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 "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!

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MessageSujet: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMar 29 Mai 2007, 18:38

La bio-énergie
Catégorie Notre corps centre d’énergie.


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La Bioénergie est fondée sur les travaux de Wilhelm Reich. La Bioénergétique est l’étude de la personnalité humaine au niveau des processus énergétiques de l’organisme. La quantité d’énergie dont on dispose et la manière dont on l’utilise doivent déterminer la personnalité et s’y refléter.
C’est chez un individu déprimé que l’on remarque le plus la relation entre l’énergie et la personnalité. Bien que la réaction dépressive résulte de l’interaction de facteurs psychologiques et physiques compliqués, il reste une évidence : le déprimé est également déprimé énergétiquement.

Lorsque Reich commence à suivre ses patients, sa pratique correspond à la lettre à toutes les consignes et à tous les principes de Freud. Mais il n’est pas toujours satisfait des résultats. Trop souvent, lui semble t-il, la prise de conscience n’entraîne pas la disparition du symptôme. Reich relie donc l’identité fonctionnelle du caractère à l’attitude physique ou à la cuirasse musculaire. La cuirasse est la structure globale des tensions musculaires chroniques du corps.
On l’appelle cuirasse parce que ces tensions servent à protéger l’individu des expériences émotionnelles menaçantes ou dangereuses. Elles mettent à l’abri l’individu des impulsions dangereuses naissant de sa propre personnalité ou de l’attaque d’autrui.

La thèse principale qui sous-entend la pratique thérapeutique de Reich c’est l’identité de la cuirasse musculaire et la cuirasse caractérielle. La cuirasse caractérielle est une stratification, une sorte d’enkystement de toutes les expériences passées, de toutes les forces de défense mises en place par le sujet, c’est la forteresse derrière laquelle chacun se retranche pour organiser ses résistances. L’image est à peine métaphorique : tout se passe comme si les expériences infantiles, les conflits, les refoulements, les frustrations et les charges énergétiques qui leur sont liées formaient des dépôts dans l’être, qui l’entraînaient à réagir toujours de la même manière, lui interdisant toute novation et toute initiative. A la cuirasse caractérielle correspond donc une composante corporelle, c’est la fameuse cuirasse musculaire, qui une fois formée, ne peut pas être atteinte uniquement par une approche purement psychologique et verbale.

L’attaque de la cuirasse musculaire par le biais du corps présente de multiples avantages.
En effet, les zones bloquées du corps sont des lieux charnières où refoulé et refoulement se condensent, puisque toute tension musculaire est à la fois le côté somatique du refoulement et la base de son maintien. Tout travail sur la cuirasse musculaire ne peut que modifier radicalement les données existentielles de la vie d’un individu.

La Méthode :

La respiration :
La première étape du processus consiste à amener le patient à respirer calmement et profondément en libérant les muscles de la gorge, mâchoire, bouche pour émettre des mouvements significatifs. A mesure que la respiration devient plus active, le niveau d’énergie augmente. A cela succèdent plusieurs irruptions d’émotions avec les souvenirs associés. Tant que la colère et la rage ne sont pas mises à jour dans une explosion que seul le travail sur la respiration peut favoriser, la cuirasse musculaire empêche la vie d’atteindre les couches profondes.

Le massage :

En massant les zones du dos qui enferment les cuirasses musculaires, on dissout la névrose.
L’énergie est ainsi libérée. Ces derniers massages dépassent parfois la simple détente et s’inscrivent dans un travail psychologique plus profond (corps plaisir et émotionnel, réappropriation de son enveloppe corporelle et donc de ses limites chez le psychotique...). L’intégration corps/émotion ainsi que l’interaction avec le massothérapeute sont primordiales dans cette approche, car c’est à travers cette expérience que le sujet réactive et verbalise les émotions refoulées dont il était jusqu’à présent inconscient. Le thérapeute et la personne massée travaillent donc de concert dans le but de dénouer les tensions et de libérer la charge émotionnelle par un travail conscient sur la respiration.

Et bien sur on ne peut pas parler de Reich et de Bioénergie sans mentionner sa théorie sur l’orgone ! Reich obsédé sexuel ? Non !

L’Orgone

Dès le début de sa carrière, son travail porte sur la sexualité et l’orgasme en particulier. Ses recherches l’amènent à la conclusion suivante : au moment de l’orgasme se libère une énergie d’un type très particulier, à laquelle il donne le nom de "orgone". Mais pour Reich, cette énergie, loin d’être confinée au seul plaisir sexuel, est essentielle à tous les aspects d’une vie saine. Elle seule pourra délivrer l’Homme de l’angoisse et le mener au bonheur. Cependant, pour certaines raisons liées à l’enfance, la fonction naturelle de l’orgasme est réprimée chez de nombreux sujets, provoquant des phénomènes pathologiques à la fois sur le plan physiologique et psychologique.

William Reich

Né en 1897 a Dobrzcynica (Autriche), Wilhelm Reich devient très jeune un des plus éminents membres de la Société Psychanalytique de Vienne, dirigée à l’époque par le génial penseur qu’était Freud ! De 1922 à 1930 Reich occupe le poste de premier assistant dans la polyclinique psychanalytique de Freud.

Inventeur, savant, psychiatre, philosophe, sociologue, Reich se voulait tout cela à la fois.

En 1947, Wilhelm Reich signe un contrat de 5 ans avec la CIA. En 1952, le contrat avec la CIA arrive à son terme.

Par la suite, Wilhelm Reich est accusé d’outrage à magistrat pour avoir refusé de se conformer à cette injonction. Poursuivi par un tribunal en 1956, il est sévèrement puni. Dans un jugement tout à fait inhabituel, l’Etat du Maine ordonne la destruction par le feu de ses écrits. Il est condamné à 2 ans de prison et à une amende de 10000$.


Bibliographie

"La révolution sexuelle", Paris, Plon 1968 (1936)
"La Psychologie de masse du fascisme" Paris, Payot 1972 (trad. angl. 1946, original 1933)
"L’analyse caractérielle", Paris, Payot 1971 (original 1933)
"Le meurtre du Christ", Paris, Champ Libre 1971 (original en anglais 1953)
"Les hommes dans l’Etat", Paris, Payot 1978 (version anglaise 1953)

A propos de Reich (sélection)
Bernd A. Laska, "Wilhelm Reich", Reinbek 1981 (5ème édition réactualisée 1999)(allemand)
Myron Sharaf, "Wilhelm Reich", New York 1983 (anglais)

Je conseille plus particulièrement les deux ouvrages suivants :

La Bioénergie de Françoise Elbaz éditions Retz
La Bio-énergie du Dr Alexandre Lowen éditions Tchou, c’est un des meilleurs ouvrages et une référence ! ( bouquin d’université !)
voir aussi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Dernière édition par AMBRE le Mer 05 Avr 2017, 09:01, édité 2 fois
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MessageSujet: La bio-énergie   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeSam 02 Juin 2007, 16:44

La bio-énergie


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William Reich


La Bioénergie est fondée sur les travaux de Wilhelm Reich. La Bioénergétique est l’étude de la personnalité humaine au niveau des processus énergétiques de l’organisme. La quantité d’énergie dont on dispose et la manière dont on l’utilise doivent déterminer la personnalité et s’y refléter.
C’est chez un individu déprimé que l’on remarque le plus la relation entre l’énergie et la personnalité. Bien que la réaction dépressive résulte de l’interaction de facteurs psychologiques et physiques compliqués, il reste une évidence : le déprimé est également déprimé énergétiquement.

Lorsque Reich commence à suivre ses patients, sa pratique correspond à la lettre à toutes les consignes et à tous les principes de Freud. Mais il n’est pas toujours satisfait des résultats. Trop souvent, lui semble t-il, la prise de conscience n’entraîne pas la disparition du symptôme. Reich relie donc l’identité fonctionnelle du caractère à l’attitude physique ou à la cuirasse musculaire. La cuirasse est la structure globale des tensions musculaires chroniques du corps.
On l’appelle cuirasse parce que ces tensions servent à protéger l’individu des expériences émotionnelles menaçantes ou dangereuses. Elles mettent à l’abri l’individu des impulsions dangereuses naissant de sa propre personnalité ou de l’attaque d’autrui.

La thèse principale qui sous-entend la pratique thérapeutique de Reich c’est l’identité de la cuirasse musculaire et la cuirasse caractérielle. La cuirasse caractérielle est une stratification, une sorte d’enkystement de toutes les expériences passées, de toutes les forces de défense mises en place par le sujet, c’est la forteresse derrière laquelle chacun se retranche pour organiser ses résistances. L’image est à peine métaphorique : tout se passe comme si les expériences infantiles, les conflits, les refoulements, les frustrations et les charges énergétiques qui leur sont liées formaient des dépôts dans l’être, qui l’entraînaient à réagir toujours de la même manière, lui interdisant toute novation et toute initiative. A la cuirasse caractérielle correspond donc une composante corporelle, c’est la fameuse cuirasse musculaire, qui une fois formée, ne peut pas être atteinte uniquement par une approche purement psychologique et verbale.

L’attaque de la cuirasse musculaire par le biais du corps présente de multiples avantages.
En effet, les zones bloquées du corps sont des lieux charnières où refoulé et refoulement se condensent, puisque toute tension musculaire est à la fois le côté somatique du refoulement et la base de son maintien. Tout travail sur la cuirasse musculaire ne peut que modifier radicalement les données existentielles de la vie d’un individu.

La Méthode :

La respiration :
La première étape du processus consiste à amener le patient à respirer calmement et profondément en libérant les muscles de la gorge, mâchoire, bouche pour émettre des mouvements significatifs. A mesure que la respiration devient plus active, le niveau d’énergie augmente. A cela succèdent plusieurs irruptions d’émotions avec les souvenirs associés. Tant que la colère et la rage ne sont pas mises à jour dans une explosion que seul le travail sur la respiration peut favoriser, la cuirasse musculaire empêche la vie d’atteindre les couches profondes.

Le massage :
En massant les zones du dos qui enferment les cuirasses musculaires, on dissout la névrose.
L’énergie est ainsi libérée. Ces derniers massages dépassent parfois la simple détente et s’inscrivent dans un travail psychologique plus profond (corps plaisir et émotionnel, réappropriation de son enveloppe corporelle et donc de ses limites chez le psychotique...). L’intégration corps/émotion ainsi que l’interaction avec le massothérapeute sont primordiales dans cette approche, car c’est à travers cette expérience que le sujet réactive et verbalise les émotions refoulées dont il était jusqu’à présent inconscient. Le thérapeute et la personne massée travaillent donc de concert dans le but de dénouer les tensions et de libérer la charge émotionnelle par un travail conscient sur la respiration.

Et bien sur on ne peut pas parler de Reich et de Bioénergie sans mentionner sa théorie sur l’orgone ! Reich obsédé sexuel ? Non !

L’Orgone

Dès le début de sa carrière, son travail porte sur la sexualité et l’orgasme en particulier. Ses recherches l’amènent à la conclusion suivante : au moment de l’orgasme se libère une énergie d’un type très particulier, à laquelle il donne le nom de "orgone". Mais pour Reich, cette énergie, loin d’être confinée au seul plaisir sexuel, est essentielle à tous les aspects d’une vie saine. Elle seule pourra délivrer l’Homme de l’angoisse et le mener au bonheur. Cependant, pour certaines raisons liées à l’enfance, la fonction naturelle de l’orgasme est réprimée chez de nombreux sujets, provoquant des phénomènes pathologiques à la fois sur le plan physiologique et psychologique.

William Reich


Né en 1897 a Dobrzcynica (Autriche), Wilhelm Reich devient très jeune un des plus éminents membres de la Société Psychanalytique de Vienne, dirigée à l’époque par le génial penseur qu’était Freud ! De 1922 à 1930 Reich occupe le poste de premier assistant dans la polyclinique psychanalytique de Freud.

Inventeur, savant, psychiatre, philosophe, sociologue, Reich se voulait tout cela à la fois.

En 1947, Wilhelm Reich signe un contrat de 5 ans avec la CIA. En 1952, le contrat avec la CIA arrive à son terme.

Par la suite, Wilhelm Reich est accusé d’outrage à magistrat pour avoir refusé de se conformer à cette injonction. Poursuivi par un tribunal en 1956, il est sévèrement puni. Dans un jugement tout à fait inhabituel, l’Etat du Maine ordonne la destruction par le feu de ses écrits. Il est condamné à 2 ans de prison et à une amende de 10000$.

Bibliographie

"La révolution sexuelle", Paris, Plon 1968 (1936)
"La Psychologie de masse du fascisme" Paris, Payot 1972 (trad. angl. 1946, original 1933)
"L’analyse caractérielle", Paris, Payot 1971 (original 1933)
"Le meurtre du Christ", Paris, Champ Libre 1971 (original en anglais 1953)
"Les hommes dans l’Etat", Paris, Payot 1978 (version anglaise 1953)

A propos de Reich (sélection)
Bernd A. Laska, "Wilhelm Reich", Reinbek 1981 (5ème édition réactualisée 1999)(allemand)
Myron Sharaf, "Wilhelm Reich", New York 1983 (anglais)


LES SITES INTERNET SOURCE, SUR REICH

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Reich, sa vie, son œuvre
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Reich, les lignes de forces et le massage néo-reichien
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Glossaire d'orgonologie
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Association pour la connaissance de l’orgone
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Présentation de W. Reich
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Reich et l’écologie libidinale
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Reich : Amour, travail, connaissance
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Reich et l’anarchisme
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Reich et Psychologie de masse du fascisme
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Matérialisme et dialectique selon Reich
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Reich et la répression sexuelle
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Reich et « ORGONON » Rangeley, MAINE (USA)
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Reich et formation du caractère et sexualité battue en brèche
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Reich, peste émotionnelle, imaginaire social, décembre 2003
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Reich sans Freud, Marx, l’orgone
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Reich et l’analyse bioénergétique


Reich, le massage néo-reichien


Reich et la libido au forum social européen
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Reich et l’orgone : le mouvement des passionnés
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La fonction de l’orgasme revient en force !
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Reich et le caractère génital
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Reich et le névrose caractérielle la résistance et le caractère
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Reich et le caractère, mode d’emploi
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MessageSujet: LA PSYCHOLOGIE BIODYNAMIQUE   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeJeu 28 Juin 2007, 16:08


LA PSYCHOLOGIE BIODYNAMIQUE

La Psychologie Biodynamique s’inscrit dans le courant des thérapies psycho-corporelles néo-reichiennes.

Wilhem REICH (1897-1954), personnalité importante du premier mouvement psychanalytique, démontre la correspondance entre le refoulé psychique décrit par Freud et le corps réprimé. Ses concepts d’armure musculaire et d’énergie vitale expliquent comment la névrose “s’encapsule” dans la structure musculaire.

