ANTAHKARANA
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 la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...

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AMBRE
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AMBRE

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeVen 04 Juil 2008, 08:59

revoir le post du 15 /8/2007:
https://antahkarana.forumactif.com/elargir-son-horizon-f7/le-sauveur-du-monde-serait-il-pour-certains-une-femme-t269.htm?highlight=sauveur+une+femme


extrait
Marie-Madeleine ou la réconciliation avec la matière


la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Coupegraalni9



Elle contemple le Sauveur qu’elle appelle l’Enseigneur, face à face car aucune ombre en elle ne lui fait écran : "... toi qui ne te troubles pas à ma vue."

Par l’union qui s’est réalisée dans le tombeau, similaire à la Chambre des Noces Alchimiques de Valentin Andrae, elle s’écrie : "Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ; une représentation s’est effacée grâce à une représentation plus haute."

Il s’agit bien d’un autre monde, d’une autre nature, et non d’une quelconque extension ou sublimation du monde des sens. L’Enseigneur a transmis les étapes de cette transfiguration qui mène à la Résurrection : la Voie Royale Alchimique.

Marie-Madeleine a effectué son retournement, sa ré-Orient-ation vers le soleil des origines. Elle a ainsi percé dans le monde du Réel. Ce processus n’a pu s’effectuer qu’à la condition d’être incarnée, à partir de sa nature terrestre ; elle a oeuvré dans le monde sensible, s’appuyant sur lui, et il lui a fourni la matière de son travail. Paul résume l’oeuvre ainsi : d’abord vient le terrestre ; ensuite vient le céleste.


et aussi
La Mystique de la Déesse

https://antahkarana.forumactif.com/dites-moi-f9/la-mystique-de-la-deesse-t573.htm

“Sur l’Origine du Monde” débute par un ton relativement professionnel et emprunté. Un(e) enseignant(e) Gnostique déclare son intention de corriger certaines idées concernant la cosmologie qui ont été émises par ceux qui “ne sont pas bien informés sur les origines et les fondements du chaos”. Les passages de 98 à 100 mettent en exergue le contraste entre la lumière originelle (Lumière Organique) du Plérome et la lumière extérieure à la matrice divine qui produit de l'ombre. L'Eon Sophia entre en jeu immédiatement et nous avons donc là, pour la première fois dans notre plan de lecture, un premier aperçu d'un écrit spécifique relatif au Mythe de Sophia, l'histoire sacrée racontée par les Mystères.

“Après que la structure naturelle des êtres immortels se fût complètement développée à partir de l'infini, une similarité émana alors de Pistis (Foi) appelée “Sophia" (Sagesse)." (98.10-15)

Paraphrase. Lorsque la conscience vivante infinie du coeur galactique (Plérome) atteint un point tel de maturité que sa structure interne ne pouvait plus évoluer sans déborder, il en émergea une émanation de l'intelligence divine appelée Sophia....


...Pistis, “foi, confiance”, ce nom alternatif pour Sophia reflète la vision Gnostique selon laquelle dans la psyché humaine et dans la matrice divine du Plérome, il existe une certitude innée vis à vis des matières suprêmes, une sorte de confiance cosmique. Nous pouvons connaître avec certitude l’origine du monde parce que la source de notre faculté de connaissance était présente dans l’émanation originelle de notre monde.

Mais la conscience se voile afin de se manifester au travers d’une myriade de voies. Ce précepte issu du Tantra Hindou correspond étroitement à l'enseignement Gnostique: “Et ainsi Sophia fonctionna comme un voile séparant le royaume de l’homme de son origine Pléromique” (98.20). Dans la cosmologie tantrique, le pouvoir d’auto-voilage est appelé Mayashakti. “Maintenant, le royaume éternel de la vérité ne possède pas d’ombre à l’extérieur et il n’en projette pas” mais la première émanation de l’Eon, alors qu’il progresse au-delà de la ceinture Pléromique, produit un effet d’ombre en se déversant dans la mer noire de matière élémentaire, le “chaos en-dessous”.

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Didiera

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeVen 04 Juil 2008, 17:31

Citation :
Nous sommes passés d'adorer des Vierges Mère noires, puis des Madones Blanches avec bambin(s) et des Immaculées sans tâches mais sans enfant et à présent une Dame rousse vêtue de rouge ...

Ce passage sur l'évolution alchimique du féminin est formidable !

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Karen

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeDim 06 Juil 2008, 22:03

Oui Didiera... La FEMME immortelle
FEMME

Faille ou abîme
Eclaboussée de Temps
Insondable galaxie
Plus lointaine encore
Que les frontières du Rêve

Tigresse et dentellière…
A qui sait contempler
Elle donne à jamais
Son autre visage
Furtive approche
D’un Ciel idéal…

Tissage extatique
Brûlures à-fleur-d’étoile…
Dans ses pas
L’humaine condition
Déshabille en silence
Les vieux pourquoi enchevêtrés.

Farouche et tendre amazone
La Femme immortelle
A donné son cadeau :
Calice éthéré
D’où jaillit le Divin Baiser.

Karen

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil 2008, 15:53




Partage de mon ami Namasté !
Lilith, Reine de Sabat et la Sulamite.

la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Femmes_bibliques_3_moreau14



« Tu me fais perdre le sens, ma sœur, ma fiancée, tu me fais perdre le sens ! »
Le Cantique des Cantiques


Citation :
Pour pousser la réflexion sur un autre chemin et le voir sur un plan trinité....

Je propose la relation suivante :

Lilith, Reine de Sabat et la Sulamite.





CEUX QUE TU CACHES


Le Cantique des Cantiques


SECTION V: Chapitres VI: 4; VII : 9

CHAPITRE XVIII0">
Communion interrompue



« Qui est aveugle comme celui qui lut comblé de biens, aveugle comme le serviteur de l'Éternel. » (0">Esaïe XLII: 19.)
« je suis descendue au verger des noyers pour voir les fruits qui mûrissent, pour voir si la vigne pousse. » « je ne sais comment cela s'est fait, mais avant que je m'en rendisse compte, mon âme m'attira parmi les chars d'Aminadab. »
(
0">Ch. VI: 11, 12.)
IL est nécessaire que la Sulamite apprenne maintenant à quelles conditions elle restera dans la lumière. Elle n'est pas encore habituée à ce nouveau degré d'union avec le Seigneur: elle ne connaît pas ses dangers et les ruses spéciales de l'ennemi, dans le domaine où elle vient de pénétrer.Elle ne tarde pas à savoir de quelle manière on peut interrompre la communion, que cependant elle recherche: « je suis descendue... pour voir », dit-elle, pour voir si les fruits mûrissent... Ceci, dans l'expérience, implique le regard tourné vers soi; et immédiatement un nuage se forme entre l'âme et Dieu. Elle est le jardin, et ce n'est pas à elle de chercher à voir s'il y a croissance. En d'autres termes, elle n'a pas à analyser ses expériences, ou à chercher à découvrir si l'oeuvre prospère, elle n'a qu'à regarder à Jésus (0">Hébr. XII : 2). C'est là sa part.Ce n'est pas sans raison que le Seigneur mentionne toujours les « yeux du coeur », qui indiquent l'attitude de l'âme. C'est dans le fait de regarder constamment à Jésus que nous pouvons aussi demeurer constamment en lui. « Si ton oeil est sain, tout ton corps sera éclairé. » (0">Matt. VI : 22.) La Sulamite a encore à apprendre qu'un oeil sain est aveugle pour tout ce qui n'est pas la volonté de Dieu. Elle doit être heureuse de ne rien voir en dehors de cette volonté, si elle désire « demeurer » en Lui.Le jardin qu'elle va voir, ce peut être aussi l'oeuvre accomplie ou à accomplir, dans laquelle elle se laisse absorber. Elle désire se rendre compte s'il y a quelque promesse de fruit. Or, elle doit apprendre à ne rien faire de son propre mouvement, en dehors de son Bien-Aimé, même les plus petites choses, car les petites choses peuvent avoir de grandes conséquences. Il y a aussi une question de temps, d'à-propos. La chose juste peut être faite au mauvais moment. Sans doute il désire qu'elle s'occupe du jardin, et de la croissance de la vigne, encore faut-il qu'elle attende d'être envoyée. Elle doit apprendre à régler son pas sur le sien et savoir que ceux qui croient vraiment en sa toute sagesse se gardent de la précipitation, ils attendent patiemment son ordre de marche.La Sulamite découvre rapidement son erreur; et elle l'avoue aussitôt. Peut-être s'était-elle laissée distraire par les voix d'amis ou celles de témoins; mais maintenant elle n'entend plus la « voix douce et subtile », celle du Seigneur. Quelle que soit la cause, confiante dans son union avec Lui, elle était allée voir si l'oeuvre prospérait sans que le Seigneur l'eût envoyée. Peut-être a-t-elle obéi à un tempérament vif, actif, l'un de ceux qu'il est difficile d'amener dans le calme et le repos de Dieu, parce qu'ils recourent constamment à leur activité naturelle, leur énergie naturelle. « Seulement un regard », pensait-elle; et la voici prise dans un tourbillon qu'elle compare au mouvement rapide des chars. Elle n'est plus dans le sentier tracé par le Bien-Aimé... elle a perdu la paix intérieure.Mais qui sont ces personnes de haut rang, cause immédiate de son égarement ? Peut-être des âmes soeurs de son âme, auxquelles elle est attachée par les liens spirituels les plus puissants, peut-être ses propres enfants spirituels devenus des chefs (Psaume XLV: 17), ou d'autres encore qui, de Jacobs, sont devenus des Israëls, princes spirituels puissants avec Dieu.O âme qui veux marcher de façon ininterrompue dans la volonté de Dieu, tu dois apprendre à être, aveugle et sourde à tout ce qui n'est pas Lui. Alors, tu pourras demeurer dans le Saint des saints.

L'Appel à la Sulamite
« Reviens, reviens, Sulamite, reviens, reviens, que nous te regardions. » (0">Ch. VI: 13) (1).
L'âme qui demeure avec le Seigneur a vite l'intuition d'un pas fait hors de sa volonté. Mais, comprendre sa faute, c'est, pour elle, retourner aussitôt en arrière, sans l'ombre d'une hésitation. Ceci entraîne une confession de péché, suivie du pardon qui lui est accordé par le Sang précieux de Christ.L'appel, les termes de cet appel, montrent que la Sulamite s'est enfuie pour se réfugier dans sa sûre retraite : le sanctuaire de Dieu. Il lui était impossible de rester un instant de plus loin de son Bien-Aimé, malgré ceux qui essayent de la retenir.Cachée dans la tente du Souverain, elle entend les appels, les clameurs: « Reviens, que nous te regardions. » Ceux qui l'appellent refusent de la perdre; il est à craindre qu'ils s'attachent à l'instrument: le vase de terre qu'illumine la présence du Seigneur. Ils l'assiègent de leurs demandes.Elle est « recherchée, et comme une ville non délaissée » (0">Esaïe LXII: 12), « Ta vie aura plus d'éclat que le soleil à son midi.... plusieurs te rechercheront » (ou te courtiseront) (0">Job XI : 17, 19).

La Question du Bien-Aimé (2)
« Qu'avez-vous à regarder la Sulamite comme la danse de Mahanaïm? » (0">Ch. VI: 13).
À ceux qui recherchent celle qui est « cachée en lui », c'est maintenant le Seigneur qui parle . « Tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte » (0">Hébreux IV: 13). « Pourquoi regardez-vous la Sulamite? »Quels sont vos motifs ? Serait-ce elle que vous recherchez, ou son Seigneur ? Et il reprend avec douceur cet élément terrestre qu'il discerne en ces nobles âmes et ajoute : « Pourquoi regardez-vous la Sulamite comme la danse de Mahanaïm? » - « Sa parole » est « vivante et efficace..., pénétrante jusqu'à partager l'âme de l'esprit... ! elle juge les sentiments et les pensées du coeur » (0">Hébr. IV: 12). Ce désir de regarder la Sulamite n'est évidemment pas dépourvu d'éléments terrestres : elle leur plaît, elle est agréable, ils aiment à l'entendre.Mahanaïm signifie deux légions (3). Jacob donne ce nom à l'endroit où Dieu l'a rencontré (0">Genèse XXXII : 1, 2). « Pourquoi regardez-vous à la Sulamite comme à la rencontre de deux légions d'anges? » Le Bien-Aimé a peut-être discerné que ces chrétiens ont vu en la Sulamite « au delà de ce qui est écrit » ? Saint Paul refuse de parler de la gloire des révélations dont il a été l'objet, « afin que personne n'ait de moi, dit-il, une opinion supérieure à ce qu'il voit (0">Il Cor. XII : 6) : un pécheur sauvé par grâce » !









.
CHAPITRE XIX
Équipement pour le Service

« Nous sommes son ouvrage ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. » (0">Eph. II: 10).

