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 Les dieux et les déesses

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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeJeu 27 Déc 2007, 10:18

Mythologie indo-européenne
Connaissances




Les Indo-européens basaient leur conception du monde sur un schémat trifonctionnel.
Tout était organisé selon trois fonctions primordiales. On retrouvait cette structure essentiellement dans les mythes, mais également dans les structures narratives, et dans l'organisation sociale.
- La première fonction, dite fonction sacerdotale, était liée au sacré, à la magie et à l'intelligence.
- La deuxième fonction, dite fonction guerrière, était liée à défense de la tribu, à la guerre et au courage.
- La troisième fonction, dite fonction productrice, était liée à la fécondité et à la richesse sous forme de troupeaux.




Socialement, l'application de cette idéologie des trois fonctions a entrainé la création de trois castes sociales chez certains peuples indo-européens :
voir les tableaux:


http://www.webzinemaker.com/admi/m9/page.php3?num_web=18063&rubr=4&id=326022
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeMer 02 Jan 2008, 11:35

Citation :
Quelle Énergie représentent
Les Vierges Noires ?.


Par Robert Régor Mougeot



L'Energie que dégagent les Vierges Noires à la fois fascine et inquiète. Sous les mêmes apparences frontales, elles sont austères, hiératiques et mystérieuses. Quels enseignements peuvent-elles encore nous donner? Prenons quelques exemples pour aller ensuite au-delà des apparences, c'est-à-dire du physique au métaphysique.

OOOChez les Vierges dites « au manteau »[1], seule la tête de l'enfant sort du manteau protecteur de sa mère. Les traits des deux visages sont les mêmes et les couronnes portées sont semblables. Il en est de même pour les Vierges dites « en majesté », mais l'enfant se détache alors entièrement de sa mère tout en restant tenu bien en main sur ses genoux, toujours rigoureusement dans l'axe. Les vêtements sont le plus souvent de même facture[2]. La Vierge, la Déesse Mère, quel que soit son nom, symbolise la Mère de la Manifestation. Elle est toujours l'un des multiples visages que prend la Mère Universelle, la Nature Naturante, pôle féminin dont la manifestation, l'enfant, est masculin « car cette Mère Universelle est en vérité la Féminité manifestée, c'est-à-dire la vraie Masculinité (l'activité du réceptif) – en un mot, l'Androgyne.[3] »

Les Vierges Noires ont pris la succession des anciennes déesses sous une forme christianisée. « Ne sont-elles pas si souvent à proximité immédiate de sources, de puits[4], d'arbres ou de pierres qui avaient chez nos ancêtres préchrétiens une signification sacrée bien connue.[5] » Mais avant d'être représentée, la Mère de la manifestation fut adorée sous l'apparence d'une Pierre Noire tombée du ciel, comme à Ephèse pour Artémis. Le « béthyle », pierre noire d'origine météorique, figure Cybèle la Noire, ou la « Grande Déesse » chtonienne grecque. Et le pèlerin musulman baise la Pierre Noire de la Kaaba à La Mecque.



OOOPourquoi ces Vierges sont-elles de couleur noire?

OOOLa Vierge Noire en Majesté du château d'Anjony, à Tournemire, a des traits négroïdes marqués ; d'autres Vierges Noires ont les traits aquilins des Peuls ou des Ethiopiens. Il est actuellement presque certain que l'humanité a son origine en Afrique[6]. De l'Ethiopie à l'Egypte en passant par la Nubie, la continuité est évidente. Certains Pharaons furent noirs et la civilisation égyptienne trouve ses racines dans l'Afrique subsaharienne. « En effet, l'héritage pharaonique appartient en totalité, des origines à la fin des dynasties indigènes, à l'univers culturel
négro-africain, par l'habitat, la "race" et la langue des anciens égyptiens, responsables de la civilisation pharaonique.[7] » Les races blanches ont depuis très longtemps, beaucoup de mal à reconnaître l'héritage ancestral qui les rattache aux peuples noirs. Il est navrant de voir que, dans nos musées, les statues des pharaons aux traits négroïdes ont les nez et les lèvres mutilés, ce qui masque les signes visibles de leur origine.

OOOLa parenté de la Vierge Noire avec l'Isis[8] égyptienne est évidente. Cela avait déjà frappé Faujas de Saint-Fond au XVIIIème siècle. Dans l'ouvrage du Père Odo de Gisey, Discours historique de la très ancienne dévotion de nostre Dame du Puy ou du Puy nostre Dame, dont la première édition date de 1620, la vignette gravée sur cuivre représentant la Vierge du Puy est précédée de la citation du Cantique des Cantiques Nigra sum sed formosa (1,5). La traduction habituelle, « Je suis noire, mais je suis belle », qui prête à un racisme diffus, est reprise par André Chouraqui qui propose :

OOO« Moi, noire, harmonieuse, fille de Ieroushalaïm.

OOOComme tente de Qédar, comme tenture de Shelomon.

OOONe me voyez pas, moi la noirâtre : oui, le soleil en moi s'est miré.[9] »

OOOLa tradition a maintenu l'origine orientale des Vierges Noires que les Croisés ramenèrent de Terre Sainte. A Montmorillon (Vienne), le Chevalier de Persac, de retour de Jérusalem, fit construire, au XIème siècle, un bâtiment hexagonal dans la cour de l'ancien Hôtel-Dieu ; il reste pour beaucoup une énigme. On peut y voir sculptée Isis allaitant deux serpents[10]. La même sculpture se trouve sur la façade de l'église de Saint-Jouin-de-Marne (Poitou). Cette représentation n'est pas celle de la luxure comme l'affirment actuellement les catholiques timorés, mais plus sûrement celle de la Mère Universelle allaitant les deux facettes de la manifestation. Dans la crypte de l'ancienne église de Montmorillon, on peut voir une fresque représentant sainte Catherine d'Alexandrie offrant un disque d'or à Marie. Le visage de sainte Catherine, au fil des temps, est devenu noir. Hasard dû à la providence!

OOOA Longpont-sur-Orge (Essonne), qui fut aussi un ancien lieu de culte à Isis, tenu par les druides vénérant également Osiris et les dieux celtiques, se trouve l'un des plus anciens lieux de culte à la Vierge Noire. L'endroit fut évangélisé par les disciples de saint Denis, saint Sulpice et saint Ion (ou Yvon) et les druides se convertirent au christianisme ; ils attendaient « la Vierge qui doit enfanter ». Les textes disent : « Longtemps après, les bûcherons de l'endroit, abattant un chêne séculaire, découvrirent en son creux, une antique statue de bois noire ou polychrome (..) Elle portait sur son socle: "Virginia Parituræ" (à la Vierge qui doit enfanter). Ce fut une célébrité dont on parla bientôt partout et qui incita les Carnutes (habitants de Chartres) à venir quémander une copie[11] » Pierre Gordon fait remarquer avec justesse qu'une statue druidique trouvée dans un chêne ne pouvait porter une inscription latine[12] ! Quoi qu'il en soit, la source celtique, située jadis derrière le maître autel, a été murée et la Vierge Noire est devenue Vierge Blanche sous le nom de Notre-Dame-de-Bonne-Garde bien qu'elle sorte encore du chêne druidique séculaire. La plus vieille statue de Vierge Noire du Parisis[13] servit de modèle à celle de Chartres, plus connue et plus célèbre.

OOOToutes les Vierges Noires sont à l'image de Kali la Noire (Inde), d'Astarté, de la Sarah des Gitans, d'Annis appelée en Grande Bretagne « Black Annis », d'Innani (Sumer). La Vierge Noire convie les êtres humains à percer toutes les couches de leur matière, à aller au tréfonds d'eux-mêmes, dans les ténèbres de leurs entrailles, là où Elle se trouve, pour leur révéler Sa lumière, les nourrir de Son énergie. Les premières représentations de la Déesse Mère sont nées dans l'obscurité des grottes et leur couleur noire n'est pas tant celle de leur peau que celle des profondeurs de la Terre dont elles sont issues. C'est la noire luminosité de la grotte initiatique, de l'antre de la Vouivre, de la crypte qui est ainsi exprimée par la Dame-de-sous-Terre, là où, paradoxalement, l'homme a toujours recherché la lumière[14]. Il n'est pas surprenant, dès lors, de trouver dans la grotte qui sert de fondation à l'église de Laghet (Alpes Maritimes), haut lieu de pèlerinage où les innombrables ex-votos populaires attestent de quantité de miracles, une statue de la Vierge et de son Fils, entièrement noire, vêtements compris.



Ces Vierges furent-elles faites noires consciemment ou non?

Au fond, qu'importe si elles ont été noircies par le temps ou par la volonté des hommes! Quelles que soient les apparences, c'est toujours l'inspiration divine qui s'exprime. Profondément, la Vierge Noire est « la Lumière d'avant la séparation de la lumière et des ténèbres[15] », le monde de « la substance universelle ténébreuse[16] ». Cette Ténèbre, « c'est celle que nos mystiques désignent comme Nuit de lumière, Noir lumineux, Lumière noire.[17] » Elle est « la Lumière du non-manifesté[18] » ; c'est la troisième lumière dont parle Tierno Bokar, le saint François d'Assise de Bandiagara, « celle du centre des existences, c'est la lumière de Dieu. Qui oserait la décrire? C'est une obscurité plus brillante que toutes les lumières conjuguées. C'est la lumière de la vérité.[19] »

C'est pourquoi d'ailleurs la véritable Vierge Noire ne peut être que sans enfant ou avec un enfant déjà adulte soulignant l'androgynie primordiale. Il n'est pas étonnant dès lors que les Vierges Noires aient souvent les mains blanches! Elles « font boire à la source de vie. Leur attrait, en d'autres termes, est d'être Notre-Dame-des-Ténèbres, Notre-Dame de la Nuit, celle qui fait luire la clarté dans la prison souterraine où se trouve jeté l'homme, celle qui enfante pour lui la lumière, celle qui lui apporte l'or et le soleil, celle qui est, en définitive (..) la fontaine de radiance et la Reine du Ciel.[20] »

C'est cette Lumière noire que contemplent les orbites vides de sainte Lucie[21] lorsqu'elle présente ses deux yeux sur un plateau, aveugle à la lumière de ce monde[22].
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeMer 02 Jan 2008, 11:37

Citation :
Que se passe-t-il dans l'antre de sous-terre, dans la crypte initiatique, dans ce lieu obscur? Là, la Vierge Noire consume tout ce qui s'oppose à l'enfantement, à la juste manifestation, c'est pourquoi elle est dite « dévoreuse » ou « ogresse[23] ». L'Ogre, l'Orc, le Dragon dévorant ont la même fonction. La Mère dévorant les hommes est gravée sur une amulette chamane d'un clan de l'Alaska[24]. La déesse-mère dévoreuse des Celtes, Sheela-na-nig, est sculptée en effigie : tête ronde, yeux globuleux, bouche lunaire, corps chétif, longs bras qui passent derrière les jambes, mains ouvrant les lèvres géantes d'une vulve béante[25]. « C'est par ce trou que nous sommes nés. Notre corps s'est tissé dans le ventre d'une femme qui fut ainsi la première caverne, et nous sommes sortis, nous avons été expulsés par la "porte étroite" de son sexe. La deuxième naissance est semblable, il s'agit de passer par la "Porte Etroite" qui est comme le "chas d'une aiguille[26]". Le Centre de la manifestation est un "trou[27]" par lequel il nous faut sauter.[28] » La Terre est la matrice qui permet à l'homme de naître en Dieu. Le même symbolisme sexuel rend compte de ce Passage puisque la mandorle entourant le Christ en gloire à la forme d'une vulve.

L'initiation donnée jadis dans la Caverne, dans la Grotte, dans le Dolmen, dans la Crypte, est de tous les temps. Son seul but est le retour au Point « initial », à l'Origine. Elle demeure inchangée dans son fond, même si les formes qu'elle prend varient avec les temps et les lieux. Quant aux initiateurs, ils sont d'origine non humaine. Les Contes, les Légendes et les Mythes, les Traditions en maintiennent le souvenir et leur attribuent l'apparence d'Ogres, de Fées, de Géants, de Dieux, d'Anges, de Connaissants, de Libérés vivants?

Matrice, la grotte où naquit, l'enfant Jésus, celle où fit retraite Milarepa, celle où se retira Gautama, celle du Mont Hira où Mohammed entendit l'appel de
l'Ange Gabriel-Djibril[29]. Matrice la prison où mourut saint Roch, guérisseur de la peste[30]. Matrices encore les grottes dans lesquelles les Cathares se retiraient[31]. « La Grotte par exellence, par ses ténèbres, était le terrain, le Foyer choisi par les Maîtres Initiateurs pour conduire le disciple à la Création de sa lumière qui va éclairer et annihiler les Ténèbres.

Ainsi les Grottes d'Initiation, parce qu'elles portent en elles cette profondeur ténébreuse en son point culminant, portent en elles la Luminosité des Luminaires[32].»

Ainsi avec des colorations diverses se déroule toujours le même processus.



L'Energie ténébreuse de la Vierge Noire est puissante et inquiétante. La peur s'instaure chez ceux qui ne peuvent la supporter. La décadence alors s'installe et inverse le processus, stérilisant toute possibilité d'initiation véritable. Ceux pour qui « le Feu au Cœur des Ténèbres[33] » est insupportable sortent la Vierge Noire de sa grotte, de sa crypte pour l'exposer à la lumière du jour : « Ils ont si peur des Ténèbres, de la Forêt : de ce qui rappelle leur noir à eux et les plonge dans une profondeur obscure ![34] ». Ils en font une Vierge Blanche, vierge de tendresse, sentimentale et maternelle, ou bien une Piéta éplorée devant le cadavre de son Fils. Ils s'attachent à la virginité extérieure, physique, perdant le sens premier que Maître Eckhart enseignait : « Vierge, c'est-à-dire un être humain qui soit dégagé de toute image étrangère, aussi dégagé qu'il l'était alors qu'il n'était pas.[35] »

Il est d'ailleurs intéressant de constater que, lorsqu'elle sort de la Caverne ou de la Grotte pour être mise dans la paroisse, dans l'église, la Vierge noire perd ses pouvoirs merveilleux, ses pouvoirs de guérison. C'est pourquoi de nombreux récits et légendes racontent qu'elle retourne miraculeusement, invinciblement, dans son lieu de prédilection, dans son foyer initiatique. Ainsi la Vierge noire de Romiguier à Manosque[36], ou Notre-Dame de Sabart que Charlemagne fait emporter par deux fois et qui revient seule au Pré Lombard, près de Tarascon-sur-Ariège[37]. En Auvergne, c'est une Vierge Noire qui, transportée à l'église de Bonnac, retourne dans la forêt ; un habitant de Vauclair la place dans sa maison et l'on construit plus tard une chapelle, lieu de pèlerinage où les aveugles retrouvent la vue. Les pouvoirs de la Vierge Noire sont directement liés à un lieu précis chargé, comme les sources guérisseuses, par l'énergie de la Vouivre[38].

Le culte de la Vierge Blanche remplace donc progressivement celui de la Vierge Noire, même si certains, voulant maintenir la tradition ancienne, noircissent parfois des vierges blanches, comme Notre-Dame de Vauclair (Cantal) qui « jusqu'en 1954, date de sa restauration (..) était noire : le visage et les mains étaient recouverts de couleur noire, comme une Vierge Noire (..) La restauration a permis de dégager une première couche de peinture noire, une couche de cire, avant de retrouver les polychromies originelles de rouge et de bleu azurite, très atténuées et fragmentaires.[39] »

La Radiance de la Vierge Noire peut faire peur à beaucoup qui lui préfèrent alors la Vierge Blanche, sentimentale et asexuée ; « lorsqu'effrayés du Feu qu'elle recèle en son Aspect de négritude, les êtres humains voulurent la sortir de sa cache de Sous-Terre pour l'ex-poser à tout vent et à tout venant : ils en firent une "Dame Blanche".[40] » Cette Dame-Blanche leur est nécessaire, « sinon ils dorment ou s'entretuent.[41] »


OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORobert Régor Mougeot



OOOO----------------------------------------------------------------------


[1] - Eglise Saint-Martin de Fridefont ; église Saint-Géraud d'Aurillac ; Musée Douhet de Saint-Flour ; Visitation-Sainte-Marie de Brioude.

