Invité Invité
| Sujet: spiritualité sans passé Jeu 21 Avr 2011, 23:06 | |
| Rencontres avec Thierry Vissac
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www.istenqs.org
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| Thierry invite les chercheurs de tous horizons et ceux qui ont cessé de chercher, à un échange profond et intime sur les rouages de la quête, à une rencontre avec soi défrichée du poids du jugement et des espoirs excentriques de l'ego spirituel. Ses paroles sont une invitation à la Paix, à la simplification, à l'éveil de ce qui nous est déjà si intime et que nous falsifions par nos croyances et nos attentes. |
| TOULOUSE
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| La Mane - 9 avenue de Lagarde - 31130 Balma
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Vendredi 20 mai à 20h, conférence/échanges
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« Tous prisonniers de nos croyances », pour une spiritualité sans passé
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| [size=12] [size=9]Nous sommes tous conditionnés par des siècles de préceptes religieux et moraux auxquels s’ajoutent les croyances plus récentes des nouvelles spiritualités. Notre regard sur le monde et sur nous-mêmes est constamment déterminé par ce conditionnement. Quoi que nous fassions sous l’emprise de ce conditionnement, nous ne progressons pas. Ce sentiment de « tourner en rond » est général en Occident où le désir de « se connaître » est aussi fort que la confusion est totale. Sans une « mise à plat » de tous nos systèmes de croyances, même ceux qui nous semblent a priori les plus légitimes, ce sentiment ne peut que persister. Mais aurons-nous le courage d’abandonner nos croyances pour vérifier ce que nous pouvons découvrir, sur nous-mêmes, sur l’existence, une fois libérés de nos fuites et de ce lourd héritage mental et émotionnel ? Cette conférence propose de le vérifier et d’entrevoir les perspectives spirituelles et humanistes qu’offre cette démarche.
| entrée libre 10 €
| Cette conférence sera suivie d'un atelier :
| Samedi 21 mai de 9h30 à 17h30 à l’Union
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| Pour participer à un atelier avec Thierry il est nécessaire d’avoir assisté à une des ses conférences, ou d'avoir visionné le DVD "entretien avec Thierry" ou lu son livre « Ni singe ni sage, ou l’éveil de l’homme nouveau »
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Retraite d'été dans les Alpes de Haute-Provence
Du 2 au 5 juillet 2011
| Les retraites s'adressent aux personnes ayant déjà participé à un atelier avec Thierry |
| Renseignements et inscriptions :
Marie-Christine - 06 12 64 05 67- mariechristk@orange.fr 1. L'état du monde
Éclaireurs du nouveau du monde : pourquoi un « nouveau monde » et qu'est-ce qu'un « Éclaireur » ?
Un nombre croissant de personnes réalise que notre société est devenue une machine à broyer les âmes. Si certains se satisfont de théories financières et économiques pour expliquer les crises actuelles, beaucoup d'hommes et de femmes y voient le résultat d'un « déficit d'humanité » dans les fondements de notre société. Le développement de l'être humain n'est pas au centre de l'organisation de la société, il a été supplanté par le profit, une consommation compulsive et un climat de concurrence à tous les niveaux entre les citoyens et contre la nature elle-même. Le mal-être et la perte de sens qui en résultent pèsent de tout leur poids sur les consciences et notre système éducatif en est malheureusement un promoteur actif.
Ce constat n'est pas nouveau. Il est fait, plus ou moins lucidement et honnêtement et dans des styles différents, au sein des cercles politiques, intellectuels, philosophiques, spiritualistes, alternatifs… Mais cette prise de conscience n'aboutit à aucune vision partagée sur ce qui pourrait être accompli parce que l'ambition de changer le monde paraît trop grande, trop utopique voire dangereuse sur la base d'expériences passées dont l'issue a parfois été jugée catastrophique. Beaucoup de solutions proposées, en privilégiant notamment le « que construire » au lieu de donner la priorité à « qui construit », consistent à bricoler des pansements sur un monde en perdition.
Pourtant, l'impression d'une tâche impossible provient peut-être d'une mauvaise perspective, cellequi consiste à vouloir réparer le chaos de manière superficielle, « extérieure », en omettant le chaos profond, « intérieur », de l'être humain, qui en est la cause.