« Que tes pas sont beaux, fille de Prince.... oeuvre des mains d'un artiste. »
(
0">Ch. VII : 1).
En réponse à la question posée, ceux qui demandaient le retour de la Sulamite, la décrivent: ils la voient tout équipée pour le service, oeuvre d'un Artiste, et ils la disent bénie. Car ils comprennent maintenant qu'elle est séparée pour Dieu, et ne peut aller que lorsqu'elle est « envoyée » !Déjà, le Seigneur l'avait employée, et nous avons vu sa joie « des fruits » accordés à son travail et des fleuves d'eau vive : débordement spontané de la vie abondante. Alors, elle ne comprenait pas les conditions de l'action du Seigneur par elle, ni comment elle devait collaborer avec lui. Mais maintenant qu'elle a atteint la maturité et peut recevoir la plénitude de Christ, elle doit savoir combien il est solennel d'être ouvrier avec Dieu, et qu'elle doit redouter d'être, par son ignorance, un obstacle au parfait accomplissement de ses desseins, par elle.Dans la description que font de la Sulamite ceux qui l'appellent, nous trouvons les caractéristiques de l'âme équipée pour le service, et les conditions de la collaboration avec Dieu.

I. Elle marche pas à pas... selon l'Esprit
« Que tes pas sont beaux. » (0">Ch. VII. 1).
Dans sa retraite, la Sulamite cherche maintenant à marcher selon l'Esprit (0">Galates V: 16). Elle est l'oeuvre d'un habile ouvrier, créée à nouveau en Jésus-Christ. Il n'est plus nécessaire qu'elle courre maintenant de droite et de gauche et qu'elle dresse des plans, car il a préparé son chemin. Le grand Ouvrier, qui est le Tout-Puissant, l'a aussi préparée pour l'oeuvre qu'il va lui demander. Le plan, il le garde par devers lui, mais il va guider pas à pas son ouvrière pour le travail à accomplir.Ses pieds sont beaux, car ils marchent avec Dieu et elle est chaussée des sandales que le Seigneur lui donne: le zèle que communique l'Évangile de paix (0">Eph. VI : 15). Paix au dedans, paix au dehors, elle repose en lui dans une paix parfaite et il la préserve du contact de ce qui est terrestre. Pour elle, la grâce abonde, et elle trouve en lui tout ce dont elle a besoin si elle veille à le suivre pas à pas, comme un petit enfant.

Il. Sa Nourriture est céleste
« Le vin parfumé ne manque pas ..., ni le froment entouré de lis. » (0">Ch. VII: 2).
Le vin du Nouveau Testament, c'est son Sang. Le vin et le froment nous rappellent les paroles que prononça le Seigneur quelques siècles plus tard :« Ma chair est véritablement une nourriture et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi je demeure en lui... Celui qui ME mange vivra par moi » (0">Jean VI: 55, 56, 57). La vie de Celui qui est un Esprit vivifiant ne doit jamais manquer à l'âme qui le sert, si elle veut être puissante de sa puissance. Il est le Cep; le cep communique la vie aux sarments.Sa chair est le Pain de vie, la nourriture céleste de la nouvelle créature, ce qui est suggéré par le « froment ». L'âme doit apprendre, sous la direction du Saint-Esprit, à discerner... le Corps, et à s'en nourrir par la foi, avec actions de grâce, pour ne pas devenir faible, malade (0">I Cor. XI: 29, 30), et, de faible, devenir forte, « vaillante à la guerre » (0">Hébr. XI: 34).Fortifiée par la nourriture et le breuvage célestes, et les assimilant quotidiennement, elle s'aperçoit qu'elle est nourrie en accomplissant la volonté de Dieu, comme l'était aussi le Fils de Dieu « aux jours de sa chair ». Fatigué, las du chemin, il est fortifié par une nourriture céleste, tandis qu'il s'occupe du salut d'une pauvre femme pécheresse: « Les disciples le priaient, disant: « Rabbi, mange ! »; mais il leur répond: « J'ai à manger d'une nourriture que vous ne connaissez pas... Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m'a envoyé » (0">Jean IV: 32, 34).







Dernière édition par AMBRE le Mar 22 Juil 2008, 16:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil 2008, 15:54

Citation :
III. La Capacité de l'âme au service de Dieu

« Tes deux seins sont comme deux faons. » (0">Ch. VII : 4).
Cette capacité est représentée sous l'image de seins nourriciers comparés à des faons. Mais il est significatif que ceux-ci ne sont plus au milieu des lis comme au chapitre 0">V II: 2. Il y a deux sortes de capacité: l'une d'elles, propre à la créature, est petite et limitée; l'autre, se perd continuellement, et de plus en plus, en Dieu.Passée au creuset, comme le métal, l'âme pendant le temps de fusion a perdu sa forme propre, ce qui l'a préparée à se jeter en Dieu comme l'eau revenue à sa source se confond avec elle toujours plus profondément. Ceci ne veut pas dire qu'elle a perdu sa nature en tant que créature, et que Dieu ne pourrait pas la retirer de l'Océan où elle s'est plongée et la rejeter [toutefois, cela, il ne le fera pas].L'âme unie à son Bien-Aimé est « cachée avec Christ en Dieu ». Faisant de lui sa demeure, elle peut donner de la plénitude de Dieu aux âmes dans la peine, car elle n'est plus à l'étroit dans ses propres limites ou dans ses affections.« Ouvrez vos coeurs » ! dit l'apôtre Paul aux Corinthiens. Il y a place en son coeur pour tous: tous ceux pour qui le. Seigneur a donné sa vie. Et tandis que le Seigneur augmente sa capacité, il lui communique, à mesure, de sa plénitude, pour qu'elle la répande en faveur des autres.

IV. Obéissance sans aucune déviation
« Ton cou est comme la tour d'ivoire. » (0">Ch. VII : 4).
Son cou est comparé à une tour « d'ivoire », ce qui suggère la droiture inflexible, la persévérance. Autrefois, son cou était comme une barre de fer, car elle était obstinée, volontaire (0">Esaïe XLVIII: 4). Maintenant, il n'y a plus en elle qu'une volonté d'obéissance absolue, fidèle, sans déviation. Ouvrière avec Dieu, l'âme est établie par lui comme une forteresse au milieu du peuple (0">Jérémie VI: 27): « Afin que tu connaisses et sondes leur voie. » Humble et douce pour tout ce qui ne concerne qu'elle, elle est « comme une tour d'ivoire », inflexible, immuable, pour ce qui est de la fidélité envers Dieu.

V. Un Coeur paisible, calme, est nécessaire pour entendre la voix de Dieu.
« Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon. » (0">Ch. VII : 4).
Les expressions employées pour les « yeux du coeur » donnent la mesure de la croissance dans la vie divine. Ici, ils sont comparés aux profondeurs calmes, transparentes, des étangs. Sa vie connaît maintenant le repos, le calme parfait en Dieu. Elle a appris à demeurer dans le calme, et à connaître son Dieu.Un tremblement de terre n'est plus nécessaire pour lui apprendre que Dieu travaille au salut du monde; elle reconnaît en son coeur « le murmure doux et subtil », par lequel il lui révèle sa volonté, afin qu'elle soit son instrument pour enseigner à ses enfants la différence qu'il y a entre ce qui est saint et Profane, entre ce qui est pur et impur (0">Ézéchiel XLIV : 23).Pendant qu'elle demeure en son Bien-Aimé, elle reçoit le don de discernement des esprits, aussi ne juge-t-elle plus selon la chair et d'après ce que les yeux voient, mais dans le sanctuaire et à la lumière de Dieu.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil 2008, 15:55

Citation :


VI. Intuition : sens spirituel de la volonté de Dieu

« Ton nez est comme la tour du Liban, qui surveille la plaine de Damas. » (Ch. VII : 5).
Jusqu'ici, il n'a pas été fait mention du nez, siège de l'odorat, qui est l'un des sens de la nouvelle création et appartient à la maturité. C'est aussi celui qui s'atrophie le plus facilement lorsque l'âme s'égare. Esaïe prophétise que le Seigneur « respirera la crainte de l'Éternel » (XI: 3). Ceci implique un sens extrêmement délicat, une connaissance intuitive de la volonté de Dieu, de sa pensée, don comparé à l'odorat, et représenté sous l'image d'une tour. Effectivement, cette connaissance est une force; elle permet de marcher avec Dieu sans broncher, dans la plus haute des atmosphères et la plus intime des communions.

VII. Puissance auprès de Dieu pour gagner les âmes
« Ta tête est... comme le Carmel, et tes cheveux ... comme la pourpre. Le roi est enchaîné par tes tresses ... »
Sa tête est comparée au Mont Carmel, où Elle remporta la victoire auprès de Dieu, et sur les hommes. Ses cheveux sont comme la pourpre royale. « Le Roi est enchaîné par tes tresses. »

Cette image splendide suggère « le sacerdoce royal » de ceux qui sont affranchis du péché par le sang de Jésus, ceux qui ont été faits rois et sacrificateurs pour Dieu (Apoc. I: 5, 6). Ils sont séparés pour servir le Souverain Sacrificateur à l'intérieur du voile, et plaider avec lui en faveur du peuple (Exode XVIII : 19).

Les cheveux, symbole de force (Samson), sont montrés ici comme ayant une puissance royale qui retient le roi captif. Ainsi Jacob « s'attacha à Dieu » sur la pente solitaire de la colline. Il s'attacha à celui avec qui il luttait (Genèse XXXII : 24, 26). « Dans sa vigueur, il lutta avec Dieu; il lutta avec l'ange et fut vainqueur. Il pleura et lui adressa des supplications (Osée XII : 4, 5). Sa force c'était sa faiblesse; il ne pouvait que s'attacher au Roi des rois qui se manifestait à lui sous une forme humaine. Il osa lui dire: « je ne te laisserai point aller que tu ne m'aies béni... » Ainsi, il remporta la victoire avec Dieu d'abord, puis sur les hommes.

Unie au Bien-Aimé, l'âme apprend à agir sur les coeurs par Dieu, au lieu d'agir sur eux, avec le secours de sa grâce, pour les tourner vers Dieu. Elle n'essaye plus de gagner les hommes pour Dieu, mais par Dieu. Elle se tient sous la lumière du Shekina, « intercédant pour le peuple ». En Christ, elle agit sur Celui qui règne sur le monde. Elle enchaîne le Roi par sa force qui est la Parole écrite, le suppliant humblement « de faire selon qu'il a dit ».

L'Oeuvre d'un habile ouvrier
« Que tu es belle!... Ta taille ressemble au palmier. » (Ch. VII : 7, 8).
« Que tu es belle, que tu es agréable », disent à la Sulamite, ceux qui discernent en elle l'oeuvre de l'Artiste divin. il l'a amenée en une dépendance de tous les instants qui la garde dans Sa volonté. Chaque jour, sa capacité est agrandie, elle peut recevoir davantage de la vie divine, de sorte que les fruits qu'Il porte par elle sont comparés aux grappes de la vigne. Maintenant, elle s'est totalement oubliée elle-même, pour n'exister plus qu'en lui, et sa persévérance inébranlable est pour lui comme une forte tour. Il l'a conduite jusqu'en ces régions de calme parfait, calme nécessaire pour qu'il puisse agir parfaitement. Il lui a enseigné à percevoir promptement sa volonté. Il lui a montré quelle vigueur, quelle force se trouvent dans la foi en sa Parole, cette foi qui enchaîne en quelque sorte la Toute-Puissance.

« Ta taille ressemble au palmier », disent les témoins de sa croissance. Elle a atteint tout son développement, et elle est comme une colonne dans la maison de son Dieu. Le palmier est un arbre qui, - dans un milieu favorable, - pousse droit, et porte du fruit. Il n'est ni écrasé, ni courbé, ni tordu, malgré le poids de ses fruits. « Plus il est resserré à la base, plus il fleurit; plus haut il pousse, plus fort et plus large il se développe au sommet (4). »

« Les justes croissent comme le palmier », dit le Psalmiste de ceux qui sont plantés dans la Maison de Dieu (Psaume XCII : 13). La croissance est rapide dans la pure atmosphère de la montagne de Dieu, dans la Lumière de sa Présence. La vie de Dieu ne peut être liée; elle ne peut être détournée dans les sentiers tortueux. Elle ne peut collaborer avec l'obscurité. Même si elle est opprimée, méprisée, détestée, elle s'élève toujours plus haut et devient toujours plus puissante, elle gagne une région qui s'étend au-dessus des choses de la terre et porte du fruit pour Dieu.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil 2008, 15:56

Citation :


