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 Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ?

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AMBRE

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Lion Tigre
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MessageSujet: Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ?   Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ? Icon_minitimeMar 13 Nov 2007, 09:20



Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ?

extrait de
http://rosamystica.oldiblog.com/?page=articles&rub=444007
sur le site de Rosamystica
avec l amicale autorisation de Julien.




D’après les alchimistes on attribuait le nom de pierre philosophale à l’Art d’accomplir la suite entière des opérations (du Grand Œuvre qu’on détaillera par la suite.) C’est la matérialisation de l’Esprit, de la perfection des efforts du philosophe.


La puissance de la pierre philosophale justifierait son attribution au signe du Soleil.
Celui-ci (le signe solaire) est caractérisé pas la couleur rouge changeante : « Sa couleur est d’un rouge incarnat tirant vers le cramoisi, ou couleur rubis allant vers la couleur du grenat ; quant à son poids, elle pèse bien plus qu’on ne dirait d’après sa couleur. » (Basile Valentin).
Elle aurait donc ressemblé à un corps cristallin, quoique sa pesanteur la rapprochât typiquement des corps métalliques.
Pour évoquer son aspect, sa forme et son degré de fusibilité Fulcanelli affirme : « Si l’on trouvait notre sujet à son dernier stade de perfection, fait et composé par la nature, il devrait être fusible comme la cire ou le beurre (64 degré) et sa couleur rouge, son caractère diaphane et limpide devrait apparaître extérieurement ; alors ce serait en effet notre pierre bénie. »
Fulcanelli ajoute : « A ces caractéristiques physiques, la pierre unit de puissantes propriétés chimiques :
-La puissance de pénétration.
-La fixité absolue.
-L’inoxydabilité qui la rend du incalcinable, d’une extrême résistance au feu et enfin un indifférence parfaite aux agents chimiques.

D’après la tradition, la possession de la Pierre Philosophale élevait le simple initié au rang d’Adepte. Ce dernier ( l’Adepte ), après avoir enfin obtenu la Pierre, pouvait brûler les livres ! L’inconnu est connu, l’introuvable est trouvé, il ne demeurait plus rien qu’il pût apprendre ou désirer. L’acquisition du don de Dieu promettait de lui conférer la richesse, la santé éternelle et la connaissance réelle.

# La transmutation des métaux, le remède universel,
et l'élixir de longue vie ...


Fabriquer l’or n’était pas l’unique but des alchimistes.
La transmutation des métaux vils en ce métal plus parfait n’était que l’une des vertus dont disposait l’Adepte en possession de la Pierre Philosophale.

A quelles applications les Maîtres proposaient-ils d’employer la Pierre ?

Suivant les préparations adéquates, elle pouvait réagir sur les hommes, sur les animaux, et sur les végétaux aussi bien que sur les métaux car des éléments d’origine minérale, métallique et spirituelle intervenaient dans sa fabrication. Il suffisait donc d’orienter sa puissance en direction du règne dans lequel on avait résolu d’opérer une transmutation.


Réaction sur les métaux : A l’état solide, lorsque la Pierre avait fermenté en direct avec l’or et l’argent les plus purs, c’était la Poudre de projection ; une masse translucide pulvérisable, rouge ou blanche selon le métal utilisé qui servait exclusivement à la transmutation des métaux. Cette poudre, projetée dans le creuset sur un métal vil, avait en effet la propriété d’en altérer l’essence et d’effectuer sa transmutation.
Réaction sur les animaux et végétaux : Dans sa forme saline, elle accomplissait une variété d’usages spécifiques dans les règnes animal et végétal ; à tous les niveaux, elle constituait le Remède Universel capable de guérir les maladies, de conserver la santé et de développer prodigieusement la croissance des végétaux.
Réaction sur l’homme : En solution mélangée à l’alcool, c’était la seule et véritable acqua vitae, l’or potable, l’élixir de longue vie des alchimistes orientaux.


Susceptible d’une multiplication infinie, elle changeait aussi de forme et, au lieu de retourner à l’état cristallin, une fois refroidie, elle restait fluide éternellement, d’elle-même luminescente – source de lumière, et source de l’illumination de l’alchimiste.
Ainsi ce trouvait donc réunit, selon l’explication d’Eugène Canseliet, les trois dons que portaient les Mages d’Orient au Sauveur : Voici la Pierre qui offrait à l’Adepte le triple don, de l’or – c'est-à-dire la richesse -, de l’encens – symbole de la Sagesse Divine -, et de la myrrhe – substance qui, selon l’antique tradition Egyptienne, accordait l’immortalité.


Mais ces promesses appartenaient à la dernière phase du travail : Auparavant, il avait fallu un long chemin expérimental et le recours à des nombreux procédés secrets difficiles à réaliser. C’est l’ensemble des efforts immenses que la tâche réclamait de l’alchimiste qui reçu le nom du Grand Œuvre.


Dernière édition par le Mar 13 Nov 2007, 09:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ?   Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ? Icon_minitimeMar 13 Nov 2007, 09:21

Le Grand-Oeuvre:

Le Grand Œuvre n’est pas uniquement une simple suite d’opérations ; il permet au simple homme d’atteindre le rang de démiurge dans son propre microcosme. Il fallait à l’homme s’emparer d’une matière en soi chaotique, la purifier et la ranimer afin de la rendre propre à s’imprégner ensuite de l’Esprit ; il fallait séparer, distribuer et mettre en valeur les natures diverses dont elle était formée, puis les conjuguer à nouveau en unité harmonique, spiritualisation définitive qui muait (changeait) la matière en la Pierre Philosophale.
Ainsi, considérant l’ensemble des activités qui entraient sous cette appellation, il faut comprendre que Le Grand Œuvre désignait comme son synonyme l’alchimie elle-même, exprimant son essence de savoir sacré et symbolique, la logique qui établissait son art en un système philosophique définitif.