La société civile est fort heureusement, en réponse au rouleau compresseur de la société de consommation, devenue un vivier d'expériences alternatives (de choix de vie spirituels, éducatifs, thérapeutiques, etc.) qui participent, de façon plus ou moins convaincante, à améliorer le monde. Ces expériences, quand elles ne sont pas récupérées ou détournées, sont en général mal perçues, notamment par les pouvoirs publics et les médias français, parce que le changement fait peur à ceux qui tirent leur épingle d’un jeu destructeur, et beaucoup préfèrent la peur que leur inspire la situation actuelle, même annonciatrice de catastrophes, à la peur d’un saut dans l'inconnu vers un changement radical.
Notre projet des « Éclaireurs du nouveau monde » a l'ambition de réinventer le monde, non pas le restaurer, comme on le ferait d'un vieux fauteuil sur lequel on agraferait un tissu neuf, mais le réinventer dans sa totalité parce que nous pressentons que c'est « tout ou rien ». Il se fonde sur l'expérience vécue d'hommes et de femmes qui souhaitent associer à ce projet tous ceux qui désirent y participer. Nous savons que ce partage est possible parce qu'il a déjà sensibilisé de nombreuses personnes. 2. La connaissance de soi comme base du nouveau monde
Quelle est ma relation à l'autre, qu'il soit un proche, un collègue, un mari, une femme ou autre ? La qualité de cette relation à l'échelon individuel détermine la qualité de la relation à une échelle plus vaste, qu'elle soit de l'ordre de la famille, du groupe, de la nation. Comprendre ce qui détériore ma relation à l'autre permet de comprendre ce qui finit par détériorer, de proche en proche, le corps social à plus grande échelle. Mais il ne s'agit pas de comprendre de façon abstraite et extérieure, comme si un « expert » utilisant une théorie scientifique pouvait me décrire et me faire comprendre ce qui se passe en moi. Il s'agit bien d'une expérience personnelle de retour à soi.
Dans le cas d’un conflit avec mon conjoint qui m'a parlé avec « dureté » ou avec mon supérieur hiérarchique qui n'a pas reconnu mes « mérites » : qui est responsable de mon malaise, de ma souffrance, de l'impression de ne pas être aimé, de la peur d'être congédié, de l'humiliation de ne pas être apprécié, etc. ? Le point important n'est pas de désigner un responsable (au-dehors) mais de trouver l'endroit de résolution du malaise (au-dedans). Même dans le cas où un tiers est jugé coupable des violences que j'ai subies, le traumatisme qui en a découlé ne sera pas résolu par sa condamnation. Il est donc absolument nécessaire de revenir à soi pour traiter les conflits.
Ces conflits intérieurs naissent principalement de notre demande affective inassouvie. Notre désir de les résoudre est perverti par la croyance que quelqu’un pourra nous apporter l'amour, la reconnaissance, la réponse à nos attentes ; être aimé, reconnu, admiré : nous remplissons le tonneau des Danaïdes réservé à nos demandes affectives avec nos expériences amoureuses, professionnelles et autres, les plus intenses possibles, et pourtant la désillusion est permanente. Oui, mais une vie où ces conflits amoureux, affectifs et relationnels seraient apaisés ne va-t-elle pas être ennuyeuse, privée d'intensité ? Ce nouveau monde ne sera-t-il pas trop évocateur d’un « meilleur des mondes » ?
Ce tiraillement provient de notre incapacité à réaliser notre autonomie affective, seule direction à même de nous aider à nous accepter nous-mêmes et à regarder l'autre sans alourdir ce regard de nos propres demandes.
La quête affective se résout en soi. Tel est le renversement radical de perspective que nous proposons : « Les Éclaireurs du Nouveau Monde » est un projet de connaissance de soi comme fondation pour réinventer le monde, par lequel chacun est invité à une rencontre intime avec sa vie intérieure, origine de tout conflit et lieu de sa résolution.
Ce travail de connaissance de soi, qui est un hymne à l'intelligence de la vie, a été inspiré et proposé depuis une douzaine d'années par Thierry Vissac.