0">Les aspirations d'un auditeur

« J'ai dit: « je monterai au palmier, j'en saisirai les rameaux!... » (0">Ch. VII : 8).
D'autres auditeurs entendent probablement la description faite de la fille du Prince, qui est une avec Lui, et sa collaboratrice. L'un d'eux, ému, se lève et dit: Moi aussi je suivrai le même chemin, j'ambitionne une même communion, « je monterai ! ». Ce n'est pas là, coeur brûlant de zèle, ce n'est pas là le chemin. Le sentier qui monte, d'abord, descend. Tu dis: « je saisirai les branches. » Et de quoi pourraient-elles te servir ? Pourquoi les branches, quand tu peux avoir la sève! La vie divine qui coule librement dans le palmier et par lui.Ils sont nombreux, ceux qui saisissent les palmiers du Seigneur; ils s'y attachent, s'y suspendent. Mis à l'épreuve, ils montrent cependant qu'ils ne connaissent guère le chemin solitaire tracé par le Seigneur, chemin qui passe par la vallée de l'ombre de la mort, pour aboutir à l'union avec Christ en Dieu.Pauvres êtres qui vous suspendez aux palmiers, qui avez besoin de vous appuyer sur quelqu'un, que deviendrez-vous quand Dieu ébranlera toutes choses et ne laissera debout que ce qui est inébranlable (0">Hébr. XII: 27, A. V.) ?O âme qui cherche, il est bon de désirer la communion avec le Bien-Aimé, et de vouloir être rendu semblable à lui; mais le sentier qui conduit au but que tu désires atteindre est solitaire; il faut y marcher seul (0">Nombres XXIII : 3), et se donner sans partage pour suivre l'Agneau où qu'il aille. Alors, tu connaîtras le Seigneur.- «Qu'il en soit ainsi », répond l'enfant de Dieu. Et, se tournant vers la Sulamite, il dit : « Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, le parfum de ton souffle comme celui des pommes, et ton palais comme un vin excellent qui coule aisément, faisant parler les lèvres de ceux qui sont endormis » (0">VII: 9, 10).C'est comme s'il disait à la Sulamite: « A mesure que tu communiques de la plénitude de la vie de Dieu aux autres, que ta capacité soit encore augmentée, et que le Bien-Aimé trouve toujours en toi abondance de fruit.« Que la crainte du Seigneur et l'intuition de ce qu'il aime deviennent toujours plus puissantes en toi (let thy scent grow stronger), comme le parfum des pommes; le parfum du Bien-Aimé que tu as comparé à un pommier parmi les arbres de la forêt.« Et que le Vin nouveau du Royaume (le Sang de Christ) soit en toi une puissance que rien n'amoindrisse, que rien ne pervertisse; qu'elle reste pure. Alors tes lèvres parleront, pendant que tu reposes en lui, sourde, aveugle, et comme endormie pour tout ce qui n'est pas lui: la force, le TOUT de ta vie. »

Le Vase de terre illuminé


« Les vierges l'ont vue et l'ont dite « bienheureuse »; les reines et les concubines l'ont louée. Qui est celle qui apparaît comme l'aube du jour, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières? » (Cantique VI: 9, 10.)

« Tous ceux qui les verront les reconnaîtront pour la race que l'Éternel a bénie. » (Esaïe LXI: 9.) Cachée dans l'anfractuosité du Rocher, celle qui est membre de l'Épouse a eu une révélation de l'Agneau dans la gloire (Exode XXXIII : 22.) « Il a fait passer devant elle toute sa bonté », et elle en a été illuminée. De sorte que ceux qui l'entourent la décrivent telle qu'ils la voient: en Christ. Sans qu'elle ait ouvert la bouche, ils glorifient Dieu à cause d'elle, et disent :

« Qui est celle qui apparaît comme l'aube du jour? » car ils discernent son union avec celui dont l'aurore est un symbole, avec le Premier-Né d'entre les morts.
- Qui est-elle? Une pécheresse pour laquelle Christ est mort, et qui répète avec l'Apôtre: « Christ-Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis le premier. » (I Tim. 1: 15.)
- Qui est-elle? L'une de celles que Dieu a choisie et que décrit l'apôtre Paul: choses « folles », « faibles », « viles », « méprisées », « choses qui ne sont point... », mais Jésus a été fait pour elles sagesse, justice, sanctification et rédemption. » (I Cor. 1: 27, 30.)

Ceux qui la voient la disent encore « belle Comme la lune ». Image des plus appropriée: la lune n'étant qu'un fidèle témoin; or l'âme rachetée n'est rien d'autre. En elle-même, la lune est obscure, mais elle reflète fidèlement la lumière du soleil; au-dessus des nuages elle demeure la même ; elle se meut selon que le soleil se meut ; le soleil est son centre, son tout. Hors de lui, elle n'est rien. S'il disparaissait, elle serait précipitée dans l'espace, inutile, impuissante.

Ainsi de l'âme amenée au contact de la Vie divine. En elle-même, tout est ténèbre. Point de lumière qu'en lui 1 Mais, se reposant sur le Soleil céleste, son centre, son TOUT, elle poursuit sa course avec lui dans une absolue dépendance par delà les choses de la terre, et malgré elles. L'âme tournée vers Lui veut ne plus se mouvoir qu'à sa suite, dans le chemin où il la veut.

« Claire comme le soleil » (ou pure), disent ceux qui voient la Sulamite, mettant ainsi l'accent sur les paroles du Bien-Aimé (VI: 4), « agréable comme Jérusalem ». Car la principale caractéristique de l'Épouse-Cité, c'est la transparence. « Au milieu d'elle est la gloire de Dieu; sa lumière est semblable à une pierre très précieuse.... transparente comme du cristal. » « La gloire de Dieu l'éclaire, et l'Agneau est son flambeau. » (Apoc. XXI : 11, 22.) La Sulamite n'est pas consciente que la lumière de Dieu brille sur elle, qu'elle la reflète. Si elle regardait en elle pour vérifier ce qu'on dit d'elle, tout deviendrait ténèbres. Elle ne reflète la lumière que lorsqu'elle est tournée vers la lumière, et lorsqu'elle s'occupe de celui qui est le Soleil de Justice, son Soleil.
Et, puisqu'elle est lumière (Luc XI: 35, 36), elle est en vérité terrible pour les puissances des ténèbres et pour leur Prince; terrible comme une troupe armée aux bannières déployées. Revêtue de l'invincible armure de lumière, elle est dans la compagnie des rachetés dont il est écrit qu'ils ont vaincu l'Adversaire par le Sang de l'Agneau, et qu'ils n'ont point aimé leur vie jusqu'à la mort (Apoc. XII: 11, A. V.).

De plus en plus, bien que vase de terre, elle reflète cependant la lumière céleste. Par elle, le Seigneur se révèle aux coeurs lassés qu'oppressent les ténèbres et l'ombre de la mort; et tout à la fois, il la prépare pour l'instant où le corps de l'humiliation sera rendu conforme à Son Corps glorieux, par la puissance qu'il a de s'assujettir toutes choses.


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MessageSujet: babalon et le terme amenti   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juil 2008, 13:44

Bonjour a tous,

Ambre je reviens un peu en arrière sur le post concernant babalon et le terme amenti.

On retrouve egalement une allusion au grand seigneur de la fin des cycles


Un extrait des tablettes de Thot concernant ce lieu :
LA CHAMBRE DE L'AMENTI
La chambre de l'Amenti, chambre de la Vie et de la mort qui baigne dans le feu du Tout infini, repose dans le coeur profond de la terre, loin en dessous du continent englouti d'Atlantide.
Il y a très longtemps, perdus dans l'espace-temps, les enfants de la lumière regardèrent le monde pour constater que les enfant des hommes étaient emprisonnés par une Force qui vient de l'au-delà. Ils savaient qu'ils pourraient s'élever de la terre au Soleil s'ils parvenaient à se libérer de l'emprise de ce pouvoir obscur. Pour les aider ils s'incarnèrent dans des corps qui ressemblaient à ceux des hommes.
Les maîtres dirent: "Nous sommes formés de la poussière de l'espace et nous partageons la vie du Tout infini. Nous vivons comme les enfants des hommes et pourtant nous sommes différents d'eux.
Ils utilisèrent leur pouvoir pour ouvrir de grands espaces, très profondément au coeur de la croûte terrestre, isolés des enfants des hommes. Protégés par leurs pouvoirs et leurs forces c'est ainsi qu'ils se protégèrent de la Chambre de la mort.
Ils ouvrirent beaucoup d'autres espaces qu'ils inondèrent de la lumière d'en haut et y apportèrent de nouvelles formes de vies. Ils construisirent les Chambres de l'Amenti pour se régénérer et vivre jusqu'à la fin éternelle.
Il y eut 32 enfants de la lumière qui s'incarnèrent parmi les hommes pour les libérer de l'emprise des forces de l'obscurité de l'au-delà.
Dans les profondeurs de la Chambre de la vie une fleur de lumière se mit à grandir et à prendre de la force pour repousser la nuit. Au coeur de cette fleur émanait un rayon d'un grand pouvoir qui donnait la vie, la lumière et le pouvoir à tous ceux qui s'en approchaient.
Autour de cette fleur, ils firent un cercle avec 32 trônes où les enfants de la lumière pouvaient s'immerger dans cette radiance et se remplir de la lumière éternelle.
Périodiquement, à chaque mille ans, ils trônent durant cent ans, avec leur premier corps de lumière afin qu'il puisse s'imprégner de l'Esprit de la Vie. C'est là que depuis le fond des âges, inconnus des hommes, ils accélèrent et éveillent l'Esprit de la vie. Ils reposent dans les Chambres de la vie laissant leur âme rayonner et imprégner les corps des hommes. Inconnus des races humaines, près du feu froid de la vie, les enfants de la lumière siègent et vivent éternellement dans la Chambre de la vie.
D'une époque à l'autre, pendant que leur corps de lumière sommeille, ils s'incarnent dans le corps des hommes et leurs enseignent comment sortir de l'obscurité pour aller vers la lumière. C'est alors qu'ils s'éveillent et sortent des profondeurs pour devenir des lumières infinies parmi les mortels.
Il en est de même de celui qui s'élève progressivement de l'obscurité profonde de la terre intérieure et qui se propulse lui-même hors de la nuit. Il se libère des Chambres de l'Amenti pour éclore comme une fleur de lumière et avec sa sagesse il enseigne aux hommes à devenir des Maîtres de la vie et à se libérer de l'obscurité de la nuit.
Silencieux, étranges et redoutables, vêtus de leur pouvoir, différents et pourtant unis aux enfants des hommes, ces êtres attirent à eux la force de vie. UN AVEC LES ENFANTS DE LA LUMIERE ils observent les limites qui entourent les hommes et se tiennent disponibles pour les aider à s'en affranchir lorsque la lumière arrivera à point.
Au coeur de la flamme éternelle résident les sept seigneurs de l'espace-temps qui aident et guident les enfants des hommes dans le passage qui traverse le temps.
Au centre se trouve le neuf infini (9) qui prend la forme d'un cercle entier qui projette son bras selon son intention, c'est lui le Seigneur des seigneurs. Redoutable dans sa présence voilée il préside aux grands cycles cosmiques. Il surveille et mesure la progression des hommes.
Autour de LUI, siègent les six Seigneurs des cycles: trois, quatre, cinq, six, sept et huit. Eux aussi sont libres des contingences de l'espace et du temps. Chacun a sa mission et son pouvoir pour diriger et aider la destinée des hommes. Ils ne sont pas de ce monde et pourtant ils sont les frères des hommes. Ils surveillent la progression de la lumière parmi les hommes et les soutiennent avec leur sagesse.
Sache que le secret de la vie dans l'AMENTI est le secret qui consiste à restaurer cet équilibre entre les deux pôles.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juil 2008, 14:35

Merci Shanti!

la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Babalonpeia1

Babalon est souvent décrite comme une femme portant une épée et chevauchant la Bête!


"Dans les profondeurs de la Chambre de la vie une fleur de lumière se mit à grandir et à prendre de la force pour repousser la nuit. Au coeur de cette fleur émanait un rayon d'un grand pouvoir qui donnait la vie, la lumière et le pouvoir à tous ceux qui s'en approchaient. "
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MessageSujet: sub rosa !!!   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juil 2008, 15:14


" Ce que les hommes cherchent
pourrait être trouvé dans une seule Rose "
Antoine de Saint-Exupéry,

" Le Petit Prince "



C'est par cette citation que je continue à partager les quelques réflexions concerant le topic proposé....

je reprends le fil conducteur en citant de nouveau le cantique des cantiques

Tout cela pour enrichir l'interprétation souvent attribuée à ces symboles

Cantique 2
1 Je suis la rose de Sharon et le lis des vallées.

Extrait d'un exposé sur la rose :

"Rose que l’on offre à son aimée, rose païenne, rose chrétienne, rose mystique, rose alchimique, rose kabbalistique, rose des cathédrales de notre Occident : en tous lieux et de tous temps, la rose a ébloui l’imaginaire de l’homme.
Quand on se penche sur son symbolisme, il est tellement vaste qu’il paraît inépuisable.


Toute l’antiquité vénère la rose et lui donne une place dans ses mythes et légendes.
C’est le symbolisme de régénération lié à une renaissance spirituelle qui expliquait déjà sa présence près des corps momifiés des pharaons.
Introduite en France par les Templiers de la commanderie de Provins, la rose de Jéricho, la rose dans sa plus simple expression, l’églantine, devint la « rosa gallica », mère de tous nos rosiers modernes.
Mais surtout elle devait devenir au Moyen âge, l’emblème du silence : on la suspendait au dessus de la table des festins pour signifier que tout ce qu’on y entendait devait être gardé secret par les convives.
« Sans l’églantier, point de rose,
Et sans la rose, point de secret … ».