[2] - Celle de l'église Notre-Dame des Neiges d'Aurillac ressemble à l'authentique vierge de Notre-Dame du Puy décrite par Faujas de Saint-Fond dans son « Mémoire sur un monument très ancien de l'église cathédrale du Puy » (XVIIIème s.) et à la gravure sur cuivre qui l'accompagne, « Notre-Dame du Puy, dessinée d'après nature, telle quelle sous le manteau qui la couvre ».

[3] - Livret du Musée de la Mère Universelle, château du Magnet - 36230 Mers-sur-Indre.

[4] - Comme le Puits des Saints-Forts à Chartres. Sont FORTS, ceux qui maîtrisent l'Energie du Feu, de l'Eau, de l'Air et de la Terre, décrypte la Langue des Oiseaux.

[5] - Jacques Huynen – L'Enigme des Vierges noires – Louis Musin Editeur, 1979, p. 43.

[6] - L'australopithèque fossile découverte en 1974 dans la dépression de l'Afar est datée d'environ 3,5 millions d?années. Elle fut prénommée Lucy par les anthropologues qui écoutaient ce soir là, par hasard, la chanson des Beattles « Lucy in the sky with the diamonds »! L'idée de lumière se retrouve dans Lucines, Mélusine, Lucifer.

[7] - OBENGA, Théophile – Préface du livre de Cheikh Anta Diop - Nouvelles recherches sur l'égyptien ancien et les langues négro-africaines modernes – Présence africaine, Dakar, 1988, p.8.

[8] - Isis vient de Ischa qui signifie « Vierge ».

[9] - Bible- Traduction A. Chouraqui -Desclée de Brouwer, 1989.

[10] - Voir la gravure de 1724 dans le livre de J. Baltrusaitis – La Quête d'Isis –Perrin Ed., 1967 et la photographie illustrant notre livre La Vouivre, un Symbole Universel – La Table d?Emeraude, 1995, p. 43.

[11] - Abrégé de l'histoire de Notre-Dame-de-Bonne-Garde, en vente à la Basilique de Longpont-sur-Orge (91).

[12] - Essai; les Vierge Noires - Arma Artis, 1983, p. 3-4.

[13] - « Par Isis » chante la Langue des Oiseaux.

[14] - Voir notre livre Le Miroir, Symbole des Symboles – Chap. « La Lumière d'avant la séparation de la lumière et des ténèbres » - Dervy, 1995.

[15] - Emmanuel-Yves Monin – Conférence inédite.

[16] - Ibn'Arabi – L'Alchimie du Bonheur parfait.

[17] - Henry Corbin – L'Homme de lumière dans le soufisme iranien – Sisteron : Ed. Présence, 1971, p. 17.

[18] - Préface de J. P. Bayard dans Vierges Noires de Jacques Bonvin – Dervy-Livres, 1988, p. 11.

[19] - Amadou Hampaté Bâ – Vie et enseignement de Tierno Bokar, le sage de Bandiagara – Seuil, 1980, p. 136-137.

[20] - Pierre Gordon – Essai – Les Vierges noires – Op.cit., p. 3.

[21] - De Lus, lumière.

[22] - Voir le tableau de Zurbaran « Sainte Lucie », au Musée des Beaux-Arts de Chartres.

[23] - Notons que « Orge » est la déformation d' « Orc », d'« Ogre ». Longpont-sur-Orge, non loin de Saint-Michel-sur-Orge, était un lieu d'initiation souterrain.

[24] - Clan de Tlingit, Alaska du sud-est – American Museum of Nature History n°E/2708. Voir la fig. n° 157 dans Les Racines de la Conscience de C.G. Young, Buschet-Chastel, 1971.

[25] - Chapiteau de l'église St-Mary-and-St-David, Kilpeck, Herefordshire, Grande Bretagne. Photo 6 dans Mystères Celtes de J. Sharkey – Seuil, 1975.

[26] - Evangile de Luc, 18-25.

[27] - Trou que trouvent les Trouvères!

[28] - La Vouivre, un Symbole Universel – Op. cit., p. 264-265.

[29] - Coran – Sourate « L'Appel ».

[30] - Voir notre livre Du Cheminement initiatique imagé par saint Roch et sa vie exemplaire, d'après les Enseignements d'Emmanuel – Les Amis du Désert, 1988.

[31] - Pour y faire retraite, pour y construire leurs églises, pour échapper à l'inquisition. Voir Sabarthez – Les Trois Cèdres, Ussat.

[32] - Karuna Platon – L'Instruction du Verseur d?Eau – Le Courrier du Livre, 1973, p. 259.

[33] - Le Manuscrit des Paroles du Druide sans nom et sans visage – Le Point d'Eau, 1990, p.325.

[34] - Ibidem, p. 476.

[35] - Sermons- Seuil, 1974, tome I, p.52.

[36] - Pierre Gordon – Essai – Les Vierges noires – Arma Artis, 1983, p. 4.

[37] - L. et R. Ferrer -Le Sabarthez Mystérieux.

[38] - Le Serpent-Dragon-Vouivre symbolise les énergies telluriques. Voir : La Vouivre, un Symbole Universel – Op. cit.

[39] - Brigitte Mézard – Les Majestés du Cantal. Images de la Vierge en Haute-Auvergne – Catalogue édité par le conseil général du Cantal et l'association des Amis du Patrimoine de la Haute-Auvergne, Aurillac, 1992, p. 62.

[40] - Le Manuscrit des Paroles du druide sans nom et sans visage – Op. cit., p.108.

[41] - Ibidem, p. 476.
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeVen 04 Jan 2008, 19:10

en continuité de
[5] - Jacques Huynen – L'Enigme des Vierges noires – Louis Musin Editeur, 1979, p. 43.


Citation :
D'après Jacques Huynen, "Les Vierges Noires sont un appel à la compréhension lancé à travers les siècles par les hommes du Moyen Age. Regarde la statue : elle te dit tout sur nous.
Nous avons été nourris à trois sources, la chrétienne, la druidique et l'orientale; elle te le dit.
Nous avons été des initiés de la grande tradition et comme tels, des occultistes, elle te le dit encore si tu sais regarder.
Nous connaissons la magie de certains chiffres et de certaines proportions; comme les grandes cathédrales, elle te l'apprend.
Nous avons pratiqué l'alchimie. Non seulement, elle le proclame, mais elle décrit encore pour toi les principales opérations du grand oeuvre..."
La couleur noire symbolise l'occultisme dont par prudence doivent s'entourer les initiés.
Les Vierges Noires mesuraient toutes, à très peu de différences près, 70 m de hauteur, 30 cm de largeur et 30 cm de profondeur.
"Ceux qui ont fait construire les cathédrales et ceux qui ont commandé les Vierges Noires n'étaient-ils pas comme tout semble le démontrer, exactement les mêmes hommes, ou en tout cas des hommes appartenant à la même famille de pensée"

Le Temple contenant la Vierge Noire se trouve souvent sur une hauteur entourée d'un bois. La Vierge est placée dans la crypte (endroit le plus mystérieux et plus retiré) à côté d'un puits.
...
Cantique des Cantiques (I, 5, 6 - IV, 3, VII, 4) :
"Je suis noire mais belle, filles de Jérusalem
Comme les tentes de Cédar, comme les pavillons de Salomon
Ne prenez pas garde à mon teint droit
C'est le Soleil qui m'a brûlée."
Cédar : population nomade du nord de l'Arabie
...
"Pour bien admettre que le culte de la Vierge Noire médiévale provient d'un message plus ancien -celui de toutes les déesses et celui de l'adoration de la Vierge Isis- il faut interroger nos sanctuaires."
...
Selon la légende par laquelle Marie Salomé, Marie Jacobé et Marie Madeleine, avec Lazare et d'autres auraient débarqué à Râ du vivant de la Vierge, fait qu'en 1838 Notre Dame de la Mer devient les Saintes-Marie-de-la-Mer.
...
Le noir n'est pas, à un certain degré, l'emblème du mal, mais plus certainement celui d'une science secrète.


Symbolisme de la Vierge Noire : elle est la Terre-Mère, la matrice nourricière à laquelle s'abreuvent toutes les alchimies, le corbeau noir du Grand Oeuvre. Quel que soit l'espace où elle est érigée, parfois en remplacement d'une ancienne pierre noire, elle désigne un lieu d'émergence tellurique. Nous savons que l'intérieur du globe est parcouru de courants électriques remontant en surface par les rivières souterraines et les failles géologiques. Quelques filons étant meilleurs conducteurs que d'autres, le fluide affleure en intensité maxima en certains points dits "noeuds" ou "ganglions" telluriques. Ce sont ces emplacements qui signalent les Vierges Noires, déesses des profondeurs, agissant en transformateurs des énergies du sous-sol.


Jésus a été en relation avec les peuples du Nord. On y trouvait de multiples divinités dont Aesus, Hukadern, Karito Winda (Trinités celtiques) :
- Hukadern : Verbe fils de Dieu, soleil physique et spirituel.
- Karito Winda (ou Korid wen) : Vierge noire, véritable Isis égyptienne, en était l’épouse mystique, tout en symbolisant la matière première de la nature.
- Aesus (Teutatès) : Père cosmique, ancêtre de Jésus du côté maternel.
"Sous le déguisement de la Vierge Noire, c'était bien le culte hérétique templier d'Isis et de l'enfant Horus qu'on pratiquait sous le nez d'un clergé qui ne se doutait de rien. Isis, la déesse noire égyptienne associée à la sagesse et à la gnose, était traditionnellement représentée en mère du dieu Horus. Ce culte est également lié au respect et à la vénération voués à Marie Madeleine, l'épouse de Jésus, en vertu de son véritable rôle."


C'est en Egypte que prit naissance le culte des Vierges Noires dont la répartition sur tout le globe semble néanmoins expliquer une cause à caractère universel.
Pour les occultistes, la Mère noire est devenue la divinité de l'univers caché et du travail subtil qui s'élabore clandestinement.

"Il y a incontestablement une double filiation de statues avec une similitude de conception qui fait fabriquer en Egypte et en France des statues exactement semblables dans le fond et différents dans la forme, mais dont l'utilisation correspond à un rituel qu'il faut bien appeler magique"
"Un grand nombre de Déesses Mères ont été cachées vers le Vè siècle, puis retrouvées à partir du XIè siècle et réincorporées sur des lieux de cultes après avoir été christianisées, mais selon une méthode structurée par les moines bénédictins, qui vont précisément, on pourrait même dire scientifiquement, implanter sur le territoire un réseau de statues, qui devinrent les Vierges Noires, issues de la Tradition celtique, continuatrices des enseignements des atlantes, qui avaient en partie disparu et que les moines retrouvèrent au contact de l'Orient."
"Après le menhir, le dolmen, et la pierre branlante, l'église romane a pris le relais et c'est la Vierge Noire qui va jouer le rôle de catalyseur d'énergie. C'est un émetteur d' "émissions induites par les formes", qui va devenir un intermédiaire magique entre le monde des hommes et le monde des dieux."
Les travaux de Paul Trilloux ont permis de démontrer que toutes les églises romanes d'Auvergne ont été construites en tenant compte des courants magnétiques.
L'implantation des Vierges Noires utilise les même courants telluriques que les mégalithes.
Telle est la Vierge Noire, symbole de la terre, enfermée dans le secret d'une crypte, mais qui porte en elle la force de la vibration de la terre, celle qui permet d'accéder au chemin de la connaissance manifestée.
Elle est le principe régénérateur d'où sort la vie. Elle est la matrice cosmique d'où est sortie la lumière du monde.

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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Jan 2008, 09:38

Noun,parceque j ai encore rêvé d Elle!

LE NOUN, LES EAUX INERTES

Les dieux et les déesses - Page 2 3120dreamjs4
Richard Van Hoesel

Les dieux et les déesses - Page 2 04temperancevy6
Noun ,la 14 eme lettre de l alphabet phénicien aussi!
Tempérance!L Océan primordial!

http://www.encre-et-lumiere.com/modules/smartsection/item.php?itemid=23
http://www.cabbale.org/Arcane-majeur-nombre-14-la.html
http://www.kabbale.be/introduction-a-la-kabbale/quels-sont-les-outils-de-la-kabbale.html


Citation :
Noun
la Gardienne du Grand Oeuvre
14e lettre.
Sa valeur numérique est 50, en résonance avec Hé (5) et Kaph finale (500).
Le 5 est un chiffre dynamique lié au changement. Il peut être le point où tout bascule dans un sens comme dans l'autre.
Sa puissance dynamique et sa beauté se manifestent dans l'étoile à cinq branches dont une pointe désigne le ciel.
Elle symbolise l'homme debout. Mais si ce symbole est renversé, il ressemble alors à une tête de bouc et représente l'énergie involuée de la matière séparée de la lumière.
... Il s'agit là aussi du regard que nous avons sur notre propre corps, ce grand méconnu. La question n'est pas tant d'aimer ou non son apparence, mais de comprendre, pour le vivre, qu'il n'aspire qu'à retrouver son hérédité divine.
L'Eucharistie de l'ère nouvelle doit être une communion directe et intime avec la Source de Vie. Mais tant que la Vie divine, le "sang du Christ", la force de l'Arbre de Vie, ne circule pas dans notre sang pour nourrir les cellules, le corps est voué à la mort et nous subissons l'ancienne loi de la séparation et des anathèmes (tu accoucheras dans la douleur, tu travailleras à la sueur de ton front).
La résurrection des morts n'a jamais signifié que les cadavres actuellement dans les cimetières sortiront de terre. Il s'agit, pour l'humanité, de la nouvelle naissance à la Vie divine!
La résurrection des morts procède de la venue du Messie dans le coeur de l'humanité lorsque celle-ci se souvient de la promesse du retour, dans l'oeuvre alchimique enfin réalisée. C'est l'homme lui-même, enrichi par la connaissance du périple accompli, qui devient l'Homme debout, le Roi Messie, Christ, quel que soit le nom que l'on donne à cet avènement.
Le serpent de la Genèse qui attaque au talon d'Eve et dont le pied de Marie est sur la tête est l'énergie sexuelle involuée, coupée de la Source.
Quand le serpent se redresse et désigne le Ciel, le Soleil pour être créateur de Vie et de Beauté, il devient le Serpent d'or.
https://antahkarana.forumactif.com/elargir-son-horizon-f7/rencontres-avec-la-splendeur-t53.htm

à voir:
http://www.fangpo1.com/Dos_Enneade/EnneadHeliopolis.pdf

Ces eaux abritaient en elles les forces négatives cherchant à détruire le monde organisé, mais également le potentiel de vie, et de création. C'est sous la forme d'un grand lotus que le Dieu du Soleil, ATOUM sortit des Eaux primordiales et devint le créateur du monde...



« Je flottais absolument inerte. J’ai amené mon corps à l’existence

grâce à mon pouvoir magique. Je me suis créé moi-même… Je suis l’éternel, je suis Rê le maître de la lumière.» (Atoum)



Il donnera naissance au couple divin Shou l'air, et Tefnout l'humide qui créeront à leur tour Geb la terre, et Nout le ciel.



