chose, dans le sexe des femmes, le dépasse de toutes parts. D’où cette nouvelle question qui surgit : « Devant une telle puissance, est-ce que je ne vais pas disparaître ? Est-ce que je ne pas être détruit ? Vais-je pouvoir résister au contact de l’in-fini ? »




N. C. : L’homme est-il condamné à ce sentiment de limitation ? Comment peut-il, lui aussi, rejoindre l’infini ?

M. C. : Bien entendu, l’homme peut avoir accès, lui aussi, à cette « jouissance autre », au-delà de la castration symbolique. Comme le disait encore Lacan : « Il arrive même que des hommes soient aussi bien que les femmes... » Mais il faut alors que l’homme ait reconnu et assumé sa part féminine. Parce que c’est installé dans cette part féminine (ce que, comme jungien, j’appellerais quant à moi son anima), et seulement dans cette position, que la « jouissance autre » lui est possible. D’ailleurs, on s’aperçoit que, lorsqu’ils reconnaissent cette anima, les hommes, d’une façon apparemment paradoxale, voient disparaître leur peur de la sexualité féminine. Je dis « apparemment », car il y a là en fait une profonde logique en jeu : dans la position féminine, et dans la parenté de genre qui est ainsi annoncé, l’homme comprend, désire, aime - et éprouve cette fameuse « jouissance autre ». Mais il est vrai que, pour habiter cette position d’une manière harmonieuse et féconde, il faut avoir fait l’expérience toute intime d’un long et difficile processus psychique - dans ces lieux où la psyché et l’esprit se rencontrent et s’unissent.




N. C. : En quoi consiste ce processus ?

M. C. : Pour un homme, je pense que, au plus profond, la reconnaissance du féminin passe par l’acceptation de ce que Freud appelle le maternel originaire. Mais que je différencierai quant à moi entre le « maternel premier », celui de ma propre mère dans mon archéologie psychique, et « l’idée », l’« archétype » de la Mère, cette matrice structurelle de l’inconscient qui nous met en relation avec toute sa charge numineuse. Ce que Goethe, dans le second Faust, appelle le « Royaume des Mères ». Or, pour Freud - Henri Vermorel, par exemple, l’a bien montré dans son essai sur la correspondance de Freud et de Romain Rolland à propos du sentiment océanique -, la structuration de l’homme passe par un refoulement, quasiment une forclusion, de ce maternel originaire. Ce que Vermorel dénomme un « refoulement originaire ». Or, il me semble - non, je suis certain - que pour découvrir cette part féminine qui le constitue aussi, l’homme doit précisément se reconnecter avec le maternel originaire. Au-delà même de son histoire : c’est-à-dire accueillir et se laisser féconder par l’idée même de la Mère. Au point où il pourra établir la différence, que ne font ni Freud ni Lacan, entre le fantasme qu’il a de sa mère biologique et ce que j’oserai appeler ici la Mère divine. C’est-à-dire dépasser cette norme que l’on trouve dans la psychanalyse classique (et qui nous renseigne largement sur nos terreurs primitives), lorsqu’on voit donner, à la Mère primordiale le nom de das Ding - ou, comme le reprend Lacan, « la Chose », avec un C majuscule, s’il vous plaît ! C’est dans cette différenciation de l’archaïque et de l’archétype - c’est-à-dire en découvrant et en éprouvant que sa propre mère, au total, était une femme comme les autres qui a généralement fait du mieux (ou du moins mal) qu’elle pouvait, et que la Mère divine relève d’un régime numineux -, que l’homme se fraie un chemin vers son propre féminin : un féminin qui n’est pas de l’ordre du fantasme, mais de la structure. Pour en arriver là, néanmoins, il faut bien passer par une expérience intérieure qui s’apparente de très près à l’OEuvre au noir des alchimistes. Il faut accepter, il faut traverser des phases de régressions profondes qui nous ramènent à ce noeud de l’archaïque/archétypique (d’ailleurs, comment le dénouer autrement ?), il faut vivre un morcellement de soi dans sa personnalité constitutive, il faut bien finir par s’affronter au pouvoir de la mort...




N. C. : Quels sont les symptômes de cette crise ?

M. C. : Les manifestations en sont limpides : ce sont des épisodes clairement mélancoliques où les risques psychotiques ne sont jamais très loin. Je me souviens par exemple, quand j’ai passé ces étapes, de rêves épouvantables qui m’ont torturé jusqu’au plus noir de mon âme. Ainsi, je « voyais » ma mère sous la forme d’un vampire qui suçait tout mon sang et me laissait comme un « cadavre vivant »... Je me souviens que ces rêves - qui me hantaient ensuite tout le jour, qui me collaient à la peau comme une tunique de Nessus - ont plusieurs fois failli me submerger, me « faire perdre la tête ». Ils libéraient à l’évidence une énergie quasiment atomique, qui menaçait de me détruire à chaque instant.

C’est pourtant là, justement, dans cette mort traversée, que j’ai appris la différence entre l’image la plus archaïque que je pouvais nourrir de ma mère et le visage de terreur de la Déesse-Mère, la Kali sanguinaire : c’est bien ce dont j’ai fait l’expérience - mais cette expérience était nécessaire pour découvrir, à la sortie, Kali la douce et bienfaisante...

Il faut bien avouer d’autre part que ce processus psychique était certainement rendu encore plus insupportable par les valeurs qui étaient alors socialement dominantes : l’affirmation de la virilité, la supériorité intrinsèque du masculin, etc. De fait, il me fallait renoncer non seulement à ce que je croyais être, mais aussi à la façon dont j’avais été constitué par le regard que portaient « les autres » sur moi. À l’époque de cette traversée, et étant donné les repères dont je disposais, combien de fois ai-je littéralement cru que je devenais fou ! Et le croire, dans ces circonstances, c’est déjà le devenir un peu... Je perdais le sommeil, je ne mangeais plus, je ne supportais aucune lumière, aucun son - et puis, c’étaient soudain des « illuminations » sauvages, des éclatements d’une telle lumière que j’en restais pantelant, la tête vide, le corps inexistant... S’y ajoutait encore cette angoisse terrible de devenir sexuellement impuissant. La castration par la Mère (celle des galles de Cybèle !), c’est autrement impressionnant que la castration oedipienne ! Parce qu’elle plonge bien plus profond... mais qu’elle seule peut créer les conditions d’apparition de notre féminin intérieur. Jusqu’au jour où on prend enfin conscience qu’on en est en fin de compte le grand bénéficiaire : paradoxalement, là aussi, c’est au fur et à mesure de cette castration que vous devenez certain de votre nature masculine. Plus aucun doute n’est possible !
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeVen 07 Nov 2008, 08:28

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N. C. : Vous en êtes-vous sorti seul ou avec l’aide d’un analyste ?

M. C. : Je m’en suis sorti seul - enfin presque seul, c’està- dire avec l’aide d’un généraliste intelligent qui me prescrivait le minimum nécessaire de psychotropes pour que je sois capable de tenir, mais précisément le minimum, de sorte que les symptômes ne disparaissent pas, que les rêves continuent, que je puisse travailler avec moi-même et affronter la situation. Et c’est là que - par hasard ? - a eu lieu ma rencontre avec l’oeuvre de Jung - qui m’a sauvé. À l’époque, comme tout étudiant français, je ne connaissais que Freud, et rien ne me semblait coller. Ou tout au moins, à partir d’un certain point, au-delà d’une certaine limite. La « Déesse-Mère » qui faisait son apparition, m’était incompréhensible - à moins de renoncer à tout un pan de mon expérience ! Et puis, un jour, dans une librairie universitaire, je suis tombé sur Les Métamorphoses de l’âme et ses symboles de Jung - où, à partir du cas d’une schizophrène que lui avait soumis Flournoy, il explore précisément l’archétype de la Mère au-delà de l’archaïque ; il explique la nécessité de l’inceste symbolique, celle du sacrifice de soi-même, il parle de la « castration maternelle » à propos d’Attis et Adonis, il décrit l’affrontement à la Mère archétype, où se joue le processus de séparation, de conquête de l’autonomie psychique. Je me rappelle que ce texte, je l’ai lu des heures et des heures : j’avais l’impression comme physique qu’un voile se déchirait, il y avait là un effet de vérité absolument bouleversant. Tout à coup, la lumière se faisait, je commençais à comprendre (même s’il m’a fallu des mois pour intégrer cette compréhension). Oui, on peut dire que Jung m’a sauvé. D’où mon indéfectible fidélité...