Auparavant, à en croire l’écrivain romain Suétone, dans sa « Vie des douze Césars », les participants aux fêtes du dieu du Vin, Dionysos, étaient couronnés de roses, car on croyait que cette fleur avait pour effet d’atténuer la chaleur causée par le vin, empêchant les hommes ivres de devenir trop bavard – étonnamment, en hébreu, « yayin, le vin » a la même valeur guématrique 70 que « çôd, le secret », ce qui signifie que c’est à partir du vin que se dévoile la confidence, que l’ivrogne ne garde pas le secret : message transmis par les Grecs « En oinô alètheia » et par les Latins « In vino veritas » – .
La rose, attribut d’Harpocrate-Horus, le dieu du Silence, devint ainsi un symbole de discrétion.
Une chose dite « sub rosa » était synonyme de chose confiée sous le sceau du secret.
En anglais également l’expression « sous la rose » signifie en stricte confidence.
Qui ne connaît aussi la locution française « découvrir le pot aux roses » et la phrase célèbre du pasteur luthérien Jean Valentin Andreae dans les « Chymische hochzeit Christian Rosenkreutz anno 1549 » : « Les arcanes s’avilissent quand ils sont révélés ; et profanés, ils perdent leur grâce. Ne jette donc pas de marguerites aux pourceaux, et ne fais point à un âne une litière de roses » ?
C’est en raison de cette confidentialité qu’on retrouve souvent une rose peinte ou sculptée au dessus de certains confessionnaux.
Ce symbole de secret s’est conservé tout au long du Moyen âge puisque, dans nombre de cloîtres et d’églises, la clef de voûte est taillée sous forme de rose à cinq pétales : elle devait rappeler la nécessité de garder le silence lorsque l’on n’est pas encore initié.
Déjà les disciples de Pythagore de Samos, utilisaient à cette fin un symbole qui, sans être la rose, n’en était pas moins marqué par le nombre cinq : c’était le pentagramme étoilé et rayonnant dont le nombre d’intersections est dix, en référence à la Divine Tétractys.
Le nombre de lignes, cinq, rappelait le devoir de silence auquel s’était engagé le profane : cinq années de silence et d’études avant même d’être admis à la cérémonie d’Initiation.

Il s’agit du livre absolu qu’est « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry.
La rose y domine tout le conte. Son existence est la racine de l’œuvre.
Mais ici ce n’est plus comme dans les autres œuvres littéraires la rose qui est assimilée à la femme, mais c’est la Femme qui devenue rose, est haussée au rang de symbole spirituel.
Pourtant au premier abord, elle n’est guère sympathique cette rose.
Tous les attributs de la femme, sa personnalité y sont vus d’un œil on ne peut plus masculin, et même disons-le, carrément misogyne : la coquetterie, promesse de beauté, la fragilité, la naïveté, la vantardise, voire la cruauté y sont figurées !
Mais on ne peut non plus ignorer l’aspect très positif de cette même rose-femme qui devient ainsi le symbole de tous les liens du couple dans l’amour tissé au quotidien et qui engendre la joie.
Elle s’exprime dans la phrase du secret révélé par le renard : « C’est le temps perdu pour ta rose qui te la fait si importante ».
Son existence permet ainsi à « l’homme-petit prince » de résoudre maintes questions et fait d’elle une initiatrice en lui faisant découvrir le sentiment de responsabilité, clef du bonheur de son voyage sur la terre.
Il y découvre non seulement l’impossibilité d’être heureux sans être responsable d’un être aimé, mais également la vanité des aspirations humaines en général, car dit-il : « Ce que les hommes cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose ».
Ainsi le symbolisme de la rose, dépassant le cadre de la femme et de la seule initiation charnelle, se trouve lié à la naissance de l’être humain sur le plan spirituel.


La rose ayant été la fleur des déesses de l’amour, que ce soit Isis, Aphrodite ou Vénus, on comprend aisément qu’elle connut son heure de gloire céleste à l’apogée du culte de la Vierge Marie, « véritable rose sans épines » selon le mot de Saint-Bernard de Clairvaux, symbole de la perfection achevée, de l’accomplissement sans défaut.
Sa beauté incomparable, sa forme, sa couleur s’y prêtaient.
Blanche elle symbolise la beauté virginale ; rouge, elle évoque le sang du Christ.
Le rose, couleur dédiée à la Vierge, est le mélange des deux, l’amour nuancé entre ardeur et pureté, empreint de retenue, de maîtrise de soi.
Par sa forme, le bouton éclos, la rose en voie d’épanouissement, contient l’idée de réceptacle et s’apparente à une coupe.
Cette coupe ou calice (on parle d’ailleurs du calice d’une fleur) nous ramène à la quête du Graal, symbole privilégié de la quête spirituelle, du cheminement vers la Connaissance."






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MessageSujet: « Révèle-moi la Femme »   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Juil 2008, 14:12

Bonjour à tous,

« Révèle-moi la Femme »


la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Samashtimaa2




Je lisais hier soir" l Alchimie du réel" de Lee Lozowick et page 154 ceci:
l éternelle histoire du couple :

"Tant qu ils ne se trouvent pas confrontés aux stimulations de surface sur le plan des cinq sens, il leur est toujours plus facile de "Voir" la pure essence de l autre ou de le saisir intellectuellement dans son parfait archétype d homme ou de femme."
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Tantra-c-dacier

J ai eu envie d aller plus loin dans la profondeur de cette citation , je vous partage ceci:


Transformer le négatif


Avec Lee Lozowick
voir ceci pour découvrir l auteur

"le divin bouffon de l'éveil "
http://www.wie.org/FR/j20/lee.asp





Mr Lee se réclame de la tradition Baul, une communauté de « mendiants chantants » qui vivent en Inde au Bengale et expriment leur amour pour Dieu à travers leurs chants, considérant leur corps comme le temple dans lequel le divin se manifeste. L’événement majeur de sa vie a lieu en 1976 lorsqu’il rencontre, dans le Sud de l’Inde, celui qu’il désigne comme son maître, yogi Ramsuratkhumar. Introduit au public francophone par l’ouvrage de Gilles Farcet, L’homme se lève à l’Ouest, aux éd. Albin Michel, Lee Lozowick a choisi un chemin spirituel difficile, non parce qu’il instruit selon les voies de la folle sagesse, mais parce qu’il enseigne ce que peu d’oreilles sont disposées à entendre. Sans aucun doute, dans la transmission spirituelle, cet homme qui est aussi musicien de rock sort magistralement des normes habituelles. Plus qu’informer ceux qui viennent l’écouter, Mr Lee veut créer en eux un espace d’émerveillement, afin qu’ils puissent effectuer une transformation intérieure authentique dans le cadre de leur vie et s’ouvrir à une sagesse digne de ce nom. M. Lee a aussi la réputation de ne pas mâcher ses mots, mais la raison d’une telle honnêteté est facile à deviner : la vie est précieuse et nous devons aller à l’essentiel.

Que dit-il du Tantra ?

« La pratique du Tantra traditionnel est un chemin menant à la réalisation ; il nous demande principalement de rencontrer les éléments qui constituent notre monde souterrain, d’en passer par eux et de les convertir au lieu d’essayer de leur échapper ou de les ignorer. La peur, le désir, la maladie, l’envie, la soif de pouvoir, et toutes les qualités négatives que chacun d’entre nous porte en lui en quantités variables, nous sont nécessaires.

Ce n’est qu’en travaillant avec ces qualités négatives que nous les transformerons. Même si nous n’en voyons pas l’utilité, elles font partie intégrante de notre personnalité et, en tant que telles, nous devons les reconnaître. En fait, nous en avons vraiment besoin. Elles nous aident à construire ce que nous serons dans le monde supérieur. Sans elles, nous ne serions pas humains, donc nous ne bénéficierions pas de la possibilité divine et de l’occasion divine qu’est l’existence humaine. C’est lorsque nous travaillons avec ces forces, et non pas malgré elles, qu’elles sont transformées. En cela, se définit essentiellement le Tantra. »
À lire :



la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Puce L’Alchimie du réel, éd. du Relié, 1993.
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Puce L’Alchimie de l’amour et de la sexualité, éd. du Relié.
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Puce Le Chemin divin pour devenir humain, éd. L’Originel-L’Accarias, 1997.

Secret 45


Le secret par excellence et seul vrai secret sur le tantra sexuel


la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Tantric_sex


par Lee Lozowick


Dans le cadre de la sexualité, la rencontre entre l’homme et la femme ne devrait avoir qu’une seule motivation. Fondamentalement, l’homme devrait demander à la femme de se révéler à lui en tant que Femme, et la femme devrait demander à l’homme de se révéler à elle en tant qu’Homme.

Je ne dis pas qu’ils devraient se faire cette demande verbalement, sinon vous allez complètement vous paumer dans des considérations philosophiques et vous désintéresser de la chair qui est à portée de votre main. Tout ce que la sexualité est vraiment, se résume à cette motivation et, occasionnellement, au besoin de procréer. La sexualité confondue avec le plaisir, ou même avec le processus alchimique, n’est qu’un moyen sophistiqué adopté par des animaux pour justifier leur forme humaine. Toute considération tantrique de la sexualité comme étant au service d’un processus alchimique n’est que bourrage de crâne permettant d’intéresser pendant assez longtemps la personne qui pratique, afin qu’elle puisse recevoir le « choc » authentique. Pour l’homme qui est avec une femme, la question, la porte ouverte, la clé de l’univers est : « Révèle-moi la Femme ».

La totalité du processus du Travail effectué dans le Tantra sexuel vise à dépouiller la femme de toutes les choses dont elle se croit faite en tant que feme, c’est-à-dire tous les subterfuges dont elle a recouvert la nudité crue, primaire, de sa « qualité d’être » féminine. Ceci est également valable pour l’homme. La femme ne devrait avoir une relation sexuelle avec un homme que lorsqu’elle est dans l’état d’esprit de désirer une masculinité à l’état brut et primaire.

Autrefois, les initiatrices du Tantra savaient comment amener un homme à ce seuil. Ces maîtres tantriques femmes savaient s’y prendre pour arracher tous les artifices et laisser l’homme, non seulement face à la vision du Féminin authentique, mais aussi face à ce qui en lui est le Masculin authentique. Ce n’est qu’après des années d’apprentissage que l’initiation pouvait commencer, parce que si vous amenez un homme non préparé à cet endroit, il risque de « disjoncter ». Il peut vraiment devenir dingue ou être pris d’une telle frayeur que, pour le restant de ses jours, il ne se risquera jamais plus à quoi que ce soit de ce genre. Sa recherche de la vie authentique sera définitivement terminée.

L’initiation à laquelle je me réfère n’a rien à voir avec ce que l’intellect, ou de vagues aperçus sur la question, permettent de saisir. Le Travail tantrique consiste à dépouiller la femme et l’homme de tous les ajouts psychologiques plaqués sur la féminité et la masculinité fondamentales. Telle est ce que devrait être la relation sexuelle, sous toutes ses formes. Si elle est autre chose que cela, si elle se résume à une banale histoire d’amour, alors elle ne débouchera que sur des déceptions et des frustrations, ou encore, elle servira à consolider les méchanismes inconscients. Il faut qu’elle soit autre chose que cela.

La relation sexuelle pet-être une forme particulière de l’amour qui amène les partenaires amoureux à révéler, en chacun d’eux, l’Homme et le Femme authentiques. Mais si la relation sexuelle traduit uniquement : « Prouve-moi que tu m’aimes... », elle n’aura pas d’autre choix que d’aboutir à la frustration. Elle n’aura tout simplement aucune autre possibilité. (Je n’aurais même pas dû dire cela tout haut. La seule raison pour laquelle je l’ai fait, c’est que dans tous les cas, personne ne va comprendre, à une ou deux rares exceptions près.)

La motivation profonde, à l’origine de toutes relations sexuelles, est : « Montre-moi... » Lorsque l’homme est avec la femme, la relation sexuelle ne devrait jamais être ramenée au nombre d’orgasmes de la femme, à l’expression sur son visage, ou au fait qu’elle geigne ou qu’elle crie.

Beaucoup d’hommes ont leur compte après une demi-heure, quarante-cinq minutes ou une heure. Une fois la battue terminée, la biche « tuée », vous vous ennuyez. La femme a eu deux orgasmes (ou elle a geint et vous a regardé dans les yeux comme si vous étiez la merveille du londe), et puis après, vous en avez eu marre. Si vous ne pouvez faire vôtre cette intention : « Montre-moi la Femme », la relation sexuelle aura beau vous procurer un plaisir extraordinaire et vous satisfaire pendant longtemps, cela n’empêchera pas que, vue sou scet angle, elle n’a aucune raison d’être. En fin de compte, la relation sexuelle doit mourir.

Pour l’homme, le but est « Révèle-moi la Femme ». Ce n’est pas « Qui es-TU en tant que femme ? » N’importe quelle femme ou n’importe qui du sexe féminin est à même de lui montrer cela. Il se peut qu’il y ait quelques rares exceptions, mais en règle générale, peu importe qui est la femme, quelle est sa consitution physique, quelle est sa personnalité - une femme sera toujours une femme. Tout est là.

Une Femme authentique veut savoir qui est l’Homme, mais pas les autres femmes. Connaître l’Homme irait à l’encontre des intérêts du psychisme de la femme moyenne, contre chacun de ses intérêts, y compris celui qui la pousse vers la famille, l’amour et j’en passe.