Les Deux Voies :
Quels étaient donc les procédés précis mis en œuvre par les alchimistes pour obtenir cet événement extraordinaire.
D’après les descriptions qui nous demeurent de leurs préparatifs et de leurs travaux, il faudrait rendre compte d’une multiplicité d’approches opératoires.
Bien que l’enchaînement des procèdes de la réalisation du Grand Œuvre était constant, différentes manières se proposaient pour l’action :
Certains alchimistes pratiquèrent et étudièrent longuement la voie appelée « voie humide ». D’autres, en grand nombre, avaient préféraient la « voie sèche ».
La voie humide : Nommée aussi manière longue en raison du temps qu’elle réclamait, elle faisait mûrir l’ « œuf philosophique », en une balle de verre cristallin bouchée au moment propice. Cette méthode permettait de contrôler de vue les diverses phases – et ainsi s’offrir à l’alchimiste le spectacle de ce qu’il nommait la « queue de paon » : le résultat concret, la répétition du changement chromatique (virage de couleur), indiquant la réussite parfaite de la cuisson, de l’amalgame philosophal, la véritable transformation de la matière.
La voie sèche : C’est la façon de procéder des moins favorisés, on l’appelait aussi manière brève. Ce qui la distinguait de la première c’était l’usage du creuset. La méthode usitée (utilisé ou usuelle) s’inspirait étroitement des techniques de l’art métallurgique et s’appuyait essentiellement sur le principe de la fusion.

C’est le modus operandi qu’empruntèrent Nicolas Flamel et Eugénée Philatère, aussi bien qu’un grand nombre de maîtres.


Le laboratoire :
On a toujours pensé que le laboratoire de l’alchimiste contiendrait des os, des crânes, des boites enfermant des homuncules, des toiles d’araignées, de la poussière, de casiers d’où percent les yeux vitreux d’étranges animaux empaillés représentant de puissances mystérieuses… L’alchimiste, dans l’entendement de l’époque et des ignorants, utiliserait des formules d’exorcisme.
Cet apparat fabuleux restera un patrimoine des fictions littéraires.

La religiosité, la nature sacrée de l’alchimie ne pouvait certainement être contenues dans une pièce. L’alchimiste ne recherchait pas la foie, il en était empreint.
Certes il ne consacrait pas son temps aux pratiques de dévotion, mais il adorait le divin en adorant la matière crée en la travaillant. (Sa vocation était de spiritualiser la matière).
Ainsi, dans toute son essence, l’activité du laboratoire était une véritable prière, au contact de la divinité, et cette certitude guidait le philosophe dans ses pas les plus infimes.

L’alchimie s’est voilée de mystère, mais seulement par contrainte. Sa règle était la simplicité : L’effort qui purifiait l’animus de l’alchimiste se voulait l’art d’adjoindre strictement le nécessaire.

Entouré seulement des objets qui lui sont nécessaires pour opérer, l’alchimiste nous fait découvrir, à notre surprise, le même bagage d’ustensiles que celui qu’on aurait trouvé, des siècles plus tôt, dans un temple d’Alexandrie. Un poêle aux parois bien rembourrées pour fondre et calciner, des tenailles, un soufflet, plusieurs creusets en terre réfractaire et des cuillères à manches longues ; voilà l’essentiel.
Ajoutons encore, selon la recommandation des Maîtres, la bibliothèque, plus ou moins bien formée.
Pour compléter cette liste sommaire, un mortier, des pots et des cassandres en céramique, quelques appareils distillatoires et de filtrage, des réchauds qui tiennent la chaleur à différents degrés, quelques bocaux destinés à contenir et conserver les substances, et, en fin, l’athanor.
Un local aéré, uminacule, remis dans une situation propice pour attirer les fluides vitraux de la Nature, ses pollutions spirituelles, et le rayonnement cosmique projeté sur cette Terre par le Soleil et la Lune ; voici donc la saucta sanctorum des alchimistes.
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MessageSujet: Re: Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ?   Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ? Icon_minitimeMar 13 Nov 2007, 09:27


voir aussi

Jacques Coeur de Bourges et l'Alchimie

CONCLUSION

Dans ces pages rédigées avec joie pour les Amis de Jacques Cœur, dont je suis, j’ai tenté de répondre avec justesse, de manière exhaustive. Je m’aperçois en fait que les différentes œuvres évoquées ici ne font que poser quelques bases qui mériteraient un travail de recherche poussé. Si vous avez des éléments qui peuvent éclairer ce sujet, merci de nous les communiquer. Elles seront bliées à la page 16. VOS RECHERCHES ET VOS QUESTIONS. N’hésitez pas à me contacter.

17. LA CONCLUSION peut-elle être posée autrement que par de nouvelles questions ?

La seule réponse valable serait la découverte du traité écrit, selon Pierre Borel, par le Grand Argentier lui-même, « Chimia Transmutatia extat Monspelii Gallice Conscriptum » . Parmi les nombreux axes de recherche qui s’ouvrent encore sur la vie de Jacques Cœur, celui-ci n’est pas des moindres. Ce mytérieux manuscrit, s’il a jamais existé, expliquerait pourquoi de nombreux aspects de sa vie présentent un parallèle parfait avec l’orientation de pensée, à travers le temps et l’espace, des êtres qui se sont consacrés à la quête alchimique et à l’esprit de la chevalerie, étroitement unis. Egalement pourquoi la croix templière, expression de cet esprit, est un thème qu’il affectionnait car il l'a adroitement combiné aux symboles de son palais.

Joëlle Pellegrin Oldenbourg
http://rosamystica.oldiblog.com/?page=articles&rub=443973
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