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 la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...

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AMBRE
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AMBRE

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeSam 27 Nov 2010, 15:18

Citation :


Lisez : Elaine Pagels, ‘God the Father/God the Mother’ in The Gnostic Gospels, Penguin, Harmondsworth, pp 71 – 88 ; James M ; Robinson (ed), The Nag hammadi Library harper & Row, San Francisco 1988. pp. 252 – 527 ; Bentley Layton, The Gnostic Scriptures, SCM, Londres 1987
Traduction : Françoise Bourguignon

Dans certains textes gnostiques ‘féminité’ veut dire ‘sexualité’

Le respect pour la ‘dimension féminine’ dans certains textes Gnostiques entre en conflit avec la méfiance gnostique général vis-à-vis de ce qui est matériel, du ‘corps’. L’Esprit suggérait que le terme neutre pour esprit, pneuma, était asexué. Cela peut expliquer quelques phrases étranges.

* Dans le Dialogue du Sauveur, Marie-Madeleine louée comme ‘la femme qui savait le Tout’ se trouve parmi les trois disciples qui reçoivent les ordres de Jésus : elle, en même temps que Judas et que Matthieu rejettent les ‘travaux de la féminité’ qui sont évidemment le coït et la procréation.

Dialogue du Sauveur, 139.12 – 13 ; bibliothèque de Nag Hammadi p 130

* « Simon pierre leur dit [aux disciples] : laissez Marie nous quitter car les femmes ne sont pas dignes de la Vie. Jésus dit : Je la guiderai, pour en faire un mâle, de telle manière qu’elle aussi puisse devenir un esprit vivant ressemblant à vous les hommes. Car chaque femme qui se sera fait mâle entrera dans le royaume des cieux.

Evangile de Thomas 51. 19 – 26 ; dans La bibliothèque de Nag Hammadi, p 130

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MessageSujet: SARA...........................................   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeDim 20 Mar 2011, 06:45

Sara, sainte patronne des Gitans, et Saraswati aux Saintes-Maries-de-la-Mer

Après une prière silencieuse, les Gens du Voyage laissent parfois dans l'urne à côté un petit papier plié porteur d'un voeux ou d'un remerciement. Le 20 mai, dans l'église des Saintes-Maries-de-la-Mer, une image sainte était posée sur l'autel, à côté des ex-votos. Que faisait là une image de la déesse Saraswati, la déesse indienne de la connaissance. Sara, Saraswati les noms sont proches mais y-a-t-il un lien?


la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Varana10

Statue de Saraswati sur les ghats du Gange avant son immersion
Bénarès (Varanasi)




http://archeologue.over-blog.com/article-32505259.html



Statue processionnaire de Sarah
dans l'églises des Saintes-Maries-de-la-Mer


la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Sainte12

Sara la noire (Sara e Kali en langue romani), est une sainte vénérée par les Roms aux Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue. Une légende fait d'elle la servante des Maries honorées en Provence. Une autre légende la tient pour une païenne de haute naissance, convertie à la religion d'Abraham.


la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Sainte13






Sara la noire rappelle aussi le culte de la Vierge noire, avec qui elle est parfois confondue.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Vierge_noire






la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 10_le_10

Vierge Noire Puy en Velay








Dernière édition par pascalle le Dim 22 Mai 2011, 06:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeLun 21 Mar 2011, 17:16

Les Vierges noires

La découverte

On les découvre, souvent par l'intermédiaire de bovidés, dans la terre, les lieux souterrains (grottes) et humides, près d'une source, d'une fontaine ; dans la végétation : dans un arbre, un buisson, un roncier. La Vierge noire de Manosque n'échappe pas à la règle, Marcel Letellier nous rapporte la légende de sa découverte :

« Un jour, vers l'an 973, un paysan labourait un terrain vague lorsque ses boeufs s'arrêtèrent et, quoiqu'il fit pour les animer, s'immobilisèrent complètement. L'homme crut qu'ils étaient incommodés par la présence d'un romigier (un roncier). Il y mit le feu. Quand le romigier fut détruit, le laboureur recommença à tracer son sillon. Les boeufs pénétrèrent au milieu des cendres, puis s'arrêtèrent de nouveau, mais cette fois, se mirent à genoux, le museau contre terre. Cet homme était un païen, il crut à quelque maléfice, prit peur et appela au secours. Les voisins, accourus, décidèrent de creuser à l'endroit où les boeufs s'étaient arrêtés. Ils trouvèrent un sarcophage. Après avoir appelé un prêtre, ils l'ouvrirent et découvrirent la belle statue tout enveloppée d'étoffes précieuses tissées de fils d'or. Depuis ce jour on ne dit plus que Notre-Dame du Romigier. » (2)

Les couleurs

Avec les Vierges noires, nous entrons dans le domaine des symboles. Au Moyen-âge, et de surcroît dans le domaine du sacré, on ne fait pas de l'art pour de l'art ; tout à un sens, un but précis, une fonction, une signification. Ces sombres effigies ne sont pas de simples idoles. Elles ne sont pas là par hasard et si elles se trouvent sur les chemins de Compostelle, c'est que ces chemins sont des parcours initiatiques.

Le noir symbolise la mort initiatique, l'hiver, la putréfaction ; elle a lieu dans une caverne ou une grotte, ou encore une crypte ou un tombeau. C'est le retour dans l'utérus de la mère, régression indispensable pour renaître à un niveau de conscience supérieure. Marie est la mère.

Puis vient le temps de la résurrection. C'est le printemps. L'épouse intervient. Elle va chercher l'homme-dieu dans la caverne, l'utérus. La mère cède l'homme-enfant à l'épouse qui le ramène à la vie, au soleil. Seule l'épouse peut arracher un homme à sa mère. Sinon, il n'y a pas d'évolution possible, pas de résurrection, la mère dévore l'enfant, c'est une mère castratrice, alors le grain se dissout dans la terre et ne germe pas, il meurt à tout jamais. La Vierge noire symbolise le passage de la Mère à l'Epouse. Si l'enfant a des traits d'adulte, ce n'est pas par hasard. C'est le Christ ressuscité qui est représenté et non l'enfant de sa mère biologique. Celle qui le tient et le montre à l'assistance, c'est l'Epouse.
Eglise Saint-Véran


Les Vierges noires montrent l'évolution qui doit s'opérer dans chaque être durant sa vie terrestre, à travers sa quête spirituelle. Il atteint chaque pallier de sa propre évolution tout au long d'un chemin difficile, sanctionné à chaque étape par un rite de passage. Autrefois ces rites avaient lieu dans des grottes, des cavernes, des tombeaux, des labyrinthes ; les adolescents devenaient des adultes, les hommes accédaient au divin. Avec les Vierges noires, le passage se fait dans les cryptes des églises, dans des lieux qu'elles seules ont choisis. Marie-Madeleine à la Sainte-Baume, de Vierge noire, devient chaque jour une Vierge blanche, arrachée aux ténèbres de sa grotte par des anges.

Il existe à Fontaine de Vaucluse, en Provence, dans l'église Saint-Véran, un groupe statuaire représentant une scène peu commune : la Vierge Marie tend l'enfant Jésus à un troisième personnage, une jeune fille reconnaissable à ses longs cheveux ondulés : Marie-Madeleine. La Mère remet son fils à la Fiancée, future Epouse. Le passage se réalise...



http://www.marie-madeleine.com/dictionnaire/vierges_noires-2.htm



Vierges Noires Célèbres



• La Vierge Noire de la Cathédrale de Chartres
• La Vierge Noire de Notre-Dame du Puy en Velay
• La Vierge Noire de Vézelay
• La Vierge Noire de Toulouse
• La Vierge Noire de Rocamadour
• La Vierge Noire de Lenne
• La Vierge Noire de Montserrat (en Catalogne, Espagne)
• La Vierge Noire de Dijon
• La Vierge Noire de Notre-Dame de Liesse (France, Picardie)
• La Vierge Noire de la Basilique de Hal (Belgique)
• La Vierge Noire de la Basilique Notre-Dame de la Délivrance à Douvres- la- Délivrance (Calvados), France
• La Vierge Noire de la Cathédrale de Laon (Aisne), France
• La Vierge Noire de Tindari (Italie)
• La Vierge Noire d’Oropa, Piémont
• La Vierge Noire de Crotone



• La Vierge Noire de Czestochowa, Pologne
• La Vierge Noire du Havre (Seine-Maritime)
• La Vierge Noire d’Esch-sur-Sûre, Luxembourg
• La Vierge Noire du Camp d’Idron (Pau)
• La Vierge Noire de Notre-Dame d’Afrique, Alger, Algérie
• La Vierge Noire Onze-Lieve-Vrouw van Regula (Moeder van Regula van Spaignen), Bruges
• La Vierge Noire de Donji Kraljevec, Comté de Medjimurje, Croatie
• La Vierge Noire de Saint-Sauveur d’Aix, Aix-en-Provence
• La Vierge Noire d’Avioth, Meuse
• La Vierge Noire d’Altötting, Bavière
• Notre-Dame de Dublin, Irlande
• La Vierge Noire Theotokos de St-Théodore, Russie
• La Vierge Noire d’Atocha, Madrid
• La Vierge Noire de Hamrun, Malte
• Notre-Dame des Hermites, Einsiedeln, Suisse



Quelques répliques de Vierges Noires Européennes en Amérique

• Notre-Dame d’Aparecida, Brésil
• La Negrita, Cartago, Costa Rica
• Black Madonna Shrine, Missouri
• National Shrine of Our Lady of Czestochowa, Pennsylvanie

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMar 22 Mar 2011, 15:04


http://archives.tsr.ch/player/cartepostale-marie


* Émission:Continents sans visa
* Durée:13'47''
* Date:28.05.1961

* Journaliste:Jean-Pierre Goretta
* Réalisateur:Claude Goretta





Gitans, Roms, Manouches… Comme chaque année, les 24 et 25 mai, les gens du voyage se donnent rendez-vous au pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer. Ils sont huit à dix mille à se rassembler dans le petit bourg camarguais pour deux jours de fête et de retrouvailles.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeVen 01 Avr 2011, 03:59

QUELLE ÉNERGIE REPRÉSENTENT LES VIERGES NOIRES ?

http://vivrevouivre.over-blog.com/article-26192466.html



Dans son commentaire de notre article
L'ENERGIE DES VIERGES NOIRES, DES ANCIENNES DEESSES CHRISTIANISEES
Pégase a écrit :

"Bonjour.. Les Vierges noires .. la Vouivre.. l'architecture sacrée.. et bien entendu les Traces sacrées, voila ce que Monsieur Serge Henneman connaît bien. Il en parle peu ( comme tous ceux qui ont la con-naissance !).
Parler de ceci est difficile car on ne peut pas "mentaliser" ces choses-là, mais Vivre avec, être en contact... savoir mettre le "genou droit " en Terre... mais par-dessus tout ! il faut Oser tout quitter pour s'avancer -Seul- sur " le petit chemin qui sent la noisette""!

Son conseil a été suivi ! L'une des personnes de notre trio pérégrinant sur les chemins porte le nom du village de ses ancêtres, Vayssac, près de Rodez, nom qui en gaulois, signifie noisetier ! Et ils sentent bon la noisette, ces sentiers de la Vouivre, dans l'Aube, dans le Bourbonnais, en Pays Cathare, dans la Creuse...


Merci encore à M. Serge Henneman qui lança en son temps la revue Arkologie. Celle de février 2001 a bien voulu publier l'article "Les vibrations de la vie ou les spires du serpent" (p. 33), l'un des chapitres du livre DU TISSAGE DES FORMES AUX ENTRELACS DE LA VIE


Certes de tout temps, le noisetier est symbole de sagesse et de justice. De plus il avait le pouvoir de conférer la fertilité, par l'abondance de ses fruits. Il était support d'incantation pour les druides qui gravaient dans son bois les ogam.

La baguette de coudrier, autre nom du noisetier, taillée en fourche, est utilisée par les sourciers pour détecter l'eau souterraine ; cette coutume remonte aux Celtes, et sans doute leur est-elle antérieure. Les travaux d'Yves Roccard sur la baguette de sourcier donnent une explication scientifique du phénomène (lire La scinece et les sorciers, Dunod, 1989).
La noisette, symbole de science, de patience et de constance est chantée par le mystique :
"Il me fit alors pareille au noisetier qui tôt fleurit dans les bois sombres et longtemps laisse attendre ses fruits désirés." ( Hadewij d'Anvers, béguine flamande du XIIIème siècle)

Parler des Vierges Noires, de la Vouivre, des Traces sacrées... est certes difficile ! C'est par le Haut Mental qu'une approche est possible, mais l'essentiel du vécu n'est pas écrit, il n'est dit que de bouche à oreille et même le plus souvent ne peut l'être...
Les écrits mettent sur la piste...