La Femme est un mystère profond. La plupart des hommes n’y trouvent pas leur avantage. Ils veulent s’envoyer en l’air, puis en terminer. Et chaque femme croit qu’en se contentant de geindre un peu, elle va montrer au type qui elle est. Non. La motivation de la femme devrait être : « Révèle-moi l’Homme », non pas : 3Je te révélerai la Femme« . Nombreuses sont les femmes qui pensent : »Je vais te révéler qui est la Femme« , néanmoins, elles vont très vite se rendre compte qu’elles ne font pas de différence entre leur yoni et un trou dans le sol. »Révèle-moi la Femme !" Il faut des années pour y arriver, à moins que, peut-être, la première fois ne soit la bonne. Cela dépend de qui vous êtes et de ce que vous faites.

L’homme qui sait en quoi consiste ce Travail, ne sera jamais satisfait tant qu’il n’aura pas découvert, d’une façon ou d’une autre, ce qu’est la Femme. Grâce à Dieu, la relation sexuelle n’est pas le seul moyen d’y parvenir. Il y en a d’autres. Mais la relation sexuelle est la façon la moins secrète, la plus évidente. C’est unmoyen indiqué par des lettres en tubes de néon rouge de deux mètres de haut. Les autres façons sont infiniment plus subtiles.

Fondamentalement, l’homme devrait créer l’atmosphère implicite propre à : « Révèle-moi la Femme », et ne plus s’en soucier. Parler de cela à une femme revient au même que de lui demander : « Alors, quand vas-tu jouir ? » Il y a vraiment de quoi inhiber quelqu’un. Certes, de nos jours, la majorité des femmes répondraient : « Espèce de blanc-bec, si tu ne peux pas le piger seul, trouves-en une autre ! » Mais en en parlant, au lieu de chercher à savoir à partir de l’état d’esprit du « Révèle-moi... », on passe à côté.

Vous pouvez me croire sur parole. Faites-en votre kôan et allez-y. Essayez d’intensifier votre volonté de connaître la Femme, et votre volonté de connaître l’Homme.

Lee Lozowick
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Yasmina




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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Juil 2008, 16:44

Bonjour Ambre,

Quel sujet passionnant !!
Sais-tu que j'ai rencontré les Bauls dans le fin fond du Bengale...
Regarde...ici, ma rencontre avec ces saltimbanques dont l'âme est à la croisée de l'hindouisme et de l'islam.
http://groups.msn.com/VishnouismeuncheminversDieu/voyages.msnw?action=get_message&mview=0&ID_Message=4236&LastModified=4675594069870578132

Merveilleux souvenirs.
Bisous

Yasmina la Goeland :-)
Yamina
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeSam 02 Aoû 2008, 22:38

Ambre, bonsoir,

Ce sujet rejoint celui des flammes jumelles, mais cette fois ci j'avoue être subjugué par autant de beauté et tant de vérités exprimées à la fois. Pour t'en remercier je te dédie ce petit poème, il résume une expérience d'une vie vécue avec un sentiment que je n'arrivais pas à qualifier, en dépit de trente cinq années durant, jusqu'au jour où j'ai fais la rencontre de la Femme.


ETERNITE


Mes feuillets se sont envolés
Emportés par le vent
Que de rêves et de souvenirs perdus à jamais
Le jour s’éveille parfumé de senteurs nouvelles
Je ramasse quelques fleurs d’amandier
Et continue mon chemin
L’aube revêtue de splendeur
Entonne son cantique ancestral :
Dans tes mains renaissent les saisons oubliées
Et les jardins à l’ombre des palmiers
Dans tes yeux repose la nuit bleue et profonde
Sous un ciel de cristal arrosé de lumière
Et ton sourire préside au concert d’un silence prodige
Autant de paysages radieux
Et d’horizon inaccessibles
Improvise ton visage diaphane
Vestige de l’éternité !



Maintenant vous comprendriez mieux le choix de mon pseudonyme.

Merci à vous.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Sep 2008, 13:39

En Hommage pour toutes les femmes ,
TOUTES les Mères..

la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 321670

Pour Toi Ambre et pour celle que j'aime...
Remerciements

La femme possède un énorme DÉFAUT:

UN DÉFAUT DANS LA FEMME jamais "imaginé" lors de sa création:

(Petite histoire)

Quand Dieu créa la femme, il en était déjà à son sixième jour de travail faisant même les détails.

Un ange apparut et lui demanda : "Pourquoi mets tu autant de temps avec elle ?"

Et le Seigneur répondit :

" tu as vu mon Projet pour elle ? "
Elle doit être complètement lavable, mais ne doit pas être en plastique (fausse), avoir plus que 200 parties amovibles, toutes remplaçables et être capable de fonctionner avec un régime quelconque, avoir un "giron" qui puisse accueillir quatre enfants en même temps, avoir un baiser qui puisse soigner aussi bien un genou écorché qu' un coeur brisé et elle fera le tout avec seulement deux mains."

L' ange s'émerveilla des qualités.
"Seulement deux mains.... Impossible!"
Et celle-ci est seulement le modèle de base ?
C'est trop de travail pour un jour… Attends demain pour la terminer. "

"Je ne le ferai pas, protesta le Seigneur. Je suis si près de terminer cette création que j'y met tout mon coeur
"Elle se soigne toute seule quand elle est malade et elle peut travailler 18 heures par jour".

L'ange se rapprocha davantage et il toucha la femme.
"Cependant tu l'as faite si délicate, Seigneur"

Elle est délicate, répondit Dieu, mais je l'ai faite robuste aussi. Tu n'as pas idée de ce qu'elle est capable de supporter ou d'obtenir"

Est-ce qu'elle sera capable de penser? Demanda l' ange.

Dieu répondit:

"Non seulement elle sera capable de penser mais aussi de discuter et d'exécuter"

L'ange remarqua alors quelque chose et en allongeant la main il toucha la joue de la femme.... "Seigneur, il semble que ce modèle ait une fuite..."

Je t'avais dit que je cherchais a mettre en elle beaucoup de choses
il n'y a aucune fuite... c'est une larme
corrigea le Seigneur.

"À quoi servent les larmes"? demanda l'ange.

Et Dieu dit:

"Les larmes sont sa manière d'exprimer sa joie, sa peine, sa désillusion, son amour, sa solitude, sa souffrance et son orgueil /amour propre blessé...Et bien d'autres choses encore. De Son sourire et de son regard, de puissantes émanations de douceur peuvent faire des miracles et de son rire séduire les plus récalcitrants" ...

Ceci impressionna beaucoup l'ange
" tu es un génie, Seigneur, tu as pensé a tout. La femme est vraiment merveilleuse"


Conclusion:
Hé oui !
Les femmes ont des énergies qui étonnent les hommes.

Elles affrontent les difficultés, règlent les problèmes graves,
cependant elles ont et sont bonheur, amour et joie.

Elles sourient quand elles voudraient crier, elles chantent quand elle voudraient pleurer, elles pleurent quand elles sont heureuses et elles rient quand elles sont nerveuses.
Elles luttent pour ce en quoi elles croient.
Elles se rebellent contre l'injustice.
Elles n'acceptent pas un "non" pour réponse quand elles croient qu'il y a une meilleure solution.
Elles se privent pour maintenir la famille debout.
Elles vont chez le médecin avec une amie craintive.
Elles aiment inconditionnellement.
Elles pleurent quand leurs enfants ont du succès et elles se réjouissent pour les chances de leurs amis.
Elles sont heureuses quand elles entendent parler d'un baptême ou un mariage
Leur coeur se brise quand un(e) ami(e) meurt.
Elles souffrent pour la perte d'une personne chère.
Sans doute!
Elles sont fortes!!... quand elles pensent ne plus avoir d'énergie.
Elles savent qu'un baiser et une embrassade peuvent aider à soigner un coeur brisé.

Il y n'a pas doutes, dans la femme il y a un défaut:

C'est qu'elle oublie combien elle "vaut".


Mes ami(e)s rappelez-vous toujours quelles merveilleuses Créatures elles sont...

Surtout Aux hommes que nous connaissons....
Parce que parfois ils ont besoin que quelqu'un le leur rappelle ...


Dernière édition par Plénitude le Dim 14 Sep 2008, 15:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Sep 2008, 11:53

Ah !!!.........enfin un texte qui rejoint ma vision du trantrisme.
Et en plus, écrit par un homme !....... :76:

La sexualité tantrique est souvent auréolée de tas de techniques, visualisations et rituels, qui détournent ( parfois ) de son essence-même au profit d'une conceptualisation, et de l'idée d'atteindre un but ( l'illumination, la réalisation de l'unité en soi etc...).

Citation :
Dans le cadre de
la sexualité, la rencontre entre l’homme et la femme ne devrait avoir
qu’une seule motivation. Fondamentalement, l’homme devrait demander à
la femme de se révéler à lui en tant que Femme, et la femme devrait
demander à l’homme de se révéler à elle en tant qu’Homme.
Ici, j'ajouterais : la femme se rencontre aussi elle-même à travers la relation sexuelle et l'homme se rencontre lui-même.
Ainsi, l'homme se révèle à lui-même en acceptant de se révéler à la femme, en acceptant d'être.Et il en est de même pour la femme.

Par contre, je ne rejoins pas Lee Lozowick dans cet article au sujet de :

Citation :
Vous pouvez me croire sur parole.
Croire n'apporte pas grand-chose, c'est l'expérience qui amène vers la connaissance.

chantdelaube , ton poème est magnifique. :64:
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeMer 05 Nov 2008, 17:50


un autre texte de John Lash
sur
La Vengeresse Gnostique
extrait
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 MMChambers


Ceux qui étaient les témoins de la scène à Jérusalem vers l'an 35 ne savaient pas si les femmes, aux portes de la ville, pleuraient pour le Jésus crucifié ou pour Dumuzi, le tendre pastouriau Sumérien dont l'amante était la déesse sensuelle, Inanna. Aujourd'hui, face à la possibilité d'un renouveau Gnostique, nous savons qu'Inanna et Dumuzi, la déesse et le roi-berger, se reflètent chez Madeleine et Jésus et nous savons que leur relation n'a rien à voir avec l'auto-déification ou le bricolage d'une forme meilleure de Christianisme ou la réinstitution de la dynastie Mérovingienne en Europe. Ce qui définit ce couple, c'est l'érotisme Païen, les rites hédoniques de la passion humaine et le sacramentalisme Gnostique. Dans leur union, tout comme dans leur enseignement, ils célèbrent le corps divin de Gaïa-Sophia dans lequel l'humanité trouve son plaisir et sa régénération.
Comme de nombreuses peintures supposées dépeindre la Vierge Marie, la “Madonne du Vêtement Sacré” de C. B. Chambers (environ 1890) présente un personnage à la “Madeleine” dans une attitude de gentillesse et de bienvenue, donnant un aperçu de ce à quoi pouvait ressembler une initiée Païenne.



Celle qui Oint


La première étape pour promouvoir un renouveau durable et authentique de la Gnose, à notre époque, serait de reconnaître ce qui est original dans les enseignements Gnostiques des Mystères et de se réfréner de procéder à des co-optations destinées à produire une version “nouvelle et améliorée” des croyances Chrétiennes. Madeleine pourrait être le facteur-clé de ce renouveau mais, à ce jour, elle contribue à générer beaucoup de distorsion. Le problème avec l'occultisme bon marché de Baigent et d'autres, et aussi de Dan Brown, c'est qu'il fait de Madeleine l'instrument d'un scénario patriarcal altéré plutôt que d'un scénario anti-patriarcal. Le Prieuré de Sion, la soit-disant société secrète, qui est dite avoir préservé la vérité au sujet du rôle de Madeleine dans la vie de Jésus, est la courroie de transmission d'une cabale monarchiste dont le but est de restaurer la lignée de sang de Jésus en Europe. Vrai ou non, réel ou non, cette arnaque est on ne peut plus patriarcale.

Même si le Prieuré n'existe pas, le message est clair: la valeur de Madeleine réside dans son rôle biologique de coupe du “sang sacré” de Jésus, le sangraal. Derrière cette fantaisie se cache la mentalité crypto-fasciste qui imprègne presque toutes les formes de l'ésotérisme moderne. Si Jésus était divin, la lignée de sang dont il est l'origine est unique sur terre. S'il était un homme mortel, la lignée de sang conserve toutes ses prérogatives pour un statut royal car le “Roi des Rois” devrait, à juste titre, être le géniteur des rois qui gouvernent ce monde. De telles voies ne font que nous rendre de nouveau la proie des combines pernicieuses des théocrates.


Néanmoins, le Da Vinci Code a profondément influencé de nombreuses personnes de par la manière dont il réintroduit le Divin Féminin dans la vie religieuse. Cette perspective du roman se rapproche du profil Gnostique de Marie Madeleine comme une instructrice de l'Humanité Authentique, PITELEIOUS RHOME, et la compagne intime de Jésus qu'elle oint. Au mieux, il projette l'attention, au-delà du cadre du contexte des Evangiles, sur la puissance exceptionnelle de Madeleine en tant que figure numineuse dans l'imagination humaine.