Dans ce courant de recherche, Gerda BOYESEN, née en 1922, apporte ses découvertes et crée la Psychologie Biodynamique à partir des années 50 . Elle développe la notion de cuirasse tissulaire, s’intéresse tout particulièrement aux réactions végétatives liées au stress, et découvre le psychopéristaltisme, capacité des intestins à digérer et réguler les émotions.

Ainsi aux acquis du travail Reichien sur la structure musculaire et sur l’expression émotionnelle, et à ceux de la psychanalyse avec son emphase sur la parole et la libre association, la Psychologie Biodynamique ajoute son action particulière sur l’intégration viscérale des affects de l’autorégulation.

LA MÉTHODE


“La Psychologie Biodynamique est une méthode pour le développement et la redécouverte de la conscience sensible et créatrice qui existe en tout être humain.

A l’écoute des besoins cachés et subtils de la personnalité profonde, elle dénoue en douceur les schémas sclérosés.

En permettant d’achever les boucles émotionnelles restées en suspens, elle libère des blocages issus du passé pour ouvrir au présent et au bien-être indépendant et vivant”.


François LEWIN

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biodynamique.com/psycho/psybio_historique.htm
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009, 22:25

Reich, Noétique et Métahistoire
John Lash
Télécharger le document en PDF


Traduction de Dominique Guillet

En lisant le compte-rendu de Joanna sur le symposium Cosmos et Conscience, je fus frappé par les affinités proches et fortes entre la Métahistoire et les thèmes-clé de cet événement. Dans la cosmologie fondée sur la Matière Noire présentée par Rudy Schild, dans la vision d'ensemble des sciences noétiques présentée par James O'Dea et dans l'oeuvre de Wilhelm Reich présentée par Michael Mannion, je découvre des aspects en harmonie avec le coeur de notre discours...


suite
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeLun 11 Oct 2010, 19:50

Vient d être traduit!

L'analyse caractérielle


PPrésentation de l'éditeur

En 1928, Wilhelm Reich écrivit un article sur " l'analyse caractérielle " qui constitua, on devait le reconnaître par la suite, le point de départ d'une nouvelle étape dans le développement de la psychanalyse. Celle-ci avait débuté par l'interprétation directe des symptômes du malade. Puis Freud avait entrepris de vaincre les résistances du malade. Enfin Reich démontra qu'entre autres résistances, il existait un groupe de résistances caractérielles. Il montra que le comportement et l'attitude du malade, sa " cuirasse " caractérologique, constituaient des repères déterminant tout l'univers passé de l'individu. Ainsi, l'attitude caractérielle présente de l'individu indiquait le moyen par lequel il était possible de sortir du contenu contradictoire de ce chaos psychique. En 1933, Reich publia sous forme de livre un exposé détaillé de sa méthode. Ce livre fut édité en allemand. Une deuxième édition en langue anglaise, en 1945, allait plus loin puisqu'elle confirmait le lien inévitable entre la psychologie des profondeurs et la biologie, comme l'avait prévu Freud. Dans la troisième édition, revue et augmentée en 1949, le texte original de L'Analyse caractérielle est reproduit intégralement. Une partie supplémentaire a été ajoutée, qui expose les dernières découvertes de Reich. L'étude du caractère de Reich entreprit ultérieurement lui permit d'expliquer les fondements biologiques de la névrose et des biopathies, et il en arriva ainsi à la découverte de l'énergie d'orgone cosmique qui existe dans l'organisme vivant en tant qu'énergie spécifiquement biologique. En exposant de manière dramatique et émouvante le cas du premier schizophrène jamais traité par l'orgonthérapie, l'étude de Reich éclaire de façon révolutionnaire l'un des problèmes les plus ardus de la psychiatrie : la schizophrénie. " Pour la première fois dans l'histoire de la médecine, la peste émotionnelle qui prend racine et se trouve alimentée par la crainte de sensations organiques a trouvé un adversaire médical. Nous estimons que tel est notre devoir : permettre à l'animal humain d'accepter en lui-même la nature, de cesser de fuir et de jouir de ce dont il a actuellement si peur " (Wilhelm Reich). L'Analyse caractérielle quitte donc le domaine de la psychologie pour se ranger parmi les sciences naturelles en tant que biophysique d'orgone. °Par l'analyse de la névrose dans son action sociale sous la forme de ce que Reich appelle la " peste émotionnelle ", on parvient à mieux comprendre une grande partie du contexte social.

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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMer 12 Jan 2011, 18:14

Les origines et la diffusion du patrisme en Saharasie autour de 4000 avant notre ère : évidence d'un modèle mondial de comportement humain, géographiquement lié au climat

Résumé

A travers une analyse systématique des données anthropologiques sur 1170 cultures de niveaux de subsistance, nous avons corrélé et développé des modèles géographiques globaux des institutions sociales de comportements patristes, cuirassés, violents, traumatisants, douloureux et répressifs qui empechent les liens mère-enfant et homme-femme. Lorsque les données sur le comportement ont été cartographiées, nous avons découvert que la ceinture désertique hyperaride entourant l'Afrique du Nord, le Proche-Orient et l'Asie Centrale, que j'appelle Saharasie, possède la plus grande étendue territoriale des institutions sociales et des comportements patristes les plus extremes sur Terre. Nous avons découvert que les régions les plus éloignées de Saharasie, en Océanie et dans le Nouveau-Monde, possèdent les comportements les plus matristes, non cuirassés et doux qui soutiennent et protègent les liens mère-enfant et homme-femme. Un passage en revue systématique des matériaux archéologiques et historiques suggère que le patrisme s'est développé en premier en Saharasie aux alentours de 4000 avant notre ère, l'époque d'une transition écologique majeure des conditions relativement humides de prairies-forets vers des conditions de désert aride. Des modèles de peuplement et de migration des peuples patristes ont été tracés, à partir de leurs foyers les plus anciens en Saharasie, afin d'expliquer l'apparition ultérieure du patrisme dans des régions situées hors de Saharasie. Avant l'installation des conditions de sécheresse en Saharasie, la preuve de l'existence du matrisme est largement répandue, alors que celle du patrisme était en général inexistante. Il est prouvé que le matrisme constitue la forme la plus ancienne, la plus primitive et la plus innée de comportement humain et et de l'organisation sociale, alors que le patrisme, perpétué par des institutions sociales traumatisantes, s'est d'abord développé parmi les Homo Sapiens en Saharasie, sous la pression d'une désertification et d'une famine sévères et de migrations forcées. Les observations psychologiques de Wlihelm Reich permettent de comprendre le mécanisme par lequel les comportements patristes (cuirassés, violents) se sont établis et ont continué longtemps après que le trauma initial soit passé.

INTRODUCTION

Le présent article résume l'évidence et les conclusions de ma propre étude, pendant 7 ans sur le monde entier, de la variation régionale du comportement humain et des facteurs relatifs socio-environnementaux, une étude qui a constitué ma dissertation de doctorat (DeMeo 1985, 1986,1987). Dans cette recherche, je me suis spécifiquement focalisé sur un complexe majeur d'attitudes répressives et traumatisantes, de comportements, d'habitudes sociales et d'institutions qui ont une corrélation avec la violence et la guerre. Mon étude a consisté en observations cliniques et croisements culturels sur les besoins biologiques des enfants en bas age, des enfants et des adolescents, et sur les effets répressifs et ravageurs que certaines institutions sociales et classes d'environnement naturel brutal ont sur ces besoins, et ainsi que les conséquences comportementales d'une telle répression et d'un tel dommage.

L'approche géographique des origines du comportement humain, telle qu'elle est présentée ici, a permis la reconstruction d'une description globale plus claire de notre plus ancienne histoire culturelle. La relation causale entre les institutions sociales traumatisantes et répressives et la guerre et l'agression destructrice a été vérifiée et renforcée dans mon approche, ce qui a confirmé l'existence d'une période ancienne dans le monde entier de conditions sociales relativement paisibles, où la guerre, la domination masculine et l'agression destructrice étaient soit absentes soit à des niveaux particulièrement bas. Et qui plus est, il a été possible de déterminer les deux périodes et régions exactes sur Terre où la culture humaine a transformé pour la première fois des conditions paisibles, démocratiques, égalitaires, en conditions violentes, despotiques, guerrières.

Ces découvertes ont été rendues possibles seulement en vertu d'études de terrain récentes, paléo-climatiques et archéologiques (qui ont révélé des conditions sociales et environnementales préalablement cachées) et en raison du développement des grandes bases de données culturelles provenant de centaines voire de milliers de cultures à travers le monde. Le micro ordinateur, également une récente innovation, a permis un accès plus aisé à de telles données et la préparation en peu d'années de cartes globales de comportement qui autrement aurait nécessité une vie entière pour le faire. Mon approche sur ces questions a constitué également une des premières révisions géographiques globales systématiquement dérivées des institutions sociales et du comportement humain, mettant à découvert un modèle global jusque là inobservé nettement dessiné de comportement humain. Avant de présenter les cartes, qui affichent en forme spatiale le coeur de mes découvertes, une discussion sur les variables d'intérêt et la théorie derrière les cartes est nécessaire.

La Culture Matriste Contre La Culture Patriste:

Les Racines De La Violence Dans Le Traumatisme De L'enfance Et La Repression Sexuelle

A recherche portait initialement sur le développement d'une analyse géographique globale des facteurs sociaux en relation avec la répression primitive, sexuelle et du traumatisme de l'enfance, comme test de la théorie économico-sexuelle de Wilhelm Reich (1935, 1942, 1945, 1947, 1949, 1953, 1967, 1983). La Théorie de Reich, qui se développa en divergeant de la psychanalyse, désigna l'agression destructrice et la violence sadique de l'Homo Sapiens comme étant une condition complètement anormale, résultant de l'inhibition chronique induite de manière traumatisante de la respiration, de l'expression émotionnelle et des impulsions dirigées vers le plaisir. Selon ce point de vue, l'inhibition est chronique chez l'individu en vertu de la peine spécifique, des rituels censurant le plaisir et des institutions sociales, qui consciemment ou inconsciemment interfèrent avec les liens mère-enfant et homme-femme. Ces rituels et institutions existent parmi à la fois les sociétés "primitives" au niveau de subsistance et les sociétés "civilisées" technologiquement développées. Quelques exemples sont: une affliction rationalisée ou inconsciente de souffrance envers les enfants nouveaux nés et les enfants par divers moyens; la séparation et l'isolation de l'enfant de sa mère, l'indifférence envers l'enfant qui crie, son immobilisation, son emmaillotement pendant 24 heures; le refus de lui donner le sein, et le sevrage prématuré de l'enfant; le fait de couper la chair de l'enfant, habituellement les organes génitaux; l'exercice d'une toilette traumatisante; et les demandes de silence, de non curiosité et d'obéissance, renforcées par des peurs ou une punition physiques. D'autres institutions sociales ont pour but de controler ou de broyer les influences du bourgeonnement sexuel de l'enfant comme le tabou de la virginité féminine exigé par toute culture révérant un grand dieu patriarcal, ainsi que la punition et le mariage compulsif ou arrangé par une culpabilité renforcée. La plupart de ces restrictions et punitions rituelles tombent surtout sur la femme, bien que les hommes soient aussi grandement affectés. Les demandes pour une résistance à la douleur, une suppression de l'émotion et une obéissance sans restriction aux représentants de l'autorité des anciens (habituellement des hommes) concernant les décisions basiques de vie sont des aspects intégraux de telles institutions sociales, qui tendent à controler aussi bien le comportement de l'adulte. Ces institutions répressives sont aidées et défendues par l'individu moyen au sein d'une société donnée, irrespectueuse de leur douleur, de la réduction de leur plaisir ou des conséquences de la menace sur la vie, et sont considérées sans discernement comme étant "bonnes", comme étant des expériences "forgeant le caractère", comme étant une part de "tradition". Néanmoins, à partir d'un tel complexe d'institutions sociales douloureuses et répressives, il est prouvé que les composants névrosés, psychotiques, auto destructifs et sadiques du comportement humain sont exprimés en surabondance soit de façon déguisée ou inconsciente, soit de manière criarde ou par des moyens évidents.

Selon le point de vue économico-sexuel de Reich, une cuirasse caractérologique et musculaire chronique se forme chez l'humain en croissance selon le type et la sévérité du traumatisme douloureux qu'il éprouve. Les processus biophysiques qui normalement conduisent à une respiration totale et complète, à une expression émotionnelle et une décharge sexuelle durant l'orgasme sont bloqués de manière chronique par cette cuirasse jusqu'à un point plus ou moins prolongé, conduisant à l'accumulation d'une tension (bioénergétique) émotionnelle et sexuelle refoulée. Le réservoir contenu de tension interne conduit l'organisme à se comporter d'une manière généralement inconsciente, de façon tourmentée, autodestructrice et/ou sadique (Reich 1942,1949). les processus ci-dessus se produisent chaque fois , et seulement chaque fois que des tentatives sont effectuées pour détourner ou amoindrir les besoins biologiques primaires de l'homme ou bien les impulsions selon les demandes de "culture". Le refus du sein pour un enfant, le fait de battre un petit enfant pour une défécation ou un comportement d'ordre sexuel, ou bien le mariage forcé des jeunes filles à des hommes agés ("fiançailles de l'enfant", "prix de la fiancée") en sont des exemples.Les rituels pour infliger des douleurs ou censurer le plaisir et les institutions sociales ont été présents dans la plupart des cultures historiques et contemporaines, mais en aucune façon dans toutes les cultures. Il y a eu, par exemple, certaines cultures (une minorité bien sur) qui n'ont jamais infligé de douleur aux petits enfants et aux enfants, consciemment ou de toute autre façon, ni n'ont réprimé les intérets sexuels des enfants ou des adultes. D'importance est le fait que celles-ci sont aussi des sociétés non violentes, avec des liens familiaux monogames stables, et des relations sociales convenables et amicales.

Malinovski (1927, 1932) laissa supposer le premier que de telles cultures étaient une réfutation à l'assertion de Freud d'une nature biologique, pan-culturelle pour expliquer l'état sexuel latent de l'enfance et le conflit d'Oedipe. Reich (1935) démontra que ces conditions au sein de la société Trobriand prouvaient l'exactitude de ses découvertes cliniques et sociales reliant la répression sexuelle au comportement pathologique. D'autres descriptions ethnographiques de cultures similaires ont été faites (Elwin 1947, 1968; Hallet & Relle 1973; Turnbull 1961). Les études transculturelles globales de Prescott (1975) et mes propres études (DeMeo 1986, pp.114-120) confirmèrent ces découvertes. Les sociétés qui accablent de douleur et de traumatisme leurs enfants en bas-age et leurs enfants, et qui répriment de manière subséquente l'expression émotionnelle et les intérets sexuels de leurs adolescents, montrent invariablement un spectre de comportements névrosés, autodestructeurs et violents. Au contraire, des sociétés qui traitent leurs enfants en bas-age et leurs enfants avec une grande affection physique et une gentille tendresse, et qui regardent l'expression émotionnelle et la sexualité positive avec un regard éclairé, sont par contraste psychiquement saines et non violentes. En effet , la recherche transculturelle a démontré la difficulté, voire l'impossibilité, de localiser toute société dérangée, violente qui non seulement traumatise sa jeunesse et/ou la réprime sexuellement.Un survol systématique de la littérature historique globale a confirmé de manière indépendante les corrélations ci-dessus , entre les traumatismes de l'enfance, la répression sexuelle, la dominance de l'homme et la violence familiale, dans les descriptions de divers états centraux guerriers, autoritaires et despotiques (DeMeo 1985, Chapitres 6 & 7 de 1986)(1). A partir de données historiques similaires, Taylor (1953) développa un schéma dichotomique de comportement humain dans diverses sociétés. Utilisant la terminologie de Taylor, et en l'élargissant sur son schéma selon les découvertes economico-sexuelles, de telles sociétés violentes, répressives sont appelées patristes, et elles diffèrent de presque toutes les cultures matristes, dont les institutions sociales sont désignées pour protéger et rehausser les liens de plaisir mère-enfant et homme-femme.(2) Le Tableau 1 fournit un contraste entre les formes extremes de patriste (cuirassées) et de culture matriste (non cuirassée).