La grande Ennéade d'Héliopolis était ainsi formée avec Atoum-Rê, Shou et Tefnout, Geb et Nout et leurs enfants Osiris, Isis, Seth et Nephthys.
http://cosmobranche.free.fr/MythesCreation.htm
voir ceci pour rappel
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cosmogonie



Geb, la Terre (au sol) et Nout, le Ciel

Les dieux et les déesses - Page 2 Gebpb1

http://jfbradu.free.fr/egypte/LA%20RELIGION/GENERALITES/GENERALITES.php3?r1=5&r2=1&r3=0

Centre de culte, origine : Il semble que son centre religieux ait été Héliopolis, où Nout et lui engendrèrent l'Oeuf primordial duquel naquit le dieu Soleil. Il est très possible qu'à l'origine, Geb était un dieu étranger d' Heliopolis, originaire d'une certaine ville pas très éloignée. Nous pouvons suivre sa traces depuis la IIIème dynastie, moment où il apparaît intégré au pantheon, du moins iconographiquement.

Nom égyptien : Geb

Animal assimilé : Geb est associé à une oie sacrée (Anser albifrons ) et à Coptos, il peut être représenté sous la forme d'un crocodile.


Description : C'est l'un des dieux primitifs de la cosmogonie d'Héliopolis, crée par le premier couple divin, Shou et Tefnout. Il est l’époux et le frère de Nout. Cet inceste mythique semble pour la première fois remis en cause. Râ étant contre l’union secrète de Geb et de Nout, il décida d’envoyer son fils Shou les séparer, laissant ainsi la place au démiurge solaire dans sa barque. L'inceste mythique n'est pas pour autant réellement réprouvé puisqu'il n'est pas moins fertile. Geb et Nout donnent naissance à la quatrième génération divine formée d'Osiris, d'Isis, de Seth, de Nephthys et d'Horus, qui, ainsi, apportent une touche finale à l'énnéade héliopolitaine. Nout représente le ciel et Geb incarne la terre, c'est à dire le sol, d'où naissaient les produits de la terre et d'où jaillissaient l'eau. bien qu'il soit une divinité de la terre, son caractère chtonien a pu être emprunté à un autre plus ancien qu'il a assimilé.

Symboliquement Geb et Nout s'unissent secretement la nuit, tandis que Chou les sépare le matin. En effet, pour les Egyptiens, la nuit n'est autre que la retombée quotidienne de la voûte céleste sur la terre, cette voûte céleste étant remise en place au matin sur quatre piliers.

Le dieu est représenté sous les traits d'un homme étendu sous le ciel avec, parfois, des plantes poussant sur son dos. Il est appuyé sur un coude, un genou et un bras en l'air. Il symbolise ainsi les vallées et les montagnes de la terre, que l'on appelait "la maison de Geb." Son rire provoquait les tremblements de terre. Sa peau était noire ou verte (les couleurs de la vie, du limon du Nil et de la végétation). Geb est anciennement figuré sous l'aspect d'un homme sans attribut, plus tard, l'iconographie lui accorde une couronne complexe : la couronne du Nord ou du Sud, à laquelle on ajoute soit la couronne Atef ou une oie, animal sacré de Geb. Parfois, il est représenté avec le pénis en érection, essayant d'atteindre Nout. A Coptos il peut être dépeint sous la forme d'un crocodile.

La personnalité de Geb est ambigu. Dieu du sol, il est une des personnifications de la fertilité agricole, ses caractéristiques anatomiques laissent planer peu de doute sur sa fécondité. Néanmoins, il est aussi la terre qui avale les morts, et les Textes des Pyramides le montrent comme une force malveillante qui emprisonne les défunts inhumés en lui. Dans sa fonction funéraire, il représente la caisse du sarcophage, et Nout son couvercle. Geb est également le sol de la tombe et Nout le plafond. De cette manière, le défunt fait partie intégrale d'un microcosme, qui symbolise l'union des deux divinités avant qu'elles ne soient séparées.

Il semble que son centre religieux ait été Héliopolis (près du Caire), où Nout et lui engendrèrent l'Oeuf primordial duquel naquit le dieu Soleil. Ains Gc,et est nommé le "Grand Caqueteur", tandis que sa fille, Isis, passe pour l'"œuf de l'oie". Geb est considéré comme le "Père des dieux", puisqu'avec Nout il a engendré le soleil, mais il est aussi le souverain de la terre. Par la suite, son autorité se transmet à Osiris, puis à Horus, et donc aux pharaons.

Comme dans beaucoup d'autres légendes, où le fils se rebelle momentanément contre sa mère, Geb viola Tefnut, poussé par des pulsions incontrôlables.

Selon une tradition attestée tardivement, Geb, voulant succéder sur le trône royal à son père Shou, déroba l’uraeus, arme invincible contre les ennemis du soleil, pour démontrer sa capacité à gouverner. L’uraeus, le divin cobra, lui brûla le visage d’une flamme. Confus, Geb demanda de l’aide à Rê qui lui prêta une perruque qui le calma et soigna immédiatement sa plaie. Geb monta sur le trône et fût un si bon roi que les Pharaons d’Egypte sont parfois nommés " héritiers de Geb " en vertu de leur excellent règne.

Plus tard, selon une tradition memphite, à la suite de la disparition d'Osiris, Geb apparaît comme un des arbitres entre Horus et Seth. Geb est le plus souvent le soutien d'Horus, enfant légitime et vengeur de son père. Ce soutien, cette protection tend à faire de Geb le patron de la fonction royale égyptienne de sorte que le trône d'Egypte est souvent nommé "trône de Geb".

Il est intéressant de constater que si dans de nombreuses cultures, la Terre nourricière est une personnalité féminine ("La Terre Mère", Déméter chez les Grecs, etc.), les Egyptiens ont choisi un homme pour ce rôle.

en continuité avec ceci
https://antahkarana.forumactif.com/description-du-forum-f1/le-tetramorphe-et-croix-de-vie-t1-30.htm#4766
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Jan 2008, 20:31

suite
Sur L'Origine du Monde
John Lamb Lash
Télécharger l'essai.
Traduction par Dominique Guillet d'un commentaire de John Lash sur "On the Origin of the World", un texte des Codex de Nag Hammadi. NHC II, 5. 17,5 pages. Un long texte relativement bien préservé sur la cosmologie, les Archontes, l'Anthropos”.
“Sur l’Origine du Monde” présente un grand défi à la lecture en raison de sa description très vivante du Mythe de Sophia, dont certains éléments que l’on ne retrouve pas dans d’autres écrits cosmologiques. Notre plan de lecture inclut six textes cosmologiques: “L’Hypostase des Archontes” (13), “Sur l’Origine du Monde” (14), “Le Traité Tripartite” (16) qui est le plus long document des Codex de Nag Hammadi, “L’Apocryphe de Jean” (20) qui est également long avec des passages saisissants, “La Paraphrase de Shem” (29) et la “Protennoïa Trimorphe” (31). Ces deux derniers documents sont classés dans notre niveau 3 de lecture. Ils sont obscurs à un tel point que cela en est exaspérant. Les caractéristiques essentielles du Mythe de Sophia peuvent, cependant, être élaborées à partir des textes 13, 14, 16 et 20.
Débordement cosmique
“Sur l’Origine du Monde” débute par un ton relativement professionnel et emprunté. Un(e) enseignant(e) Gnostique déclare son intention de corriger certaines idées concernant la cosmologie qui ont été émises par ceux qui “ne sont pas bien informés sur les origines et les fondements du chaos”. Les passages de 98 à 100 mettent en exergue le contraste entre la lumière originelle (Lumière Organique) du Plérome et la lumière extérieure à la matrice divine qui produit de l'ombre. L'Eon Sophia entre en jeu immédiatement et nous avons donc là, pour la première fois dans notre plan de lecture, un premier aperçu d'un écrit spécifique relatif au Mythe de Sophia, l'histoire sacrée racontée par les Mystères.

“Après que la structure naturelle des êtres immortels se fût complètement développée à partir de l'infini, une similarité émana alors de Pistis (Foi) appelée “Sophia" (Sagesse)." (98.10-15)

Paraphrase. Lorsque la conscience vivante infinie du coeur galactique (Plérome) atteint un point tel de maturité que sa structure interne ne pouvait plus évoluer sans déborder, il en émergea une émanation de l'intelligence divine appelée Sophia.

Dans cette narration, la descente de Sophia est considérée comme un épanchement naturel et spontané de la matrice divine. L'interprétation des conditions qui ont présidé à son émanation est unique au texte “Sur l’Origine du Monde”. Il est certain que selon les initiés Gostiques, les conceptions de la cosmologie devaient différer, ou plus précisément devaient différer quant à certaines nuances de leurs expériences visionnaires. Les telestai, cependant, ne se chamaillaient pas à propos de telles divergences. Ils n’avaient aucun canon doctrinal rigide à imposer, aucune orthodoxie qui puisse se définir en opposition à une non-orthodoxie. Les membres des cellules des Mystères ni ne réprimaient ni ne persécutaient d’autres membres dont les descriptions d’événements cosmiques différaient des leurs. Tous les gardiens de l’histoire sacrée se reposaient sur un consensus souple émanant d’une observation précise et permanente de la nature et de sessions disciplinées et coordonnées d’initiation par la Lumière.

Pistis, “foi, confiance”, ce nom alternatif pour Sophia reflète la vision Gnostique selon laquelle dans la psyché humaine et dans la matrice divine du Plérome, il existe une certitude innée vis à vis des matières suprêmes, une sorte de confiance cosmique. Nous pouvons connaître avec certitude l’origine du monde parce que la source de notre faculté de connaissance était présente dans l’émanation originelle de notre monde.

Mais la conscience se voile afin de se manifester au travers d’une myriade de voies. Ce précepte issu du Tantra Hindou correspond étroitement à l'enseignement Gnostique: “Et ainsi Sophia fonctionna comme un voile séparant le royaume de l’homme de son origine Pléromique” (98.20). Dans la cosmologie tantrique, le pouvoir d’auto-voilage est appelé Mayashakti. “Maintenant, le royaume éternel de la vérité ne possède pas d’ombre à l’extérieur et il n’en projette pas” mais la première émanation de l’Eon, alors qu’il progresse au-delà de la ceinture Pléromique, produit un effet d’ombre en se déversant dans la mer noire de matière élémentaire, le “chaos en-dessous”.

Le Gnosticisme s’accorde avec les métaphysiques Asiatiques pour postuler que la matière est co-éternelle avec la conscience. Le coeur du Plérome, “le royaume éternel de la vérité”, est Lumière Organique et pure conscience mais la matrice divine flotte dans un tourbillon d’écume quantique constituée de champs élémentaires de matière dense, le dema. Lors de son contact avec le dema, la radiance vivante, consciente de soi et sans ombres de Sophia engendre un jeu d’ombres. Ces formes d’ombre sont elles-mêmes, tant bien que mal, vivantes et capables de perceptions:

“Alors la forme d’ombre perçut qu’il existait quelque chose de plus vaste qu’elle et réagit d’une façon proche de l’envie ou de la jalousie... Elle se transforma en quelque chose sans cohérence interne, tel un foetus avorté, qui n’est pas complètement formé” (99.5-10).

Tel est le langage étrange que les Gnostiques utilisaient pour décrire les actions et réactions physiques sur le plan quantique. Cela peut paraître ridicule mais est-il moins bizarre, de nos jours, d’entendre dire que les quarks ont du charme? Tel un foetus né prématurément, le dema, percuté par le flux de Sophia se forma en une région d'activité et assuma de lui-même une substantialité. “Il se précipita vers elle dans le chaos” - suggérant que la perturbation que Sophia produisit dans la matière atomique jaillit et l'entoura en menaçant de l'engouffrer de telle sorte “qu'elle souffla dans son visage” pour le chasser.

http://www.liberterre.fr/gaiasophia/cosmologie/originemonde.html
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeJeu 21 Fév 2008, 13:51

Citation :
Chez les femmes, le sang constitue la vibration de la couleur rouge. Chez les hommes, le sperme constitue la vibration de la couleur blanche. Mêlés ensemble, le sang et le sperme forment un autre élixir. La seule pensée qu’un homme puisse toucher une femme ayant ses règles relevait de la plus grande hérésie, combien pire encore le fait d’avoir une relation sexuelle avec elle, ou de mêler le sperme au sang ou de le goûter. Et pourtant, en des temps très anciens, alors que l’énergie de la Déesse était comprise, et que les femmes étaient vénérées, ce mélange était considéré comme une boisson procurant l’immortalité aux hommes.

Le mélange du rouge et du blanc donne du ...rose.

Le rose est lié à la rose, symbole d'immortalité, ayant laissé les piquants de la mort en-dessous d'elle, sur sa tige...

Il m'est arrivé de faire l'amour pendant les règles... j'ai trouvé ça agréable, et, bizarrement la vue du sang ne m'a pas fait tourné de l'oeil, ce qui est assez souvent le cas quand je vois du sang qui sort d'une blessure...
Dans ce cas, difficile de donner son sang, par exemple.
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeMer 09 Avr 2008, 11:56

Citation :

Les dieux et les déesses - Page 2 Isisosiriskk5

Isis est la reine tantrique de la sexualité sacrée. C’est par son union avec son bien-aimé qu’Horus, fils du soleil, naquit. Lorsque nous parvenons à la rédemption de notre soi sexuel et que nous l’intégrons à notre vie spirituelle, alors la sexualité devient sacrée.

La naissance d’Horus symbolise aussi la rédemption de notre enfant intérieur. Nous guérissons et transformons nos blessures humaines afin de mettre au monde notre Soi éternel. Le père, la mère et l’enfant sont unis en nous. L’histoire d’Isis est l’histoire de chacun et chacune d’entre nous. Lorsque nos blessures émotionnelles ou psychologiques ont crée une crise dans notre vie, il devient alors temps de s’engager sur la voie spirituelle et de réclamer les parties manquantes de notre être afin de redevenir complets.

Lorsque nous faisons l’expérience du véritable éveil spirituel, nous comprenons l’effet miroir qui existe dans toutes nos relations. Nous apprenons à ne plus porter de jugement sur autrui. Au lieu de cela, nous commençons à transformer nos émotions et nos schémas de pensée intérieurs.

L’un des instruments magiques d’Isis est le miroir. Lorsque nous regardons dans son miroir magique, toutes les séparations disparaissent et nous distinguons clairement qui nous sommes dans toutes les circonstances de la vie.