N. C. : Mais comment cette crise s’est-elle déclenchée ? Y a-t-il eu un déclic extérieur ?

M. C. : Précisément, par rapport à tout ce que nous venons de voir, c’est la relation avec la jeune fille dont j’étais amoureux (j’avais vingt ans à l’époque) qui a créé une brèche en moi. À l’évidence, j’avais projeté toute mon anima sur elle. Et puis j’ai dû prendre conscience qu’elle existait tout à fait indépendamment de mon idéal projeté, et je ne l’ai pas supporté. Comme je n’ai pas supporté que, dans ce rapport amoureux, je perde ma position de petit mâle dominant - comme je n’ai pas supporté non plus, et tout allait ensemble, que je doive reconnaître qu’il y avait un fort féminin en moi. Alors, quand on ajoute le problème de la différenciation maternelle que je n’avais pas accomplie, et à laquelle m’ont forcément renvoyé tous les problèmes que j’évoque, vous voyez à quoi je me trouvais soudain confronté ! Cela faisait tout de même beaucoup pour un jeune homme non averti... Alors, cela s’est provisoirement terminé par une rupture - qui a été l’élément déclencheur de la crise : d’une part, j’étais renvoyé à moimême tel que j’étais, mais aussi tel que je devais devenir, et, d’autre part, je devais prendre conscience que cette jeune fille, je l’aimais authentiquement mais ne pouvais la retrouver qu’en m’étant profondément transformé. Ce qui a représenté quelque deux ou trois ans de phase mélancolique - et, le temps que tout soit « réglé », environ six ans au total. Vous voyez, les choses sont compliquées et difficiles. Mais c’était sans doute le prix pour renoncer à la projection, pour découvrir mon féminin, pour découvrir la vraie féminité de ma compagne - et pour faire entrer en dialogue ce féminin et cette féminité.




N. C. : Comment se passe cette projection ?

M. C. : Je crois que les choses sont les mêmes pour à peu près tous les hommes. Au départ, nous sommes généralement attirés par l’aspect physique d’une femme qui correspond justement à la figure de notre anima.

D’ailleurs, je n’y vois aucune objection : la beauté, de toute façon, me semble métaphysique par excellence, et ce sens de la beauté (mais passé des « yeux de chair » à ceux du coeur), est certainement l’une des choses qui demeurent le plus fort au sortir de la métamorphose intérieure. Mais pour ouvrir ainsi les « yeux du coeur », encore fautil faire l’expérience que le désir se nourrit de moins en moins de la projection, qu’il révèle peu à peu son essence dans un manque ontologique : la femme réelle, celle que je ne rêve plus, me reste toujours un mystère... Beaucoup d’hommes - je dirais même la très grande majorité - ne supportent pas ces découvertes. Ils préfèrent encore leurs illusions - et ils quittent leur compagne du moment pour une autre avec qui, le plus souvent, ils vont décrire les mêmes scénarios, ou bien ils se résignent et vivent une « union de raison » - et, franchement, je ne connais rien de plus triste ! Mais c’est bien là aussi toute la difficulté de former un vrai couple : accepter que l’on est réellement deux. La différenciation s’opère dans la mesure où la fusion se défait. La fusion à l’archétype, ou cette fusion illusoire où nous pensons n’être plus qu’un - ce qui signifie ordinairement que l’un des deux s’est renoncé pour n’être plus que le songe éveillé de l’autre.
N. C. : Faut-il définitivement se détacher de la fusion ?

M. C. : Bien entendu, il faut s’entendre sur les mots. Ce à quoi il faut renoncer, c’est à une fusion archaïque et primaire. Pourtant, et nous trouvons là aussi un paradoxe, on finit par s’apercevoir (et par vivre) que cette différenciation nécessaire introduit à un tout autre type de fusion. Ce que j’appellerais quant à moi une « fusion différentielle ». Autrement dit, chacun vit à la fois dans son autonomie et dans l’unité profonde du couple ainsi formé. Nous sommes deux, et être deux nous permet l’expérience d’une unité qui se forme, qui nous soustend et nous porte.


C’est un processus dialectique où chacun des termes renvoie sans cesse à l’autre, se nourrit et se conforte de l’autre, et dans lequel, à partir d’un certain moment, on peut vraiment affirmer, sans qu’il y ait là des contradictions : nous sommes « un-deux » à la fois. Mais tout ce « travail » est précisément un travail qui se fait sans relâche à deux...




N. C. : C’est une noce permanente !

M. C. : Oui... Nous ne cessons de nous remarier !




N. C. : Une question à laquelle les hommes n’aiment pas répondre habituellement : est-ce que les hommes alimentent leur désir à la misogynie ?

M. C. : Pour presque tous les hommes, bien sûr ! Dans la mesure toutefois où on peut parler d’un désir - qui me paraît en l’espèce parfaitement inauthentique. Et vous avez raison, les hommes ont horreur d’en parler - parce que cela les forcerait à se regarder comme ils sont. Nous l’avons déjà dit, la règle régulatrice de la sexualité masculine, c’est la loi de castration.

Ce qui fait que l’homme est un objet dé-fini, et qu’on peut parler de « l’homme » en général.

Et c’est cette position même, tant que l’homme n’a pas découvert puis assumé sa part féminine, qui produit cette irréconciliable peur de la sexualité féminine que nous avons évoquée. Cette passion de l’in-fini qui s’y révèle, et qui fait horreur, Lacan a totalement raison sur ce point, « la femme » n’existe pas, mais chaque femme singulière (« une à une », écrit-il), où réside le mystère de ce que je considère quant à moi comme l’infini du divin. Pour surmonter cette panique, l’homme n’a jamais trouvé qu’une parade : les femmes dans leur essence, ne jamais se confronter à leur singularité et, en dernière analyse, tenter de les réduire en en faisant des objets de plaisir. Vieux rêve de l’appropriation : « Elle est à moi » - ce qui signifie : « C’est mon esclave, soumise à mon plaisir. » Mais ce plaisir est-il un vrai plaisir - ou le plaisir n’est-il pas là, en l’occurrence, pour empêcher le trauma de la jouissance ?

En réalité, les hommes, le plus souvent, ne font pas l’amour avec une femme, quelle qu’elle soit. Comme ils le disent eux-même, ils la possèdent (ou soyons réalistes : ils tentent de se donner l’illusion de la posséder) - ils la ravalent au rang d’un objet supposé consentant, ou supposé désirant consentir, ou, mieux encore, ce qui correspond à l’un de leurs profonds fantasmes, à un objet qu’on viole en lui imposant de force sa loi brute.




N. C. : Pourquoi les hommes n’aiment-ils pas en parler ?

M. C. : Cela me semble évident. Tout l’édifice tient en bonne partie sur la complicité des hommes entre eux pour faire « comme si » les choses étaient bien ce qu’ils prétendent. Alors, en parler réellement - et donc se mettre en question - les amènerait nécessairement à admettre que leur sexualité est de l’ordre d’un bricolage sans cesse recommencé ; cela les forcerait à regarder en face cette terreur primitive, viscérale, qu’ils ont de la sexualité féminine. Autrement dit, ce qui est en jeu, c’est leur feinte puissance sexuelle et, par derrière, la question de leur impuissance. On comprend que dans ces conditions règne un déni général, et une complicité tacite à se réassurer sans cesse les uns les autres.




