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 AU SUJET DE LA PSYCHOSE ET DE LA KUNDALINI :

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AMBRE

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MessageSujet: AU SUJET DE LA PSYCHOSE ET DE LA KUNDALINI :   AU SUJET DE LA PSYCHOSE ET DE LA KUNDALINI : Icon_minitimeVen 08 Juin 2007, 07:42

AU SUJET DE LA PSYCHOSE ET DE LA KUNDALINI :


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Stanislav Grof


LE POINT DE VUE DU PSYCHIATRE LEE SANNELLA

Dans le livre, « Spiritual Emergency, when personal transformation becomes a crisis » Stanislav Grof et son épouse Christina ont rassemblé une série d'articles d'une valeur particulière.
Des psychiatres, des psychologues, des maîtres spirituels ont exprimé leur avis sur les problèmes psychiques qui peuvent survenir comme conséquence d'un développement et d'une croissance spirituelle.
Lee Sannella, également psychiatre, ayant une connaissance étendue dans le domaine de la médecine holistique, a attiré pour la première fois l'attention du monde médical sur le phénomène de la Kundalini.
Dans son livre "The Kundalini Experience : Psychosis or Transcendence"(*) il mentionne différents symptômes spirituels et physiques qui pourraient être une forme d'expression de l'éveil de La Kundalini, présente chez tout le monde à la base de la colonne vertébrale, à l'état de sommeil.
Le réveil et l'ascension de cette énergie, le long de la colonne jusqu'au sommet de la tête, enclenchent un processus spirituel qui, dans certains cas, peut provoquer divers symptômes graves.
Dans "Spiritual Emergency" Lee Sannella écrit un article qui éclaire son point de vue.

L'énergie de la Kundalini a pour fonction d’éliminer le stress en levant les blocages de notre système nerveux. Le processus complet de l'éveil de la Kundalini est essentiellement une méthode de purification ou un processus de rééquilibrage. Dans la vision classique, l'énergie voyage du bas de la colonne vertébrale, de notre coccyx, le long de la colonne à travers les différents chakras ou centres nerveux, jusqu'au sommet de la tête. Pourtant, il peut aussi se produire que l'énergie descende du front, via la poitrine vers le ventre. Sannella suppose que cette énergie devrait être mesurable par des tests psychologiques ou physiologiques. En tant que psychiatre, il s'est surtout intéressé aux différences des symptômes entre le processus de la Kundalini et la psychose.
Dans des études antérieures, il est arrivé à la conclusion qu'une psychose peut apparaître par suite d'une expérience relative à la Kundalini, où la réaction a été négative, ou bien à cause d’une pression sociale, ou bien à la suite d'un conditionnement personnel antérieur. Or, les études qui ont été réalisées permettraient de faire la distinction entre une simple psychose et une psychose résultant d'un éveil spirituel.
Ceux qui ont vécu l'expérience de l'éveil spirituel se reconnaissent mutuellement. Ils sont souvent plus objectifs au sujet de leurs expériences que les gens qui n'ont subi qu'une simple psychose.
De plus, il existe des expériences qui ne sont propres qu'à ceux qui ont vécu l’éveil de la Kundalini : sensations de chaleur dans le corps, vibrations, sensations de fourmillements ou de démangeaisons sur le corps entier, éblouissements, douleurs, surtout à la tête, mode de respiration étranges, mouvements corporels spontanés et audition de sifflements et de murmures. L'expérience de l'éveil de la Kundalini peut finalement conduire à une meilleure réaction au stress, à la sérénité, à des relations plus saines et même à l'éveil de pouvoirs particulier, soit de dons paranormaux, soit de dons de guérison. Mais, à l'origine, l'expérience peut être écrasante et complètement déséquilibrante.
Plus on oppose de résistance au processus qui se développe, plus de douleurs et de problèmes surgiront. Le lâcher prise lors du processus est donc indispensable et la compréhension de l'entourage permettra d'accepter ce qui arrive. Les gens sensibles devront supporter plus d'effets dérangeants. Ces gens-là arrêtent alors leurs techniques de yoga ou de méditation, connues pour accélérer le processus. Les plus grands problèmes que rencontre ceux qui vivent un éveil de la Kundalini sont l'incompréhension et l'ignorance du phénomène par l'Occident. Lorsque la position à l'encontre de la transe, de l'expérience mystique et de l'éveil de la Kundalini, changera en Occident, non seulement les gens qui ont connu de telles expériences pourront en profiter pleinement, mais tout le monde y trouvera un bénéfice. Pour l'instant, le fait, de subir pareilles expériences, conduit à l'isolement, au retrait de la société, par crainte d'être considéré comme fou, d'aboutir dans un hôpital psychiatrique et de faire l'objet d'un diagnostic stigmatisant. Le fait est qu'alors le processus de renaissance, de développement personnel et spirituel est complètement ignoré. Le processus d'éveil de la Kundalini est finalement une sorte de thérapie de l'intérieur, plus puissante que toute autre forme de thérapie. Un bon accompagnement de la part de ceux qui (re) connaissent le processus et lui rendent sa valeur positive est indispensable.