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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeLun 23 Mai 2011, 08:19

L'envolée baroque de Popayán :VIERGE AILEE


CHRISTINE BUCI-GLUCKSMANN


"Un grand signe apparut dans le ciel: une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. ... Alors un autre signe apparut dans le ciel: c'était un grand dragon rouge de feu. Il avait sept têtes et dix cornes, et sur ses pieds, sept diadèmes... le dragon se posta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissance". C'est en ces termes que l'Apocalypse décrit le surgissement de cette étonnante Vierge ailée, de provenance byzantine, avant de réapparaître étrangement sur une fresque de Pompeï, et de devenir un motif spécifique du baroque colombien ou équatorien, et de celui de Popayán en particulier. Un signe, un surgissement, une apparition au sens fort. Tels les grands anges du baroque italien ou espagnol, "La Vierge ailée" de Bernardo de Legarda, figure d'apparition et d'envol, comme les grands aigles des Andes que l'on retrouve partout à Popayán, se déploie à la frontière de deux mondes. D'un côté, elle s'envole de ses ailes d'or et de sa couronne étoilée, comme emportée par son "signe" divin et sa foudre d'or zigzagante. Mais de l'autre, elle regarde ce qui se passe en bas, où elle écrase de ses pieds et de ses deux tranchants de lune, les forces obscures du démon, le dragon apocalyptique devenu serpent du péché chrétien. Car elle s'envole à partir d'un bien étrange socle, réalisé par les artisans de Popayán, même si Bernardo de Legarda était un sculpteur de Quito. On y voit tout d'abord un hexagone comportant un quadrant solaire à la Dürer. Puis, une immense sphère-monde en argent, coupée par l'équateur, comme celle que porte le Christ Pantocrator des cartes médiévales. Et enfin cette fleur mystérieuse, sorte de lys-calice, que l'on repère dans nombre d'encensoirs de Popayán. La terre comme un horizon mesurable, la sphère tel un oeilmonde qui réfracte et reflète toute la lumière immanente et sacralisante des évènements, et cette fleur mariale, hautement symbolique, à la semblance des lys angéliques des Annonciations: autant d'éléments allégoriques du surgissement apocalyptique de la Vierge, sortie de nuit et apparaissant avec les étoiles. Sur son globe-monde, elle s'élève là, toute "vêtue du soleil" d'un bois polychrome aux couleurs d'or et aux riches broderies, ses ailes du salut déployées, celle d'une future naissance et celle d'une Assomption. Or la lune terrassant le dragon-serpent, fut bien cette Mère universelle du monde, de "la Madone assise sur un Croissant de Lune" de Dürer à la Pachamama, déesse inca de la Terre propre aux cultures préhispaniques.
De toutes les sculptures, peintures et objets religieux exposés à Paris, drapés et enveloppés dans leur scénographie toute en courbures, la Vierge ailée est le symbole, le symptôme et peut-être même la métaphore de tout baroque de Popayán. De son envolée et de son envol. Le corpus iconographique est connu et l'on y repère sans mal, les attributs du culte marial propre à la Contre-Réforme dans cette région. On retrouve en effet ce même motif de la Vierge ailée à Quito, où elle n'est pas supportée par le socle géo-esthétique du monde mais pas une cohorte d'anges. Et l'on sait que dès 1760 la "Tota Pulchra" fut décrétée patronne des colonies espagnoles. Sorte de mère mythique, elle relavait le "maternel" sacré antérieur, comme ce fut le cas de la Vierge de la Guadaloupe à Mexico. Mais à Popayán, si marquée au seizième siècle par la culture andalouse et par la prodigieuse richesse de l'or --pillé dans les tombes par les conquérants espagnols puis extraits des eaux par les esclaves noirs et les indiens- la "Vierge ailée" prend tout son vol baroque. Elle est même le point de rencontre de deux traits stylistiques essentiels du baroque: l'art du mouvement et du pli à l'infini, et celui de l'éphémère, d'un instant arrêté, armée des affects et de la dévotion, visant à convaincre les "indigènes" et à suggérer la méditation. Une sorte d'image extérieure pour une image intérieure selon la tradition du Concile de Trente, où l'on doit visualiser les récits chrétiens, pour les intérioriser et créer un "chiffre intellectuel", comme le veut la théorie jésuite de l'imagination. "Voir des yeux de l'imagination" comme l'écrivait Loyola, afin de susciter ce "signe" dont parle l'Apocalypse. Un signe au demeurant aussi ambigu que l'art baroque. On y fonde le sens en matière et en une texture sensuelle, et la méditation, fût-elle religieuse, passe toujours par la jouissance du corps et des affects, plus ou moins théâtralisés. Car si tout baroque implique bien un dispositif où "Être c'est Voir", jusqu'à se perdre dans l'extase de l'aveuglement ou des ténèbres, ici la vision religieuse ne débouche pourtant pas sur cette torsion folle que souhaitait Gracian: avoir un oeil pour "voir le voir", pratiquer un regard anamorphique, une "Folie du voir"1. Ici les torsions et les envolées des vêtements de cette Vierge de l'Apocalypse, figure s'il en est d'une Église militante terrassant les "démons" infidèles, dévoilent presque leur sagesse mondaine.
Certes, il y a bien ces mouvements de la matière et des textures: plis, déplis, replis des bois polychromes enveloppant la Vierge comme les Archanges et les saints de leur manteau de lumière et de reflets. Mais cette extraordinaire richesse décorative manifeste une retenue, voire un retrait, plus proche de Borromini que du Bernin. Les gestes indiquent juste l'action, et surtout ce visage marial si fin, si lisse, les yeux légèrement inclinés et baissés, un visage quasi enfantin, qui me fait songer à ces vierges d'enfance, la "Macarena" et les autres des "Pasos" de Séville durant la Semaine Sainte, que l'on retrouve dans celle de Popayán. Or ces visages et ces mains ont toute une histoire. Ce sont en fait des masques de cuivre à l'identique (vierge ou ange), peints et retravaillés à la vessie de bouc, pour restituer ces carnations si fragiles, ces blancs juste rosés de la peau, comme préservés des outrages du temps. "La Vierge ailée" est immaculée et toute jeunesse, marquée en son arrêt, absorbée et quasi méditative. Si bien qu'entre les replis de la matière et ses plis de l'âme, entre son envolée vers des sensations célestes et cet sorte d'appel vers le bas, créé par le socle et l'écrasement du serpent, elle est un immense trait d'union entre les deux mondes du baroque. Entre le ciel et terre, la grâce et la force, elle réalise cette "chute vers le haut" dont parlait Octavio Paz. Une chute qui évite tout excès passionnel, toute convulsion frémissante ou excessive, et qui me paraît caractériser tout l'art de Popayán.
En effet, à la différences des grandes façades ornementées, voire surchargées des Églises de Potosi, Quito ou Puebla (avec leur revêtement d'or à l'intérieur), ici l'architecture reste souvent plate et blanche, ce fameux blanc imposé par l'Inquisition pour combattre l'ocre arabe. Sise dans une vallée au cœur de Andes, Popayán reconstruite depuis le dernier tremblement de terre, me rappelle dans son éclat le maniérisme géométrique blanchi de l'Andalousie, à Cadix ou Huelva. Comme la Vierge ailée, elle surgit dans la lumière de sa propre magie. Aussi y -a-t-il comme une scission entre les extérieurs blancs, plats, parfois réguliers, et les rétables, sculptures et objets du culte -ostensoirs, calices et reposoirs- d'une infinie richesse, qui témoignent de la puissance et de la magnificence du pouvoir colonial et religieux de l'Espagne. Car ce même baroque paradoxal d'une démesure mesurée, si l' on peut employer un tel terme, habite également cet enfant jésus tendrement endormi sur la Croix. Là encore, le motif allégorique propre à la Contre-Réforme est courant. On retrouve le même enfant jésus à Quito, tenant une tête de mort, comme dans une Vanité. En fait, ces allégories très présentes dans l'Espagne du XVI et XVII siècles, (Cf. L'enfant nu debout de Montanes à Séville), se répandirent en Colombie grâce aux envois de sculptures sévillanes et surtout grâce à l'influence de Zurbaran (on a évalué à une centaine le nombre des tableaux qui lui sont attribués), et de Murillo. Dans cet enfant dormant sur la Croix, avec tous les symboles de la passion, Gregorio Vasquez reprend en fait un thème de Murillo, et couple paradoxalement l'iconographie christologique du temps (Jésus enfant, endormi, mais portant déjà les signes de son destin), avec des éléments cosmologiques et paysagers très présents dans tout le baroque ibéro-américain. Car cet enfant jésus suggère des "affetti" précis: l'affliction et plus encore la mélancolie de l'abandon au sommeil. Mais il est comme enveloppé, protégé par cette coquillecoquillage, avec toute ses ambivalences psychanalytiques. Symbole de la naissance et de la fécondité, barque où l'on expose les nouveaux-nés, vulve féminine et emblème de Saint Jacques, elle est aussi le symbole chrétien de la tombe. "Selon la volonté divine, la nature a protégé la chair molle du coquillage au moyen d'une solide écorce comparable au sein maternel protecteur", peut-on lire dans le Bestarium du Moyen-Age....
Retenue de la Vierge, retrait de l'enfant jésus, cela m'évoque la mélancolie diffuse et légère, qui enveloppe les lumières vaporeuses, les tons raffinés et toutes les envolées radieuses de Murillo. Dans sa fameuse Immaculée Conception de 1660, la vierge en adolescente resplendissante, toute élégance et pureté, porte une longue robe blanche et son manteau bleu traditionnel. Vaporeuse sur un socle d'anges, rayonnante sur fond d' or jauni, elle est tout réalisme et toute grâce. On n'est pas loin de la Vierge ailée de Popayán, même si une toute autre histoire coloniale et dominatrice s'est inscrite ici, dès la fondation de la ville en 1536. Or cette histoire a curieusement croisé en Colombie, comme sur les hauts plateaux andins de Bolivie et du Pérou, deux époques distinctes de l'histoire de l'art. Le maniérisme influencé par l'Italie (Cf. le rôle de Bernardo Pitti, formé au maniérisme de Vasari avant de devenir jésuite) et par la culture picturale et architecturale andalouse, et le baroque de la Contre-Réforme qui dominera à partir de 1650. Au point que l'on pourrait parfois parler à Popayán d'un "maniérisme baroque". Art des surfaces, de la découpe et du plan à l'infini, le maniérisme gouverne toute l'emblématique de Tunja, avec son étonnant programme d'éléments animaliers et végétaux à la Dürer. Comme l'a montré Santiago Sebastian dans Le baroque ibéro-américain, ce programme emblématique renvoie à la pénétration du Livre des emblèmes d'Alciati, et les figures maniéristes-baroques des emblèmes et des allégories auront un rôle essentiel dans la culture coloniale2. Dès lors, la rencontre baroque inédite entre la fulgurance des textures, la richesse très vive des coloris et la retenue bouleversante des visages et des gestes, pourrait renvoyer à cette histoire complexe, propre à un "maniérisme baroque" s'enracinant dans toute une culture pré-hispanique.
A moins qu'autre chose ne surgisse là, dont témoigneraient la peinture et l'orfèvrerie avec leurs motifs plus christiques: la douleur, son silence et son "réalisme" décoratif. Immense "Christ" de la passion, avec sa Croix de bois d'un seul tenant, et ce travail d'orfèvrerie raffiné, que l'on retrouve dans tous les objets religieux de Popayán, dont l' étonnant "Ostensoirs à deux têtes". On sait que le travail de l'orfèvrerie est une tradition indienne qui remonte au VIII siècle avant Jésus-Christ, et dont parlent tous les chroniqueurs espagnols de la Conquête. Car l'or comme le soleil avaient une fonction magique, et les indiens étaient passés maîtres dans l'art des alliages, dont celui de l'or et de l'argent (Cf. le Musée de l'Or de Bogota). Mais l'orfèvrerie si précieuse de l'âge baroque relève en fait d'un métissage culturel entre la tradition pré-hispanique et celles des marranes (juifs) chassés d'Espagne. Histoire d'exil et de domination en somme. Ainsi "L'ostensoir de San Francisco", avec tout son travail de l'émail et du sertissage des émeraudes et des pierres précieuses, se présente comme une immense "soleil". On sait que les Princes Incas portaient ces Soleils mythiques et divins comme des symboles du sacré et de leur pouvoir, et que les fils des caciques dirigeant les quartiers des villes se déplaçaient avec un ostensoir en or. Mais le soleil est aussi la pierre centrale des Croix byzantines, où il figure le Christ. Dans l'ostensoir de San Francisco, Dieu, Soleil de tous les soleils, trône au sommet, englobant de ses bras ouverts le monde et ses attributs (cf. le croissant de lune ). Même métissage culturel dans le merveilleux "Ostensoir à deux têtes d'Aigle". Il ne s'agit pas de celui des Habsbourg d'Espagne comme on l'a cru. Mais bien de cet Aigle des Andes, motif indien si ancien qu'on en a trouvé la trace dans les sites archéologiques de la Sierra Nevada de Santa Marta. Ici, il vous dévisage de son oeil de rubis et de feu, sans doute pour faire fuir le Diable. Dans le récit d' Hildegarde de Bingen du liber sustilitatum, le Diable ne "recule-t-il pas devant les pierres précieuses ; il les déteste et les méprise parce qu'elles lui rappellent qu'elles brillaient déjà de tout leur éclat avant qu'il ne sombre au sommet de sa magnificence". A travers ces entrelacs, arabesques, incrustations, tous ces motifs animaliers et floraux devenus purs abstracts, le décoratif religieux de Popayán renvoie à cette "volonté d'art" (Riegl) propre aux stylistiques de la décoration. En fait, toute cette esthétique et symbolique du "précieux" me fait toujours penser à un très beau texte de Federico Garcia Lorca sur la culture grenadine et son "esthétique du minuscule"3. C'est comme s'il fallait limiter, voire "domestiquer l'illimité", l'infinité baroque, dans le très petit, et dans des objets cultuels de dimension usuelle. Les pierres, avec toute leur symbolique et leur brillance, créent une énergie spatialisante de la couleur sur le fonds sculpté de l'or. Un éclat ou un "éclair de l'Être", à l'image des émaux cloisonnés ou des tessères byzantines. La Jérusalem Céleste d'après la fin du monde n'était-elle pas construite de pierres précieuses aux couleurs différentes, qui représentaient dans leur pureté et leur scintillement les eaux des sources du paradis ? Les pierres précieuses chatoient toujours d'un éclat multiple. Modèle du paradis, du ciel, du divin ou des architectures parfaites, elles sont aussi chez les marranes les modèles messianiques du retour
Le très petit et le très grand, la microforme et la macroforme: Le Christ de la passion, avec sa chevelure-tignasse créole, ses yeux mi-clos, et son corps rosé tramé de sang, est relié à la terre par une imperceptible guirlande d'anges minuscules tenant les instruments de la passion. Là, une Véronique, et là une couronne d'épines. Entre le très sublime du martyre et ces miniatures fragiles des anges, il y a le même "entre-deux" que dans la Vierge ailée ou "l'Ecce Homo" de l'Aumonière. Il y a peut-être un même réalisme baroque de la douleur décorée, cette lumière de l'abandon sans réserve dont parla Unamuno à propos du Christ de Velasquez. Et par un curieux effet en retour, c'est précisément cet Ecce Homo, cet "Amo" qui est le patron de Popayán, et que l'on sort dans les rues pour la Fête du travail.
Le regard, fût-il penché, modeste, blessé ou abandonné fait croire: il parle et doit convaincre . Même dans son retrait ou son silence, lui que porte, que supporte, cet étonnant portrait coupe , avec la verticale restante de la Croix, la Piedadd'un anonyme du XVIII ème, avec son double cadre. Une Pietà très iconique, où le Christ sculptural et indien semble un double mimétique de la Vierge, tant le mouvement à la diagonale de son cou et l'inclinaison de la tête de la Vierge se reflètent en une même ligne de force abstraite et figée. Etonnante Pietà, avec sa géométrisation "divine": le cercle, le vertical et l'inclinaison de l'affect. Et surtout cet instant arrêté et figé de la douleur sans phrase, que Sor Juana Inés de la Cruz appelait paradoxalement "rhétorique du pleur". Un silence en somme, un regard de biais, une absence comme cet autre tableau rapporté par la légende à Isabelle la Catholique, La Vierge au silence. Cette fois-ci, nous sommes apparemment dans l'espace frontal pur de l'iconique, où la Vierge vous dévisage de sa grande pureté. Mais ce face à face est subtilement perverti par l'incroyable plissé blanc et ovale de la robe, et par le double envoilement entourant la tête qui se découpe sur un fond noir orné d'or (sans doute rajouté). Il y a là comme une imagination triste, un deuil muet. Car si le baroque est bien "le pli à l'infini" comme l'a écrit Gilles Deleuze, ici le pli est purement spirituel, inflexion idéale et virtuelle, comme chez Zurbaran qui a tant marqué l'art de Quito. Pli-suaire, pli-voile, pli-sable ou pli ondulé, le plissé très immatériel accentue la frontalité du regard et le lissé silencieux, la solitude, du visage. Comme si le hiératisme de l'intense rejoignait soudainement les envolées des Archanges et de la Vierge. Le baroque de Popayán serait-il biface, art du plus et art du moins, mettant ensemble deux traditions souvent opposées, celle du Bernin et celle de Borromini, au service d'une même fin? Apologétique? Celle qu'Ignace de Loyola définissait dans les scènes et scénarios de sesExercices spirituels d'identification imaginaire: "demander la douleur avec le Christ douloureux, le déchirement avec le Christ déchiré".
Ces histoires, ces scènes et scénarios racontés, visent à construire un récit par une véritable énergétique de l'expression, que l'on trouve précisément dans les 12 tableaux sur cuivre du cycle de Cortez dédié à la Vierge. Un mur-tableau qui invente en plein dix-huitième siècle ce fameux principe de la collection comme série, qui obsédera l'art moderne. Or la série présuppose toujours un motif répété et varié, pour lui donner une force expressive ou inexpressive. Ici, on se trouve devant une série narrative, où le même motif de la Vierge est varié en fonction des évènements de son histoire humaine et divine: Vierge de l'Apocalypse, Immaculée Conception, Naissance de la Vierge, Présentation de la Vierge au temple, Déposition, Annonciation, Visitation, Présentation de jésus au temple, Vierge des douleurs ou du rosaire, Assomption... Tout un cycle de Vie construit sur une même matrice. Car à travers tous ces événements, des éléments se répètent: les cadres très chargés, le placement et la mise en scène des corps, le fond plat bleu-vert d'où se détachent les rouges et verts, l'éclairage d'une lumière transcendante qui tend parfois à "l'Image sainte", pour n'en citer que quelques uns.
En quoi consiste une telle série, réalisée à partir d'un cycle de gravures de Gottfried Bernhard Goetz parvenues à Quito, qui sert en fait de schéma narratif et de modèle au dessin4. Un cycle de vie donc, sous la forme spécifique chrétienne de la "Vie de" (Jésus, Marie, des Saints, des Saintes, ou des Pères de l'Église). Une sorte de répétions nue, dénudée, destinée à susciter l'identification. S'agit-il encore d'un voyage ou fond du "décoratif", où les éléments se combinent entre eux par décrochements et différences ? Ou de la mise en oeuvre avant la lettre d'un réseau dynamique, créant des instants privilégiés et polyrythmiques? Tout cela sans doute, car la série est "l'Autre dans la répétition du Même", comme l'écrit Gilles Deleuze dans Différence et Répétions ( )... Elle n'est que l'autre visage de l'allégorie, qui est "allos-logos", discours de l'autre, mise en langue de l'altérité. Peindre l'Autre comme le Même n'est pas là une des grandes stratégies des religions conquérantes? Comme si dans la situation coloniale de l'Amérique latine, le pouvoir avait toujours eu deux visages inséparables: dominer et convaincre. L'Autre -cette Vierge chrétienne, blanche et occidentale, ne sera pour vous, non-chrétien, noir, indien et non occidental- que le visage du Même. Mais un visage pris dans la relation très spécifique à l'art baroque colonial: faire en sorte que le signe comprenne de l'hétérogénéité, que l'enveloppe extérieure puisse produire un effet émotionnel fort et quasi abstrait qui peut aller jusqu'à réinscrire des signes ou traits préhispaniques dans le baroque. Ces douze tableaux sur cuivre sont donc des "portraits religieux" en série, et en récit, mais ici le signe, l'image et le référent coïncident et transforment les portraits en effigies.
C'est dire que les figures de l'extase baroques peuvent être multiples, voire ambivalentes. Car s'il y a bien une extase par rapt, transe et ravissement, comme celle de la Sainte-Thérèse du Bernin jouissant-mourant du dard angélique, dans l'infini mouvement de son plissé de marbre, il existe une toute autre extase, plus figée ou plus immobile, celle du Saint François debout de Zurbaran. Droit, enveloppé dans sa robe de bure brune, il est comme l'effigie du divin. Car en fait le tableau n' est pas un portrait du Saint en prière, mais bien "une image à la seconde puissance" du Saint miraculeusement averti de sa mort prochaine5. Dans cette immobilité de vie-mort, seul son regard saisi par le raptus de l'extase divine, traduit le bouleversement intérieur, propre à 1 imagerelique. Un regard réglé sur une apparition.
Vous retournez alors aux différentes "envolées" de Popayán, les trois Archanges en bois polychrome, ou les Prophètes, Flic et Jonas. Ils se détachent tous, comme venus à vous dans la transparence fine tantôt rêveuse, tantôt extatique de leur regards, visages et gestes. Dans ces carnations lisses et légèrement maquillées, le naturel rejoint l'artifice et même l'artefact, pour célébrer de manière flamboyante la question centrale du catholicisme: énoncer, figurer, et surtout mettre en scène un corps mort et absent. Avec ses tournures, ses envolées et ses plissés, son goût du mixte et du dissemblable, qui peut aller jusqu'à l'impudeur, le baroque inventera tous les opérateurs stylistiques propre à l'entremonde du céleste et du terrrestre, avec sa cohorte d'anges médiateurs et messagers de l'Autre. Or, selon toute une tradition spirituelle, les opérations consistent à "passer" (transire in Deum), ou encore à "tendre vers" (tendere) comme l'a montré Michel de Certeau dans La fable mystique6. Ces "passages" façonnent alors un espace d'entre-deux, comme celui de la Vierge ailée.
Regardez de plus près le Prophète Elle. Selon l'Ancien Testament il assista à la transfiguration du Christ avec Moïse, et on le représente le plus souvent dans un char de feu, abandonnant son manteau protecteur à son successeur, Élisée. A Popayán, Flic est pris dans l'envolée virevoltante, tournoyant, tournée, détournée et retournée, de son écharpe rouge et or. Un feu absolu, qui contraste avec le mouvement extatique arrêté du regard et de la bouche à peine entrouverte. Comme si cet enveloppement du corps rosé et dénudé par l'envol de l' écharpe devenait soudainement indécent, quand Elie désigne du doigt la "maison" de Dieu. Et que dire de ces plis juste soulevés, juste envolés, en forme de coquille retournée, des robes des archanges, qui laissent entrevoir le mouvement à peine esquissé de leurs jambes juvéniles, androgynes peut-être, dans l'échancrure de la sorcellerie évocatrice du bois polychrome?
Le passage -l'art des passages- consiste à transmettre un arrêt, à le marquer et le re-marquer, pour que quelque chose de l' âme s'envole. Tel était peut être le "signe" apocalyptique de "La Vierge ailée" de Popayán, qui rejoint en un même mouvement les mille feux des pierres et l'amour des orfèvres pour les émeraudes. Toujours associées à la Vierge, véritables signes aquatiques, elles conjuraient les tempêtes. Une envolée baroque contre les tempêtes, ou comme une tempête, telle est l'ambiguïté de tout passage, à Popayán comme ailleurs. Être un lieu et une frontière, un mouvement vers ou une chute. A moins que l'on ne rêve de ce "Château intérieur" de l'âme en "pur diamant", ce mu y clam cristal, ce castillo encantado dont parle Sainte-Thérèse, où l'entre-deux infini des reflets et des facettes nous conduit aux inflexions baroques du virtuel de l'âme.