N. C. : Quels ont été vos modèles masculins ?

M. C. : Dans le domaine dont nous parlons, je peux dire aucun. Des modèles imaginaires, oui, mais je ne pourrais citer personne que j’aie vraiment rencontré... De fait, comme tous les hommes de ma génération, j’ai été élevé selon le modèle social qui était alors dominant, celui du masculin qui était la pierre de touche. Or, tout mon problème, à moi qui étais ce que Pierre Solié appelle un « fils amant », un fils de la Mère, un fervent de la Déesse, c’était précisément de me sortir de ce modèle. Alors, mon « exemple », j’ai bien dû le chercher ailleurs - en particulier du côté de la littérature. C’est ainsi que, absolument sans savoir pourquoi, j’ai été subjugué par l’histoire de Tristan et Iseut. Et je peux dire que, tout au long de ma vie, c’est la figure de Tristan qui m’aura servi de référent. Même s’il m’a fallu longtemps, et plusieurs livres à ce sujet, pour finir par comprendre pourquoi cette histoire m’avait si profondément marqué... Mais au fond, c’était normal. Parce que, si vous regardez un peu sérieusement le mythe, vous avez vite fait de vous apercevoir que le personnage pivot en est celui d’Iseut, la figure du féminin solaire, et que Tristan n’est certainement pas le grand chevalier que l’on croit d’habitude : ou plutôt, dès qu’il connaît Iseut, il abandonne son statut de chevalier invincible pour devenir un grand mélancolique. L’amour (l’amour du coeur, celui de l’être, mais aussi celui de la chair et du sexe) emporte tout avec lui, et il n’est pas sans signification que, dans l’un des plus beaux épisodes de la légende, alors que Tristan retourne vers Iseut - parce qu’il ne peut pas vivre loin de la femme qu’il aime, séparé de ce féminin qui est devenu son Orient -, il dit la Vérité alors qu’il est déguisé en fou. La folie d’une certaine verité, c’est la sagesse de l’amour, du féminin, de la femme.




N. C. : Peut-on toujours faire confiance à son inconscient ?

M. C. : L’inconscient, je dirais presque par définition, ne cesse de nous étonner. Apparemment, il est hors de l’espace et du temps - même s’il se manifeste dedans - et il a souvent l’air de savoir à l’avance tout ce qui doit nous arriver. À moins que ce ne soit lui qui le décide ? Mais cela ne veut dire en aucun cas que je lui accorderais une confiance sans réserve. Dans ce genre d’épreuves dont nous parlons, dans beaucoup d’autres encore, quand on marche comme sur un fil de rasoir entre des accès psychotiques et ce que Jung appelle l’individuation, il arrive en effet que le Maître intérieur se révèle et nous guide exactement là où il le faut - mais combien de cas connaissons- nous où il est absent, silencieux, et où le sujet dérive peu à peu dans l’aliénation à soi-même sans que rien ne vienne l’en empêcher ! Le daïmon, cette « voix du dedans » au sens socratique dans les faits, et d’après tout ce que j’ai pu observer en moi ou autour de moi, fait ce qu’il entend, et vous n’êtes jamais sûr de pouvoir compter sur lui.

http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=291
et
https://antahkarana.forumactif.com/vous-avez-aime-f10/les-sites-forums-blogs-que-j-aime-t48-30.htm#13018
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeJeu 04 Déc 2008, 12:17

Voilà un texte sur le tantra que j'ai trouvé intéressant...
LA SEXUALITE 321670

http://www.meditationfrance.com/tantra/quoi.htm


Qu'est-ce que le tantra ?
par Sudheer Roche


Psychologue clinicien, il a animé pendant plusieurs années des groupes au centre de méditation à Pune, dans la présence et l'inspiration d'Osho. Il conduit, aujourd'hui des groupes d'initiation et de formation au Tantra.

Dans notre culture occidentale, Freud et Reich en mettant en avant la sexualité ont préparé le terrain pour un renouveau du Tantra. L'Occident a redécouvert le rôle central de la sexualité dans le développement et le fonctionnement de l'être humain ; sans pouvoir toutefois le relier à sa quête de la vérité. On trouve d'un côté les mouvements de libération sexuelle, les recherches de la sexologie ou de la psychothérapie et de l'autre des enseignements spirituels qui ignorent la sexualité.

Les chercheurs occidentaux voulant relier le sexe et la recherche d'une ouverture de la conscience se sont tournés vers l'Orient. L'ashram d'Osho, à Poona (en Inde) a été l'un de ces lieux où s'est crée une synthèse entre la psychothérapie occidentale et les méthodes traditionnelles de méditation.

RELIER LE COEUR AU SEXE

Parmi les groupes de développement personnel proposés, les groupes de Tantra abordent la sexualité ; on y associe techniques de psychothérapie classiques et pratiques traditionnelles.

Ces groupes préparent au Tantra : pour se libérer des peurs, de la culpabilité, des conditionnements concernant la sexualité ; pour retrouver la spontanéité et l'innocence de l'enfant par rapport au sexe ; pour apprendre à s'abandonner au flot naturel de l'énergie sexuelle ; la laisser circuler dans les différents centres subtils ; s'imprégner de l'esprit du Tantra ; relier le cœur au sexe et ouvrir la conscience à d'autres dimensions...
Ces groupes, de qualité par ailleurs inégale, ne sont pas l'endroit où se vit réellement le Tantra ; le Tantra véritable se développe dans l'intimité d'un couple. Il suppose que les partenaires s'engagent à rencontrer-en eux-mêmes ce qui va émerger de la relation.

L'ESPRIT DU TANTRA

Tout d'abord, le Tantra n'est pas normatif ; il ne dit pas vous devez faire ceci et pas cela ; il n'évalue pas en terme de bien ou de mal. Il dit : soyez avec ce qui se passe ; ajoutez simplement une qualité : la conscience. Ne chercher pas à changer mais à connaître ; c'est la conscience qui transforme, pas la volonté ; celle ci étant toujours au service des conditionnements reçus.

" Si vous amenez la lumière de l'intelligence(au sens de conscience) dans votre sexualité, cette lumière va la transformer. Ce ne sera plus de la sexualité mais quelque chose totalement différent ; si différent que vous n'avez pas de mot pour cela. En Orient on utilise le mot " Tantra ". En Occident, il n'y a pas de mot. Quand le sexe et l'intelligence se rejoignent, quand ils sont liés l'un à l'autre, ils créent une énergie totalement nouvelle ; cette énergie on l'appelle Tantra ". Osho

Deuxième point : le Tantra ne s'apprend pas avec des techniques mais en s'imprégnant d'un état d'esprit ; le but n'est pas de pouvoir contrôler l'énergie mais d'être capable de s'y abandonner.

"Si vous êtes trop centré sur les techniques, vous passez à côté du mystère du Tantra. Un Tantra fondé sur des techniques est un pseudo-tantra. Quand il y a technique, il y a ego et contrôle. Vous êtes alors dans l'état de faire ; il y a donc celui qui fait ; c'est là le problème. Le tantra est un état de non-faire ; ça ne peut pas être technique". Osho

L'AMOUR TANTRIQUE

Il n'y a pas de position privilégiée ; lorsque les partenaires se laissent guider par l'énergie leurs corps prennent naturellement les positions qui conviennent.
La femme ne doit pourtant pas être au dessous de l'homme ; elle doit être au dessus : elle peut ainsi exprimer tous ces élans…et l'homme peut relaxer ; cela lui évitera d'arriver à l'orgasme trop vite sans laisser le temps à la femme plus lente d'atteindre le sien.

De nombreuses femmes n'atteignent pas l'orgasme , simplement parce que l'homme va trop vite. Il ne leur donne pas la possibilité de découvrir leurs capacité d'avoir de multiples orgasmes. De tous temps l'homme a eu peur de cette capacité et à chercher à la contrôler.
Le tantra privilégie le début de l'acte sexuel :le but n'est pas d'arriver vite à la conclusion mais de relaxer dans l'union. Ceci conduit vers une autre forme d'orgasme.

"Le tantra vous introduit dans une dimension de relaxation plus profonde. Les partenaires en se fondant l'un dans l'autre se donnent de l'énergie vitale. Ils forment un cercle ; leurs énergies se donnent vie et se renouvellent. Il n'y a pas de perte ; l'énergie s'accroît au contact du sexe opposé ; chaque cellule est stimulée et excitée.
Si vous pouvez vous fondre dans cette excitation sans la mener à son terme et rester dans la chaleur initialesans vous enflammer davantage, vos deux chaleurs vos se rencontrer et vous pourrez prolonger l'acte très longtemps. Sans éjaculation, sans perte d'énergie, dans ce qui devient une méditation, vous trouvez votre unité. Dans cette expérience, votre personnalité éparpillée est réunifiée". Osho


LA BELLE DORT ET L'HOMME VIENT D'UN BAISER LA REVEILLER.

Si les partenaires se rencontrent dans la relaxation, les polarités masculines et féminines vont s'unir et créer naturellement ce cercle d'énergie. Les polarisés bio-électriques chez l'homme et chez la femme sont inversés et complémentaires.
Au niveau du sexe la polarité chez l'homme est positive : l'énergie est active et éveillée ; l'homme est toujours prêt à faire l'amour. Chez la femme elle est passive, endormie ; elle a besoin d'être stimulée.