Les dieux et les déesses - Page 2 321670
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MessageSujet: Janus/Baphomet   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Juin 2008, 18:30



Janus/Baphomet

Les dieux et les déesses - Page 2 200px-Baphomet

Baphomet, image par Eliphas Lévi, 1854

Fulcanelli note: "Le baphomet est l'image synthétique où les initiés du Temple avaient groupé tous les éléments de la Haute Science et de la Tradition"

Schonfeld pensa qu'il s'agissait d'un mot codé. En effet, en appliquant le code Atbash (système de cryptage très ancien) au mot «Baphomet», on obtient «sophia», qui signifie sagesse en grec. Selon son interprétation, en vénérant Baphomet, les Templiers auraient voué en vérité un culte au principe de sagesse… ou aussi à la gnose.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Baphomet



Le terme de Baphomet remonte au procès des Templiers, ce serait la fameuse « tête magique », prétendue idole des pauvres chevaliers du Christ. Cet objet du culte templier était tantôt une idole ayant une seule tête barbue et tantôt une idole possédant trois têtes, mais il n’est jamais fait mention - à notre connaissance - de son corps. Une de ces têtes sera d’ailleurs retrouvée avec l’inscription « CAPUT LVIII ». Dans les comptes rendus du procès, ces têtes étaient censées donner la richesse, le pouvoir et la santé aux chevaliers. Selon Hugh Schonfield, dans son « The Essene Odyssey », on ne peut qu’admettre, en considérant les implications de ces têtes et du décodage du Baphomet comme étant la Sagesse qu’« il ne peut y avoir que peu de doutes sur le fait que l’idole des Templiers représentait la Sophia en son aspect féminin et isiaque et qu’elle était liée à Marie Madeleine dans son aspect chrétien ». Baphomet n’en reste pas moins le champ psychique généré par l’ensemble des êtres vivants sur cette planète.
extrait de
http://www.esoblogs.net/+Le-Baphomet+.html

un extrait de « Les demeures philosophales » (4) de Fulcanelli :

« Dans l’expression hermétique pure, correspondant au travail de l’OEuvre, Baphomet vient des racines grecques Bapheus, teinturier, et mès, mis pour mètè, la lune, à moins qu’on ne veuille s’adresser à mèter, génitif mètros, mère ou matrice, ce qui revient au même sens lunaire, puisque la lune est véritablement la mère ou la matrice mercurielle qui reçoit la teinture ou semence du soufre, représentant le mâle, le teinturier, Bapheus - dans la génération métallique. Baphè a le sens d’immersion et de teinture. Et l’on peut dire, sans trop divulguer, que le soufre, père et teinturier de la pierre, féconde la lune mercurielle par immersion, ce qui nous ramène au baptême symbolique de Mété exprimé encore par le mot baphomet. Celui-ci apparaît donc bien comme l’hiéroglyphe complet de la science, figurée ailleurs dans la personnalité du dieu Pan, image mythique de la nature en pleine activité. Le mot latin Bapheus, teinturier, et le verbe meto, cueillir, recueillir, moissonner, signalent également cette vertu spéciale que possède le mercure ou lune des sages, de capter, au fur et à mesure de son émission, et cela pendant l’immersion ou le bain du roi, la teinture qu’il abandonne et que la mère conservera dans son sein durant le temps requis. C’est là le Graal, qui contient le vin eucharistique, liqueur de feu spirituel, liqueur végétative, vivante et vivifiante introduite dans les choses matérielles. Quant à l’origine de l’Ordre, à sa filiation, aux connaissances et aux croyances des Templiers, nous ne pouvons mieux faire que citer textuellement un fragment de l’étude que Pierre Dujols, l’érudit et savant philosophe, consacre aux frères chevaliers dans sa »Bibliographie générale des Sciences occultes« . »Les frères du Temple, dit l’auteur, - on ne saurait plus soutenir la négative, furent vraiment affiliés au Manichéisme. Du reste, la thèse du baron de Hammer est conforme à cette opinion. Pour lui, les sectateurs de Mardeck, les Ismaéliens, les Albigeois, les Templiers, les Francs-maçons, les Illuminés, etc., sont tributaires d’une même tradition secrète émanée de cette Maison de la Sagesse (Dar-el-hickmet), fondée au Caire vers le XIe siècle, par Hakem. L’académicien allemand Nicolai conclut dans un sens analogue et ajoute que le fameux baphomet, qu’il fait venir du grec Baphomètos, était un symbole pythagoricien. Nous ne nous attarderons point aux opinions divergentes de Anton, Herder, Munter, etc., mais nous nous arrêterons un instant à l’étymologie du mot baphomet. L’idée de Nicolai est recevable si l’on admet, avec Hammer, cette légère variante : Baphè Mètèios, qu’on pourrait traduire par baptême de Mété. On a constaté, justement, un rite de ce nom chez les Ophites. En effet, Mété était une divinité androgyne figurant la Nature naturante. Proclus dit textuellement que Métis, nommé encore Epikarpaios, ou Natura germinans, était le dieu hermaphrodite des adorateurs du Serpent. On sait aussi que les Hellènes désignaient, par le mot Métis, la Prudence vénérée comme épouse de Jupiter. En somme, cette discussion philologique avère de manière incontestable que le Baphomet était l’expression païenne de Pan. Or, comme les Templiers, les Ophites avaient deux baptêmes : l’un, celui de l’eau, ou exotérique ; l’autre, ésotérique, celui de l’esprit ou du feu. Ce dernier s’appelait le baptême de Mété. Saint Justin et saint Irénée le nomment l’illumination. C’est le baptême de la Lumière des Francs-maçons".


La vraie porte





"Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé." Vous connaissez certainement cette phrase de Jésus, tirée de l'évangile de Jean (Jean 10.8). Dans la liturgie latine du moyen-âge, on désignait Jésus comme la vrai porte : Ad verum lumen, ubi Christus janua vera (Vers la lumière vraie, où le Christ est la vraie porte - extrait de la sentence que l'abbé Suger fit graver sur la porte de la basilique de saint Denis).
Cette appellation du Christ, met en évidence une des nombreuses récupérations de l'église et nous éclaire sur la figure mystérieuse du Baphomet des Templiers.
En effet, le mot porte, du latin janua, vient tout droit du nom du dieu Janus, le dieu aux deux visages (qui est justement le dieu des portes…).
Ainsi, à travers la figure de Janus/Baphomet, les Templiers ne se reliaient pas à un culte ancien et plus ou moins diabolique, mais à la liturgie catholique en vigueur : le christ est la porte.
Quelle joie pour des guerriers égarés en terre lointaine de retrouver, parmi les ruines d'antiques civilisation, environnés de sarrasins adorant un dieu impie, une figure témoignant de la vérité et de la légitimité de l'église : la vraie porte (des représentations de Janus étaient visible dans l'ancien empire romain du moyen-orient).
Ce symbole du dieu à deux visages est aussi porteur d'une puissance dont les templiers étaient friands :






  • "Janus est le dieu le plus ancien ( il date du CHAOS des grecs dit Ovide),
  • Il est le plus puissant : même jupiter doit demander son autorisation pour franchir la porte du ciel
  • Il voit tout : ses deux têtes lui permettent de voir des deux côtés de la porte (que ce soit celle de l'espace ou celle du temps) sans avoir à se retourner.



Sympa pour des moines guerriers qui partaient pour une guerre de religion et dont une des attributions fut de garder les frontières.
yoann LAMY
http://graal-initiation.blogspot.com/2007/08/la-vraie-porte.html

Voir aussi
http://graal-initiation.org/Chretien-de-Troyes-2.html?var_recherche=templier#forum22
pour la relation entre les Templiers et le Graal

Baphomética


Les dieux et les déesses - Page 2 Rubon183



L’ésotérisme templier et le syneisaktisme.

Les templiers pratiquaient à l’évidence un culte de la tête dont le signe pénal pratiqué en Franc Maçonnerie est l’un des derniers avatars. Ce culte fut perçu lors du proces comme une idolatrie et excita l’imagination des contemporains comme les auteurs des siècles suivants. En effet, ce sont les auteurs et occultistes des siècles suivants qui sont responsables de la diffusion de ce terme, mais sous sa forme nominale, Baphomet, auquel ils ont tenté de donner une multitude de sens en triturant à plaisir l’étymologie de ce mot. Selon les uns et les autres, il viendrait de Baphé-métous : le baptême de sagesse ; Bios-phos-métis : vie-lumière-sagesse ; Bapho ou Bafo, du nom d’un port de l’île de Chypre qui fut, pendant une courte période, possession du Temple ; Ptah-Sekhmet : contraction des noms des dieux égyptiens de la ville de Memphis ; Abufihamat : corruption de l’expression arabe « de Père de la compréhension » ou encore Ouba el Phoumet, expression arabe signifiant « la bouche du Père », c’est-à-dire la parole de Dieu, ce qui n’est pas absurde. Souvent confondu avec la tête qu’auraient adorée les Templiers - et, peut-être, beaucoup de frères les confondirent effectivement -, le Baphomet aurait désigné cette tête-idole, alors qu’en réalité nous avons affaire à deux réalités différences. Le mot en question est cité une seule fois dans l’interrogatoire d’un frère sergent occitan de Montpezat, Gauceranc, qui s’accusa, à titre individuel, d’avoir adoré une « image baffométique », un Baphomet, qui, en langue d’oc, était une déformation populaire pour désigner Mahomet, ce que prouve par ailleurs un poème écrit en 1265 par un troubadour occitan, « Ira et Dolor », E Bafomet obra de son poder, « Et Mahomet fait briller sa puissance ». Ainsi pour le frère occitan, ignorant que l’Islam prohibe toute représentation humaine, une telle image était une image mahométane, une mahomerie selon l’expression des XIIe-XIIIe siècles, donc, par sa forme bizarre et non chrétienne, une représentation sarrasine, païenne, voire démoniaque. De là de multiples erreurs d’interprétation, des amalgames, bâtis sur de savantes mais fantaisistes théories « prouvant » une influence musulmane sur les croyances secrètes du Temple. En revanche, la détention de têtes ou bustes par les Templiers est attestée par mains témoins, ce qui permit d’établir l’accusation d’idolâtrie (procès-verbal d’avril 1310)et de précipiter la destruction de l’Ordre.

voir aussi:



1 - Le culte de la tête au Moyen Orient

et ce pdf
http://racines.traditions.free.fr/templerb/templerb.pdf



Citation :


"Un érudit anglais réputé, Noel Currer-Briggs, estime que des preuves suffisantes indiquent que le suaire de Turin est l'original qu'a reproduit l'auteur de la peinture de Templecombe (où est dessinée une tête barbue). Certains affirment aussi que le suaire était la tête baphométique utilisée par le cercle interne de l'ordre templier. Hugh Schonfield, spécialiste des Manuscrits de la mer Morte, a appliqué le code Essénien dit Atbash au mot Baphomet; il a obtenu le terme Sophia, autrement dit Sagesse sacrée.
...
Certains courants spirituels cachés soutiennent que l'Eglise voulait discréditer le suaire sous prétexte qu'il prouvait que Jésus était encore vivant quand il fut descendu de la croix.
Car s'il est authentique, le suaire contredit totalement l'enseignement de l'Eglise en prouvant que Jésus était encore vivant quand il fut descendu de la croix.



Les textes relatifs à cette rubrique ont été édités par : www.infomysteres.com



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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Juin 2008, 21:36


<table cellSpacing=1 cellPadding=2 width="100%" border=0><tr><td>
Les disputes à propos « du Linceul de Turin » ont fait grand bruit jusque dans les milieux scientifiques actuels. L’approche sereine de cette question, basée sur l’Enseignement de la TRADITION POLAIRE, permet de constater que le seul véritable et considérable intérêt de cette pièce archéologique (nous évitons volontairement le terme « relique ») réside dans la démonstration, constatée même par la Science, que le RÉEL comporte une partie inaccessible et inexplicable par le mental humain ! Aurait-ce été l’un des « Secrets du Temple » ?
</TD>
<td>Les dieux et les déesses - Page 2 Mereau%20charny%20vergy%20linceul</TD></TR></TABLE>

7. Qu’en est-il de la figure emblématique du « BAPHOMET » ? Ne serait-elle pas un Symbole indicateur de l’Enseignement intérieur (secret) de la TRADITION POLAIRE qui dit que toutes les Religions, toutes les confessions et toutes les civilisations ont LA MÊME SOURCE ? Dès lors « Baphomet » serait une jonction en ESPRIT entre Jean le Baptiste et Mahomet, entre une Chrétienté régénérée et l’Islam ?
http://www.atp9.org/index.php?page=defaut&num_page=63
S’il est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre dans l’histoire des Templiers c’est ce qui concerne le Baphomet.
C’est au cours des différents interrogatoires des chevaliers de l’Ordre du Temple que l’on vit apparaitre ce terme.
Certain avouèrent que ce Baphomet était une tête de femme sculptée et recouverte d’or. Pour d’autre, il s’agissait de la tête d’un animal ressemblant à un bouc, pour d’autre une tête au multi visages.
Ce qui est certain c’est qu’une tête devait exister. Elle était présenter au cours de réunions secrètes et présenter comme étant une relique à vénérer.
Les dieux et les déesses - Page 2 BAPHOMET-03
Les dieux et les déesses - Page 2 BAPHOMET-02
0">Il est vrai que plusieurs représentation semble exister, encore actuellement, de ce Baphomet. Le plus connu est celui figurant au frontispice de l’église Saint-Merry de Paris.
Un autre, moins connu est représenté sur un vitrail de la commanderie Templière de la Villedieu près de Trappes dans les Yvelines.
Toutefois, ces représentations ne son peut-être que des représentations symboliques du mal, tel que les hommes du moyen-âge le concevaient à leur époque.
Pourtant, d’autres hypothèses sont actuellement émises ; entre autre cette tête serait celle du fondateur de l’Ordre du Temple, Hugues de Payns. Bien que nous ne sachions pas comment est mort le premier Grand Maître de l’Ordre, il est peu vraisemblable qu’il fut décapite de son vivant et encore post mortem.
0">Certains chercheurs ont émis l’hypothèse, que cette tête serait celle de Saint-Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus Christ. Pour ces mêmes chercheurs, la tête du Saint fut découverte lors de la première mission des neufs chevaliers fondateurs de l’Ordre.0">
Le courant ésotérique et gnostique de l’Ordre aurait donc pris cette tête comme symbole de leur opposition à l’Eglise de Rome.
Pour d’autre, tel que Gérard de Sède, le Baphomet serait lié à l’Alchimie et serait la contraction du mot Baphus Mété, qui voudrait dire, d’après cet auteur, « Teinturier de la Lune » qui serait l’un des surnoms des Alchimistes.
Les dieux et les déesses - Page 2 BAPHOMET-01
0">Il est vrai que la représentation de l’église Saint-Mery de Paris peut faire penser à la représentation alchimique du Grand Œuvre de certains ouvrages liés à cette science.
Pourtant, nous savons qu’une tête de métal creuse fut découverte dans la forteresse du Temple de Paris. Elle était recouverte d’or et portait l’indication « Caput LVIIIm ».Jamais aucune explication ne fut apportée à la présence de cette tête, bien que plusieurs Templiers reconnurent qu’elle était présente lors de certaines cérémonies.
http://www.ordre-du-temple.org/mysteres/myst-cercle-secret-le-baphomet.php
Extrait du livre de Bernard Marillier : Essai sur la Symbolique Templière. Editions Prades
Source :http://www.templiers.net/symbolique/baphomet.php


Baphomet- Dictionnaire de l'ésotérisme de Michel Mirabail -

Le Baphomet est l'emblème des Templiers.

Signe de leur reconnaissance des "pauvres soldats", il est aussi l'image synthétique de toute leur science et de leur tradition. La description du Baphomet est malaisée. Il a l'aspect extérieur d'un animal à forme grossière et inderminée. Il rappelle le bouc par son visage cornu, mais aussi Satan. C'est la raison pour laquelle on accusé l'ordre de culte démoniaque.

En réalité, la figuration externe nous paraît vouloir gauchir la présence pourtant indubitable de symboles, et dérouter l'attention profane. La tête de bouc représente un triangle dont la pointe est tournée vers le bas, signe de la puissance de l'esprit créateur.
Le nez a la structure d'un triangle qui, plus petit que le premier, est inscrit à l'interieur du visage, pointe en haut : il s'agit de la remontée initiatique de la créature qui possède en elle-même l'étincelle divine. Les deux cornes sises sur la base du grand triangle représentent l'autorité et la puissance. Moïse descant de la montagne les portes sur son front. Mais elles correspondent aussi aux lettres du mot hinri, qui, regroupées, se fondent en un signe rappelant le H. Ce sont ces mêmes lettres qui furent gravées au-dessus de la tête de Jésusu en croix.

De part et d'autre du petit triangle, à la place des yeux, le croissant lunaire à gauche et le cercle solaire à droite résumment la science à ses deux principes masculin et féminin.

Le Graal, comme l'Eucharistie, se rattache à cette tradition initiatique dont Melchisedeck est le grand prêtre, Abraham et Jésus les sacrificateurs. L'un comme l'autre sacrifient à Dieu leur intimité profonde. La réunion symbolique du pain et du vin, de l'eau (grand triangle) et du feu (petit triangle), de la chair et du sang, justifie la rencontre d'Abraham et du Christ, et des deux confessions, l'islam et le christianisme : ou bien c'est la personne du fils qui est sacrifiée, ou bien c'est elle qui se sacrifie pour le culte de Dieu.