NOTES


1

Cf. notre livre La folie du voir. De l'esthétique baroque, Galilée 1996 (réédition), et "Puissance du baroque", dans Puissance du baroque, Galilée, 1996.

2

Sur cette question, et sur celles concernant l'iconographie baroque on se reportera au livre fondamental de Santiago Sebastian, Le baroque ibérico-américain, Seuil, 1991.

3

Federico Gracia Lorca, Oeuvres complètes, tome i, Pléiade, p. 8 61 et suiv.

4

Sur ce point c. f. Santiago Sebastian, Arte religioso en Popayán, Museo de Arte Religioso, Banco de la República, Bogotà, 1986.

5

Louis Marin, Philippe de Champaigne ou la Présence cachée, Hazan, p. 324.

6

Michel de Certeau, La fable mystique, Gallimard, 1982, p. 234.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeLun 23 Mai 2011, 08:33



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Bernardo de Legarda
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MessageSujet: La lignée royale de Marie-Madeleine   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Juin 2011, 20:29

La Lignée Royale de Marie Madeleine


La Vraie Marie Madeleine, comme le Vrai Jésus, est bien différente de la version donnée aux gens par l’Eglise Catholique Romaine.

Constantin savait que la plus grande menace pour l’Eglise Catholique Romaine qu’il avait conçue autour de l'enseignement falsifié de Jésus, serait la diffusion par les descendants de Jésus et de Marie Madeleine de la vérité sur la sagesse et les techniques spirituelles de Jésus.
Ainsi, les légions romaines et leurs semblables ont continué à massacrer les descendants de Jésus et Marie pendant plus de mille ans, comme prédit par Jean dans les Révélations, 12:1 à 12:17.

Dans les Révélations 12:1 à 12:17, le récit de Jean à propos d’un « dragon rouge » avec « sept têtes » et « sept couronnes » fait référence aux « Sept Collines de Rome » et à l’Eglise Catholique Romaine.

La guerre dans le Ciel où Michaël et ses anges combattent le dragon représente le travail fait par des individus particuliers destinés à combattre la version appauvrie de la vie et des enseignements de Jésus diffusée par la Bible de l’Empire romain.

On fait référence à ceux qui protègent la vérité et le Saint Graal dans 12:17 quand l’Eglise de l’Empire Romain, le dragon rouge « s’en alla faire la guerre au restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus Christ ».

Les descendants de Jésus et de Marie Madeleine sont les vrais protecteurs du Saint Graal. Leurs descendants ont combattu ceux qui ont conçu les Inquisitions et les chasses aux Sorcières pendant deux millénaires.
Leurs descendants ont gardé les mémoires ancestrales ADN de Jésus, de Marie Madeleine, des Lignées Davidique et Hasmonéenne vivantes, car leurs descendants sont des bibliothèques vivantes.

Ceux qui se sont éveillés voyagent maintenant dans le monde entier éveillant d’autres descendants avec la sagesse des vérités de Jésus, l’expérience d’un éveil spirituel personnel, le toucher de guérison, ainsi qu’avec les expériences énergétiques de l’Amour et de la Lumière que l’on acquiert en utilisant quotidiennement les Techniques Spirituelles de Jésus.

La machine de propagande de l’Eglise de l’Empire romain conçut le « Nouveau Testament » en censurant des documents et en réécrivant les descriptions de la vie de Jésus. Cette méthode méprisable transforma Jésus en dieu, sa femme, Prêtresse royale du Temple en prostituée, et ramena sa mère à l’état de vierge.

Une partie de la fiction de l’Empire romain est décrite dans « La Naissance Controversée de Jésus » et ailleurs. Toutefois, le pire de la machine de propagande de l’Empire fut focalisée sur la sainteté du mariage de Jésus et de Marie.
De façon à accomplir leur restructuration tortueuse de la vie de Marie Madeleine, de princesse royale et Prêtresse de Temple en prostituée, l’Empire romain censura des informations et utilisa les titres esséniens pour délibérément répandre des désinformations sur la vie de Jésus.

Jésus descendait de la Lignée Royale Davidique de Judée.

Marie Madeleine descendait de la Lignée Royale Hasmonéenne d’Israël.

La « Connexion Historique de Jésus et Moïse avec les Pharaons Akhénaton et ThotMôsis III », a exposé des informations historiques selon lesquelles les Pharaons d’Egypte étaient aussi les Patriarches de la Bible.
Dans l’ancienne Egypte, tout comme les gens utilisaient plusieurs noms comme Moïse/Ankhnaton, les villes et les campagnes avoisinantes étaient aussi connues sous plusieurs noms.
Même aujourd’hui des villes ont des doubles noms. En Amérique, la ville d’Hollywood est aussi connue comme « Tinsel Town », tandis que les villes de Boston et Chicago sont aussi respectivement connues comme « Bean Town » et « Windy City ».