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MessageSujet: Nous sommes le 28 octobre 2011....   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeVen 28 Oct 2011, 09:40


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Ce texte est constitué d’un ensemble d’extraits tirés du livre « Ecoute petit Homme » de 1945 écrit par Wilhelm Reich » un des Grands Hommes de ces 2000 dernière années:

Wilhelm Reich, psychiatre et psychanalyste et chercheur est né le 24 mars 1897 à Dobrzcynica, alors en Autriche-Hongrie, aujourd’hui en Ukraine, et mort le 3 novembre 1957 en prison à Lewisburg, Pennsylvanie, États-Unis d’Amérique.

Élève de Sigmund Freud (de qui il s’éloigne plus tard) à Vienne, il est connu pour ses contributions à la sexologie et à la thérapie psychanalytique, son engagement en faveur de l’émancipation sexuelle, sa définition de la cuirasse caractérielle,et ses recherches controversées sur l’« énergie d’orgone ».

Il est un des grands clair voyant du XXème siècle doublé d’ un sage d’une grande lucidité qui à largement contribué à alimenté notre mémoire collective de merveilleuses découvertes que nous ne sommes pas encore en mesure d’utilisées. Il à du faire fasse à la pire adversité et à l’ingratitude de ces contemporains dés lors que ces recherches sont sortie des dogmes établis . Reich était en mesure de nous épargné l’ère Atomique et c’est pour cela qu’il a été tué.

Il est l’artisan lumineux de l’utilisation de l’énergie de l’ORGONE qui sera une des sources de toutes les sublimes transformations de l’homme de demain, une fois que celui ci aura enfin mis un terme à sa dépendance maladive à l’autorité de la bêtise de la masse ignorante au pouvoir macabre remis entre les main d’une poignée de monstres catalyseurs de la violence qui engendre l’auto destruction de la possible grandeur de l’Homme.

Ce texte s’adresse à ceux qui pense bien agir dans la lumière sombre d’une imposture consacré du moment, qui consiste en des indignations de convenances consensuelles permettant de perpétré tout les crimes les plus odieux sans remettre en question le problème de fond.

À lire sans modération:



ÉCOUTE, PETIT HOMME !

par Wilhelm Reich (1897, Dobrzcynica, Autriche – 1957, prison de Lewisburg, USA)

« Écoute, petit homme ! n’est pas un document scientifique mais un document humain. Il a été rédigé en été 1945 pour les archives de « l’Orgone Institute » et n’était pas destiné à être publié. Il est
l’aboutissement de tempêtes et luttes intérieures d’un homme de science et d’un médecin qui a
observé pendant des décennies, d’abord en spectateur naïf, puis avec étonnement et enfin avec
horreur, ce que l’homme de la rue s’inflige à lui-même, comment il souffre et se révolte, comment il
admire ses ennemis et assassine ses amis ; comment – au moment même où il accède au pouvoir en
assumant la fonction de représentant du peuple – il abuse de sa puissance et la rend pire que celle
dont auparavant il avait à souffrir de la part de certains sadiques des classes supérieures. »

« Écoute, petit homme ! Ils t’appellent « petit homme », « homme moyen », « homme commun » ; ils annoncent qu’un ère nouvelle s’est levée, « l’ère de l’homme moyen ». Cela, ce n’est pas toi qui le dis, petit homme ! Ce sont eux qui le disent, les vice-présidents de grandes nations, les leaders ouvriers ayant fait carrière, les fils repentis des bourgeois, les hommes d’État et les philosophes. Ils te donnent ton avenir mais ne se soucient pas de ton passé. Un médecin, un cordonnier, un technicien, un éducateur doit connaître ses faiblesses s’il veut travailler et gagner sa vie. Depuis quelques années, tu as commencé à assumer le gouvernement de la terre. L’avenir de l’humanité dépend donc de tes pensées et de tes actes. Mais tes professeurs et tes maîtres ne te disent pas ce que tu penses et ce que tu es réellement ; personne n’ose formuler sur toi la seule critique qui te rendrait capable de prendre en main ta propre destinée. »



« Je vais commencer par le petit homme en moi : pendant vingt-cinq ans, je me suis fait le défenseur, par ma parole et par mes livres,, de ton droit au bonheur en ce monde ; je t’ai reproché ton incapacité à t’emparer de ce qui t’appartient, à mettre la main sur ce que tu as conquis de haute lutte sur les
barricades à Paris et à Vienne, par l’émancipation des Etats-Unis, par la révolution russe. Or, Paris a
abouti à Pétain et à Laval, Vienne à Hitler, la Russie à Staline, et l’indépendance américaine pourrait
fort bien se terminer par le régime d’un K.K.K. Tu as mieux su conquérir la liberté que la garder
pour toi et pour les autres. Cela je le savais depuis longtemps. Mais je ne comprenais pas pourquoi,
à peine sorti du marasme, tu t’es enfoncé dans un autre, pire que le premier. Mais peu à peu et en
tâtonnant, j’ai découvert ce qui faisait de toi un esclave ! TU ES TON PROPRE ARGOUSIN. Tu es
le seul et unique responsable de ton esclavage. Toi et personne d’autre ! Voilà qui te surprend ? Tes libérateurs te racontent que les responsables sont Guillaume, Nicolas, le
Pape Grégoire, Morgan, Krupp ou Ford. Quant à tes « libérateurs », ils s’appellent Mussolini,
Napoléon, Hitler, Staline. »

« Moi, je te dis : Ton seul libérateur, c’est toi ! Là, je m’arrête… Je prétends être un combattant de la pureté et de la vérité. Et voilà que j’hésite à l’instant même où je m’apprête à te dire la vérité sur toi, parce que j’ai peur de toi et de ton attitude face à la vérité. Te dire la vérité met ma vie en danger. La vérité apporte aussi te salut, mais elle est la proie de toutes les bandes. Si ce n’était pas le cas, tu n’en serais pas et tu serais un autre homme ! »

« Tu connais mieux Hitler que Nietzsche, Napoléon que Pestalozzi. Un roi a plus
d’importance pour toi qu’un Sigmund Freud. Le petit homme en moi voudrait te conquérir par les
moyens qu’emploient tes führer. Je prends peur de toi quand c’est le petit homme en moi qui
voudrait te « conduire vers la liberté ». Tu serais capable de te découvrir en moi et moi en toi, de
t’effrayer et de te tuer en moi. C’est pourquoi je ne suis plus disposé à mourir pour ta liberté d’être l’esclave de n’importe qui. Je sais que tu ne comprends pas ce que je veux dire par « la liberté d’être l’esclave de n’importe qui » ; j’admets que c’est un problème difficile. »

» Les petits grands hommes qui tirent leur grandeur d’un grand homme authentique
accaparent les plus hauts postes dans le domaine de la finance, de la diplomatie, de l’administration,
des sciences et des arts — et toi, tu restes où tu étais, dans le bourbier. Tu continues de te promener
en loques pour « l’avenir socialiste » ou le « troisième Reich ». Tu continues de vivre dans des taudis
couverts de chaume, aux murs enduits de bouse de vache. Mais tu es fier de ton « palais de la
culture ». Tu te contentes de l’illusion de gouverner — jusqu’à la prochaine guerre et à la chute des nouveaux maîtres. »

« Dans quelques pays lointains, de petits hommes ont soigneusement étudié ton désir d’être l’esclave »

» Tes maîtres ont été portés par toi sur le pavois, tu les
nourris en dépit – ou à cause – du fait qu’ils ont laissé tomber le masque. Ils t’ont dit de mille
manières : « Tu es un être inférieur sans responsabilité, et tu le demeureras. » Et tu les appelles
 »Sauveurs », « Nouveaux libérateurs » et tu t’égosilles en hurlant « Heil, Heil » et « Viva, viva ! »"

« C’est pourquoi j’ai peur de toi, petit homme, une peur mortelle ! Car c’est de toi que dépend le sort de l’humanité. Et j’ai peur parce que tu ne fuis rien autant que toi-même. Tu es malade, petit homme, très malade. »

« Aucune force de police au monde ne serait assez puissante pour te
 supprimer s’il y avait, dans ta vie quotidienne, seulement une étincelle de respect de toi-même, si tu
 avais la conviction intime que sans toi, la vie ne continuerait pas un seul jour. Est-ce que ton
 »libérateur » te l’a dit ? Non ! »

« Tu répliques: « Avant de te faire confiance, je voudrais connaître ta philosophie de la vie ! » Or, si je t’exposais ma philosophie de la vie, tu te précipiterais chez le procureur général, tu
alerterais la « Commission des activité anti-américaines », le F.B.I, le Guépéou, la « Yellow Press », le
 »Ku-Klux-Klan », les « leaders des Prolétaires du Monde »… ou bien alors, tu prendrais simplement le
large… »

« Je ne suis ni rouge, ni noir, ni blanc, ni jaune. Je ne suis ni Chrétien, ni Juif, ni Mahométan, ni Mormon, ni polygame, ni homosexuel, ni anarchiste, ni boxeur. J’embrasse ma femme parce que je l’aime et que je la désire, et non parce que je suis l’heureux propriétaire d’un certificat de mariage ou parce que je souffre de frustration sexuelle. Je ne frappe pas les enfants, je ne vais pas à la pêche, je ne tue pas les chevreuils ou les lapins. Mais je suis un tireur d’élite et j’ai l’habitude de faire mouche. Je ne joue pas au bridge et je ne donne pas de réceptions pour répandre mes théories. Si ma doctrine est juste, elle se répandra toute seule. Je ne soumets pas mes oeuvres à quelque médecin d’un service d’état, à moins qu’il connaisse mieux
la matière que moi. Et je décide seul qui a bien compris mes découvertes et ses prolongements. Je
respecte toutes les lois raisonnables, mais je combats les lois dépassées ou déraisonnables (ne te
précipite pas chez le procureur général, petit homme ; car il fait la même chose s’il est honnête). »

« Je voudrais que les enfants et les adolescents puissent connaître le bonheur et l’amour physique et en jouir sans le moindre danger. »

« Je ne pense pas qu’être religieux au sens fort et authentique du terme implique la destruction de la vie sexuelle et le rétrécissement et la paralysie du corps et de l’âme. »

« Je sais que ce que tu appelles « Dieu » existe réellement, mais sous une forme ne correspondant pas exactement à tes conceptions : comme énergie cosmique primaire dans l’univers, comme amour dans ton corps, comme honnêteté et sens de la nature en toi et autour de toi. »

« Le grand homme t’aime simplement, en ta qualité d’animal vivant, d’être vivant. C’est son plus cher désir de ne plus te
voir souffrir comme tu as souffert pendant des millénaires, de ne plus t’entendre radoter comme tu
as radoté pendant des millénaires. Il veut que tu cesses d’être une bête de somme, parce qu’il aime la
vie et qu’il aimerait voir la fin de tes souffrances et de ton ignominie. Tu pousses les hommes vraiment grands à te mépriser quand, profondément meurtris par toi et ta
mesquinerie, il se retirent, t’évitent et – ce qui est pire – commencent à te plaindre. »

« Après avoir relégué le grand homme dans la solitude, tu as oublié le mal que tu lui as fait. Tu as continué à débiter des sottises, à commettre de petites vilénies, à lui assener des coups. Tu as tout
oublié. Mais c’est le propre du grand homme de ne pas oublier : il ne songe pas à se venger, mais il
tente D’EXPLORER LES CAUSES DE TA BASSESSE. »

« Je sais que cette manière de faire dépasse
également ton entendement. Mais crois-moi : si tu fais souffrir cent, mille, un million de fois, si tu infliges des blessures inguérissables – même si l’instant d’après tu n’y songes plus – le grand homme
souffre à ta place, non parce que tes méfaits sont grands mais parce qu’ils sont mesquins. Il aimerait
savoir ce qui te pousse à faire certaines choses, à salir un conjoint qui t’a déçu, à tourmenter un
enfant qui déplaît à un méchant voisin, à railler ou à exploiter une personne aimable, à prendre où l’on donne, à donner où l’on exige, mais à ne jamais donner là où l’on te donne avec amour ; à donner le coup de pied de l’âne à l’homme qui tombe ou qui est sur le point de tomber ; à mentir quand il faudrait dire la vérité, à persécuter toujours la vérité et non le mensonge. Tu es toujours du côté des persécuteurs, petit homme ! »

« Je vais te dire quelque chose, petit homme, tu as perdu le sens de ce qu’il y a de meilleur en toi. Tu l’as étranglé. Tu l’assassines partout où tu le trouves dans les autres, dans tes enfants, dans ta femme, dans ton mari, dans ton père et dans ta mère. Tu es petit et tu veux rester petit. »

suite des extraits ici [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


"écoute, petit homme !" n'est pas un document scientifique mais un document humain.ici en pdf

Voulons nous rester petit?

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je vous souhaite un merveilleux wk empli de joie, de découvertes,
d 'Amour et de bonheur dans vos coeurs!
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMar 20 Déc 2011, 09:59




BIOENERGIE


Un livre exceptionnel et tout public sur la bioénergie

Approche bioénergétique des phénomènes cosmotelluriques, des ondes électromagnétiques,
des perturbations du sous-sol, des ondes de forme, des astres et des Esprits de la Nature.
Energie vitale, chakras, extrasensorialité, nombreux exercices pratiques, histoires vécues.

Par Stéphane Cardinaux, aux éditions Trajectoire, Paris, 2009
ISBN : 9782841974993 / EAN : 9782841974993

Au sommaire:

Rendre visible l’invisible, telle est la vocation première de cet ouvrage. Plus de 240 illustrations,
et graphiques vous révèlent l’architecture subtile de l’être humain par une approche rigoureuse
et didactique reliant la Tradition millénaire à l’expérience quotidienne de l’auteur qui vous propose
des outils de compréhension permettant de relier le ressenti du corps, les émotions du coeur
et l’intelligence de l’esprit en une expérience cohérente et consciente. Cette remarquable étude
est le fruit de dix années de pratique en bilans bioénergétiques et de nombreuses,
expériences personnelles vécues sur des sites sacrés.