L’auto-accompagnement :
La démarche de Thierry Vissac, accompagnateur spirituel et écrivain, fait suite à sa rencontre depuis 30 ans avec des personnes adultes engagées dans des démarches spirituelles ou thérapeutiques diverses. L'extrait d'un courrier adressé récemment aux membres du gouvernement synthétise son approche :
« Au fil de ces rencontres, je suis frappé presque à chaque fois, par une réalité généralement occultée. Notre civilisation souffre, à mon sens, principalement de l’immaturité émotionnelle. La plupart des individus, particulièrement ceux qui vivent dans les sociétés occidentales, sont ignorants de leur vécu le plus intime. Ils ont tous appris à penser, à cogiter et à se faire du souci et peuvent, dans le meilleur des cas, discourir sur des concepts politiques ou philosophiques. Mais les constituants de leur « vie intérieure » leur sont comme inaccessibles, inexplorés. Il m’arrive d’interroger une personne à ce sujet avec la question : « Savez-vous ce que vous ressentez dans l’instant ? ». La réponse est très souvent un silence. Le ressenti immédiat n’est pas « conscientisé » et si cette personne peut assez facilement rapporter ce qu’elle « pense », elle est généralement coupée de ce qu’elle « ressent ».
La criminalité, les troubles psychologiques, les maladies psychogènes, la dépression, le sentiment d’une « perte de sens » sont liés à cette division chronique et trop peu prise en compte, ou trop tard, entre l’activité mentale, qui prend toute la place, et le vécu des émotions et du sentiment, qui est relégué à l’arrière-plan quand il n’est pas tout à fait refoulé. Il m’est arrivé de rencontrer un criminel dont le témoignage fut un déclic sur ce point lorsqu’il me confia qu’il avait été « pris par surprise » par l’émotion qui l’avait conduit à un assassinat. Dans un registre moins tragique, la vie quotidienne de nos concitoyens est parsemée d’instants conflictuels qui trouvent leur cause dans une « inconscience » de ce qui se trame réellement au-dedans de soi. »
La proposition en résumé
L’auto-accompagnement, dans cette proposition, désigne la capacité naturelle, pour peu qu’elle soit enseignée et développée assez tôt, à « reconnaître » en soi ce qui s’anime, à le verbaliser, à en prendre la responsabilité et à le laisser se dissoudre. Thierry Vissac a, depuis quelques années, à l’attention des personnes qui participent à ses conférences, résumé cette capacité par l’expression « être avec ». « Etre avec » signifie que l’on est conscient de ce qui nous traverse à un moment donné, qu’il s’agisse d’une colère autant que d’une joie, et que ce ressenti immédiat ne soit pas perdu de vue dans les actions que l’on entreprend. Nous sommes en effet habitués à agir à partir d’impulsions qui ne sont pas toujours très claires. Nous « réagissons » plutôt que nous « agissons ». L’aggravation des conflits est en grande partie due à cette impulsivité qui tente de se résoudre « vers l’extérieur de soi » (en s’attaquant à un « ennemi », la cause désignée de notre malaise ou souffrance) plutôt qu’en prenant la responsabilité de notre propre réaction (retour vers soi) et en en reconnaissant les causes. « Etre avec » ne signifie en aucun cas « analyser » mais « accompagner le ressenti » le temps de son passage afin de lui permettre de se dissoudre naturellement par la décrispation que produit ce « retour ».
Un bénéfice connexe de cette approche est de permettre à toute personne de développer une autonomie qui fait défaut à la grande majorité des personnes engagées dans des démarches spirituelles ou thérapeutiques modernes. La tendance à chercher un soutien extérieur (modèle, maître spirituel, thérapeute) prend fréquemment le pas sur la recherche d’une certaine autonomie.
L’auto-accompagnement est une forme de révolution pour beaucoup d’individus aujourd’hui et demandera une explication, une mise en perspective et un accompagnement préalables mais, rapidement, la simplicité de cette approche, surtout si elle est généralisée, devrait contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens.
Les effets de cette approche pourront alors se faire sentir dans plusieurs domaines de notre société. À ce jour, plusieurs centaines de personnes ont déjà participé aux ateliers mis en place pour ce projet.
Site Internet de Thierry Vissac : www.istenqs.org
Etre un Éclaireur du nouveau monde
Etre un éclaireur du nouveau monde implique de s’engager à être en vérité et en amitié avec ce qui est vécu à chaque instant et d'être prêt à en témoigner. Le regard conscient, qui ne voit plus d’ennemi à l’extérieur de soi, est exigeant car notre propension à nous protéger de cette entreprise de vérité est constante. Néanmoins, par ce travail, la tâche de réinventer le monde est ramenée à une dimension humaine et permet d’envisager des entreprises éducatives, économiques, artistiques, sociales, etc., qui ne dégénèrent pas à plus ou moins long terme en tensions, violences et conflits divers. La paix dans le monde commence en soi.