Il y a plus de trois mille ans, à l’époque de Moïse/Ankhnaton et de ThotMôsis III, le sud de l’Egypte était aussi connu sous le nom de « Judée ».
De plus, la grande ville de Thèbes en Egypte du Sud avait le deuxième nom de « Jérusalem ».
(Donc, quand les dirigeants juifs commencèrent à écrire leurs histoires de famille dans l’Ancien Testament, dans leurs descriptions de jours dorés de David, Salomon et des Patriarches de la Bible, ils pouvaient correctement utiliser de le nom de Judée pour des évènements qui s’étaient passés en Haute Egypte et le nom de Jérusalem pour les évènements qui avaient pris place à Thèbes.)

Et ce fut ainsi que les enfants de Marie Madeleine et de Jésus étaient littéralement l’unification, à nouveau, de la Judée et d’Israël.
De cette façon, leurs enfants, s’ils avaient été connus, auraient été utilisés pour rassembler le peuple juif dans une rébellion pour la liberté vis à vis de Rome.
(Jésus mit en garde le peuple juif qu’ils n’avaient pas le pouvoir par eux-mêmes de renverser Rome et qu’ils seraient détruit s’ils essayaient.
Néanmoins, une génération plus tard, en 70 après J.C., le peuple juif lança une rébellion généralisée. Jérusalem, ainsi que le Temple de Salomon, furent totalement détruits et les survivants du massacre vendus comme esclaves.)

Jésus était conscient que Rome rechercherait Marie et ses enfants, donc ensemble ils décidèrent que Marie devait, pour leur sécurité, partir avec Tamar en Gaule en 44 après J.C. Ce fut la dernière fois qu’ils se verraient dans des corps physiques.
.
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MessageSujet: Evangile selon Marie-Madeleine   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juil 2011, 09:27

Evangile selon MARIE-MADELEINE

Page 1
(les pages 1à 6 manquent.)
« Qu’est-ce que la matière ?
Durera-t-elle toujours ? »
L’Enseigneur répondit :
« Tout ce qui est né, tout ce qui est créé,
tous les éléments de la nature
sont imbriqués et unis entre eux.
Tout ce qui est composé sera décomposé ;
Tout reviendra à ses racines ;
La matière retournera aux origines de la matière.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

Pierre lui dit : « Puisque Tu te fais l’interprète des éléments
et des évènements du monde, dis-nous :
Qu’est-ce que le péché du monde ? »
L’Enseigneur dit :
« Il n’y a pas de péché.
C’est vous qui faites exister le péché
Lorsque vous agissez conformément aux habitudes
de votre nature adultère ;
là est le péché.
Voilà pourquoi le Bien est venu parmi vous ;
Il a participé aux éléments de votre nature
Afin de la ré-unir à ses racines. »
Il continua et dit :
« Voici pourquoi vous êtes malades
et pourquoi vous mourrez :
c’est la conséquence de vos actes ;
vous faites ce qui vous éloigne…
Comprenne qui pourra. »

« L’attachement à la matière
engendre une passion contre nature.
Le trouble naît alors dans tout le corps ;
C’est pourquoi je vous dis :
« Soyez en harmonie… »
Si vous êtes déréglés,
Inspirez-vous des représentations
De votre vraie nature.
Que celui qui a des oreilles
Pour entendre entende. »

Après avoir dit cela, le Bienheureux
Les salua tous en disant :
« Paix à vous – que ma Paix
soit engendrée et s’accomplisse en vous § »
Veillez à ce que personne ne vous égare
En disant :
« Le voici,
Le voilà. »
Car c’est à l’intérieur de vous
Qu’est le Fils de l’Homme ;
Allez à Lui :
Ceux qui Le cherchent Le trouvent
En marche !
Annoncez l’Evangile du Royaume. »

« N’imposez aucune règle,
hormis celle dont je fus le Témoin.
N’ajoutez pas de lois à celles de celui qui a donné la Thora,
Afin de ne pas en devenir les esclaves. »
Ayant dit cela, Il partit.

Les disciples étaient dans la peine ;
Ils versèrent bien des larmes, disant :
« Comment se rendre chez les païens et annoncer
l’Evangile du Royaume du Fils de l’Homme ?
Ils ne l’ont pas épargné,
Comment nous épargneraient-ils ? »
Alors, Marie se leva,
Elle les embrassa tous et dit à ses frères :
« Ne soyez pas dans la peine et le doute,
car Sa grâce vous accompagnera et vous protégera :
louons plutôt Sa grandeur,
car Il nous a préparés.
Il nous appelle à devenir pleinement Humains »
Par ces paroles, Marie tourna leurs cœurs vers le Bien ;
Ils s’éclairèrent aux paroles de l’Enseigneur.

Page 10

Pierre dit à Marie :
« Sœur, nous savons que l’Enseigneur t’a aimée différemment des autres femmes.
Dis-nous les paroles qu’Il t’a dites, dont tu te souviens Et dont nous n’avons pas la connaissance… »
Marie leur dit :
« Ce qui ne vous a pas été donné d’entendre,
je vais vous l’annoncer :
j’ai eu une vision de l’Enseigneur,
et je lui ai dit :
« Seigneur, je Te vois aujourd’hui
dans cette apparition. »
Il répondit :
« Bienheureuse, toi qui ne te troubles pas à ma vue
Là où est le noùs, là es le trésor »
Alors, je lui dis :
« Seigneur, dans l’Instant, celui qui contemple
Ton apparition,
Est-ce la psyché (l’âme) qu’il voit ?
Ou par le Pneuma (l’Esprit, Souffle) ? »
L’Enseigneur répondit :
Ni par la psyché ni par le Pneuma ;
Mais le noùs étant entre les deux,
C’est lui qui voit et c’est lui qui (…) »

Page 15
(les pages 11 à 14 manquent.)

« Je ne t’ai pas vu descendre,
mais maintenant je te vois monter »,
dit la Convoitise.
« Pourquoi mens-tu, puisque tu fais partie de moi ? »
L’Âme répondit :
« Moi, je t’ai vue,
toi, tu ne m’as pas vue.
Tu ne m’as pas reconnue ;
J’étais avec toi comme avec un vêtement,
Et tu ne m’as pas sentie. »
Ayant dit cela,
Elle s’en alla toute joyeuse.
Puis se présenta à elle le troisième climat,
Appelé Ignorance ;
Celui-ci interrogea l’âme, lui demandant :
« Ou vas-tu ?
N’as-tu pas été dominée par un mauvais penchant ?
Oui, tu étais sans discernement, et tu as été asservie. »
L’âme dit alors :
« Pourquoi me juges-tu ? Moi je n’ai pas jugé.
On m’a dominée, moi je n’ai pas dominé ;
On ne m’a pas reconnue,
Mais moi, j’ai reconnu
Que tout ce qui est composé sera décomposé
Sur la terre comme au ciel. »

Page 16

Libérée de ce troisième climat, l’âme continua de monter.
Elle aperçut le quatrième climat.
Il avait sept manifestations.
La première manifestation est Ténèbres ;
La seconde, Convoitise ;
La troisième Ignorance ;
La quatrième, Jalousie mortelle ;
La cinquième, Emprise charnelle ;
La sixième, Sagesse ivre ;
La septième, Sagesse rusée.

Telles sont les sept manifestations de la Colère
qui oppriment l’âme de questions :
« D’où viens-tu, homicide ?
Où vas-tu, vagabonde ? »
L’âme répondit :
« Celui qui m’opprimait a été mis à mort ;
celui qui m’encerclait n’est plus ;
ma convoitise alors s’est apaisée,
et je fus délivrée de mon ignorance. »

Page 17

« Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ;
une représentation s’est effacée
grâce à une représentation plus haute.
Désormais je vais vers le Repos
Où le temps se repose dans l’Eternité du temps.
Je vais au Silence. »
Après avoir dit cela, Marie se tut.
C’est ainsi que l’Enseigneur s’entretenait avec elle.

André prit alors la parole et s’adressa à ses frères :
« Dites, que pensez-vous de ce qu’elle vient de raconter ?
Pour ma part, je ne crois pas
Que l’Enseigneur ait parlé ainsi ;
Ces pensées diffèrent de celles que nous avons connues. »
Pierre ajouta :
« Est-il possible que l’Enseigneur se soit entretenu
ainsi avec une femme,
sur des secrets que nous, nous ignorons ?
Devons-nous changer nos habitudes ;
Ecouter tous cette femme ?
L’a-t-Il vraiment choisie et préférée à nous ? »

Page 18

Alors Marie pleura.
Elle dit à Pierre :
« Mon frère Pierre, qu’as- tu dans la tête ?
Crois-tu que c’est toute seule, dans mon imagination,
Que j’ai inventé cette vision,
Ou qu’à propos de notre Enseigneur je dise des mensonges ? »

Lévi prit la parole :
« Pierre, tu as toujours été un emporté ;
je te vois maintenant t’acharner contre la femme,
comme le font nos adversaires.
Pourtant, si l’Enseigneur l’a rendue digne,
Qui es-tu pour la rejeter ?
Assurément, l’Enseigneur la connaît très bien…
Il l’a aimée plus que nous.
Ayons donc du repentir,
Et devenons l’Être humain dans son entièreté ;
Laissons-Le prendre racine en nous
Et croître comme Il l’a demandé.
Partons annoncer l’Evangile
Sans chercher à établir d’autres règles et d’autres lois
En dehors de celle dont il fut le témoin.

Page 19

Dès que Lévi eut prononcé ces mots,
Ils se mirent en route pour annoncer l’Evangile.


Le texte de Marie Madeleine a été découvert avec des fragments
manquant, voila pourquoi il manque des passages .

http://nostredame.unblog.fr/tag/evangile-selon-marie-madeleine/

L'évangile de Marie-Madeleine (Marie de Magdala), trouvé dans le codex de Berlin, est un texte gnostique des apocryphes du Nouveau Testament.

Traduit du dialecte sahidique du copte, on pense qu'il aurait été écrit entre les IIIe et Ve siècles de notre ère. Il devait contenir 18 pages, mais les pages 1 à 6 et 11 à 14 sont manquantes. Il a été découvert par le docteur Reinhardt en 1896, mais il a seulement été publié en 1955 avec la bibliothèque Nag Hammadi.

Bien que la traduction de l'Évangile de Marie ait été effectuée à partir du copte, la première rédaction aurait été faite en grec au cours du IIe siècle. Cette datation semble confirmée par un fragment grec, le papyrus Rylands 463 (en), qui est daté du IIIe siècle, et dont l'identité avec le texte copte a été confirmée.

Le texte a pour thème principal la mortalité, l'ascension du Christ et l'ascension de l'âme selon le gnosticisme. Comme Marie de Magdala est présentée à la tête des apôtres dans ce récit, cela indique que le texte était la propriété d'une croyance atypique du christianisme.

Dans cet évangile, le Sauveur transmet d'abord ouvertement son enseignement à ses disciples, puis secrètement à Marie-Madeleine au cours d'une vision intérieure.
Ceci provoque une réaction violente de Pierre, qui refuse de croire que le Sauveur ait pu transmettre un enseignement à une femme à l'insu de ses disciples. Cet évangile témoigne donc d'un conflit vécu à l'intérieur même d'un milieu chrétien au début de notre ère.
Anne Pasquier, professeur de théologie à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'Université Laval, a très bien fait ressortir que les deux figures représentent deux traditions ecclésiastiques différentes : la première, incarnée par Pierre, est la tradition orthodoxe ou celle qui tend à le devenir.

Cette tradition dénigre l'autorité des révélations reçues lors de visions et interdira aux femmes toute participation active à l'intérieur de l'Église. L'autre, dont Marie est la figure symbolique, est légitimée par des révélations secrètes ou des visions et par une possible égalité entre les hommes et les femmes.

Sophia, la personnalité gnostique, joue également un rôle dans cet évangile. Il s'agit surtout de dialogues entre Marie de Magdala et les apôtres. Les discussions spirituelles sont influencées par la gnose.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangile_de_Marie-Madeleine
.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012, 16:12

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Travail réalisé par Philippe Jean Christian Pigot sur FB.

À ma Bien-Aimée ANA : שיר השירים (Chir ha-Chirim)

""ALCHIMIE SPIRITUELLE : ANNE (noire mais belle) devient MARIE (blanchie)... MERI.ANA = Bien-Aimée AMA.

Dans un contexte plus "Ciel à Terre", nous voyons se développer une Dyade "Déesse Mère-Fille" : la Mère ou Terre / Flora, la NouN (N+N) : sainte Anne (N) / Ana (N) / Diana (D+N) / Nîn.Ana (N+N) / Ninon (N), etc... La Fille ou Vénus : Isis (IS), Ishtar (IS+T), Isabelle (IS+BL), Cybèle (IS+BL), Élisabeth (IS+BL+T), Louise (IS+L) ou Lucie (IS+L), Myriam/Mari-e (MR) etc...


Le mot Meri signifie "bien-aimée" en égyptien, titre associé à Isis, connue comme Meri-Isis. En sumérien, ME : charge, fonction, responsabilité, décret divin ET RI : lancer, jeter, porter, mettre en place, enlever, engendrer. ME-RI : "qui a la responsabilité de porter", "qui a la responsabilité d'engendrer". On a ici l'idée de mère. En fait, "meri" signifie tout simplement "mère" au sens où nous l'entendons : par définition, elle porte et engendre... un enfant. D'ailleurs le mot "mère" en français ressemble beaucoup au mot "meri". Également, ME (décret divin) + RI (porter, engendrer) = "qui porte/engendre par décret divin". Au passage, décomposons à l'aide du syllabaire sumérien le nom hébreu "MYRIAM" en ME-RI-AM; ce qui donne ME, MI : charge, fonction, responsabilité, décret divin. RI : lancer, jeter, porter, mettre en place, enlever, engendrer. AM : seigneur, maître, taureau, force, puissance. MERIAM : "qui a la charge d'engendrer le maître", "qui a la responsabilité de porter la force".