Comme nous l'avons souligné ci-dessus, le Christos, l'équivalent Grec du mashiash Hébraïque, signifie “l'oint”. A l'origine, c'était un titre honorifique conféré aux rois sacrés de la Mésopotamie. Il n'était empreint d'aucune connotation divine et il en est encore ainsi, de nos jours, pour les Juifs dévots. En tant que titre d'affiliation plutôt que de divinisation, il désigne un homme qui est porteur de l'autorité du Dieu Paternel. La théocratie est un système de domination “pur mâle”, l'essence du programme patriarcal. Le patriarcat est une affaire d'hommes qui consacrent les hommes, ou en termes bureaucratiques, des hommes qui mandatent des hommes. Les Mages Zoroastriens, qui consacraient les anciens rois au Proche Orient, jouissaient d'une position d'autorité et de contrôle sur les hommes qu'ils consacraient. Les prêtres astucieux flattaient l'ego des théocrates, en les traitant comme s'ils étaient divins, de descendance divine. La prétention à la divinité va comme un gant au programme crypto-fasciste: Constantin reconnut cela clairement lorsqu'il insista sur la divinité du Christ afin qu'il pût revendiquer une autorité supra-humaine pour l'Empire Romain. Le fait qu'il n'en vint pas à se proclamer lui-même divin, comme le firent ultérieurement d'autres empereurs Romains, donne la mesure de sa finesse politique. La proclamation de sa divinité, en tant qu'homme, aurait pu être remise en question. Mais il agit de telle sorte que personne ne pouvait remettre en question la divinité du personnage supra-humain, Jésus Christ, sous peine de mort.

Dans les temps pré-patriarcaux, l'onction, la consécration, était un rituel sexuel-hédonique, le hieros gamos (mariage sacré) de la Déesse, qui était représentée par une prêtresse, avec l'homme prétendant au trône. Tel un aimant puissant, la figure de Madeleine attire notre attention vers ce rite oublié et la femme qui conférait le pouvoir en le réalisant.

Pour les Gnostiques des Mystères, la figure humaine de Marie Madeleine possédait une contrepartie mythique: la Déesse Sophia, la partenaire de Christos dans le Plérome. L'Evangile de Philippe décrit ce sacrement érotique dans le nymphion (la chambre nuptiale) où les initiés reproduisaient rituellement l'accouplement divin qui engendra l'Anthropos, la matrice lumineuse de l'humanité. Le mythe est répété dans le rituel sexuel, les deux genres sont réconciliés dans le nymphion et les célébrants émergent avec un sens de l'humanité régénéré et intensifié. L'Evangile de Philippe (73.5) affirme que “ceux qui ne reçoivent pas la résurrection lorsqu'ils sont encore en vie, lorsqu'ils mourront, ils ne recevront rien”.

Pour les Gnostiques, la résurrection était une régénération sexuelle et vitale, ici et maintenant, dans la chair vivante. Madeleine est traditionnellement dépeinte avec une urne, la coupe de l'onction. Tous les faits concordent pour indiquer que cette femme aurait été perçue par ses compagnons et compagnes Gnostiques comme une courtisane chargée de l'onction rituelle et de l'instruction dans les mystères du nymphion - une “prostituée sacrée” pour employer l'expression peu élégante qui prévaut dans le raz de marée d'ouvrages écrits à son sujet. Récemment, personne ne semble avoir aussi bien perçu l'indignité de cette image que Marjorie M. Malvern dont l'ouvrage Venus in Sackcloth fut écrit presque trente années avant l'hystérie actuelle dont elle est l'objet. Malvern montre que “la connexion de la Madeleine avec une déesse d'amour... est indubitable et toujours vivante” dans la littérature et l'art Européens de la période classique. “La transcendance de la peur de la mort au travers de la célébration du “mystère” de l'amour sexuel et de la vie sur Terre” est la signature de l'amante, celle qui ravive l'image de la Grande Déesse dans l'imagination collective.



La Vengeresse Gnostique


Dans la perspective des Mystères Païens, le rôle de Madeleine, dans la vie de Jésus, était d'oindre l'oint mais l'homme mortel n'était pas divinisé par ce rituel. Cela démontrait, plutôt, qu'il était reconnu par une représentante de la Déesse Sophia pour être un instructeur de “l'humain à l'intérieur”. Considérez cette notion en contraste avec la proclamation par Paul dans Hébreux 6:20 selon laquelle “même Jésus devint un grand prêtre dans l'ordre de Melchisédech”. Cette révélation étonnante alarma les Zaddikim qui furent les témoins du déballage au grand public, par Paul, de leurs doctrines secrètes. Cela mit en garde aussi, sans doute, les observateurs Gnostiques contre les prétentions ultimes de la secte Zaddikite de la Mer Morte, un groupe dont les visions sexistes et génophobiques étaient diamétralement opposées à l'humanisme sexuellement harmonieux de la Gnose.

Des Gnostiques tels que Jésus et Madeleine n'avaient pas de pratiques religieuses qui soient réalisées au grand jour. Ils n'entraient pas en politique pour transformer le monde ou pour accomplir des réformes sociales mais, au sein de leur travail dans les Mystères, ils faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour soutenir des gens qui bâtiraient une société qui n'avait pas besoin d'être réformée parce qu'elle était assez saine en termes de l'intégrité morale de ses membres. En tant que telestai, Jésus et Madeleine, auraient consacré leur vie à harmoniser la relation entre la culture et la nature et, très certainement, à garder les distances les plus grandes entre les politiques théocratiques (le seul type de politique qui compte sur cette planète) et l'espace dans lequel ils instruisaient leurs compagnons humains à la co-évolution. Comme de nombreux autres gardiens des Mystères, ils réussirent à accomplir tout cela, au Proche Orient et en Europe, pendant six millénaires, dont les quatre derniers millénaires avaient vu le patriarcat s'établir déjà fermement.

On ne peut pas en dire autant des individus qui sont amourachés, jusqu'à la moelle, de leur propre divinité.

La présence de Marie Madeleine dans l'histoire de Jésus réduit à néant les prétentions de déification et dégonfle les présomptions patriarcales d'un Dieu à portée de main. Cela affaiblit également, plutôt que de le renforcer, le programme crypto-fasciste associé à la fantaisie de “sang sacré, sacré graal”. Madeleine est un défi vivant à la prise de pouvoir patriarcale qui relégua l'union sacrée, aux oubliettes de l'histoire, au bénéfice du club messianique pur-mâle et de la production d'héritiers royaux. Elle est celui qui oint virginalement, sans conception.

Elle est la Vengeresse Gnostique.

John Lash

Traduction de Dominique Guillet.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeJeu 06 Nov 2008, 14:28

Merci Ambre,

Jolie synchronicité avec le livre que je lis actuellement :


la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 51TEaCdDU7L._SS500_



Résumé
"À travers ce livre, c'est ce sublime chemin qu'elle choisit de partager avec vous, afin que chacun y puise les clefs qui le mèneront vers les portes de la Vraie Vie.
Voici le récit personnel de Marie Madeleine. Il porte sur sa relation tantrique avec Yeshua ben Joseph, connu aujourd'hui sous le nom de Jésus-Christ. C'est l'histoire d'un amour si fort qu'il a survécu à 2 000 ans de mensonges pour être enfin raconté " à l'aube de la fin des temps ". Initiée de haut rang du temple d'Isis, Marie Madeleine était le Saint-Graal, la coupe qui porta le sang du Christ. Et le " soleil " prophétisé depuis longtemps qui devait naître d'elle était une fille baptisée Sar'h.
Marie Madeleine a personnellement fourni les informations contenues dans ce manuscrit, et ses enseignements ont été reproduits mot pour mot, comme elle les a transmis. On y décrit le processus alchimique que Yeshua et elle ont mis en pratique. C'est d'ailleurs cette alchimie qui prépara Yeshua à poursuivre sa vie après la mort afin de réaliser sa destinée et de tracer une voie de lumière depuis les royaumes de la mort, une voie que chacun de nous peut suivre.
À la requête d'Isis, voici son histoire, laquelle dévoile quelques-uns des secrets les plus ésotériques des temples. À ce texte remarquable, Tom Kenyon a ajouté une comparaison avec les principaux courants d'alchimie interne, ainsi qu'un survol détaillé de la haute alchimie égyptienne et une clarification des alchimies d'Horus.


À la requête de Marie Madeleine, Judi Sion raconte " l'histoire d'une femme ", cette histoire commune à toutes."

http://www.decitre.fr/livres/Le-manuscrit-de-Marie-Madeleine.aspx/9782896260416


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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Juil 2009, 20:27

MARIE MADELEINE sujet proposé par Curtis




Dans le "manuscrit de Marie Madeleine" channelé par Tom Kenyon, il est dit que Madeleine (ou Magdala) était un titre spirituel.
A la question "Est-ce que Madeleine est un titre ?", il est répondu :
"C'était un titre de reconnaissance spirituelle. Il y a un ordre de Madeleine. C'est un ordre ésotérique"
(p 323 du "manuscrit de Marie Madeleine paru aux éditions Ariane)
Voilà pourquoi Marie Madeleine est aussi connu comme Marie de Magdala.
"De Magdala" est un titre et logiquement le nom évangélique devrait être "Marie de Madeleine" plutôt que "Marie-Madeleine"
On peut se poser la question : que signifie le terme Magdala, d'où découle le mot Madeleine ? Avant de faire la décomposition du mot en sumérien, voyons ce que dit Anton Parks dans son dernier livre "Le testament de la Vierge" :
..."la maîtresse du Messie Jésus est dénommée en hébreu "Miriam de Migdal", traduit par "Marie-Madeleine". Magdala ou Migdal est une ville de Galilée située sur la rive occidentale du lac de Tibériade. Le mot hébreu Migdal veut dire "tour" et "étage" ou "lit surélevé". Ce qui nous renvoie donc à Nephtys avec sa tour surmontée sur la tête. "Miriam de Migdal" ("Marie-Madeleine") est donc très clairement "Marie de la tour". Cette analogie aurait pu se terminer ici, sauf que le terme "tour" se dit Miktal en égyptien..."
(p 140 du "Testament de la Vierge")
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Nephtys
Nephtys, jumelle d'Isis et gardienne du corps d'Osiris
Officiellement, la couronne que Nephtys porte sur la tête est le hiéroglyphe signifiant "maison". Et Nephtys signifie "maîtresse de la maison".
Pour Anton Parks, ce que Nephtys porte sur la tête est une tour surmontée d'une coupe. Pour lui, la déesse Nephtys a très bien pu porter l'épithète Meri-Miktal, "Marie de la tour". Il tend là à démontrer que la Marie Madeleine des évangiles, ou tout du moins son histoire, serait simplement un "copier-coller" de celle de Nephtys. Beaucoup de similitudes existent en effet entre les deux femmes : elles sont toutes deux considérées comme prostituées et maîtresses du Messie.
Je pense que l'analogie peut s'expliquer d'une autre manière, très simple si l'on prend en compte ce qui est dit dans le livre de Tom Kenyon cité plus haut. Si l'on considère "Magdala" ou "Miktal" comme un titre alors tout devient logique : Nephtys et Marie Madeleine ont porté le même titre spirituel, elles étaient des prêtresses assumant les même fonctions. Comme les traditions hébraïques découlent de celle d'Egypte et de Sumer, il est logique que des titres de la tradition égyptienne se retrouve dissimulés dans les évangiles (cf décomposition du mot "Marie", découlant de "Meri", signifiant Mère)
Cette parenté entre le monde de la chrétienté et celui de l'ancienne Egypte est très bien décrite dans "La clé d'Hiram" de Christopher Knight et Robert Lomas.
Aussi, si l'on se réfère encore au "Manuscrit de Marie Madeleine" de Tom Kenyon, il apparait évident que "Marie Madeleine" assumait des fonctions sacerdotales similaires à celle de son ancêtre égyptienne Nephtys (déesse Inanna chez les sumériens) car elle était une digne héritière du culte d'Isis :
..."Lorsque j'ai eu douze ans, on m'a envoyé étudier dans une communauté secrète d'initiés protégés par Isis. J'ai reçu les enseignements secrets de l'Egypte, les alchimies d'Horus et la magie sexuelle du culte d'Isis. Lorsque j'ai rencontré celui que vous appelé Yeshua, j'avais reçu toutes les initiations. Je m'étais préparée à faire sa rencontre au puits.
Les Evangiles font de moi une prostituée, car tous les initiés de mon ordre portaient un bracelet en or représentant un serpent; cela signifiait que nous pratiquions la magie sexuelle, par conséquent, aux yeux des Hébreux nous étions des prostituées"...