La belle dort et l'homme vient d'un baiser la réveiller.
Au niveau du cœur la polarité est postive chez la femme, elle est toujours prête à aimer ; elle est négative chez l'homme ; sa capacité d'aimer reste à révéler.
La femme peut voir le prince caché dans le crapaud…
Cette différence est manifeste dans les reproches que l'homme et la femme s'adressent l'un à l'autre :
Les femmes reprochent aux hommes de ne penser qu'au sexe et les hommes reprochent aux femmes de n'être sensible qu'à la romance.
En fait chacun détient une partie du puzzle ; chacun a un rôle d'initiation à jouer : L'homme révèle à la femme le plaisir, elle lui fait découvrir l'amour.

Dans l'union, les énergies de l'homme et de la femme se régénèrent mutuellement. Il se crée un cercle d'énergie entre les deux partenaires : l'énergie émise par le sexe de l'homme pénètre la femme d'où elle va remonter et donner force et expansion à l'énergie de son cœur ; de là elle passe dans le cœur de l'homme d'où elle va descendre et rejoindre l'énergie brute de son sexe, lui apportant une douceur qu'il n'avait pas auparavant.

Dans cette alchimie les énergies du cœur et du sexe ne fonctionnent plus de façon séparées ; elles s'unissent et s'intègrent créant une unité nouvelle, enrichie des qualités des deux.
Pour que cette transformation s'opère, il est nécessaire que la femme ne juge pas et ne refuse pas l'énergie de la bête en l'homme ; et que l'homme accepte de se fondre dans l'amour de la femme, laissant de côté sa plus grande peur, celle d'être possédé par elle.

"Pendant l'orgasme, les amants se fondent l'un dans l'autre ; la femme n'est plus une femme, l'homme n'est plus un homme. Ils ne sont qu'un cercle de yin et de yang, se rencontrant l'un l'autre, se fondant l'un dans l'autre. Ils ont oublié leurs identités. C'est la beauté de l'amour. On appelle Mudra cet état de profonde union cosmique. Et l'état final de l'orgasme, avec le tout, on l'appelle Mahamudra, le grand orgasme.
L'orgasme est la vibration des deux en un. Quand cela se passe non pas seulement avec une personne mais avec l'existence toute entière, on l'appelle Mahamudra, le grand orgasme". Osho
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeVen 05 Déc 2008, 12:58

Je rejoins l'essence de ce qui est exprimé ici, à propos du rôle sacré joué par une sexualité vécue en conscience.
je me permets de joindre l'extrait suivant, rejoignant ce point de vue, avec une approche réaliste et sans concession:


La légende Inca raconte pour sa part que lors de l’invasion des Conquistadors, des prêtres avaient reçu l’ordre de transporter leur peuple dans les régions les plus élevées de la 4è densité.

Mais avant de partir Waynacapak Inka ou Huayna Capac, le dernier grand dirigeant de ce peuple mythique, offrit cette dernière prophétie à l’humanité:

« la nuit cosmique est tombée sur notre civilisation et durera 500 ans. Durant toutes ces années, le Roi des ténèbres gouvernera. Puis le Roi de la Lumière ouvrira à nouveau les portes des dimensions supérieures, suscitant le grand réveil de la conscience humaine.

Ce temps sera nommé l’âge de la Résurrection des Morts, non pas des morts physiques, mais des morts spirituels. Lorsque le Condor du Sud et l’Aigle du Nord voleront ensemble, la Terre s’éveillera.
Les Aigles du Nord ne peuvent se libérer sans l’aide des Condors du Sud.

L’esprit de la Pachamama ranimera la conscience de ses enfants par milliers.
Telle est la Résurrection des Morts ».


Le moment est venu.

Avant de disparaître ils confièrent certains objet d’une précieuse valeur spirituelle aux grands prêtres et prêtresses demeurés dans la 3è dimension, retransmis ensuite de génération en génération. Notamment des crânes de cristal moins célèbres que ceux retrouvés au Mexique et datant de la troisième race solaire.
L’ère appelée par les Aztèques le 3è soleil ou la Lémurie.

Selon les Consciences Féminines de Procyon, l’humanité terrestre aurait effectivement déjà traversé 5 Grandes Epoques d’évolution :

L’Epoque Polaire : 1er Soleil.
L’Epoque Hyperborréenne : 2è soleil
L’Epoque Lémurienne : 3è soleil
L’Epoque Atlantidéenne : 4è soleil
L’époque Homo Sapienne : 5è soleil. (notre ère).

Nous traversons donc actuellement la 5è Epoque, à l’aube de la 6è. Les crânes renferment globalement des informations uniques concernant les mystères de la mort, de la renaissance du Mariage Alchimique de l’eau et du feu à travers l’Amour.

Les instructions protégées à l’intérieur enseigneraient comment passer de l’Homme ordinaire au Suprahumain.

Les étapes susceptibles de réactiver notre véhicule de diamant et permettant d’accéder au statut de Suprahumain peuvent s’effectuer individuellement, mais plus rapidement encore par le biais de la sexualité sacrée.
Une sexualité expérimentée entre deux être partageant au préalable un amour fraternel intègre, respectueux, libre et équitable. Deux être cultivant l’amour pour seule condition.

Alors cette communion, cette symbiose de cœur peut s’exprimer naturellement dans le cadre de l’intimité physique, seulement toutefois après un travail personnel et conjoint considérable de libération des attentes, des projections, des manipulations, des manques, comme des jeux de rôles et d’adversité propre à l’égo.

Par conséquent, cette rencontre charnelle ne se vit vraiment qu’au moment où la première étape s’intègre, s’ancre pleinement, de concert dans le 4è chakra des deux partenaires.
Ce don réciproque d’amour se diffuse ensuite depuis leurs cœurs unifiés pour se propager à la fois dans l’ensemble des cellules de leur organisme, dans leur ADN et dans les deux hémisphères cérébraux.

La Conscience de l’Intelligence du cœur et de la Vie s’éveille progressivement à l’unisson pendant que la
Conscience de la Survie s’estompe peu à peu.

Le réveil des corps de diamant du Type comme du Prototype de Vie constitue dès lors une phase de transition fondamentale, puisqu’elle suscite la réactivation de la Cellule de Vie Primordiale en chaque être, de la renaissance du Christ ou plus exactement de la mobilisation de l’Energie Christique dans le cœur humain.

Telle est la signification véritable de la « seconde venue du Christ ».

Les connaissances protégées aussi bien dans les crânes Incas que Mayas, encouragent tout d’abord l’être humain à se libérer de ses propres croyances, aveuglements, conditionnements et attachements.
Une « mort » de l’égo, ou plutôt une assimilation
indispensable de sa fonction comme de son expérience, doit avoir lieu avant d’envisager de traverser l’étape de la fin de la relation conditionnelle et sexuelle traditionnelle ; soit dans ce cas une mort affective.

L’Homme, s’il en a le courage, se délivre ainsi de l’enchaînement de la croix matérielle et du carré.
Il passe de la « crucifixion » ayant pour centre le 1er chakra, à la « résurrection », à la stabilité de la croix du cœur ayant pour centre le 4è chakra.
L’énergie mobilisée lors de l’exploration consciente individuelle, lors du dépassement des limites et des attachements propres à la réalité 3D, manifeste éventuellement une rencontre magnétique : celle du double cosmique.

Toutefois, trop d’individus dans le milieu new-Age aspirant
à un tel partage, s’imaginent naïvement à chaque nouvelle relation, avoir rencontréce double, sans admettre en toute humilité ne pas avoir encore abordé ou transcender la mort de l’égo comme son flot d’illusions !

Extrait de: "INTEGRATION" - de Karen Le Drian
.
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeVen 05 Déc 2008, 14:27

Bonjour ...

Rien à rajouter, rien à dire d'autre...

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs qui pensent que la fusion se fait "en s'envoyant en l'air" en récitant un sutra, un mantra ou autre, c'est être loin de la Vérité et ne faire qu'amplifier la descente d' énergie dans la region concernée en renforçant la densité..
Or il est nécessaire de "monter" cette énergie au plus haut pour que la fusion du bas et du haut se fasse...
Pour le "reste", qu'on recite , qu'on chante ou encore autrement...ben... se taire c'est aussi bien ... ça évite de déranger l'autre....:a9:
Tout est parfait...
Amicalement
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 08 Déc 2008, 11:04

Ca ressemblerait à ça ?