Marianne est la figure allégorique de la République française. Au solstice d'été du 20 juin 1792, le peuple de Paris envahit les Tuileries; la foule en colère parvint jusqu'au roi et lui tendit un bonnet phrygien. Louis XVI, sidéré, s'en empara et le coiffa. Apparue quelque temps, après la prise de la Bastille, cette coiffe va faire fureur chez les sans-culottes, manière pour eux de revendiquer une liberté chèrement conquise, car le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis dans l'Empire romain : symbole de liberté, cette coiffe leur vint du culte de MITHRA, lointaine divinité iranienne, MIRA en sanskrit, et MEHR en iranien moderne. Dieu juge et médiateur, il pesait les âmes des morts (à noter que l'église de FA dans l'Aude fut bâtie sur un Mithraeum, sanctuaire voué à Mithra, et qu'il en existe un à Bourg-Saint-Andéol, en Ardèche).


Marianne, incarne donc la République sous l'apparence d'une femme coiffée d'un bonnet phrygien, symbole majeur de cette toute jeune République, avec le drapeau tricolore des trois étapes du Grand Oeuvre alchimique (Bleu = Noir + Blanc + Rouge). Un décret de 1792 stipule en effet que « le sceau de l'État sera changé et portera pour type la France sous les traits d'une femme vêtue à l'Antique, debout, tenant de la main droite une pique surmontée du bonnet phrygien », attribut vestimentaire que notre "déesse républicaine" partage avec Mithra, le dieu iranien du Soleil, de l'Amitié, du Serment et des Contrats.

Le BONNET PHRYGIEN arboré par les sans-culottes de la Révolution, représente les valeurs républicaines françaises contenues dans la devise maçonnique originale : « Liberté, Égalité, Fraternité... ou la Mort », les trois derniers mots ayant été gommé fort à propos après les abominables carnages d'une révolution, orchestrée mais ayant dérapé, échappant à ses inventeurs, pour se conclure dans un bain de sang. Comme en ce bas-monde TOUT N'EST QU'INVERSION, l'étude attentive de ce slogan nous démontre qu'en rétablissant le bon ordre des trois mots le composant, la phrase devient logique et prend tout son sens : Fraternité --> Égalité --> Liberté. Soit : du Partage et de la Solidarité naît la Fraternité qui amène l'Égalité entre toutes et tous, d'où résulte la Libération de l'asservissement au Système Romano-Babylonien !""
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012, 16:13

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Dans l'Antiquité, la Phrygie est un royaume situé au centre de l'Asie Mineure sur le plateau d'Anatolie, à l'ouest de la Cappadoce. Sa capitale est Gordion - proche d'Ankara - et la fameuse ville de Troie en fait partie. Midas, l'un de ses rois, fera l'objet de légendes chez les Grecs, en raison de ses richesses. Dévasté vers 695 av. J.C. par les Cimmériens, la Phrygie passe sous la domination de sa voisine de l'ouest, la Lydie, dont le dernier roi, Crésus, annexe les villes grecques de la côte avant de se heurter aux Perses de Cyrus. Ce fondateur de la dynastie des Achéménides prend sa revanche en 546 av. J.-C. sur l'armée lydienne et entre dans Sardes, la capitale. Après la conquête des cités grecques d'Ionie, l'Asie Mineure tombe à son tour sous le contrôle perse. Cela dure plus de deux siècles, jusqu'à la défaite des Perses devant le Grec Alexandre le Grand en 331 av. J.-C. Durant la domination perse, des Iraniens se sont installés dans cette région. Au IVe siècle de notre ère, sept cents ans après la victoire d'Alexandre, nombre de villages de Cappadoce sont encore peuplés d'Iraniens descendants des premiers colons, qui ont conservé leurs croyances anciennes, notamment le culte de Mithra qui fait de nombreux adeptes parmi les non-Iraniens. Ce sont même les Grecs qui donnent l'appellation « bonnet phrygien » nommé aussi « bonnet oriental ». Car cette coiffe est également portée par de nombreuses tribus iraniennes, aussi bien celles de la Cappadoce que les Scythes ou les Sogdes d'Asie centrale. Elle orne aussi invariablement la tête de Mithra, divinité des peuples indo-iraniens.


Proche du Mitra indien vénéré vers le XIVè siècle av. J.C., Mithra perd de son influence avec les réformes religieuses de Zarathoustra en Iran vers 600 av. J.C. Cependant, au IVè siècle av. J.C, . il réoccupe sa place dans le panthéon perse. Les soldats grecs, au cours de leurs expéditions en Iran, découvrent son culte et l'identifient à Hélios. Malgré l'effondrement de l'Empire perse, Mithra conserve de nombreux fidèles, surtout en Arménie. Par la suite, la dynastie parthe d'Iran (247 av.-226 apr. J.-C.) le vénère et l'inclut parfois dans le nom de ses rois, comme Mithradate, qui signifie « donné par Mithra ». À leur tour, les colonies romaines d'Asie Mineure permettent la diffusion du mithraïsme. La première congrégation est fondée à Rome vers 68 av. J.C. par des soldats. Mithra devient ainsi Sol Invictus, le Soleil invaincu, et fait son entrée dans la littérature latine vers l'an 80, lorsque le poète Statius écrit : « Que tu préfères porter le nom vermeil de Titan, suivant la tradition du peuple Achéménide, ou d'Osiris frugifère, ou de Celui qui sous le roc de l'antre Persique force les cornes du taureau récalcitrant : Mithra ! » On lui dédie des temples et son influence se répand dans tout l'Empire romain, de l'Espagne à la mer Noire, de l'Écosse au Sahara. À Rome, des temples lui sont dédiés : de nos jours, il en reste une quarantaine; il devait y en avoir trois fois plus alors. Il concurrence même le Christianisme, et selon Ernest Renan « s'[il] eût été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eût été mithraïste. » L'empereur Commode (161-192) lui-même est initié à ce culte, et sous le règne d'Aurélien (270-275) le Mithraïsme est proclamé religion officielle de l'Empire romain. C'est ce dernier qui, en 274, déclare le 25 décembre jour anniversaire de la Divinité. Lorsque Constantin Ier se convertit au Christianisme en 312, le Mithraïsme perd de son influence et, après un bref renouveau sous Julien dit l'Apostat (331-363), il disparaît tout en continuant pourtant à influer sur le Christianisme : en ce qui concerne la date de Noël, décidée par le pape Jules Ier en 340; sur le choix du Dimanche, jour sacré du Soleil (d'où le Sunday britannique ou le Sonntag allemand); de même pour le pain et le vin consacrés dans l'eucharistie. On représente Mithra naissant d'un rocher, en présence de bergers. Il n'est pas étonnant non plus que la mitre, la coiffe des évêques, rappelle celle de Mithra, et que la tiare (mot d'origine perse) papale, dérive du frigium, ou bonnet phrygien.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012, 16:13

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Mithra n'a pas disparu de son pays « natal », l'Iran. Durant les dynasties parthes et sassanides (du IIIè siècle av. au VIIè siècle apr. J.-C.), il tient une place prépondérante dans le zoroastrisme. Sur les bas-reliefs, on le voit veiller à l'investiture des rois par la déesse Anahita. Après l'expansion islamique au VIIè siècle, Mithra semble constituer un des éléments des mouvements de résistance iranienne. Il est aussi source d'inspiration pour de grands poètes comme Hafez de Chiraz au XIVè siècle. Les Iraniens le célèbrent chaque année le 21 décembre, jour du solstice d'hiver, qu'ils appellent « nuit de Yalda ». De plus, le septième mois du calendrier solaire iranien lui est consacré, tout comme la grande fête de Mehregan, qui marque le début de l'automne et celui du mois de Mehr.


Voilà comment le bonnet phrygien est passé de la tête d'un dieu venu d'Iran à celle de notre divinité républicaine. Pourtant, l'avènement de l'Empire en 1804 affaiblit la représentation de Marianne. Son nom réapparaît un temps sous la IIè République (1848-1852), mais prend un sens négatif à cause du bonnet, considéré par le Pouvoir comme un symbole de désobéissance. Durant le second Empire (1852-1870), Napoléon III fait remplacer la figure de Marianne sur les pièces de monnaie et sur les timbres-poste par sa propre effigie. La Commune de Paris (1871) développe le culte de la combattante révolutionnaire au buste dénudé et au bonnet phrygien. Enfin en 1897-1898, la IIIè République reprend sur ses monnaies le symbole du bonnet phrygien. De nos jours, et à l'exception de son effigie qui trône dans les mairies, Marianne n'apparaît plus que sur les pièces de 1, 2 et 5 centimes d'euro. Mais c'est toujours de son sceau que sont frappés les grands textes de notre République.


Quant à lui, le prénom Marianne provient de la contraction de Marie et Anne, deux prénoms très répandus au XVIIIe siècle parmi la population catholique féminine du Royaume de France, et portés par plusieurs reines, dont Marie de Médicis, Anne d'Autriche, Marie-Antoinette. Le prénom de Marianne était, à la fin du XVIIIè siècle, très répandu dans les milieux populaires et notamment porté par les filles de la campagne qui servaient comme bonnes dans les maisons bourgeoises. Son utilisation comme symbole de la République a été attribuée à une chanson révolutionnaire en occitan, la Garisou de Marianno (en français, la Guérison de Marianne), composée prémonitoirement par le cordonnier-poète Guillaume Lavabre, de Puylaurens (Tarn), vraisemblablement écrite en octobre 1792, une dizaine de jours seulement après la fondation de la République. Il s’agit de la première occurrence du prénom Marianne en tant que symbole de la République. Bien que cette chanson soit déjà mentionnée dans le trésor du Felibrige de Frédéric Mistral, l'association de la chanson au symbole de la République n'a été faite qu'en 1976. Quoi qu'il en soit, le village de Puylaurens revendique désormais le titre de « berceau occitan de Marianne ».

Les aristocrates contre-révolutionnaires utilisaient le double prénom Marie-Anne, la forme "Marianne" leur paraissant trop populaire, à la limite vulgaire. Les révolutionnaires ont adopté cette dernière pour symboliser le changement de régime, mais surtout il mettait en avant la symbolique de la « Mère Patrie », mère nourricière qui protège les enfants de la France. L'utilisation de ce prénom comme symbole serait donc né d'un consensus entre les partisans et les adversaires de la république, puis rapidement accepté par tout le peuple français. Mais ce que "l'histoire officielle" ne dit pas, c'est qu'il est fait allusion en réalité à MARIANA, l'antique Déesse-MÈREI, connue bien auparavant des Sumériens du nom de NÎN.ANa, la Reine des Cieux.
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C'est donc le buste de Marianne de Lamartine, érudite, artiste, anglaise, muse et épouse du poête restée à Milly (Saône et Loire) qui a donné pour la première fois son buste, sans lequel Alphonse ne voyageait pas, à notre république. Elle été ensuite copiée, représentée, un gouvernail et un sac de blé à moitié renversé à ses pieds. Cela représentait le fait qu'elle était peu soucieuse de puissance, se préoccupant surtout des aspirations du peuple. Il en existe plusieurs versions portant des symboles maçonniques. »

Les symboles de Marianne sont souvent empruntés à l'Antiquité gréco-romaine ou à la Franc-Maçonnerie :

Le bonnet phrygien = l'Alchimiste, le culte de Mithra, le peuple français
La couronne = l'invincibilité
Le sein nu = la nourrice et l'émancipation
La cuirasse = le pouvoir
Le lion = le courage et la force
L'étoile = l'intelligence
Le triangle = l'égalité
Les chaînes brisées = la liberté
Les mains croisées = la fraternité
La balance = la justice
La ruche = le travail
Les tables de la Loi = la foi


La Statue de la Liberté, allégorie monumentale intitulée « La liberté éclairant le monde », offerte par la France aux États-Unis d'Amérique représente en vérité la libération des âmes humaines de la densité du monde matériel; la Pistis Sophia ou Alma Mater (Âme-Mère désignant la Déesse-Mère ou Âme du Monde). Au Moyen Âge, l'expression était employée par les chrétiens pour désigner la vierge Marie, mère de Jésus. Par exemple, l'hymne "Alma Redemptoris Mater" signifie littéralement "Sainte Mère du Rédempteur" de la Conscience qui n'est autre que Mariana, hypostase d'ANA - Déesse Mère des Gaulois, et d'Anat, déesse des panthéons ouest-sémitiques de l'Âge du bronze récent (seconde moitié du IIè millénaire av. J.C.). On la retrouve notamment dans la mythologie du royaume d'Ougarit, qui est notre meilleure sources pour les panthéons canaanéens de cette période. Cette déesse fut également adoptée par les Égyptiens lorsque ceux-ci dominèrent une partie du Levant et de la Syrie entre les XVè et XIIè siècles av. J.C.


Divinité principale des des panthéons ouest-sémitiques des peuples du Proche-Orient, ANAT, déesse de premier plan de l'Âge du Bronze récent (seconde moitié du IIè millénaire av. J.C.), joue un rôle important dans un texte mythologique du royaume d'Ougarit (notre meilleure source pour les panthéons canaanéens de cette période) : le Cycle de Baal. Dans ce récit racontant divers combats du dieu de l'Orage, Elle est la fille du dieu Dagan et la sœur de Baal (Adad), divinité mâle principale des peuples du Proche-Orient. Elle se porte toujours au secours de son frère quand il rencontre des difficultés. Ainsi, quand Baal est capturé par Mot, le dieu de la Mort, Anat se rend aux Enfers pour affronter Mot et le vaincre. Mais elle joue également - au même titre qu'Ashtart, parèdre de Baal - un rôle pondérateur, calmant les excès de colère de son impétueux frère.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012, 16:14

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En Égypte Antique, ANAT, déesse d'Asie Mineure confondue parfois avec Astarté, fut également adoptée lorsque les Égyptiens dominèrent une partie du Levant et de la Syrie entre les XVè et XIIè siècles av. J.C. Considérée comme une fille de Ptah, Elle s'habillait en soldat, coiffée de la couronne de Haute-Égypte ornée de deux plumes. Déesse guerrière dominant les animaux sauvages, veillant sur les chars et les chevaux durant les batailles, Elle tient d'une main une massue (ou une hache) et de l'autre une lance et un bouclier, et Elle protège le souverain lors des combats. Ayant fait son entrée officielle dans la religion égyptienne dès l'occupation hyksôs, plus tard, les souverains Ramessides l'introduisirent officiellement dans le panthéon sous forme d'Hathor-Isis, déesse-vache adorée durant toute la période du Nouvel Empire. Accompagnée du dieu Min, elle acquis un caractère attaché la Fécondité et à l'Amour, recevant un culte à Tanis dans le delta du Nil, et y possédant même un temple personnel.