Le Baphomet et la quête du Graal représentent donc les cheminements initiatiques sinon identiques, du moins convergents. D'ailleurs, l'identificationde l'Ordre du Graal avec celui du Temple dans le Parzival ne fait aucun doute. Trévizent dit à Parzival : "De vaillants chevaliers ont leur demeure à Montsalvage où l'on garde le Graal.

Ce sont les templiers (die selben Templeise); ils vivent d'une Pierre (sie leben von einem Steine) ; son essence est toute pureté...On l'appelle lapsit excillis ."

Cette pierre cubique est sous le Baphomet. La barbe rattache la tête à la pierre, signe de la matérialisation de ce qui est en haut. Bien plus, la pierre elle-même est posée sur un globe : la terre.

L'objectif de l'oredre est ici indiqué dans l'unité même des niveaux de l'initiation. Il s'agit de conquérir le Temple; mais ce temple est l'homme intérieur, régénéré, androgyne, et uni à Dieu. L'association des symboles comme le cube, la sphère, le soleil, la lune et les triangles annonce les consignes de M. Maïer pour le Grand Oeuvre : " D'un homme et d'une femme fais un cercle, ensuite un carré, puis un triangle, enfin un cercle, et tu auras la pierre (Voir la gravure dont ces lignes sont les commentaires : par exemple, Masson, dictionnaire initiatique, edition P.Belfond, p 112. Le Baphomet réalise dans le sens de la verticalité ce que la figure de M. Maïer réalise de façon immanente par emboîtement des figures et des symboles.)

Ceci autorise une interprétation alchimique du Baphomet. Fulcanelli la livre par l'analyse, en kabbale phonétique, du non lui - même (Fulcanelli, les demeures philosophales, edition JJ Pauvert, tome I,pp 202 sqq). Baphomet vient des racines grecques "Baoeùs", teinturier, et "uns" mis pour "unv", la lune, à moins qu'on ne pense à "untns", génitif "untqos", mère ou matrice. "La lune est véritablement la mère ou la matrice mercurielle qui reçoit la teinture ou semence du souffre représentant le mâle, le teinturier - "Baoeùs"- dans la génération métallique."

Si l'on prend le mot latin "bapheus", le teinturier, et le verbe "meto", cueillir, la même idée apparaît qui dote le mercure ou "lune des sages" de la propriété de "capter, au fur et à mesure de son émission, et cela pendant l'immersion ou le bain du roi, la teinture qu'il abandonne et que la mère conservera dans son sein durant le temps requis. C'est là le Graal, qui contient le vin eucharistique, liqueur de feu spirituel, liqueur végétative, vivante et vivifiante, introduite dans les choses matérielles".

Le Baphomet contient aussi l'indice d'un baptême initiatique, du "baptême symbolique de Mètè". Il s'agit du baptême ésotérique des Templiers, analogue au baptême de la lumière des Francs-maçons. Mètè est la divinité androgyne figurant la Nature naturante, la "natura germinans", "dieu hermaphrodite des adorateurs du Serpent" dont parle Proclus à propos de Metis. Pierre Dujols en conclut : "(...) le Baphomet était l'expression païenne de Pan". Le baptême initiatique comme le bain alchimique sont donc des traductions de l'exigence de purification qui livre à la conscience clarifiée la science sacrée. Une science dont le Baphomet est à la fois le résumé et la clef (Voir la figure qu'en dessine Eliphas Levi en la surchargeant de symboles dans "Dogme et Rituel de la haute magie", édition Niclaus, page 180 et commentaire page 399).


Dernière édition par AMBRE le Ven 13 Juin 2008, 09:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Juin 2008, 08:40

La pierre sacrée principielle de la manifestation



"Mais qu'est-ce là ? ce n'est pas du tout une lampe ! c'est un cristal ! Un dodécaèdre régulier, auréolé de glorieux rayons. (...) Et là, cette inscription minuscule ? Lapis sacer sanctificatus et praecipuus manifestationis(...) Un rayon émané de sa pâleur frappa mon front et j'eu la nette perception qu'il s'établissait ainsi, entre ma tête et la pierre précieuse , une liaison importante. Je tentais de m'y soustraire, car une angoisse m'avait saisi, mais il m'était impossible de d'échapper au rayon. Tandis que je m'y efforçais, je fis une expérience déconcertante : j'avais la sensation précise qu'une nouvelle face se modelait à l'arrière de ma tête : il me poussait un second visage.
La tête de janus me dis-je, mais je savais dans mon rêve que c'était là une simple réminiscence de mes humanités latines ; pour autant, je n'était pas tranquille. Janus ? - Non, c'est stupide : Janus ! Mais alors, quoi ? (...)
Baphomet ! Oui, c'est le nom qui ne voulais pas me revenir ! C'est le couronné au double visage.
Baphomet ? Baphomet ?

Mais qui est Baphomet ?"

Gustav Meyrink - L'ange à la fenêtre d'occident
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Juin 2008, 13:13

Bonjour bonjour!

Cool que tout cela!

Le Baphomet serait donc une représentation du Couple Sacré également...

Les dieux et les déesses - Page 2 Gemini


On retrouve sur cette oeuvre symbolique la plupart des éléments du Baphomet selon une représentation plus parlante, moins condensée.

Il est probable qu'à l'époque des Templiers, une représentation aussi claire que celle-ci ne pouvait pas être utilisée et que la nature du Couple Sacré a été camouflée dans une expression plus compacte et travestie.

Par exemple, le caractère globalement féminin du Baphomet représente alors la nature féminine binaire du Couple dans sa globalité: 2 Personnes. C'est le 4ème Principe, la Fille, le Couple!

Le secret que les Templiers ont trouvé dans le Temple de Jérusalem, était peut-être bien celui de l'Arche d'Alliance, c'est-à-dire le pouvoir cosmique et divin du Couple Sacré .

La vraie gnose christique.


Amitié,

steph


EDITION: Le Couple Sacré est aussi l'approche utilisée par le film "Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche perdue" pour témoigner de la nature de l'Arche d'Alliance: sa puissance se déchaîne face à un homme et une femme liés ensemble à un poteau, sa puissance est donc relative au Couple.
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Juin 2008, 14:03

Après tout, et vu la position des bras, indiquant le bas et le haut, Baphomet est peut-être aussi une altération phonétique de "Bas-Sommet", représentant les pôles transcendants indiqués par les pôles immanents.


Les dieux et les déesses - Page 2 2kb9ctxs


C'est une expression de la croix dialectique, donc une expression de la Sophia, car au final, la Sophia, c'est la dialectique du Couple Sacré.


Amitié,

steph

EDITION: d'ailleurs, sur ce dessin, on voit un oeil noir du côté d'une lune blanche, et un oeil blanc du côté d'une lune noire, ce qui correspond aux couples sexués corpuscules-ondes du Tao:

Les dieux et les déesses - Page 2 TaoNombredOR

Le pentagramme sur le front du Baphomet n'est pas anodin non plus. Cela nous renvoie au Nombre d'Or.

EDITION 2: Il ne faut donc pas croire qu'il y a une erreur entre les deux représentations (Baphomet et Couple Sacré): la lune blanche du Bahomet représente l'aspect solaire du Tao, et la lune noire l'aspect lunaire du Tao. De ce fait, tout est en correspondance entre les deux représentations!
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Juin 2008, 21:37

Citation :
Je joins ci-après une traduction perso faite à la va-vite de certains morceaux choisis d'un passage du Psychonaut, de Peter J. Carroll, passage intitulé 'Baphomet'.
L'intérêt, selon moi, ne réside pas dans la définition donnée de l'entité Baphomet, mais plutôt dans la réflexion menée sur les atavismes mammifères et reptiliens. A comparer notament avec les représentations et le symbolisme du tigre et du dragon en Chine, et l'usage fait de ces symboles dans certains ordres (notament les Moines Shaolins). Votre avis là-dessus ?
Mestoph


« Qu’est ce que Dieu ? » pourrait-on bien demander, la question ayant tourné à l’obsession chez notre espèce depuis le moment même où cette notion est apparue. La question est devenue un jeu tout nouveau, depuis l’invention du télescope. Si la terre était réduite à la taille d’un grain de sable, l’univers, sur la même échelle, en serait toujours aussi vaste au-delà de toute imagination. Les objets observés les plus éloignés seraient toujours aussi éloignés, pas seulement de plusieurs mètres ou kilomètres, mais toujours au moins de plusieurs milliers de milliards de kilomètres. Notre monde : un grain de sable au milieu d’un millier de milliards de kilomètres d’espace. Il y a peu de chance pour que quoique ce soit qui crée à une telle échelle s’intéresse de façon personnelle à ce que l’on a eut dans notre assiette au petit-déjeuner.[…]
Dans ce nouveau paradigme, la force qui anime l’univers entier peut être appelée Chaos. C’est le Vide enceint que l’on ne peut exprimer, duquel se manifeste l’existence, l’ordre et la forme. Etant omniprésent et non-dualiste, il est virtuellement imperceptible, inconcevable et impossible à visualiser.[…]
Il y a un aspect du Chaos qui est particulièrement pertinent pour le magicien. Il s’agit de l’esprit de l’énergie vitale de la planète. Tous les êtres vivants ont des qualités supplémentaires qui les différencient de la matière inorganique. Les anciens chamans représentèrent cette force principalement par le Dieu Cornu. Dans les temps modernes, cette force se réaffirme à notre conscience par le symbole de Baphomet.
Baphomet est le champ psychique généré par la totalité des êtres vivants couvrant la planète. Depuis l’ère chamanique, il fut différemment représenté en tant que Pan, Pangéniteur, Pamphage, le Créateur, le Destructeur, Kali-Shiva (phallus créateur, abominable mère, destructrice), Abraxas (dieu polymorphe à la fois bon et mauvais) […]
L’appellation « Baphomet » est obscure, mais vient probablement du grec Baph-metis, union avec la sagesse. […]
L’esprit de la force vitale est l’esprit de l’extase duelle, de la procréation et de la réabsorption, du sexe et de la mort.[…]
Quasiment toutes les mythologies ont conservé un aspect concernant les énergies primitives reptiliennes qui souvent rendent les dieux eux-mêmes obsolètes. Ainsi, dans de nombreuses cosmologies voyons-nous divers Léviathan (tels des serpents encerclant l’univers), ou des dragons chaotiques tel que Tiamat desquels l’existence jailli. On décrit souvent ces forces reptiliennes comme prisonnières des dieux, ou massacrées par eux, ces derniers tentant perpétuellement de les faire disparaître. Presque tous les démons sont décris comme possédant des traits animaux, et en majorité des traits reptiliens.
Un grand nombre de suggestions ingénieuses bien qu’incorrectes ont été faites quant à la représentation omniprésente des forces maléfiques ou primaires par des symboles reptiliens. S’il est vrai que les serpents ressemble à des phallus, ce n’est pas le cas de la majorité des reptiles quadrupèdes. Il est également vrai que certains serpents donnent l’impression qu’ils se régénèrent lorsqu’ils muent, mais la plus petite observation démontrera que les serpents n’en sont pas immortels pour autant. Certains grands reptiles sont invariablement dangereux pour notre espèce, mais les terrifiants dinosaures étaient déjà éteints depuis longtemps lorsque l’homme est apparu sur terre. Si nous conservons des souvenirs ancestraux de combats contre de dangereux animaux, alors ces animaux ont du probablement être des mammifères, des mammouths, des ours, des aurochs et des gros chats. Non, il doit y avoir un lien profond entre l’homme et le dragon pour expliquer cette occurrence universelle de ce mythe culturel, même dans des régions peuplées par peu de reptiles spectaculaires.
Le dragon de nos mythologies dort dans nos propres têtes. L’évolution nous a laissé avec trois cerveaux. Au lieu de complètement restructurer notre cerveau à chaque phase de l’évolution, de nouvelles parties furent tout simplement rajoutées pour couvrir les nouvelles fonctions. La partie la plus récente de notre cerveau est ce qui fait de nous des humains uniques ; seuls les singes montrent quelque chose de similaire. La partie suivante la moins ancienne est un point commun que nous partageons avec les mammifères en général. La partie la plus primitive du cerveau est quelque chose que les mammifères, y compris nous-même, partageons avec les reptiles. L’humain a un homme, un loup et un crocodile qui vivent à l’intérieur de son crane.
Tous les dragons, les serpents et les démons à écailles de nos mythes et de nos cauchemars sont des atavismes reptiliens provenant des plus anciennes parties de nos cerveaux. L’évolution n’a pas effacé ces anciens schémas comportementaux, elle les a juste enterré sous un amas de modifications. Ainsi, en mythologie, les dieux, représentatifs de la conscience humaine, suppriment-ils les titans et les dragons de l’ancienne conscience.
Les traditions magiques détiennent un grand nombre de techniques afin de réveiller les dragons et les loups endormis dans nos anciens cerveaux. Si les forces éthériques du corps sont dirigées de bas en haut, vers le crane, les premières parties du cerveau à être activées seront les circuits reptiliens. Ainsi, dans l’ésotérisme oriental, le fait de libérer le pouvoir du serpent est appelé réveiller la Kundalini. Conscients des dangers de cette technique, les magiciens orientaux insistèrent sur le fait que la Kundalini ne devait pas être laissé ainsi à ce lieu, mais devait être guidée vers les centres cérébraux supérieurs.[…]
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Juin 2008, 22:03



Les dieux et les déesses - Page 2 250px-Eliphas_Levi_1874
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eliphas_L%C3%A9vi

Eliphas Lévi en 1874

Le Baphomet, l'idole énigmatique du procès des templiers a suscité bien des fantasmes. Certains ont voulu y voir une statue magique ayant des vertus alchimiques. Loin de ces délires, Eliphas Lévi, illustre philosophe hermétique nous donne sa propre interprétation. Si elle demeure invérifiable, elle n'en reste pas moins très intéressante.

Il existe plusieurs figures du Baphomet. Parfois il a la barbe et les cornes d'un bouc, la face d'un homme, le sein d'une femme, la crinière et les ongles d'un lion, les ailes d'un aigle, les flancs et les pieds d'un taureau.
C'est le sphinx ressuscité de Thèbes ; c'est le monstre tour à tour captif et vainqueur d'OEdipe. C'est la science qui proteste contre l'idolâtrie par la monstruosité même de l'idole. Il porte les cornes et le flambeau de la vie, et l'âme vivante de ce flambeau, c'est dieu. Il avait été défendu aux Israélites de donner aux conceptions divines la figure de l'homme ou celle d'aucun animal ; aussi n'osaient-ils sculpter sur l'arche et dans le sanctuaire que des Chérubins c'est-à-dire des Sphinx à corps de taureau et à têtes d'homme, d'aigle ou de lion.
Ces figures mixtes ne reproduisent dans leur entier ni la forme de l'homme, ni celle d'aucun animal. Ces assemblages hybrides d'animaux impossibles faisaient comprendre que le signe n'était pas l'idole ou une image d'une chose vivante, mais un caractère ou une représentation d'une chose pensée.
On n'adore point le Baphomet : on adore le Dieu sans figure devant cette forme informe et cette image sans ressemblance avec les êtres créés. Le Baphomet n'est pas un dieu : c'est le signe de l'initiation ; c'est aussi la figure hiéroglyphique du grand tétragramme divin...

extrait de :
Eliphas Lévi, La Clef des Grands Mystères.
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MessageSujet: liens   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juin 2008, 09:51

Bonjour à tous,

Ce lien pour continuer sur la lancée....

http://www.france-secret.com/templiers_art4.htm
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Juin 2008, 14:05

Et bien merci pour ce lien cher Shanti.
j en partage un extrait qui me parle évidement beaucoup:


Le Paraclet et Melchisédek via le Baphomet ?