Bioénergie est un ouvrage de référence, tant pour ceux souhaitant entrer dans le monde des
énergies subtiles, que pour ceux oeuvrant déjà dans ce domaine.source
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Biomysticisme

“La sensation est le plus grand mystère des sciences naturelles”

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Wilhelm Reich dans “L’Ether, dieu et le diable :
le fonctionnalisme orgonomique.”

Le retour à l'animisme est explicite dans le message de Metahistory.org mais il ne s'agit pas d'un animisme aveugle et superstitieux. J'ai proposé le terme biomysticisme pour évoquer une participation visionnaire et empathique avec la force de vie. Dans son ouvrage “Slanted Truths”, Lynn Margulis qualifie le biomysticisme de “débilitant” -à savoir, selon ma compréhension, qu'elle perçoit la projection des sentiments humains sur la nature comme étant néfaste pour la science- mais toute personne qui a fait l'expérience d'une communion profonde avec la nature, que cela soit au travers de rites enthéogéniques ou tout simplement en contemplant un coucher de soleil, sait, tout au contraire, que cette expérience est régénératrice et source de guérison et d'inspiration. Il est vrai que le biomysticisme implique une attitude religieuse envers la nature. On peut également le percevoir comme une technique basique de survie.

Depuis la formulation initiale de l'hypothèse Gaïa dans les années 70, les avancées dans les domaines de l'astronomie et de la biologie ont, de plus en plus, fait écho à la vision antique Gnostique du cosmos. L'Univers multigalactique (illustré de façon spectaculaire par les photographies du télescope Hubble), l'autopoesis, la théorie de l'émergence, la panspermie et l'exobiologie, la cosmologie des plasmas, la symbiose terre-lune-soleil, toutes ces recherches de la science de pointe peuvent être corrélées à la cosmologie Gnostique. Cela n'implique pas que la mythologie ait besoin de la science ou puisse être validée par la science. Le mythe est plutôt un outil imaginaire qui oeuvre selon un mode différent de la science et qui sert d'autres finalités. La science, cependant, et plus particulièrement lorsqu'elle s'intéresse à Gaïa, peut s'enrichir et devenir plus pertinente en intégrant les aspects participatifs d'une authentique “mythologie créatrice” comme John Campbell l'avait appelée.

La Gnose (selon l'une de ses définitions) est une méthode d'accès direct aux physiques du cosmos au travers de l'instrument du corps et des sens - “les biophysiques de la perception” pour emprunter une terminologie heureuse de Wilhelm Reich. Les sciences modernes dénient catégoriquement qu'un tel accès soit possible mais Reich prévint que “les scientifiques sombreront d'autant plus dans l'erreur qu'ils négligeront leur propre système de perception sensorielle”. (“L’Ether, dieu et le diable : le fonctionnalisme orgonomique”). Je suis convaincu que le paradigme scientifique, dissocié du corps et des sens, ne générera que confusion et contradiction. Dans la “Science du Yoga”, un commentaire sur les “Yoga Sutras” de Patanjali, l’auteur I. K. Taimni déclare que “ce type de confusion est inévitable tant que nous continuons à étudier exclusivement avec des analyses mathématiques et des instruments physiques un Univers dont les fondements reposent dans la sphère du mental et de la conscience.”

Reich, bien sûr, se méfiait du mysticisme et ce, dans des termes très clairs: “Le mysticisme constitue, au sens littéral, l'abandon des sensations organiques et des impressions sensorielles au profit de quelque chose d'irréel qui se situe au-delà de ce monde... Le “diable” et “l'ange” correspondent, tous deux, à des sensations structurelles humaines qui s'écartent fondamentalement de celles des animaux et des peuples indigènes” (ibidem).

Dans les ouvrages “La Psychologie de masse du fascisme” et “Le meurtre du Christ”, Reich affirmait que les obsessions mystiques capables d'infecter des races ou des populations entières émanent de “projections de sensations organiques déviantes et non naturelles”. En d'autres mots, les êtres humains attribuent à des forces, qui se situent dans un monde au-delà, ce qu'ils ressentent dans leurs propres corps et ils refoulent ce ressenti parce qu'ils sont effrayés de l'intensité avec laquelle il pourrait annihiler leur ego. Ou encore parce que le plaisir pur de l'incarnation organique les apeure
.

source


Citation :
Relire Reich aujourd'hui

par Jean-Marie Brohm

Préface à la réédition de L'oeuvre de Wilhelm Reich, de Constantin Sinelnikoff, Ed. Les nuits rouges, 2002.

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LA RÉÉDITION de l'ouvrage classique de Constantin Sinelnikoff, paru aux éditions François Maspero en 1970, illustre à sa manière l'étrange destin de Wilhelm Reich. Longtemps censuré ou ignoré par les milieux universitaires, les psychanalystes et les intellectuels conformistes, le nom du théoricien de la politique sexuelle révolutionnaire (Sexpol) fit en France une apparition fulgurante en Mai 68 en tant que figure emblématique de la «révolution sexuelle» (1). À vrai dire, il n'était pas complètement un inconnu au milieu des années 1960. Aussi bien en Allemagne où les étudiants anti-autoritaires avaient largement diffusé ses textes de combat, qu'en France même, puisque divers militants d'extrême-gauche avaient traduit l'essentiel de son oeuvre dans des éditions plus ou moins pirates (2) et popularisé les principaux thèmes de sa pensée (3).

Mais c'est surtout l'explosion libertaire de Mai 68 qui redonna à la critique reichienne de la répression sexuelle (4) une actualité pratique au sein de la jeunesse lycéenne et étudiante et dans divers mouvements contestataires qui entendaient politiser la vie quotidienne et, fait plus étonnant peut-être, au sein des différentes associations de psychanalyse. Celles-ci assistèrent en effet avec stupeur et irritation au retour du refoulé : la réhabilitation fracassante d'une personnalité importante du mouvement psychanalytique dans les années 1920, avant sa rupture avec Freud dix ans plus tard et son exclusion de l'Association psychanalytique internationale en 1934.

Les gardiens du dogme freudien se mobilisèrent alors, comme trente ans auparavant, en un véritable front unique pour stigmatiser une fois encore la «dissidence reichienne», son «éclectisme théorique», sa «politisation outrancière», son «utopie communiste», son «biologisme», sa «négation de l'inconscient et de la sexualité infantile», sa «confusion entre refoulement et répression», son «prosélytisme orgastique» et, pour finir, évidemment sa «psychose délirante de persécution». Tandis que les psychanalystes orthodoxes psychiatrisaient la personnalité de Reich (5), en utilisant le procédé classique de psychologisation du politique pour mieux dépolitiser le psychologique, les «marxistes» officiels, staliniens ou mao-staliniens, vouaient le théoricien du freudo-marxisme aux gémonies. L'histoire des années 1930 se répétait ici aussi. Les intellectuels liés au Parti communiste français, mais aussi la meute des lacaniens mondains fascinés par le «père-sévère» Mao, récitaient en choeur le catéchisme inventé par Georges Politzer qui avait soutenu en 1933 que le freudo-marxisme n'était «qu'un masque grossier pour l'attaque contre-révolutionnaire contre le marxisme» (6).

La cohorte des chiens de garde du stalinisme français sonnait ainsi l'hallali théorique contre Reich dans des amalgames dignes des belles heures du jdanovisme. Réduisant son oeuvre à la «mystique cosmique de l'orgone», trois idéologues de service expliquaient ainsi la ligne orthodoxe : «Il faut lire Reich dans sa totalité pour comprendre à quel point il est d'un bout à l'autre cohérent avec son délire : délire qu'il faut entendre non pas comme une folie néfaste, mais comme la fabrication d'une idéologie individuelle, totalement singulière, et ne pouvant être entendue qu'à force de compromissions (...). Placer Reich dans la foulée de l'anarchisme individualiste est entièrement justifié : c'est son vrai domaine, tout à fait spécifique, mais sans commune mesure ni avec le marxisme ni avec la psychanalyse» (7). Certaines pythonisses du «marxisme-léninisme», se réclamant de Mao et de Lacan, balayaient d'un revers de main «les déviations syncrétiques du "marxo-freudisme", voué par définition à un lamentable échec» (, ou déclaraient avec superbe que le «"freudo-marxisme" n'existe pas et n'a jamais existé. Ce terme de dénigrement de la part des marxistes et des idéologues bourgeois vise en fait à rendre impossible l'articulation entre matérialisme historique et dialectique, et pratique et théorie de l'inconscient freudien» (9). Une autre gardienne du temple regrettait enfin le «néo-reichisme exalté qui semble se propager sur le marché de la psycho-sociologie depuis Mai 68» (10).

Les uns et les autres avaient surtout bien compris que les thèses critiques de Reich s'appliquaient parfaitement, malgré certains excès ou simplifications, aux organisations politiques du mouvement ouvrier et surtout aux États dits «socialistes». Les organisations marxistes-léninistes sectaires et puritaines, mais aussi l'URSS, la RDA, Cuba, la Chine, et autres États prétendument «ouvriers» entraient de toute évidence dans le champ de la critique. Les thèses cardinales de la Psychologie de masse du fascisme, de la Révolution sexuelle, de la Fonction de l'orgasme trouvaient en effet dans la répression sexuelle, l'absolutisme bureaucratique, l'autoritarisme culturel, l'absence de démocratie, la misère psychologique de masse, la paranoïa xénophobe de ces organisations et régimes une vivante illustration contemporaine. Reich devenait donc — comme Herbert Marcuse — un dangereux gauchiste qu'il fallait disqualifier à tout prix, y compris par la calomnie (11).

Par un effet de symétrie paradoxale, les défenseurs inconditionnels de Reich tombèrent également au cours des années 1970 et au-delà dans le même travers de travestissement politique ou de dépolitisation de son oeuvre. Refoulant largement son combat pour la politisation de la question sexuelle (Sexpol), méconnaissant très souvent ses analyses pertinentes du fascisme et de la réaction religieuse, ignorant aussi que Reich s'était efforcé d'articuler la puissance contestataire, dialectique, du marxisme et de la psychanalyse et de l'appliquer à l'analyse des processus sociaux (12), scotomisant de plus en plus sa critique des institutions bourgeoises dominantes — État, famille, école, église, armée, partis, etc.—, de nombreux «reichiens» convertis à la bioénergie, à l'écologie personnelle et aux «communautés de vie», édulcorèrent le contenu politique subversif de son travail pour en faire une sorte d'art de vivre et de jouir, un «souci de soi» hédoniste. Le mot d'ordre situationniste — «vivre sans temps mort et jouir sans entraves» — était ainsi vidé de sa substance révolutionnaire au profit d'une psychologie existentielle, d'une biothérapie, d'une végétothérapie, d'une orgasmothérapie, voire d'un mysticisme cosmique orgonomique (« énergie d'orgone cosmique») — que certains baptiseront de manière assez lyrique «cosmocoït» (13). Centrés sur l'épanouissement de soi, la résolution pacifique des conflits, l'hygiène de vie, fréquemment aussi sur une quête spirituelle, ces néo-reichiens eurent tendance à privilégier l'éducation des enfants, le retour à la nature, la psychothérapie et la conversion des individus au détriment de la transformation radicale des rapports sociaux.

Celle réédition est donc précieuse pour comprendre l'ensemble de ces débats qui sont sans doute datés, mais sûrement pas dépassés, et concernent directement les questions de notre temps. Bien qu'il n'aborde que la période européenne de l'oeuvre de Reich — celle qui concerne la politique et l'économie sexuelles, la fonction sociale de la libido génitale, l'analyse caractérielle, le freudo-marxisme, la critique de la répression sexuelle, l'analyse de la psychologie de masse du fascisme et des mouvements mystico-religieux réactionnaires —, ce livre est aujourd'hui la meilleure introduction à la lecture de textes décisifs pour celles et ceux qui n'entendent pas simplement contempler le monde mais le transformer.

De toute évidence cependant, Reich ne saurait être réduit à ces seuls aspects sociologiques, anthropologiques ou politico-sexuels et ses textes ultérieurs consacrés à la biopathie du cancer, l'énergie d'orgone, la biophysique, les phénomènes énergétiques du cosmos (14), méritent aussi attention, même s'ils se situent dans une perspective différente que l'on pourrait qualifier de métaphysique pan-énergétique ou bio-cosmique. C'est d'ailleurs en prenant prétexte des spéculations vitalistes souvent confuses de Reich, de ses hasardeuses expériences orgonomiques aux États-Unis, mais aussi de ses idées de persécution et de «complot communiste» contre son oeuvre et sa personne (15) que de nombreux intellectuels, psychanalystes, psychiatres ou psychologues ont voulu disqualifier l'oeuvre tout entière de Reich.

Il reste pourtant que ses grandes intuitions freudo-marxistes possèdent aujourd'hui encore une réelle valeur heuristique, pour peu qu'on veuille les contextualiser correctement et confronter leurs formulations à l'évolution rapide et massive des moeurs depuis Mai 68. Les phénomènes fascistes classiques se sont complexifiés avec les intégrismes, l'islamisme radical, les idéologies nationalistes, les mouvements populistes. Le modèle de la famille patriarcale s'est affaibli avec le développement des familles recomposées ou monoparentales et maintenant des couples homosexuels. Les phénomènes autoritaires de contrôle des masses se sont insidieusement diversifiés avec l'industrie abrutissante du divertissement, le tourisme et l'opium du sport-spectacle. La libéralisation des moeurs et l'émancipation des femmes ont également ébranlé de nombreux interdits sexuels, la marchandisation généralisée de la sexualité et l'omniprésence des discours sur le sexe ont même fini par banaliser une forme de consommation sexuelle.

Peut-on encore dans ces conditions parler de peste émotionnelle, de répression ou de misère sexuelle ? Sans aucun doute si l'on actualise deux thèses centrales de Reich : le rôle de l'encadrement répressif des pulsions sexuelles, particulièrement de la libido génitale, dans le renforcement et la reproduction des institutions de domination, qu'elles soient politiques ou civiles ; le rôle subversif de la revendication du plaisir sexuel. Sur la plus grande partie de la planète, la sexualité reste soumise à l'oppression religieuse et familiale et n'est que rarement admise comme source individuelle autonome de plaisir. Dans les pays du monde capitaliste avancé, la libéralisation du sexe n'est effective que pour la bourgeoisie et la petite-bourgeoisie urbaine, tandis que l'immense majorité des travailleurs des villes et des campagnes, particulièrement les femmes, continuent de subir les tabous de la morale traditionnelle. On doit alors constater, comme l'a souligné Adorno, que «la libération sexuelle n'est qu'apparente dans la société actuelle. (...) Le sexe, suscité et réprimé, orienté et exploité sous les formes innombrables de l'industrie matérielle et culturelle, est absorbé, institutionnalisé, administré par la société - pour mieux le manipuler» (16). Et cette instrumentalisation du sexe est toujours concomitante des diverses exploitations, oppressions et aliénations du moment, qu'elles soient économiques, politico-idéologiques, religieuses ou culturelles.