LA SEXUALITE Ouleurs
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 08 Déc 2008, 11:56

Bonour ,
Oui et non, :a9: c'est une approche...

L' Énergie Sexuelle Sacrée est un "Acte" où les divinités en chacun se "mélangent énergétiquement" en passant par le support qu'est le corps . Dieu aime Dieu à travers l'autre.
La sexualité, sa dépendance et tout son cortège se transforme alors en Sexualité Sacrée où le dieu en l'homme aime la déesse en la femme. Cela devient alors une Énergie de Vie, de Création ... L' âme est "immergée" dans la joie d' être enfin ce qu'elle EST.
Pour cela, oui, il est souhaitable que deux FJ soient unies sinon ça risque de "brûler" les centres énergétiques.
Dans ce cas là, les FJ n'envoient pas de projection sur ceci ou cela, ni sur un tel ou une telle... Ils l'offrent à la Création toute entière et à toutes les "âmes" qui en font la demande, consciemment ou inconsciemment. Ça n'a plus rien de personnel ni de "récupéré" dans la volonté de la personnalité ou de "manipulateur".
Il n'est pas aisé de traduire avec des mots un "état" divin en soi et partagé avec sa "moitié"... Pourvu que l'un des deux en soit conscient dans l'entièreté de deux êtres en "fusion"...
Pour l'image, nous pourrions "voir" un éclair venu du haut en bas et passer dans le canal "kundalini" des deux êtres unis en va et vient commun et continu. Cela n'est possible qu'entre un homme et une femme.
Je rejoint Sphinx à ce sujet: Un couple "divin" est composé obligatoirement d'un homme et d'une femme.
C'est ainsi, C'est la LOI Universelle.
La Plénitude est la résultante intérieure de l'état vécu entre 2 FJ qui vivent alors 2 plenitudes ensembles ou une seule si "l' autre" n'est pas encore conscient(e) de ce qui est.

Ça ne remet nullement en question l' amour entre deux êtres manifestant leur "union" par la sexualité issue d'un amour par deux coeurs sincères.Ça débouche sur le "bonheur" mais celui ci reste éphémère, temporaire d'où une certaine "dépendance" compensatrice à la nostalgie "endorphique" à vouloir reproduire souvent cet état par "manque" conscient ou inconscient: C'est la sexualité que tout le monde connaît.
Dans les deux cas, ce n'est qu'une question de conscience et le second "cité" n'est plus "galvaudé".
Pas facile d'expliquer... croyez le bien.

Amicalement
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MessageSujet: « Les métamorphoses mystiques de la sexualité ...   LA SEXUALITE Icon_minitimeDim 21 Fév 2010, 22:45


« Les métamorphoses mystiques de la sexualité dans la pensée de Guillaume Postel »

Dont je vous ai déjà parlé ici

LA SEXUALITE Photos-mystiques-L-1


« L'esprit garde, au fond de lui, une antique peur du corps et de la
puissance du corps.
Et c'est l'esprit qu'il importe de libérer, de civiliser
sur ce point. La terreur que le corps inspire à l'esprit a rendu
fous d'innombrables Hommes.
D.H. LAWRENCE


extrait du pdf

C'est une idée de la femme conçue, non comme un
être autonome, mais comme un objet de la pensée ou
de l'imagination masculine, plus que la situation objective
des femmes dans la société, qui nous intéresse ici.
La vision masculine de la femme est sollicitée par deux
tendances: un courant misogyne, satirique, agressif,
court de siècle en siècle à travers la verve bourgeoise
du Moyen Âge et de la Renaissance, exprimant une
réaction masculine défensive qui dissimule la peur
d'être asservi par le rire, le mépris ou la haine affectée.
Ce sont là des réactions de maîtres, si peu maîtres
d'eux-mêmes qu'ils cèdent à la peur chronique d'une
mise en question de leur autorité et réagissent en faisant
parade de leur qualité de maîtres . Une parade !


CLAUDE-GILBEKT DUBOIS


21 February 2010
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeMer 14 Avr 2010, 18:45

Bonjour á tous,

Dans L'ombre des choses á venir (partie 1) - texte déjá abordé par Ambre dans "Jésus-Christ" entre autre - j'ai découvert une approche des plus intéressante sur la sexualité chez les manichéens.
http://manicheism.free.fr/maniblog/maniombre1.pdf

Rappeler ou découvrir - comme dans mon cas - cette approche me semble une chose profitable.

Spiritualité et sexualité

Après avoir situé la notion de kundalini dans la perspective du transfigurisme et développé l’idée selon laquelle l’Éveil a une base biologique, nous désirons maintenant aller plus loin dans notre recherche et tenter d’expliquer en termes clairs et rationnels la fonction de la sexualité dans le processus spirituel, le pourquoi du voeu de célibat ou de chasteté à l’intérieur des fraternités gnostiques chrétiennes (comme nous allons le voir, il existe un lien entre changement de conscience, éveil de kundalini et sexualité). Nos propos seront de portée générale et pourront s’appliquer aussi bien aux gnostiques christianisants (marcionites, valentiniens...), aux manichéens, aux cathares, aux rosicruciens anciens et modernes, qu’aux spirituels musulmans, indiens ou chinois qui suivent (ou suivaient) la « voie du milieu », la voie de la kundalini du coeur telle que nous l’avons décrite précédemment. Nous pensons que cette question est d’importance, sachant que tout au long de leur histoire et aujourd’hui encore, les dualistes manichéens (ou cathares) se sont vus reprocher par leurs opposants fort nombreux leur ascèse rigoureuse, voire « extrême en raison de sa soumission au Mal.

Malgré la pureté évidente de leurs moeurs, leurs plus virulents détracteurs n’hésitèrent pas à les accuser calomnieusement d’immoralité, d’incitation à la débauche et au crime, faits dont la recherche moderne a démontré l’absence de fondements (saint Augustin, par exemple, dira tout et son contraire à propos de ses anciens coreligionnaires). L’une des principales critiques qui leur furent faites concernait leur prétendue « haine de la vie et du corps ». On leur reprocha aussi de promouvoir dans leurs discours « la disparition de l’humanité par le suicide et par le refus d’avoir des enfants » et de « préférer la débauche au mariage » (M. Eliade). Ces propos, contraires aux faits historiques et aux enseignements fondamentaux des gnostiques chrétiens, émanent non seulement des Pères de l’Église ou des hérésiologues mais encore des milieux savants, spécialisés dans l’étude de la Gnose et du gnosticisme. Selon nous, ils démontrent clairement que les concepts d’objectivité, de rationalité, de rigueur scientifique et de neutralité axiologique relèvent de la fiction, du moins en ce qui concerne les sciences humaines, et que même chez les plus grands esprits critiques, les présupposés idéologiques peuvent fortement perturber l’observation et le jugement.

Rôle de la sexualité dans la mythologie manichéenne

Le mythe manichéen, principalement dans sa seconde partie relative à la formation de l’ordre de secours et à l’apparition de l’homme dans la chaîne de l’évolution, nous a rendu sensible au fait que la sexualité répond à deux fonctions : elle assure biologiquement la reproduction de l’espèce au moyen de la naissance naturelle et rend possible spirituellement le processus de réincarnation des microcosmes (transvasement). Si, pour l’homme « naturel-culturel » la sexualité est une nécessité vitale, indispensable à sa survie et à son équilibre physique et psychique, par contre, pour l’homme qui cherche à s’affranchir de l’état de nature, elle constitue un obstacle fondamental. Dans le Traité chinois (p. 528-529) nous trouvons les paroles suivantes, relatives au processus de différenciation sexuelle et à l’emprisonnement par le désir : « Quand le démon de la haine, le maître de la convoitise eut vu cela [il s’agit ici de la création des luminaires du Soleil et de la Lune par le Troisième Envoyé], il en conçut des sentiments d’irritation et de jalousie ; il fit alors les formes des deux sexes, le mâle et la femelle, afin d’imiter les deux navires lumineux qui sont le Soleil et la Lune et décevoir et troubler la nature lumineuse, en sorte qu’elle montât sur les bateaux d’obscurité, que menés par eux, elle entra dans les enfers, qu’elle transmigra dans les cinq conditions d’existence [réincarnation], qu’elle subit toutes les souffrances et qu’en définitive il lui fut difficile d’être délivrée. »

Voie de la main droite et Voie de la main gauche

Dans la perspective de la « naissance surnaturelle » (seconde naissance) censée conduire l’adepte à l’immortalité, deux options sont possibles pour transformer la sexualité en un instrument de libération : l’approche ascétique ou « Voie de la main droite », et l’approche licencieuse ou « Voie de la main gauche » (ces deux orientations différentes et antagonistes apparaissent nettement à l’intérieur du gnosticisme chrétien).