Les dieux et les déesses - Page 2 Templiers_melchisedekLa rencontre
d’Abraham et Melchisédek, Rubens, 1625



L’Ordre du médiéval s’inscrivait dans le courant
qui l’avait suscité, respectueux des lois de la Révélation
permanente et détenteur de l’Ame de la Religion du Saint
Esprit.
L’Ordre attendait la venue du Paraclet, rejoint en cela par Joachim
de Flore et son mouvement qui subsista officiellement jusqu’au début
du XVe siècle, annonçant l’approche du règne
du St Esprit et la révélation de cet Evangile que les templiers
nommaient ‘Eternel’. Pour vouloir être si haut et apparaître
sur ce plan -comme sur tant d’autres- à l’image d’un
précurseur, l’Ordre Médiéval ne pouvait que
procéder d’un courant gnostique et spirituel remontant à
une Tradition sans doute millénaire puisant aux sources les plus
pures de la sagesse et de la connaissance.
Cet héritage de l’Ordre, si riche et aux vibrations si intenses,
se rattachait pour l’essentiel à la révélation
de Melchisédek, ce mystérieux roi de justice et roi de la
paix de la bible (Genèse XIV – 18.21). Roi en Canaan à
l’époque d’Abraham qu’il bénit après
sa victoire sur les Elamites : Le ‘Larousse’ nous dit de lui
qu’il fut « pris comme personnage central supérieur
au Christ, par plusieurs sectes » et que la théologie en
fait le « grand prêtre par excellence ». Quant à
Saint Paul, il en fait référence en ces mots (VI-20) «
là où Jésus est entré pour nous comme précurseur,
ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours selon
l’ordre de Melchisédek ». Paul qui poursuit encore
: « et à qui (Melchisédek) Abraham donne la dîme
de tout – qui est d’abord roi de Justice , d’après
la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est à
dire, roi de paix- (VII-2). Qui est sans père, sans mère,
sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours
ni fin de vie, mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu- ce melchisédek
demeure sacrificateur à perpétuité. (V -3).
Melchisédek, sur la nature exacte duquel nous pourrions longuement
argumenter, avait en outre rétabli le rite du Pain et du Vin spirituels
auprès d’Abraham, à l’image des sacrifices de
Caïn (végétaux) et Abel (animaux). Accordant ainsi
la Révélation totale à Abraham, par son Sacerdoce,
le Prêtre-Roi de Salem réintroduisait ainsi sur terre un
double courant vertical de transmission. Abraham en léguera l’intégralité
à Ismäel, le fils illégitime que lui avait donné
sa servante Agar, ainsi qu’une importante partie à Isaac
son fils légitime engendré par son épouse Sara…
Le courant total reçu par Ismäel ou courant de « mémorisation
» perdurera jusqu’à Muhammad, symbolisé par
le croissant et la coupe… Le second courant « action »
se prolongera jusqu’à Jean le Baptiste, avec la croix et
l’épée comme signature ! Au long des siècles,
ces deux courants s’éloigneront sans cesse pour se retrouver
soudainement comme mus par une impérative volonté supérieure.
Ils s’affrontèrent en animant des hommes ou communautés
entières…il en est ainsi avec Moïse, les Esséniens,
le cénacle des Apôtres, Muhammad, la Table Ronde, la Chevalerie
Celtique et enfin l’Ordre du Temple médiéval.
Pour ce dernier, nous retenons l’allégorie, si souvent interrogative,
du ‘Baphomet’ signifiant principalement le rétablissement
de la tradition abrahamique dans son intégralité.
Quant aux Esséniens, gardiens du sacerdoce de Melchisédek,
ils préparèrent la venue du Christ et restituèrent
le Cénacle des Apôtres. A l’inverse, l’expression
judaïque de la branche abrahamique se vidait de sa substance en ne
reconnaissant pas le Christ.
richel
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MessageSujet: ATHÉNA   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil 2008, 11:27

AXIS MUNDI
ATHÉNA
Ou Le Septenaire Sacré (Une Palédonie)
Les dieux et les déesses - Page 2 Athena-ares
Avant-propos
Si la figure mythique d'Athèna - ou Minerve - est encore assez connue de nos contemporains, c'est seulement comme emblème de la raison et des sciences .
Mais rien que cette notion de "mythe" mérite d'être examinée de plus près.
Car chez nous, elle est synonyme d'imaginaire, même si elle est susceptible d'engendrer telle ou telle idéologie qui, elle, ne l'est hélas pas du tout. En témoigne l'histoire la plus récente.
Mais revenons à l'époque de notre Déesse.
Pallas-Athèna et son frère Apollon étaient les protecteurs en titre de la confrérie des Pythagoriciens, dont l'histoire et les doctrines posent à nos chercheurs des problèmes majeurs, et qui n'ont jamais reçu de solution. *
Pythagore et ses disciples détenaient un savoir très ancien, et que les Grecs, de leur propre aveu, étaient fort loin d'avoir "inventé".
Ils l'attribuaient en effet aux Hyperboréens , peuple des origines censé avoir vécu dans les régions polaires, dans une Arcadie dont le nom évoque en effet l'Arctique. **
Les Grecs se seraient donc simplement chargés de transmettre scrupuleusement, et sous le sceau du secret, cette science "primordiale"., en se bornant à l'adapter aux circonstances sans cesse changeantes. ***
* Le lecteur pourra s'en faire une idée en consultant les résumés que sont, aux P.U.F,
Pythagore et les Pythagoriciens , de J.F. Mattei, et Les Présocratiques de Jean Brun.
** L'ancêtre Arcas était un "ours" (en grec Arktos ), par allusion à la constellation polaire.
*** Le secret n'a jamais été trahi, ce qui explique assez la perplexité de nos historiens.
Comme cette transmission était, de plus, essentiellement orale, il n'en subsiste que des bribes qu'on désespère de rassembler en un ensemble cohérent.
Il reste que cette tradition, ainsi disparue *, était la seule vraiment propre à l'Occident .**
Son effacement n'est donc pas un événement sans conséquence pour nous, car c'est sur les vestiges de ce savoir que se sont fondées nos sciences, et surtout les techniques qui ont imposé au reste du monde la domination de l'Occident, ou plus justement sa tyrannie croissante.. ***
Or c'est Athèna, la Grande Déesse des Pythagoriciens, qui passait jadis pour dominer les principes de la "technique". ****
Elle personnifiait en effet toutes les ressources - et même, on va le voir, toutes les ruses de la raison.
On pourrait donc voir en elle la "patronne" de toutes nos démarches rationnelles.
Mais cela ne serait qu'une demi-vérité , car nos sciences ont, depuis l'antiquité, considérablement changé d'orientation ; et leur rationalisme "cartésien" et de plus en plus exclusif aurait été tout simplement inconcevable pour les Anciens.
Par rationalisme, on n'entend pas ici l'usage modéré - osons dire "raisonnable" - de la raison, mais ses abus de plus en plus criants, dont le premier est de considérer cette faculté particulière comme notre premier et unique accès à la connaissance.
* Mais en réalité occultée par ses disciples eux-mêmes, en raison de persécutions récurrentes.
** La religion gréco-romaine, tombant en désuétude, avait créé un "vide cultuel" qui fut comblé par le christianisme, mais aurait pu l'être par une autre religion tout aussi orientale, telle que le culte de Mithra.
*** Ce n'est par hasard que les modernes barbaries arborent sur leurs armes perverses les idéogrammes les plus sacrés : pentagrammes, hexagrammes et autres swastikas, en attendant que les "templiers de la Bête" y joignent l'emblème des Croisés.
**** Le grec technè désignait toutes les techniques, depuis les pièges et les stratagèmes jusqu'aux arts , qui ne se distinguaient pas encore des artisanats. Nous parlons encore de "l'art médical", ou " d'ouvrages d'art", qui ne concernent plus que les Ponts et Chaussées.

Voilà une prétention qui, s'ils avaient pu l'imaginer, aurait paru à nos ancêtres un comble de monstruosité, l'exemple même de cette Hybris , arrogance sacrilège entraînant sur ses pas la Vengeance divine ( Nemesis ). .
Et qu'on n'aille pas, de ce fait, leur prêter une forme de pensée prétendument "prélogique", à eux qui, les premiers en Occident, ont codifié les lois de la logique, sans d'ailleurs y voir autre chose qu'un précieux outil. *
Excellente servante, devenue depuis la plus terrible des maîtresses…..
On a donc affaire avec eux à une spiritualité technique , terme qui apparaît aujourd'hui comme une provocante "contradiction dans les termes" …
Et pourtant, quel plus bel hommage pouvait-on rendre à la raison que d'en confier le patronage à une Divinité de haut rang ?
Toutefois, si l'on se place sous la tutelle d'Athèna, il faut en accepter toutes les conséquences.
Elle est certes la Déesse de l'intelligence, mais nullement seule à l'être , et si elle est bien la soeur d'Apollon, elle n'est que sa "seconde", et vit en quelques sorte dans son ombre. **
C'est ce que le symbolisme confirme pleinement, car Pallas ***, dont la nature est lunaire et nocturne (la Chouette), ne fait que réfléchir l'éclat du Soleil, sans en être aucunement la source.
Il faut donc en conclure à l'existence de deux formes d'intellect, la faculté rationnelle n'étant pas première, mais subordonnée à un savoir - une Sagesse - d'un ordre plus élevé.
* C'est le sens du grec Organon , titre de la logique d'Aristote.
** Rôle qui implique l' humilité. Elle est la "parèdre" du Dieu ( son assistante), comme une Shakti de l'hindouisme.
*** Athèna n'est que le nom local de Pallas ; son équivalent à Rome sera Minerve-Vesta, la Déesse au Palladium.

Si étrange que cela puisse paraître à la plupart d'entre nous, la raison n'est donc pas la source de nos connaissances, mais seulement un moyen de "mettre en forme" " un Savoir venu d'ailleurs, lequel n'est comparable ni à nos sciences, ni à une "foi", prise au sens de croyance. *
Si l'on accepte cette évidence, on se trouve , du coup, lancé dans le classique débat opposant la science à la religion.
Débat sans conclusion possible puisque, comme nous allons le voir, il a sa source, de part et d'autre, dans des questions mal posées.
Première constatation irréfutable : il vaut cent fois mieux savoir que croire , carle savoir repose sur une expérience personnelle et immédiate des faits, alors que la croyance exige de faire foi au témoignage d'autrui.
Aussi la certitude objective qu'entraîne une démonstration géométrique est-elle très supérieure à la confiance qu'on accorde, par exemple, à l'historien ou au philosophe, .
Et ces derniers doivent bien reconnaître que leur interprétation des faits comporte une part inévitable de subjectivité.
Ne parlons même pas de l'expérience religieuse qui, étant intransmissible, paraît aux yeux du sceptique un simple objet d'opinion individuelle, voire une illusion pure et simple. **
La situation nous semble donc fort claire.
D'un côté, les savants , qui parlent haut et fort au nom de la Science .
De l'autre, tous les croyants. ***
* On peut en effet comparer la logique "formelle" à un "traitement de texte"..
** Le scepticisme est, au départ, une attitude extrêmement saine, et dont il ne faut se départir que si l'on a d'excellentes raisons de le faire. Un athée de bonne foi vaut mieux qu'un bigot .
*** Rien n'empêchant le savant d'être croyant, pourvu qu'il n'en fasse pas état dans le cours de ses recherches, car cela fait partie de sa "vie privée".
Mais cette division, qui a fini par nous sembler toute naturelle, n'a jamais eu cours chez nos ancêtres.
Leur enseignement le plus profond se fondait en effet sur l'Unité du Cosmos, et ne pouvait donc ni exclure, ni monopoliser aucune pensée ou activité humaine. *
La science, pour eux, impliquait une "cohérence totale", incluant même (et avant tout) une "théologie", et c'est à notre tour de ne plus bien comprendre.. **
Et d'autant moins que nos études "universitaires" ont cessé depuis longtemps de mériter leur nom originel, unitaire, elles qui ne parlent désormais que de sciences, ou de savoirs, toujours au pluriel, donc fragmentaires.
Le Savoir des anciens, on veut dire leur Sagesse, entendait au contraire intégrer toutes les connaissances, en les fondant sur des principes simples, dont l'apparence élémentaire fait à présent sourire nos experts, et bien à tort.
Au nom de leur technique pointue , et donc forcément "myope", ces derniers se sentent en fait, sinon en droit, justifiés dans leur indifférence à l'égard du Tout Autre .
Il y a d'ailleurs là de quoi préoccuper gravement ceux qui réalisent encore dans quelle direction nous précipite l'émiettement des connaissances, et qui osent le dire. ***
* On disait en grec " Hen to Pan " ( "Tout est Un" ), et Sénèque en faisait le principe de la solidarité humaine ( le Jen des Chinois ), en disant " Homo sum, et nil humanum a me alienum puto " ( En tant qu'homme, je ne puis tenir pour étranger - ou étrange - rien de ce qui vient de mes semblables"). A comparer avec nos particularismes de tout poil.
** On reste songeur devant ce titre du grand pythagoricien Jamblique : Théologie de l'arithmétique …( traduit en anglais par Robin Waterfield, Kairos 1988). Aujourd'hui, nos facultés de théologie font place aux "Hautes Etudes Commerciales".
*** A méditer, cette parole de Rabelais : " Fuis l'homme qui regarde le monde par un trou de serrure "…Sur la question du progrès "qu'on n'arrête pas ", on peut toujours consulter "Pour un catastrophisme éclairé ", de Jean-Pierre Dupuy. Eclairage plutot désespéré, venant de l'intérieur même du sérail..
Voici l'avis d'un de ces rares audacieux, et qu'on ne peut pourtant tenir pour une adepte de la soi-disant pensée prélogique , puisqu'il s'agit du logicien Karl Popper en personne : " L'université a sottement fragmenté la connaissance en disciplines spécialisées. Chacune, sans aucune nécessité, est enfermée dans sn rituel et son vocabulaire.
Refusez la fragmentation de connaissance, pensez à tout, ne vous laissez pas noyer par la montée des informations.
Repoussez les désenchantements de l'Occident.
Ne soyez dupes de rien, ni des modes, ni du terrorisme intellectuel, ni de l'argent, ni du pouvoir.Apprenez à distinguer toujours et partout le Vrai du faux."
Impossible de mieux dire, à la réserve qu'après ce diagnostic cruellement réaliste, les remèdes proposés ne sont que des voeux pieux , du moins dans l'état actuel des choses.
Car le "terrorisme intellectuel " fait rage plus que jamais, dont voici une excellente définition :
" Si vous rencontrez des données se situant en dehors du domaine que vous vous êtes fixé comme contenant les seules données possibles, ou bien vous ne le verrez pas du tout, ou bien vous les discréditerez de façon plausible en vous appuyant sur des idées préconçues".
( Théorème de Charles Fort ).
suite
http://www.geocities.com/symbolos_fg/Athena.html
http://www.geocities.com/symbolos_fg/Index_Athena.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ath%C3%A9na
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil 2008, 19:19

Salut Ambre,
Très intéressant, j’aime beaucoup

« Il faut donc en conclure à l'existence de deux formes d'intellect, la faculté rationnelle n'étant pas première, mais subordonnée à un savoir - une Sagesse - d'un ordre plus élevé. »

Sur le fond je suis d’accord, mais dans la forme cela peut prêter à croire que l’un est plus important que l’autre(ordre plus élevé) alors que les deux positions sont , je crois, interdépendantes. Dans Castaneda, Don juan explique que la position de la raison et celle de la connaissance silencieuse sont symétriques(dialectiquement) et celui qui atteint la pure perception de l’un aperçoit automatiquement l’autre ce qui lui donne la possibilité d’y accéder également. La connaissance silencieuse permettrait une connaissance plus profonde de la réalité alors que la raison pure permet de savoir comment articuler cette connaissance dans une perspective plus large.