Nous n’évoquons pas une société lisse, qui ne correspondrait pas à la réalité de la vie faite de joies et d'épreuves, mais une société où ce qui était vécu auparavant comme une souffrance devient source d'enseignement sur soi-même. Il s’agit d’accueillir pleinement la vie, telle qu'elle se présente, dans une autonomie affective, plutôt que de rechercher à travers des intensités factices un exutoire à la peur de vivre. 3. Les prémices d’un nouveau monde ?
Une trentaine de personnes, ayant constaté le changement bénéfique profond que ce travail de connaissance de soi a produit dans leur existence, souhaitent créer un environnement propice à ce nouveau regard pour tous ceux qui auront envie d’y participer.
En pratique, il s’agit de trouver un lieu de rencontre permettant de proposer ce travail de connaissance de soi au plus grand nombre et offrant également une résidence, sur les lieux même ou à proximité, pour les intervenants. Ce lieu serait également un des centres de gestation et de maturation, un véritable laboratoire du nouveau monde.
Le projet des Éclaireurs du nouveau monde ne dispose pas de toutes les solutions clés en main mais il propose un programme d’exploration en sept étapes :
La première étape est celle de la conscience : nous ne savons pas qui nous sommes et ce que nous faisons là. Cette confusion est dramatique et doit être traitée en priorité, en particulier par l’éducation de l’enfant mais aussi, dès maintenant, par le « regard conscient » de l’adulte. Un tel regard permet de « vivre consciemment » sans se duper soi-même ni tromper les autres.
La seconde étape est celle du dialogue : sur la base du « travail de conscience », le fait de s’assoir ensemble autour d’un projet pour « réinventer le monde » est une dynamique qui dépasse le cadre de notre histoire personnelle et qui anime de nouvelles valeurs, de nouvelles directions pour le regard, sans lesquelles la conscience collective du monde tourne en rond sur les mêmes axes usés. Chaque stage de développement personnel, chaque réunion spirituelle, chaque groupe de prière, chaque atelier thérapeutique, chaque messe devrait inclure dans son processus un temps de parole accordé à réinventer le monde, à noter les Euréka les plus lumineux et à les rassembler en un seul document. Les ateliers des Éclaireurs du nouveau monde qui vont être mis en place auront pour objectif de réunir les participants volontaires de ces remue-méninges et de faire ainsi jaillir dans les consciences les prémices d’une nouvelle civilisation.
La troisième étape est celle de l’élaboration du projet « réinventer le monde » : il s’agit de mettre en forme une proposition stimulant le plus grand nombre à se mobiliser pour une métamorphose radicale sans générer de peurs qui bloqueraient immédiatement le processus. Le produit de ces rencontres, sur plusieurs mois ou plusieurs années, permettra de proposer une charte pour la construction d’une nouvelle société.
La quatrième étape est celle de la diffusion du projet « réinventer le monde » : à partir des réflexions de milliers de personnes conscientes, mises en forme pour être présentées comme un projet pertinent, cohérent et réalisable, et par les liens qui se seront tissés, par le réseau qui se sera créé, les moyens de diffusion du projet seront discutés afin qu’il circule sur un plan international, parce que « tout le monde » est concerné.
La cinquième étape est celle de la promotion du projet auprès des mécènes et des sages : le monde ne bougera pas à partir des autorités en place aujourd’hui mais à partir de ceux qui le constituent : le peuple est l’élite responsable de l’espèce humaine, encore trop en retrait. Ces Éclaireurs auront besoin d’un soutien moral et financier pour faire connaître leur initiative.
La sixième étape est celle de la mise en place du projet « réinventer le monde » : que ce soit sur un plan local ou national, quelque chose doit naître de ces réflexions, un exemple doit pouvoir être présenté au reste du monde. Cette étape de la fondation d’une société plus juste peut se produire plus vite que nous pourrions le croire si nous sommes assez nombreux à ressentir l’urgence et la valeur de ce projet et s’il est présenté de telle manière qu’il ne suscite pas que sarcasmes et réactions dubitatives.
La septième étape est celle d’une vie digne d’être vécue dans une société saine.