Spiritual Emergency, When Personal Transformation Becomes a Crisis
Ed. : Stanislav Grof and Christina Grof
1989
Jeremy P.Tarcher/Putman
Penguin Putnam Inc.
New York
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Stanislav Grof : La psychologie sera transpersonnelle
Stanislav Grof, psychiatre américain d’origine tchèque, né à Prague en 1931, est connu dans le monde comme chef de file des études sur les états non ordinaires de conscience (intuition, méditation, hypnose, médiumnité…). Il est l’un des fondateurs, avec Abraham Maslow, de la psychologie transpersonnelle et l’inventeur de la respiration holotropique.

Erik Pigani
Psychologies : Vous êtes l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, une approche qui intègre les états non ordinaires de conscience et les expériences dites « extraordinaires » dans l’étude du psychisme humain. Quelle est votre définition de ces états ?
Stanislav Grof : Par nature, tout état mental différent de l’état d’éveil habituel est dit « non ordinaire » : méditation, transe, relaxation, intuition, créativité, interprétation artistique, expériences mystiques, états érotiques, hypnose, rêves, rêveries, médiumnité… La psychologie transpersonnelle intègre ces états qui nous permettent de dépasser la réalité ordinaire – notre histoire biologique et psychologique personnelle – pour accéder au passé, au présent et à l’avenir de notre univers, ainsi qu’à d’autres niveaux de réalité décrits par les grandes traditions spirituelles.
Il existe un ensemble d’expériences « extraordinaires » qui impliquent aussi une modification de l’état de conscience, comme les NDE [near death experiences, « expériences de mort imminente », ndlr], les « souvenirs » de vies antérieures, et les phénomènes parapsychologiques comme la télépathie, la clairvoyance, la précognition… Nombre de ces expériences humaines ne s’expliquent pas dans le cadre de la psychologie classique.
Mais attention : la psychologie transpersonnelle n’est pas de la parapsychologie. Elle ouvre le champ de la psychologie en intégrant les découvertes de la parapsychologie scientifi que, tout comme elle intègre les recherches en psychologie expérimentale, en neurophysiologie, en biologie, en thérapie quantique… Le transpersonnel est, par essence, un système ouvert et non un agrégat de dogmes et de croyances.
Qu’est-ce qui a motivé votre intérêt pour ces états ?
Une expérience mystique à laquelle je n’étais pas du tout préparé… Je suis né en Tchécoslovaquie en 1931, dans une famille qui n’avait aucun lien avec la religion, et j’ai été élevé dans le contexte le plus matérialiste qui soit, puisque mon pays est tombé, lorsque j’avais 17 ans, sous la domination soviétique. Tout ce qui ressemblait de près ou de loin à la spiritualité était donc proprement rejeté. Un jour, j’ai découvert l’oeuvre de Freud, qui m’a littéralement fasciné. Je me suis alors orienté vers la psychiatrie, je me suis inscrit à l’école de médecine de Prague, et j’ai ensuite rejoint un petit groupe de psychanalystes. Au bout d’un certain temps, la psychanalyse a commencé à me décevoir, non à cause de la théorie, mais de la pratique, et surtout du temps et de l’argent qu’il fallait investir pour, finalement, bien peu de résultats. Même les études de médecine qui, chez nous, étaient terriblement orthodoxes, avec une vision mécaniste du corps humain, plus proche de la plomberie que de la thérapie, commençaient à me peser. Si bien que j’en étais arrivé à regretter d’avoir choisi cette carrière.
Vous avez pourtant persévéré…
Oui, par la force des choses… ou du destin, si vous préférez. Nous étions en 1956. Un jour de cette année-là, notre unité de recherche a reçu, d’un grand laboratoire pharmaceutique suisse, une boîte d’ampoules remplies d’une étrange substance. C’était de l’acide lysergique diéthylamide, le désormais fameux LSD… Dans son courrier, ce laboratoire nous demandait si nous acceptions de participer à une expérimentation avec ce produit, qui avait la propriété de provoquer des états psychotiques particuliers, en le testant d’abord avec nos patients, ensuite sur nous… histoire d’expérimenter par nous-mêmes ce qu’est la psychose ! Vous imaginez ?