Le message de Reich reste donc aujourd'hui encore d'une brûlante actualité : une société qui prive de liberté l'immense majorité de la population ne saurait admettre une réelle liberté sexuelle. Lutter pour le droit au plaisir sexuel revient par conséquent à lutter pour l'émancipation sociale.

Jean-Marie BROHM,

auteur de LE CORPS ANALYSEUR.
essai de sociologie critique. Anthropos, 2001.
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeLun 26 Déc 2011, 11:57


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Citation :
« L'histoire de la formation des idéologies montre que tout système social, de façon consciente ou non, utilise l'influence sur les enfants afin de s'enraciner dans la structure humaine. Si nous suivons ce processus d'ancrage dans son évolution de la société matriarcale à la société patriarcale, nous nous apercevons que l'éducation sexuelle est le noyau de ce processus d'influencement. Dans la société matriarcale, fondée sur l'ordre social du communisme primitif, les enfants jouissent d'une liberté sexuelle complète. Et dans la mesure même où le patriarcat se développe économiquement et socialement, nous voyons se développer une idéologie ascétique relative à l'éducation des enfants. Ce changement a pour fonction de créer une structure interne de type autoritaire au lieu de la structure antérieure non-autoritaire. Dans le matriarcat, il y a une sexualité collective des enfants, qui correspond à une vie collective en général ; c'est-à-dire que l'enfant n'est pas contraint par quelque règle à une forme de vie sexuelle prédéterminée.

La sexualité libre de l'enfant constitue une base structurale solide pour son adaptation volontaire à la collectivité et pour la discipline volontaire du travail.

Avec le développement de la famille patriarcale, la répression sexuelle chez l'enfant va croissant. Le jeu sexuel devient interdit, la masturbation punie. Le récit de Roheim sur les enfants Pitchentara montre clairement de quelle façon tragique tout le caractère de l'enfant est changé lorsque sa sexualité naturelle est réprimée. Il devient timide, plein d'appréhension, redoutant l'autorité, et développe des impulsions sexuelles non-naturelles, telles que les dispositions sadiques. Le comportement libre, non-craintif, est remplacé par l'obéissance et la dépendance. »
Wilhelm Reich


« En 1931, Reich crée une Association pour une politique sexuelle prolétarienne connue sous le nom de Sexpol. Elle fédère environ quatre-vingts organisations de politiques sexuelles et regroupe dans une même structure trois cent cinquante mille membres. Reich y tient un discours assimilable à notre Planning familial : favoriser l'accès aux contraceptifs ; abolir les lois qui interdisent l'avortement ; aider à l'IVG ; promouvoir des aides financières et médicales aux femmes pendant la grossesse et l'allaitement; supprimer les distinctions entre mariés et célibataires ; bannir l'usage du mot « adultère » ; banaliser le divorce ; éradiquer la prostitution par l'éducation ; éduquer à l'hygiène sexuelle ; mettre sur pied un programme politique proposant l'épanouissement de la vie sexuelle, mais également économique; diffuser l'éducation sexuelle auprès des jeunes, puis de tous les publics ; ouvrir des centres de soins gratuits ; former des éducateurs, des médecins, des pédagogues, des travailleurs sociaux dans les domaines de l'hygiène sexuelle ; remplacer la répression policière et judiciaire des crimes sexuels par un authentique travail de prévention des causes de cette délinquance ; protéger les enfants et les adolescents des avances sexuelles des adultes.

La même année, à Düsseldorf, le premier congrès réunit vingt mille représentants. Quelques mois plus tard, Sexpol rassemble près de quarante mille membres. A chacun de ses meetings, Reich se retrouve devant deux à trois mille auditeurs. Il y investit de l'argent personnel, utilise sa voiture pour transporter le matériel, participe aux rassemblements de chômeurs, milite dans des organisations antinazies. En 1932, il crée une maison d'édition et imprime à ses frais des brochures diffusées gratuitement par ses soins. Au contraire de Freud, Reich ne tourne pas le dos à l'histoire, il évolue dans l'histoire...

On comprend combien cette position contredit radicalement la théorie pessimiste de Freud pour qui : la civilisation se crée, se nourrit, dure et perdure avec le renoncement de chacun à l'exercice libre de sa sexualité ; la libération sexuelle est inimaginable, impensable et de toute façon insouhaitable. Sur la question de la relation entre sexualité et névrose, libération de la libido et disparition des pathologies, Freud triomphe en conservateur, voire en réactionnaire ; Reich en révolutionnaire... Pour vivre malgré la pression de la société sur la sexualité, le premier propose une discrète « infidélité conjugale» (VIII, 211) pour ceux qui le peuvent (voir La Morale sexuelle « culturelle » et la nervosité moderne) et le divan comme horizon libérateur ; le second, une révolution politique — à gauche. Je souscris à cette hypothèse politique constitutive d'une psychanalyse non freudienne.

Pour sa part, pendant que Reich milite à gauche pour promouvoir la libération sexuelle et lutter concrètement contre le nazisme, Freud envoie Max Eitingon négocier avec l'émissaire de l'Institut Göring, Felix Boehm, pour que la psychanalyse puisse continuer à exister sous le régime national-socialiste ! La psychanalyse ? Plutôt : sa psychanalyse... Car Freud manifeste moins une prévention de principe contre le fascisme de Mussolini ou celui de Dollfuss, sinon le nazisme, que contre le bolchevisme (abondamment critiqué dans Malaise dans la civilisation et L'Avenir d'une illusion) : le marxisme de Reich l'insupporte, son militantisme en faveur des pauvres, des chômeurs, des ouvriers, des employés, son bénévolat, tout cela le conduit à fomenter son exclusion des instances psychanalytiques viennoises et internationales.

De plus, dans Le Caractère masochiste (1932) Reich critique la conception freudienne d'une pulsion de mort biologiquement inscrite dans les cellules et mystérieusement puissante comme une force naturelle — un «principe de nirvana » en vertu duquel le vivant tendrait à l'état d'avant le vivant, autrement dit au néant. La vie voudrait donc naturellement la mort. Reich met la pulsion de mort en relation avec les conditions de vie économiques des individus. Il oppose donc sa lecture sociologique et politique à la lecture métapsychique et phylogénétique de Freud.

La Société psychanalytique de Vienne met Reich en demeure de ne plus s'exprimer dans des assemblées de gauche. L'auteur de La Révolution sexuelle refuse et demande qu'on lui signifie cette interdiction par écrit. Les freudiens n'enverront aucune lettre. Anna Freud confie à Ernest Jones le 27 avril 1933 que son père souhaite l'éviction de Reich de l'association. Sigmund Freud lui-même écrit le 17 avril 1933 (Hitler est au pouvoir...) à l'émissaire nazi du futur Institut Giring, Felix Boehm, alors à la tête de la Société psychanalytique allemande : « Débarrassez-moi de Reich ! » Un vœu satisfait par les nazis en 1934...

Avec Wilhelm Reich, le freudo-marxisme voit le jour de cette manière : cette association de mots et d'idées annihile le pire du freudisme, son anhistorisme, et le pire du marxisme, son totalitarisme, au profit d'un inconscient inscrit dans l'histoire et d'une révolution libertaire dont l'économie ne constitue pas le fin mot. D'une part l'histoire concrète de la psyché matérielle du sujet; d'autre part l'histoire concrète de l'époque. Reich propose pour ce faire l'analyse caractérielle, un premier temps dans un mouvement qui, avec l'analyse existentielle de Binswanger, la psychanalyse concrète de Politzer et la psychanalyse existentielle de Sartre, balise un chemin pour sortir du freudisme engoncé dans son monde nouménal. Un chemin au bout duquel se trouve aujourd'hui notre proposition de psychanalyse non freudienne. »

Michel Onfray, Apostille au Crépuscule.
extrait proposé par Félix

et ceci chez Serge Carfantan,extrait:

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"Reich, le théoricien de la « révolution sexuelle » a dû prendre ses distances avec Freud. On lui doit, ainsi qu’à tous ses suivants, une fantastique propagande visant à faire entrer dans nos esprits l’idée que «tout est sexuel ». Et il faut dire qu’elle a été efficace. Message reçu cinq sur cinq. Ce n’était pas difficile. Il suffit de regarder dans son slip et de fantasmer sur n’importe quoi et n’importe qui pour comprendre. Et puis, « tout est sexuel », c’est aussi l’utilisation d’un procédé facile de théories qui, sorties de leur contexte nécessairement limité, se veulent totalisantes et deviennent ipso facto
totalitaires. On a vu la même chanson avec le marxismeet son « tout est politique », via la prétendue science ultime que serait l’économie. Le plus drôle dans les années 70, c’est la conjugaison des deux : « Le refoulement sexuel est avec la religion le principal écran idéologique qui empêche les masses de prendre conscience de leur exploitation et de leur oppression » ! Comme si le prolétaire de la classe ouvrière ne faisait pas l’amour ou ne savait pas le faire !



Il doit aller l’apprendre auprès des sexologues ? Cela s’appelle prendre les gens pour des imbéciles. Pour le coup, on est parfaitement en droit de voir dans toute ces constructions mentales autour de la « libération sexuelle », une sorte de… masturbation intellectuelle ! Elle serait sans grande conséquence si par ailleurs elle ne passait de la position dogmatique et répressive de la morale, à une autre qui n’est pas moins contraignante, mais au contraire l’est davantage, quoique de manière plus maligne. (texte) Le freudisme et ensuite l’idéologie de la libération sexuelle ont été d’un dogmatisme effarant. L’Inquisition interdisait toute critique et toute contestation du Dogme, mais s’il y a bien une idéologie qui a interdit toute critique et toute contestation lors de son règne, c’était bien celle du freudisme. Critiquer le freudisme c’était se voir pris à parti avec le paralogisme de l’attaque envers la personne, comme un mal-baisé qui devait forcément avoir raté son Oedipe ! La libération sexuelle s’est accompagnée d’un terrorisme intellectuel. Pour citer encore Le Nouveau Désordre amoureux, « rien de plus censurant… que des expressions comme : « Tout est sexuel », manière sournoise de dire que cela revient toujours au même, … qu’un implacable destin génital nous dicte nos gestes de la naissance à la mort, bastion omniprésent à partir duquel psychanalystes, psychiatres, sexologues vont bâtir leur rengaine sur l’Ordre, le Phallus, la Castration, l’Orgasme ». Alors, prétendre que la libération sexuelle rimait avec liberté de conscience des masses contre le Capital… n’était qu’une ânerie monumentale. C’était plutôt une façon de diminuer leur seuil de conscience et de les soumettre à la sa logique. Et on peut aller plus loin : la meilleure manière pour le Capital d’étourdir les masses, d’empêcher toute prise de conscience, était de les enfermer dans le fantasme du libertinage intégral désormais disponible « C’est pour parer au péril d’une prise de conscience que la vigilance du Capital s’applique à soûler les fantasmes, à les gorger de vagins et de voitures américaines, de sexe et de fric, des deux ingrédients du nouvel opium populaire. »

sujet complet dans la leçon 210. Violence et sexualité chez Serge Carfantan
"Selon le rapport Pinheiro de 2006 de l’ONU, dans les 21 pays les plus développés de la planète, de 7 à 36% des femmes ont été victimes de violences sexuelles durant l’enfance. En 2007, la moitié des violeurs d’enfants et d’adolescents étaient aussi mineurs, tandis qu’en 2005, le taux était de 25%. Des statistiques sur la corrélation entre l’hypersexualisation de notre société et la violence, il y en a pléthore et les membres du corps médical les connaissent.

Problème : nous ne voulons pas voir en face les conséquences de ce que, dans Les Particules élémentaires, Houellebecq nomme la « consommation libidinale de masse ». Nous vivons une époque où les tabous sur la sexualité se sont inversés. Freud n’avait eu aucune difficulté à montrer à quel point le puritanisme produisait de la frustration sexuelle. Ses épigones comme Reich ont ensuite célébré en grande pompe la « révolution sexuelle ». Nous avons très bien retenu la leçon. Trop bien. Nous avons depuis les années 60 furieusement basculé du puritanisme vers le laxisme (texte) généralisé. Si l’ère victorienne fournissait à la psychanalyse ses clients et ses dévots, c’était sur fond d’une opinion acquise à une morale encadrant sévèrement la sexualité. Aujourd’hui on peut dire que de manière implicite, l’opinion est convertie au libertinage, qui était autrefois la subversion de la morale puritaine. Il suffit pour s’en convaincre de regarder l’inflation de la sexualité sur Internet, dans la publicité, les magazines, les programmes de télévision et au cinéma.

Comme Marcuse l’a bien compris, les thèmes freudiens de la répression sexuelle sont devenus obsolètes, l’homme postmoderne doit désormais apprendre à vivre dans un mode sans règle, un monde régi par les fantasmes sexuels où tout paraît possible. C’est Le Nouveau Désordre amoureux. Comme le titre Bruckner et Finkielkraut. Paradoxalement, ce qui est devenu tabou aujourd’hui, c’est de mettre en cause le laxisme ambiant en matière de sexualité.

Mais en quoi la sexualité peut-elle générer de la violence ?

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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeLun 26 Nov 2012, 19:04

extraits de L’éther, Dieu et le diable , cité plus haut/pages 171 à 174

L'homme cuirassé :


« L’homme cuirassé est coupé de tout contact direct avec la nature, les gens, les processus. C’est pourquoi il développe un contact de remplacement caractérisé essentiellement par un manque d’authenticité. Plus la ville est grande, plus l’individu s’y sent isolé. Toute pulsion d’amour se heurte à la barrière de la cuirasse. Pour s’exprimer, elle doit, par la force, percer le mur rigide ; ainsi, elle se transforme inévitablement en cruauté et haine.

La pulsion d’amour primitive se manifestera, ensemble avec la pulsion de haine secondaire, par une attitude générale d’hésitation, d’ambivalence, de dégoût de soi-même, de soumission à quiconque promet la rédemption et le relâchement de la tension.
La cuirasse du corps interdit les sensations d’organe fondamentales et de ce fait toute vraie sensation de bien être.
La sensation du corps est abolie et avec elle la confiance en soi.
Les sensations sont régulièrement remplacées par le trucage, la poudre aux yeux, le faux orgueil.