Au VIIIè siècle avant notre ère, Elle fut ASHÉRAH, Épouse de IAW devenu YAHVÉ, selon les inscriptions trouvées sur le site de Kuntillet Ajrud (nord-est du Sinaï) ainsi que d'autres, découvertes dans la Shefelah de Juda. De récentes découvertes archéologiques apportent la preuve, à la fois par le texte et l'image, qu' ''Asherah'' a bien été la parèdre de Yahvé, dieu de l'antique Israël, avant que les prêtres misogynes du monothéisme naissant n'en effacent toute référence. Les fouilles effectuées à Ras Shamrah (ancien Ugarit) ont permis la découverte de plusieurs tablettes mentionnant qu'Asherah, femme du dieu EL, est la Mère des "Dieux", la même Déesse-Mère nommée Nîn.Ana (Inanna), Ishtar, Astarté, Esther par les Mésopotamiens, Tanit par les Phéniciens, Laquelle en leur temple de Carthage était appelée "Brillance de la Vierge des Cieux", tandis que les Grecs et les Romains, réducteurs et assimilateurs de ces plus antiques cultures, en firent un temple de la Lune.

Enfin, les écrivains grecs, premiers à porter témoignage sur la religion iranienne ancienne, parlent tous du culte d'une déesse qu'ils comparent soit à Athéna, soit à Aphrodite. Il s'agit d'Anahita (en persan : آناهیتا) ou Nahid (en persan moderne : ناهید = immaculée), ancienne divinité perse qui n'est autre que la déesse sémitique Ishtar. L'Hymne aux Eaux (Cinquième Yasht), l'invoquant sous le nom de "Celle qui, à l'image de Zarathoustra, hait les Daevas et obéit aux lois d'Ahura Mazda", lui est consacré dans l'Avesta, qui ne la cite pourtant pas en ses premiers chapitres car son culte aurait été en contradiction avec la volonté monothéiste du Zoroastrisme tel qu'il est présenté dans les Gathas. Il a fallu attendre la période avestique pour que des prêtres permettent le culte de la Déesse. Le persan moderne a retenu la forme Nahid, utilisée entre autres pour nommer la planète Vénus, Anahita/Nahid étant censée descendre d'Isthar, divinité babylonienne de la Fertilité associée à la planète Vénus. Son domaine semble couvrir les fonctions de la prospérité et de la souveraineté, puisque le texte développe sa louange en l'appelant également Aredvi (l'Humide) et Sura (la Forte). Anahita, dont le nom signifie «Immaculée», déesse de l'Eau et de la Fertilité, fut très vénérée durant la période Achéménide (558-330 av. J.C.). Au IVè siècle av. J.-C., le roi Artaxerxés II ordonna que l'on dressât des images d'Anahita dans toutes les grandes cités de l'empire et le culte de la déesse s'étendit à travers l'Asie Mineure et l'Asie occidentale. Anahita venait en aide à Spenta Armaiti et était associée à Haoma, le dieu qui conférait l'immortalité. D'après la mythologie perse, elle est la mère du grand dieu Mythra, et durant la période hellénistique, Anahita lui reste associée. Une inscription datant de l'an 200 av. J.C. dédicace un Temple Séleucide d'Iran à «Anahita, Vierge Immaculée, Mère du Seigneur Mythras». Le Temple d'Anahita à Kangavar en Iran est l'un des plus importants temples dédiés à la déesse, souvent représentée vêtue d'habits d'or, d'une couronne et de bijoux. Ses animaux consacrées étaient la colombe et le paon, et la prostitution sacrée faisait partie de son culte.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012, 16:14

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Cybèle, grande Déesse de l’Asie Mineure, donne plusieurs indications précieuses en l’étude alchimique; elle révèle d’abord la couleur de la Matière Première car les Romains l’accueillirent officiellement en 204 av. J.C. en faisant venir de Pessinonte la "Pierre Noire" qui symbolisait la Déesse. Des observations intéressantes sur ce sujet ont été recueillies par M.A. Daubrée : << Parmi les pierres vénérées, celles qu’on avait vues tomber du ciel, les météorites, paraissent avoir occupé une place à part. Telle était la masse recueillie à Pessinonte, en Phrygie, qui devint l’objet d’un culte sous le nom de Cybèle ou de Mère des dieux et qui fut transportée, en 204 avant notre ère, à Rome, au temple de la Victoire, avec la plus grande pompe, suivie d’un cortège brillant de dames romaines...>> Fulcanelli s'en exprime ainsi :"Cybèle était adorée à Pessinonte, en Phrygie, sous la forme d'une pierre noire que l'on disait être tombée du ciel." Cybèle se présente coiffée d’une sorte de couronne murale mais qu’un examen plus attentif permet de rapprocher d’une sorte de palais crénelé en miniature [en fait, dans l’iconographie romaine, de petites tours qui représentent les villes qu’elle protège]. Elle est montée sur un char traîné par deux lions et elle tient en sa main gauche une clef qui ouvre la Porte de la Terre où sont enfermées des richesses. Elle symbolise l'Athanor secret, c'est-à-dire le « Vase de Nature » dans lequel se déroule la 3ème partie du processus alchimique. Nous ajouterons qu’à partir de l’empereur Claude (Claude Ier, 10 av. J.-C. - 54 apr. J.-C.), furent pratiqués des rites secrets : le taurobole (sacrifice d’un taureau) et le criobole (sacrifice d’un bélier). Le mythe de Cybèle est inséparable de celui d'Attis [cf. Aurora consurgens III]. Cybèle est, comme Gaïa, la Terre divinisée et, comme telle, se confond avec Rhéa dont la légende est exposée dans la théogonie hésiodique [cf. philosophie et alchimie]. Ce que Fulcanelli a en vue est une sorte d'anamorphose centrée sur la figure de Cybèle et projetée sur la pierre noire qu'elle tient.

Mais Cybèle, c'est d'abord la Terre-Mère ou Alma-Mater, l'Âme du Monde : c'est à la fin de la seconde guerre punique, dans l'ébranlement causé par les victoires d'Hannibal, que Rome contracte avec la Grande-Mère une alliance solennelle. [...] La Chronique de Paros nous a conservé le souvenir d'une miraculeuse épiphanie de la Mère des dieux qui, vers l'an 1500, se serait produite sur les monts Cybèles, dans la région qui devint ensuite la Phrygie. Cinq ou six siècles plus tard, le travail théologique est accompli. Un fragment d'hymne homérique vénère, dans cette Mère des dieux, le Principe de toute vie divine et humaine. C'est principalement à Pessinonte, sur les hauts plateaux de la courbe supérieure du Sangarius, que le culte souverain avait pris sa forme définitive, que la vieille Mère chthonienne avait réglé ses rapports avec son fils, le dieu Attis [cf. Aurora consurgens, III], à la fois d'origine Céleste et Solaire, et que les rites s'étaient précisés conjointement avec le dogme. On ne saurait donc s'étonner que Rome, avec la prodigieuse intuition des ambitions précoces, se soit montrée attentive de très bonne heure à ce prestige universel. Mais le choix auquel s'arrêta le Sénat fut, d'autre part, la conséquence d'un triple ensemble de circonstances religieuses, de traditions littéraires et de nécessités politiques. La seconde guerre punique [218-201 av. J.-C.] en arrivait à sa quatorzième année. Jamais, la ville ne s'était trouvée en proie à un trouble aussi grand : Il semble que pour chasser « l'ennemi de race étrangère » dont parlent certaines prophéties, pour libérer le sol national d'une souillure qui exige l'expiation, les efforts des hommes ne suffisent pas. Un secours divin s'impose. Déjà, au lendemain de Cannes, on avait député à Delphes et fondé les Jeux Apollinaires. Maintenant qu'Hannibal s'est créé en Grèce et en Orient de redoutables appuis, pourquoi ne pas faire appel, dans le panthéon d'outre-mer, à une autre intervention non moins efficace ?
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La Mère des dieux est la dernière divinité du monde orientalo-grec dont Rome n'ait pas encore imploré la protection. II faut sauver la République, et cette Mère est par excellence une déesse de salut : Mater Salutaris. Enfin, Elle seule peut balancer la puissance de la grande Déesse-Mère de Carthage (Henri Graillot, le Culte de Cybèle, Paris, Fontemoing, 1912). Précisément à cette date, pour répondre à l'entente de Philippe V de Macédoine avec Hannibal, Rome s'allie au roi de Pergame Attale Ier. Or, parmi les régions du littoral égéen où prédomine l'influence de l'entreprenante monarchie des rives du Caïque, il y en a une, la Troade, à laquelle la légende, officiellement consacrée depuis un demi-siècle, rattache les origines du peuple romain. L'Ida, dont les mythes épiques faisaient le refuge d'Enée après la chute d'Ilion, est un des sommets fameux d'où rayonne le culte de la Grande-Mère. Ce n'est pas seulement comme Dame du Dindyme ou du Bérécynthe que la vieille souveraine de l'Asie recrute des fidèles : elle reçoit aussi les adorations sous le vocable d'Idéenne.

On voit donc ici ce qui a motivé l'initiative du patriciat romain. Une triple influence guida les décemvirs chargés de trouver dans les Livres sibyllins le remède aux calamités d'une interminable guerre : << Mus par une idée religieuse, ils recherchaient pour les armes romaines le concours d'une divinité puissante. Mus par une idée politique, ils considéraient la grande déesse d'Anatolie comme l'auxiliaire indispensable de la diplomatie sénatoriale. Enfin, une arrière-pensée de vanité nobiliaire devait les attirer vers l'Idéenne. Mais les prétentions de l'aristocratie gouvernante se confondaient, en cette occasion, avec les intérêts mêmes du peuple romain.>> (Graillot, op. cit. p. 43-44).


Que le collège décemviral ait découvert dans les Livres sibyllins une mention expresse de la Grande-Mère, c'est ce qui ne saurait nous surprendre, si, comme le veut une tradition, le recueil sacré provenait de Gergis en Troade, au pied même de l'Ida. Dans nombre des sanctuaires de l'Orient où régnait l'antique divinité originaire d'Egypte (Aset-Isis) et de Sumer (Nin-Ana), son image de culte était, non une statue à forme humaine, mais un simple aérolithe [on voit pourquoi Fulcanelli fait allusion à la pierre noire]. Quelques-uns de ces bétyles avaient une illustration particulière. Tel le simulacre tombé du ciel, diopete agalma, qu'Oreste et Iphigénie avaient enlevé de la Tauride. Plusieurs temples se disputaient la prétention de le posséder. Est-ce à une de ces pierres-fétiches que fait allusion la Chronique de Paros lorsqu'elle signale l'apparition de la Mère des dieux ? Nous l'ignorons. Mais je ne serais pas étonné que, dans les Livres sibyllins, le nom de la Mégalé Mèter eût été accompagné de quelque allusion à l'une de ces idoles aniconiques.

La translation de la Pierre Noire donna ainsi lieu à des fêtes solennelles. Pour recevoir la Mère Idéenne et remplir à son égard les rites de l'hospitalité, la Curie, après consultation de l'oracle de Delphes, désigna ou agréa deux des plus grands personnages de l'aristocratie, un membre de la gens Cornelia, P. Scipio Nasica, cousin germain du général qui était alors l'homme le plus populaire de la République, et une matrone de la non moins illustre famille des Claudes, Claudia Quinta, fille de P. Claudius Pulcher et sœur d'Appius Claudius :

Dès que le navire chargé du divin fardeau parvient en face de l'embouchure du Tibre, Scipio monte sur une embarcation et va chercher la Déesse. Il la reçoit des mains des prêtres anatoliens. Dans les bras du jeune homme Elle gagne la terre ferme, et celui-ci la remet aux femmes du plus haut rang, qui à tour de rôle la portent jusqu'à Rome. « Toute la cité était accourue à leur rencontre. Aux portes des maisons, sur le chemin de la procession, l'encens brûlait dans les turibules. On priait sur le passage de la Déesse. On la suppliait d'entrer de son plein gré dans la ville et de lui être propice. On la déposa dans le sanctuaire de la Victoire, sur le Palatin, la veille des nones d'avril, et ce jour devint désormais un jour de fête. Le peuple se rendit en foule au Palatin avec des offrandes. Il y eut un lectisterne et des jeux que l'on appela Mégalésies.» Le culte de Cybèle, p. 53, d'après Tite-Live, XXIX, 14.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012, 16:15

suite:

La Pierre Noire était sans doute, comme le char que liait le nœud gordien, un de ces fétiches à la possession duquel de vieilles prophéties attachaient la souveraineté du monde. On y vit le nouveau Palladium, un nouveau Pignus Imperii. Prendre la Terre-Mère, dont le culte avait plus que tous un caractère universel, comme gage de domination universelle, était une idée qui devait s'offrir d'elle-même à l'esprit. C'est pourquoi je verrais volontiers dans la translation de la Mégalé Mèter sur la colline de Romulus une des premières et des plus saisissantes manifestations de l'impérialisme romain. - Georges Radet, Journal des Savants, décembre 1915, pp. 529-541


Cybèle est donc une météorite, plus anciennement connue sous le nom d'aérolithe, c'est-à-dire de pierres tombées de l'air [,de ahr, air et liqo, pierre]. C'est Anaxagore de Clazomène [ca. 500-428] qui, le premier, s'est livré à l'étude des météorites, et c'est d'après lui que Pline, Plutarque et d'autres ont décrit la fameuse pierre tombée dans la seconde année de la 78e olympiade [année 467 av. J.-C.], près du fleuve Aegos, en Thrace, et qui s'y voyait encore au commencement de l'ère chrétienne. Suivant Pline, cette pierre était de la grosseur d'un char, de couleur sombre comme si elle avait subi l'action du feu. Ces corps célestes, dont l'existence fut niée très longtemps par la science, dévoilèrent enfin l'énigme de leur origine, quand vers le mois d'avril 1803, on apprit qu'un phénomène prodigieux était subitement apparu aux environ de la ville d'Aigle dans l'Orne : des pierres étaient tombées. Leur consistance était grenue, fendillée, et elles étaient grises à l'intérieur, remplies de parcelles brillantes et métalliques, toutes recouvertes d'une sorte de vernis de couleur noire. Les minéralogistes reconnurent que ces pierres étaient composés de minéraux parmi lesquels les alliages de fer et de nickel et les silicates magnésiens comme le péridot et le pyroxène ; on reconnut aussi que la structure des fers météoriques présentait des réseaux très réguliers et qu'ils étaient attaqués de façon singulière par les acides, qui leur donnaient un aspect moiré. Enfin, fait troublant, le chimiste Laugier reconnut le chrome, dont la fréquence est très remarquable. Nous arrêterons là cette digression un peu fastidieuse en ne nous empêchant pas, au demeurant, de signaler de possibles rapprochements avec ce que nous avons dit des « possibilités de nature » quand nous avons soulevé, dans héraldique et alchimie, l'hypothèse que le Mercure existait dans la nature [cf. Nature de la Pierre]. J'ajoute que l'origine surnaturelle de ces aérolithes procède du souvenir du culte sémitique des bétyles et que l'on doit en rapporcher celui des pierres non travaillées, pierres sauvages en quelque sorte. [cf. Maxime Collignon, Mythologie figurée de la Grèce, Quantin, 1883, p. 11].