Eh bien, je me suis porté volontaire. Je résume, mais ce qui s’est passé pour moi a transformé ma vie : après avoir pris une dose infime de cette substance, j’ai vu une lumière extraordinaire. Je ne le savais pas à l’époque, mais c’était exactement cette lumière indicible décrite dans Le Livre des morts tibétain, que nous sommes censés voir lors de notre départ vers l’au-delà. Tout à coup, je me suis senti propulsé hors de mon corps, comme si ma conscience filait droit dans le cosmos, traversant galaxies et trous noirs en s’élargissant toujours plus. J’avais l’impression de devenir « un » avec tout ce qui existe, d’être « dans » l’univers physique. J’ai ressenti des émotions d’une puissance que je n’aurais jamais pu concevoir. Ma conscience s’est ensuite comme « rétrécie », et a tourné autour de mon corps avant de le réintégrer.
Vous ne vous êtes pas dit que vous aviez vécu un épisode psychotique ?
Non, parce que j’étais psychiatre, et j’ai tout de suite compris que, à l’inverse d’une crise, cette expérience avait été incroyablement positive. J’en ai été transformé, au point que je me suis senti devenir réellement un être humain à partir de ce jour-là. Ce changement profond, que l’on appelle parfois le « retournement du soi », est d’ailleurs l’une des caractéristiques de la NDE et de certaines expériences mystiques spontanées. Voilà pourquoi j’ai passé une bonne partie de ma carrière à redéfinir la notion de psychose et à étudier le pouvoir thérapeutique des états non ordinaires de conscience. D’abord à l’Institut de recherches psychiatriques de Prague où, pendant quinze ans, j’ai mené mes propres études avec des centaines de patients, notant systématiquement toutes leurs « visions », leurs « voyages », les catégories d’expériences, leurs points communs, les résultats sur leur bien-être, leur guérison dans certains cas… Un vrai travail d’exploration, car je n’avais aucune connaissance en matière de spiritualité.
Vous ne connaissiez pas les travaux de Jung ?
Même pas, car, dans notre société marxiste, ses livres étaient mis à l’index ! Il a donc fallu que je me débrouille avec ce que j’avais. En 1967, j’ai été invité aux États- Unis en tant que professeur assistant à l’école de médecine de Baltimore et, lorsque le printemps de Prague est survenu, en 1968, je suis resté sur place et j’ai été nommé chef de projet au Centre de recherches psychiatriques du Maryland, pour tester le potentiel thérapeutique des états de conscience avec des malades en phase terminale de cancer. Ensuite, nous avons travaillé avec des techniques millénaires, comme la transe, la méditation ou la respiration contrôlée, capables de provoquer des états non ordinaires de conscience de façon naturelle. En 1973, je suis devenu professeur résident à l’Institut Esalen, à Big Sur, en Californie. Plus tard, avec mon épouse Christina, nous avons mis au point la respiration holotropique, une technique spécifique d’hyperventilation qui, avec un protocole très précis, permet de « voyager » dans l’inconscient et au-delà. C’est là que j’ai eu la confirmation d’une intuition que j’avais eue pendant ma première expérience personnelle : notre conscience – notre « esprit » si vous préférez – n’est pas localisée dans le cerveau.
Que répondez-vous aux scientifi ques qui expliquent les expériences mystiques ou spirituelles par l’activation d’une zone de notre cerveau ?
Ils n’ont pas dit que des « neurones de la spiritualité » étaient responsables de l’expérience. L’affirmer, c’est ne pas tenir compte d’un nombre considérable de recherches qui démontrent – et aujourd’hui, on en a la certitude – que la conscience n’est pas fabriquée par le cerveau comme la bile par le foie, mais qu’elle se trouve « ailleurs ». L’image que je donne souvent, c’est celle du poste de télévision : vous pouvez le démonter, l’étudier, comprendre pourquoi il y a des images en couleur et des chaînes différentes, cela ne vous dira rien sur la façon dont sont fabriqués les programmes, ni d’où ils viennent. Dire que la conscience est uniquement une affaire de cerveau revient à dire qu’un programme est fabriqué par le poste de télévision ! Il y a quelques années, nous étions encore très prudents quant à nos affirmations, mais aujourd’hui, nous n’avons plus aucun doute sur le sujet.
 