La perte de l’autoperception naturelle scinde la personnalité en deux entités opposées et contradictoires : le corps resté de ce côté de la barrière ne peut être réconcilié avec l’âme et l’esprit qui se trouvent de l’autre. La “ fonction cérébrale”, “l’intellect” sont détachés du reste de l’organisme : ce dernier, considéré comme “émotionnel” et “irrationnel”, est “maîtrisé”.
Ce qui est affligeant, c’est que dans le cadre de l’existence de l’homme cuirassé, tout est ordonné selon une logique intrinsèque parfaitement correcte. Étant donné qu’une couche de méchanceté se trouve intercalée entre le noyau naturel, profond (“Dieu”, “Jésus”, “le bien”, “l’âme personnelle”) et ce qui apparaît en surface, la “bonté” primitive demeure ensevelie et inaccessible.
Par conséquent, et d’une manière parfaitement logique, les “émotions” sont dites “mauvaises”, l’intellect est “bon”. On ne saurait envisager une coexistence et une coopération entre “saines émotions” et un “intellect sain”. Toutes les institutions mises au point par l’animal humain cuirassé sont régies par ce dualisme. La fonction vitale est dégradée au niveau de la mystique, la “matière cérébrale” à celui d’une entité mécanique. Les “mauvais instincts” sont tenus en échec par une “bonne morale”. C’est là encore une conception qui ne font que maudire notre structure sociale moralisante sans comprendre la logique qui la conditionne, iraient au devant d’un cruel échec s’ils étaient chargés de diriger la société et les masses humaines. Les mauvais instincts sont groupés sous le vocable DIABLE, les postulats de la morale sous le vocable DIEU. Ainsi, Dieu mène une lutte sans relâche contre le diable, le diable incitant sans arrêt les pauvres humains à pécher contre Dieu.

Abstraction faite du grand nombre de maladies dont il est la cause, le processus qui dote l’enfant dès le début de sa vie d’une cuirasse rend toute expression vivante dure, mécanique, rigide, l’empêche de se transformer et de s’adapter aux fonctions et aux processus de la vie. Les sensations d’organe qui ne sont plus accessibles à l’autoperception formeront dorénavant la base de cet ensemble d’idées pivotant autour du concept du “supranaturel”. Là encore, nous avons affaire à un enchaînement aussi tragique que logique. La vie n’est plus à la portée de l’homme, elle est “transcendante”. Elle devient le centre d’une nostalgie religieuse d’un sauveur, d’un rédempteur, d’un “au-delà”. De même que les sensations d’organe échappent à l’emprise de l’homme, de même sa capacité intellectuelle d’appréhender le domaine vivant s’est bloquée. D’autre part, comme le domaine bloqué de la vie se manifeste sous forme d’angoisse dès que l’autoperception tente de renverser la barrière rigide, la nostalgie de l’”au-delà” s’assure la collaboration de deux alliées : la brutalité née de l’effort continuel de vaincre la rigidité de l’organisme, et l’angoisse profonde, qui est ressentie comme la peur de la fin dès que l’homme est mis en présence du “paradis perdu”. Il est donc parfaitement logique que l’”homo normalis” cuirassé soit caractérisé par un mélange de mysticisme, de brutalité et de peur des fonctions naturelles de la vie, notamment la fonction de l’orgasme. »

et extrait de la Présentation du livre "Le Meurtre du Christ*" de Wilhelm Reich,

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que je n ai pas encore lu:



Citation :
"C'était la grande époque des essais nucléaires aériens entrepris pour que l'animal humain se protège de l'animal humain, son congénère, sans davantage se comprendre. Pour comprendre la coexistence de l'énergie nucléaire purifiée par l'animal humain et de l'énergie vitale, Wilhelm Reich déposa 1 gr d'uranium dans un très puissant accumulateur d'orgone. Il s'est alors passé un phénomène qu'il a nommé Oranur : mettez en cage un animal vivant : il va se battre contre les barreaux qui restreignent sa liberté (la manifestation de sa vie telle qu'elle se manifestait avant son emprisonnement : libre) jusqu'à se blesser, se meurtrir, s'abîmer, jusqu'à avoir épuiser toute son énergie vitale : il tombera alors en prostration et en résignation : il sera devenu immobile non seulement du fait de son épuisement mais aussi de fait qu'il ne pourra plus éprouver le besoin de bouger. L'orgone (l'énergie vitale) mis en présence d'uranium se comporte de la même manière, mais en pire : l'énergie dévitalisée (comprenons bien : « énergie » « dévitalisée ») devient avide d'énergie de vie, sans plus permettre à la vie de se développer, de suivre sa croissance ; et notamment avide d'eau. Non seulement la pollution (chimique, radio-active, électromagnétique) dégénère l'énergie vitale en une sorte de contraire, mais elle transforme son action en action contraire : d'apport et de manifestation de la vie, elle suce la vie parce qu'elle est « morte » (DOR : dead orgone), elle désertifie tout ce qu'elle atteint."


Citation :
"L'humain est toujours et encore un problème pour lui-même, problème dont il cache la face en s'octroyant des brevets (le reflet de la face) d'intelligence par une maîtrise de la matière : c'est ici le détournement pratique de son attention de sa propre matière, dont il s'effraie tant et qu'il fuit comme il fuit la division. Du fait que sa vivacité, que sa vitalité n'est pas perdue par un entretien d'elle-même, en amour, en relation d’être à être, d’être à ensemble d’êtres et d'ensemble d'êtres à être, par l’évitement de son genre, de son état d’être, l'humain travaille à détruire la vie. Pour nous donner à comprendre cette obstination, dans sa très grande expérience de l'être humain et de la sienne propre, Wilhelm Reich a écrit Le Meurtre du Christ : montrer et démontrer que l’être humain, bien loin de vouloir se reconnaître pour se connaître, s’évite sans cesse avec méthode, et laquelle et pourquoi, car il évite la vivacité qu’il représente de la vie en tant que moment et la vitalité de la vie qu’il incarne en tant qu’événement."

Le Meurtre du Christ
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeLun 26 Nov 2012, 23:22


Je l'ai trouvé en PDF et en français pour ceux que cela intéressent !

Aux enfants de l 'avenir...


Le Meurtre du Christ PDF
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMar 27 Nov 2012, 11:00

merci Nathalie pour ce texte

Je me demande si le Dr Reich avait eu acces à l'evangile de Marie Madeleine
que pour ma part je considere comme l'epouse d'un certain Jesus dont l'histoire exacte ne nous est certainement pas parvenue a part malgre tout des textes deformés mais ou subsiste un certain message transmis d'ages car certainement encore plus lointain et intemporel

et il est brouillé comme dans les science qu'on dit materialiste quand les savants authentiques ne l'etaient pas du tout

ce qui fait qu'avec la technologie/science et ses abus destructeurs selon LTF la confusion vient uniquement de son orientation actuelle toujours plus materialiste ( comme toute technique l'est mais pas forcement plus que ce qu'on nomme mystique !!!

Cela tient en particulier a la méconnaissance de la vision particuliere bien plus elevée d'un grand nombre de vrais scientifiques a partir du XVII qui ont cherché seulement a elucider les mysteres de la nature hors du cadre deliberement brouilllé d'un certain occultisme qui en meme temps s'en est nourri ensuite d'une maniere deformante tout en semant d'autant plus de confusion dans ses pratiques superstitieuses et dogmatiques tout en discreditant ses propres sources et en rendant ainsi d'autant plus materialiste les sciences devenus scientisme comme nouvel hermetisme !

Et on voit ainsi devenu ce fouillis inextricable des textes alchimiques et ou pourtant certains auteurs ont donné des veritables recettes cles pour les transmutations BIEN MATERIELLES ET SANS RIEN CACHER avec comme limite neanmoins celle l'agent interieur qui fait TOUTE LA DIFFERENCE et son impossibilité par le plus grand nombre faisant penser que cette science est fallacieuse et impossible

dans ce cas la vie elle meme n'existerai pas pas plus que l'etat initial de la terre telle qu'elle nous avais eté offerte
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Et pour ce qui est des experimentations pratiques se servant de la force subtile on ne peut pas realiser ce genre de choses le plus souvent , tout comme refaire ce que Reich ou d'autres ont realisé puisque cela tient a la fois a l'operateur et AUSSI A SON MODE DE VIE ET notamment LA OU IL EST ( polllution et pathologie )

donc aucune recherche dans ces domaines, ni meme en realité relevant d'une simple quete interieure d'apres ces etres n'a de grande chance d'aboutir a d'autre chose que plus d'obsessions et de chaine encore, hors et loin d'une vie harmonieuse et dans un lieu sain et un mode de vie d'autant plus proche de la nature VRAIE en s'ecartant volontairement des nuisances de ces societés cultures degenerées et ceci PAS SEULEMENT EN OCCIDENT
car le tout est intimement lié comme ceci est redecouvert peu a peu

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D'apres quelques observations sur l'energie etherique/radiante qui sont assez partagées mais par trop peu helas de nos jours semblent bien recouvrir un autre aspect de cette forme d'energie que Reich appelle Orgone , l'Od de Reichenbach ou magnetisme de Messmer

la difficulté c'est que "cela" echappe a la maniere accaparante technocratique de part sa nature particuliere puisque c'est une force de VIE ou sa manifestation a peine cachée mais la plus evidente;

Et ainsi d'apres mes propres recherches et observations experimentales en cela un grand nombres d'experiences anterieures de savants
/philosophes ont ete réduites a partir de la redecouverte par Galvani de l'electricité:magnetisme ( sans distinction de ses formes vivantes au debut alors que tout cela etais connu mais occulté en realité depuis des millinaires comme l'une des composante dérivée de la puissance primordiale/conscience qui en elle meme est vie et source de vitalité du mineral à l'organique


Cette conscience force Universelle dont l'orgone selon la terminologie Reichienne est le maillon clé permet de remonter a sa source Cela s'integre dans le projet cosmique valable a chaque maillon de creature de reintegration de la conscience d'un etre qui redevient potentiellement createur a son tour quand il concoit le liens entre ces forces et sa propre identité helas possédée et sterilisée par des illusions dogmatiques limitatives tant dans le cas des humains que celles de fourmis ou des animaux bons pour faire les delices de ceux qui les elevent en batterie tout en leur faisant croire que le paradis de leur religion-dressage est de faire le plat principal

Concernant l'Orgone on constate que c'est tres difficile de reprendre les experimentations de Reich car les conditions de pollutions energetique d'un cadre actuel ne s'y prete pas selon les objection faite par Reich lui meme autant qu'un certain nombre d'experimentateurs

on peut realiser par exemple des accumulateurs d'orgone qui accumuleront les deux formes autant boire un bouillon empoisonné plus concentré , tout comme avec les ondes dites de Forme/Torsion avec en prime l'amplification de ses propres pulsions tordues par sa propre pathologie autant que par celle de son habitat

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Tout ne semble pas marcher pas tout a fait dans ces repliques notamment avec des plantes

Le piege quand on s'engage dans cette voie qui donne acces a cette tres haute science qui englobe l'alchimie et la magie pratique cela comporte d'abord l'art de guerir d'abord soi meme-les autres , et son cadre de vie ses pensées ses motivations

La lecture du texte de Reich montre qu'on peut tuer soi meme Jesus une nouvelle foi EN SOI MEME ce qui mene a toutes ces deviances et ipso facto L'auto censure qui fait qu'on se prive de l'utilisation de cette conscience dynamisée par l'orgone

Il faut une certaine disposition interieure de pureté d'intention pour acceder a la comprehension de ces forces qui sont agissantes en soi
autrement pour ainsi dire on ne constate quasiment RIEN ou meme l'inverse de ce qui est attendu par un brouillage qui n'a rien d'ettonnant et que les anciens ont appelés gardien du seuil au lieu de voir qu'il ne s'agit que de se heurter a son propre ennemi interieur d'abord

Autrement est offerte librement la faculté de faire partie du champ de conscience Universelle qui implique un choix de vie et de pensée permet peu a peu de rouvrir la faculté d'oeuvrer avec cette energie et ses formes dérivées sans que cela pose un probleme bien aucontraire

la matiere comme la nourriture ou le plaisir et meme la connaissance
cela ne doit pas devenir une fin en soi et pas plus que de machonner des petales mystiqueux
du haut de sa retraite provenant du materialisme tout en se gaussant de ceux qui y sont encore reduits

Intergrer dans sa vie , sa quete , la trame de cette energie superieure qui se revele par toutes ses manifestation eveille d'autant plus l 'etre et purifie peu a peu et d'autant plus qu'on suit son fonctionnement qui est avant tout oeuvre de vie

La science de Reich est un defi et ce texte montre encore comment elle peut concilier et reconcilier des domaines ou les contradictions apparentes ne sont que des produits de ce qu'il qualifie comme le meurtre de Jesus en soi

Tout cela pour inviter a chacune:chacun de retrouver le chemin de la vie et la renaissance
par soi meme et en soi meme pour commencer

Merci au Dr Reich et a toutes celles et ceux qui tentent de faire avancer la comprehension et de liberer l'etre de ses fers

message d'Amour message de liberté message de vie









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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMar 27 Nov 2012, 20:36

Bonsoir Myrrdin,
merci de ta réflexion...

Tu peux nous en dire plus sur " l'Od de Reichenbach "(jamais lu ni entendu avant), parce que je ne voie pas trop le lien avec l 'orgone tel que Reich le défini (aux premières lectures que je viens de faire sur google) et je n'ai pas trop le temps de chercher.

Merci


Voir Force odique[right]
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMar 27 Nov 2012, 23:34

reich ...reichenbach
etrange ?



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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeSam 30 Nov 2013, 16:59

Un extrait au sujet des mouvements plasmatiques et de notre façon de percevoir avec nos sens , c 'est à dire  au moyen de nos organes , des impressions sensorielles:

L ' inconnaissabilité des "choses en soi "est donc une conséquence fondamentale de la nature de notre appareil sensoriel...

Si l'homme réussissait à appréhender au plan énergétique et orgonotique la fonction de la perception et de la sensation, c a d à explorer les profondeur de sa propre nature, il aurait du coup ouvert un accès à la "chose en soi".


page 87
"L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!

Sommes nous encore à même de percevoir réellement avec nos sens ?
La "chose en soi" est défini comme étant notre conscience pour Freud, avons nous donc réellement accès à notre conscience?

...
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeLun 02 Déc 2013, 02:10

le fait troublant c'est de recevoir ainsi de 'nos' nouvelles en ayant pensé probablement ensemble
-> comment va Nathalie Ambre ><- comment va truc chose machin ami Myrrdin ?

helas j'ai essayé de poster une autre bafouille plus longue mais le brouteur a tout zappé car precisement en tentant de repondre il devait y avoir dans la reponse des petites choses du genre de celle trouvée dans les huitres ...

ray-ponce & langue de merles & du fil de truie a retordre

la con-science ? verbeuse ou non ? kezako chère Ambre
les merles ont sussuré de ramasser du petit Tout - 1 sort-e -de- ma-tiers- &séparer sub-til d'épais-sur et "puit" de les ray-unir doucement a petit feu mais grand de l'interieur ainsi le grand devient petit et la petite devient toute grande

la conscience endormie du calcaire et cette huitre va devenir peu humaine en devenant plus car empathe ..ainsi tu meritera l' ether-né-Aile

Et Chere Nat l' as dèja en arretant d'y penser mais en se mettant a ramasser la rosée du bout de ses ailes d'Ambre ...
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeDim 08 Déc 2013, 21:06

Voici un nouveau lien en pdf pour le livre 'Le meurtre du Christ"
les autres ne fonctionnant plus...