La Phrygie, Koniaio, est en proche assonance de konia [chaux, cendre] et de koniama [enduit de chaux]. Cybèle est liée, par cabale phonétique, à l'une des matières premières, expressément désignée par les auteurs comme brillante et rayonnante, resplendissante, tous épithètes du marbre [marmaro]. C'est Elle la Pierre Angulaire de l'Oeuvre appelée aussi la « maîstre pierre du Coignet » par Fulcanelli [Myst., p. 61]. Cette Pierre, Noire mais Belle, est donc en fait une pierre on ne peut plus blanche : « Notre-Dame de Paris possédait un hiéroglyphe semblable, qui se trouvait sous le jubé, à l'angle de la clôture du chœur. C'était une figure de diable, ouvrant une bouche énorme, et dans laquelle les fidèles venaient éteindre leurs cierges ; de sorte que le bloc sculpté apparaissait souillé de bavures de cire et de noir de fumée. Le peuple appelait cette image "Maistre Pierre du Coignet", [...] mais qui est pierre d’achoppement et pierre de scandale, contre laquelle ils se heurtent à leur ruine. Quant à la taille de cette pierre angulaire, – nous entendons sa préparation, – on peut la voir traduite en un fort joli bas-relief de l'époque, sculpté à l’extérieur de l’édifice, sur une chapelle absidiale, du côté de la rue du Cloître-Notre-Dame. » [Myst. Cath., p. 61]
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012, 16:15

suite:
La Vierge Marie du culte catholique romain ne porte donc pas ce nom par hasard puisqu'il s'agit d'un titre donné à sa naissance (ou plus tard dans l'officialisation de son sacerdoce), sachant très bien qu'elle serait préparée pour être la Mère d'un Maître, ainsi digne Avatar, héritière d'ASET - ISIS qui porta antérieurement ce titre de MERI, ayant donné naissance à HERU (HORUS), un être au destin particulier. En fait, MERI est certainement le terme égyptien correspondant au sumérien "Gir", désignant les prêtresses accoucheuses du "Kiristi" (Messager du Ciel ou Christique). ASET-ISIS est souvent représentée avec un trône sur la tête, emblème de son titre de MERI, ce terme signifiant "qui a la responsabilité de porter" l'Enfant, car au premier degré de lecture, cette définition s'applique au siège : sa fonction est bien de porter celui qui s'y assoit, le trône sur la tête d'Isis indiquant qu'elle est en charge de porter le Pouvoir et l'Enfant. Nous voyons ici l'extraordinaire influence qu'eurent Sumer et l'Ancienne Égypte sur la culture juive héritée de ces civilisations plus anciennes.
Pour aller droit au but, ASET-ISIS et MARIE - à l'image de NIN-ANA ISHTAR mésopotamienne, d'ASHÉRAH de Canaan, de DANA ou DANOU des THUATHA DÉ DANANN, d'ARTÉMIS d'Éphèse, de la DIANE Romaine, ou de CYBÈLE - ont été toutes deux des personnifications de la SOPHIA des Gnostiques, l'Esprit-Saint des Chrétiens, c'est à dire de la Déesse Mère ou l'Éternel Féminin, la Shakti, ou l'Esprit devenu SAIN grâce au réveil et à l'activation de la KUNDALINI lovée à la base de toute les colonnes vertébrales, symbolisées en Ancienne Égypte par le Djed.

"A Qumrâm, Marie est d'abord un titre honorifique, dérivé de Myriam, attribué aux femmes exerçant des fonctions sacerdotales dans les communautés à vocation spirituelle, comme celle des thérapeutes de Qumrâm, réunissant ascètes et médecins. Les Moïse président les cérémonies réservées aux hommes, et les Myriam celles où se retrouvent des femmes, pratique héritée de l'Ancien Testament." Laurence Gardner, "LE GRAAL ET LA LIGNEE ROYALE DU CHRIST".
La raison pour laquelle les trois femmes qui étaient associées avec le Sauveur Iesus étaient appellées Marie n'est pas dû à une coïncidence, mais au fait que c'était un titre. En hébreu, le nom était Myriam :
http://www.peshertechnique.infinitesoulutions.com/index_Marriage_of_Jesus.html
Pour en revenir au mot Meri/Mari suméro-égyptien, on peut remarquer que "mari" est en français le nom de l'époux dans le cadre du mariage. Sachant que Meri signifie « bien aimé » en égyptien ceci semble une continuité logique. Ce qui l'est moins en revanche c'est que l'épouse ne soit pas qualifiée du même terme, c'est à dire de marie, féminin logique de mari en français. Si l'on revient à la définition sumérienne du mot Meri, d'où découle le mot Marie, il semble que "les responsabilités d'engendrer et de porter" (le pouvoir) ait été usurpées par des prêtres - hommes intelligents et savants mais misogynes, cupides, et avides de pouvoir - à un certain moment de l'histoire; ceci étant confirmé par le fait que c'est l'homme qui porte symboliquement ce titre aujourd'hui lorsqu'il se marie, et non plus la femme ! En devenant le mari suite à la cérémonie du mariage, il devient seul bénéficiaire de l'union, l'épouse prenant un rôle secondaire. Donc, seul l'homme bénéficie du pouvoir conféré par l'union que symbolise le mariage, dans le sens où c'est lui seul qui hérite du titre de mari. Ce qui est le cas puisque c'est bien lui qui lèguera son nom à sa descendance.
Cependant, la vérité est bien qu'à l'origine c'était les femmes seules qui portaient ce titre de Meri et qui pouvaient légitimement le prétendre. Les maris n'existaient pas et seulement la Meri/Marie et l'époux. C'est exactement l'inverse de l'"épouse" et du "mari" : encore une fois tout a été inversé !
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012, 16:19

suite et fin:

Le mois de mai est connue comme étant le mois de Marie. Et mai est aussi connu comme étant le mois de l'union des dieux et des déesses, c'est à dire des Maries et de leurs Époux. En fait, mai est devenu le mois de Marie car il fut à l'origine le mois de la déesse Mère, connue par exemple du nom de Maia (d'où le nom du mois). Ce n'est donc pas un hasard si notre fête des mères est célébrée au mois de mai, le mois de Marie, le mois de la Mère. La tradition païenne de l'arbre de mai, d'où découlera l'arbre de Noël, était un rite honorant la fécondité de la déesse Mère et de la Nature. Aujourd'hui, cet arbre est érigé en l'honneur des maires...! La langue des oiseaux est là pour nous dire à qui était destiné la symbolique à l'origine : aux Maries, aux Mères ou plutôt à la Mère des mères, à la Déesse Mère, connue sous la forme de la Vouivre; aussi retrouve t-on dans l'arbre de mai sa forme serpentine ondulant le long du symbole phallique du tronc. Pourtant, les mères sont devenues nos maires, qui ont la "responsabilité de porter le pouvoir" (définition de Meri comme on l'a vu) et de sceller l'union civile du mariage... Le mot "maire" est l'anagramme de "marie". Aussi est-il intéressant de noter que le mot "maire" commence par "mai", le nom de la déesse et du mois célébré dans les rites de fécondité païens. Les rites païens, druidiques, sont d'ailleurs souvent devenus rites franc-maçonniques ayant déviés de leur nature et de leur premières intentions...

Si nous regardons la réalité actuelle (le rêve) avec un miroir, nous aurons sans doute une image assez juste des intentions premières et de sa réalité. Le culte de la mort, que nous observons dans les médias et qui sous-tend la politique, use de symboles qui étaient autrefois associés au culte de la vie. Tout a été transformé et dévié pour se parquer dans l'amour du pouvoir plutôt que s'ouvrir au pouvoir de l'Amour. Absolument tout a été inversé dans les institutions à la base de la société, à l'arrière-plan comme à l'avant-plan, son reflet. Cependant ceci s'achève, tout va reprendre sa place, car c'est le temps des révélations. Si nous continuons à suivre le fil où nous conduit Marie, nous trouvons Mari, une déesse importante dans la mythologie des Basques, personnifiant la déesse Mère, et ceci bien avant la Marie des évangiles. Elle n'est connue à ce jour que d'après les récits recueillis au début du siècle par Barandiaran et ses collaborateurs. Mari est aussi enfin Anbotoko Mari, Anbotoko Dama : la dame d'Anboto, mariée au dieu Sugaar (également connu sous le nom de Sugoi ou Majue), et connue sous plusieurs appellations comme Maya, Lezekoandrea et Loana-gorri. Ceci corrobore le fait que Meri est un titre d'où découle le prénom Marie dont l'origine Meri/Mari est le titre que portait la déesse Mère - ASET ISIS ayant été la personnification holographique en Égypte. On retrouve Mari comme nom de la Déesse Mère des Basques mais aussi comme nom de l'entique cité mésopotamienne, aujourd'hui située en Syrie, dédiée à la déesse ISHTAR - MERI MIKTAL en égyptien - personnification d'une facette de la Mère des Dieux, ressurgie des millénaires plus tard sous la forme d'une princesse du nom de MARIAM ayant vécu en l'antique nid d'aigle que fut MAGDALA en Éthiopie...


Ainsi que:Le Sauveur du Monde serait-il pour certains une femme ?
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeLun 26 Nov 2012, 12:52


Bonjour,
en page 3 de ce suj
et LE LIEN ORIENT-OCCIDENT je vous proposais ceci :


Les débuts du christianisme (documentaire)

Précédemment, j'ai mentionné la sortie en juillet de la traduction française du livre Les mystères de Jésus de Timothy FREKE ( http://www.timothyfreke.com/ ) et Peter GANDY, publié par les éditions ALETHEIA. Les personnes intéressées par le sujet pourront trouver ci-dessous les liens permettant de visualiser un formidable documentaire sur les origines du Christianisme, diffusé à l'origine sur la chaîne Planète en février/mars 2006, où nos deux auteurs apparaissent régulièrement. La totalité du reportage (deux parties: Les débuts du Christianisme et Qui était Jésus Christ?) est diffusée sur Internet via Dailymotion (plate-forme ouverte de publications). Pour permettre sa diffusion, le documentaire a été découpé en quatre parties:
https://www.dailymotion.com/video/xtpzs_mythes-de-lhumanit...

https://www.dailymotion.com/video/xtqxj_mythes-de-lhumanit...

https://www.dailymotion.com/video/xv5sm_mythe-de-lhumanite...

https://www.dailymotion.com/video/xv5sm_mythe-de-lhumanite...

Si vous estimez que la taille de chaque vidéo est trop petite, il suffit de cliquer sur ZOOM dans la barre située juste sous la vidéo pour que cette dernière s'affiche en plein écran.

Désormais (12/09/2007), le livre de Timothy FREKE et Peter GANDY, Les Mystères de Jésus, est disponible à l'achat sur Internet sur le site PRICEMINISTER, à l'adresse suivante:

http://www.priceminister.com/offer/buy/57735747

François FAVRE

_________________
NATHAMBRE

je vous propose aujourd' hui un livre exceptionnel , le Tome 2 :

la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Michae12CC


Timothy Freke et Peter Gandy « Jésus et la déesse égarée »

Posted on 1 février 2011 by Christophe l'Ermite
Pourquoi l’enseignement du christianisme originel a-t-il été brutalement supprimé par l’Eglise?

-Parce qu’il fait de Jésus et Marie-Madeleine les personnages d’un mythe dont le modèle est l’homme-dieu et la déesse païenne des Mystères antiques.

-Parce que le christianisme originel montre que les évangiles sont des allégories spirituelles contenant la philosophie des profondeurs générant l’ »illumination ».

-Parce que le Christianisme originel a le pouvoir de bouleverser le monde, et de donner à la vie de chacun un nouveau sens par l’exploration de la Conscience…

Dans le second tome des Mystères de Jésus , les auteurs abordent les aspects féminins de la déité sur plusieurs plans allégoriques: celui de la « Grande Mère », de « Sophia », d’ »Achamoth » et de Marie-Madeleine. La thèse est soutenue par de nombreuses citations des philosophes classiques ainsi que par les textes de la Gnose christique des tout premiers siècles découverts à Nag Hammadi, lesquels fournissent une preuve éclatante de l’origine gnostique du christianisme.

Cet ouvrage est d’une lecture aussi aisée et passionnante que le premier, démontrant à l’évidence que Jésus le Christ est l’image intérieure que chacun doit saisir au plus profond de soi, autrement dit, la force divine qu’il est possible de découvrir par un processus appelé initiation, que tous les mystères antiques ont enseigné aux chercheurs de Vérité.