Dans les textes des différentes traditions spirituelles ayant pour objet la Libération finale il n’existe pas, à notre connaissance, de voie médiane équilibrant ces deux positions : dans le cas de la voie ascétique, le renoncement à la sexualité intervient soit au début (manichéisme, catharisme), soit à la fin du processus (rosicrucianisme moderne) ; dans le cas de la voie licencieuse il n’est pas question, bien au contraire, de renoncer à la sexualité, celle-ci étant alors pleinement utilisée dans le cadre de l’initiation. Ces deux orientations contradictoires, relevant l’une et l’autre de la magie sexuelle, se retrouvent dans toutes les religions et jouent un rôle décisif dans les phénomènes psychologiques, mystiques ou occultes.

Dans chacune de ces traditions, une même idée prédomine :
la transformation de la conscience requiert la transformation de la sexualité. Si un processus de transformation et d’intériorisation est vraiment en cours, il affectera alors en profondeur la vie sexuelle de la personne concernée et par voie de conséquence son rapport à l’autre.

Toutefois la situation varie selon que l’on suit un chemin religieux, une voie mystique ou ésotérique, ou encore l’apprentissage gnostique. Cette distinction ne se comprend bien que si l’on garde présent à l’esprit le fait que les états de conscience modifiés – qu’il s’agisse de la conscience spirituelle ou de la conscience cosmique – dépendent étroitement de la vitesse et surtout du sens de rotation des chakras.

Nous avons vu plus haut que ces organes astraux, au nombre de sept, localisés le long de la colonne vertébrale, du plexus sacré au sommet du crâne, sont des centres de force en relation avec le système nerveux et le système des glandes à sécrétion interne qui, dans un mouvement tournant, captent les énergies nécessaires au maintien de la vie dans une orientation donnée. Ces centres énergétiques tournent plus ou moins vite mais
tous dans le même sens, de droite à gauche chez « l’homme non régénéré » (à cette catégorie appartiennent non seulement l’homme ordinaire mais aussi le religieux, le mystique, le saint, l’ésotériste et le magicien), et de gauche à droite chez « l’homme régénéré » (le sage gnostique). En vertu du lien qui unit indissolublement le système des chakras avec le système nerveux et le système des glandes à sécrétion interne, tout processus de transformation de la conscience caractérisé par un changement de la vitesse ou du sens de rotation des « roues de feu » ne peut manquer de modifier en profondeur, voire d’altérer, la relation à la sexualité de celui ou de celle qui s’engage dans une démarche de « développement » (personnel, transpersonnel ou spirituel).
D’une manière générale, nous pouvons affirmer que les personnes appartenant au « nombre de gauche » voient leur potentiel vital et énergétique augmenter (renforcement), en particulier lorsque la puissance du Serpent se réveille à la base de la colonne vertébrale, alors que celles qui appartiennent au « nombre de droite » sont inversement confrontées à un phénomène de dépotentialisation des impulsions sexuelles (affaiblissement).

Dans le premier cas, celui de la « Voie de la Puissance, les organes génitaux sont soumis à une activité inhabituelle et fiévreuse, conduisant à une production accrue de semence qui peut devenir la cause d’une sensibilité maladive, de troubles psychiques comme l’hystérie ou l’obsession, de phénomènes hallucinatoires comme les visions, ou de désordres organiques sous la forme de lésions du système nerveux. Ceci explique pourquoi la sexualité du saint ou de l’occultiste n’est pas moins forte, mais plus forte et impérieuse que les autres, avec toutes les conséquences négatives, voire désastreuses, que peut comporter pour le sujet ou pour son environnement immédiat, cette situation anormale de stress du système vital (voir les cas d’Augustin, de Bernard de Clairvaux ou de A. Crowley). La véritable cause de ce phénomène demeuré longtemps inexpliqué est la suivante : la régénération du système nerveux qui débute avec l’éveil de la kundalini du bassin, base des états de conscience supérieurs, nécessite de dériver l’essence séminale vers la tête et les autres organes vitaux, après rétention et sublimation, afin de nourrir les tissus délicats du nouvel arbre de Vie en formation; ajoutons que ce phénomène de transmutation continuelle de la semence est aussi à l’oeuvre naturellement chez tous les êtres humains en qui le pouvoir du Serpent est plus ou moins actif, mais s’observe plus nettement chez les génies et les créatifs culturels, qu’ils soient scientifiques, artistes, entrepreneurs ou hommes politiques.

Dans le second cas de figure, celui de la « Voie du Vide et de la Vertu », la production de semence est naturellement réduite à un minimum, sans effort ni discipline, en raison du processus de ralentissement et d’inversion des chakras, et n’occasionne pas de phénomènes de sursaturation du système nerveux sous la forme de pensées ou d’émotions indésirables comme dans la situation précédente. En ce sens, il peut être dit que le sage gnostique, en tant que « personnalité moins forte », a donc nécessairement une sexualité mieux régulée et mieux maîtrisée que les autres : pour lui, la sexualité n’est en aucun cas un problème (Van Rijckenborgh).

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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeMar 20 Avr 2010, 09:03


« La Femme est la porte par laquelle on peut pénétrer dans le domaine de la Mort comme dans celui de la vie éternelle. Ève est l’arène où la vie et la mort se livrent un combat sans merci. »

Maria de NAGLOWSKA.



La Sexualité une force magique ?

La recherche de l’éternel Féminin provoque chez l’homme digne de ce nom une véritable ascension et de multiples combats.

Découverte concrète d’une réelle complémentarité entre deux êtres que de nombreuses religions veulent à tort opposer : l’Homme et la Femme !

André HARDELLET nous avise dans Le seuil du jardin :

« L’homme meurt de ses désirs insatisfaits »

Et si c’était vrai ?

Combien d’êtres sont véritablement heureux ?

Bien des hommes et bien des femmes ne rencontrent jamais leur complément et l’on se marie très rarement avec son épouse. Il est des êtres qui pourraient nous faire sortir des torpeurs et des vicissitudes de nos vies, mais ils sont souvent enfermés dans des labyrinthes où aucune Ariane ne viendra nous offrir le fil salvateur.

Frédéric Nietzche, criant « Ariane je T’aime », parlait de l’épouse de Richard Wagner, Cosima, jamais il ne put vivre avec celle qu’il considérait comme la Femme de sa vie et ce fut en grande partie la raison de sa déchéance et de sa folie.

La non-connaissance de notre double féminin peut nous conduire à la folie ou pis à la mort !

Et si nous admettons la multiplicité des existences humaines, c’est encore plus terrible !

Une malédiction nous poursuivrait-elle de vie en vie ?

Toi mon Amour, tu aurais donc toujours été, tu aurais donc toujours vécu et je ne t’aurais jamais gardée, alors c’est vrai une malédiction nous tourmenterait de vies en vies et Toi, seras tu un jour mienne ?

L’union sexuelle se situe à une jonction. À la frontière de l’Âme et du corps, à ce moment je suis Toi et Tu es moi.

À cet instant tout est magique, tout est musique, tout chante en nous et tout est possible !

Regardez l’aura de bonheur qui entoure deux personnes qui s’aiment ! Ils s’aiment et « sèment » autour d’eux réussites et joies. Combien de jalousies naissent à leur vue, combien d’humains, faute de rêves s’acharnent à rendre cauchemars l’existence des passionnés.

Cette union sexuelle dont je parlais plus haut n’a rien de commun avec une étreinte « courante » : les effets de ces étreintes sont immédiatement perceptibles au couple ; tout se passe comme si au lieu de se fatiguer, les amants se sentaient tout inondés d’une force nouvelle qui dynamise au lieu d’épuiser (rien n’a voir avec les goûts de regrets de certaines rencontres), ils se trouvent au contraire auréolés de vitalité… ils feront des rêves accomplis en commun… des sons inexplicables, des mouvements d’objets à distance pourront se produire ».