Toute l 'oeuvre de Reich est résumée  dans ce livre! Magnifique!


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Merci Myrrdin pour ta réponse en privée à ma demande...

richel 
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MessageSujet: Die Function des Orgasmus   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeJeu 19 Déc 2013, 20:36

Bonsoir Ambre,

Je ne connaissais pas. J'ai commencé á le parcourir...



En attendant de le terminer, voici un site récapitulant le travail de Whilhem Reich :


Citation :
(...) En 1927, Wilhelm Reich publiait un ouvrage Die Function des Orgasmus dont Sigmund Freud, le dédicataire (« à mon cher maître »), s'étonna de l'ampleur. Cette étude remettait en cause proprement la prérogative que s'attribuait sur le couple humain le mâle de notre espèce : l'orgasme est bien plus qu'une simple érection et une éjaculation parfois pulsatile, c'est d'abord l'abandon total de l'organisme aux convulsions involontaires de la décharge d'amour ; et cette fonction amoureuse est paire et non pas duelle : la part de la femme y a une importance égale à celle de l'homme. Et corrélativement il établit la relation entre les difficultés de cette décharge dans diverses maladies biopsychiques et leur étiologie : ces maladies sont à la fois les symptômes du dysfonctionnement de la fonction de l'orgasme et à la fois le maintien de ce dysfonctionnement résultant d'un apprentissage de l'angoisse face au déroulement de la fonction de l'orgasme.

Un peu plus tard, en 1933, il publiait L'analyse caractérielle. Le caractère, génital ou névrosé, est l'adaptation heureuse ou non de la personne au contexte social dans lequel elle grandit ; il se formule par expérience dans une rigidité de la musculature comme réaction à une pulsion intérieure et le possible mémorisé de réalisation autorisé par l'extérieur. Cela se passe bien sûr au niveau « inconscient » c'est à dire neuro-végétatif. Une personne exprime par son caractère cette adaptation quelle qu'en soit l'aspect ; et la névrose est la manifestation d'une adaptation qui a empêché à la personne la liberté d'aimer suivant la fonction de l'orgasme : à chaque pulsion de son désir, de l'amour éprouvé, elle se rigidifie empêchant le flux de la libido dans son cours qui est de tendre vers sa réalisation. D'autre part, il est remarquable que le caractère génital, loin d'être continuellement pourchassé par des « mauvaises idées », est capable d'autorégulation et de responsabilité sur son existence : il est doté d'une morale naturelle en beaucoup opposée à celle qui régit, dans et comme ensemble, notre société. Cet ouvrage remettait aussi en cause l'instinct de mort, hypothèse (Thanatos) de Sigmund Freud pour asseoir l'observation coutumière du comportement masochiste humain : Reich démontre que cet « instinct » est une pulsion secondaire, c'est-à-dire socialement acquise et en décrypte les modalités d'acquisition ; à nouveau la répression de l'Éros, instinct de vie : la vitalité dans son mouvement et en particulier, la sexuation, le simple fait d'être sexué.

(...) Cependant, devant la puissance de cette libido, à l'époque une hypothèse positive de travail émise par Sigmund Freud, puissance capable de modifier le comportement humain de sorte qu'il en arrive à ne plus se reconnaître, Wilhelm Reich entreprit une étude systématique de l'aspect électrique de ses mouvements. Il établit alors que la libido correspond exactement à ce qui est appelé et ressenti comme émotion et que ce mouvement du protoplasme qui va au monde (expansion/plaisir) ou qui s'en met en retrait (contraction/angoisse) est présent tant chez le monocellulaire comme chez le pluricellulaire. La libido n'est plus une hypothèse, elle est bien une seule et même énergie réelle du mouvement d'allant ou de reflux du protoplasme. Plutôt que de l'intéresser, cette découverte a gêné Freud, et son équipe d'alors : elle a été dédaignée et certains même l'ont combattue manu militari puisque Reich a été peu après exclu de l'organisation psychanalytique.

La découverte de la présence de la fonction de l'orgasme chez le monocellulaire a sa petite histoire : ...

suite : http://aleclusedaval.free.fr/PresentationDuMdC.html



Dernière édition par douceur le Mer 22 Avr 2015, 15:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich!   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMer 22 Avr 2015, 14:53

Je me devais de vous proposer ce site très bien fait avec cet extrait:
Citation :



Citation :
Au terme de sa biographie, je me dis pourtant que si Reich avait remplacé le mot sexe par celui d'Agapé, il aurait été plus convaincant. Le monde souffre de fustration, mais là ou le sexe est banalisé, on manque encore d'empathie, de capacité à voir l'autre comme un autre soi-même. Love is the way disent les t shirts. Ben ouais non ? D'ailleurs, Reich a cette belle phrase :

"la haine dépend de l'intensité de la négation de l'amour".

A cet égard, la lutte que Reich mena contre l'idée freudienne de la pulsion de mort est passionnante. Ce débat est d'une importance démesurée. Il est celui sur la nature humaine. Celui qui a opposé Hobbes et Rousseau (l'auteur oublie un peu qu'il y a eu des prédecesseurs à ses adorés papes de la psyché...). L'anthropologie contemporaine a relancé ces débats et Reich a su s'en emparer, se rapprochant de Malinowski. Celui-ci, à partir de ses travaux sur les îles Tobriand, a permis d'observer une société de permissivité sexuelle très large, cohérente, ou l'auto régulation était de mise, et les gens manifestement très heureux. L'universalité du complexe d'oedipe a été mis en cause aussi dans ces observations. Reich va s'appuyer sur Malinowski pour affirmer que la civilisation engendre la répression sexuelle, et non l'inverse.

(L'Homme est il bon ou mauvais par nature ? Les deux mon capitaine aurais je envie de répondre pour ma part. Et déjà, qui nous autorise à sérieusement parler de nature humaine ? Ou la situe t-on ? Chez Sapiens ? Chez Erectus ? Aux Iles Tobriand ? Aux Deux magots ? La nature humaine, par nature, n'est elle pas toujours culture humaine, puisque la culture c'est justement l'humanisation ? suite et source [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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MessageSujet: la Posture juste   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeMer 05 Avr 2017, 08:15



La présence à soi et à l’autre est un état d’observation et d’écoute silencieuse, au-delà de la pensée, durant lequel le sentiment d’être un Moi séparé s’évanouit pour laisser la place à l’expérience non-duelle d’être le Soi commun à tous les êtres humains, l’Essence paisible et silencieuse partagée par tous les êtres vivants. Automatiquement, les peurs et les défenses névrotiques de notre personnalité disparaissent, remplacées par la confiance et la bienveillance. Il est alors plus facile de rester dans la posture neutre et apaisée que nous appelons la posture juste – une qualité d’être, tant sur le plan physique, émotionnel et intellectuel, débarrassée de toutes réactions névrotiques, permettant d’exprimer des réponses justes, respectueuses de l’équilibre et de l’harmonie nécessaire pour que la vie puisse s’épanouir pleinement.

Un bon moyen de comprendre cette posture juste est de se pencher sur les travaux de Wilhelm Reich et d’Alexander Lowen – les pionniers des psychothérapies psycho-corporelles. Dans son Analyse des caractères, publiée en 1933, Wilhelm Reich explique comment les traumatismes émotionnels de l’enfance et les grandes peurs existentielles associées à ces traumatismes, engendrent des tensions corporelles qui, à force de se répéter, finissent par déformer le corps. Il explique que la contention physique ainsi produite permet de diminuer la perception désagréable des émotions liées au traumatisme vécu par l’individu. En soi, ce mécanisme de défense est plutôt positif car un ressenti trop vif des émotions empêcherait l’individu de réagir de façon suffisamment efficace pour assurer sa survie. Cependant, Reich montre que la logique névrotique recrée à la fois le traumatisme émotionnel que l’on cherche à éviter et la défense corporelle susceptible de diminuer la perception de la souffrance provoquée par ce traumatisme. Il décrit comment chaque blessure émotionnelle entraîne des tensions et des déformations corporelles bien spécifiques. Ces « armures caractérielles », comme il les appelle, lui permettent d’identifier des types morphologiques révélateurs des traumatismes émotionnels à l’origine de chaque type de névrose. Et, fort de son expérience de psychanalyste, il constate que le relâchement des tensions corporelles libère les informations émotionnelles qui y sont associées et, automatiquement, réinforme le schéma des pensées ; il s’en suit une véritable guérison émotionnelle, l’abandon de la défense corporelle et la fin de la logique névrotique qui recréait le traumatisme de départ. Sur base de ces constatations, Reich a proposé une approche thérapeutique – la végétothérapie – destinée à libérer les zones de contention émotionnelle à l’aide de mouvements, de pressions, de massages et d’exercices respiratoires. Comme son nom l’indique, la végétothérapie agit sur le système nerveux autonome (aussi appelé « végétatif ») en corrigeant le déséquilibre entre la tension sympathique et le relâchement parasympathique. Très souvent, au cours des séances, le relâchement des tensions corporelles s’accompagne de puissantes décharges émotionnelles : des convulsions et des tremblements se répandent à travers tout le corps ; des larmes se mettent à couler et des sanglots ne peuvent pas être réprimés ; l’énergie contenue dans les contractures est libérée et une profonde sensation de bien-être envahit le patient. Reich compare le plaisir éprouvé à celui de l’orgasme.

Dans les années 1950, Alexander Lowen et John Pierrakos – deux médecins, anciens patients et élèves de Reich – ont traduit le concept des armures caractérielles en termes de blocages énergétiques. L’« analyse bioénergétique » qu’ils ont proposé comporte une lecture reichienne du corps, l’examen du vécu du patient et une série d’exercices physiques et respiratoires destinés à libérer l’énergie contenue dans les contractures corporelles. Ici, aussi, la libération de certaines tensions corporelles peut s’accompagner de fortes décharges émotionnelles. Les patients pleurent, crient, frappent des poings sur un coussin, d’une façon totalement spontanée sans pouvoir contrôler leur catharsis. Du point de vue d’un spectateur qui n’a jamais fait ce genre d’expérience, de telles manifestations peuvent paraître fabriquées. Cependant, malgré leur caractère spectaculaire, ces décharges émotionnelles sont bien réelles, authentiques et totalement irrépressibles. Le relâchement physique et l’apaisement mental qui s’en suivent sont profonds et durables. La transformation est, en fait, une guérison.

On pourrait dire que la libération des tensions corporelles aident le Moi névrotique – l’Ego – à guérir ses blessures émotionnelles ; et que l’énergie ainsi remise en circulation permet à l’individu d’expérimenter la pleine vitalité du Soi apaisé – l’Essence de l’être, qui est la source de sa créativité, la possibilité d’inventer un futur où les blessures du passé ne se répéteront pas. Le fait de vivre cette transformation à un niveau énergétique, à travers les émotions vécues en conscience dans le corps, est une formidable initiation pour développer plus de présence à soi, plus de présence au Soi – plus de présence à l’Essence, plus de contact avec l’essentiel.

Si l’on reprend les observations de Wilhelm Reich et d’Alexander Lowen, on constate que les différents types d’armures caractérielles ou de blocages énergétiques qu’ils ont identifiés, génèrent des postures corporelles bien spécifiques. Chacune de ces postures expriment parfaitement la nature de la défense névrotique à l’origine de l’apparition de l’armure caractérielle ou du blocage énergétique concerné. Le corps se révèle donc être le lieu d’un langage que nous pouvons apprendre à décoder. Pour nous y aider, Reich et Lowen ont décrit cinq grands types de caractères qui constituent cinq grandes défenses du Moi – cinq névroses associées à cinq traumatismes émotionnels en lien avec cinq grandes peurs existentielles – à l’origine de cinq types de postures physiques, émotionnelles et intellectuelles :

la posture schizoide naît de la peur d’être rejeté ou de ne pas pouvoir trouver sa place dans un environnement jugé hostile ; elle est associée à une stratégie de fuite et d’évitement et, au bout du compte, recrée exactement l’impossibilité de trouver sa place
la posture orale naît de la peur d’être abandonné ; elle est associée à une réaction de collapsus avec l’impression d’être vide et incapable de se suffire à soi-même ; elle entraîne donc de l’attachement et de la dépendance vis-à-vis autrui et, finalement, elle empêche de se sentir rempli de soi et capable d’autonomie
la posture masochiste naît de la peur d’être humilié et contraint de faire ce que l’on ne désire pas ; elle est associée à une stratégie de fermeture et de repli sur soi qui, très rapidement, expose au risque d’être humilié à nouveau puisque, en se cachant, on ne montre pas aux autres les limites qu’ils devraient respecter
la posture psychopathe et narcissique naît de la peur d’être contrarié dans sa volonté de toute-puissance, d’être trahi ou manipulé et de perdre le contrôle ; elle favorise l’élaboration d’une stratégie de contrôle par la séduction ou par l’agression qui, inévitablement, finit par provoquer le sentiment redouté de perdre le contrôle puisque, tôt ou tard, les autres tentent d’échapper à l’emprise que l’on cherche à exercer sur eux
la posture rigide naît de la peur de ne pas être accepté tel que l’on est et de ne pas pouvoir être spontané et authentique ; du coup, elle est associée à une stratégie de répression émotionnelle dans un corps rigidifié par des tensions et des crispations qui empêchent, malheureusement, toute spontanéité et toute authenticité

Nous avons tous été confrontés aux mêmes peurs, en fonction d’une chronologie précise liée à la succession des différentes étapes de notre développement. Nous avons donc tous adopté et expérimenté les différentes postures névrotiques décrites par Reich et Lowen. Toutefois, chacun d’entre nous a plus ou moins misé sur l’une ou l’autre de ces stratégies d’adaptation car, à chaque étape de notre développement individuel, nous avons rencontré de plus ou moins grandes difficultés. Ce que nous appelons notre « caractère » apparaît donc comme la somme de toutes les postures névrotiques assemblées selon des proportions variables, et pouvant être adoptées en alternance selon les circonstances.

Reich et Lowen ont montré que, de la même façon qu’un sourire imprimé sur notre visage peut changer nos émotions et la manière dont nous pensons, les postures de notre corps peuvent modifier nos intentions et notre façon répondre aux situations. Il n’est donc pas nécessaire de réfléchir très longtemps aux causes de nos névroses pour déjouer le piège dans lequel nos différentes peurs nous entraînent. Il suffit de prendre conscience de la posture physique engendrée par chacune de nos stratégies défensives et de décider de l’abandonner pour revenir à une posture neutre, ni offensive, ni défensive. Dès que nous sommes conscient de l’une de nos postures corporelles, dans l’instant, nous pouvons la transformer pour revenir à la posture juste. Cet ajustement produira des effets instantanés tant au niveau émotionnel qu’au niveau intellectuel.