La Gnose: la Conscience universelle, la Force Christique, la Sphère divine des puissances cachées, voilà où une initiation authentique et digne de ce nom doit mener chacun de nous en particulier et finalement l’humanité entière…

Une thèse capable de renverser toutes les visions traditionnelles et banales que cache souvent le terme de religion, et de ramener les esprits vers la spiritualité fondamentale.

Première édition en langue française, aux éditions aletheia.

résumé
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeJeu 21 Fév 2013, 09:52


"The Magdalene Sisters"
Un film partagé dans ce post et qui a fait couler beaucoup d encre...beaucoup de larmes aussi!




L'heure des excuses et de la reconnaissance est enfin venue pour les survivantes des couvents des Magdalena Sisters en Irlande. Mardi 5 février 2013, le Premier ministre irlandais a présenté des excuses officielles devant le Parlement, lors de la publication du rapport établissant la responsabilité de l'Etat irlandais dans le placement des femmes dans les Magdalena Sisters Convents.

http://blogs.mediapart.fr/blog/yolaine-m/100213/les-excuses-aux-survivantes-des-magdalena-sisters

Le film est directement inspiré de l’histoire des Couvents de la Madeleine.
En Irlande, dans le comté de Dublin, en 1964.
Lors d'un mariage, Margaret est violée par son cousin. La honte s'abat sur toute la famille. Au petit matin, le curé de la paroisse vient chercher Margaret.
Bernadette est pensionnaire dans un orphelinat. En grandissant, devenue jolie, elle suscite la convoitise des jeunes gens du quartier. Considérant que sa nature et son caractère la destinent au pire, la direction de l'orphelinat la confie alors à l'unique institution susceptible de la maintenir dans le droit chemin.
Rose, qui n'est pas mariée, vient de donner naissance à un petit garçon. Séparée de son bébé, elle est emmenée au couvent des soeurs de Marie-Madeleine.
Les trois jeunes femmes sont immédiatement confrontées à Soeur Bridget, qui dirige l'établissement et leur explique comment, par la prière et le travail, elles expieront leurs pêchés et sauveront leur âme.

https://www.youtube.com/watch?v=fdWdcwkhqpM

présenter ici : https://antahkarana.forumactif.com/t1665p60-la-prostituee-sacreebabalonmarie-madeleinelilith
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeMer 29 Mai 2013, 15:10


Proposition de Turquoise ce matin ,
"La vie sauvage et évangélique de Myriam de Magdala à la Ste Baume" Par Jean Yves Leloup, déjà dans ce post et donc remonté:

http://www.jeanyvesleloup.com/fr/texte.php?type_txt=0&ref_txt=106
NB: merci de mettre les sources des articles et le nom de l 'auteur!

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Fév 2014, 11:07

La GNOSE, naître à deux

la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 B_195_couple_vitruve_jpg
La Gnose est donc une science qui fait renaître, qui donne une nouvelle naissance. Elle est aussi employée dans le livre de la Genèse pour indiquer une relation sexuelle en Adam et Eve. CONNAITRE peut donc aussi signifier « naître à deux », par une union amoureuse et sexuelle qui apporte la deuxième naissance, la connaissance.

La femme de Jésus une évidence!

La découverte récente d’un fragment de papyrus paléochrétien du IVe siècle enflamme les esprits et ravive les passions. Il suffit que Karen L. King, une historienne américaine du Harvard Divinity Institute de Cambridge aux Etats- Unis, annonce lors du 10e Congrès International d’études coptes avoir déchiffré :

« Jésus leur dit, ma femme »

Pour qu’une évidence du fait de la lecture des évangiles Canoniques et des apocryphes réveille les craintes gnostiques, les hypothèses de mariage et de descendance du Christ, tout simplement parce qu’il aurait pu avoir eu une compagne spirituelle et charnelle.

Pourquoi une évidence ?
Une Voie de couple est bel et bien présente dans les évangiles et elle est présenté par le Christ lui- même à des disciples qui ne la comprennent pas en Matthieu 19. Le Christ renvoie directement à un enseignement sur la Genèse et sur l’importance de faire « Chair Une », que vous retrouvez dans les apocryphes par les termes « Faire le Deux Un », « Faire la Paix », et dans le sacrement du mariage, le couple en tant qu’ecclésia ou temple. Il n’aurait pas renvoyé à cet enseignement sur le couple de l’origine, si lui même ne le connaissait pas et ne l’appliquait pas.

« Il leur fait cette réponse : « Vous n’avez donc pas lu que le Créateur au commencement les fit homme et femme et dit : Pour cette raison l’homme quittera son père et sa mère ; il s’attachera à sa femme et les deux seront une seule chair.  » De sorte qu’ils ne sont plus deux mais une seule chair. Que l’homme ne sépara pas ce que Dieu a uni. » » Matthieu 19, 4-6

suite et source par
Christopher Blake

Citation :
AMBRE a écrit:
LE SYMBOLE CACHE DU 69

La forme d’érotisme que pratique l’un avec l’autre, l’homme et la femme, le corps en position inversé, est appelé le corbeau.

Secret d’une union parfaite à lire en entier iCI http://lafemmedejesus.com/69-sixty-nine-voie-damour/le-symbole-cache-du-69/

vous souvenez vous de ce dessin...dans Sator et Rotas plus haut

https://antahkarana.forumactif.com/t1927p180-sator-et-rotas#27240
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeDim 01 Mar 2015, 17:56

Guy Tarade a écrit:
""Pour de très nombreux chercheurs qui se sont intéressés à l’influence magnétique sur la marche de l’humanité, il existerait d’autres cycles cosmiques qui influenceraient la marche des civilisations et modèleraient leur avenir. Il n’y a aucun mystère dans ces manifestations, mais seulement une action physique du « Géon » qui agit sur le psychisme humain""

CRYPTES, VIERGES NOIRES ET MAGNÉTISME

En 1860, Brücke publia des ouvrages sur le magnétisme et son influence sur la marche de l’humanité ;
Le système de Brücke peut être résumé en trois ou quatre propositions :
1° Le Soleil développe une influence magnétique à l’endroit de la surface de la Terre où passe la ligne des centres des deux astres, d’où naît une circulation magnétique autour de la planète.
2° Cette circulation magnétique exerce une influence prépondérante sur les êtres vivants et, par conséquent, les agit.
3° Elle subit une périodicité que l’astronomie permet de calculer et amène une fréquence semblable dans l’activité des êtres vivants, et, par conséquent, dans la marche des civilisations.
4° Brücke détermina que cette périodicité était de cinq cent seize ans. En appliquant à l’Histoire cette loi quinqua séculaire, il calcula qu’un système magnétique était parti de l’Inde, était passée successivement par Babylone et Jérusalem, Athènes, Rome et Paris.
Tous les cinq cents ans, un de ces peuples était devenu dominant, et, grâce à sa situation magnétique, s’était trouvé à la tête de la civilisation ; et que tous les cinq cents ans, à partir de dates différentes, chaque peuple passait par des phases brillantes.
Le mathématicien Lagrange établit la chronologie littérale de la Bible. Il découvrit que la loi quinqua séculaire trouvée par Brücke concordait de manière parfaite avec les grands événements décrits dans l’Ancien Testament.
Pour de très nombreux chercheurs qui se sont intéressés à l’influence magnétique sur la marche de l’humanité, il existerait d’autres cycles cosmiques qui influenceraient la marche des civilisations et modèleraient leur avenir. Il n’y a aucun mystère dans ces manifestations, mais seulement une action physique du « Géon » qui agit sur le psychisme humain.
Les radiations telluriques ont une influence marquante sur notre santé et le comportement des individus. Nous vivons à la surface d’une énorme masse de matière inorganique : la Terre. Celle-ci nous polarise physiquement et spirituellement. De cette façon, on peut expliquer la succession des différents types de religions, qui tour à tour ont été inspirées aux prophètes et aux grandes organisations humaines.
Dans son essence, la pensée est manichéenne et suivant l’impulsion du moment, le patriarcat fait place au matriarcat et inversement. Des énergies subtiles, venues du cosmos, déterminent au sein du globe des réactions électromagnétiques qui « induisent » et possèdent les cerveaux.
Les anciennes races n’ignoraient rien de ce jeu subtil de la création. Elles savaient canaliser ces effluves telluriques et utiliser à de fins scientifiques ces ondes naturelles.
Les anciennes ethnies se fixaient, se déplaçaient ou émigraient d’une région à une autre, en fonction de la loi mise en évidence, voici plus d’un siècle et demi, par Brücke
Si nous devions parler par image, nous dirions que la planète, pour ce qui concerne ces radiations, ressemble à un énorme oursin, dont chaque piquant correspondrait à un jaillissement riche en forces vivifiantes propres à fournir à l’homme une énergie tonifiante. Ces ondes chtoniennes sont liées au feu interne et à la vie en gestation.
Les vieilles civilisations attribuèrent un symbole à ces sources de jouvence : celui de LA VIERGE NOIRE. C’est-à-dire de la Mère, de la Terre Mère, de la Grande Déesse.
Il est évident que le culte de la Mère - car nos Vierges Noires sont avant tout des mères - a existé à toutes les époques. Nous retrouvons dans le sol de la Préhistoire des mères taillées grossièrement dans la pierre. Elles représentent toutes des femmes nues aux proportions énormes, avec des seins démesurés et un état de grossesse avancé. Glotz disait que leur modèle indique avec une puissance qui va jusqu’à l’horrible la divinisation de la maternité. Beaucoup ont été trouvée en France. La Vénus de Laussel reste le type le plus classique et le plus représentatif.
Notre ami Robert Carras a étudié ces divinités, et il nous confia un jour :
« J’ai approfondi certains côtés du symbolisme des Vierges Noires. Par exemple, devant les très anciennes Mater ou Vénus du genre « Très Enormes », je suis persuadé que leurs bourrelets graisseux - des hanches notamment - avaient pour fonction de retenir l’eau. Tout comme les bosses du chameau ! Dans les Temps de guerre ou de disette, il fallait bien que le corps de la femme puisse traverser sans dommage les déserts de la faim et de la soif qui pouvaient se présenter, pour conduire à bien les maternités, sans doute vitales pour la perpétuation de la race, en ces périodes de grande mortalité. D’où ces « magasins » à provisions, en quelque sorte ! Bien sûr, nous devons nous situer là après la Chute, quand l’homme dut recommencer de zéro, dans une nature devenue hostile et sans ressource. »
Mais il existe un aspect beaucoup plus obscur qui s’attache à la vénération des madones fécondées. L’archéologie a permis de mettre au jour des pièces très édifiantes à ce sujet. Il s’agit de statuettes féminines portant des marques de scarifications, comme les statuettes de Willendorf ou de Kotenski, découvertes en Europe centrale. Ces images de la Mère portent des blessures rituelles faites sur les seins ou sur les hanches. Ces incisions magiques visaient à faire écouler « analogiquement » l’eau et le lait.
Souvent ces petites sculptures étaient enfouies dans le sol, pour féconder des zones de culture. Elles étaient toutes « chargées » par des prêtresses et leur mission était d’apporter à la Nature l’élément magique vital qui donnerait naissance aux plantes. Nous en avons trouvé d’identiques au Mexique !
Le rôle magique de l’élément féminin dans la fécondation était considéré comme essentiel dans le paganisme, c’est-à-dire dans la religion et le culte de la Déesse Terre. De nombreuses danses folkloriques ont transmis jusqu’à nous les pratiques secrètes des païens. On retrouve en Provence la danse des ARQUETS (arcs-en-ciel) que de jeunes vierges exécutaient dans les temps anciens, autour des champs. Cette cérémonie avait pour but de féconder la nature et de fertiliser le sol. Les jeunes femmes frappaient du talon et communiquaient à leur Mère Nourricière leur propre énergie. Elles réveillaient les puissances plongées dans le long sommeil de l’hiver.
Les cathédrales que les Siciliens nomment les MATRICES, ont succédé dans leur efficience magique aux pierres levées. Toutes possèdent une crypte, très souvent une ancienne grotte qui abritait une Vierge Noire. La Voix de la Terre se manifestait en ces lieux sanctifiés, et les énergies du Géon jaillissaient comme une source bienfaisante de ces caisses de résonance.
Les vibrations naturelles ont été exploitées dans nos grandes Dames de pierre.


Dernière édition par AMBRE le Lun 13 Juin 2016, 10:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 3 Icon_minitimeLun 13 Juin 2016, 10:37

Source: Radio Vatican a écrit:


La mémoire liturgique de sainte Marie-Madeleine sera élevée bientôt au rang de fête dans le calendrier romain. Cette décision est le fruit d’une volonté expresse du pape François. Elle se situe dans le contexte ecclésial actuel, qui impose une réflexion plus approfondie sur la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine.

Dans un commentaire publié par L’Osservatore Romano, le secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, Mgr Arthur Roche, rappelle que, dans sa lettre apostolique Mulieris dignitatem, saint Jean-Paul II met en relief le rôle particulier de Marie de Magdala. Elle est la première à rencontrer le Christ ressuscité, elle est la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres. C’est pour cela qu’on l’a même appelée « l’apôtre des Apôtres« .

Pour Jean-Paul II, ce fait est révélateur de la volonté du Christ de transmettre la vérité divine aux femmes, sur un pied d’égalité avec les hommes. Le décret publié ce vendredi 10 juin met donc en valeur l’importance des femmes dans la mission du Christ et de l’Eglise. Le pape François, explique-t-on, a pris cette décision dans le contexte du Jubilé de la miséricorde, pour souligner l’importance de cette femme.

Lorsque Jésus lui dit: « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père« , c’est à toute l’Eglise que cette invitation s’adresse, pour qu’elle entre dans une expérience de foi capable de dépasser toute appropriation matérialiste et toute compréhension humaine du mystère divin. Ces mots ont une portée ecclésiale, et constituent une leçon pour les disciples de Jésus, afin qu’ils ne cherchent pas les certitudes humaines ou les titres mondains, mais la foi dans le Christ vivant et ressuscité. Voilà pourquoi la célébration liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la célébration des apôtres dans le calendrier romain afin qu’elle soit un modèle pour toute femme dans l’Eglise.


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