Quand avez-vous rencontré Abraham Maslow, aux côtés de qui vous avez fondé la psychologie transpersonnelle ?
Dès mon arrivée aux États-Unis. Je lui avais envoyé mes rapports, qui représentaient quelques milliers de pages, parce qu’il avait déjà engagé ses recherches sur les expériences mystiques spontanées – qu’il appelait « expériences paroxystiques ». Il venait de compléter sa théorie sur les besoins humains en lui ajoutant le besoin de spiritualité, après avoir travaillé d’une manière exhaustive et minutieuse pour démontrer que les personnes qui vivent de telles expériences en tirent un bénéfice personnel considérable, et que nos dimensions spirituelles sont un aspect essentiel de la structure de la personnalité. Il a été littéralement fasciné par mes travaux et mes conclusions sur la nature transcendante de l’esprit humain, et m’a invité à participer aux réunions de son groupe de psychologie humaniste. Un jour, j’ai suggéré que, pour mieux comprendre pourquoi notre psychisme est capable de transcender les limites de l’espace et du temps, il fallait aussi tenir compte des recherches en neurophysiologie, en biologie, ou en physique quantique. C’est alors que j’ai suggéré de fonder une nouvelle école, la « psychologie transpersonnelle » – c’est-à-dire qui va « au-delà du personnel ».
Comment ce mouvement a-t-il été accueilli dans la communauté psy américaine ?
Dans les institutions officielles, par l’ignorance la plus totale. Mais nous avons été soutenus par un nombre incalculable de chercheurs réputés dans toutes disciplines, y compris des prix Nobel de physique. Avec le temps, les choses ont beaucoup changé, car de plus en plus de professionnels pensent que la psychologie orthodoxe, fondée sur la théorie freudienne, qui réduit l’esprit à un dérivé d’instincts fondamentaux, donne une image limitée et déformée de la nature humaine. Penser que tout élan spirituel est une superstition primitive ou une psychopathologie dont les origines sont à rechercher dans les conflits irrésolus de la petite enfance, c’est avoir au moins trente ans de retard sur notre connaissance actuelle de la conscience.
Votre approche suscite en France un certain scepticisme, si ce n’est de la peur. Comment l’expliquez-vous ?
Parce qu’elle remet radicalement en question les anciens modèles, et que les psys français sont très imprégnés de l’esprit lacanien. Mais il faut reconnaître qu’il n’est pas facile pour un professionnel d’abandonner une théorie sur laquelle il a fondé toute sa pratique, et même son existence, pour adopter un autre système de pensée. Cependant, je vois tous les jours de plus en plus de gens prendre conscience de leur besoin de renouer avec leur dimension spirituelle, leur soi supérieur. Je pense qu’il s’agit même d’une urgence! C’est pourquoi nous sommes en train d’assister, dans le monde de la psychologie et de la psychothérapie, à un changement total de paradigme. Beaucoup comprennent maintenant que le modèle matérialiste ne fonctionne plus et que l’approche transpersonnelle réintègre l’homme dans l’univers. Cette vision globale permet un réel retour aux valeurs essentielles de la vie et de l’âme, en même temps qu’une ouverture sur ce que sera notre futur. Et je n’ai à présent plus aucun doute : la psychologie du XXIe siècle sera transpersonnelle, parce qu’elle participe à la transformation de la conscience planétaire.
A lire
Pour une psychologie du futur de Stanislav Grof 
Ce livre nous permet de découvrir le bilan de quarante années de recherches scientifiques sur la conscience humaine, et pourquoi les états modifiés de conscience ont un pouvoir thérapeutique très puissant. L’avenir de la psychologie dépendra de la façon dont nous serons capables de nous dégager du carcan des théories matérialistes. L’ouvrage de référence sur le transpersonnel, accessible à tous (Dervy, “Poche”, 2009).