Gustave Meyrink surenchérit dans la « nuit de Walpurgis » :

« Il ne la connaissait que depuis quelques mois ; lorsqu’il songeait, il avait l’impression d’un conte de fées devenu réalité : déjà deux ans plus tôt il avait vu son image : le portrait d’une dame en costume du dix huitième siècle, à la chevelure blond cendré, au visage mince presque transparent, les lèvres entrouvertes dans un sourire voluptueux… où luisaient de minuscules dents blanches. »

Alors, nous y voila, connaissons-nous ou RE connaissons-nous nos amours ?

Le psychanalyste Carl Gustav Jung nous parlerait d’archétypes, de modèles inconscients des désirs.

« La treizième revient et c’est encore la première » nous avertit Gérard de Nerval. Le poète maudit Alain Lefeuvre, écrivait : « On n’aime vraiment qu’une fois, le reste n’a pas d’importance ». Si c’était le même et seul être, que nous recherchions à la fois Eve et Lilith, Femme et Maîtresse de nos sens, et désirs. De notre âme même ?

La Kabbale nous prévient que les âmes descendent à deux des cieux et sont séparées sur la Terre, le Shatan (l’adversaire) fait tout pour les empêcher de se réunir.

Combien de relations amoureuses craquent en effet à la moindre difficulté !

Pourtant, il suffirait… Tout le monde veut être Roi, mais personne ne veut construire le royaume !

Un palais d’Amour ! Mais au fait qu’est-ce l’Amour ?

Les anciens Grecs faisaient une différence certaine entre ces formes d’affections :

Tout d’abord Éros, le désir physique, le désir de ce que l’on croit supérieur à nous.

Ensuite Ptéros, ce désir transcendé qui nous donne des ailes, tel Cupidon.

Philéa, affection entre époux, entre « égaux ».

Et puis enfin Agape, le véritable Amour, je t’aime pour Toi, non pour moi, non pour Te posséder mais, pour Te rendre libre, va vers Toi-même, je sais que je peux Te perdre, mais qu’importe, je T’aime. Pour ma part, je suis là et te laisse la liberté de ne pas m’aimer.

Dans l’Amour Magique ; après l’extase du début, les démons, les djinns, redoubleront d’activité pour faire capoter la relation, la femme ressentira des regrets, des remords, se sentira prisonnière, elle tentera de partir, de « fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve ».Troubles et douleurs se produisent d’ailleurs à la séparation prolongée des amants, symboliquement souvent après le quarantième jour.

C’est alors que l’homme doit se montrer digne de l’aimer (de l’Aimée).

Dans ces rapports sexuels empreints de mystères, l’homme et la femme perdent leur individualité et deviennent
un.
extrait de
L’Amour Magique
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeLun 17 Mai 2010, 18:56

[color=#000000]NEXUS no 51

LA SEXUALITE Nexus51

un article de plus de 25 pages sur la "Neurochimie et énergétique sexuelle".

DOSSIER Nexus.51.juillet.aout.2007.FR (neurochimie et énergie sexuelle).pdf
AU-DELA DE L’ORGASME… DES CLES POUR SAUVER L’AMOUR
L’amour. Un sentiment, une émotion, un instinct, un acte, mais aussi une débauche de phéromones, une orgie d’amphétamines, une chimie complexe, délicieuse et fatale… mais pas irréversible, c’est là le problème. Oxytocine et sérotonine ont beau prendre le relais, la « descente » est souvent douloureuse, mal vécue. C’est pourtant le même
scénario depuis la nuit des temps, mais nous voilà toujours aussi surpris, dégrisés, amers. Notre cerveau n’oubliera jamais les sensations extrêmes ressenties dans la phase passionnelle de l’amour, et nous sommes parfois prêts à tout pour les renouveler, les prolonger, quitte à tout gâcher et à multiplier les nouveaux partenaires. Que l’on soit pris dans cette dynamique addictive ou que l’on s’accomode d’une sexualité routinière, le bonheur n’est pas au rendez-vous. Le progrès est-il impossible en amour ? Entre une liberté sexuelle qui nie l’autre, et la tyrannie de l’orgasme réciproque et synchrone, existe-t-il une troisième voie ? Cette extase dont nous parlent les traditions orientales est-elle accessible à nos corps-esprits imprégnés de culpabilité et de rationalité ? C’est ce que croient les adeptes d’un certain tantrisme ou du taoïsme dont les pratiques ont inspiré, au début du siècle, les initiateurs de la méthode Karezza qui nous invite à passer du plaisir à la félicité en déjouant les pièges de la chimie amoureuse et en intégrant la dimension énergétique du sexe, infiniment plus riche que son seul aspect organique. En France, le docteur Gérard Leleu dénonce depuis vingt-cinq ans les effets d’une sexualité vide de sens lancée à corps malmené dans une escalade du hard, cause du désarroi et de l’éclatement des couples. Pour lui, le « salut » passe par l’appropriation par « l’homme occidental rationnel du troisième millénaire » d’une sexualité sacralisée qui manifeste sa part divine… Une nouvelle révolution sexuelle en perspective ?



voir aussi cet article en pdf...qui résonne avec la photo plus haut...

« Les métamorphoses mystiques de la sexualité dans la pensée de Guillaume Postel »

[b">LA GRENADE, LE FRUIT MEDICAMENT


Vénérée, sacralisée, puis oubliée, la grenade fait un retour en force dans les phytomédecines à la faveur de nombreuses études qui démontrent ses propriétés antioxydantes et anti-cancéreuses, ses effets contre l’hypertension ou les troubles de la ménaupose… Un fabuleux concentré de bienfaits à redécouvrir.
[color=#000000].télécharger au format PDF
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeMer 29 Sep 2010, 21:54

ce livre sur lequel j ai entendu une émision cette après midi et qui me semble très riche!!

LA SEXUALITE Elisa-brune


Le secret des femmes – Quatrième de couverture

Le septième ciel est ouvert à tous, encore faut-il trouver le chemin qui y conduit. À cet égard, les femmes ont un accès moins immédiat que les hommes, bien qu'elles aient de plus vastes potentialités. Émaillée de doutes, de questions, de tentatives, de blocages, de découvertes, leur vie sexuelle est évolutive, multiforme et illimitée. Pour les aider dans cette aventure, nul ne peut leur fournir un parcours fléché, mais des repères, oui. Aujourd'hui, grâce aux études qui commencent à se multiplier, on en sait enfin un peu plus sur l'orgasme féminin. Sur le point G. Sur l'orgasme multiple. Sur l'éjaculation féminine. Sur le cerveau en extase. Sur l'incroyable anatomie du clitoris.
Cet ouvrage procède en deux temps. D'abord un panorama des connaissances objectives. Que nous ont appris les recherches scientifiques? Comment fonctionne la mystérieuse physiologie du plaisir? Puis une plongée dans l'expérience subjective. Que ressentent les femmes? Comment découvrent-elles le plaisir? Comment apprennent-elles à l'épanouir?


PREMIERES PAGES disponibles http://www.elisabrune.com/secret1
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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeDim 13 Mar 2011, 14:13




Bonjour,
une autre "oeuvre d art" très mal comprise , voire ignorée et qui fait suite au sujet de la Sexualité Spirituelle proposé par sphinx:

Le kâma-sûtra

LA SEXUALITE Delville-Soul-Love-02

Citation :
Peinture:Le passage du thème de la crucifixion à la passion des âmes-soeurs devient visuellement explicite dans l'art Symboliste. L'Amour de l'Ame de Jean Delville (1900) pourrait être ravalé au rang de kitsch mystique mais il illustre une image archétypique qui vit éternellement dans la psyché humaine. Lorsque Madeleine est dépeinte sur la croix avec Jésus, cette image est restaurée et la croix, le symbole opérationnel de l'archétype de la victime, perd de sa puissance.