Quand à la situation actuelle, cela me fait penser à l’opposition entre les partisans du mental et ceux du cœur : en caricaturant il y a ceux qui voient des complots partout et qui cherche la vérité dans tout les détails et ceux qui ne croient qu’aux émotions de bien être véhiculées par les channels comme source de lumière à projetter sur tous. Dans les deux cas il y a confusion entre le mental et l’émotion, à un niveau variable selon les individus.
Croire que la perception du cœur se suffit à elle même revient également a être « indifférent à l’égard du Tout Autre »

Peut être qu’Apollon et Athéna étaient les gardiens d’une juste discrémination entre la lumière du cœur et la sagesse de la raison ?

Amicalement.
Alskida
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeVen 08 Aoû 2008, 12:09


Sorcellerie et Sexualité -
extrait de la Witches' Bible de J. & S. Farrar


Aussi, comme Gerald Massey l’a démontré il y a un siècle dans The Natural Genesis,
« la nature féminine a été le premier enseignant de la périodicité ».
http://gerald-massey.org.uk/massey/cnr_miscellanea_tracts_2.htm



The Wise Wound est une chose rare, un livre vraiment révolutionnaire. Ses thèses principales, nous le pensons, seront si immédiatement convaincantes pour la plupart des femmes - et pour la plupart des hommes qui vivent avec une femme - que nous sommes stupéfiés, comme le Bibliothécaire de l’université, qu'elles n’aient jamais été consignées auparavant. C'est une lecture essentielle pour tous sorciers et sorcières - et à ce propos, il y a certaines choses pertinentes à dire sur la sorcellerie, historique et moderne. (C'est une triste preuve de l’enracinement des attitudes stéréotypées : la réaction immédiate de certains de nos sorciers mâles lorsque nous leur avons dit de le lire, fut : ` Beurk! ' - mais leur attitude a changée quand ils l'ont lu.)
Shuttle et Redgrove précisent qu'il y a deux pics au cours du cycle menstruel - l'ovulation et la menstruation, quand l'utérus perd ses parois et se renouvelle. Et ces deux pics ont des implications tout à fait différentes et sont accompagnés par des états psychiques tout à fait dissemblables. En un sens, à l'ovulation le corps de la femme appartient à la race ; elle est porteuse et elle est celle qui transmet potentiellement les codes génétiques ADN raciaux, et les molécules ADN sont indifférentes à son égard en tant qu’individu, une fois qu’elle a assuré leur combinaison avec celles d’un homme et est assurée de la survie de cette combinaison. Au cours de la menstruation, elle n’appartient qu’à elle-même ; elle traverse un processus de renouveau physique et psychique.
La qualité de sa sexualité diffère aussi. À l'ovulation, elle est typiquement réceptive, passive, désirant la pénétration. Lors de la menstruation, elle va plus probablement être active, prenant l'initiative érotique, désireuse d'expérience pour son amour propre, indépendamment de sa fonction de reproductrice de la race.
Le stéréotype patriarcal reconnaît uniquement le pic sexuel de l'ovulation, parce qu’il est lié à la reproduction, qui est la seule raison 'valable' du patriarcat pour qu’une femme ait des envies sexuelles.
Même `quelques psychologues compétents, conditionnés à croire que le désir sexuel de la femme est essentiellement passif et réceptif, sont souvent passés complètement à côté du pic menstruel – parce qu’en questionnant les femmes sur leurs pics sexuels, ils ont naturellement été recherchés les points culminants receptifs ; et les femmes, conditionnées de la même manière, ont répondu en fonction. Les questions stéréotypées ont engendré des statistiques stéréotypées. L’idée d’un pic sexuel féminin actif peut être dérangeant pour les hommes élevés avec l’idée que c’est la prérogative du mâle d’entreprendre les rapports sexuels. La combinaison du saignement et de l’accroissement de la capacité sexuelle est quelque chose de formidable pour la vision conventionnelle (The Wise Wound, p.89).
De puissants tabous ont toujours entouré les femmes qui ont leurs règles. Aux temps pré patriarcaux (et encore dans de nombreuses cultures « primitives ») les tabous menstruels et l’isolement ont pour but de protéger la femme à une période réceptive, au cours de laquelle elle peut effectivement se replier sur elle-même et faire des rêves ou donner des informations prophétiques qui sont utiles à la communauté ou, au contraire, avoir de mauvaises expériences qui peuvent par la suite l'affecter terriblement. « Tout particulièrement, les ménarches, ou premières règles, ont été considérés comme une période spéciale d'ouverture mentale, aussi bien que physique, pendant laquelle une jeune fille ferait des rêves ou aurait d’autres expériences qui la guideraient dans une vie future et qui permettrait de savoir si elle devait être une chamane ou une sorcière-guérisseuse. Alors, c'était l'accord selon lequel elle entrait dans une relation particulière avec les puissants esprits de sa menstruation ». (The Wise Wound p.65.)
Mais avec la relève patriarcale, les tabous sur la menstruation sont devenus une protection contre la femme, contre sa magie 'dangereuse', contre toutes ces facultés que l'ego empirique s'efforce de bannir. Là où on ne pouvait les bannir, on les adopter et les discipliner pour les utiliser ; par exemple, si la crainte et l’estime qu’on a de la magie du sang de la femme sont données avec le respect qui lui est due, celle-ci est totalement bénéfique, mais pouvait bien soulever les cruautés patriarcales du sacrifice du sang (ibid. p. 61). Les hommes ne peuvent être menstrués – mais il y avait d’autres moyens de produire du sang dans des buts magiques. La raison dirait : « Le Sang est évidemment magique. Mais la chamane qui a ses menstrues est dangereuse. Alors, neutralisons-la avec des tabous et tuons quelque chose – ou quelqu’un – à la place ». Il est significatif que les cultures à fort tabous menstruels, imposés par les hommes (en incluant la nôtre), semblent être les plus enclines à l’agressivité et à l’anxiété (ibid. pp. 98, 185).
Les sociétés païennes, cependant, ont compris et ont pris les pleins avantages des pouvoirs chamaniques de la femme qui menstrue. Les universités d’Hera, par exemple et les pythies (prêtresses oraculaires) de Delphes, fesaient leurs prédictions mensuellement, et il y a de lourds signes qui indiquent qu’en de tels lieux les femmes synchronisaient leurs règles par des disciplines psychiques voulues. (ceci est parfaitement possible ; des recherches ont montré qu’elles survenaient spontanément aujourd’hui au sein de telles communautés féminines comme les couvents ou les universités de femmes.) Shuttle et Redgrove soutiennent de manière persuasive que Delphes porte toute les marques de chamanisme menstruel. Ils suggèrent que le célèbre omphalos (qui peut être vu au musée de Delphes) n’est pas un nombril mais un col de l’utérus ou une bouche d’utérus et que le trépied sur lequel la chamane de Delphes s’asseyait était en fait un speculum pour observer les premiers signes des règles. (cela nous rend toujours perplexes de voir les écrivains classiques être aussi anxieux de mettre une signification sur un simple meuble ; cette explication pourrait expliquer cela). On peut ajouter à cela, dans le cas de Delpes, la prise de contrôle patriarcale qui est consignée dans la légende de la conquête d’Apollon sur le serpent de Delphes (c’est-à-dire, la pythie) ; mais bien que le temple d’Apollon ait pris la charge de Delphes, les pythies elles-mêmes étaient indispensables ; pendant des siècles aucune décision importante n’était prise en Grèce sans leur conseil oraculaire, ainsi elles maintinrent leur rôle – mais avec les prêtres pour les contrôler et les administrer, elles et les riches tribus qu’elles attiraient.
Qu’est-ce que tout cela signifie aujourd’hui – et pour les sorcières ?
Pour résumer : la nature de la femme est cyclique, du pic de sensibilité-tournée-vers-l’extérieur, mensuel, reproducteur, de l'ovulation, à l'intervention de renouvellement mensuel, du pic de sensibilité-tournée-vers-l’intérieur de la menstruation. Plus elle accepte et comprend cela (et cesse de le considérer comme 'une malédiction'), plus elle sera accomplie et efficace - et plus l’homme l’accepte et le comprend, davantage il la respectera et la complétera.
Ces deux pics ont un sens égal, forment un tout dynamique, un yin-yang absolu, s’entrelaçant à tous niveaux. C’est le cycle lui-même qui est important, pas un pôle ou l’autre de celui-ci ; le cycle fait d’une femme ce qu’elle est. Les « valeurs de l’ovulation » et les « valeurs de la menstruation » doivent se compléter les uns les autres ; mais le patriarcat reconnaît seulement les « valeurs de l’ovulation » et base son stéréotype de femme là-dessus.
Ce cycle de différents types de conscience signifie que l’expérience totale de la femme est plus profonde, que les événements du cycle sont également plus profondément enracinés et physiquement plus étendus que toutes expériences masculines habituelles. Bien que cela signifie que l’expérience féminine de la vie est plus profonde, cela veut dire également qu’elle est plus vulnérable lorsqu’elle s’ouvre elle-même à ces expériences, plus vulnérable à l’agressivité et au dénigrement. L’homme qui devrait être le gardien et l'étudiant de ces capacités féminines, devient à notre époque le fier et envieux agresseur. (Ibid., p.33). Aussi, comme Gerald Massey l’a démontré il y a un siècle dans The Natural Genesis, « la nature féminine a été le premier enseignant de la périodicité ».
Cela peut être difficile d’avaler ça pour le mâle fier, cabré sur des stéréotypes patriarcaux ; cela semble le mettre dans la position nouvelle d’être inférieur. Mais ce serait une réaction erronée. L’homme a également une contribution positive à apporter.
La nature masculine est typiquement analytique, avec une conscience concentrée. La nature féminine synthétise, avec une conscience diffuse. Il est linéaire, avançant tel un châssis de voiture ; elle est cyclique, avançant telle une partie de la jante d’une voiture (et remarquez que ces deux mouvements peuvent être aussi rapides). Il prend les choses par morceaux pour voir de quoi elles sont faites ; elles les assemblent pour voir comment elles se relient.
Les deux fonctions ont besoin l’une de l’autre. Laissez à elles-mêmes, sa conscience concentrée peut devenir vision étroite et sa conscience diffuse peut devenir désorientation. Son analyse à lui peut devenir destructrice, en plaçant les faits au-dessus des sentiments. Sa synthèse peut perdre de la cohérence, en plaçant les sentiments au-dessus des faits. Sa sensibilité à elle, sans la protection de la force de son frère, peut devenir une vulnérabilité dangereuse ; sa vigoureuse détermination, non guidée par l’intuition de sa sœur, peut devenir une bête agressivité.
En travaillant ensemble, d’autre part, ils peuvent trouver leur voie à travers la forêt. Il peut repérer les arbres solitaires et l’aider à ne pas buter contre. Elle peut avoir « un meilleur plan » de la forêt entière et l’aider à ne pas se perdre.
Ce n’est pas seulement cela – mais chaque nature possède à l’intérieur d’elle-même la graine de l’autre, comme le rond blanc dans le noir yin et le rond noir dans le blanc yang. En la femme, c’est l’animus, sa part masculine enfouie, son assimilation enrichit sa féminité ; cet animus a tendance à se manifester particulièrement au pic de la menstruation, comme son « autre époux » ou « partenaire lunaire », qui est soit effrayant soit dynamisant selon son degré de prise de conscience et de l'équilibre qu'elle a atteint entre ses deux jeux cycliques de valeurs. En l’homme, c’est l’anima, sa part féminine enfouie, son assimilation enrichit également sa masculinité. Puisque l’homme est linéaire plutôt que cyclique, l’empiétement de l’Anima sur la conscience de l'homme a tendance à sembler spasmodique et imprévisible ; cette part peut être au mieux identifiée (et écoutée fructueusement) sous l’aspect mythique d’une femme bien connue du rêveur, mais qu'il ne peut remettre dans la vie éveillée. (Quand Stewart a commencé à noter ses rêves, il l'a dénommée « la femme X », avant qu'il n'ait commencé à lire Jung et n’ait compris qui elle était.) Elle, aussi, peut être effrayante ou bien utile, selon si l’homme accepte et va vers elle ou bien lui résiste. Mais elle est toujours là, une partie inaliénable de sa psyché entière ; et comme l’exprime The Wise Wound (p.130) de façon éclatante : « Ce monde féminin réprimé doit inclure le problème de la menstruation, sa condition et sa forme, pour l'homme aussi bien que pour la femme. Ce qu’on ne doit jamais oublier, c’est que l'anima est menstrué. »

extrait de cette page
http://lune.le-sidh.org/post/2005/12/24/19-sorcellerie-et-sexualite-extrait-de-la-witches-bible-de-j-s-farrar
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeSam 09 Aoû 2008, 19:56


« le langage de la déesse »

Marija Gimbutas est en grande partie responsable du nouvel intérêt pour les religions orientées vers le culte de la Déesse.



Les dieux et les déesses - Page 2 0500282498.01.LZZZZZZZ



Ses découvertes étaient à la base du livre fort influent de Riane
Eisler « le Calice et l’épée » (que nous avons interviewé dans notre premier volume),. Pendant quinze années, Marija a été impliquée dans des fouilles en Europe du sud-est et méditerranéenne, qui ont dévoilé l'existence d'une culture préhistorique de la Déesse. Pendant au moins 25. 000 ans cette civilisation paisible a apparemment pratiqué l'égalité des droits complète entre les sexes -- socialement, politiquement, et religieusement. Riane Eisler a précisé, les pleines implications de cette découverte pour qu'elle soit entièrement acceptée par la communauté scientifique, ou par la société dans son ensemble.


Les dieux et les déesses - Page 2 Gimbutas2

Née en Lithuanie à un moment où 50 pour cent de la population étaient encore païenne, Gimbutas s'est sauvée en Autriche en raison de la guerre. A Vilnius, en Lithuanie, et plus tard à Vienne, à Innsbruck, et Tubingen, elle a étudié la linguistique, l'archéologie, et les cultures indo-européennes, obtenant son doctorat à Tubingen, en Allemagne en 1946. En 1950, en tant qu'experte en matière d'archéologie européenne orientale, elle est devenue chercheure à Harvard, où elle est restée pendant douze années. En 1963 elle est venue à l'UCLA, où elle a servi de professeur honoraire d'archéologie européenne pendant de nombreuses années. Elle est l'auteure de plus de vingt livres, y compris des travaux bien connus tels que « le language de la déesse », « la civilisation de la déesse », et des « déesses et des dieux de la vieille Europe ».
Nous avons interviewé Marija dans sa belle maison de montagne -- qui regorge de figurines de déesses aux seins opulents et aux larges hanches et d'autres objets archéologiques façonnés – dans les Gorges de Topanga, en Californie le 3 octobre 1992. Quand Marija est morte le 2 février 1994, nous nous sommes sentis très triste mais également chanceux d'avoir eu l'occasion de passer du temps avec elle avant qu'elle soit partie. Quoiqu'elle ait lutté contre un cancer lymphatique pendant de nombreuses années, Marija était extrêmement vivante et active jusqu'à la fin. Le 27 Juin 1993, le musée de Frauen à Wiesbaden en Allemagne lui a consacré une large exposition , "le language de la déesse," et elle était là pour recevoir cet honneur.
Après avoir passé beaucoup d'années de sa vie dans un relatif anonymat, Marija semblait être étonnée véritablement de découvrir à quel point elle était devenue populaire. Malgré cet honneur, elle était toujours humble et aimable. Marija était incroyablement chaleureuse, des yeux pleins de vie, et une de manière de vous faire sentir bien à côté d'elle. Elle est apparue sensible et gracieuse, pourtant (Jilled ?) avec la force. Il y avait quelque chose d'intemporel chez Marija, parce que elle était une femme de nombreux temps et lieux, et la déesse a semblé briller à travers elle.