Source



Le grand entretien  Stanislav GROF 


Entretien réalisé par Stéphane Allix & Paul Bernstein©INREES/Allix&Bernstein2008 Publié dans 2Ele magazine de l’INREES, N°3, printemps/été 2009
(PDF [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )


POUR CREUSER LE SUJET : Le pouvoir infini de la conscience – Pr Stanislas Grof


Dernière édition par AMBRE le Mer 19 Nov 2014, 22:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: AU SUJET DE LA PSYCHOSE ET DE LA KUNDALINI :   AU SUJET DE LA PSYCHOSE ET DE LA KUNDALINI : Icon_minitimeVen 08 Juin 2007, 07:42

L’hypersenstivité!

La sensitivité



Manifestation :

"Etat qui se caractérise par la possibilité de transformer, de transmettre des stimulations en influx nerveux à un corps qui est réceptif via les sens et ses terminaisons nerveuses dans un espace conductible riche en micro-organisme vivants. Cet état est une modification de l’organisme vivant qui permet de ressentir ce que l’autre personne ressent dans son corps. On dit que vous fusionnez.

Traits distinctifs :

Vous ressentez dans votre corps passer un léger fourmillement Dés lors que chantez en fermant les yeux, vous voyez des couleurs changer.

Points faibles :

Vous avez l’impression de ressentir les mêmes symptômes physiques qu’a l’autre personne. Vous croirez alors que vous somatiser les problèmes de la vie quotidienne dans votre corps alors qu’il n’en est rien. Vous penserez tomber dans le malade imaginaire. Vous ne faites que subir les stimulations de ceux qui vous entourent dés lors que vous avez l’impression de faire un avec l’autre personne.

Action :

Essayer de vider ces stimulations en repensant à quelque chose qui vous est cher et qui fait partie de votre jardin secret.. Essayer de décharger ces stimulations dans le sport, la danse, la relaxation ou en tirer profit dans l’écriture en sentant dans votre corps ce que le personnage ressent furtivement dans son corps, autrement votre corps les stoke. Apprenez à savoir ne pas baisser les paupières pour méditer et voir ces stimulations qui sont un halo de lumière qui vient à vous




L’hypersenstivité


Manifestation :

Etat qui se caractérise par la possibilité d'émettre et de transmettre des stimulations à un corps humain devenant réceptif et faisant parti d’un espace conductible riche en énergie électrique et chimique.

Ces stimulations se manifestent par l’ouverture de tous les chakras avec une série de sensations physiques dans le corps jusqu’à l’éveil de la kundalini qui se caractérise par la vision d’un serpent à deux têtes selon les ouvrages.

La sensation peut varier d'une douce chaleur, une pression localisée, un léger bouillonnement (comme les ballonnements d'estomac), un vertige localisé, un picotement, une légère palpitation, jusqu'à une forte vibration, ou une combinaison de tout cela

Dés que les chakras sont ouverts, vous penserez découvrir l’arrivée d’images de vies antérieures et la vision d’extraterrestres. Dans l’obscurité vous verrez apparaître des lumières et vous entendrez des voix et des musiques. Vous pouvez développer le don de voyance et une mémoire photographique. Vous penserez être en relation avec vos proches disparus. Vous penserez découvrir des univers parallèles avec l’arrivée et la disparition de personnes.

Mise en garde :

Il est possible pour toute personne qui se trouve exposé à cette série de manifestations de penser qu’elle est atteinte d’une schizophrénie, et si elle a été maniaco-dépressive qu’elle est entrain de rentrer dans un monde imaginaire issu de son délire en phase maniaque. La vérité sera de l’autre côté du miroir par la consultation d’ouvrages et témoignages sur l’éveil de la kundalini en tenant compte du traité d'hypersensitivité.

Ces manifestations se présenteront au fur et à mesure et vos expériences dépasseront l’alchimie des mots que vous utiliserez pour les décrire à défaut de les expliquer

Ce qu'il faut retenir:

Un trouble psychique tel que la psychose maniaco-dépressive ou trouble bipolaire n'est qu'un dysfonctionnement élèctrochimique de l'organisme vivant causé par un ensemble de facteurs extérieurs alors que la sensitivité et l'hypersensitivité n'est qu'une modification élèctrochimique de l'organisme vivant causé par des stimulations. Le trouble psychique nécessite un traitement médicamenteux alors que la sensitivité et l'hypersensitivité demande une connaissance de soi.