"Amour Transcendant

Les éléments authentiquement Gnostiques dans les textes Coptes abîmés, qui ont survécu, indiquent que le plaisir sensuel est un aspect de l'amour humain et qu'il convie une valeur transcendante. “L'amour spirituel n'est que parfums et vins” dit l'Evangile de Philippe. En termes Païens, l'amour possède un élément érotique. Il est chargé de plaisir. Cela illustre, de nouveau, le contraste frappant entre les deux cadres de références mythiques: l'archétype de la Victime avec sa glorification de la souffrance et l'archétype des Amants pour lesquels l'amour est un plaisir et possède une valeur sacramentale. Dans le mythe des Amants, l'élément sacré est le plaisir et non pas la souffrance."

lire l article dont extrait ici de John Lash

Enseigner l'art d'aimer

Le christianisme dispose dune érotique par défaut : sa négation constitue l'une de ses modalités qui débouche sur ce que j'ai nommé le nihilisme de la chair couplé à l'éros nocturne. Dans nombre de pays non occidentaux, il existe une tradition de la pédagogie d'Éros : en Chine, au Japon, en Inde bien sûr, on trouve des ouvrages relevant de ce que l'on appelle des « livres de l'oreiller » dans lesquels, pour montrer la dimension éminemment culturelle de l'érotisme et de l'acte sexuel, on explique, on raconte, on précise, on enseigne le corps sexué, le corps sexuel, le corps amoureux, le corps jubilatoire. Dans tous ces ouvrages soutenus par des spiritualités non chrétiennes (bouddhiste au Japon, taoïste en Chine, hindouiste en Inde), on s'éloigne de l'origine animale du sexe pour le conduire vers le plus haut raffinement culturel.

D'où le Kâma-sûtra, livre célèbre et méconnu : célèbre, pour de mauvaises raisons, car la plupart en connaissent le nom, mais le réduisent à une série de positions sexuelles dont ils se savent physiquement incapables - trop yogiques pour les sportifs du dimanche postmoderne ! Certes, il est question de positions (l'enroulée, la pressante, la posture terrible, la grande ouverture, le bambou fendu, la pose du clou, la posture du crabe, l'union de la vache, l'union du troupeau de vaches, le plaisir merveilleux, la fermeture de l'écrin, la posture de la jument...) sur le mode de l'énumération. Mais ce chapitre constitue une infime partie de l'ouvrage. Voilà pour quelles raisons il est méconnu : car on ignore tout de la suite qui enseigne l'éros léger, le féminisme égalitaire, les jubilations libertaires, les dynamiques ludiques, les jeux hédonistes, l'invention du corps de l'autre, la construction du plaisir à deux, le souci d'autrui, les vertus nécessaires (délicatesse, prévention, douceur, tendresse, inventivité, imagination) et tout ce qui préside à la construction de deux plaisirs - celui de l'autre et le sien. Pas étonnant que le cerveau formaté par le christianisme aille directement dans ce livre à ce qui devient avec lui scabreux, graveleux, sanieux - pour le coup obscène, pour utiliser un mot de Bataille. Et que, ce faisant, le lecteur mené par une frénésie fautive néglige ce qui permettrait une alternative à son nihilisme de la chair...

Kâma-sûtra contre Cité de Dieu

Le Kâma-sûtra agit en exacte antithèse à La Cité de Dieu. Vâtsyâyana, pour ce que l'on en sait, autrement dit pour les informations livrées dans le corps de son ouvrage, est un brahmane qui enseigne l'excellence de l'hindouisme et appelle à respecter les règles de sa religion. Le livre se présente comme une synthèse d'ouvrages anciens consacrés au même sujet. à savoir « l'art du sexe ». Dès l'ouverture du livre, le philosophe donne le nom des auteurs, le titre de leurs ouvrages, les grandes lignes des contenus et annonce qu'il résumera l'ensemble.

En prolégomènes, Vâtsyâyana pose clairement la dimension philosophique de son projet : si les animaux se contentent de la sexualité brute. de la copulation mécanique indexée sur l'unique exigence de la nature, les hommes, eux, pour autant qu'ils aient envie de mériter leur humanité, doivent faire un art, une culture, un savoir-faire, une connaissance, une sagesse, une esthétique des choses de 1' amour, grâce à des techniques susceptibles d'être enseignées, transmises par un individu qui sait à un autre qui ignore. Et, chose essentielle : l'ignorant qualifie tout aussi bien 1'homme que la femme. La culture sexuelle s'offre donc indistinctement aux deux sexes, ce qui, de fait, définit chez le penseur indien une égalité essentielle et existentielle dès le départ entre les deux sexes. On est loin des fables chrétiennes sur Adam abusé par une Ève vicieuse et pécheresse – et encore plus loin de la haine chrétienne des corps.

Construire une belle individualité

Un tel féminisme se déploie dans l'invitation à produire une belle individualité - homme ou femme. Ce sage contemporain de saint Augustin propose une philosophie intégrée dans une vision générale des choses qui comprend le droit (dharma), la propriété (artha) et l'amour (kâma). Des traités furent écrits sur chacun de ces trois domaines et Nandi, l'assistant de Mahâdeva, rédigea mille chapitres sur les choses de l'amour (Kâma-shâstra). Vâtsyãyana effectue donc la synthèse des synthèses déjà effectuées au travers des âges sur cette question.

Le Kâma-sûtra enseigne l'excellence de l'enseignement. L'augmentation de la culture et du savoir contribue à l'augmentation du plaisir et de la jouissance. D'où la nécessité, pour les femmes, de s'initier aux soixante-quatre ar
ts.
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ce livre pour rappel
Citation :
Présentation de l'éditeur
Ce livre évoque la profonde sagesse sexuelle de l'amour comme l'un des huit piliers du Taoïsme. D'après cet enseignement issu de la Chine antique, les " secrets d'alcôve taoïstes " constituent la base du bonheur humain. Ils s'appuient sur les fondements de la procédure de diagnostic, de thérapie et de guérison de la médecine chinoise antique. Le " bâton de jade " et le " portail de jade " sont au centre de cet ouvrage et symbolisent l'échange entre les énergies masculines et féminines. Des noms tels que " le retour du printemps " ou " l'eau du ciel " restituent cette idée de force extrêmement revigorante des nombreux exercices relatifs à l'énergie Chi présentés avec clarté dans cet ouvrage. Maître Chian Zettnersan a plus de trente ans d'expérience en matière de médecine traditionnelle chinoise ; il est membre de l'organisation mondiale pour l'acupuncture à Pékin et thérapeute de Chi-Gong

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MessageSujet: Re: LA SEXUALITE   LA SEXUALITE Icon_minitimeJeu 28 Avr 2011, 20:59

Une version non censurée du Portrait de Dorian Gray

LA SEXUALITE Oscawi10
Photo: Oscar Wilde painted portrait _DDC0272/Adobe of Chaos via Flickr CC License by

Une version non-censurée du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde, le grand classique de la littérature anglaise, est publiée par Harvard University Press, 120 ans après que la presse britannique a qualifié l’œuvre de «vulgaire», «sale» ou encore «toxique».

L’éditeur d’Oscar Wilde, J.M. Stoddart, avait déjà supprimé une série de passage «désobligeants» du roman avant même qu’il paraisse pour la première fois dans la revue littéraire Lippincott’s Monthly Magazine en juin 1890, rapporte The Guardian. Des passages qui explicitaient la nature homosexuelle des sentiments de l’artiste Basil Hallward pour le jeune Dorian Gray et qui accentuaient l’homosexualité de Dorian Gray lui-même.

Assurant à son employeur Craige Lippincott qu’il allait rendre le livre «acceptable pour les esprits les plus fastidieux», Stoddart avait également enlevé le terme «maîtresses» qui désignait les amantes de Dorian Gray.

L’indignation publique qui a suivi la publication du roman avait forcé Oscar Wilde à le modifier davantage avant sa parution sous forme de livre en 1891. Le journal britannique Daily Chronicle écrivait:

«Il s’agit d’un conte né de la littérature lépreuse des décadents français, un livre toxique dont l’atmosphère est pleine des odeurs méphitiques de la putréfaction morale et spirituelle.»

L’écrivain et critique littéraire Brooke Allen précise dans un article du 26 avril sur le site du libraire Barnes and Noble que la critique du Daily Chronicle n’est qu’une succession de mots codés pour désigner l’homosexualité, «un mot qui n’est apparu dans la langue anglaise que deux ans plus tard».

The Guardian donne l’exemple d’un passage censuré. Dans la version originale, Hallward dit à Dorian Gray:

«It is quite true I have worshipped you with far more romance of feeling than a man should ever give to a friend. Somehow I have never loved a woman» («Il est vrai que je vous ai vénéré avec bien plus de sentiments romantiques qu’un homme devrait avoir pour un ami. En fait, je n’ai jamais aimé de femme.»)

Après censure, le passage donne:

«From the moment I met you, your personality had the most extraordinary influence over me.» («Du jour où je vous rencontrai, votre personnalité eut sur moi une influence extraordinaire.»)


http://www.slate.fr/lien/37521/dorian-gray-oscar-wilde-censure
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