Charte des Éclaireurs
* Les participants au projet des éclaireurs du nouveau monde comprennent que la transformation s'opère d'abord en soi avant d'être espérée ailleurs.
* Les principes du regard conscient sont les fondations de cette transformation.
* On est un « éclaireur » dès que la transformation commence à opérer dans sa vie quotidienne, par le développement naturel du regard conscient. Les éclaireurs sont avant tout les acteurs d’une réconciliation fondamentale en eux-mêmes, base d'une action constructive, honnête et apaisée par la suite. Sans idée précise sur ce qui naîtra de l’union de leurs consciences éclairées, ils se tiennent cependant prêts à partager leur vision et leur expérience afin de susciter, sans colère et sans précipitation, une réconciliation similaire sur le plan collectif.
* Les éclaireurs se rassemblent afin de mettre en commun leur regard, dans une atmosphère favorable à l'émergence de nouvelles directions pour notre civilisation. Cette « mise en commun », dans la liberté d'expression, sans peur mais également sans certitudes à défendre ni convictions politiques trop ancrées, est le ferment de bases saines pour la nouvelle civilisation.
* La mise en commun lors de ces assemblées ne vise pas seulement à produire des projets concrets à soumettre et à diffuser par la suite mais à générer la possibilité même d'un renouveau par le simple fait d'être ensemble et d'animer de nouvelles valeurs.
* Par la suite, et le plus rapidement possible, des groupes pourront se former dans cet esprit, partout où se trouvent des éclaireurs. 4. Le projet spécifique d’un « centre spirituel des Éclaireurs »
L’implantation du projet prévoit l’acquisition d’une propriété qui réunirait idéalement les conditions suivantes :
* Un environnement boisé, protégé du bruit et de la foule ;
* Un terrain naturel d’environ dix hectares;
* L’existence d’au moins un grand bâtiment pouvant accueillir des stages, incluant l’hébergement, pour vingt à trente personnes à la fois ;
* Un voisinage et des élus locaux accueillants et ouverts à un mode de vie respectueux de l’homme et de la nature.
En l'état des finances actuelles, le projet prévoit l'acquisition d'une propriété par le biais d'un bail emphytéotique au profit d’une SCI composée de quelques occupants du lieu. Ce bail confèrerait au preneur un droit réel sur la propriété donnée à bail et les améliorations apportées au fonds bénéficieront au bailleur en fin de bail
En plus de participer au développement de l’économie locale, la présence de personnes, engagées dans cette démarche, habitant dans les environs devrait contribuer à une atmosphère sereine et chaleureuse dans les villages et alentour. Le projet commun sera organisé autour du regard conscient proposé dans le programme des « Éclaireurs du nouveau monde », chacun étant invité à le mettre en pratique au quotidien. Des rencontres diverses sous forme de dialogues seront proposées, telles qu’elles le sont déjà pour le groupe pilote existant. Il ne s’agit pas d’une vie communautaire, chaque famille ou individu devant vivre une vie personnelle et professionnelle indépendante, mais d’un centre de ressourcement, de créativité et de réflexion collective ouvert à tous les participants.
Parallèlement à l’activité de séminaires et de rencontres, plusieurs autres activités pourraient être envisagées pour assurer la vie du lieu, en termes aussi bien d’accueil de nouvelles personnes que de financement :
* La construction de gîtes et de chambres d’hôtes ;
* La gestion de forêts ;
* La production de produits biologiques ;
Un projet commun fondé sur un regard conscient ouvre la porte à de nombreuses possibilités et, si le cadre du projet est clair, le projet dans son déroulement reste ouvert car tout reste à découvrir. Il sera le lieu où les expériences qui offrent des solutions d’avenir à la profonde crise des valeurs humaines que traverse actuellement notre société pourront être tentées.
Chacun étant invité à prendre conscience en lui-même de l’interdépendance de tous les êtres, l’organisation ne sera pas fondée sur le profit et le désir d’accumuler toujours davantage mais sur le sens du partage, de l’entraide et du service.
Il ne s’agit pas de se couper du monde mais, au contraire, conscients des difficultés qu’il traverse, d’œuvrer en commun à redécouvrir le sens premier de la vie humaine sur la terre car nous avons le pressentiment que, de cette découverte, pourrait jaillir un renouveau salutaire pour tout le monde.
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