Le texte original en anglais se trouve ici :
http://www.levity.com/mavericks/gim-int.htm
en français et proposé par Jsf
http://www.newsoftomorrow.org/forum/viewtopic.php?p=12265#12265

Les dieux et les déesses - Page 2 Gimbutas3

Le monde perdu de la déesse


La parution de cet ouvrage érudit, jusqu’alors ignoré du public français, est un événement éditorial qui mérite d’être souligné. Les travaux de Marija Gimbutas (1924-1991), éminente archéologue américaine d’origine lituanienne, ont certes soulevé nombre de controverses parmi les chercheurs, tout en encourageant certains mouvements sectaires (pseudo païens) ou des courants extrémistes du féminisme nord atlantique à propager des visions le plus souvent fantasmatiques de la déesse-mère.
La préface éclairante de Jean Guilaine étouffe toute tentation polémique en admettant que certaines thèses avancées par l’archéologue doivent être nuancées, mais il rend aussi hommage au travail colossal de classification puis de formulation d’hypothèses, ainsi qu’au décloisonnement disciplinaire qui préside à l’ensemble. Marija Gimbutas a en effet jeté des ponts entre différents champs d’investigation, en mêlant à sa quête archéologie, symbolisme, ethnologie et mythologie. Une quête méthodique et organisée, qui n’a rien d’une rêverie, et qui passe par la recension d’environ deux mille œuvres ou objets préhistoriques, du paléolithique au néolithique (entre 7000 et 3500 avant notre ère), et par une approche comparative très instructive, faisant apparaître, au fil des chapitres, nombre d’analogies et de points de convergence entre des formes et des motifs picturaux, figuratifs ou géométriques, pourtant glanés sur des objets (usuels ou cultuels) retrouvés en divers lieux (Anatolie, Espagne, Hongrie, Pologne, France, Grande-Bretagne ou Moyen-Orient…).
A travers l’étude de ces ornements (animaux anthropomorphes, lignes, enroulements, zigzags, chevrons…) Marija Gimbutas avance l’idée qu’ils ne furent pas placés là comme de simples décorations et qu’ils répondaient à des fonctions précises ; ils sont les signifiants d’un langage à décrypter (« un alphabet métaphysique ») dont il faut retrouver les signifiés pour entendre ce qu’ils ont à nous dire d’un culte en osmose avec la nature, commun à de nombreux peuples, géographiquement étendu : celui de la déesse-mère et de ses avatars, mère nourricière, autofertile, source de vie, de mort et de régénération, capable d’autogestation. Un culte qui supposerait une autre forme d’organisation (matrilinéaire, voire gynécocratique) de sociétés « égalitaires » - plus tard (à partir du IVe siècle avant notre ère) écrasées par les invasions de tribus indo-européennes puis par les cultes tyranniques et les panthéons patriarcaux qui se sont succédé, de la mythologie grecque au christianisme, et qui ont tenté d’effacer toute trace des croyances anciennes.

Belle utopie passéiste et imaginaire ? Ou bien nostalgie pour un monde perdu, ancré dans une authentique réalité historique, et qu’il nous reste à retrouver ? L’existence d’une société ancienne matriarcale est contestée, souvent très âprement, il faut le dire, et quand bien même le culte d’une déesse-mère serait attesté, cela ne signifierait pas pour autant que les femmes auraient dominé cette société, même si elles en étaient la force initiale, car créatrices de vie.
Il reste qu’en lisant cet ouvrage encyclopédique, de belle facture (qui ne devrait pas rebuter les néophytes), on a envie d’adhérer à la thèse pluridisciplinaire de l’archéologue, qui transcende les frontières et les époques. Ses conclusions sont souvent très convaincantes, car précédées de classifications rigoureuses, de descriptions précisionnistes et d’interprétations qui font sens : une démarche assurément scientifique et rationnelle qu’il semble difficile de rejeter en bloc.

Blandine Longre
(février 2006)

http://www.sitartmag.com/gimbutas.htm


Merci à jsf/Jurian de m avoir fait découvrir cette dame!

pour rappel


"Nous descendons tous d'une même famille, mieux : d'une même mère ! Les facéties du code génétique sont telles que l'on peut se retrouver Anglais avec une ascendance polynésienne ou Nord-Américain cousin lointain d'un Chinois de Zhoukoudian !

La notion même de race s'efface devant ce miracle de la vie : une origine unique de toute l'humanité. Malheureusement, l'homme, l'Homo Sapiens, descendant des chasseurs agressifs qui ont peut-être exterminé son frère Neandertal, éprouve sans arrêt le besoin de reconstituer des groupes sur des bases symboliques et de les affronter pour des raisons plus impérieuses qu'elles sont imaginaires : la couleur de la peau, la religion, la classe sociale, l'appartenance à une élite autoproclamée au détriment de groupes méprisés...

Apprendrons-nous jamais à aimer la paix ?"

extrait de:
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Aoû 2008, 14:58



Quand la recherche du mot "catharsis" me conduit à Baphomet...et parce que j ai vu la "gorgone"

Extrait :

Dans les
témoignages, le Baphomet est proche d'une tête ou d'un buste reliquaire
dont la détention par les Templiers est attestée, ce qui permit, par
amalgame, d'établir l'accusation d'idolâtrie (procès-verbal d'avril
1310) :

"Ils adoraient ces idoles ou cette idole.
Ils la vénéraient comme Dieu [...], spécialement dans leurs grands chapitres [...].
Ils disaient que cette tête pouvait les sauver.
Les rendre riches.
Qu'elle donnait à l'Ordre toutes ses richesses.
Qu'elle faisait fleurir les arbres.
Qu'elle faisait germer [...]".

Le premier témoignage qui parle d'une tête est celui du frère Larchant
(octobre 1307) qui dit l'avoir vue à Paris, précisant que les frères
l'adoraient, la baisaient et l'appelaient leur Sauveur.

Sa forme diffère. Elle est tantôt masculine, jeune ou vieille, avec des
cheveux
noirs et crépus ou blancs et lisses, parfois couronnée, imberbe ou
barbue; tantôt féminine à "la semblance d'une fée ou de la Vierge";
elle peut avoir deux ou trois faces. Certains témoins la disent hideuse
et noire comme "la face d'un infidèle", c'est un maufé (un diable ou
diablotin), aux dires de Radulphe de Gisy, avec des yeux brillants,
provoquant une grande frayeur, mais elle est parfois angélique et
androgynale.


Ses formes animalières ne sont pas rares :

têtes de bouc, de bélier, de boeuf ou de chat noir qui parlent la langue des hommes, rendant des réponses et des oracles.

De même, la matière est variée:
en
bois, parfois doré, en os, en or, en argent, en vermeil, recouverte de
peau humaine fripée à la manière d'une momie égyptienne, ou encore être
une peinture ou une statue.

Parfois, c'est une vraie tête
humaine. En fait, la quasi-totalité des frères avouait l'avoir très peu
vue, l'avoir mal vue ou l'avoir vue de loin, car elle était souvent
exposée dans un lieu clos et sombre, et parfois recouverte d'un voile.
Beaucoup disaient avoir seulement entendu parler d'une "idole", mais ne l'avoir jamais vue.

Si l'on écarte les têtes animalières
"démoniaques", propres à la mentalité démonologique du Moyen Age,
"l'idole" en question renvoie à une double réalité mythico-initiatique
d'origine indo-européenne et païenne.
La
première phase était constituée par le "rite de la tête coupée", rite
qui s'ensource dans tous les mythes qui se rattachent à la Tradition
primordiale.
Il n'est que de citer la tête de la Gorgone Méduse tranchée par Persée
chez les Grecs, les têtes que les Celtes enlevaient à leurs ennemis
morts,
qu'on retrouve abondamment dans le cycle du Graal, celle de Brân
enterrée dans la Colline blanche de Londres, la tête prophétique de
Mimir chez les Nordiques, celles de Goliath, d'Humbada, de Curoi, etc.
Le rite de la décollation est lié à une double initiation : en sectionnant
le chef d'un ennemi - initiateur, le vainqueur - néophyte captait à la
fois le mana contenu dans la tête et sa puissance spirituelle, et
abandonnait son enveloppe de chair à l'Esprit.
Le
néophyte, par la récitation de formules et le jeu de scènes
dramatisées, s'identifiait à la divinité, lui permettant d'opérer sa
renaissance spirituelle en intime communion avec le divin.




C'est
à ce type de rite que les Templiers, du moins certains d'entre eux,
furent soumis, mais dans un sens "chrétien" et en conformité avec la
nature de l'Ordre.
Loin d'être une "idole", la tête templière,
probablement une tête postiche ou un masque, ou encore un vrai
reliquaire, fut le centre d'un rite d'initiation de nature
héroïco-solaire.

Par le rite de la décapitation symbolique,
les Templiers, à la fois moines et religieux, captaient l'esprit et la
puissance spirituelle, se mettaient en phase avec le divin, et se
préparaient à vaincre à la fois leurs ennemis visibles et invisibles,
ceux qui gîtent au tréfonds de l'être, les plus redoutables.
La
seconde phase était constituée par l'émergence d'un univers intemporel
et dramatisé à l'extrême de la conscience propre à chaque Templier - ce
qui expliquerait les formes variées de la tête décrites par les
témoins, à l'irruption, sous une forme symbolique et à un moment donné
du rite, d'une "figure subtile" supra-humaine et transcendante, d'un
"daimon - démon", c'est-à-dire d'un génie lié à une réalité supérieure
que le néophyte devait expérimenter et vivre comme une épreuve, une
sorte de "second baptême" ou de catharsis de nature périlleuse
aboutissant à la captation d'une Gnose, de la "Virgina Sophia" qui
procurait, selon l'aveu même de certains Templiers, l'éternité, la
gloire et la richesse, tout cela devant se comprendre sur un plan
strictement spirituel (cf. B. Marillier, op. cit.).

C'est donc
par un véritable et complexe processus ésotérico-alchimique que passait
le Templier, processus dont on pourrait trouver la confirmation, selon
certains auteurs alchimiques, notamment Fulcanelli et Canseliet, dans
le fait que le nom "Bapheus" peut se traduire par "teinturier" qui,
dans la langue des alchimistes, veut dire fleurir, récolter, moissonner
la "sève" vitale du feu spirituel.

D'ailleurs, dans le but de
prouver l'idolâtrie des Templiers, les accusateurs ont insisté sur les
pouvoirs de la "tête baphométique" en déclarant qu'elle donnait
l'immortalité, la richesse, la santé et qu'elle pouvait déclencher la
germination et la floraison des végétaux (cf. supra).
Ajuste
titre, Fulcanelli note: "Le baphomet est l'image synthétique où les
initiés du Temple avaient groupé tous les éléments de la Haute Science
et de la Tradition" (Les Demeures philosophales).



Extrait du livre de Bernard Marillier : Essai sur la Symbolique Templière. Editions Prades

Source :http://www.templiers.net/symbolique/baphomet.php

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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008, 16:59

Jai lus les écrits de cette section.
Voila que je trouve quelque chose en moi.

Je vous raconte un rêve, ce qu'on peux appeler un rêve
mais qui en est pas vraiment un et que je fais régulièrement.
Je m'endors physiquement dans mon lit, et je me retrouve parmis
une foule de gens, je vois personne mais j'entens,
j'entens tout le monde se parler en meme temps, mais
personne se comprend.

Par hazard, il y a quelques temps, en cherchant sur internet,
je découvre les textes qui raconte l'histoire d'une ancienne
civilisation nommé Toltèque. Cette civilisation était dirigé par
des scientifiques et des artistes, qui ensemble s'occupaient
de nettoyer la mitoté. Mitoté: l'ensemble de la consciense
des humains, qui se parlent tous en meme temps sans se
comprendre. J'étais très surpris de lire ce texte.

Et je retrouver ici Baphomet/Janus? c'est très surprenant.
Et en plus ce baphomet serait l'emblème des templiers,
et peut etre aussi de la franc-maconnerie, et peut-etre aussi
des illuminatis... Quesce que j'ai toujours compris de ces
sectes secrètes.? Qu'ils joue avec la Mitoté. Medias, télévison etc.."artistes".
Religion, politique, science médicale et monnaitaire etc.."scientifiques".

Ceci me rammène a une citation de Omram Mikael Aivanov,
Tout ce qui n'a pas été vérifié et compris par soi même,
sera perdu après notre vie terrestre.

Foi, discernemet, compassion.

Les pensées du coeur: Ce que disent les autres n'importe pas.
Ce qui compte, c'est notre facon de réagir
et ce que nous choisissons de croire a notre propre sujet.
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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008, 17:49

Bonjour Simmarc,
en effet le terme "mitoté" est utilisé par Don Miguel Ruiz et je l ai découvert il y a quelques mois à peine lorsque Karen en a parlé je ne sais plus où!

explique moi :Et je retrouver ici Baphomet/Janus? c'est très surprenant.


Don Miguel Ruiz est un nagual, un maître dans la tradition Toltèque. Il montre comment nous sommes hypnotisés par un conditionnement collectif, le « rêve de la planète », basé sur la peur et constitué de tous nos « rêves » individuels. Ce brouillard de croyances, de « pensées » à propos de nous-même et du monde, les Toltèques le nomment « mitote » et en Inde on dit
« maya ».
Ces croyances sont des « accords » que nous avons passés avec les autres et nous-même sans en avoir clairement conscience. Don Miguel propose de dénoncer ces accords tacites et de les remplacer par les quatre accords que propose la tradition Toltèque.


1- QUE VOTRE PAROLE SOIT IMPECCABLE.

2-QUOIQU'IL ARRIVE, N'EN FAITES PAS UNE AFFAIRE PERSONNELLE.

3-NE FAITES PAS DE SUPPOSITIONS.

4-FAITES TOUJOURS DE VOTRE MIEUX.





cette citation de Jacqueline KELEN


« L’homme dit civilisé se contente d’être un cerveau puissant,il méprise ses sens, méconnaît son corps et fuit ses émotions.
Il a perdu confiance, sensibilité et détermination. Noué d’angoisses, soumis aux enjeux de pouvoir, il se durcit et s’épuise. Ni garant d’une tradition, ni citoyen de l’univers
bercé et habité des énergies cosmiques et telluriques, sa force ne trouve plus sa source au sein de ces mouvements incessants. Il ne peut dès lors compter que sur sa pensée rationnelle et sur sa cuirasse musculaire pour subir la vie
plus que pour la vivre. »

Jacqueline KELEN, L’Éternel Masculin.

Les dieux et les déesses - Page 2 321670

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MessageSujet: Re: Les dieux et les déesses   Les dieux et les déesses - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008, 17:59

voici une représentation beaucoup moins connue de Baphomet

Les dieux et les déesses - Page 2 BAPHOMET1


Un peu de symbolique nous permet de mieux interpréter le rôle de ce mystérieux Baphomet. Il est souvent encadré par la lune et le soleil. Ces deux astres symbolisent des concepts opposés, comme le principe mâle et le principe femelle. Ce curieux personnage, est également représenté avec des seins de femme, sur un buste plutôt « macho ». Sans trop prendre de risque interprétatif, on peut en conclure, que le principe féminin et le principe mâle sont tous deux ancrés en chacun de nous. Encore un peu de courage et nous voilà à affirmer que le but à atteindre pour tout être vivant sur notre Terre et surtout actuellement, est de trouver l’équilibre entre ces deux entités qui nous habitent. N’avez-vous jamais entendu dire à tel homme : « Laisse naître la femme qui est en toi », ou à telle femme « laisse naître l’homme qui est en toi » ? La finalité de cette grande manœuvre psycho affective, est bien sûr de réaliser l’Unité, mais cela est une autre histoire dont je vous entretiendrais une autre fois…
http://templiers-figeac.com/pages/Baphomet.html
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