(p 15 du "manuscrit de Marie Madeleine" de Tom Kenyon)
On peut alors se demander qu'elle est cette ordre, ce titre "de magdala" qui semble être celui de prêtresse maîtrisant la sexualité sacrée. Pour nous aider à éclaircir ce mystère, décomposons le terme égyptien Miktal(a) à l'aide du syllabaire sumérien :
mí : femme, femelle, féminin
mi : nuit, noire, sombre

ig : porte, entrée
ég, ék, íg, e : levée de terre, digue, fossé d'irrigation, arroser
igi : oeil, yeux, face, devant, en face de, regarder

ta : nature, caractère, vers, de, pour, au moyen de
taka4, tak4, tag4, ta6 : quitter, ouvrir, laisser ouvert

la : abondance, luxuriance, santé, joie, bonheur, désir
mi - ig - ta -la = "la porte noire de l'abondance", "la sombre entrée vers l'abondance", "la sombre entrée désirée"
mi - igi - ta - la = "la femme en face de l'abondance", "la femme qui regarde vers l'abondance"
mí - íg - ta - la = "le féminin arrose la nature luxuriante"
mí - ig - ta -la = "la femme à l'entrée de la joie", "la femme est une porte laissée ouverte à l'abondance", "la femme, une porte vers la luxuriance"
Ces définitions parlent d'elles-même, elles font l'éloge du sexe féminin (sous les termes poétiques de "porte noire" ou "sombre entrée"), et du féminin comme porteur d'abondance et de joie.
On voit là le lien entre la fonction de "prostituée" sacrée et le nom de l'ordre encadrant cette fonction.
Si l'on interprète la représentation de Nephtys à la lumière de cette décomposition en sumérien, on peut se dire que ce qu'elle a sur la tête pourrait bien figurer une porte surmontée d'un vase. La porte symbolisant l'entrée, le vase symbolisant le réceptacle de l'abondance. Le rébus donne alors la définition originelle : "l'entrée vers l'abondance" !
En cherchant des représentations d'Inanna, la contrepartie sumérienne de la déesse égyptienne Nephtys, j'ai trouvé une image répondant en écho aux définitions donnés par la décomposition du terme Miktal/Migdal :
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 184626090725042331
http://sculptors.net.au/sculptors/inanna.htm
Vous remarquerez son faciès reptilien... Cette représentation est très rare mais pas très étonnante puisque la physionomie de la déesse Inanna était à l'origine de type reptilien, tout comme ses congénères Sa'am/Osiris et Se'et/Isis. Cette représentation vue de profil est en tout point semblable aux dessins de Sa'am et de Nammu (mère de Sa'am) qu'on peut voir dans "Le secret des étoiles sombres" ou encore sur le site du scientifique Gerry Zeitlin :
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 184626090725043320
http://sculptors.net.au/sculptors/inanna.htm
A titre de comparaison, voici un dessin de Nammu (Nut, mère d'Osiris), telle que l'a vu Anton Parks par médiumnité :
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Nammu3a
http://www.zeitlin.net/EndEnchantment/Secrets.html

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Juil 2009, 21:55

Bonjour!

"On voit là le lien entre la fonction de "prostituée" sacrée et le nom de l'ordre encadrant cette fonction.
Si
l'on interprète la représentation de Nephtys à la lumière de cette
décomposition en sumérien, on peut se dire que ce qu'elle a sur la tête
pourrait bien figurer une porte surmontée d'un vase. La porte
symbolisant l'entrée, le vase symbolisant le réceptacle de l'abondance.
Le rébus donne alors la définition originelle : "l'entrée vers
l'abondance" !"

Il est possible d'interpréter cela aussi de cette façon (complémentaire à mon avis) : "(Vous/Nous) Recevez(ons) l'abondance!"
La coupe est emplie par le Ciel et se vide en Nephtys (qui représente chacun de Nous).
La femme est ainsi réceptacle et distributrice volontaire et consciente du Divin.

C'est ainsi que Je ressens les choses.

Merci pour ces beaux partages.

LM

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Nov 2009, 13:26

Extrait du livre de Madeleine Scopello


"Les prostituées sont le grand espoir des hérétiques car elles sont prêtes à les accueillir..."

Femme, Gnose et Manichéisme

De l’espace mythique au territoire du réel Madeleine Scopello


sur ce site

voir aussi:
La Gnose pour tous
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Jan 2010, 12:28

Suite à mes recherches et à ma lecture de "La mort de Gilgamesh" Myriam Mallié "pour le Post-it: "Masculin sacré",
j ai retrouvé ce texte, très interressant:

A l’origine... la Déesse Mère. Interview de Françoise Gange.

Soleil-levant a rencontré pour vous Françoise Gange, qui depuis trente ans oeuvre à réhabiliter l’Eternel Féminin, enfoui dans nos inconscients et que l’avènement d’une ère nouvelle réveille incontestablement.

extrait


Qui est Gilgamesh ?

Gilgamesh est l’un des premiers héros qui va ensevelir la culture de la Déesse car il amène les valeurs de l’homme conquérant, c’est à dire guerrier. Son époque se situe vers -2800 avant notre ère, à l’Age du Bronze. Après cette date, le culte de la Déesse ne s’est arrêté partout , ni même à Sumer car les peuples de la Déesse ont résisté longtemps à la montée de la nouvelle idéologie dont les valeurs leur étaient incompréhensibles et inacceptables, mais cette période signe les débuts de l’ensevelissement de la Déesse. L’épopée de Gilgamesh se situe à Uruk, l’une des cités-états qui composaient le territoire de Sumer, structurée autour de la Déesse et de ses Grandes Prêtresses, cité que le héros vient conquérir avec une troupe armée, détruisant les temples, incendiant champs et habitations, soumettant les habitants par une attaque en règle qui se révèle comme étant l’une des toutes premières guerres de l’histoire. Ce qui est très important pour la compréhension de l’histoire, est qu’on s’aperçoit bien vite que chaque mythe, de Sumer (mais aussi grecs, Egyptiens, Indiens....) présentent plusieurs strates superposées. La première strate, la plus ancienne, est l’œuvre des partisans de la Déesse et selon différents indices, elle est l’œuvre des Grandes Prêtresses, qui étaient des lettrées, l’une d’elle, dont l’histoire a conservé le nom, Nisaba, est appelée « l’experte en tablettes », terme qui fait référence au support écrit des mythes : des tablettes d’argile sur lesquelles on écrivait avec un calame quand l’argile était encore humide et tendre. La deuxième strate, postérieure, est patriarcale et chante la louange des héros et des Dieux qui sont venus renverser et remplacer la Déesse. Souvent, il existe d’autres strates encore, de plus en plus patriarcales au fil des époques. Les trames patriarcales ont généralement conservé les personnages et toute la symbolique de la strate originelle, mais en lui donnant un tout autre sens, de telle façon que ce qui était magnifié dans la première strate, s’y trouve démonisé dans la deuxième : les héros et les Dieux conquérants apparaissant par exemple comme les Créateurs et les Sauveurs du monde, tandis que la Déesse, ses filles et ses fils y tiennent le rôle de démons et de monstres. C’est ainsi que Gilgamesh qui est présenté dans les strates patriarcales, comme un conquérant magnifique, brave, grand et fort, un mâle accompli au courage sans faille, a en fait une autre facette. A certains endroits de la version sumérienne (première version, la plus ancienne) du mythe, une autre vérité se fait jour : on apprend tout à coup, que « Gilgamesh est un violent et un rustre, un soudard cruel qui viole toutes les filles d’Uruk, ou encore qu’il enlève les fils à leur mère, et qu’il épuise les hommes de la ville vaincue, dans des travaux exténuants... ». On est ici en présence de deux versions opposées du même personnage : l’une a été rédigée par les alliés du héros, c’est à dire les conquérants qui ont vaincus la ville d’Uruk ,et l’autre est racontée par les « fils et les filles de la Déesse », les vaincus, qui voient en Gilgamesh un usurpateur, un pilleur et un violeur. Gilgamesh, fondateur de l’ordre patriarcal et qui inspirera directement le personnage grec d’Héraclès, est l’ancêtre de notre culture violente, tournée vers la conquête sans fin des biens matériels et la désacralisation du monde, désacralisation du féminin et de l’union d’amour entre les deux grands principes masculin et féminin... Plus tard arriveront dans une suite malheureusement « logique », la violence généralisée, le non respect des équilibres naturels, la pollution, l‘épuisement des ressources de la terre, les armes à destruction massive.. .
suite
http://www.soleil-levant.org/presse/article.php3?id_article=39
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 321670

pour rappel avec le moteur de recherche du forum sur le même thème:
24 résultats trouvés pour dieu déesse féminin masculin
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeMar 09 Mar 2010, 21:24

Le Féminin et l’amour de l’Autre
Marie-Madeleine, avatar d’un mythe ancestral
la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Arton14


L’auteur cherche à éclairer le mystère du féminin en croisant les approches de la mythologie, de la psychanalyse et de l’art, en particulier à travers la figure de Marie-Madeleine, la sainte éplorée aux longs cheveux, qui est une des représentations les plus populaires du féminin dans notre mythologie occidentale.
Le féminin n’est pas réservé à la femme. Mais il a été refoulé dans nos sociétés, qui ont magnifié le pôle masculin, à la fois dans les religions monothéistes d’un dieu-Père qui a succédé à la Déesse-Mère, et dans la pensée occidentale où domine la raison scientifique, qui découpe, sépare, classe et hiérarchise.
L’autre pôle de l’être, le féminin, cherche au contraire à ne pas séparer, à établir des continuités, des liens entre les choses, les êtres, les mondes, à se relier à quelque chose d’invisible, pressenti au-delà de la réalité visible. Cela suppose de s’abstraire d’une matérialité trop présente. Le désir féminin « voit » à travers cet écran et découvre des correspondances secrètes, des continuités, des liens inédits, inattendus, qui créent du nouveau, comme la mythologie, la magie, la transe ou l’art.
Cette pensée créatrice et efficace s’est vue marginalisée dans nos sociétés, réprimée, refoulée ou méprisée dans les autres, par exemple les cultures dites primitives.
Or, la santé d’une société, comme celle d’un individu nécessite l’union des deux pôles opposés, masculin et féminin, qui sont en réalité complémentaires. Leur réconciliation est au fondement de toute vie harmonieuse comme l’avaient remarqué les Anciens, qui enseignaient dans des rites appelés Mystères, la sagesse millénaire de la Déesse-Mère conduisant à l’équilibre du corps et de l’esprit.

(éditions Odile Jacob)



Après avoir écrit un livre tout à fait remarquable sur Le besoin de danser (Odile Jacob, 2001), la psychanalyste et danse thérapeute France Schott-Billmann nous revient avec ce livre qui interroge certains phénomènes culturels qui laisseraient croire à un retour du « féminin refoulé » dans nos cultures occidentales. Prenant en compte les enjeux symboliques au plan de la psyché qu’encourt une telle hypothèse, l’exercice de l’auteure se compare avantageusement à d’autres productions qui veulent voir dans les combats entre Apollon et Dionysos ou Agôn la preuve d’un improbable passage vers une « postmodernité ». Évitant ce débat sur le label de l’époque pour ajouter aux lectures historiques et anthropologiques une lecture proprement psychanalytique, ce livre rattache la résurgence de la figure de Marie-Madeleine dans la culture actuelle à un retour du balancier suite au refoulement, par le christianisme à partir notamment du XIIe siècle, des images propres à la fonction « féminine ».
Le best seller de Dan Brown Da Vinci Code sert ici d’exemple. Si ce dernier a fait couler beaucoup d’encre, souvent sous la forme de dénonciations des abus et faussetés transmis dans la culture populaire, France Schott-Billmann approche plutôt le phénomène en questionnant cette popularité pour en faire le signe de quelque chose de sans doute plus fondamental. Ainsi le Da Vinci Code est-il présenté (avec raison) comme un récit mythique ayant pour clé le couple Marie-Madeleine/Jésus. Sans doute la vérité historique n’a-t-elle que très peu à voir avec cette effervescence culturelle qui dépasse largement ce seul livre et trouve des ramifications jusque dans les courants de néo-sorcellerie, de culte de la Déesse Mère et autres désirs de transe. La vérité mythique rend « compte de ce qui fonde de façon subjective la société et l’individu qui en est membre » (p. 23). Le mythe fait revivre une origine, ce sur quoi nous sommes construits ; il entre, du point de vue psychanalytique, en résonance avec « l’expérience originelle dont il formule les événements » (p. 24). « La vérité cachée que “révèle” le Da Vinci Code n’est pas celle d’une descendance du Christ, et son succès s’explique davantage par le sentiment populaire d’une dépossession de l’héritage spirituel refoulé symbolisé par le couple Jésus/Marie-Madeleine » (p. 268).
Pour appuyer son argumentaire, l’auteure montre les liens qui unissent ce récit de Jésus et de Marie-Madeleine aux autres figures du divin féminin dans le pourtour méditerranéen. L’auteure repasse différents corpus mythiques où l’on retrouve l’opposition fondamentale de la psychanalyse (entre visible et invisible, présence et absence, vide et plein, etc.) sous une forme sexuée dans des couples divins : la Déesse-Mère et le Taureau, Isis et Osiris en Égypte, Cybèle et Attis en Anatolie, Rhéa et Zeus en Crète, Baal et Anat en Syro-Palestine, Tammouz et Ishtar en Mésopotamie, etc. À travers la grande diversité des récits, la lecture psychanalytique permet de reconnaître des ressemblances narratives : ces histoires mettent toutes en scène « un couple brutalement séparé par la disparition, volontaire ou non, d’un personnage, dieu ou héros, qui s’absente pour un deuxième monde où il connaît des tribulations avant d’en revenir transformé (« sauvé ») et bienfaisant (« sauveur »). » (p. 93)
Le rapprochement du couple Marie-Madeleine/Jésus avec ce fond païen est convaincant dans la mesure où il rappelle que le symbolisme chrétien n’a pas été une création ex nihilo, que le monothéisme n’a pas été qu’une rupture, un arrachement aux superstitions du passé. Chesterton a écrit qu’il n’y a rien dans notre culture qui ne soit chrétien, sauf une chose, le christianisme, qui est païen. Cette manière d’appréhender le récit fait également voir, selon moi, la radicalité de la proposition christologique, qu’avait par ailleurs très bien cerné le regretté Thierry Hentsch dans Raconter et mourir : la vérité mythique se fait historique dans le christianisme, et c’est de ce court-circuit que naîtra la science moderne. Le récit de Marie-Madeleine présente quelqu’un qui a su dépasser la fusion et accepter la séparation (et donc la naissance du symbolisme), ce que n’a pas réussi la mère, Marie (qu’a justement retenue l’Église comme figure totalisante et unique de la femme), qui reste dans la fusion (p. 257). Pour passer de la Nature à la Culture et son symbolisme, il faut avoir connu l’absence. Dans la scène du tombeau vide, lorsque Jésus interpelle Marie-Madeleine avant de lui interdire de le retenir, Jésus, à la fois Même et Autre, lui dévoile que ce qu’elle désire n’est pas lui mais l’Autre (p. 262-263). Et ce désir de l’Autre, quoi qu’en disent les prêtres de l’autonomie et de la sécularisation, travaille tout autant nos cultures que celles qui nous ont enfantés dans le creuset de l’Antiquité. Il est alors effectivement plausible de comprendre la perdurance et la permanence de ces structures mythiques comme le produit d’une résonance avec les structures profondes de la psyché humaine (p. 94), ce qui ouvre à son tour sur l’hypothèse d’un rapport tout à fait singulier entre l’onto- et la phylogénèse.
article : François Gauthier,
voir aussi ""Hommes au bois dormant"
Jacqueline Kelen nous dévoile l'absence d'amour vrai qui régit les rapports hommes-femmes.