Le mot ajustement décrit parfaitement ce qui se passe dans la réalité. Car il serait faux de croire que la correction opérée se maintient définitivement. Quelle que soit la situation à laquelle nous sommes confronté, quelle que soit la personne avec laquelle nous sommes en relation, nos peurs se réactivent sans cesse et les stratégies de défenses du Moi se remettent en place automatiquement. Il faut donc de la vigilance – de la présence au Soi – pour ajuster notre posture, un instant après l’autre. Si l’on reprend les différentes postures névrotiques décrites par Reich et par Lowen, on constate que les ajustements nécessaires pour passer d’une stratégie offensive ou défensive à un position neutre consistent à transformer :

la fuite (schizoïde) en ancrage
le collapsus (oral) en redressement et en remplissage depuis l’intérieur de soi
la fermeture et la contention (masochiste) en ouverture
le contrôle (psychopathe) sur monde extérieur en centrage
la tension et la raideur (rigide) en souplesse et en fluidité

La posture juste consiste donc à être ancré dans la réalité du présent, relié au noyau profond qu’est le Soi, les deux pieds bien sur terre ; redressé et rempli de la vitalité du Soi, sans dépendre d’autrui ; ouvert tout en restant centré, sans avoir besoin de contrôler le monde autour de nous ; et suffisamment souple pour nous adapter à ce qui est, car nous sommes apaisé et relié à l’essentiel. Cette posture est exactement celle que les taoïstes appellent wu wei (le « non-agir » qui est un non-réagir) ou wu ji (la vacuité absolue, l’unité primordiale, le réservoir de tous les potentiels, qui se manifeste à travers la dualité yin et yang du tai ji).

De ce point de vue le qigong et les arts martiaux internes chinois (comme le taijiquan et le bagua zhang) permettent d’apprendre à percevoir les mouvements qui éloignent ou, au contraire, qui rapprochent de la posture idéale. Chacun de ces mouvements traduit une intention et est animé par une force – une énergie – qui détermine une action. On constate alors qu’il existe six mouvements énergétiques différents :

s’extraire, se retirer, s’absenter, s’enfuir, disparaître (défense schizoïde)
faire venir à soi, tirer, aspirer, prendre et se nourrir (défense orale)
fermer, contenir, cacher (défense masochiste)
aller vers, donner, pousser, envahir, contrôler (défense psychopathe)
bloquer, figer (défense rigide)
laisser faire, lâcher prise, débloquer, ouvrir, permettre (pour un retour à la posture apaisée et non défendue)

Plus on est présent à soi, plus il est facile de percevoir ces mouvements énergétiques à l’intérieur de soi. Plus on est présent à l’autre, plus il devient aisé de les détecter chez lui aussi. Les positions et les gestes que l’autre imprime à son corps, l’expression de ses yeux, le ton de sa voix, le contenu de son discours. Toutes ces informations renseignent sur la posture plus ou moins défensive de la personne avec laquelle nous sommes en relation. De plus, par résonance empathique, nous pouvons parfois percevoir à travers notre propre corps, les mouvements énergétiques qui se produisent dans le corps de l’autre. L’enjeu est alors de maintenir notre posture apaisée (ancrée, redressée, remplie, ouverte, centrée et souple) pour éviter de réagir de façon conditionnée en adoptant à notre tour une posture défensive. Car celle-ci ne ferait qu’entretenir une dynamique énergétique malsaine entre nous et l’autre.

Maintenir la posture juste face à la posture névrotique d’autrui n’est pas facile. Et pour cause : la plupart du temps, la posture névrotique de l’un induit chez l’autre une réaction opposée et tout aussi névrotique. Les dynamiques relationnelles malsaines sont donc fréquentes et variées. Elles constituent le quotidien des rapports humains. Ainsi, par exemple, il suffit que l’un des protagonistes pousse vers l’autre avec l’intention d’envahir son espace intime ou de le contrôler, pour que celui-ci réagisse en poussant à son tour (ce qui déclenche un conflit), en se fermant (ce qui bloque la relation), ou en prenant la fuite (ce qui met fin à la relation). L’inverse se produit souvent également : l’un des protagonistes a tendance à s’extraire de la relation, l’autre réagit en envahissant l’espace laissé libre par le premier (ce qui incite ce dernier à fuir davantage), ou en se fermant (ce qui finit par rompre le lien entre les deux). Autre cas de figure : l’une des deux personnes en relation aspire l’énergie de l’autre pour combler une impression de vide au fond d’elle-même, l’autre réagit en s’éloignant (ce qui accentue la sensation de manque et le désarroi de la première), en se fermant (ce qui incite la première à envahir son espace intime afin de pouvoir continuer à accaparer son attention et, ainsi, de lui prendre de l’énergie), ou en se laissant faire (ce qui finit par l’épuiser et, au bout du compte, l’oblige de mettre un terme brutal à la relation).

Attraction, séduction, manipulation, tentative de contrôle, agression, domination, soumission, dépendance, repli sur soi, fuite, répulsion. Peur d’être rejeté, abandonné, humilié, trahi, jugé. Attentes, frustrations, déceptions. Les grands thèmes de la tragédie humaine sont rejoués de manière répétitive. Non conscient des traumatismes à l’origine des dynamiques relationnelles névrotiques dans lesquelles nous sommes engagés, nous réagissons de façon conditionnée et, très souvent, nous recréons, chez nous-mêmes et chez autrui, les traumatismes à éviter ; nous sommes donc condamnés à nous faire subir, les uns et les autres, la souffrance générée par nos réactions automatiques. La seule façon de mettre un terme à ce cercle vicieux est de devenir présent à nous-même et à l’autre, de nous désidentifier de notre Moi et de laisser le Soi (la pure conscience) nous guider pour adopter la posture juste qui ne réactive aucune blessure du passé, ni chez nous, ni chez l’autre. D’un point de vue énergétique, cette posture ne produit aucun mouvement en nous, elle est calme, ancrée, centrée, ouverte et fluide ; elle induit donc peu de réactions névrotiques chez l’autre et, de ce fait, elle lui permet, à son tour, de s’apaiser, de s’ancrer, de se centrer, de s’ouvrir et de s’assouplir. Nous co-créons alors une relation de partage, de respect et de confiance – une vraie relation d’amour.

Il est important de se rendre que, des deux protagonistes engagés dans la relation, c’est toujours celui qui est le plus présent à lui-même, qui devrait faire l’effort d’adopter la posture susceptible d’induire cette co-création vertueuse. En d’autres mots : c’est toujours le plus conscient des deux qui doit arrêter de simplement réagir de façon névrotique pour commencer à répondre d’une manière ajustée et thérapeutique, que cela soit dans un cabinet de psychothérapie, au chevet d’un malade à l’hôpital, ou dans la vie de tous les jours, dans n’importe quel type de relation humaine, dans n’importe quelle circonstance. Dit autrement encore : c’est le plus éveillé des deux qui a la responsabilité de faire évoluer la relation vers la guérison (le mot « respons-abilité » ne signifie-t-il pas que l’on est habilité à répondre en conscience, au lieu de simplement réagir de manière conditionnée ?).

Dans l’expérience de ceux qui la pratiquent, la posture juste permet de déjouer les stratégies névrotiques des personnes qui ne sont pas encore capables d’adopter cette posture idéale. Elle est efficace pour induire chez autrui l’apaisement nécessaire à la prise de conscience de ses traumatismes du passé et à l’abandon de ses défenses du présent. Cette induction se produit à la fois par mimétisme mais aussi par le phénomène de résonance empathique – véritable résonance énergétique – entre nous et l’autre. Cependant, chacune des postures névrotiques auxquelles nous avons affaire induit chez nous une réaction qui varie en fonction de nos propres traumatismes du passé. Les ajustements que nous devons effectuer pour maintenir ou pour retrouver notre posture juste doivent donc être adaptés d’une relation à l’autre, et même d’un instant à l’autre. Cela demande une grande vigilance, une grande présence à soi et à l’autre, une réelle présence au Soi.

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MessageSujet: Ecoute, petit homme ! Wilhelm Reich   "L'Ether, Dieu et le diable. " de Wilhelm Reich! Icon_minitimeLun 19 Juil 2021, 14:45


Tu tiens tout entre tes mains, ta vie, celle de tes enfants, ton marteau et ton stéthoscope. Tu hausses les épaules et tu me prends pour un utopiste, peut-être pour un « rouge ».
Tu me demandes quand ta vie sera agréable et sûre, petit homme.
Voici ma réponse : Ta vie sera agréable et sûre lorsque la vie comptera plus à tes yeux que la sécurité, l'amour plus que l'argent, ta liberté plus que la « ligne du parti » ou l'opinion publique ; lorsque l'atmosphère de Beethoven ou de Bach sera l'atmosphère de ta vie...
Ecoute, petit homme !
Wilhelm Reich


Préface de l'édition originale
"Ecoute, petit homme ! n'est pas un document scientifique mais un document humain. Il a été rédigé en été 1945 pour les archives de l'Orgone Institute et n'était pas destiné à être publié. Il est l'aboutissement de tempêtes et luttes intérieures d'un homme de science et d'un médecin qui a observé pendant des décennies, d'abord en spectateur naïf, puis avec étonnement et enfin avec horreur, ce que l'homme de la rue s'inflige à lui-même, comment il souffre et se révolte, comment il admire ses ennemis et assassine ses amis ; comment - au moment même où il accède au pouvoir en assumant la fonction de représentant du peuple - il abuse de sa puissance et la rend pire que celle dont auparavant il avait à souffrir de la part de certains sadiques des classes supérieures.
Ces propos adressés au "petit homme" sont la réplique silencieuse au commérage et à la calomnie.
Au moment où cette réplique fut rédigée, personne n'avait l'idée que des autorités gouvernementales qui devaient protéger la santé en collaboration avec les politiciens et les psychanalystes, allaient attaquer la recherche de "l'orgone" (je dis bien qu'elle a essayé de l'étouffer par la calomnie et non de prouver qu'elle était déraisonnable). Or, c'est de la recherche sur l'orgone que dépendent pour une large part la vie et la santé de l'homme. Voilà qui justifie la publication de ces "propos", à titre de document historique. Il a semblé nécessaire que l'homme de la rue apprenne ce qui se passe dans un laboratoire de recherche, qu'il sache ce qu'il représente aux yeux d'un psychiatre expérimenté.
L'homme de la rue doit prendre contact avec la réalité qui est seule capable de contrecarrer sa nostalgie pernicieuse de l'autorité. Il faut lui faire savoir quelle responsabilité il assume, qu'il travaille, qu'il aime, qu'il haïsse ou qu'il se livre aux commérages. Il doit savoir comment il peut devenir un fasciste rouge ou noir.
Quiconque lutte pour la sauvegarde de la vie et la protection de nos enfants doit être un adversaire du fascisme rouge et noir. Non pas parce que le fascisme rouge est aujourd'hui une idéologie assassine, comme l'était naguère le fascisme noir, mais parce qu'il fait d'enfants pleins de vie et bien portants des infirmes, des robots, des idiots moraux ; parce que pour lui l'état passe avant le droit, le mensonge avant la vérité, la guerre avant la vie ; parce que l'enfant, la sauvegarde de l'être naissant sont le seul espoir !
Il n'existe qu'une seule instance envers laquelle l'éducateur et le médecin se doivent d'être loyaux, c'est la vie dans l'enfant et dans le malade ! Si l'on s'en tient strictement à cette loyauté, les grands problèmes de "politique étrangère" trouveront facilement une solution. Ces "propos" n'ont pas la prétention de servir de schéma d'existence à qui que ce soit. Ils relatent des tempêtes dans la vie émotionnelle d'un individu productif et heureux. Ils ne se proposent pas de convaincre ou de convertir. Ils décrivent une expérience comme le peintre décrit un orage. le lecteur n'est pas obligé d'y adhérer, ou de montrer son enthousiasme. Il peut les lire ou y renoncer. Ils ne contiennent ni profession d'intentions ni programmes. Ils réclament simplement pour le chercheur et le penseur le droit d'avoir des réactions personnelles, ce droit qu'on ne refuse ni au poète ni au philosophe. Ils s'insurgent contre la prétention cachée et méconnue de la peste émotionnelle de décocher, à partir d'une embuscade bien protégée, des flèches empoisonnées au chercheur penché sur son travail. Ils dévoilent la nature de la peste émotionnelle, ses manières d'agir et de retarder tout progrès. Ils proclament la confiance dans les immenses trésors inexploités qui se cachent au fond de la "nature humaine" et qui ne demandent qu'à combler les espoirs des hommes.
Dans ses relations sociales et humaines, la vie est ingénue et aimable, et par là même menacée dans les conditions actuelles. Elle part de l'idée que le compagnon observe les lois de la vie, qu'il est aussi aimable, serviable et généreux. Tant que sévira la peste émotionnelle, l'attitude fondamentalement naturelle, que ce soit celle de l'enfant bien portant ou celle de l'homme primitif, se révèle comme la plus grande menace dans la lutte pour un ordre de vie rationnel. Car l'individu pestiféré attribue à ses semblables également les traits de sa propre manière de penser et d'agir.
L'individu aimable s'imagine que tout le monde est aimable et agit en conséquence. le pestiféré croit que tous les hommes mentent, trompent, trahissent et convoitent le pouvoir. Il va sans dire que, dans ces conditions, la vie est désavantagée et menacée. Quand elle se montre généreuse pour le pestiféré, elle est vidée de tout son sang, puis tournée en dérision ou trahie ; quand elle fait confiance, elle est dupée.
Il en a toujours été ainsi. Il est grand temps que la vie se durcisse là où la dureté est indispensable à la lutte pour sa sauvegarde et son développement ; en agissant ainsi, elle ne perdra pas sa bonté, à condition de s'en tenir courageusement à la vérité. Ce qui nourrit notre espoir c'est le fait qu'on trouve, parmi des millions d'individus actifs et honnêtes, seulement une poignée de pestiférés qui provoquent des malheurs sans nom en faisant appel aux impulsions ténébreuses et dangereuses de l'individu cuirassé, nivelé dans la masse, et en le poussant à l'assassinat politique organisé. Il n'y a qu'un seul remède contre les germes de la peste émotionnelle dans l'individu nivelé dans la masse : sa propre perception de la vie agissante. La vie ne réclame pas le pouvoir, mais le droit de remplir la tâche qui lui est dévolue dans l'existence humaine. Elle se fonde sur trois piliers qui ont pour nom amour, travail, connaissance.
Quiconque se propose de protéger la vie contre les atteintes de la peste émotionnelle doit apprendre à se servir, pour le bien, de la liberté de parole dont nous jouissons aux états-Unis et dont la peste émotionnelle abuse pour le mal. Quand la liberté d'expression est assurée à tous, l'ordre rationnel finit par l'emporter. Et cet espoir n'est pas négligeable !"

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