"D'après mon expérience personnelle, je pense que certaines formes de psychoses maniaco-dépressives, de schizophrénies, d'hyperactivité, de troubles obsessionnels compulsifs, d'addictions, de rêves, de prédispositions artistiques pourraient être une étape sous-jacente d'une hypersensitivité latente"
...
voir aussi:

La parapsychologie nous permet de classer les hallucinations sous formes de manifestations paranormales ou surnaturelles et d'ouvrir de multiples champs thématiques comme la voyance, être médium, le voyage astral, les morts imminentes (N.D.E), les apparitions, les fantômes, les visions, les rêves prémonitoires,.l'hypnose, l'intuition, les flashs.

Les religions nous aident à éclairer ces phénomènes hallucinatoires grâce au christianisme mais aussi au bouddhisme par l'existence des chakras dans le corps, l'ouverture de la kundalini, la possibilité de la réincarnation et de multiples vies antérieures. La religion a mis en place l'exorcisme lorsque les compétences des psychiatres étaient dépassées dans le cas de personnes atteintes d'hallucinations et de phénomènes surnaturels comme le déplacement d'objets ou de personnes dans un espace à leur insu. On invoquait jadis la présence de Satan, de la sorcellerie, de l'ensorcellement, du mauvais esprit, d'un mauvais sort voire d'une entité. D'autres personnes optent plutôt pour le cas du développement de capacités psychiques mal gérées, la présence d'ondes électromagnétiques sur terre ou bien l'approche des extraterrestres. Aujourd'hui le Vatican se trouve face à une transition en raison des progrès de la science. La science ne peut détruire la religion Ses avancées éclairent les textes bibliques, bien souvent elle se trouve au milieu d'une controverse lorsqu'elle aborde la mort, mais la force de certains textes demeurent tout un mystère par le caractère à la fois énigmatique, symbolique et débordant d'amour pour son prochain, ce qui permet au croyant de croire en Dieu..

L'ufologie remet en question les hallucinations, par les témoignages personnels d'un contact du troisième type, voire notre existence sur terre par la trace d'extraterrestres le long de l'histoire.

La mythologie et l'histoire permettent de situer des hallucinations dans le temps comme le cas de Jeanne d'Arc ou Bernadette Soubirous.

La recherche y travaille si elle dispose de crédits. Elle se penche sur les possibilités du cerveau et de la mémoire sensorielle.

L'ésotérisme essaie de transmettre la connaissance de soi qu'à un nombre restreint de personnes ayant acquis une grande instruction, l'exotérisme étant cette même transmission divulguée au plus grand nombre.

La gnose tente l'impossible défit en essayant d'aborder et d'embrasser l'ensemble de ces thèmes existentiels

Les sectes sont dites dangereuses pour un individu lorsqu'elles abordent le thème des hallucinations, des extraterrestres, de la connaissance de soi, des religions, des faits de société, etc... en manipulant l'individu et lui ôtant sa liberté de penser si bien que l'individu de son plein gré peut faire d'importantes donations, se trouver dans l'impossibilité psychique de sortir du groupe ou adhérer totalement à celui-ci, pourrait dans certains cas abandonner tout traitement médicamenteux, tout lien familial et social, être le pion d'un maître à penser et se sacrifier en mourant pour une cause quelconque.

.
La science fiction nous ouvre les portes illimitées de la téléportation, des univers parallèles, des espaces multidimensionnels, des trous noirs, des vortex, de la relativité de l'espace-temps, des missions inter-galactiques, de la transformation illimité de la matière pour nourrir notre imagination et la pousser vers sa réalisation comme on se rend compte aujourd'hui en regardant les esquisses d'un hélicoptère de Léonard de Vinci.

Et même si nous sommes bipolaires voire schizophrènes, nous ne devons craindre d'aborder ces sujets, car la vie ne se résume pas à une maladie psychique à une infortune, elle est un long chemin psychique, parsemé de doutes, de surprises, de peurs, de silences, de réflexions et d'interrogations qu'on pourrait nommer philosophie. C'est comme un rêve que l'on commence, qui prend du temps, que l'on garde en mémoire, mais rattrapé par la vitesse de la lumière ,on ne se souvient presque plus de rien et on continue malgré tout son voyage ne serait-ce que pour continuer à s'émerveiller comme aux premiers matins de la vie en regardant un papillon se poser sur une marguerite.