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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Mar 2010, 21:39



la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Isis-Vierge_noire-Vierge_blanche



Aséta (Isis) et Horus
puis Maria (vierge noire) et enfant Jésus noir (Ashiou)
plus tard Marie (vierge blanche) et enfant jésus blanc


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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Mar 2010, 10:52

Un film que je viens de découvrir et qui a fait couler beaucoup d encre,...beaucoup de larmes aussi!

Bande-annonce


la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Affiche-1



"The Magdalene Sisters"

la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Magdalene-sisters


Les films de la dénonciation forment plus souvent de beaux portes-drapeaux que des belles images. C'est un risque lié au genre. Les mots du message l'emportent souvent sur le Cinéma, alors qu'importe l'éclairage terne, le manichéisme du scénario, pourvu qu'on ait l'ivresse de la révolte. Loin de faire la révolution, le dernier film de Peter Mullan trouble avant tout par sa calme et implacable dénonciation de l'intégrisme. Porté par une sincérité perceptible à chaque instant, il résiste à toutes les critiques. Quoiqu'on en dise, quoiqu'on en entende, le souvenir d'un drôle de mal-être après avoir vu le film reste longtemps présent.
Une cérémonie de mariage, en Irlande
La première séquence est d'une beauté troublante. Un prêtre irlandais chante une complainte en l'honneur du couple qu'il vient de marier. Les yeux fermés, presque en transe, il rythme ses paroles en frappant sur un tambourin. Sa piété, son abnégation pour Dieu ont quelque chose de touchant. Son corps, tout son être est en communion avec les mots qu'il déclare, avec l'air qu'il respire, avec l'ensemble de la paroisse qui l'écoute. La chanson est magnifique, les convives applaudissent, on ferait presque pareil. La cérémonie a quelque chose d'un rite ancestral. Tout le village, toute la famille y assiste. Les gestes sont effectués avec l'assurance et l'assentiment des générations précédentes, les mots semblent tant de fois répétés qu'ils sont épurés de leurs sens. Nous sommes au milieu du XXe siècle en Irlande et pourtant nous pourrions être mille ans plus tôt au milieu d'une cérémonie animiste, en plein désert.
Les plans ressemblent à des cartes postales représentant l'Irlande dans ce qu'elle a de plus traditionnel. Dès ces premières images on perçoit le lien à l'œuvre dans cette société irlandaise. Aveugle face aux individus qui la composent, elle n'existe qu'à travers une représentation idéale, un mariage célébré en bonne forme. De la société à la famille, entre les individus, la Foi cimente les relations. La croyance permet le lien, aussi la réputation est-elle essentielle. L'évaluation du mot est alors plus importante que ce qu'il représente. La représentation du sacré supplante le sacré. Dès lors, nous entrons dans une société de fantômes. L'apparence, pourtant condamnée, devient plus importante que le fait. Dans cette société des masques chacun a son rôle, sa place et c'est sans doute ce caractère rassurant qui la maintient dans cet état.

Margaret
Margaret, comme toutes les jeunes filles de son âge, est une adolescente qui assiste à la cérémonie avec ferveur. Ancrée dans cette famille, elle ne se méfie pas de son cousin qui l'emmène à l'écart de la fête pour la violer. Blessée, elle dénonce le crime, certaine du droit et de la justice divine. Pourtant, cette prise de parole défie les lois implicites de cette communauté où tous doivent taire leurs malheurs au profit du groupe. Déclarer le traumatisme brise l'harmonie apparente de la collectivité bienheureuse et l'entache d'une faute qui en ébranle sa force. Les accrocs et les débordements trop humains doivent être étouffés. Seule la répudiation, le refoulement de l'événement honteux, permettent la survie. Margaret est envoyée au couvent.

Pourquoi cette confession a-t-elle quelque chose de si insupportable qu'on en enferme l'auteur ? Outre le fait qu'elle révèle l'existence de l'Homme sexué et pulsionnel, il semble que les mots sont ici également condamnables. Dire est une prise de position individuelle, c'est aussi un crime. La jeune fille considérant et formulant l'inacceptable devient immédiatement trop adulte. Sa place, assignée - celle de l'enfant dépendant, qui ne peut grandir sans l'aval catholique - ne peut être impunément quittée. A travers ses mots, elle dit aussi qu'elle est devenue Femme. Le crime semble ici moins grave que le fait d'avoir grandi si indépendamment de l'Eglise. La caméra capte en plan général sa souffrance et ses pleurs, alors qu'elle est renvoyée à son statut d'enfant.

Entourée de femmes qui la consolent, Margaret regarde les adultes discuter du crime, du coupable, et de la faute. Dans ses yeux, l'espoir de la réparation de l'outrage et de la peine. Pendant que la cérémonie continue, les hommes gardiens de cette société patriarcale, règlent le problème entre eux, en se murmurant à l'oreille des uns des autres la nature du crime. Les mots et les actes s'enchaînent dans un engrenage implacable, une machine infernale qu'elle a mis en marche sans le savoir. Le sort de la jeune fille est décidé sans que sa souffrance ni ses désirs ni sa personne ne soient pris en compte. Pour expier sa faute, Margaret sera envoyée dans le couvent des sœurs Madeleine.

Bernadette
Bernadette est élevée dans un orphelinat. Jolie, de nombreux garçons viennent la draguer aux grilles du pensionnat. Curieuse du monde, elle a le regard enflammé de l'adolescente pleine de vie. Des fenêtres de l'école, le proviseur la regarde. Ombre sévère, il voit en elle une potentielle diablesse tentatrice, trop dangereuse pour les faibles hommes. Il l'exclut de son établissement.

Rose
Rose vient d'accoucher, elle admire son magnifique bébé. A côté d'elle, sa mère ignore l'enfant né en dehors des liens du mariage et qui déshonore sa famille. Catholique, Rose demande pardon d'avoir commis ce pêché mortel, croit en la rédemption, croit en l'amour de ses parents, en leur justice. Elle se laisse séduire quand on lui demande de donner son fils à l'institution religieuse, tente de le reprendre, hurle sa rage et sa colère dans les bras de son père qui la maîtrise avec une froide puissance.

Trois jeunes filles, trois vies bouleversées
Trois jeunes filles, trois vies bouleversées par trois faits qui auront la même conséquence. Trois courtes séquences, réglées avec une précision mathématique, qui ouvrent le film pour mener à la même image, au même résultat. Toutes trois seront répudiées, cachées de la bonne société irlandaise, recluses dans la laverie des sœurs Madeleine. Marie-Madeleine divine putain, pécheresse devenue sainte après s'être repentie au pieds de Jésus, a expiée ses fautes en travaillant, et en se privant de tous plaisirs, de celui de manger, de dormir ou de parler. Emprisonnées parce qu'elles seraient dangereuses, perverses et diaboliques, les filles travaillent sans relâche. Séquestrées par cette organisation cléricale, elles y subissent brimades et moqueries, tandis que le couvent se pare de vertus prétendument humanistes. Les mères-supérieures les rouent de coups, les exploitent, s'amusent de leur condition, tandis qu'un prêtre abuse sexuellement de certaines. Soutenue par la communauté irlandaise, l'Eglise condamne ces femmes à plus ou moins long terme à une mort physique ou psychique, sous prétexte de les remettre dans le droit chemin. Au nom d'un principe supérieur, d'un Dieu auquel aucune d'entre elles ne semble pourtant cesser de croire, ces jeunes filles subissent les pires brimades. La force de la foi, mise à l'épreuve, alliée à un système carcéral concentrationnaire entrave les révoltes.

La question de l'abnégation
La question de l'abnégation se pose ici sans cesse. Margaret, d'abord persuadée qu'elle est là par erreur, croit ensuite que cette épreuve lui est envoyée par Dieu. Face à une porte ouverte, elle hésite à fuir, mais elle n'a pas la force de quitter sa prison. Par cet étrange personnage se pose la question du choix et de l'acceptation d'un châtiment, de la capacité à le refuser. L'aliénation morale ici mise en scène est encore plus révoltante que l'emprisonnement physique. Le malaise traverse l'écran à mesure que la personnalité des jeunes filles s'éteint. Seules derrière les murs épais du couvent, ces femmes n'ont d'autre choix que de se plier au système, jusqu'à en perdre la raison. Quelle est leur faute ? Etre Femme. Trop charnelles pour la froideur de l'intégrisme catholique, trop pauvres, trop fertiles, trop jolies, trop innocentes. Comme si cette société misogyne ne pouvait contenir ni leurs forces ni leurs formes.

Condamnées pour avoir été violées
Ancré dans l'Irlande catholique des années cinquante, ce film dépasse ce cadre historique très précis pour condamner toute attitude fanatique. Récompensé par le Lion d'Or au festival de Venise, The Magdelene Sisters est également un regard sur la condition féminine actuelle. Aujourd'hui forts des combats féministes, il nous semble révoltant qu'une femme soit considérée comme coupable là où elle est victime. Nous serons surpris d'apprendre que la dernière institution de cette sorte n'a fermé ses portes qu'en 1996. Alors nous revient en mémoire que dans bien des pays du monde, les femmes sont encore condamnées pour avoir été violées.

The Magdelene Sisters
Réalisation Peter Mullan
Avec : Géraldine McEwan, Anne-Marie Duff, Dorothy Duffy
Sortie le 5 février - Durée : 2h00


Lion d'or à la 59 e Mostra de Venise

"Rarement l'oppression catholique a été dénoncée avec autant de rage. Pour son deuxième long métrage aux accents «loachiens», l'acteur écossais Peter Mullan raconte l'enfermement des pécheresses irlandaises ,filles mères, prostituées, simples d'esprit ou juste «aguicheuses», dans des couvents-laveries pires que des prisons..


http://cinema.fluctuat.net/films/the-magdalene-sisters/



Le film est directement inspiré de l’histoire desCouvents de la Madeleine.
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MessageSujet: Re: la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith...   la Prostituée Sacrée:Babalon,Marie Madeleine,Lilith... - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Oct 2010, 11:47

Citation :



Le dictionnaire des symboles du site marie-madeleine.com a migré et est devenu un site à part entière. Evolutif, il s’enrichit de nouveaux articles toutes les semaines qui passionnent les amateurs de symbolique ou les simples curieux. Vous y trouverez un index alphabétique, une description de chaque symbole et différentes interprétations selon les âges, les civilisations, les cultures du monde. Chaque article est une synthèse des dictionnaires de symboles classiques complétée par les propres recherches de l’auteur dans des domaines tels que la mythologie, l’ethnographie, les rêves et la psychanalyse, l’hermétisme, la Kabbale, l’histoire des religions, etc. Les nombreuses notes et références en bas de page garantissent le sérieux du travail réalisé. Les symboles fascinent, déroutent, nous incitent à nous interroger sur nous-mêmes. Ils sont la pointe émergée d’un iceberg noyé dans l’océan de l’inconscient personnel ou de l’Inconscient Collectif. Ils nous permettent de nous comprendre, de nous révéler, mais aussi de comprendre l’humanité multi-ethnique et multi-culturelle. Certains symboles sont propres à un individu ou à un groupe d’individus de même culture, d’autres sont universels. On les appelle des archétypes. La compréhension des symboles permet la Quête du Soi et l’émergence de la Conscience.





Bonne découverte et bonne lecture !

Catherine

http://www.dictionnairedessymboles.fr/
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