Calderon de la Barca disait que la vie est un songe, je rajoute qu'on s'en réveille vivant comme dans un jeu d'échecs parsemé de prises de conscience où chaque pièce joue sa place. Chacune d'entre elles en sort gagnante ou vaincue, et peu importe le sort de la partie, l'échiquier est toujours là pour continuer ou démarrer une partie. L'ensemble des pièces est un cas de figure, une bataille en jeu, une réflexion qui impose du travail. Travailler sur les maladies et les capacités mentales requiert un effort croissant, l' ouverture d'esprit.

C'est une partie pour tous les acteurs concernés.

Rêves, hallucinations, don de voyance, apparitions....Nous sommes tous témoins d' images et de sons.

Et si on parlait de quelque chose qui nous fait tous courir sur notre vieille terre :

Qui n'a point connu au moins une fois inespérée dans sa vie une rencontre si fragile et puissante à la fois auprès d'un être, les yeux dans les yeux, totalement immergé l'un dans l'autre que l'on se sent comme transporté dans un espace unique, scintillant et coloré voire magique, cupidon ayant fait des siennes, qu'on se passerait de manger, qu'un laid semble beau, qu'on vous demande : "Qu'est-ce que tu as pu lui trouver ?", une hallucination en somme pour qui on donnerait sa vie et que l'on nome l'Amour...
extrait de
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site à visiter:
Citation :
Qu'en est-il de la psychologie, de la psychiatrie, de la parapsychologie et quel rôle pour la parapsychothérapie ?

"La psychologie étudie le comportement humain et différentes pathologies comme les névroses et les psychoses. La psychiatrie se charge de renforcer le comportement d'une personne et de l'allier à un traitement médicamenteux si nécessaire. La parapsychologie étudie certaines capacités psychiques de l'individu. La parapsychothérapie se compose du mot parapsychologie qui se définit par l'investigation des phénomènes dits paranormaux tel que les capacités psychiques par exemple et du mot thérapie qui se définit par l'application d'un traitement à une personne malade. La réunion des deux mots veut dire l'application de l'investigation des phénomènes dits paranormaux à une personne malade . Le traitement suppose la connaissance et la pratique des expériences hypersensitives qui permettent l'exploration de l'hallucination D'après mon expérience personnelle, ce traitement pourrait être préconisé pour les personnes ayant des hallucinations, ayant essayées divers médicaments au début, continuant à avoir des hallucinations malgré tout mais n'en souffrant plus dans leur vie quotidienne. Ce traitement est un outils d'auto connaissance. Son enseignement est accessible à toutes les personnes qui désirent explorer le monde des hallucinations, cependant elles ne peuvent s'en servir pour traiter une personne souffrant d'hallucinations, laquelle se trouve en suivi psychiatrique. Seul un médecin est en mesure d'exercer professionnellement cette thérapie pour un patient qui désire explorer ses hallucinations, qui n'en souffre plus bien que présentes et qui est à la fois intrigué et curieux. La parapsychothérapie viendrait renforcer le terrain de la psychiatrie et de la parapsychologie en testant par elle même les capacités psychiques de l'être. Le médecin a toujours le choix de préconiser des antipsychotiques pour des patients qui souffrent d' hallucinations et peut par son expérience de parapsychologue et titre de parapsychothérapeute aider tout patient qui désire explorer les hallucinations Par ce biais, il se trouve en mesure de dialoguer, de mieux communiquer, d'aider une personne qui se découvre hypersensitive( personne sujette à des hallucinations, au don de voyance, personne capable d'émettre et recevoir des stimulations).Ce patient peut ainsi admettre cette spécificité de l'être humain qu'est l'hypersensitivité. L'hypersensitivité se veut une méthode d'auto exploration des capacités psychiques et s'occupe donc de l'hallucination. Elle ne remplace en aucun cas les antipsychotiques qui permettent aux patients de vivre sans hallucinations. Les hallucinations sont une maladie quand elles viennent gêner un patient. Elles deviennent une exploration de soi lorsque celles-ci ne gênent plus."

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